WORLD WAR COVID GUERRE MONDIALE: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute

- IL N’EST JAMAIS TROP TARD POUR LA GLOIRE

March 13, 2024 mark Season 23 Episode 3120
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- IL N’EST JAMAIS TROP TARD POUR LA GLOIRE
Mar 13, 2024 Season 23 Episode 3120
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Est-ce trop tard ? Probablement. Peut-être pas. Et alors ? Nous sommes obligés de prodiguer de notre mieux, soit la probabilité de succès ou de faillite.

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Est-ce trop tard ? Probablement. Peut-être pas. Et alors ? Nous sommes obligés de prodiguer de notre mieux, soit la probabilité de succès ou de faillite.

COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute

- EST-CE TROP TARD ?

« Toutes les stratégies de la vie ont leurs avantages et désavantages. L’avantage de l’approche exploitrice-expérimentale est évident. … Nous manipulons l'environnement directement de façon à assurer notre multitude et ubiquité, notamment dans l'affermage. L'importunité de cette approche exploitrice-expérimentale est également évidente. L’exploitation est … capable par définition d'inviter des conséquences imprévisibles. En revanche, rien entrepris, rien obtenu. … »

« Pourtant la fête est certainement conclue. Voici certes un temps singulier dans l’histoire :  celui décisif. Il y a dix mille ans, les premiers fermiers à plein temps ont été absolument prêts à surexploiter (on le constate dans l'érosion antique du sol) mais ont néanmoins pu percevoir le monde comme une ressource illimitée. Restaient à découvrir des continents entiers … [A présent] chaque point fertile a été creusé. … Les fermiers peuvent en débattre les détails : peut-on alimenter dix milliards, … une vingtaine ou une trentaine, pourvu que l’on y applique bon entendement ? Mais aucun individu raisonnable ne peut sérieusement douter que le poteau de fin de course ne soit arrivé en vue. ... »

« En bref, l’attitude si propice depuis ces derniers dix mille ans, qui nous permit de nous hisser aux cimes de manière inexorable quoique capricieuse, elle a simplement manqué d’à propos. Malgré tout, nos sciences économiques se sont adaptées à l’approche exploiteuse-expérimentale, ainsi que nos systèmes politiques. »

 [Nota : voici où l’auteur et moi divergeons. Les systèmes sociaux se sont dévoués de façon conservatrice aux habitudes et bornes du passé. Depuis des millénaires, on a interdit l'expérimentation dans n'importe quel sujet hormis en améliorations marginales de l’exploitation illusionnée « trouver de grands profits bientôt en  épuisant quelque chose de précieux mais considéré “gratuite” parce car insuffisamment défendue par la nature. » L’exploitation irréfléchie a prédominé sur l'acceptation à chaque palier. Son modèle d’antagonisme entre l’exploiteur expérimental et le conservateur accepteur, se mute dans la mienne d’exploitation traditionaliste prédominant sur l'acceptation expérimentale, du moins jusque-là.]

 « …Ce ne doit être sûrement pas le cas que l’unique recours "réaliste" soit de se précipiter pêle-mêle dans le désastre ? N’est-ce que de cela que se disputent des gens pondérés et sobrement affublés? … » Colin Tudge, The Time Before History: Five Million Years of Human Impact, (Le temps avant l’histoire : Cinq millions d'années d'impact humain) Scribner, New York, 1996, p. 342.

 

L'humanité a-t-elle temporisé trop longtemps pour se sauver ? Les transformations à entreprendre, soit à quel point bien étudiées, ne pourraient-elles représenter que la pose d’un petit pansement sur une fracture à branche verte qui gicle du sang artériel ? Gaia se pouffera-t-elle et nous fera-t-elle fi de nos efforts, comme un ours grizzly noie ses puces pendant la saisi de son prochain saumon ? Figurerions-nous comme de simples dinosaures bipèdes au cerveau de rénovation dérisoire : moins dignes qu’eux de distancer leur survie de millions d’années ?

 Réponses brèves : 1) probablement, 2) peut-être pas, 3) et alors ? 

 Tout d'abord : probablement.

