WORLD WAR COVID GUERRE MONDIALE: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- MILICE MONDIALE 3 -

March 10, 2024 mark Season 23 Episode 3003
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WORLD WAR COVID GUERRE MONDIALE: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute
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COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute


- MILICE MONDIALE #3

Des agresseurs prismatiques s’attireront une ou plusieurs aboutissements : 

 ·       Par bombardement de longue portée, la destruction sélective et simultanée de ses quartiers généraux, concentrations armées, dépôts et fabriques d’armes en localité ;
·       L’application rigoureuse du blocus économique comme ceux qui firent preuve d’efficacité étonnante contre des nations aussi diverses que la Rhodésie et l’Afrique du Sud, le Vietnam, les Républiques soviétiques dissociées, le Nicaragua, la Serbie, Cuba et l’Iran.
·       L’inverse de ce blocus serait un Plan Marshall exécuté en localité pour satisfaire les besoins paisibles, consciemment diffusé lors de sa négociation et mise en œuvre.  De tels seraient beaucoup moins onéreux qu’un blocus équivalent, et encore plus fructueux à la longue. Sous ce blocus global, un tyran psychotique pourrait priver son prolétariat de ses moyens de survie et sembler en tirer vigueur politique (tel que Saddam en Irak.) Les Apprentis éviteront ce problème en comblant le pays ainsi ciblé de nécessités de survie et d’appuis économiques, mais niant tout approvisionnement militaire. Il s’agit de se rendre assez astucieux pour différencier les nécessités paisibles de celles guerrières. De toute façon, plus astucieux en général : ce dont Apprenti insiste.
·       Résistance active de la part de milices locales (comme guérilleros, au besoin) armées, fournies, formées et soutenues par des forces spéciales, des armes lourdes et des feux aériens provenant de la cour du monde. Dans ces scénarios, celle-ci prendrait la place d’amicaux pays adjacents décrits en haut. Cette combinaison de forces sera insupportable à la longue par des bandits locaux.

Par exemple, l'armée de libération du Kosovo aurait pu être dotée de simples indicateurs de cible par radio et laser infrarouge pour guider l'aviation de l'OTAN le long de courbes de bombardement et détruire avec la sélectivité de pistolet l’artillerie et les blindés serbes cachés en demeure. Ces appareils indicateurs perdraient leur utilité du moment que l'OTAN eut terminé ses sorties d'attaque, ou choisi de renouveler ce matériel et changer ses fréquences de contrôle. Si compromis, ils serviront comme aimants pour des bombes ciblant ceux qui en abusent. Des forces spéciales américaines se sont servies du même principe dans leur assaut contre les Talibans : leurs soldats d’élite ont opéré comme coordonnateurs de cibles d’aviation en conjonction avec des troupes régionales anti-Taliban, derrière un rideau de bombes aériennes ciblées.
·       Une politique cohérente de modération politique, de faire paix (fair play ?) et de négociations renouvelées pour la paix.
·       Je dois répéter la passion obligatoire des responsables éventuels. LA PAIX  TOUT D’ABORD, TOUJOURS ET A TOUT PRIX!
·       La poursuite implacable de chefs prismatiques avec des primes criminelles et leur inculpation pour crime contre l'humanité. 
·       En conclusion, l’opinion négative du monde, focalisée au moyen d’activisme des droits humains comme pratiqué par des martyrs paisibles et le reportage intrépide de leur destin. 

 

Les politiciens conventionnels trouvent oiseuses ces solutions de rechange. Sous les contraintes realpolitik de la mentalité d'armes, ils désavouent les mesures déjà prouvées utiles et manquent de contrecarrer des massacres tels que ceux au Rwanda, en Bosnie et en Syrie, favorisant la propagande anti-étrangère, l’émeute policière et le mélodrame militaire afin de détourner l’attention de l’électorat de leurs échecs internes et internationaux. 

 

Dans The Utility of War: the Art of War in the Modern World, Alfred A. Knopf, New York, 2007 (L'utilité de la guerre : L'art de la guerre dans le monde moderne), le Général Rupert Smith compare les guerres du passé qu'il dénomme la guerre industrielle, avec celles du présent qu'il appelle la guerre dans le peuple. 

