World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- COUTS : Plan de financement du monde paisible 2026

mark Season 21 Episode 370

Plan de financement du monde paisible 2026 inclus en bas du texte

Prier ne pas évaluer la technologie paisible selon l'éconologie de la mentalité d'armes. Alors que celle-ci est anti-profit à longue échéance ; celle-là, poursuivie avec la même passion, promet d’être beaucoup plus soutenable. La résolution de maints problèmes. Le déclin démographique paisible servirait bien au monde paisible; des pertes nationales et internationales a la violence ne parviennent qu'a inviter encore plus de violence partout.

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LEARNER full text (2024)

PeaceWorld or death

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APPRENTI texte integral (2024)

Le monde paisible ou la mort



COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- COUTS : Plan de financement du monde paisible 2026 -

Le plan de financement du monde paisible 2026 est en bas du texte

Nous devons adresser la question des coûts – si seulement momentanément et de façon circonspecte – étant donnée la misère que nous avons endurée en nous habituant outre mesure à la pénurie fictive. Depuis des millénaires, nous n'avons pu trouver richesse suffisante pour investir dans une abondance certaine. Gémissant des coûts directs de la paix, nous nous sommes roulés en les renonçant, tout en sous-estimant les entorses d’armes en honneur desquels nous nous sommes ruinés. 

Nous la paierons chère, cette transformation. Foncièrement, les pays les plus prospères seront appelés à la première mise et aux plus grandes redevances. Comme d'habitude, des conspirateurs de convoitise se serviront de pénurie fictive pour contrecarrer la transformation des Apprentis ; bien qu'ils soient, comme d'habitude, inondés de liquidité à la recherche de captages avantageux, leur étant introuvables hormis dans la guerre et ses préparatifs. 

Quels choix nous restent-t-ils ? Le tout est en jeu. Nous pourrions endurer la prochaine décennie de désastres écologiques, de pétrole en diminution et de fascisme global découlant d’Etats national-capitalistes en concurrence pour les restes ; sinon céder à l’annihilation cet après-midi même, les victimes d’un quelconque paroxysme militaire inattendu de notre part quoique soigneusement ingénié d’autres parts. 

Si nous entreprenions la transformation concertée des armes à la paix, sa promesse est un futur d’élégance et d’abondance inimaginables. 

Depuis des décennies, des éconologiciens ont défendu des modèles économiques du côté de l'offre (des investisseurs) à l’encontre de la demande (des consommateurs) tout en ignorant l’incontestable désaccord entre la production d’armes et la demande paisible. 

Le système économique d’armes encourage des folies de débours. Elle ne peut pas maintenir bonne équilibre entre le potentiel industriel de la production de guerre et la demande des consommateurs en temps paisibles. Ce déséquilibre entraîne un système économique d’hyper consumérisme, d’obsolescence garantie, de colossaux débours énergétiques et gaspillages en masse qui garantissent des tangages de croissance explosive « boum » et de faillite précipitée « krach. » 

De tels systèmes sont mieux apprêtés à produire d’énormes « surplus » de gens largables, de rations en réserve et de matériel militaire aussi coûteux qu’infécond, en réponse à la pléthore de demandes depuis le champ de bataille. Ils doivent produire à l’instant des quantités massives d’armes sans profit et de conscrits sans autre emploi. Sans meilleure raison, ils doivent subventionner le surpeuplement et la croissance de complexes militaro-industriels d’obsolescence garantie, de nocivité sociale et de toxicité environnementale. 

Un système économique paisible favoriserait plutôt la qualité de la vie. Il soutiendrait des affaires raisonnables en équilibrant les offres paisibles et ses demandes, fournirait de la prospérité modeste comportant des vallées et des sommets économiques rares et bien plats, mais non l’énorme et subite croissance industrielle que réclament des hordes armées alors que la guerre risque d’éclater. Beaucoup plus stable en temps paisible, celui-là éviterait la saturation du marché au cas de l'augmentation ralentie, son arrêt ou même rétrécissement. Dans l’absence d’exigences d’armes et leurs inévitables excès et faillites économiques, l’enchaînement boum, krach, boum se muterait en un bruit sourd calmant. 