Soit que la civilisation se dégage ou non de son prochain assortiment de défis, ses membres changeront au-delà du rappel. Cette transformation pourra se prouver contemplative, bien observée et propice au bien commun ; sinon chaotique, anarchique et attentive à la survie particulière aux dépens de tous. Nous pourrions prospérer en tant qu’individus et nations, notre hypocrisie jetée de côté pour révéler les êtres authentiques que nous sommes devenus en leur absence ; sinon acquiescer à devenir des bêtes meurtries et prises au piège, uniformément périlleuses. Dans ce cas ou dans l'autre, cette adaptation sera encore plus définitive que nos rêves et cauchemars actuels. 

Nous évoluerons au-delà du reconnaissable avec toutes nos communautés. Nos successeurs nous observeront du revers comme des êtres de mythe : ou des figurants de prodigalité vile ou d’enviables modèles de rôle de stabilité continue et de prospérité sans égale. 

« Figure-toi ça ! Ils se tapèrent des douches d’eau chaude plusieurs fois par jour s’ils y tenaient ! Leurs appareils électroniques furent ingéniés pour gaspiller de l’électricité une fois éteintes ! Ils ne marchèrent nulle part, mais prirent chacun sa bagnole d’une tonne au lieu, partout ils allaient. Leurs demeures furent bourrées d’engins et d’outils inactifs dont personne d’autre ne pouvait se servir ! » 

Ils pourront nous considérer comme des enfants gâtés, permis de démolir le magasin de jouets, comparés à l’austère intendance du monde à laquelle ils devront se résigner, fiers de leur sacrifice. En revanche, nos pires massacres et fléaux pourront leur sembler comme la sournoiserie d’une brute de recrée, comparée à l’hécatombe d’armes hyper-technologiques que peu d’entre eux ne pourront survivre ; nos primitives technologies paisibles, leur sembler bizarres comparées soit à leurs hyper technologies de nano et de biomime, soit aux anciennes et fangeuses solutions de rechange auxquelles ils devront recourir, soit aux deux. 

Après avoir survécu des éons d’épreuves létales, l’être humain naît et vieillit conservateur (vous autres, les solitaires qui protestent votre activisme progressiste, vous dupez-vous ) : « Je ferais seulement ce que firent mon père et son père avant lui — seulement un peu mieux, pourvu que je m’en sorte. » 

Contrairement aux jeunes adultes et même ceux d’entre les âges, presque tous les changements sont pour le pire pour des vieillards comme moi. Comme dit quelqu’un : la vie offre tout à la jeunesse et reprend le tout des vieux. Alors, à quoi s’en attendre sauf leur conservatisme rotulien ?

 

A la première rédaction de ce chapitre, j’écoutais un débat télévisé de la campagne présidentielle de 2007, entre dix candidats remplaçants Republican de Bush le moindre. Aussi, le récrivant en 2011 et en 2015, d’autres clowns racistes qui cherchaient à remplacer le Président Obama dont ils se supputaient supérieures : donc rien de signifiant n’a changé que pour le pire. Leur manque d’esprit m’ahurit. Aucun n’a prêté attention aux transformations au point de nous submerger. Plutôt furent-ils davantage enclins à reconstituer l'Amérique en simulacre des années 1920 avant le Crash, voire la baronnie du vol des années 1870 ;  comme si de tels destins pouvaient à jamais être réanimés. Bien que le raz de marée de la transformation, se hissant en crête par-dessus leur tête, obscurcissait leurs notes truffées de clichés, ils l’ont ignoré, comptant sur les voix infantiles et surtout les dollars d’intéressés en leur faveur pour la simple raison qu’ils ont refusé d’y prêter attention et ont fourni ce luxe mortel à leurs supporters. Ceux-là et ceux-ci dupés seront emportés par cette transformation, comme des enfants noyés en mer car fatalement attirés par le retrait initial de la lame de fond. 

Si seulement nous avions entrepris cette transformation auparavant, quand tant plus de ressources nous furent disponibles ! 

