Montessori à la maison avec les Montessouricettes

8. Maria Montessori et les animaux qui parlent

April 28, 2020 Anne-Laure Schneider Episode 8
Montessori à la maison avec les Montessouricettes
8. Maria Montessori et les animaux qui parlent
Show Notes Transcript

Est-ce que Maria Montessori détestait les contes de fée et les animaux qui parlent ? Pas du tout !

Elle aimait les contes de fées et avait même inventé de petites histoires imaginaires autour de certaines activités montessoriennes.

1. Qu'est-ce que l'imagination ?
Avant tout, ce n'est pas l'imaginaire. L'imagination est un phénomène universel, caractéristique de notre humanité : c'est la capacité à se former des images mentales.

"C'est la véritable manifestation omniprésente de l'intelligence humaine." (L'enfant est l'avenir de l'homme). "L'imagination est la base même de l'esprit; elle élève les choses sur un plan supérieur, sur le plan de l'abstraction." (De l'enfant à l'adolescent)

L’enfant s’appuie sur ses sens pour distinguer le réel de l’imaginaire et même lorsqu’il joue à faire semblant, il sait ce qui est réel ou non. Mais quand il n’est pas mis en contact sensoriel avec le monde, il se tourne vers ses parents, vers les images et les écrans pour savoir ce qui est réel.

La capacité à distinguer le réel et l’imaginaire est liée, au niveau neuronal, à la capacité à imaginer de nouvelles solutions. C’est aussi lié à l’empathie : faire la distinction entre ce qu’il y a dans son esprit et dans l’esprit du voisin (théorie de l’esprit).

2. Quels sont les dangers de l'imaginaire ?

a/ Avant 6 ans, l’enfant a beaucoup de mal à distinguer le réel de l’imaginaire, esprit absorbant

Dans l'Enfant est l'avenir de l'Homme, Maria Montessori explique que vers 5 ans, l'enfant entre dans une "période de l'imagination" qu'elle décrit comme le moment où l'enfant "construit des éléments mentaux". "Cette construction se fonde sur des éléments recueillis dans l'environnement.".

b/ Les contes de fées, les histoires fantaisistes viennent plaquer notre imaginaire sur celui des enfants en le limitant

c/ Crédulité

3. Mais alors comment faire ?

Attention au choix des livres : difficultés avec l’anthropomorphisme. Eviter aussi de faire croire des choses fausses à l’enfant comme le Père Noël, la petite souris ou autres (article sur le Père Noël sur le blog)

Ne pas pour autant les empêcher de jouer à faire semblant (sauf pendant une activité sensorielle car alors il y a une fuite vers autre chose).

Deux nuances : de l’intérêt de l’imaginaire comme échappatoire en période de crise, cela permet de se protéger. De plus, les contes de fées, transmis depuis des générations, mettent en scène des archétypes de l’inconscient collectif et peuvent permettre à l'enfant d'exorciser ses peurs.

Pour participer à notre concours de lancement pensez bien à mettre un avis et pas seulement une note sur Apple podcasts ou iTunes ou je ne pourrai pas vous tirer au sort. Pour rappel, je tirerai au sort parmi les 100 premiers avis un gagnant à qui j'enverrai deux petits jeux de société des éditions La Caverne !