Le système économique d’armes réagit en temps paisible comme une voiture de Formule 1 dont le moteur a été ralenti à cinq kilomètres à l’heure pendant des journées entières. Elle se cale donc, pollue et exige beaucoup plus d'entretien. Mieux vaudrait se balader à pied. La voiture compacte paisible est beaucoup plus économe, ronronnant à vitesse de croisière en temps de paix, souffrant d’usure minime et profitant de moindre brûlure de combustible. Mais ne t’attends pas à sa soudaine pétarade de vitesse quand sonne le branle-bas de combat ! 

Le sort de systèmes économiques civiles en temps de paix n'est d’aucun intérêt aux directeurs d’armes, pourvu qu’ils puissent les démonter comme des meubles de théâtre et les remplacer avec des chaînes d'usines d’armes. De leur point de vue, l'économie du monde entier pourrait s'écrouler en temps paisible (telle que sous leur garde durant la grande dépression, telle qu’on menace de le faire chaque année.) Cela ne parvient qu’à augmenter le nombre d'usines abandonnées et parées pour conversion immédiate à la production de guerre, aussi creuser le désespoir de recrues militaires rendues au chômage ainsi que leurs parents. Cela les rend en collaborateurs bien disposés pour la prochaine guerre, en échange d'une bonne paire de godasses, d’une planche sèche où dormir et de trois repas chauds par jour. Génial.

Des sacrifices substantiels seront sans doute exigés pour établir le monde paisible, mais ce que nous estimons le plus ne peut nous être soustrait. La liberté de choisir, la nécessité d’apprendre, notre bonne volonté et sens d'humour : nous les retiendrons sans exception. Le monde paisible ne parviendra qu’à les rehausser. 

Dans Faisant face à l’extrême : La vie morale dans les camps de concentration, (Henry Holt and Company, New York, 1996), Tzvetan Todorov décrit des vertus rares comme l’héroïsme et la sainteté, et les compare aux aptitudes mondaines de survie : par exemple, préserver sa dignité, aimer ses proches (à l’inverse de la charité générale) et cultiver la vie d'esprit en dépit de conditions atroces. Les plus saints des détenus ont dû périr en premier, profitant peut-être d’un brin de miséricorde. Peu importe leur disparition machinale aux camps, leurs gardes meurtrières ne purent supprimer l’instinct fondamental de survie des survivants ; aucune adversité éventuelle n’en sera capable, à moins de nous annihiler. 

Si notre premier penchant était au mal, si la mentalité d’armes pût s'assouvir sans contestation, nos ancêtres n'auraient laissé aucune progéniture et nous ne serions pas là pour en parler. Notre survie à l’heure actuelle confirme le fait que nous sommes en grande partie des kalotrophes attirés au bien, comme les plantes sont des phototrophes attirés au soleil. 

Durant leur idéalisme adolescente, beaucoup d’esprits ardents se sont voués au bien-être commun. La mentalité d’armes s’acharne à subvertir cet idéalisme. Au contraire, nos institutions doivent réintégrer le monde paisible afin de rendre ces idéaux en dynamos de transformation. Tôt ou tard, les pires de nos contradictions sociales se remédieront dans l’air frais du monde paisible et la luminance de sa vérité.

Avec le consentement de son prolétariat, chaque élite d'info gère sa propre combine de politiques paisibles et d’armes. Nous avons marché le supplice de la planche à répétition, de la décadence paisible à la contrainte d’armes : ce choix fondé sur une constellation de métaphores politiques distordue par la menace. Cette décision pourrait favoriser la bonne déontologie paisible, au lieu de celle ou nos élites propagent leurs technologies d’armes aussi nuisibles qu’excitantes. 