Une poignée d'idéalistes sionistes émergea de la première sic guerre mondiale, partageant le rêve de reconstruire la Palestine antique en une nation aux technologies de pointe et la corbeille à pain régionale. Si seulement cette poignée de juifs avaient été la masse des Apprentis de chaque ethnie, nation et religion, exaltée à l’idée de transformer le monde entier en dynamo technologique et jardin d'Éden ! Pour la plupart, ils ont dû être évacués les pieds en avant lors de guerres intermédiaires. Si seulement le Président Roosevelt eut tenu bon pour encore dix ans après la deuxième sic guerre mondiale ! Son rêve de gouvernement unimondial aurait pu prendre prise et nous aurions pu devenir une seule tribu florissante au monde paisible. 

Rends-toi compte des fortunes d'énergie, de perspicacité, de ferveur, de discipline et de dévouement requises pour assassiner plus qu’une demi-centaine de millions de morts de guerre, blesser trois fois plus, transformer une dizaine de fois plus en réfugiés, détruire la demeure de cent fois plus ! Imagine cette frénésie d’effort consacrée au monde paisible et ses avantages mutuels au lieu. Pense aux stades sportifs débordants de carburant gaspillé pour pousser au large des sept mers des porte-avions, des cuirassés, des sous-marins et des flottes de transport ; remplir les cieux d'avions meurtriers pour brûler au raz des villes sans compter ; camionner des villes entières de soldats, leurs armes et leur matériel en deux sens à travers l'Europe, l'Asie et l’Afrique du Nord ; charrier des millions autres innocents aux fours, goulags et terrains de massacre. Pense à cette incroyable fortune gaspillée en carnage futile ! 

Selon l’opinion majoritaire, les progressistes doivent être ignorés. La transformation est périlleuse par définition. Ce semble plus rassurant dans l'ensemble de maintenir les choses telles qu’elles sont. Les seules transformations saisissantes que nous tolérons sont ceux au compte de la guerre. N'importe quelle proposition paisible à cette ampleur doit être inacceptable. 

Repensons ça ! 

De temps en temps, des circonstances transitoires tordent le statut quo au-delà de l’inclinaison de ses fans d’y faire face. Une fois que les affaires se rendent à ce point désespérées, ils sont capables de recourir au changement vigoureux, mais tant à contrecœur ! Bientôt, ils endureront presque n’importe quoi pour reprendre les anciennes manières d’ores et les beaux jours d’or. 

La tendance de chaque révolution dans l'histoire humaine a été de reprendre les anciennes routines à l’instant que celles neuves ont confirmé leurs inconvénients en propageant de pires désastres. On a toujours réintégré la vieille ordonnance, (par exemple, en permettant à l’ancienne monarchie royale de récidiver en monarchie corporative moderne, son image d’iniquité en miroir) soit à quel point périmée cette réintégration puisse paraître. Quand la nécessité de transformation frappe à la porte, ce conservatisme inné peut nous condamner à mort. 

 

En second lieu : peut-être pas. 

Ces défis semblent tant insolites à excéder nos compétences ; mais nos tentatives de les parer peuvent nous prêter une adresse inédite au lieu de la paralysie hystérique. Nous tournerons le dos aux hantises triviales de la culture actuelle et nous concentrerons sur de vrais problèmes qui, une fois honnêtement adressés, pourront se rétrécir aux dimensions sensibles et s'avérer beaucoup plus résolubles. Quand la résolution de problèmes initiaux nous soulagera, l’accélération de réussites pourra se pousser au décollage. En nombres croissants, nous pourrons saisir le bœuf par les cornes et voltiger en exaltation pardessus ses épaules puissantes ; moins d’entre nous, pirouetter autour de chaque nouvel élan en approche, comme des matadors apprêtant leur coup mortel. 

Qui plus est, nous pourrions ne pas être les seuls à entreprendre cet effort. Des forces peuvent couver juste par-delà de notre entendement : des alliés invisibles et des amis non reconnus. Ce pourrait être des agents humains éclipsés jusqu'ici, ou des êtres en outre de notre discernement. Quelque chose dans l'univers semble favoriser la vie et nous-mêmes par extension. Appelle ça Dieu, OVNI, ce que tu voudras : une réinterprétation bénigne de La guerre des mondes par H. G. Wells : « des intellects vastes, cool et [sympathiques]. » Le cour de miracles pourrait patienter au seuil de notre porte, en attendant que nous tournions le dos au déterminisme scientifique – infidèle et uniquement selon nous-mêmes – et ses échecs cycliques. 