Article du blog sur le Père Noël

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euh bienvenue sur le podcast à démonter serait fait monter Seriez-vous. Je suis là, Schneider, formatrice Montessori et maman de cinq enfants instruits en famille. Ma mission, c'est d'aider les parents, les assistantes maternelles, bref tout ce que notre communauté. Nous appelons des souris sept à mettre en pratique la philosophie Montessori chez eux avec leurs enfants ou les enfants qu'il garde. Non, c'est pas caste. Nous parlerons donc de pédagogie Montessori, mais aussi de discipline positive d'instruction en famille, ce que l'on appelle aussi l'école à la maison de cost Killing et de bien d'autres choses encore. Je suis ravi de vous retrouver aujourd'hui pour parler d'imaginaire et d'imagination et de Maria Montessori. Mais alors, qu'est ce que Maria Montessori avait contre les animaux qui s'habillait, qui parlent comme des êtres humains? On a l'impression que la pédagogie Montessori fait la guerre aux livres avec des animaux, des personnages anthropomorphiques, et qu'elle fait la guerre à la fantaisie et à l'imagination. Est ce que tout cela est bien vrai? C'est ce que nous allons essayer d'approfondir un petit peu aujourd'hui. J'espère que vous allez bien malgré ses confinant. Euh voilà, sous familiales sont bonnes et saines que vous trouver un peu de paix et surtout beaucoup de joie malgré les difficultés que vous rencontrez sûrement ici, tout va bien. Je vous avoue que l'enregistrement de ce podcast est exactement comme je l'avais imaginé au moment je rêvais du lancement de ce podcast c'est-à-dire que nous sommes le soir, que les enfants sont couchés, que j'ai ma tisane avec moi et que je suis tranquille devant micros pour vous parler tranquillement. Et j'espère que vous aussi, vous avez pu trouver un petit moment de tranquillité ou alors que vous vous rendez utiles, que vous réussissez à accomplir des tâches ménagères dans la maison où des tâches manuelles tout en écoutant. Aujourd'hui, je voudrais aussi remercier de tout coeur maïs qui a laissé, c'est très gentil à vis Irakiens à faire aussi, rappelle Podcast. Elle est enchantée de ce format. Je recommande des yeux fermés, d'écouter leurs nous parler de la pédagogie Montessori ainsi que de l'éducation en général. Et je salue sur l'initiative de lancer des podcasts. C'est une excellente alternative, ou plutôt un excellent complément aux vidéos et articles démonté, sourit cette, puisque on peut l'écouter en faisant autre chose, bien utiles dans nos vies de parents bien remplie et cela évite à nos enfants de nous voir scotché à un écran. Merci, Merci à toi maïs Et c'est exactement la raison pour laquelle j'ai envisagé ce podcast, c'est que je pense que c'est le format qui convient le mieux aux femmes inactives d'aujourd'hui. Donc je suis particulièrement heureuse que ça vous conviennent. Et n'oubliez pas que pour le lancement de cette caste, je organise un petit concours avaient spéciale et qu'à partir du moment où nous avons récolté cent avis, si, rappelle Podcast, eh bien je tirerais au sort. Parmi ses cent dix un gagnant acquis, j'enverrai deux jeux des éditions la Caverne, le jeu Dynastie, Le temps des Mérovingiens et le G mystique, les seins de la légende dorée qui sont deux jeux de société que j'aime énormément. Mais attention, le temps passe vite et on a déjà, je crois, vingt quatre avis de jour en jour. Il y en a davantage, donc si vous voulez avoir une chance de remporter ses deux jeux, il faut aller sur appel podcast, laissé une note et un avis. Et si je n'avais pas d'appareil appelle, eh bien vous pouvez sur votre PC télécharger l'application a été One et laisser un avis, Là aussi, c'est la marche également. Alors restez bien jusqu'à la fin jusqu'à la fin aussi parce que je vous parlerai d'une petite activité qui, en ce moment, plaît beaucoup à nos enfants. Et qui c'est qui pourra peut-être plaire aussi aux vôtres? Alors revenons en Au coeur de notre époque est d'aujourd'hui. L'imaginaire, l'imagination tout d'abord est-ce que Maria Montessori étaient contre l'imagination est qu'elle détestait, comme on le dit souvent, les contes de fées, les animaux qui parlent. En fait pas du tout. Maria Montessori était une femme cultivée et il se trouve qu'elle aimait les contes de fées. Elle connaissait un grand nombre de comptes de différentes cultures et traditions populaires européennes. Et je suis persuadé que lorsqu'elle était en Inde, elle car elle a vécu plusieurs années en Inde où il est assigné à résidence pendant la Seconde Guerre mondiale. Je suis persuadé que, là aussi, elle a découvert de très belles légendes, très beau conte indien de la légende de la tradition indienne. Mais alors, si elle aimait les contes de fées, pourquoi les interdits tels pour les enfants? Là aussi, ce sont des choses que l'on raconte, mais qui ne sont pas vrais. En fait, Maria Montessori avait même inventé pour les enfants deux petits, des petites histoires associés à certaines des activités Montessori, par exemple pour le cul, mais trinôme si vous ne voyez pas à quoi ça ressemble, c'est une activité du domaine de la vie sensorielle, avec des cubes et de parallélépipèdes de que l'on assemble pour former un plus grand qu'une. C'est un petit peu compliqué, mais en gros, c'est une représentation géométrique de l'algèbre. Donc imaginer les équations très compliqué que l'on peut voir au niveau collège ou lycée représenté sous la forme d'un peu, et présenter uniquement comme un puzzle à des enfants de trois ans. C'est un matériel extrêmement riche. Et bien il avait inventé pour ce matériel une histoire de trois rois qui se rendait visite mais qui se méfier les uns des autres et qui souhaitaient être protégés par leurs soldats. Chacun à son étage du château est quatrième roi qui arrive et qui était le roi de la paix. Enfin bref, une véritable histoire de conte de fées. Elle avait aussi inventé des petites histoires qui ressemble un petit peu à ce qu'on pourrait imaginer. Euh, si vous connaissez les Alpha ou les multi malin avec des symboles de grammaire transformés en petits bonshommes qui bougeait Et donc il y avait des petites histoires pour présenter les différentes natures de mots sous la forme de symboles de grammaire avec des petites jambes étaient petits bras et les dessins ont été faits par elles mêmes. On a la trace de ces petites histoires illustrée Qui à nous de Maria Montessori n'avait absolument rien contre eux. Les histoires fantaisistes, euh, les l'imagination, les