L'élite qui opte pour « la paix définitive » s’affranchira de la corvée du rationnement des données. En ce faisant, elle approchera à la cime de l’excellence directoriale. La qualité de la régie terrestre ne pourrait atteindre un apogée bien supérieur. Mais un régime d'armes n’approchera jamais à cette nivelle d’excellence car, en compétition armée contre ses paires, 1) elle rationne les bonnes données et favorise de la mésinformation et désinformation, et 2) elle estime « le réalisme » et le calcule à sang froid par-dessus l’humanisme et la compassion.

La transition habituelle, de la paix marginale à la guerre totale, incite une virevolte d’attitudes, de la frugalité aux extravagances. Aussitôt que le meurtre de masse prend priorité, les soucis de rentabilité et de retenue fiscale sont jetés par la fenêtre. Des buts sont établis, des nouvelles priorités redéfinies et des plans neufs rédigés. Que les parcimonieux aillent se pendre ! Des nouveaux règlements viennent en vigueur, peu importe quels orteils importants soient piétinés. En une seule nuit, des institutions flasques se figent sur des objectifs d’armes — sinon sont-elles jetées de côté sans regret. Pendant la première sic guerre mondiale en Angleterre, la société edwardienne s'est déchirée en lambeaux, comme celles comparables ailleurs. Des millions de conscrits se sont consacrés aux exigences d’armes et ont sacrifié jusque leur vie elle-même pour peu de raison apparente ou aucune. 

Afin de promouvoir une paix durable, nous devons mobiliser l’entièreté du potentiel de guerre de cette planète. Les problèmes paisibles méritent le mépris d’obstacles et l’obstination d'esprit semblables à ce que la gestion d’armes se revendique machinalement. Des priorités d’armes ont bénéficié en exclusivité de tels moyens de résolution. Quand des élites d'info ont conclu que la défaite menaçait leurs enfants, elles ont largué leurs priorités moindres et ont répondu aux exigences d'armes à tout prix. A ce jour, les enfants de tout le monde sont en risque. Le monde paisible, celui seul capable de les sauver, doit bénéficier d’enthousiasme populaire conforme et sa conscription de masse. 

Pour commencer, la transformation des Apprentis arrivera à des petits surcroîts de compréhension renouvelée et de comportement révisé. Elle aboutira en un consensus irrésistible et son débordement de réformes sociales.

Tout le long de l’histoire, l'humanité a conçu sa richesse « en surplus » comme de la houille à être pelletée dans la flamme perpétuelle de la guerre. Les Apprentis en concevront comme la récolte rentrée juste avant le prochain paroxysme. Comme des moissonneurs frénétiques, ils rentreront les gerbes finales à même les premiers grondements de l’orage avenant. Bien à sec sous la toiture étanche du monde paisible, nous pourrons célébrer le festin de récolte (telle que la Succoth des juifs commémorant leur délivrance du pharaon.) Presque tout le monde s’accordera à son intérêt lucide : l’inverse du dévouement sacrificatoire et de la haine sanctionnée par de la propagande du haut en bas. Dès que nous nous souscririons à l’intérêt éclairé, la polémique contre le monde paisible pour des raisons de coût se rendra absurde. Des célébrations au lieu de sacrifices, et des frais paisibles pour remplacer la pénurie d’armes. 

Alors que des technologies paisibles engendrent une richesse incontestable, la technologie d’armes ne réussit qu’à occasionner des dépenses en aval et des mutilations secondaires. Les réseaux d'Apprentis offriront de la richesse vérifiable surpassant de loin nos investissements antérieurs, et la résolution de problèmes que la pensée actuelle trouve insolubles. 
 
