
World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute
We live on WeaponWorld. Why not PeaceWorld? How would that work? What should we expect? Has that transition been discussed to your satisfaction, or was it suppressed?
I'm slopping a ladle full of forbidden PeaceWorld Mulligan Stew onto your WeaponWorld prison zinc tray. Next!
Nous habitons la terre en armes. Pourquoi pas au monde paisible ? Comment cela marcherait-il ? Cette transition t'a-t-elle été discutée de façon satisfaisante ou supprimée ? Je te verse une louchée interdite de Ragout Mulligan du monde paisible sur ton zinc pénitentiaire de part la terre en armes. Au suivant !
World War COVID Guerre mondiale: From WeaponWorld to PeaceWorld; Learner, begin... De la terre en armes au monde paisible ; Apprenti, débute
- LA SCIENCE DES APPRENTIS
L'application de la science et des superstitions aux technologies paisibles. La véritable créativité scientifique a souffert de ligne plate depuis les années 1950. Elle s’est restreinte à l’amélioration de gadgets aux marges et la à frappe de marteaux plus massifs sur des objets plus microscopiques. La science d’armes corporative a enterré de nombreuses découvertes inédites, en attendant leur affranchissement lors de la prochaine renaissance de science paisible.
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APPRENTI texte integral (2024)
COVID GUERRE MONDIALE
De la terre en armes au monde paisible
Apprenti, débute
- LA SCIENCE DES APPRENTIS -
« Une nouvelle vérité scientifique ne triomphe pas en convainquant ses adversaires et leur illuminant l’esprit, mais parce qu’ils périssent, en fin de compte, et une nouvelle génération grandit en étant familière. » Max Planck, pris du livre de Robert Greene, The 48 Laws of Power, (Les 48 lois du pouvoir) Penguin Books, New York, 1998, p. 398. Dont j’enfreins les règles avec allégresse sur chacune de mes pages, en toute probabilité portant atteinte à mon succès mondain. Et alors ?
Je prends un grand risque en exposant à la culture d’armes l’antinomie d’armes et de paix avec ses formules de menace et du fauteuil. Pourquoi ? Parce que ma grande théorie prétend marquer la voie de l’expérience humaine en prenant le tout pour compte.
« Quel je-sais-tout ! »
Ce que je sais, c’est que tout le monde agit ces jours-ci comme si sans meilleure idée que Trump.
Tends l’oreille à la raison, pour changer un peu !
Les sciences politiques et sociales, comme d’autres couramment conçues, reposent sur l’empirisme et le positivisme : la prétention que la connaissance n’est envisageable qu’en étudiant des exemples, des habitudes et des phénomènes isolés selon leurs particularités. De sorte qu’ils se sont bornés à un assemblage d’expressions souhaitables mais plus ou moins nébuleuses, tautologiques et contradictoires, offrant moins de valeur prédictive qu’un constat bâclé de météo. De telles sont inévitables dès que la curiosité humaine se voit réprimée.
Les sociologues préfèrent que cela perdure indéfiniment. Ils ne briguent ni les moyens, ni le motif, ni l’opportunité de décrire la mentalité d’armes de façon scientifique et donc de la dépiécer. Quiconque leur offre les outils nécessaires leur tend une effarante provocation.
Soit que l’antinomie d’armes et de paix ait une valeur prédictive, ils la renvoient par torpeur, frayeur, faux moralisme et tradition, comme si de telles attitudes n’avanceraient jamais la vérité scientifique. Ça leur semble sans doute préférable : la renvoyer au lieu de l’étudier : une habileté professionnelle et pratique routinière parmi ces positivistes scientifiques. Manquer d’honorer cette censure, voire l'accepter sans grand enthousiasme, cela appelle au bannissement professionnel autrement impensable dans un univers géré par l’honnêteté scientifique.
Quelle différence reste-t-il entre le fanatique religieux et le dogmatiste scientifique, à part le perfectionnement scientifique de l’Etat policier et de sa puissance de feu pour imposer ses convictions réactionnaires (sitôt singées par ses contemporains religieux en Iran, Birmanie, Cachemire et ailleurs, puisque des psychopathes parviennent à dominer chaque croyance, idéologie, ethnie et nation) ?
Je soumets que la valeur prédictive de cette antinomie brille plus vive que les sombres candelas clignotantes des modèles courants. Je leur défie de la contester ou valider. Nous verrons si leur « désintéressement scientifique » en soit digne, sans quoi ils ne se soucient que du conformisme politique de leur prochaine proposition de recherche.
