COVID GUERRE MONDIALE
Poèmes des miens et des leurs
Navré
D’en haut de mon oubliette d’exil intérieur,
Au lieu de la luth de mon libérateur,
Un petit oiseau me chante :
"Ils ont été dûment remerciés pour t’avoir livré ton sort."
Puis il chante : « Défaite, défaite, hélas ! »
Condamné à la justice de Tito :
Punir pareillement la victime et l'agresseur.
Tous deux condamnés au silence.
Sauf que mon texte est vital et novateur ;
Les leurs, de simples calques sans rien de neuf.
Notre interdit partagé leur rend la victoire.
Les mauvais perdants gagnent encore une fois.
Des conseils tendrement conçus et étalés,
Jetés au tas d'ordures.
Des décennies de travail n'aboutissent à quoi?
Au silence décennaire du gardien de porte d’oisifs huppés.
Comme d'habitude,
Le progrès reçoit au mieux des miettes,
Alors que la réaction lèche le glaçage tout autour
A vomir de son iniquité.
Ah! Les voir tous décroître dans le rétroviseur !
Republicans, « modérés », « progressistes » :
Tous aspirant au troupeau.
Halons voiles au vent de vigueur prévisible
Non aux marasmes et bourrasques sans répit.
Seuls dans l'Europe en temps de guerre
Les fascistes en France ont garanti sa défaite.
Son armée sabotée du haut au centre,
Ses prisonniers de guerre débriefés au Reich chez eux.
Blitzkrieg victorieuse ? Merde ! L'entre-guerre de pourriture interne.
Hitler : « Ils m'ont épargné quinze divisions d'occupation ! »
Ces fidèles furent livrés les clés de la France et d’ailleurs.
Et depuis lors, en mode furtive, ils ont rayé à clef le monde.
Cannibales aux éons, esclavagistes millénaires et maintenant « conservateurs »,
Qui, de tous, ne devraient pas ignorer la loi de conservation d'énergie.
La haine, la peur et la douleur se redoublent sans relâche.
Le monde entier peut partir en fumé sans satisfaire.
On peut faire voler une brique en l'alimentant suffisamment.
Mais jamais un planeur. Quelle hérésie que de le suggérer !
Le propulseur de la brique crèverait le ventre du planeur,
Quoiqu’il vole assez bien sans ça .
Malgré mes défauts, mes préjugés, mon ego frustre ;
Ma haine des gourds, d'avoir a les mettre en garde et les faire agir ;
Ma méfiance de croyances prédominantes ;
Je retiens pourtant une certaine certitude.
A l’éternité, qu’adviennent enfer ou haute marée,
Soit l’espoir, le résultat, la frousse et les blessures,
Seulement des pauvres âmes infirmes, écrasées comme gosse,
Jouiraient du piètre mélodrame du mal pour plaisir et profit.
Des forcenés de l’ENA, de l’Ivy League, de l’université de la capitale,
Appris à se nourrir des pauvres, de la vérité et de la Nature,
Trop épris du rouge du tapis, du ruban, du sang et de l’encre pour vraie maîtrise,
À la dérive sur le méandre empourpré du Reich de mille ans.
Asperger un chien aux aboies, ce n'est pas du génocide.
Nos dents grincées ne valent pas les larmes d'une pietà.
Accroupi sur la hiérarchie du mal, on ne peut lui couper le gaz
Comme le pourrait l’Agora des Apprentis.
Les péchés de ce hamburger sensuel pâlissent
Comparés a l'agression inutile d'aïeuls monstrueux.
Soit mes fautes :
Des microbes vis-à-vis de baleines.
Négligées exprès, les pertes de la COVID guerre mondiale,
Des chefs séniles ont disparu plus vite que leurs vassaux de sacrifice.
Mais mourrez donc de vieillesse, de vieilles idées, par nécessité, avec moi.
Nous verrons à qui les mèmes survivent, le cas échéant.
Vos familles peuvent souffrir de malnutrition et de
négligence,
Vos mercenaires, vous voler et rentrer chez eux, c'est sûr,
Vos grands registres, d'âpres souvenirs aux zéros googlés,
Ta dernière fossé à base de Baal ?
On t’y enterrera avec tes victimes et vos rejetons.
Avant que chaque cadavre --
Pourri, fumé de cheminé, noyé, irradié en mommie, de fossile -
Ne se reconstruit de la chaire, la terre, l'air et l'eau,
Pour apprendre son destin
De l'Innommable qui n'a rien de mieux à faire,
Nous devons tous renaître dans nos victimes, elles aussi.
Ainsi que dans tous les autres.
Soit étranger. animal et de plante
Peut-etre des êtres supérieurs
Peut-etre des prés en fleur désertique à perte de vue.
Tout en vie, avant et après, du début jusqu'à la fin
Navré.
…
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