
World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute
We live on WeaponWorld. Why not PeaceWorld? How would that work? What should we expect? Has that transition been discussed to your satisfaction, or was it suppressed?
I'm slopping a ladle full of forbidden PeaceWorld Mulligan Stew onto your WeaponWorld prison zinc tray. Next!
Nous habitons la terre en armes. Pourquoi pas au monde paisible ? Comment cela marcherait-il ? Cette transition t'a-t-elle été discutée de façon satisfaisante ou supprimée ?
Je te verse une louchée interdite de Ragout Mulligan du monde paisible sur ton zinc pénitentiaire de la terre en armes. Au suivant !
World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute
Un homme regarde en l'air
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LEARNER full text (2024)
PeaceWorld or death
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APPRENTI texte integral (2024)
Le monde paisible ou la mort
COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute
Un homme regarde en l’air
Chaque fois que j'entends parler de la grippe (d’honnêteté ) espagnole, ou d'autres grandes fièvres, une vidéo se réanime dans ma tête. Voici l'histoire.
Un paysage désolé du Kansas à perte de vue. Des arbres ci et là. Quelques fermes familiales et leurs dépendances, reliées de loin en loin par des chemins et sentiers de terre. Un pays de calèches. Une voie ferrée doit mener quelque part. Un filet d'eau en contrebas; ici et là, des étangs à bétail, comme ça. Le sol est brun foncé et boueux, avec de rares plaques blanches de neige à l'ombre.
Devant sa maison se tient un homme, se protégeant les yeux du soleil en les levant aux cieux. Un vieil homme ordinaire, petit mais costaud et droit. Costume en laine noire ; sans manteau ? Juste en veste ? Lunettes à monture ronde à l'ancienne, petite barbe européenne. Cheveux blancs, sinon noirs, coupés courts et hérissés ; ou porte-t-il un chapeau, ou se protège-t-il les yeux avec ? On le voit d'en haut, comme filmé par un drone qu'il ne voit pas. Il fixe intensément autre chose dans le ciel, le suit des yeux. Le soleil brille sur ses lunettes rondes lorsqu'il les déplace de l’ombre de sa main. Puis il se remet à regarder dans la même direction. Mais ne me demande pas par où. Il me faudrait des cartes Google et des rapports sur les vents dominants de, l'âge de pierre 1918. Comme d’habitude il n’y a que la tuerie qui soit moderne, bien avant les bons calculs du temps dehors.
Au printemps 1917, les États-Unis ont fièrement annoncé qu'ils enverraient leurs gars combattre les Allemands. Nous sommes maintenant en mars 1918 ; l'armée américaine brasse des recrues dans ses camps d'entraînement.
Cet homme est un citoyen américain d'origine ou d'allégeance allemande. Naturalisé récemment ou Germano-Américain de vieille souche ? Autrichien? Suisse ?
Il était peut-être médecin, scientifique, bactériologiste, passionné du microscope, veuf, rat de bibliothèque, reclus, doté de connaissances occultes en biologie et d'une bibliothèque de lames de microscope qui ne prouvaient absolument rien. Très frustrant pour lui, virtuose de la coloration de lames. La grippe est un virus ; il n'arrive pas à lui faire prendre ses couleurs comme un microbe honnête et apparaître sous son microscope. Sinon quelqu'un entièrement différent. Je ne vois que lui, le regard levé vers le ciel.
D'une manière ou d'une autre, il découvrit le lien entre la grippe aviaire et la mortalité humaine. Ce n'était pas une bactérie, comme démontré par ses études de toute une vie, à sa grande frustration. Il devait s'agir d'une autre bave invisible qui se propage vite en infection mortelle. Il a pris les précautions d'usage pendant des décennies et cela ne l'a jamais tué.
A-t-il recueilli des témoignages anecdotiques, soit historiques soit en temps réel ? Des rapports de correspondants étrangers sur des épidémies de fièvre inexpliquées ou des tabous populaires interdisant le manger d’oiseaux en chute morte spontanée, par crainte de conséquences maladives, depuis des pays et des tribus lointains ?
Faute de ce tabou, imagine qu’un village de pêcheurs, disons, découvre des champs recouverts d’oiseaux morts. C’est le carnaval de canard fumé !