Pendant la guerre industrielle, des Etats-nations bien définies se roulent au poker à haut pari, misant la totalité de leur main d'œuvre et ressources sur une confrontation d'apogée qui s’achève convenablement dans la défaite totale d’un côté et la victoire totale de l'autre. Il propose que cette sorte de guerre historique a pris fin avec l'apparition d’armes de destruction massive ; quoique chaque nation développée (à vrai dire, toutes celles sur la terre en armes, soit « développées » soit « en voie de développement » soit « en faillite ») se forme, s’organise et s’équipe pour s’y engager, le reste leur étant tout au plus secondaire. 

L'utilité maintient que les nations modernes doivent apprendre à combattre une nouvelle forme de guerre dans laquelle des minorités demeurent dans le peuple tout en retenant des politiques qui diffèrent de ceux des nations développées, et les deux côtés se rivalisent « pour saisir la volonté du peuple. » 

La devise normale de cette nouvelle sorte de guerre, c’est celle de la balle visée tant que l'ordre reste à rétablir, ensuite des matières d’évidence qui mènent aux poursuites et aux sentences pour rétablir la justice une fois pour toutes. 

A la différence de la guerre industrielle, le peuple n’est pas l'ennemi quoique l’ennemi vive dans le peuple ; le but présumé est de rétablir la justice au lieu de renverser un peuple entier et son armée ; et la devise commune est celle des donnés au lieu de simple puissance de feu. 

Les résultats obtenus par la guerre dans le peuple peuvent inclure amélioration, retenue, dissuasion ou coercition, et destruction. Ces éléments sont en proportion ascendante de force appliquée et décroissante de probabilité de succès. Le délai temporel sera indéfini ou illimité au lieu d’être aussitôt que possible. En conclusion, le moyen militaire n’est qu’un seul parmi beaucoup d’autres afin de parvenir au but stratégique voulu ; pas forcément la démarche primordial comparé à celles politiques, diplomatiques, juridiques et économiques d’autant des siennes, d’alliés et du peuple. Ce livre inclut trop de bonnes idées pour les entretenir toutes ici : lecture recommandée.

 

En 1984, le Secrétaire (Ministre) de la Défense, Caspar Weinberger, décrit six conditions que les Etats-unis doivent satisfaire, selon sa doctrine, pour éviter d’autres bourbiers comme celui au Vietnam. 

1.     Il doit être d’intérêt national vital aux Etats-unis et à ses alliés. 
2.     Cette intervention doit être réalisée de tout cœur avec l’intention claire de vaincre. 
3.     Des objectifs politiques et militaires bien définis sont obligatoires. 
4.     Le rapport entre les objectifs et la force doit être constamment réévalué et rajusté au besoin. 
5.     Il doit y avoir une assurance raisonnable que le peuple et le Congrès la soutiendront. 
6.     L'engagement de forces U.S. doit être le dernier recours. 

 Le Général Colin Powell, président des chefs d'état-major U.S. pendant la première guerre du Golfe (1991), a ajouté une autres série de conditions. 

7.     Si les Etats-unis interviennent, l’opération doit être courte, occasionner peu de pertes aux forces U.S., et la force allouée doit être décisive et écrasante. 

 

Le Général Smith démontre qu’on ne peut faire face à ces préalables pendant la guerre dans le peuple, contrairement à celle industrielle, la raison principale étant que la plupart d'entre elles ne peuvent pas être assurées avec crédibilité au préalable de cette opération. Plus loin dans son livre (à la page 392), il énumère un certain nombre de questions auxquelles des chefs raisonnables de pays développés doivent répondre avant de s’engager en une nouvelle aventure militaire.

« Contre qui sommes-nous opposés ? Quel résultat désirent-ils ? Quel avenir menacent-ils ? Comment cela diffère des résultats que nous désirons ? » 

« Cherchons-nous l’ordre, ou la justice ? Dans les paliers entre eux, où se trouve notre aboutissement ? Si nous cherchons la justice, pour qui ? »

« Avec qui allons-nous traiter, leurs chefs actuels ou souhaitons-nous d'autres au pouvoir ? Si oui, qui sont-ils ? Transformerons-nous intégralement la gérance actuelle ? Sinon, qui reste ? » 

« Nous nous servirons de la loi de qui : la nôtre ou la leur ? Si la nôtre, souhaitons-nous que la leur change ? » 