contes de fées? Pas du tout. Alors ma formatrice, ma première formatrice ils se poncent racontait aussi que Madame c'est sur utilisé le psychodrame. Alors une variante en quelque sorte du psychodrame de Moreno C'est-à-dire que pour des enfants qui avaient des difficultés psychologiques. Elle proposait de raconter une histoire dans laquelle l'enfant pouvait inconsciemment, c'est reconnaître, mais surtout pas consciemment se reconnaître c'est-à-dire que si il s'agissait d'une petite fille qui avait perdu ses parents par exemple. Euh bien on allait raconter l'histoire d'un garçon qui avait euh perdu quelque chose d'important mais qui n'étaient pas ses parents. Voyez et donc c'est une une espèce d'outils psychanalytique. Maria Montessori aurait légèrement transformé et adopté. Alors bon, je n'ai que l'écho de cette formatrice. Je n'ai pas entendu parler du psychodrame par d'autres formateurs que j'ai pu rencontrer. Donc je ne sais pas si c'est si c'est vrai ou pas. C'est en tout cas une tradition qui existe parmi la pédagogie Montessori aussi. Alors mettons nous bien d'accord sur les mots et sur ce que Maria Montessori déconseillé exactement et dans quelles circonstances. Pour cela, il faut faire une distinction entre imaginaire et imagination. Imagination. Qu'est ce que cela veut dire si l'on prend les étymologistes? Avait simplement dire se former une image de quelque chose? Image, imagination? Il se trouve que c'est un phénomène universel qui est présent dans toutes les cultures, dans tous les pays, dans tous les milieux sociaux. Et c'est même une des caractéristiques d'une d'ailleurs, l'une des premières caractéristique qui nous permet de dire que l'homme est devenu l'homme n'était plus un cinq. Je n'étais plus un un un animal proche du singe, dirons nous. C'est l'apparition des rites funéraires, de la religion et des oeuvres d'art, toutes choses qui sont liés à l'imagination c'est-à-dire, à la capacité de se former des images de ce que l'on ne voit pas. Les rites funéraires, c'est former des images de ce qui n'existe plus, de ce qui est mort. C'est dire que même si le corps ne bouge plus, il y a autre chose qui vit peut-être et auquel il faut rendre hommage. La religion. De la même façon, c'est littéralement ce qui nous relie, quelque chose de supérieur que l'on ne voit pas. Les oeuvres d'art également, qui sont des oeuvres d'art symbolique à l'époque de la préhistoire, là aussi, ont pour but de représenter, de fournir une image à ce que l'on ne voie pas ou est ce que l'on ne voit plus? Maria Montessori avait une profonde admiration pour l'imagination dans l'enfant est l'avenir de l'homme. Elle dit que c'est la véritable manifestation omniprésent, parce que je disais que c'était un phénomène universel, la véritable manifestation omniprésente de l'intelligence humaine et donc de l'enfant. Et l'adolescent, elle dit que l'imagination est la base même de l'esprit. Elle élève les choses sur un plan supérieur, sur le plan de l'abstraction. Pour elle, l'imagination était en fait une forme supérieure d'esprit. C'est incroyable, ça, c'est quand même très très beau ce qu'elle dit sur l'imagination. On est bien loin de de petite cure, elle sur des animaux qui parle et quelle différence doit-on faire alors entre imagination imaginaire? Euh bien, L'imagination repose sur le L'imagination consiste à partir du réel et imaginer des choses plausible possible en respectant des rapports logiques de cause à effet. Ayant une structure des choses organisées, l'imagination permet d'inventer de nouvelles solutions, d'imaginer de nouveaux mondes, tandis que l'imaginaire où là toujours repose sur euh sur du flou repose sur du vent. L'imaginaire où la fantaisie repose sur la magie, tout est possible, il n'y a pas de contrainte. Il ne s'agit plus de respecter les lois du plausible du possible, mais simplement de se laisser aller, à imaginer tout et n'importe quoi et cette distinction fondamentale entre imaginaire et l'imagination. Pour vous donner un exemple, je dirais que quelqu'un comme tel tiennent. Qui a créé pour autant un univers qu'on décrit aujourd'hui comme étant à la base du genre de la fantaisie était en fait quelqu'un qui avait une très grande imagination, plus qu'un très grand, car il a créé un univers extrêmement logique et cohérent avec ses propres règles. Même le langage parlé par les différents peuples dont il parle, les elfes, les humains, est chaque langage à une structure une grammaire. Il est cohérent. Il s'est plongé dans la dans la linguistique la plus profonde pour imaginer. C'est. Et c'est ce qui fait que cet univers est aussi parlant aussi riche et qui, qui qu'il parle profondément d'Astra, conscient en fait, c'est parce qu'au fond, ils respectent les grandes lois de l'univers et qu'il a une logique, une structure, une cohérence. Je me permets d'affirmer que cet univers, que l'on décrit comme de la fantaisie, est en fait quelque part plus proche de l'imagination que de l'imaginaire. Mais bon, nous ne partons pas si loin. Revenons un petit peu sur l'imaginaire et l'imagination et la position de Maria Montessori. En fait, on a souvent confondu les positions de Maria Montessori avec sel, un petit peu dépassé de Freud et de piéger qui l'a précédé et selon lesquelles l'enfant dans son imaginaire réinventer tout un monde. Alors qu'on sait aujourd'hui qu'en fait l'enfant s'appuie lorsqu'il imagine des choses sur les réseaux de causalité qu'il observe dans le monde réel, c'est-à-dire qu'il explore le monde. Si l'on observe les lois et qu'à partir de ces lois il recrée un autre monde possible, c'est aujourd'hui que faire semblant est important. Que c'est une étape naturelle du développement de l'enfant et que lorsque l'enfant ne joue pas à faire semblant, cela peut être un treize. Donc c'est quelque chose auquel il faut prêter. Attention, ça peut être le signe d'un fonctionnement cérébral différent et à toutes. De manière générale, l'enfant s'appuie sur ses sens pour distinguer le réel de et même lorsqu'ils jouent à faire semblant, il sait ce qui est réel ou non. Ce que Freud est piégé ne savait pas encore, c'est qu'ils n'avaient pas encore pu observer chez l'enfant. Le souci est que lorsque l'enfant ne s'est pas lorsqu'il n'est pas mis en contact direct avec le monde, eh bien ils se tournent vers ses parents. Et là, nous, parents, nous avons un rôle fondamental à jouer pour ne pas le induire en erreur et développer sa crédulité. Par exemple, lorsque nous faisons croire à notre enfant au Père Noël, lorsque nous