COVID GUERRE MONDIALE
Poèmes des miens et des leurs
Notre formation aversive à la paix
Rappelle-toi.
Que s'est-il passé quand tu étais bébé,
Quand l'idée même des idées s’est révélé à toi
Quand tu fis preuve du bien et du mal absolus
Comme les jambes tremblantes d’un poulain nouveau-né ?
Qu'est-ce qui s’est passé quand tu étais très jeune
Quand toutes tes conclusions étaient en noir et blanc
Quand chaque action était ou bonne ou mauvaise
Sans intermédiaire, de ton point de vue naïf ?
Pas d’exceptions à l’encontre du bien
Chaque mal absolument défectueux
Tous ceux pareils devraient être interdits
Et le bon, évident et obligatoire.
Que s'est-il passé quand tu commença tes questions
Quand mensonge, gaspillage et terreur jetèrent un coup d’œil sur ton innocence
Des innocents blessés et le désordre semé partout
En entrave monstrueuse et monumentale du bien ?
Des innocents sont morts ; les responsables sont morts riches.
Des enfants sont affamés et personne ne s'en est soucié
Le mal non traité fourmille au monde, alimenté comme un minou
Et personne, que l’on sache, ne riposte ni ne s’en soucie.
Au lieu, on t'a dit de grandir un peu
Que ce n'était pas si simple.
On t'a appris la règle de plomb mondiale
Contre celle d'or.
Il y avait de bonnes raisons pour le mal, dit-on,
Tu es trop jeune pour le comprendre.
Tes gardiens bien-aimés, hypnotisés comme enfants comme toi
T'ont récité l’inévitabilité des mensonges, gaspillages et terreurs.
Ils l’ont répété encore et encore
Non seulement eux
Mais chaque adulte consulté
Un mur humain de déni du bien.
Ensuite, tu as dû te « socialiser »
Faire face aux humains de moins en moins sympathiques
Semblant immunisés contre le bien
En faveur de leur ego-trip.
Du haut en bas, ils grouillent partout
Au moins un sur 24 des êtres humains
Dénué de la conscience du bien et du mal
Qui plus est, les leaders mondiaux dans l’histoire et à la télé.
Ton conditionnement était raffermi par chaque conflit
Par chaque reportage et opinion des médias
Par la culpabilité et le péché prêché par la religion organisée
Par la répétition routinière, la nôtre et la leur, de mensonges jadis instruits.
Tu les écoutait ; ton esprit s’est cogné contre les leurs
Ils étaient tes bien-aimés ; ils étaient tout le monde
Sources de vérité les plus fiables, ainsi que celles les moins
Tu les a obéies, laissées apaiser tes doutes.
A la puberté, toute cette hypocrisie s'est culminée
Aucun moyen d'obéir le mal en bonne conscience
Aucune voie acceptable de rébellion, ni théâtre ni jeu dans l'âge adulte
Sauf ceux dans la rue et leur confirmation de rien de bon.
Le simple résultat ? Rends-toi ou choisis ton poison.
Obéis et conforme, ou prends choix de mort rapide ou lente.
Sans nécessité
D'autres lignes supplémentaires.
Auparavant, avant même de prononcer un mot d'adulte
Ils t'ont appris que la merde puait et était mauvaise.
Tu l’as attrapé au plus profond de ton esprit de viscère
Et obéit aveuglément.
Cette formation invisible à l'esprit conscient
Ce sens d’identité plus fort que n’importe quoi
Cela t’a hypnotisé en obéissance aveugle
Dans la formation aveugle de tes enfants.
Là, de la merde est mauvaise si laissée traîner
Ou barbouillée sur des nouveau-nés
Ainsi que l'étreinte amoureuse de cadavres bien-aimés
Dormir avec eux et leur frotter les os.
Tôt ou tard, des microbes s'en sont rendus compte
Ceux les pires ont cumulé en merde et en chair pourrie
Ils ont dépeuplé toutes les villes primitives, libres et paisibles
Jusqu'à ce que des humains mieux conditionnés ne se réinstallent.
Tu dois rincer la merde, enterrer les morts, t'en débarrasser
Sans exception à ce tabou.
Ceux qui s'en occupent sont réduits a la classe inférieure, par sexe ou par caste.
Aucune exception ni pitié.
Sous l'instruction de chamans et de sorcières de génie
La merde devient taboue. Latrines et buanderie à sa place.
Le cadavre qu'on a envie d'adorer, toujours exilé.
Enseigné à l’épreuve des bombes à travers les générations, sinon mourir.
OK pour la merde. De quoi la paix ?
Eh bien, le pacifisme tue les sociétés primitives pareillement à la merde.
Demeurez pacifiste, et des guerriers étrangers vous piétineront
Tueront les hommes, violeront les femmes, asserviront les enfants.
Quant aux survivants, guerriers comme pacifistes
L’expérience enseigne que la paix est aussi mortelle que de la merde
Alors entraînez vos enfants de la même façon taboue
Jusqu’à ce que cela soit ancré dans toute l’humanité.
N'importe la politique d’identité de l'enfant
Sa géographie, sa religion parentale, sa race, peu importe
Des tabous similaires, gravés sur la conscience humaine,
Nous commandent de blasphémer contre le Saint-Esprit.
Pour les nouveau-nés, des questions surviennent de paix et d'amour.
Tes parents les ont traités comme de la merde
Tu as appris ton précédent constitutionnel
Traiter la paix comme de la merde.
Rien n'est dit clairement ni accompli ouvertement
Personne n’associe la paix et l’amour extra-familial avec de la merde
Cela résulte de manière subliminale
Personne n’en admet la formation.
Tout est hypnotique et subliminal
Obéissant a une éternité de formation enfantine raffinée
Pour enterrer notre culpabilité, nous la rendre invisible
De quoi personne ne peut parler.
En attendant, la paix reste formellement interdite
Ceux les meilleurs se regroupent en clans délaissés d’opposition futile
Niés la seule chose que nos âmes convoitent
La paix interdite et l’amour bonobo pour tous.
Nul retour à ce qui nous est interdit
Nous voyons clairement que la voie d‘armes mène à la mort du monde.
Nous savons que le bien devrait nous rattraper
Mais, d’une manière ou d’une autre, nous ne l’accueillons jamais.
Du bruit sourd et de l'action vide abondent sur la paix
Nous la cherchons a tâtons, après des années de massacre en série
De nombreuses organisations font semblant de chercher la paix
Le Conseil de sécurité des Nations Unies, lui aussi.
Ils n’ont aucun sens, vrais ennemies de la paix.
On échoue toujours à la paix, on fait échouer les autres.
La paix est bloquée par notre entraînement enfantin contre elle
Ce dont personne n’admet ni n’en parle.
Nous ne savons pas pourquoi et nous en moquons
Interdit ce que dicte la bonne conscience :
« Soyez gentils les uns envers les autres. »
Le sermon pour lequel tous les prophètes sont morts.
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COMMENTAIRE ? markmulligan@comcast.net