Je me vois forcé de poser la question suivante : pourquoi la recherche scientifique au 21ème siècle n’a-t-elle pas gardé le pas exponentiel avec celle de trois siècles précédents? Et ne me réponds pas avec une connerie telle que « la révolution informatique. » Nous nous sommes simplement mis à réviser la roue pour plus parfaite circularité et taper fort avec the plus gros marteaux. De telles lacunes s’expliquent pour les raisons suivantes.
La différence principale entre la science des Apprentis et celle des gérants d’armes, c’est que la première embrassera toutes sortes de découvertes et d’innovations, alors que l’autre ne trouve que des moyens neufs de rénover la formule de menace et réprimer chacune qui lèse à ce statu quo. La science des Apprentis nous guidera en abondance alors que celle d’armes ne mène qu’à la ruine en échange d’armements davantage nombreux et puissants.
Une fois que nos préjugés se subtiliseront d’un brin, des découvertes inédites fleuriront. Les Apprentis pourront s’attendre à deux percées en mathématiques. La première clarifiera la théorie du chaos, nous aidant peut-être à déterminer la probabilité d'événements uniques. La suivante, non encore perçue, poursuivra la voie impériale en rédigeant les maths pour simplifier leur maîtrise.
Comme cela se trouve, une élite sacerdotale de mathématiciens bourre des ordinateurs puissants et de pesants tomes académiques avec des tas de formules qu’une petite minorité puisse à elle seule déchiffrer. Leurs meilleurs efforts à calibrer la réalité ne parviennent qu’à formuler une caricature brute et stérile du monde naturel. Le chemin impérial frayera un meilleur chemin travers cette ronce intellectuelle, que les Apprentis suivront aux prochaines découvertes inédites.
La valeur-connaissance transforma le monde quand des réformateurs ont remplacé la bible en latin avec des copies écrites en vernaculaire déchiffrable par des laïcs. La voie impériale pourra parvenir au même but pour les mathématiques et les sciences populaires. Des découvertes sans précédent en découleront.
Ainsi que la presse d’imprimerie a transformé la pensée humaine ; la cybernétique, la réalité virtuelle, la reconnaissance mécanique des voix, la technologie d’abaque et l'énergie à l’échelle microscopique, propulsée par luminance solaire, voire le pouls de l'utilisateur et sa chaleur corporelle, parviendront peut-être à nous dégager de nos pires ornières intellectuelles.
Qui plus est, les enfants jouiront bientôt d’un jeu numérique enseignant des mathématiques – aussi passionnant que nos jeux de tireur en première personne. Ce jeu les subtilisera à s’enseigner les maths jusqu’à leur ultime palier de compétence. Plus jamais des corvées en maths : seulement des jeux à apprécier et des habiletés dont se vanter. Qui plus est, une majorité globale beaucoup plus à l’aise avec le savoir-faire mathématique.
Nonobstant les nombreux inconvénients de la technologie d’armes, elle a inoculé ses praticiens médiévaux contre leurs pires superstitions. Ils ont dû tâtonner le long de rebords alarmants de science et de technologie surplombant une grouille de gargouilles. En effet, ils sont allés trop loin. Ils ont distordu en simples chimères certains phénomènes surnaturels qu’ils n'ont pu exploiter illico, alors qu’ils fabriquaient davantage d’armes et de meilleures depuis les restes.
Durant notre ère de science tyrannique, nos technologies d’armes ont pris des enjambées surpassant l’entendement humain, au point de confondre même des directeurs scientifiques comme Robert McNamara. Ces sauts quantiques nous menacent d'annihilation. Peux-tu imaginer la sensation qu’engendre l'explosion d’une mégatonne de dynamite, ou la réplique de la civilisation industrielle quand (très bientôt) il n’y aura plus assez de pétrole pour tout le monde ?
La science biologique se mute en « science dure » (hard science) parce que ses chercheurs promettent de fabriquer des armes horripilantes à partir de matières vives, comme ceux précédents l’ont réussi de celles inertes.
Ainsi devrons-nous rendre nos recherches davantage holistiques et moins réductives, rafraîchir notre inspiration à coups d’intuition, d’instinct, de perspicacité particulière et de mémoire primale. Il n'est plus question d'abandonner une école de pensée pour l'autre, mais de les intercaler sans endommager ni l’une ni l’autre et d’institutionnaliser cette fusion.
Des nouvelles technologies élégantes peuvent émerger d’études intensives faites de lignes spectrales, de gaz nobles qui devraient reposer nos cieux mais n'y sont pas, d’aurores, d’électricité statique et de la foudre.