rentrons dans le jeu, lorsque nous déguisements en Père Noël, lorsque nous lui en parlant comme d'un personnage réel, eh bien faites, nous jouons sur sa crédulité. Et lui qui nous fait confiance aimait à croire véritablement au Père Noël. Non pas parce qu'il n'est pas capable de distinguer réel et imaginaire, mais parce qu'il nous fait confiance et que puisque c'est quelque chose qui ne peut pas exploré par lui même puisqu'il ne peut ni toucher ni voir le Père Noël dont on lui parle, et bien si nous lui disons que le Père Noël existe, il va nous faire confiance et croire intégralement entièrement à l'existence du Père Noël. Et s'ils ne se tourne pas vers les parents et qu'il ne peut pas s'appuyer essentiellement sur sa connaissance du monde, euh bien, l'enfant fait confiance aux images et aux écrans. C'est pour cela que lorsqu'un enfant voit des livres avec des personnages anthropomorphiques, s'ils voient des dessins animés à, lorsqu'il voit Spiderman qui se jettent l'ancre, Hatier là, l'autre en lançant des fils d'araignée lorsqu'il voit Superman en train de voler dans le ciel. Puisque c'est une image, il lui semble que c'est réel, il le voit avec ses yeux, donc il pense que c'est réel. Et c'est là que la confusion peu secret. Bonjour à tous. Il est vraiment important de redonner à l'imagination tout son rôle. Il faut vraiment prendre conscience de la richesse qu'il y a chez l'enfant et l'adulte. Ensuite, dans la capacité à distinguer le réel de l'imaginaire. C'est quelque chose d'extrêmement profond au niveau neuronale, la capacité à distinguer le réel et l'imaginaire. Il y a la capacité à imaginer de nouvelles solutions, des possibilités qui n'existe pas encore, ou des mondes tellement unique, radicalement différent du nôtre. C'est aussi incapacités liées à l'empathie. Car si nous arrivons à faire la distinction entre ce qu'il y a dans notre esprit, eh, c'est qu'il y a dans la réalité. Nous sommes aussi capables de faire la distinction entre ce qu'il y a dans notre esprit et ce qu'il y a dans l'esprit du voisin. C'est ce qu'on appelle la théorie de l'esprit en. Et c'est quelque chose qui n'est pas inné chez l'être humain. C'est quelque chose qui se développe au départ. Le tout jeune enfant le s'imaginent qu'ils ne fait qu'un avec sa mère et, petit à petit le construit cette théorie de l'esprit. Il construit l'idée qu'il y a des choses dans son esprit qui sont distincts de la réalité qu'il peut percevoir son. Et il prend petit à petit conscience que d'autres personnes, elles aussi, ont un esprit différent du sien et que dans leur esprit, à l il y a autre chose que dans son esprit. À l'Est, à ce moment là, on peut réellement se mettre à la place de l'autre et donc éprouver de vous Vous rendez compte tout ce travail sur le réel, l'imaginaire, l'imagination. C'est lié à l'empathie. C'est lié à la créativité, à la recherche de nouvelles solutions. C'est ce dont nous avons besoin profondément pour construire un monde meilleur. Ce sont vraiment les qualités fondamentales que nous devons chercher à développer chez nos enfants, ou plutôt que nous devons les aider à développer, car elle s'est développée naturellement, sous certaines conditions. Un dernier point que je voudrais soulever sur ce qu'apporte l'imagination. L'imagination, c'est aussi ce qui permet de mieux comprendre les liens de cause à effet. Oui, de mieux comprendre la réalité et les réalités alternatives qui aurait pu se produire si les choses avaient été différentes. C'est ce que l'on appelle la contre ce actualité ou contre AF actualité. C'est imaginer ce qui serait possible si quelque chose était différent. C'est ainsi que des penseurs, des philosophes, des écrivains, on tue faire ce qu'on appelle une suspension de la réalité, imaginer que la réalité n'existe pas et que autre chose existe à la place. C'est ainsi, par exemple, certains auteurs de science fiction développer un genre que j'aime beaucoup, qui s'appelle la dix chroniques la dix chroniques, c'est partir du principe qu'un événement historique, avoir une issue différente et imaginer après cela les conséquences qui auraient pu en découler. Un livre que j'aime beaucoup, par exemple dans les patrouilleurs du temps, et c'est d'imaginer ce qui se serait passé si les Celtes l'avait emporté au lieu des Romains. Eh bien, c'est absolument passionnant, passionnant. Euh, au niveau de la technologie, au niveau de la culture, tout ce qui pourrait être différente si ce simple fait historique avait été différent, et bien tout cela, c'est permis par les capacités d'imagination. Donc vous voyez que l'imagination influent sur la philosophie, sur la littérature, sur la perception du monde, sur l'innovation, sur les technologies, donc bref l'imagination et vraiment au coeur de la créativité. Mais pour cela, il faut savoir la nourrir correctement. Alors quels sont les dangers de l'imaginaire? À quoi faut-il faire attention? Le deuxième grand point que je voudrais aborder avec vous aujourd'hui, le premier danger, c'est que avant six ans, l'enfant est dans ce que l'on appelle l'âge de l'esprit absorbe. Il n'est pas encore dans l'âge de l'esprit rationnel ou comprenant, qui intervient à peu près à l'âge de six ans. Il se poursuit ensuite jusqu'à douze ans et plus tard. Évidemment, l'enfant avant six ans passe son temps à explorer le monde à travers ses sens. Et c'est pour ça que les activités Montessori propose une telle richesse et une telle variété d'activités sensorielles. Parce que c'est ainsi que l'enfant va explorer le monde, comprendre le monde, émettre des hypothèses. Elle étudie en fait comme un petit scientifique étudierait une planète inconnue sur laquelle il débarque. L'enfant va tester les lois de la physique, va faire des des induction en se disant alors à chaque fois qu'il s'est passe. Si j'observe cela, il y a donc sûrement un rapport de cause à effet et l'enfant analyse et l'enfant crée des liens et l'enfant classifie. L'enfant est un scientifique dans l'enfant est l'avenir de l'homme. Maria Montessori explique que vers cinq ans, l'enfant entre dans une période de l'imagination qu'elle décrit comme le moment où l'enfant se met à construire des univers par des éléments mentaux. Elle précise que cette construction se fonde sur des éléments recueillis dans l'environnement. L'enfant ne part pas de rien. Il perd des petits blocs de construction qu'il a pu réunir à travers ses perceptions. Et c'est à partir de ce qu'il a recueilli dans l'environnement de ce qu'il a perçu du monde qu'il va