Qu’est-ce qui nous offrirait un tel miracle ? Quelles transformations entreprendre ? J'ai essayé d’en dévoiler quelques-unes ici. 

Nos premières rénovations peuvent être spirituelles plutôt que de la sorte de haute technologie. La menace à laquelle nous faisons face peut empoisonner nos sciences et technologies dans l’absence d’appuis psychiques que nous ne saurions encore admettre. Nos convictions religieuses peuvent s'avérer désuètes ; rigides et impitoyables les approches courantes à l'esprit et à la transcendance. Nos dirigeants religieux pourraient se présenter comme des imbéciles sinistres accroupis en sépulcres blanchis, voire des monstres institutionnels (Abuseurs d’enfants en série ? Protecteurs de nazis en fuite ? Asservisseurs de la femme ?)  Des sages jadis ignorés pourront les remplacer d’un pas en avant. Nous pourrions lancer une révolution morale aussi innovatrice que celle industrielle, celle spirituelle aussi éclatante que celle scientifique. L’empathie et la coopération des Apprentis peuvent remplacer la cruauté officielle de l’individualisme compétitif ; l’humanisme global du monde paisible, le national-capitalisme ubiquitaire et ses guerres inévitables.

 

Enfin : et alors ?

L'humanité aurait pu se condamner avant-même d’entamer cette transformation au sérieux. Tels que durant mes pénibles réécritures d’Apprenti, nous nous serions peut-être trop longtemps attardés . 

Et si nos transformations entamées ne parviennent pas à retenir notre malheur collectif, mais seulement l’aggraver ?

Ceux qui ont bloqué cette transformation en priorisant leurs gains à court-terme peuvent nous anéantir pour nos peines, tel qu’ils l’ont réussi si souvent auparavant, puis démanteler l’ensemble pendant l’orgasme d'omnicide que leurs victimes ont apprêté si résolument. La civilisation humaine pourrait se figer comme un jouet de remontage tourné trop vigoureusement dans le mauvais sens. 

Et alors ? 

Ce dont nous avons le plus grand besoin à présent : l’idéalisme, l’espoir et l’héroïsme ; des nouvelles idées, des élégances inédites et des innovations sans borne. La médiocrité conformiste nous déshonore avec la mémoire de ceux noyés dans son sillage. Si nous n'entreprenons pas cette transformation par pur pragmatisme, pour des simples raisons de survie, nous le devrons simplement pour sa gloire. 

S’accroupir dans la médiocrité d’intérêts et trébucher sur les corps de ceux éliminés par notre incompétence et indifférence : c’est simple de cerveau, facile de muscle et entièrement dépourvu d’honneur : l’ultime aspiration des politiciens Republican partout au monde. Cela n'implique aucun sacrifice de soi ni appel au génie ni épanouissement de l’imagination ; seulement la plainte de soi obstinée, la prétention aux droits jamais mérités et l’affirmation d’exceptionnalisme sans aucun sens.

Tendre le bras vers quelque chose de préférable, quoique certifiée impossible, peut-être si magnifique qu’elle perche juste au-delà de notre prise : Ah ! Cela serait digne de nos talents et de notre honneur. 

 

Désormais, chaque nouvelle temporisation rendra davantage difficile la réussite de cette transformation : plus risquée et moins probable. Chaque mois gaspillé en pesant nos options la rendra encore plus périlleuse. Le plus de temps laissé passer sans agir, la plus désespérée sera notre tâche d’en venir à bout. L'alternative la plus hasardeuse à ce moment, c’est ne rien faire et attendre assis sur nos main les conséquences de n’avoir rien fait. 

 

Eh, toi ! Est-ce trop tard pour toi ? 

COMMENTAIRE?  markmulligan@comcast.net