A leur étape d’origine, les réseaux d’Apprentis seront terriblement vulnérables. La population bouillonnante de mentalité d’armes devra défier les ultimes efforts de ses anciennes élites tenant à les précipiter en Armageddon. Un certain nombre d’entre eux, rendus fous furieux par leur endoctrinement d’armes, feront ultime appel au carnage. Les réseaux d’Apprentis exigeront des attributs raffinés de défense et de diagnostic, comprenant des redondances, des subdivisions triples et des sauvegardes encastrées contre la menace de virus numérique, de pulsation électromagnétique, de vandalisme, de violence de bande, d’altération criminelle et de sabotage. 

Les Apprentis auront à trouver l’accord tolérant mais immuable entre la libéralité et la sécurité. De la libéralité lâchée prématurément fera naître le chaos dans une société trempée de mentalité d’armes ; des mesures rigides de police ne parviendront pas à grand-chose de mieux. Celles favorisées par les mauviettes pour dominer leur prolétariat et celles par des prismes pour subvertir leurs proto élites, toutes celles-là devront être révisées ou larguées. Voir Intro et Vocabulaire pour clarifier ces expressions, pourvu que tu ne t’y sois pas encore familiarisé.

La gestion d'Apprentis doit être à l’épreuve d’erreurs dès le commencement. Un enchaînement d’échecs initiaux n’obtiendra pas de seconde opportunité. Ce qui libérera d'erreur la plupart de nos efforts, ce sera notre stricte conformité aux exigences de la conscience morale particulière en bonne forme, en dépit des contradictions institutionnelles qui les opposent à présent.

Tout le long de l’histoire, des individus obsédés ont inventé des nouvelles technologies paisibles avec peu d’appui sinon aucun de la part des responsables. D’ordinaire, ces élites d'info ont ignoré la plupart de ces inventeurs et leur passion. S’ils soupçonnaient que de telles inventions déstabiliseraient leur statu quo, ils les ont écrasées sans hésiter (Tesla, Reich, etc.) Les plus doués des Apprentis sont des amateurs obsédés poivrant la multitude de l'info prolétariat réduite à l’indifférence. Pourvu qu’ils disposent d'assez de revenu discrétionnaire et de temps de loisir, ceux-là étudient l’objet de leur passion, souvent aux dépens d’une vie que d’autres considéreraient normale. On ne les trouve pas en leur appliquant des examens standardisés, ni en les harcelant à travers une course d’obstacles académique, ni en promouvant les rares survivants d'enfers d'examen (le modèle asiatique.) Le plus que nous contraignons ces individus, le plus rapidement se submergent-ils en outre de nos écrans de radar. Ils trouvent leurs intérêts plus « sexy » que les récompenses vides de l'orthodoxie bureaucratique, de l’avidité corporative et de la mentalité de dissidence grégaire et nulle. Hypersensibles aux mièvreries favorisant la forme par-dessus le contenu, ils imposent des demandes stratosphériques autant sur eux-mêmes que sur leurs créations. 

Par passion, j’entends un sujet au perfectionnement duquel on consacrerait volontiers dix mille heures. Ensuite, on à besoin d’une élite d'info assez dingue pour accueillir de telles découvertes, les coordonner et les diffuser. 

D’habitude, les chansons qu'ils composent se font taire en faveur de platitudes trépignées, les jeux de leur invention sont interdits au profit de carences homogènes, et les jouets exquis qu’ils produisent sont remplacés par des rebuts de fabrique en série. Les sociétés de statu quo ensemencent des portiers qui se délirent à faire taire les Apprentis et des mandarins poinçonneurs, à les exclure. Elles abandonnent la plupart des percées technologiques, rien que pour les voir reparaître au renouveau de circonstances idéales. Cette usure sournoise de passions paisibles sabotées doit prendre fin. La liaison de l’humanité entre sa gestion d'énergie et le bien-être de son environnement naturel doit être minutieusement coordonnée par les Apprentis. L’énorme potentiel dévastateur accumulé jadis doit être canalisé en Apprentissage constructif.
 