construire d'autres choses. Il est particulièrement important de les proposer des explorations sensorielles riche. Et il faut être conscient que l'enfant, surtout dans le monde dans lequel nous vivons, aussi absorbé des choses qui sont fausses ou qui n'existe plus. Je vous donne quelques exemples. Il faut donc faire très attention à ce que l'enfant va absorber pour ne pas le induire en erreur. Un jour, nous parlions avec Monie et il m'a dit. Ah, quand je serai grand, je me ferai une armée de chevalier et je demanderai à la cité des noms de cousins et des noms d'Annie de venir avec moi. Je dis mais dissèque les chevaliers n'existe plus qu'il n'y a plus de chevalier aujourd'hui, Les chevaliers du moyen-age, ils ont existé. Milan n'existe plus aujourd'hui, elle a, elle est tombée des nues et pourtant il avait sept ans. Vous voyez, même après six ans, il peut être encore difficile pour l'enfant de faire la distinction entre la réalité et l'imaginaire. Ici, c'était un peu plus subtil puisqu'en fait, il avait du mal à faire. La différence entre la réalité d'aujourd'hui est la réalité d'autrefois et à comprendre certaines choses qui ont existé. Il n'existait plus aujourd'hui. J'ai également l'exemple de la fille d'une amie, une amie qui aime beaucoup, encouragé l'imaginaire chez ces enfants, les livres, qui propose des univers très fantaisistes, des livres avec beaucoup de fées, de sorcières, de, de de jeunes personnages qui vivent des aventures magiques et extraordinaires. Elle propose sa ses enfants, y compris très jeune. L'une de ses filles, je crois qu'elle avait cinq ou six ans à l'époque, a disparu un jour de la maison. Et ce n'est que quelques heures plus tard que ses parents l'ont retrouvé. Et en fait, elle était partie seule sur les falaises, non loin de chez elle. Mais elle se sentait parfaitement en sécurité parce que, en fait, c'est exactement le genre de que l'héroïne de ses romans préférés vivait. Si je vous donne cet exemple, c'est aussi pour vous mettre en garde contre les réelles qui peuvent se poser. Certains m'ont d'imaginaire. Certains enfants peuvent se prendre pour Superman et sauter par la fenêtre. C'est tragique et ça arrive. Certains enfants, elle se prend pour un superhéros, peuvent s'y prendre pour une fée, s'imaginait être une sirène et sauter dans la piscine. Soyons attentifs à tout cela et même si nous paraît amusant, distrayant ou léger, que nos enfants s'amusant des univers imaginaires et plonge dans des univers, n'oublions pas de vérifier avec eux s'ils ont vraiment conscience de ce qui est réel et ce qui est imaginaire. Leur avons nous vraiment expliquer ce qui était vrai et ce qui était purement inventée et imaginaire? En l'occurrence, en proposant ce genre de peut-être, qu'il serait utile de prendre un moment avec l'enfant et de la dire cette petite fille dans le livre, il vit des aventures extraordinaires, elle part en forêt tout seul, mais parce que je crois que ce serait prudent dans la c'est important. Vraiment. Ne surestimez pas la capacité des enfants à faire la distinction parmi tout ce qu'ils perçoivent entre ce qui est réelle ou fictionnelle. Il y a un âge où tous les enfants perçoivent par leur sens, ils le prennent pour argent comptant et quand ils lisent, quand ils regardent des images lorsqu'il voit des films, ils peuvent s'imaginer que c'est la réalité. Pour passer un sujet un petit peu plus léger, je voudrais vous donner un dernier exemple. Un exemple personnel. Vous allez peut être me trouver absolument ridicule, mais bon, c'est comme ça. Ça m'est arrivé un jour, je vais l époque dix ans, j'étais au collège et un petit peu d'avance. Et un jour, j'aime beaucoup les dessins animés de Disney. Je me suis dit Mais pourquoi est ce que dans les dessins animés de Disney, au beau milieu d'une phrase, les personnages, c'est mat? Il a chanté et tout le monde dans le dessin animé a l'air de trouver ça normal. Vous avez belle dans la belle et la bête, certains de mes personnages préférés Peut-être parce qu'elle lisait tout le temps, qui se met à chanter en lisant un livre. Et puis tout d'un coup, à l'arrêt dans le village, elle continue à chanter et tout le monde se met à chanter autour d'elle. J'avais dix ans figurez-vous que je me suis dit mais peut-être qu'il y a une règle cachée que je ne connais pas dans ce monde qui veut que si on se met à chanter. Et bien tout le monde connaissait réelle et se met à chanter avec vous et donc aller écrit dans la cour de mon collège. Je me suis mise alors que quelqu'un me poser une question, je l'ai répondu en me mettant à donner. Voilà. Vous imaginez bien que je me suis rendu absolument ridicule et que tout le monde à regarder avec des grands yeux. Et encore, la chance que j'ai eue, c'est qu'ils n'avaient aucune idée de ce qui m'est passé par la tête à ce moment là. Parce que s'il s'était imaginé que je me prenais pour une héroïne Disney, que tout le monde dans la cour allait chanter, chanter avec moi, il y a, Je crois que ma réputation en aurait pris un coup jusqu'à la fin du collège Là. Heureusement, quelques jours après, c'était oublié, mais c'est encore une humiliation cuisante. Bon, j'ai une grande tendresse pour la petite fille que j'étais à cette époque, donc je n'ai pas de de regrets. Mais c'est pour vous dire que même à dix ans encore, on peut, on peut se poser des questions sur ce qui est réel, un autre danger de l'imaginaire à travers les contes de fées ou les histoires fantaisistes que l'on propose aux enfants, c'est qu'en fait nous venons plaquer notre imaginaire où l'imaginaire d'un auteur spécifique sur celui des enfants. Et car si nous ne limitons en fait, l'imaginaire des enfants n'est jamais aussi risque lorsque vous leur donner des bâtons. Mais que voulez laisser courir dans la forêt librement? Mais là aussi, vous observerez peut-être qu'il reprenne volontiers les les grandes aventures de leurs héros favoris. Donc il faut faire particulièrement attention à tout cela. Est ce que nous cherchons à développer leur créativité, à développer leur imaginaire en leur proposant des livres de fantaisie? Est ce qu'en fait nous ne les limitons pas? Est ce que nous les enfermons pas dans un imaginaire prédéfini? D'ailleurs, je pense que ce n'est pas un hasard si, après tout le tiennent. L'immense majorité des livres de fantaisie relève de la sous littérature, parce qu'il il faut un véritable génie pour inventer un monde, un univers. Il faut des capacités d'imagination absolument phénoménal et je parle bien d'imagination et pas