L'énergie fulgurante est mieux disponible dans les tropiques. Des nations parmi les plus pauvres pourront harnacher cette richesse énergétique en vue du développement local et de monoculture d’exportation. Elle favorisera la croissance de forets d'apogée pour récolter davantage d'énergie meilleur marché. Osmar Pinto, du Groupe d'électricité atmosphérique de l’Institut brésilien des études dans l'espace, doit étendre ses études, ainsi que d'autres Apprentis de la foudre. Est-ce qu’ils parviendront à alimenter l’énergie des villes futures, ceinturées de foret d’apogée ?
Comment osons-nous nous prétendre civilisés quand nous faisons puer si industrieusement l'air ? Des chimistes obscurs s’immortaliseront en rendant le moteur diesel moins fétide et remplaceront la technologie de combustion interne. Des maitres d'histoire démontreront notre primitivisme, simplement en réchauffant en classe quelques gouttes de gazole et informant leurs élèves écœurés que toutes nos villes puaient ainsi jour et nuit.
Le pauvre Dr Diesel ne doit pas attraper trop de blâme pour la puanteur de son invention. Lui y brûla de l'huile d'arachide pendant l’exposition universelle de 1900 à Paris. Il souhaita motoriser tous les domaines sur terre (ceux en Afrique et en Asie inclus) cent ans en avance du temps, ainsi que Ford rêva de vendre aux masses américaines des voitures bon marché quelques années plus tard.
En 1913, ce bon docteur disparut par-dessus bord d'une embarcation pour l’Angleterre. Une affaire louche, sans doute ? Churchill et ses copains se sont arrangés pour que ces nouveaux moteurs brûlent du pétrole : un carburant minéral beaucoup plus toxique et coûteux. Disposant de son corps noyé, ils ont mis en œuvre la motorisation des armées. La marine de guerre des grandes puissances exigeait déjà du mazout au lieu du charbon. Maintenant, leurs armées en nécessiteraient de même. Que débute la tuerie sérieuse !
Pareillement en 1913, un ingénieur américain, Frank Shuman, offrit à l’élite coloniale d’Egypte, Lord Kitchener inclu, une démonstration fonctionnelle de pompes à eau solaires. Ses appareils furent remarquablement comparables aux nôtres modernes. Il y eut une fleuraison de technologies alternatives, juste avant la Première sic guerre mondiale. Hélas, quant à celles non-associées au carburant de fossile, ce conflit les abolit pour une autre centenaire ou plus. http://www.guardian.co.uk/environment/2011/dec/11/sahara-solar-panels-green-electricity.
Les Apprentis dévoueront des semestres universitaires à l’évaluation de notre « raffinement » professé, et encore plus pour expliquer nos problèmes de sans-abri, de fléau, de famine et de guerre. Espérons qu’ils ne trouveront aucune excuse admissible pour ces constants sordides de l’histoire d’armes. Ils les interpréteront peut-être comme de sanglantes mais incontournables pierres de gué menant à la transition au monde paisible.
Des anciens textes védiques indiens font allusion à des machines d’antigravité fabriquées de sphères en cuivre à l'intérieure desquelles un gyroscope baratte du mercure : cette technologie hypothétique pas nécessairement farfelue. Après tout, une pile électrique produit du courant direct de feuilles successives de cuivre et de mercure, et une bobine de cuivre tourne autour d'un aimant pour produire du courant alternatif. Une interaction encore plus subtile, entre le cuivre et le mercure, pourrait-elle générer des ondes de gravité ? Pourrait-ce résulter de l’interaction d’un fort acide hydrophile et d’une puissante base hydrophobe, magnétisés à la même polarité afin de les séparer, et tourbillonnées en collodion avec un peu d’eau pure ? De telles recherches peuvent se prouver de récompense incalculable.
On devra se méfier du fait que l'application abusive de telles technologies électro gravitationnelles peuvent déformer et polluer la structure de l'espace-temps elle-même. Bien sûr, notre surpopulation surindustrialisée a déjà réussi à saboter le climat global qui semblait optimisé pour le confort humain ; pourquoi pas démolir l’espace-temps elle-même, pendant qu’on n’y est ?
Peut-être également valable sera l’étude d'orgones supersensibles empaquetées entre des couches de laine de pierre, (fibres de verre) pailles de fer et laines organiques (du coton ou de l’agneau.) Aux années 1950s et pour des raisons inexpliquées, des hiérarques scientifiques et judiciaires ont déclaré ces expérimentations taboues. Soutenus par la pleine force de la loi, ils ont assassiné en prison l'expérimentateur Wilhelm Reich, détruit son matériel, brûlé et interdit ses écrits. Même aujourd’hui, même dans les pays les plus « affranchis » l'inquisiteur est disponible par petit coup de file.
