
World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute
We live on WeaponWorld. Why not PeaceWorld? How would that work? What should we expect? Has that transition been discussed to your satisfaction, or was it suppressed?
I'm slopping a ladle full of forbidden PeaceWorld Mulligan Stew onto your WeaponWorld prison zinc tray. Next!
Nous habitons la terre en armes. Pourquoi pas au monde paisible ? Comment cela marcherait-il ? Cette transition t'a-t-elle été discutée de façon satisfaisante ou supprimée ? Je te verse une louchée interdite de Ragout Mulligan du monde paisible sur ton zinc pénitentiaire de part la terre en armes. Au suivant !
World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute
La plage de Douvres - Dover Beach, par Matthew Arnold
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LEARNER full text (2024)
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APPRENTI texte integral (2024)
COVID GUERRE MONDIALE
Poèmes, des leurs et des miens
La plage de Douvres, Dover Beach, par Matthew Arnold
La mer est calme ce soir
La marée est haute, la lune gît belle
Sur les détroits de la côte française, la lumière scintille et disparaît;
Les falaises de l'Angleterre se dressent
Rutilantes et vastes, au large dans la baie tranquille.
Viens à la fenêtre ! Qu'il est doux, l’air nocturne !
Seulement, depuis la longue barre d’embruns
Où la mer aborde la terre blanchie par la lune,
Écoute ! Entends-tu la clameur grinçante
De cailloux que les lames dégagent et jettent
De retour, en haut de la grève,
Entamant et cessant, puis recommençant,
Rendant à lente cadence tremblante,
L'éternelle note de tristesse au-dedans.
Sophocle, il y a de cela longtemps,
L’entendit sur l’Égée,
Ce qui lui parut à l'esprit
Les turbides flux et reflux de la misère humaine ;
Nous trouvons aussi dans ce bruit une pensée,
Qui l’écoutons sur cette distante côte nordique.
La mer de la foi, elle aussi, fut comble et ronde autrefois,
Tout autour des rives de la terre,
Elle se tapit en plis de luisante gaine ferlée.
Mais maintenant je n'entends plus rien
Que son long ronflement triste en retrait,
Se repliant, au souffle du vent nocturne,
En aval de vastes rebords mornes
Et des bardeaux nus du monde.
Ah, mon amour, demeurons à l’un l’autre fidèles !
Car le monde, qui semble s'étendre devant nous
Comme un pays de rêve, si varié, si beau, si neuf ;
N’a vraiment ni joie, ni amour, ni luminance,
Ni certitude, ni paix, ni secours de peine ;
Et nous voici comme si sur une plaine assombrie
Balayée d’alarmes confuses de lutte et de fuite,
Où des armées ignorantes s’affrontent de nuit.
…
COMMENTAIRE ? markmulligan@comcast.net