d'imaginaire. Et justement, ce que ce qu'on tente de faire, beaucoup d'auteurs de fantaisie, c'est de tourner autour du même univers, avec des elfes avec des trolls avec des nains, sans jamais réussir à réinventer un univers aussi logique, structuré, cohérent, aussi riche que celui de tel quel, Encore une fois, il s'enferme dans un imaginaire, ils ne sont pas capables, par leur imagination, d'aller plus loin. Dernier danger, c'est qu'il ne faudrait pas abuser de la crédulité de nos enfants pour nous faire plaisir à nous mêmes. Nous aimons parfois la période de Noël parce qu'elle nous rappelle la magie de notre enfance. Peut-être que certains parmi nous ont de bons souvenirs du Père Noël, de l'attente des cadeaux et voudraient recréer cette magie pour leurs enfants est-il pour autant légitime de les faire croire au Père Noël. Pour moi, c'est abusé de la crédulité. C'est trahir la confiance. Et souvent ça se passe mal au moment où il faut leur annoncer que le Père Noël n'existe pas, même s'il n'en laisse rien paraître, nécessairement la confiance qu'ils nous portent est nécessairement toucher. J'ai écrit un article, assure Maria Montessori. Le Père Noël est le petit Jésus. Je vous mettrai le lien dans la description de ce podcast. N'hésitez pas à y faire un tour si vous voulez approfondir spécifiquement cette question du Père Noël. Bon, nous avons abordé des sujets profonds, à savoir le rôle de l'imagination, ce qui était l'imagination, l'imaginaire et ce qu'en pensait Maria Montessori. Je vous ai parlé des dangers, euh, trop d'imaginaire ou de de livres avec des personnages anthropomorphique, des animaux anthropomorphiques, d'un univers trop fantaisiste, du Père Noël, des contes de fait. Mais alors que faire? En tant que parent ou en tant qu'assistant aux assistantes maternelles? Toutes les personnes qui garde nos enfants jouent un rôle fondamental aussi dans leur construction et leur développement. Première chose que nous pouvons faire, c'est de sélectionner les livres, ce que nous faisons lire à nos enfants avec soin. Attention à l'autre, c'est difficile. Je suis bien conscient, car aujourd'hui l'immense majorité des utilisent des animaux plutôt que des enfants. Et je me demande bien pourquoi est ce que c'est parce que c'est plus facile à dessiner? Parce qu'on se dit que l'enfant se reconnaîtra plus facilement inconsciemment dans un un bébé lion dans un petit four, ce brin ou autres que dans une figure d'enfant. Ça me paraît très curieux. Je pense que c'est par facilité, parce qu'on trouve sa plus millions parce qu'on sait que les animaux plaisent aux enfants et donc on va leur dessinais des animaux. Mais ce n'est pas forcément bon pour. C'est dommage car il y a d'excellents livres gêne énormément. Par exemple l'univers de Babar. Babar, c'est un éléphant qui porte un costume vert et et marche dans la rue et parle avec des êtres humains. Cornelius, l'un des personnages de Babar, porte des lunettes Enfin c'est c'est très particulier comme univers. Alors on va totalement isolé nos enfants d'un univers imaginaire des animaux anthropomorphiques. Dans ce cas là, si les enfants à la bibliothèque ou chez des amis sont confrontés à ces, prenons simplement le temps d'analyser avec Nous avons des barbares à la maison par exemple, mais à chaque fois avec nos jeunes enfants, j'ai pris le temps avec euh de regarder les images, de leur dire Euh c'est amusant quand même ce que tu crois qu'un éléphant mettrait un costume pour marcher dans la jungle ré savane et ce que tu crois qu'il y a des maisons comme ça pour les bref des construisons avec eux ce qui est purement imaginaire. Rigolons en comme d'une bonne blague car c'est ça au fond, l'imaginaire, c'est une complicité autour d'une invention de l'esprit. Et puis essayons de revenir aussi à ce qu'est la réalité. Oui, en réalité, les éléphants ne parle parle, c'est dommage. D'ailleurs ça c'est bien plus amusant dans le bar, Que pouvons nous faire Également peut-être? Éviter de faire croire des choses fausses à l'enfant, comme le laissaient croire au Père Noël, à la petite bien d'autres choses encore. Il a plusieurs degrés, évidemment. Il y a le fait de lui faire croire, de lui dire que le Père Noël existe. Il y a le fait de le laisser croire au Père Noël. Ça se discute, mais ça ne vient pas de lui. L'invention du Père Noël ne vient pas de lui, il vient de l'extérieur. Est ce que, en tant que parent, ne brisons pas un peu la confiance de l'enfant en le laissant s'égarer en étant persuadés que quelque chose est vraie, alors que nous, adultes, savent pertinemment que c'est faux? Ça me gêne et pour autant ne les empêche pas de jouer à faire semblant les sous les imaginer, laissons les se créer des univers. Cette période là est fondamentale. N'oublions pas non plus que les enfants, ça distinguer ce qui est réel et ce qui est imaginaire à partir du moment où ils ont exploré le monde sensoriel. Donc proposons leur une exploration sensorielle très riches du monde et laissons les dans leur jeu libre jouer tranquillement avec leur imaginaire. Lorsque vous voyez un enfant, je ne sais pas moi se faire une soupe avec de la boue, il sait pertinemment que c'est de la boue et que ça ne se mange pas. Lorsque vous voyez un enfant bercé un petit bâton, il sait pertinemment que ce bâton n'est pas un mais pour autant, il fait semblant tant que l'enfant à cette distinction entre ce qui est réel, ce qui n'est pas tout va bien. À nous donc de l'aider à établir cette distinction. Attention cependant aux enfants qui se mettent à faire semblant pendant les activités sensorielle comme les activités sensorielle Montessori. Il y a certaines activités avec des blocs est des blocs de construction. Ca marche romane comme le culte divin au blocus des trinôme ou comme la tour aux escaliers marron. Tous ces tous ces matériels peuvent être propice. Les blogs, des cylindres de couleur aussi, les silhouettes colorées, pardon, les cylindres de couleurs peuvent aussi être à des jeux d'imagination, d'imaginaire. Et là, attention, parce que si l'enfant se met à jouer dans un monde imaginaire, à imaginer que tel cylindre est un chevalier, que tel autre cylindre est un lion, que tel autre si l'un est une petite fourmi, eh bien il va détourner son regard détourné, sa perception des propriétés sensorielle des objets qu'il manipule. Or c'est l'objectif de l'activité. Et c'est pour cela que dans les activités Montessori, souvent, on essaie de ramener l'enfant à l'activité sensorielle autant que possible et on évite