La recherche de Nikola Tesla subit un sort comparable aux mains de barbares semblables. Après son trépas (assassinat par le commando nazi Otto Skorzeny en 1943 ?) ses papiers de recherche, au volume d’un fourgon ferroviaire, furent confisqués par le gouvernement américain, consignés temporairement à l’oubli puis tamponnés Secret d’Etat à la suite de la deuxième sic guerre mondiale, après avoir été parcourus par des scientifiques nazis assemblés aux USA pour Project Paperclip. Depuis, ces écrits n’ont pour la plupart pas été permis de reparaître. Dieu sait quelle quantité fut simplement jetée en l’air, tels que furent ses assemblages.
L’eau est une substance si mystérieuse qu’elle semble contredire les attributs de base d’autres composés. Elle semble faite exprès pour soutenir la vie et obligatoire pour son existence : le cadre constant de la vie, si tu veux. Autrement l’ensemble des océans maritimes et atmosphériques serait-il l’être en vie primordiale et nous autres, que des virus auxiliaires, simplement à la nage au-dedans ? Quels autres attributs l’eau retiendrait-elle que nous ne reconnaissons pas encore ? Par quel moyen pourrions-nous mieux nous entretenir ?
Gerald H. Pollack, professeur de biophysique à l’université de Washington, a publié son livre fascinant : Eau, énergie et vie (Water, Energy and Life.) Ses recherches peuvent être primordiales. J'ai auditionné en 2008 sa conférence transmise sur la Chaîne des recherches (qui n’existe plus : trop « intelligent » pour la télé sur la terre en armes) puis lu son livre. Du peu que j’en ai saisi, l'eau s’organise de façon autonome à son interface avec l'air ou une couche d’acide gélifié. Là, elle se transforme en une sorte de cristal liquide bien organisée, (cet état physique supplémentaire aux quatre autres reconnus : liquide, solide, gazeux et de plasma.) Elle maintient une petite différence de tension électrique dans cette couche de plusieurs millions de molécules. Cette « zone d'exclusion » reste épuré des produits chimiques qui demeurent en solution en outre. Elle se maintient et s’accroît en profondeur par l’actionnement de la lumière solaire ou d’une autre source infrarouge.
L’équipe du Prof Pollack est parvenue à purifier de l’eau en solution de deux cents parties à l’une, en tirant de l'eau pure depuis cette interface et en refluant celle adultérée dans un autre récipient — le tout actionné par la simple lumière solaire sans filtrage ni barrière matérielle.
Il a proposé que la vie primitive a pu s’organiser indépendamment dans cette interface de cristal liquide. D’autres recherchistes se sont penchés sur celle microscopique entre la mer et l’atmosphère, qui grouille de vie microbienne quand l’humanité ne l’appauvrit pas.
Ces résultats sont préliminaires et je n’ai probablement pas été assez clair. Pour en connaitre davantage, prier consulter Google quant à son nom et ses écrits.
Certains recherchistes, scrupuleusement ignorées, ont étudié des attributs singuliers de l’eau, capables de retenir et propager de l’énergie quand mise en vrille et propulsée à travers des turbines spéciales. Leurs résultats ont semblé presque mythiques : projetant de l’anti-gravitée et d’autres irradiations insolites.
D’autres (Victor Schaugerg en avant) ont étudié des attributs hygiéniques de l’eau alpine qui, en dansottant du haut des monts, ramasse des molécules naturelles et les suspend dans une solution en collodion semblant lactée, aux attributs hygiéniques prometteurs.
D’autres encore ont fait tourbillonner de l’eau, sans autre ajout qu’une poignée de fumier âgé, dans une cuve en sens inverse à répétition et ont extrait un élixir aux attributs extraordinaires pour la fertilisation des plantes, l’attrait d’insectes bénéfiques et le renvoi de ceux nuisibles, contribuant à la santé générale du sol et la qualité et quantité de ses cultives, aussi peut-être à la purification de mauvaises eaux ? Voir Christopher Bird et Peter Tompkins, The Secret Life of Plants (La vie secrète des plantes), Harper & Row, New York, Evanston, San Francisco, London, 1973.
Au début des années 1800, l’électricité se manifestait comme un jeu pour quelques mandarins scientifiques, sans application pratique. A présent, la collectivité industrielle n’existerait pas sans courants électriques en direct ou en alternance à travers des milliards de circuits. Dans l’avenir proche, des nouvelles formes d’énergie aquatique remplaceront nos combustibles de fossile, réacteurs nucléaires et autres sources de courant électromagnétique. Cette nouvelle énergie sera peut-être électrogravitique, hydrogravitique ou énoncée par un autre terme polysyllabique dépassant l’entendement actuel.