« Qui administrera cet Etat, eux ou nous ? » 

« Savons-nous les fins souhaitées suffisamment bien pour fixer les objectifs à réaliser ? Sans quoi, le mieux que nous puissions achever, c’est une situation susceptible de mener à un résultat approuvable. Pouvons-nous définir cette « condition » de sorte à établir des objectifs à réaliser ? Sinon, le mieux auquel nous puissions parvenir, c’est améliorer et contenir tandis que nous découvrons les données nécessaires pour répondre aux questions précédentes. » 

« A quel palier (stratégique/mondial, théâtral/régional ou tactique/local) pourrions-nous en théorie atteindre des objectifs en directe par la force d’armes ? Le devrions-nous ? Le pourrions-nous ? Le ferions-nous ? Quand le ferons-nous ? »

« Sinon, qu’est-ce que nous sommes parés à menacer et promettre afin de parvenir aux objectifs que nous venons de définir ? Qu’est-ce que l'adversaire estime que nous pourrions menacer ? Que désire-t-il le plus ? (En se rappelant toujours que les menaces qui échouent sont aussi coûteuses que les pots de vin qui réussissent.) Quand l’entreprendrons-nous ? » 

 

Apprenti conteste résolument la mention entre parenthèses ci-dessus. Que ce soit des profits aux riches ou des coûts aux pauvres, des pots de vin pacificateurs sont presque toujours moins onéreux que les débours robotiques de la guerre, tels que celles au Vietnam. 

Comment Ho Chi Minh aurait-il réagi si l’on lui avait offert comme cadeau inconditionnel la centième partie de la fortune dépensée au massacre de ses gens?  Au lieu de la proposition de paix préliminaire du Président Johnson : des prêts d’infrastructure pour bâtir une série de barrages sur le Mékong qui auraient laissé le Vietnam en possession d’une écrasante dette nationale l’asservissant à l’Occident. Sinon nous vous massacrerons par millions et larguerons de l’Agent Orange sur votre grand panier de riz asiatique. 

Barbares indignes de régir !

 

« Comment démontrer que la menace est crédible, que nous l’exécuterons, et que nous réussirons même si nous devons surenchérir le jeu pour y parvenir ? Est-ce que toutes les autres lignes de conduite praticables sont perçues comme moins attrayantes que l’actualisation de notre menace ? » 

« Comment démontrer que les menaces de l'adversaire sont insuffisantes et que nous rejetons leurs résultats divergents ? » 

« Comment assurer que nos promesses soient crédibles aux yeux de l'adversaire et du peuple ? » 

« Comment assurer la fiabilité de l'adversaire et du peuple ? »

 

En-deçà des questions que pose le Général Smith, celles honnêtes qu’une gérance globale doit se poser : 

« Le chaos militaire de la terre en arme, perpétré par des Etats-nations militaires et des insurgés autant dans le monde développé comme celui en voie de développement, se justifie-t-il pour des raisons morales, tactiques ou stratégiques ? Le monde paisible n’offrirait-il pas un cadre moins paradoxal pour défendre nos idéaux valides impliqués dans les questions en haut ? Entre-temps, ne sommes-nous pas moralement interchangeables avec ces terroristes, seulement des truands mieux financés et organisés donc incapables de les vaincre à long terme puisque nous rejetons la bonne moralité, la propagande avouable et l’organisation honnête qu’offre le monde paisible ? Sommes-nous prêts à entamer la victoire pour de bon, au lieu de maintenir notre état coutumier de guerre perpétuelle en découvrant, engendrant et engageant de plus en plus d’ennemis ? » 

 

De nos jours, de nombreux conspirateurs conspirent à créer des martyrs d'armes soigneusement formés pour périr d’office, pourvu qu'ils rendent un dol sérieux à d’Autres marqués de mépris. Nous nécessitons une armée de martyrs paisibles méticuleusement entraînés et apprêtés à l’ultime sacrifice en tant que témoins paisibles, de sorte que personne n’aura à souffrir ce sort sans raison et contre gré. 

 

Tout le monde devra être enseigné comment se servir sans risque des nuisances à feu. Il s’agira d'armer tout le monde également et les barder dans de la bonne justice uniforme. Cette formation universelle réduira les accidents de pistolet et découragera la plupart des crimes fatals, en supposant que l'Israël et la Suisse offrent de bons exemples. 