Le milliard d'enfants qui s'assoupissent à jeûne constitue l’ultime source mondiale de génie inexploité. Je ne préconise pas leur alimentation par altruisme désintéressé, quoique cet objet soit aussi bien atteint. J’y insiste parce que leurs gènes ont survécu des siècles de privation létale. En tant que survivants de cette hécatombe, ils doivent inclure le plus grand nombre d’Apprentis prodiges, une fois décemment soignés. De façon typiquement humaine, nous avons entretenu le moins bien ceux dont nous avons le plus grand besoin. 

Entre temps, des millions de médiocres lisses font tourner les portes en rond de bureaucraties inutiles, voire ouvertement démolisseuses. Manquant assez d’amour, d’empathie et de générosité, ces personnages de moralité amputée ont la même pertinence que leurs précurseurs inscrits aux grandes universités du moyen âge européen. En effet, il existe des ressemblances remarquables entre le plus sombre du moyen âge, le siècle qui vient de finir et celui qui débute. 
Aux deux époques, l’aristocratie militariste et le clergé d'entreprise ont jonglé le personnel, l’argent et les paperasseries. Tous deux ont compté sur des élites monolithiques : leurs nobles et clergés fragmentés ; nos bureaucrates d'entreprises commerciale, gouvernementale et scientifique. Tous deux ont paupérisé leur prolétariat d'info en élevant depuis des mauvais quartiers puants des gratte-ciel phalliques d’utilité dérisoire pour immortaliser le vide de leurs rêves. Tous deux furent responsables de grosses gaffes – autant en santé publique, en justice et en éducation qu’en l’entretien écologique – remarquablement inférieures à ce qui aurait été dans leur pouvoir s’ils avaient rendu honneur à la mentalité paisible. Les deux ont cultivé leur langage exotique afin d'exclure le prolétariat d’info : leur latin et nos mathématiques. Tous deux ont validé la mentalité d’armes avec de minables mythes d’armes. 

Les deux époques culturelles furent à base de fantasme social : le leur, la religion bureaucratique ; le nôtre, la technologie bureaucratique. Toutes deux ont fait confiance en un dogme aussi incohérent et paumé qu’incontestable. Le leur se servit d’institutions de fausse foi pour esquiver des validités sociales et spirituelles ; le nôtre, des médias de divertissement d'entreprise : ces distractions pareillement séduisantes et divorcées du réel. Ceux-là ont joui de la sorcellerie : des milliers de femmes riches ou excentriques furent embrasées en tant que lampistes pour des maux auxquels les élites étaient évidemment les responsables et bénéficiers. Nous autres soutenons la guerre perpétuelle contre les drogués et les terrorisés, ainsi que le tourment le plus sophistiqué que notre empire policier et régime carcéral peuvent manigancer.

Les deux élites ont broyé leur populace dans des guerres complexes, coûteuses et dégoûtantes. Ni l’une ni l’autre n’a évité la guerre globale. La bagarre maximale fut coutumière aux deux époques, peu importe si intercontinentale ou bornée à la bourgade. Le conflit armé a dominé les deux visions du monde : le leur, entre musulmans et chrétiens ; le nôtre, entre communistes et capitalistes, puis rebelotte. A chaque époque, des chrétiens et des musulmans fanatiques (donc psychopathes) ont hurlé à la croisade et au jihad en poursuite du butin et de la solde du combattant. 

Cette bagarre finira par s’assortir entre les riches et leurs victimes, sinon les citadins progressistes à l’encontre d’habitants ruraux et réactionnaires (comme se range la politique actuelle aux USA.) Ce conflit global se métamorphose entre le monde du Nord riche et du Sud appauvri mais capable d’énorme productivité supplémentaire.  A vrai dire, l’hémisphère boréal correspond au Boulevard des Ambassades à Mogadiscio pendant une mauvaise journée. L’Occident industriel, (avec le Japon, les petits tigres d'Asie et la nouvelle Chine d’élite) sont les quartiers les plus privilégiés, les plus puissants et les mieux armés d’une planète en ruines.