Celles neuves devront être étudiés en profondeur. Elles nous sont aussi obscures que l’électricité l’était parmi les savants du 15e siècle. Eux, au moins, reconnaissaient la foudre, les aimants et l’électricité statique à partir d’ambre et de soies. C’est depuis là que nous devrions renouveler nos recherches sérieuses, à la découverte de perspicacités fondamentales négligées jadis.
Nous ne reconnaissons presque rien des technologies de secours pour la civilisation humaine. Leur avènement exigera le remplacement des gérances les plus cupides et réactionnaires dans l’histoire, comparées auxquelles des anciens despotes furent des progressistes d’esprit émancipé. La nécessité sera d’une suite de miracles technologiques, technologies miraculeuses et une gérance concordante pour libérer la civilisation corporative industrielle de son addiction aux combustibles de fossile, sans affamer et geler des millions, peut-être des milliards à mort en ce faisant — quand s’éteindront leurs chaufferies et lumières et les camions de nourriture qu’ils prennent comme allant de soi cesseront de rouler en ville. Toutes ces technologies dont nous sommes dépendants se rendront secondaires comparées à celles à peine imaginables à ce jour, dont pourront dépendre la survie de la civilisation entière.
L’heure est venue d’obliger les monopolistes d’énergie de fossile et du nucléaire de s’ôter du dos de la communauté scientifique, cesser de dicter l’admissibilité de ses recherches selon leur dogme et soutenir la prochaine génération de technologies qui rendront obsolète le carburant de fossile … avant que celui-ci ne s’épuise et non après.
On aurait dû initier ces travaux au sérieux il y a une cinquantaine d’années et arriver à ce point à des technologies alternatives mures. Il est peut-être trop tard pour mettre ces technologies en œuvre avant que des masses humaines ne souffrent de la faillite du carburant et de ses technologies, aussi de ne pas les avoir remplacées à temps.
Ceux responsables pour ce délai auront à répondre en personne pour les pertes que leur avidité occasionne à l’humanité. Une guerre civile planétaire pourra découler de cette confrontation toute seule — entraînant leur perte à la longue puisque la majorité de l’humanité les opposera. Ils doivent changer d’avis radicalement et vite, se rendre en points de lance de nouvelles recherches pour des sources alternes d’énergie afin d’éviter le sort des tyrans de rapacité précédente.
L’autre option – celle du routier Mad Max : notre banqueroute culturelle, technologique et sociale aux mains de la gérance la moins méritoire de ce titre – elle ne vaut pas la peine d’être contemplée.
Il n’y a pas de mauvaises troupes, seulement des mauvais chefs.
Comme il se trouve, nous refoulons l’enveloppe de la stabilité écologique et de l’endurance humaine. Ce que des industriels et militaires réalisent me rappelle une blague au sujet d’un individu qui se jeta du haut d'un grand bâtiment. Lors de sa chute au-devant d’une fenêtre au vingtième étage, on l’entendit marmonner, « Pas mal, jusque-là. »
« Wallace Broecker, savant de la circulation océanique à l’observatoire terrestre Lamont-Doherty dans l’Etat de New York, décrit à perfection la situation actuelle en observant que : "Le climat, c’est comme une bête féroce qu’on taquine avec une branchette." » De Bill McGuire, Est-ce que le réchauffement de la planète déclenchera une époque glacière ? Du journal The Guardian, le 13 Novembre 2003.
Une autre expérimentation sociale serait de planter les jeux olympiques là où la guerre menace d’éclater. On les organise à présent dans les villes les plus riches, les plus tranquilles et les mieux policées : là où leur potentiel paisible reste obscurci. Les Apprentis s’en serviront pour restreindre la violence organisée locale, comme les anciens Grecs s’en sont servis.
Pendant de tels jeux, des seigneurs de guerre en localité seront tenus à soutenir la paix sous minutieux examen public. Ils se rendront en stars internationales si leurs efforts portent fruit et en parias s’ils n’en parviennent pas. Athlètes, reporters et spectateurs, tous devront vivre comme des héros : se rivaliser dans des villes de tente, sous le feu et périssant comme martyrs si nécessaire. La reconstruction et la réconciliation y seront renouvelées avec obstination provocante et aux frais rivalisant ceux d’une guerre combattue dans les mêmes circonstances.
Si ces projets ratent et la violence persiste, un massif embargo international suivra. Les natifs auront à épuiser leur penchant de violence, isolés du restant du monde, puis recouvrer leur sagesse. Leur brutalité de masse pourrait languir quand l’opinion du monde condamnera quiconque ose interrompre ces jeux sacrés. Ces jeux se muteront à nouveau en un service culturel pour le monde paisible. Plus jamais des spectacles sans signifiance dont on s’est habitué : d’insipides statistiques sportives, de chauvinisme national et de publicité écervelée.
