World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute
We live on WeaponWorld. Why not PeaceWorld? How would that work? What should we expect? Has that transition been discussed to your satisfaction, or was it suppressed?
I'm slopping a ladle full of forbidden PeaceWorld Mulligan Stew onto your WeaponWorld prison zinc tray. Next!
Nous habitons la terre en armes. Pourquoi pas au monde paisible ? Comment cela marcherait-il ? Cette transition t'a-t-elle été discutée de façon satisfaisante ou supprimée ?
Je te verse une louchée interdite de Ragout Mulligan du monde paisible sur ton zinc pénitentiaire de la terre en armes. Au suivant !
World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute
Boulangers
Inspiré en partie par le rôle de Peter Falk dans le filme Un château en enfer, 1969, par Sydney Pollack
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LEARNER full text (2024)
PeaceWorld or death
https://www.buzzsprout.com/1106222/13381922
APPRENTI texte integral (2024)
Le monde paisible ou la mort
COVID GUERRE MONDIALE, Poèmes des miens et des leurs
Boulangers
Certaines odeurs hantent la mémoire humaine, même outre tombe
L'odorat est l’amorceur le plus aigu de la mémoire
L'odeur fraîche et humide du bois en décomposition
La chaleur touffue de la jungle tropicale, annonçant obscurité et mort rapides
L’herbe tondue, les champs labourés, la bitume, les gravats chauds après la pluie
Les feux d'artifice tombant des chips Kellogg en décimètres avant l'hiver
Le parfum de l'amant, de son enfant
Infrastructures abattus et carbonisés à l’explosif par bloc carré,
Déchets humains et animaux exposés,
Des cadavres beaux et infects, anciens et frais
Des cimetières terrés et déterrés selon la nécessité tactique
Leurs fantômes nocturnes attirent le tir de recrues nerveux :
« Oh, ils sont là, c'est sûr, ils te foutent une trouille bleue ;
Mais ils ne te tire pas dessus, alors cesse le feu !
(Ou je te botte le cul, soldat !) »
La discipline du feu est difficile pour les troupes non encore saignées
Le profond souffle de la nature renouvelée,
Les troupeaux, les poissons et les tiges croissent à l’exponentielle,
Le bourdonnement d’insectes s'amplifie auprès,
Celui feutré et simple de la nature s'amplifie
Cela n'arrive qu'après des années de grande mortalité humaine.
Les mangeurs de pain partagent la meilleure odeur de la civilisation
Chaque boulanger se lève tôt chaque matin
Jour et nuit, pour rendre dévotion à vie
Dévotion sacrée à l'odeur du pain cuit
Ce parfum signifie que tout le monde sera nourri aujourd'hui, du moins
Et pas l'autre puanteur de famine et de chaos
Tant qu'ils peuvent se lever et bosser
Et même après, même si les choses ne vont pas si bien
Tant qu'ils respirent, alimentent le feu, obtiennent de la farine et de l'eau propre
De même, les cultures qui se nourrissent du riz, de l'orge,
Des trois sœurs, des aliments des colons du Pacifique
Sans parler d'autres pour autant honorables
Quelqu'un doit se lever tôt pour permettre au lendemain d’arriver
Un repas ordinaire préparé tôt le matin
Le plus souvent par la femme, c’est sûr
Quoique boulangers et boulangères soient autant dévoués (je suppose ?)
Et les petits-déjeuners en Afrique, mère des êtres humains
Le soleil se lève, où est le petit-déjeuner ?
Aussi commun à la victime désarmée qu'à son chasseur
Nous, les Apprentis, partageons au moins cela en commun ?
Serait-il difficile de partager le petit-déjeuner chaque jour
À chaque heure des méridiennes du monde
Comme nous partageons le nouvel an une fois par an
Et nous souhaitons mutuellement santé et bonheur ?
Le monde paisible ou la mort
…
COMMENTAIRE ? markmulligan@comcast.net