« Après tout, notre bande de rue (bureaucrates paramilitaires et paraciviles, avec leurs partisans) paraît figurer parmi les plus puissantes sur terre. Persistons à fantasmer que nous aurions quelque chose d’important à perdre d’un meilleur arrangement. » 

Ils perpétuent les clichés fades du Boulevard des Ambassades à Mogadiscio pendant une mauvaise journée et ignorent le fait que nous occuperions le même Boulevard sur la planète Genève et y serions d’autant plus magnifiques, beaucoup plus facilement qui plus est. Ils ont renvoyé la fortune à partager lors d’une telle transformation radicale. Voir Mencius.
Des bandes de rue sont des bandes de rue et rien de plus ; elles souscriront toujours à l’hypocrisie, la criminalité et la tyrannie. Nous pourrions nous plaindre de bon gré de nos problèmes actuels et tenter de rendre à répétition un peu plus coquette notre bande de rue jusqu’à la rentrée des vaches (until the cows come home) — nos résultats seront toujours les mêmes : pires au-delà du pouvoir d’imaginer. 

Le secret serait de transformer cette planète Mogadiscio en celle Genève, et non notre bande de rue en celle retouchée alors que les autres demeurent les mêmes. Il ne reste qu’une seule transformation à effectuer : le remplacement du sacrifice de victimes qu’exige la mentalité d’armes par la célébration des Apprentis qu’ambitionne la mentalité paisible.
 
Sous la régie d’armes, la complexité économique et la densité démographique aggravent l’inflation et la misère humaine. Sous une tutelle plutôt paisible, ces mêmes donnés multiplient l’abondance et la civilisation. Allons voir en Hollande et au Japon, là où grouille le comble de population que la paix inspire et embellit.

Prenons comme exemple la ville de Pittsburgh. Il n’y a pas si longtemps, cette ville fut célèbre pour ses usines affairées, ses habitants apparemment riches et d’accablants problèmes écologiques et sociaux touchant à la surpopulation et au foisonnement industriel. Sa désignation de belle ville aurait été une mauvaise plaisanterie. Subitement, sa base industrielle implosa et un grand nombre de ses ouvriers furent mis au chômage et forcés d’abandonner leur demeure. Bientôt de suite, cette ville s’est transformée en une de celles les plus « attrayantes » aux Etats-unis. Aussi illustré : l'asthénie de nos villes et leur qualité effrangée en comparaison. Nous nous sommes réduits à la misère par refus d’être magnifiques. 
 
Il se pourrait que l'espèce humaine attende son rejet, tel que tant de paysans de l’âge sombre. Leur esclavage ne s’améliorera  pas avant que la moitié d’entre eux n’ait péri de la peste noire. Les survivants ont tiré profit de ce triage massif en offrant leur main d’œuvre raréfiée pour un meilleur salaire. La noblesse de naissance a perdu quelque signifiance quand tant de fentes se sont ouvertes dans sa régie. Elle ne s’est rétablie qu’en guerre continuelle ensuite. 

La meilleure évasion de la peste, (barrant une série opportune de ciprofloxacine) semble être de s’enfouir dans un château fort bien éloigné du grouillement des gens, et ne plus en sortir pour au moins six mois. Consulter Boccace, l'auteur du Décameronet. Bien que des pertes supplémentaires proviennent de vagues d'épidémie à suivre, fouinant des victimes supplémentaires. Si c’est là ton sort, l’ami, nulle part où te cacher. 

Cette rotation du personnel par la peste noire – avec son bouleversement psychique – a commencé la Renaissance.  Y compris des apports intellectuels de provenance chinoise ? Selon Gavin Menzies, des marins, savants et diplomates de la flotte de l’amiral-eunuque Zheng He ont navigué jusqu’au Caire, puis dans la mer Adriatique et jusqu’à Venise (qui plus est, le restant des océans.) Une ambassade chinoise a rendu visite au pape en 1434 et laissé une masse de données, d’outils et d’instruments agronomiques, mathématiques, cartographiques et astronomiques. Les génies de la Renaissance italienne ont plagié cette trésorerie culturelle et l’ont perfectionnée, s’emparant ainsi d’un millénaire de patrimoine intellectuel que l’Europe loupa lors de son âge sombre. 