Hélas, l’Israël ne peut plus se considérer un pays dispos à ces habitudes, car elle arme sa majorité contre une minorité prise comme proie. L’Israël n’en parvient pas encore, malgré son génie et celui de sa minorité écrasée palestinienne. Jérusalem sera un lieu idéal pour modeler ce projet du monde paisible.

La criminalité létale se rendra beaucoup moins tentante et fréquente. Après tout, n'importe quelle victime ou témoin pourra rassembler un peloton bien armé depuis le bloc de rue avoisinant. Le crime armé se rendra suicidaire. Même des terroristes suicidaires auront davantage de difficultés, une fois que leurs communautés se dévoueront au monde paisible au lieu de collaborer avec leur carnage. 

Après avoir témoigné en quoi les munitions militaires rendent la chair humaine, la plupart des gens ont tendance à perdre l’appétit, non moins intérêt dans la « gloire » de conflits idéologiques ou inter-ethniques. Les jeunes Apprentis se rendront sur programme aux hôpitaux, morgues militaires, centres de détention et salles d’urgence urbaines. Les médias de récréation célébreront les conciliateurs et la satyâgraha, exposant ceux trop enclins à la violence comme des perdants garantis de se rendre tôt ou tard en cadavres putréfiés.

D’ordinaire, la police locale ne se munira pas d’armes mortelles. Cela leur sera l’aveu d'échec public, perte de contrôle de la situation locale. La cour du monde s’en rendra vite compte et interviendra aussitôt pour raccrocher cette région à la paix. 

Dans des sociétés où la pauvreté involontaire sera inadmissible ; la sécurité particulière, prise comme accordée ; et la police et le public, des alliés ordinaires ; la criminalité deviendra l’acte d'isolement d’individus maladifs et désespérés, incapables de dissimuler leurs activités morbides pour bien longtemps. Moins de profit criminel là-dedans donc moins de crime.

Si un crime révoltant exige le rassemblement d’hommes armés pour en rendre fin, la milice en proximité pourra être ralliée. 

Après un certain temps, la plupart des interventions anticrime proviendront de l'ostracisme du criminel et du renforcement méticuleux de son sens de culpabilité. Les peines de prison et d'autres formes primitives de punition corporelle deviendront de fabuleuses mesures de contrainte : des rares confessions d'échec public de la part de l’administration locale et sa population maîtresse. En majorité, les transgresseurs potentiels seront identifiés et soignés bien avant qu'ils ne commettent une infraction plus grave. Les pires contrevenants souffriront si nécessaire de l’arrestation en maison sous contrainte chimique agoraphobe sinon seront souscrits à la légion étrangère. 

Sous l'aiguillon de la mentalité d'armes, nous avons tourné le dos au fait que la criminalité est pour autant la faute de la commune environnante que de l'assaillant. Cette idée doit être soulignée d'avance pour enrayer le crime, non pas pour protéger le récidiviste après son prochain délit. 

Des unités de renseignement policier seront tolérées sous stricte surveillance de la cour du monde, mais à peine. Son intervention sera déclenchée si elles se mêlent trop aux affaires laïques de manière anticonstitutionnelle. 

Le système de renseignement de la cour du monde comprendra la population locale, ses téléphones et un numéro 1-MES-DROITS les introduisant en directe à la centrale téléphonique de ses enquêteurs. 

Selon les maîtres d'armes qui dominent l’opinion publique, des bureaucraties neuves et très onéreuses devront être créées pour prévoir et dissiper la guerre : ces préparatifs ridicules et voués à l’échec. Au lieu, chaque plainte des droits humains recevra une investigation vigoureuse si elle excède une certaine norme statistique d’appels détraqués ou le silence anormal depuis cette localité. Il n’y aura aucune nécessité de police secrète au-delà d’un complément de détectives vêtus en civil, autant de provenance continentale que de la cour du monde, expédiés en proportion des plaintes reçues sinon l'absence de plaintes statistiquement prévisibles. 