L’oiseau à porté le virus depuis que l’oiseau prit ses ailes. Des souches mortelles sont tombées souvent. L’homme Clovis aurait pu en disparaitre ; la mégafaune autant bien
La recherche allemande était étonnamment avancée à cette époque. Peut-être davantage méticuleuse que les nôtres aujourd’hui ; certainement plus honnête. Mais à vitesse courrier postal. Nomme ton sujet et région d'étude ; il y aurait eu accès grâce à l'excellent service de courrier. Colis, correspondance étrangère, livres et revues scientifiques d'Europe, carcasses d'oiseaux et échantillons biologiques provenant de qui sait où ? Peut-être transmis à une adresse de dépôt et expédiés par une ambassade tierce ? Pour éviter l’enquête maladroite du Secret Service primitif, sur une autre taupe profonde germano-américaine.
Il aurait pu voyager les terres boréales, à la recherche de spécimens et des restes de villages péries.
En tout cas, il rassembla les moyens, le mobile et l'opportunité d'annuler l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale. Du moins, c'est ce qu'il pensait faire. Seul, au nom de son Allemagne chérie, et peut-être avec son aide. Cela s'est avéré aussi désastreux pour l’Allemagne grippée que l'introduction de Lénine dans la politique russe.
Moyens : il éleva des poulets, des canards et peut-être d'autres oiseaux en captivité. Pas beaucoup, juste assez pour ses expériences.
Motif : voir ci-dessus.
Opportunité : il vit en amont du vent de Camp Funston, à Fort Riley, Kansas.
Chez lui, il fabriqua des petits ballons conçus pour faire flotter sa bombe à ressort, origami, bouffée à fusible ; au-dessus du camp, éclater, et puis, de préférence, brûler en cendres. Sinon plusieurs, régulièrement espacés et ancrés le long d'une ligne aussi longue qu’un terrain de football. Tirez sur la ficelle, ils se libèrent tous dans le vent.
Par courrier longue distance, il peut envoyer un colis dans n'importe quelle ville du monde. Il les envoie contenant sa propre formule magique, conçue pour infecter ceux qui l'ouvriraient d’un Pop ! et la respireraient. Je suppose que s’aurait été Qingdao ? La colonie allemande en Chine, si honteusement capitulée face au Japon en 1914 ? Chicago, probablement ? D’autres foyers d’infection ; les ports propageaient rapidement l’infection par voie maritime et ferroviaire.
Il semble y avoir eu des cas similaires de fièvre parmi les civils dans cette région, avant l’épidémie de grippe du camp en mars 1918. Des ballons d’essai égarés ? Des colis envoyés aux voisins pour évaluer les résultats ? La haine rurale peut s’envenimer, s’approfondir, durer de telle passion à dégénérer en crime. Personne ne soupçonnerait de crime si quelques familles contractaient une fièvre mortelle.
Les chercheurs devraient fouiller les registres locaux, les journaux intimes, les registres paroissiaux et les journaux, de près comme de loin en amont du vent de cette base militaire. Son identité et sa localisation peuvent probablement en être retracées.
Ce ne sont que pures spéculations de ma part, bien sûr. Je ne vois que ce vieil homme qui lève les yeux au ciel.
Parmi les gars envoyés combattre les Allemands, de nombreux navires de transport bondés ont débarqué en France, tels des navires fantômes à l’équipage réduit, peut-être en remorque. La plupart des hommes, du capitaine jusqu'au plus humble, furent débarqués sur des civières pour inonder les hôpitaux de campagne et les cimetières d’urgence de St. Nazaire à Brest. Des inhumations en mer ? Cela constituerait des statistiques de santé publique intéressantes ; des études préliminaires extrêmement utiles sur une pandémie. Probablement enfouies dans d'obscures archives militaires.
Les autorités californiennes, se préparant pour la vague de grippe qui ne les avait pas encore frappées, ont télégraphié à leurs homologues de la côte Est : « Que devons-nous faire en priorité pour nous préparer ? » Réponse : « Fabriquer davantage de cercueils.»
Ce ballon (ou cette rangée de ballons lancés simultanément) c’était ce qu'il suivait avec tant d'attention. Des corneilles du Kansas jouaient-ils avec les ballons ? Je ne voyais que lui-même. Je n'ai jamais vu de ballon, ni d’ombres de rien dans les cieux sauf de façon subliminale ni rien d'autre décrit ci-dessus.
C'est ainsi que j'imaginais que cela aurait pu se passer. Comme tous mes écrits, du journalisme de fiction spéculatif sans autre prétention. Quoique bonne histoire, n’est ce pas ?
…
COMMENTAIRE ? markmulligan@comcast.net