Cette flotte transocéanique s’échoua lors de la chute d’une comète au large de la Nouvelle Zélande en 1340, qui déchaîna à travers l’Océan indien des tsunamis de 150 mètres. Subséquemment, des fonctionnaires eunuques chinois ont renoncé au commerce outre-mer et son exploration, et ont sabordé ce qui resta de cette flotte. Gavin Menzies, 1434: The Year a Magnificent Chinese Fleet Sailed to Italy and Ignited the Renaissance, (1434 : L’Année qu’une magnifique flotte chinoise vogua en Italie et déclencha la renaissance) HarperCollins, New York, 2008.
 
Nous attendons-nous au même sort pestilentiel ? Nos descendants bénéficieront-ils de notre disparition ? Dieu sait, si le SIDA se mute en aérosol infectieux – à peu près comme la peste passe de bubonique en pneumonique – même un optimiste délirant rairait notre civilisation dans quelques petits mois. (J’écrivis ceci en 1990.) La nature semble faire la répétition de notre grande finale, ainsi qu’un petit précoce répèterait son tour de magie. Elle bat ses cartes, recensant la fatalité de ses moyens et opportunités, avant de tendre la carte de La Mort à l’espèce momentanément dominante, comme à toutes celles depuis un milliard d’années. Badine-t-elle avec l’humanité avant de l’écraser  sous sa nouvelle défausse ? Nous devrions nous assurer que ce qu’il y a de mieux dans notre civilisation obtienne la meilleure chance d’éviter ce triste sort.

Dans l’avenir proche, la technologie de gènes recombinants mettra dans la portée d’aucuns les moyens de diffuser une épidémie génocidaire. N’importe quel psychopathe disposant d’une formation quelconque en biologie et d’accès à un laboratoire de lycée sera capable de cuisiner des pandémies en état de désemplir des continents entiers — cela dans très peu de temps. Prier remonter ta montre aux années suivantes ! Une fois que démarrera ce cycle catastrophique, ni un professorat de grande école ni un portefeuille des meilleures offres et actions de bourse commerciale n’offriront davantage protection qu'une vie passée dans l’examen minutieux de tas d’ordures. Dans ce cas, le texte d’Apprenti offre un plan de reconstruction globale — supposant que nos survivants abasourdis normalisent à jamais leur vie.

Des pontifes médiatiques ne cessent de nous répéter les mêmes cris d’alarme de ruine imminente. Que ce soit par frappe de météore, par catastrophe environnementale ou par combat aux technologies de pointe : nous sommes sous la menace de désastres synergiques et multimodaux. Cette appréhension résulterait-elle de notre malveillance collective, de la punition astrale pour nos péchés … ou simplement de la triste séquelle de mauvaise coïncidence ?
D’ailleurs, l’éventualité du suicide nucléaire de notre civilisation est passé du probable journalier à la certaineté statistique entre les années 1950 et maintenant. Qu’est-ce qui l’aurait enrayé jusqu’à présent ?

Des histoires d'OVNI semblent décrire des tentatives maladroites, de la part d’extraterrestres (sinon de post-humains futurs ?) de vendanger la matière génétique de cette biosphère planétaire avant qu’elle ne souffle en éclats. Se divertissent-ils tels que les amateurs pêcheurs si ennuyeux en programme de divertissement télévisé ? « Attrapons-les puis relançons-les, attrapons-les puis relançons-les … » pour aucune raison apparente sauf la remise de leur ennui et la satisfaction de leur curiosité ? D’ailleurs, presque tous les poissons piqués de cette façon puis relancés meurent après une journée ou deux.