La milice locale les protégera si possible ; les troupes de la cour du monde, sinon. Ils auront à confirmer les plaintes locales, protéger les racontars et décourager les criminels en armes. Au besoin, ils serviront comme des canaris sacrificatoires en mine de houille. Cela coûtera très cher aux communautés où le mal leur advient !

 

Alvin et Heidi Toffler ont prédit un avenir effarant dans leur livre, Guerre et anti-guerre : l'annexe militaire de leur traité en volumes multiples, appelé Choc Futur. Selon eux, nos communautés sont en train d’évoluer vers un troisième volet de gérance politique fondé sur l’économie des données, une fois diplômées du premier volet de l’agriculture de sustentation et du second de développement industriel. Tu parles d’« économie des connaissances ! » Quelle bonne exemple actuel de dédain de la sagesse par gavage de broutilles ! 

Le penchant des Tofflers pour l'école chinoise de la loi trahit la teneur en armes de leur message. Ils prévoient un futur sinistre lors duquel des élites nationales et ethniques en déclin (des prismes, selon Apprenti) adhérent avec fanatisme à leur volet préféré de commandement et tentent de reconstituer à main forte leurs anciens modèles de primauté. Autant leurs espérances se rendent réactionnaires et absolues, les plus raffinés leurs contrecoups de terreur. 

Peu accoutumés à l’antinomie d’armes et de paix (comme tout le monde) les Tofflers escomptent l'autodiscipline décentralisée et spontanée que les Apprentis attendront de presque tout le monde. A partir du moment que leur population hôte les esquive, des terroristes ne pourront plus se pavaner.

Les Tofflers sont corrects en prévoyant le désastre militaire si la mentalité d'armes persiste à dominer notre esprit. En effet, ils sont trop optimistes dans leur espérance qu’elle peut être contrôlée, bien qu’à tort si celle paisible retrouve sa place légitime dans la sagesse morale. Bien traité et s’y attendant selon longue tradition, le peuple local contrôlera ses fortes têtes et limitera leurs fougues aux drames quasi-mortels. 

En plus des trois volets des Tofflers, il y eut d'autres antérieurs et également significatifs : par exemple, celui paisible des sociétés matrilinéaires préhistoriques. Chaque nouveau volet ne réussit que dans la mesure qu’il ait incorporé et complémenté les meilleurs aspects de ceux précédents. Par exemple, la monarchie : le volet antécédent de tyrannie corporative presque identique au notre corporatif d'armes. Vive le roi Cola !

Chacun a remplacé ses précurseurs (hormis ceux paisibles détruits manu militari) une fois que ceux-ci se sont surdéveloppés hors contrôle et ont entamé l’annihilation des meilleurs aspects de ceux précédents. Celui le plus récent (le national-capitalisme corporatif) échoue entièrement et doit bientôt être remplacé par un autre encore inédit, étant donné qu'il annihile des aspects productifs de ceux antérieurs.  

Une des meilleures recommandations du livre War and Anti-War, c’est la prime d’un million de dollars aux dénonciateurs d’amasseurs d’armes de destruction massive. Les réseaux de renseignement d’Apprentis amplifieront cette idée. Les Tofflers considèrent essentielles et inévitables des nouvelles infrastructures de données ressemblant aux politiques d'info suggérées dans ce texte. 

 

Un bon début sera d’organiser la jeunesse sous-privilégiée en tant qu'auxiliaires de la police locale et les rendre en responsables conjoints pour leur voisinage paisible. Exiger qu’ils se désarment et se soumettent à la discipline de police ; leur payer un salaire et encadrer leurs unités avec des instructeurs de la police locale. 

Fournir des recommandations d’embauche, de formation et de caractère moral pour les diplômés annuels cherchant emploi honnête ailleurs — et la garanti de grands ennuis pour des criminels débutants qui refusent de se plier aux meilleures solutions de rechange. Les jeunes psychopathes seront triés pour supervision et traitement médical à vie. 

Par définition, le maintien de l'ordre communautaire est un travail de forte main-d’œuvre : de nombreux agents doivent cheminer les sentiers du voisinage ; eux et leurs citadins, se considérer comme des mutualistes coopératifs. Des adolescents locaux pourront surveiller le voisinage et laisser l’imposition de la loi aux policiers adultes mieux renseignés. Nous ne parlons pas d’enfants trahissant leurs parents honnêtes à un gouvernement tyrannique : des consciencieux instructeurs de police interdiront de telles obscénités politiques.