Des détracteurs réactionnaires peuvent évoquer les jeux olympiques de Sarajevo en 1984, quelques années avant que la guerre civile n'ait saigné à blanc la Yougoslavie. Cette ville s'est trouvée assiégée, bombardée et ruinée. Le cosmopolitisme pour lequel sa populace fut célèbre ne s’est jamais recoupé complètement.
Un tel projet peut être jugé sans valeur, étant donné le modèle tragique de Sarajevo en défaillance. Le conflit ethnique latent n’y fut pas traîné dans la lumière du jour et aucun débat public n'a cherché des stratégies de résolution avant que la guerre n’éclate. Tous ces détails chiants furent noyés dans des torrents de balivernes olympiques — rien que pour émerger quelques années plus tard, dans le spectre de génocide qu’on aurait pu éviter.
L’agencement olympique des Apprentis aura pour but exactement l'opposée : davantage d'application à la résolution des conflits locaux, et beaucoup moins aux mièvreries, balbutiements sportifs et publicités criardes.
L'énergie dont dispose l’humanité se multiplie en fonction de nouvelles technologies paisibles imprévues — non seulement en mettant plus de moulu sous la charrue, en ayant encore plus de bébés, ni en brûlant à l’aveuglette davantage de combustible de fossile.
Des fermes expérimentales, imitant celles néolithiques, sont parvenues à la même productivité par arpent que l'agro-industrie moderne sans massives entrées de produits chimiques, destruction mécanique du sol ni réserves de graine trop apparentée. Le secret semble résider dans la caresse du sol poignée par poignée. N’as-tu jamais remarqué à quel point un jardin luit après avoir été manié centimètre par centimètre ? Ce jardin rayonne, semblant avoir été fait l’amour.
Ça, puis la cultive astucieuse de microbes souterrains aussi attentive que celle historique des plantes par-dessus terre.
La cultive industrielle épuise la fertilité naturelle du terroir. Ce ne sera que l'application religieuse de labeur intensif, d’attention à l’écologie microbienne et de concentration psychique à la Findhorn qui sera en état d’augmenter la productivité du sol sans plus d’entrées artificielles. Cette forme de cultive est esquivée par les corporations agronomes et ne sera vraisemblablement praticable que par des petites fermes familiales.
Peut-être reprendrons-nous la consommation modérée d’espèces sauvages ? La nature « inaltérée » soutient des herbivores sauvages plus naturellement que ceux domestiqués, maladifs et dépendants pour leur nourriture. Leurs traces de sabot, précipitées par la prédation, pétrissent à perfection le sol et leurs déchets lui rendent fertilité au lieu de l'éroder en tant que polluants artificiels qui eutrophient nos voies d’eau. La végétation native dont ils s'alimentent est mieux adaptée au climat local et résiste aux bêtes nuisibles en localité sans nécessiter de transformation génétique. Nous pourrions profiter de cette vigueur naturelle. Une nouvelle culture de chasseurs-glaneurs moissonnera des ressources sauvages dans des écosystèmes restaurés à leur palier apogée. Cette transformation nous permettra de cesser de murer des bestiaux de nourriture en fermes d'usine.
La consommation de bétails de nourriture détenus en ferme pourrait devenir non seulement obsolète mais tabou ; et une sorte de végétarianisme, la norme nutritive, peut-être suppléée par celle d’insectes, de microbes ou de protéines poussées en laboratoire. Dans une génération ou deux, on pourrait même se rendre malade à l’idée d’ingurgiter de la chaire animale, comme s’il s’agissait de chaire humaine.
Entre temps, la science incite le renouveau du désastre en tentant de réduire des espèces naturelles en marques commerciales. On ne peut que souhaiter le renversement de cette tendance insensée.
L’Irlande aux longues souffrances – pour ainsi dire la première et dernière des colonies abusées de la Grande-Bretagne – subit sa grande famine pendant une des premières expérimentations de monoculture industrielle. Alors que des propriétaires britanniques ont exporté sous garde armée sa récolte diversifiée, la seule alimentation du paysan irlandais, ses pommes de terre, a pourri. S'ensuivit une famine massive. Pendant les 1840s, sa population décrut par moitié à cause de la famine, de fléaux et de départs désespérés. A propos, encore plus de soldats irlandais qu'anglais furent inscrits dans l'armée britannique pendant les années1830.
En accordant priorité à la monoculture industrielle, aux Etats-unis comme ailleurs, et en dépossédant des agriculteurs familiaux, l’on s’apprête à des attentats terroristes de contrecoup vengeur — sans parler de la multiplication courante des suicides parmi ces cultivateurs. La consolidation du terrain par des grandes entreprises commerciales a ruiné le petit propriétaire agronome à travers la planète. Des catastrophes encore pires menacent d’en surgir : des pandémies de fléaux et de rouilles tombant sur quelques grandes récoltes, des émeutes de chômage, des goulots de nourriture et de famine de masse.