Toute cette hystérie pourrait-elle avoir une base factuelle ? Si nous sommes destinés à la simple extinction sur programme, je te prie de contempler Apprenti comme le compte-rendu de ma passion comme je l'ai projeté d'être. Sinon, si notre destin se dévoile comme légèrement moins ridicule, je te prie de considérer la Section III qui suit comme une liste de devoirs globaux trop longtemps négligés qui exigent la dévotion immédiate des Apprentis sur terre.

Plan de financement du monde paisible

À l'attention du FMI, de la Banque mondiale, des bailleurs de fonds nationaux, des ONG et des entreprises ? Plus on est de fous, plus on rit.

 Chaque nation (?) de la planète croule sous une dette insurmontable, tout comme ses agences gouvernementales, privées et municipales. Les projets de refroidissement climatique et de restauration écologique nécessitent des investissements humains considérables, donc un financement colossal, ce qui accroît la dette. Il faut s'attaquer à cette dette à l'échelle mondiale et la réduire à chaque échelle, tout en réalisant les projets de refroidissement climatique et de restauration écologique, non moins garantir l'égalité universelle des droits humains par Loi planétaire. Le monde paisible devrait apporter bien d'autres avantages.

 

Votre tâche : Proposer des prêts à long terme à des taux très avantageux, à faible taux d'intérêt, pour rembourser l'ensemble de la dette publique. Proposer ces prêts à chaque participant publique, quel que soit son niveau d'endettement ou son notation de crédit. Ils doivent s’appliquer à ce qui suit 

Exiger une mesure d'austérité catégorique : réduire les dépenses d'armement de 10 % la première année, de 50 % peu après, puis jusqu’au dernier 10 % laissé en tant que cendre incandescente. Les versements de prêts seront proportionnels à la satisfaction des accords de paix contractuels, et punitifs en proportion de manquement contractuel, quel qu'il soit.

 Désarmement nucléaire généralisé. Projets offensifs et guerres par procuration en cours démantelés en priorité. Démanteler les mercenaires sous contrat, les gangs politiques de voyous locaux, les milices et les paramilitaires. Un dixième de la force de police militaire nationale (les empires carcérales et sans abri, la police civile et le système judiciaire), un dixième des agences de renseignement. Ce que l'on perd en crasses et en excès, on regagne en qualité et esprit grâce à sélection judicieuse.

Nombreux accords entre belligérants actifs : installer des zones démilitarisées ultra-létales, patrouillées par des drones. Disons une heure de trajet sans opposition en blindés d'un côté à l'autre sur la route locale. Avec le refoulement d’autres troupes des deux côtés. Zéro létalité des drones sans offensive, létalité élevée sinon. Immobilier bon marché pour logements privés et entreprises audacieuses.

 Tout le monde, partout.

 Utiliser les médias de masse pour susciter l'enthousiasme local pour la paix et la prospérité. Rapatriement massif des réfugiés, libération des prisonniers politiques, ethniques et religieux. Égalité devant la loi appliquée localement. Recrutement de doyens et doyennes locaux pour la magistrature par acclamation. Cartes de crédit de l'ONU pour les ex-belligérants et les leurs : logement et repas mensuels, Pour ne plus jamais combattre. Cet argent se répand dans l'économie civile. La carte de crédit tombe à zéro si elle est falsifiée. Ou bien se transforme en une farce infinie de fraude massive et de trahison – tout cela enregistré afin de poursuite judiciaire locale. Les salaires fluctuent en fonction de la productivité, des études, de l'emploi ; la misère, des signes de violence. Tout cela expliqué en détail à chaque bénéficiaire. Cours d'introduction, cérémonie de présentation personnelle ? 

Imposer des économies paralysantes à chaque réfractaire public soit son niveau . Statut de paria économique total. Refus d'entrée outre mer aux populations réfractaires. Financer l'opposition populaire locale contre son gouvernement en réfraction.

À vous de régler les détails.

Rembourser vos prêts en cinq ans, depuis le dixième des réels dividendes de paix investis localement.

 EN ANGLAIS

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COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net