de le laisser jouer dans l'imaginaire Avec les activités sont variées. Bon, je ferais quand même deux grosses nuances, cette règle générale qu'on entend souvent dans la pédagogie Montessori, qui veut que l'on propose pas d'imaginer avant six ans. Et je vois bien d'imaginer deux grosses nuances. Je dirais qu'ils sont particulièrement importantes en ce moment, en période de confinement, mais qui vont être importante dans toutes les périodes de stress de l'enfant. Premièrement, l'imaginaire, un grand intérêt comme échappatoire à une situation difficile. Petit, je me suis retrouvé harcelés à l'école pendant plusieurs années. Pour autant, j'adorais mon école, j'adorais tout le temps que j'ai passé en classe. Les enseignants étaient formidables dans la cour de récréation et personne ne s'en rendait compte. J'étais harcelé, me poursuivait dans la cour, on me disait je ne sais même plus qu'on me disait mais on ne courait après en me disant des choses, des insultes ou je ne sais même plus, mais bref, les réfugiés très très loin, sous le préau du collège pour que les enfants de primaire arrête de me harceler. Eh bien, c'est aussi une époque où je me suis beaucoup plonger dans l'imaginaire. Dès que je rentre à la maison, je me déguisée en princesse. J'imaginais que j'étais une princesse. J'ai beaucoup les dessins animés de Disney. Comme je vous l'ai dit évidemment, c'était une fuite hors de la réalité. Mais cette fuite m'a permis de me protéger. Et lorsque nous, il y a un enfant, fuir vers l'imaginaire, ne brisez pas cette échappatoire là. Ne ne supprimez pas toute possibilité de plonger dans l'imaginaire, cherchait plutôt ce qu'ils cherchent. Essayer de travailler sur ce qu'il cherche à fuir, de voir où est le problème et essayer de le résoudre un seulement en période de confinement. Peut-être que vos enfants ou certains de vos enfants se mettent à plonger dans des univers imaginaires dans lesquels il n'y a pas de virus. Il n'y a pas de confinement, il n'y a pas de mort, il n'y a pas de transmission. Il n'est pas de choses qui leur font peur. C'est parfaitement normal et il est fort probable qu'à partir du moment où vous aurez réussi à les rassurer ou à partir du moment ou le confinement a cessé, il sera seront de même et cesseront de plonger dans le J'apporterai aussi une deuxième nuance sur les contes de fées spécifiquement Et là, c'est une opinion très personnelle qui n'est pas spécifiquement historienne. Mais ca Maria Montessori aimait beaucoup les contes de fées. Je pense malgré tout qu'elle pourrait être convaincu par ses arguments. Les contes de fées sont différents des autres, histoire d'imaginer que l'on peut raconter à nos enfants. Et je parle là des véritable conte de fées. Ceux qui sont issus d'une vraie tradition populaire, qui sont sont transmises depuis des générations et des générations. Les contes des frères Grimm, par exemple, ce sont des contes qui était racontée génération après génération à l'oral dans les familles et qu'ils sont allés recueillir en voyageant dans les différentes régions. Ce sont des choses qu'ils ont inventé. Il y a d'autres comptes comme ceux-là, qui se le fruit de l'imagination collective et qui sont très différents des histoires imaginaires d'aujourd'hui. Je crois que ces histoires en disent plus qu'elle ne le laisse paraître. Pour moi, ces histoires transmettent ce que le euh, le grand grand psychologue, carlingue après des archétypes de l'inconscient collectif c'est-à-dire des images qui sont communes à tout le monde, qui sont absolument universel, comme l'archétype du loup du serpent, L'obscurité, le masculin et le féminin est ces archétypes de l'inconscient collectif. Pour moi, il sait transmettre à travers les comptes et les comptes peuvent avoir de grandes vertus cathartiques, c'est-à-dire qu'ils peuvent nous libérer de choses qui sont difficiles pour nous et qu'on ne pourrait pas exprimer autrement. Si certains d'entre vous ont lu le livre Psychanalyse des contes de fées de Bruno Bettelheim, Bruno Bettelheim est un psychanalyste dont je ne partage pas toutes les idées. Mais j'aime énormément ce livre car même s'il pousse à mon sens l'idée un peu loin le l'idée qu'il développe dans ce livre et que les contes de fées peuvent être en quelque sorte prescrit pour résoudre une maladie psychologique si quelqu'un rencontre difficultés psychologiques. Il y a sûrement un conte de fées qui va l'aider à résoudre cela. Et nous l'avons vécu avec l'un de nos enfants lorsqu'il était très jeune. L'un de nos enfants lorsqu'il avait trois ans, tout juste trois ans, peut être un peu avant signé, faire des cauchemars toutes les nuits. Et lorsque nous allons le voir, il me disait qu'il avait perdu. Nous sommes tombés des nues parce que nous lui avions raconté aucune histoire de l'eau, aucun conte de fée, rien du tout, pas l'histoire de l'homme. Et donc nous n'avions aucune idée. Il avait pu tirer cette image du lot. Il était incapable de nous dire de quoi il avait vraiment l'air. Il pouvait simplement vous dire qu'il avait peur du loup. Nous avons cherché pendant des semaines de quoi il pouvait avoir peur sans réussir. Et puis, un jour, à l'école, son enseignante à raconter l'histoire du loup et les trois petits cochons. Mais alors à raconter la véritable histoire du loup et les trois petits cochons, vous savez, le loup qui souffle sur la maison de paille, la maison de bois à la maison de briques et puis qui n'arrive pas à rentrer dans la maison de briques des trois petits cochons ou les trois petits cochons se sont réfugiés qui grammes par la cheminée. Sauf que les petits cochons ont mis une marmite d'huile bouillante dans la cheminée et que le mouton dedans, c'est bouillante et que les petits cochons ne le mangent. Oui, c'est violent, c'est un conte à l'ancienne. C'est le contraire qui s'est transmis à l'oral et les comptes sont souvent très violent, très très radicaux dans leur leur issue. Et c'est ce qui fait du bien, parce qu'en fait le mal est toujours punie dans les comptes et il est toujours punie violemment à la mesure des dégâts qu'il a plus. Et ça satisfait le besoin de justice. Ça rétablit en quelque sorte l'ordre dans le monde intérieur de l'enfant, même de l'adulte D'ailleurs. Eh bien, ce qui nous a frappés, c'est que notre fils nous a parlé de cette histoire et que ça l'avait énormément rassuré pour autant d'avions pas réussi à trouver l'origine profonde, c'est vrai père. Mais le fait d'avoir abordé la question d'un point de vue symbolique, parlant du loup qui s'était