Le suicide du petit fermier a déjà atteint des proportions pandémiques.
Le bombardement au camion piégé du bâtiment fédéral à Oklahoma City en 1995 s’est échu en grande partie à cause de programmes massifs de crédit foncier qui ont fini par ruiner la plupart des fermiers familiaux et incorporer leurs terres saisies dans des tenues d'entreprise. Quelques fermiers désespérés se sont tournés vers des organisations extrémistes ; eux à leur tour ont dégourdi des fanatiques comme les bombardiers de cette ville.
Un nouveau chantier scientifique de biomime peut dévoiler des nouvelles biotechnologies guidées par des védas. Des architectes génétiques adapteront des coraux, des planctons et des algues marines aux exigences du bâtiment et de l’industrie.
Des communautés de tissu refait pourront servir pour la fabrique de logements tout prêts. Des entrepreneurs verseront dans un cadre des organismes préconçus en solution avec leurs éléments nutritifs, comme on coule du béton. Ceux-là se métaboliseront, sècheront et s'éteindront dans quelques jours. Le restant « squelettique » (un peu comme les restes durs du corail, de l'os ou du bambou) offrira :
· des matières de construction de robustesse et d’élasticité exceptionnelles ;
· des appareils aux attributs optiques, de contrôle d'humidité et autres ; aussi
· des ensembles de circuits électroniques de complexité, délicatesse et miniaturisation sans précédent.
Plusieurs capacités seraient posées en couches de divers organismes et mélanges d'éléments nutritifs dans le même assemblage. Des clones de ver à soie et d’araignée peuvent produire du câble optique, des textiles neufs et des microfilaments d'utilité extraordinaire. Dans le bâtiment, un organisme d'accroissement accéléré pourra remplacer le bois moulu et le tissu d’isolement inorganique ; l’architecture génétique, transformer les communications, la fusion froide, l’énergie physiologique et solaire, l’illumination, l’isolement thermique et le réglage de température par évaporation.
Des innovations dans la culture des moisissures, algues, lichens et champignons promettent des percées de pharmacologie et de production nutritive. On vient à peine de reprendre l’étude sérieuse des lichens qui peut être fondamentale si menée en profondeur. La recherche des communautés de moisissures et d’algues peut engendrer des accroissements accélérés aux dimensions d’une maison, dont la surface vitrée de couches opaques de chlorophylle protégerait contre l'ultraviolet et s’adapterait aux besoins nutritifs et de logement. Imagine des panneaux spéciaux, accrochés aux murs de ta salle à manger, qui luiraient de bioluminescence sinon feraient pousser des savoureux pour ton petit déjeuner.
Des bivalves refaits et d’autres filtres marins peuvent épurer des ruisseaux et rivières. Des arbres et buissons spécialement conçus imbiberont des polluants durables pour extraction et disposition antérieure. De l'eau pure découlera de presque partout, surtout des fontaines urbaines de nouvelle fabrique.
Des jardiniers adroits gagneront leur pain dans l’avenir ainsi que de bons mécanos et codeurs d’ordinateur gagnent le leur aujourd’hui.
Une révolution agricole remplacera la plupart de moissons annuelles par celles pérennes. A présent, nous plantons des semences agro-corporatives ingéniés pour absorber toute la fertilité du sol, qui nécessitent l’addition de masses de fertilisants minéraux, de pesticides et d’herbicides pour moindre rendement avec le temps. Nous moissonnons cette monoculture en dénudant le terrain, puis observons ce qui reste se tarir en poussière, se délaver et s’envoler en taux irremplaçables. Ce n’est plus de l’affermage acceptable mais de l’exploitation minière à ciel ouvert.
Nous pourrions assembler au lieu des communautés de plantes pérennes, un peu comme celles qui poussèrent naturellement sur l’ancienne grande prairie du Midwest américain. Elles retiendront beaucoup plus de pluie, (atténuant les effets d’inondations et de sécheresses) contrôleront les animaux nuisibles et restitueront la fertilité du sol de façon naturelle. On y récoltera des graines en bonne saison et à basse empreinte, les laissera tranquilles le reste du temps pour restaurer l’équilibre naturel et l’épaisseur du sol.