Dans quelques mois, des forces spéciales américaines, en petites équipes de bérets verts, ont formé des milliers de soldats. Appliquons leur méthode d'enseignement à cette nouvelle forme de maintien d'ordre communautaire. 

Au sein de chaque communauté civile, rétablir des sociétés d’âge partagé. Les jeunes y seraient diplômés à travers des gradins d’âge de pair socialement responsables, comportant des privilèges et des engagements croissants transmis selon leur grade d’initiation cérémonielle. Rendons aux jeunes et à leur approbation sociale une valeur (passion) de loin supérieure que leurs infractions contemplées, tellement forte que même des criminels coriaces y maintiendront un certain rattachement émotif.

Maintenant que j’y pense, cela ressemble de près aux organisations de jeunesse sportive, quoique coopératives et focalisées sur la paix en général au lieu d’être compétitive et en préparation pour la guerre.

Bien sûr, ce nouvel arrangement culturel nécessitera la légalisation des drogues de recréation prises en privée par des adultes. La prohibition ici ne sert qu’à renforcer des exigences d’armes – toutes nuisibles à la paix communautaire – en aliénant les forces de l’ordre de la commune quelles doivent servir, et en augmentant le nombre et les qualifications des combattants potentiels. Ces priorités d’armes doivent être annulées.

 

Un jeune garçon s’est fait abattre par balle de sa bicyclette à un coin de rue de chez moi. Un autre, en toute innocence, s’est fait fracasser la tête simplement pour avoir enfourché la bicyclette rose de sa sœur. Beaucoup d’autres voisins ont souffert pendant ma tournée de ronde, sans que je ne le sache. Encore un autre m’a menacé d’une nuisance à feu alors que je me rendais tranquillement chez moi le soir. Malgré mes fines paroles, il est en prison pour son entreprise sinon sorti sans que je ne m’en informe. Je n’ai pas eu la force d’assister à son inculpation ni l’opportunité de lui rendre une audience paisible ; ma déprime post-traumatique et la justice déprimante contemporaine ont combiné pour l’interdire.

Des bons soldats américains ont péri pour rien pendant des dizaines d’années en Irak et en Afghanistan, ainsi que d’innombrables natifs innocents. Des milliers d’autres ont péri dans les tours jumelles et des millions supplémentaires à travers la planète. Toutes ces pertes m’ont engourdi, lâche misérable que je suis. Il m’a semblé que toutes ces victimes ont fait partie de ma responsabilité particulière. J’aurai dû trouver moyen de les épargner. Je leur ai failli, nous tous leur avons faillis. Nous sommes tous responsables à cent pour-cent.

Cesse de déclarer autrement !

Le pire aboutissement de la situation actuelle, c’est qu’elle se détériorera en fonction de l’épuisement des ressources de base. Tant que nous poursuivrons nos anciennes routines, la brutalité institutionnalisée de notre condition s’empirera jusqu’au point où un responsable officieux défoncera notre porte d’entrée et nous charriera au camp de la mort. 

 Aucun moyen facile de se ranimer du cauchemar de la terre en armes : que la collaboration dépravée, la résistance armée ou la victimisation désespérée — chacune d’elles ne parvenant qu’à l’aggraver. Le moyen exigeant, c’est établir le monde paisible.

Où est l’enthousiasme pour le monde paisible qui devrait inspirer toutes les bonnes âmes ? Combien plus de temps, Dieu des armées, avant qu’Apprenti n’inspire tous ceux sains d’esprit : le filet d’attentifs d’abord, suivi du torrent subséquent ? 

Qu’attendons-nous encore ? Les médias conventionnels prendraient des semaines ou mois pour disséminer les doctrines d’Apprenti et les rendre en formules ordinaires au monde. Pourquoi atermoyer ? Combien plus de tragédies attendons-nous encore, après ceux déjà témoignés, pour confirmer notre manque de meilleure option ? 

Au lieu de se soumettre à la terre en armes comme du bétail à l’abattoir, j’appelle tout le monde au monde paisible.

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net 

l’agresseur prismatique s’appellera de tels retombés
prequels de guerre
des martyres paisibles et d’autres fonctions
Guerre et anti-guerre
les petits