ébouillanté dans la marmite des petits cochons et en ayant mis en évidence le fait que trois petits cochons tout simple tout petit avait réussi à se venger d'un loup méchant, cruel, qui voulait manger et avait réussi à rétablir la justice dans le monde. Ça l'avait profondément rassuré. Il continue encore toutefois faire des cauchemars. Alors un jour, nous avons voulu tenter quelque chose. Ça n'était peut être pas dans l'esprit monté, ce rien, mais c'est pour ça que je vous dis que j'apporte des nuances à cette position parfois très stricte sur l'imaginaire. Nous sommes partis en balade en forêt et nous avons fait semblant de chasser le Nous avons chance chanter la petite chanson promenons-nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas. Sauf que nous étions partis pour le chasser le loup et nous n'allons pas nous laisser faire. Vous avez fait semblant de chasser le loup et de le rapporter à la maison. Et puis ce jour-là, il se trouve que j'avais prévu de préparer un plat que mon fils n'avait encore jamais goûté des m six. La DDASS, c'est un plat mexicain, il avait jamais vu, alors sympa qui se prépare avec du poulet. Mais j'ai comme une intuition. J'ai tenté le coup et je lui ai dit. Ce que je prépare, c'est le mot que nous avons chassé tout à l'heure. Donc voici le plat de loup et la manger. Il n'a plus jamais fait de cauchemar. On dirait un conte de fées tel que je vous raconte. Il était une fois un petit garçon qui faisait des cauchemars. Il avait peur du loup. Son papa et sa maman l'ont aidé à les chasser. Le loup dans la forêt. Ils ont mangé le loup et ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps. C'est vraiment comme un conte de fée et pourtant c'est ce qui s'est passé. Donc oui, je le maintiens, même en puriste montée saharienne, l'imaginaire a une portée symbolique que nous pouvons parfois utilisé de façon cathartique pour exorciser en quelque sorte les peurs de nos enfants. Donc, si jamais vous vous retrouvez face à une difficulté que vous ne savez pas, comment aborder avec votre enfin utiliser le symbolique et l'imaginaire peut être une solution, ça n'empêche pas de faire très attention et de ne pas pour autant plongé l'enfant dans un univers totalement fantaisistes et imaginaire. Bien sûr, cet épisode est évidemment plus long que d'habitude, parce que c'est un thème tellement riche, tellement, tellement mal interprété aussi par des gens qui connaissent mal la pédagogie Montessori, qu'il fallait que nous prenions le temps de parler de tout cela. Et puis je voulais aussi vous parler d'une activité comme je vous disais en tout début de podcasts qui plaît beaucoup, beaucoup à nos enfants et qui peut sans doute plaire aux vôtres. Il s'agit de faire du pain. Si vous avez écouté le podcast Confinement une semaine dans la vie d'une famille F. Je raconte un jour le jeudi, que nous avions fait du pain à la fois du pain sans levain et du pain avec le vin. Je vous explique pourquoi dans le podcast, et bien depuis quasiment tous les jours, les enfants veulent nous faire du pain. Et quand je dis les enfants, je dis bien tous les enfants de deux ans et demi à dix ans, alors comme nous ne pouvons pas faire deux kilos de temps par jour, enfin nous faisons quand même facilement suivant les jours. Euh, sept cents grammes, un kilo, deux de pain, Autant vous dire que il faut faire attention à votre poids Si vous adoptez cette activité avec vos enfants parce que le pain est souvent délicieux, les très dense. En effet, ce ne sont pas des boulangers professionnel de sa femme à pétrir le pain suffisamment bien pour qu'il soit aéré et moi le Donc le pain se retrouve assez dense, mais il est très très bon. Alors quel est l'intérêt de cette activité? Du pétrissage, du pain et de confection du pain, y compris pour les plus grands tout simplement. C'est une activité qui développe la musculature de la. C'est donc une excellente activité pour développer la motricité fine des enfants. Si vous vous amusez à pétrir votre boule de pain pendant un quart d'heure vous laisse en tirer les muscles de vos doigts. Donc deux ans et demi à dix ans, ça reste une activité formidable. Et je voulais aussi répondre à une des questions que nous n'avons pas pu aborder pendant l'épisode numéro deux qui suis-je lorsque mon mari m'interviewer pour répondre à toutes les questions dans la majorité des questions que vous m'aviez posé, l'une d'entre vous m'avez demandé Est ce qu'il m'arrivait de craquer en faisant l'instruction en famille? Et comment y remédier Alors J un petit peu répandu dans le podcast Confinement une semaine dans la vie d'une famille F. Donc je vous invite à retourner voir cet épisode qui est l'épisode quatre si je n'ai pas. Et donc si vous écoutez cet épisode, il y a un jour dans sept semaines, sept semaines là où j'ai craqué monumentalement et je vous explique pourquoi ce que j'ai fait ensuite. Donc oui, ça m'arrive de craquer pour autant, je ne suis pas une personne patiente de nature et c'est quelque chose qui se travaille. Donc il ne faut pas désespérer. Même si euh craque, je pense que il y a tout. Il y aura toujours des journaux cracra. La question, c'est comment craqué le moins souvent possible et comment résoudre la crise le plus vite possible et le mieux possible pour rétablir la situation et surtout réparer les relations familiales, Voilà aussi solidement que possible. Donc oui, on arrive de craquer comme tout le monde, moins qu'avant. Je crains que les plus il y a quelques années et voilà, on s'améliore petit à petit. Personne n'est parfait. Voilà, je vais vous laisser pour aujourd'hui. N'oubliez pas notre petit concours pour l'ensemble de votre caste et si vous voulez gagner les deux jeux dont je vous parlais tout à l'heure. Le jeu mérovingiens et le jeu descend de la légende dorée. N'oubliez pas donc d'aller mettre une note et un avis. Et attention, pensez bien à mettre un avis et pas seulement une note. Car si vous mettez qu'une note, je ne pourrais pas vous tirer au sort, je ne peut voir que les avis. Donc surtout, surtout, mettez bien un avis, même s'il ne s'agit que de quelques mots pour que je puisse vous tirer au ou bien sûr un peu le podcast si vous avez un appareil appelle ou bien sur l'application étions sûrs et dès que nous aurons atteint les cent premiers avis, je tirés au sort le grand gagnant. Je vous souhaite une excellente journée et je vous donne rendez-vous jeudi pour notre petite capsule Montessori qui sera évidemment beaucoup plus à bientôt peut être petite souris, ses amis le