On pourra s’attendre à des percées dans les sciences biologiques, une fois que cessera l’abus d’animaux de laboratoire comme mode de recherche principale. Nous y déformons la nature pour qu’elle se conforme mieux aux préjugés de la même mécanique réductionniste qui nous a mené à l'écocide. Nous venons à peine de renvoyer l'expérimentation de laboratoire dans les champs et forêts que nos préjugés cultivés en labo nous ont enjoints de détruire.
De façon spontanée, et en dépit de multiples délais téméraires de la part de leurs gérants, les citoyens des pays riches se sont mis à diminuer leur augmentation de population. Les menteurs d’armes abominent cette retenue rationnelle. Malgré les plus récentes projections d’augmentation, une massive réduction dans la surcharge humaine est inévitable, qu’elle soit volontaire, traumatisante ou la combinaison des deux. Les seuls contrôles de population que décourageront les Apprentis seront ceux privilégiés de nos jours : décimation d’armes, négligence de masse et incompétence en santé publique : de telles ne seront plus tolérées.
Bien que les Apprentis accepteront l’abstinence sexuelle selon la prédication d’ecclésiastes, ils encourageront d’autres pour seul but d’augmentation nulle. En plus de la planification illimitée des naissances à travers le monde, ces nouvelles agences offriront de l’Apprentissage de bonne qualité, de la sécurité sociale digne de confiance, de l’équité sexuelle et d’exquis soins médicaux. Ces préalables seront beaucoup plus efficaces pour la bonne planification des naissances que le papotage pieux de névrosés sexuels.
Des nouvelles exhortations à la bonne santé publique s'étendront du lavage fréquent des mains à la cultive nutritive d’animaux nuisibles, au soulagement de nos désordres de sommeil en pandémie, à la perfection de la micronutrition et à l’hydratation (bois plus d’eau claire et moins des liquides de société d’entreprise !) jusqu’à d’autres options encore plus imposantes.
Il était une fois, les directeurs d’armes ont tenté de stériliser des déments, criminels récidivistes et porteurs de maladies héréditaires, tant ceux génétiques que transmissibles sexuellement.
J’entends ton souffle couper court et partage ta répugnance. Les interventions eugéniques à venir seront beaucoup plus précises, bénignes et efficaces. Des combinaisons particulières de gènes seront visées qui dirigent l'agression injustifiée, la sociopathie et d’autres comportements maladifs ; mais la viabilité sexuelle et son appétence ne seront plus déconfits de ce fait.
Les critiqueurs de la génétique sélective braquent les nazis qui l’ont soutenue en premier lieu. Leurs méfaits confirment son immoralité. L'éradication d’anormalités génétiques est devenue hors de mode.
Malgré cela, le recyclage des déchets mécaniques reste à la page. Tout le monde loue l'idée du recyclage. Mais personne ne signale le fait que les nazis furent parmi les premiers à y expérimenter à l’échelle industrielle, avec les possessions de leurs victimes dans les camps de concentration.
A vrai dire, (comme d'habitude) chaque armée qui « gagnait » une bataille rangée pratiquait du recyclage systématique. Le critère fondamental de la victoire au combat était la saisie du terrain – peu importe les pertes prises – et son abandon par l’ennemi. Sa récompense était encore plus d'armes et de butin, sujets au recyclage du côté victorieux, en plus des blessés à occire par compassion ou laisser périr en agonie, et des cadavres putrides à abandonner en marche sans inhumation — que les manants locaux s’en occupent !
Le temps s’envole pour éterniser sur de telles affaires quotidiennes. De nombreux obstacles moraux devront être négociés dans très peu de temps. L’enjeu ne sera plus la conscience émiettée que nous rapiéçons en laissant la responsabilité pour tous nos grands problèmes aux ineptes élites d’info, ni le sens aphrodisiaque de rectitude moraliste qu’approprient certains shadistes d’armes en tourmentant sans dispute leur prochaine victime. L’enjeu sera la survie humaine. L’épidémie, la famine de masse et l’ignorance souveraine ne sont plus des options « acceptables. » Il est notre devoir d’en finir.
La fortune qu’exige le lancement du monde paisible sera au moins dix fois celle à notre disposition actuelle. A eux seuls, les Etats d’armes les plus riches ne peuvent amasser richesse suffisante pour amender l’Apprentissage de leur minorité privilégiée à elle toute seule, non moins celui de tous leurs clients. Ce ne sera qu’après l’application globale de réseaux d'Apprentis qu'un résultat adéquat pourra être obtenu.
J’avoue en général que de nombreux pays sont parvenus à des améliorations saisissantes en subventionnant l’éducation publique et d’autres fonctions paisibles en localité. Hélas, aucun tel effort localisé ne produira la richesse requise pour satisfaire la demande insatiable de l'humanité, la permettre de bondir aux étoiles et choyer le monde naturel en même temps. La somme de ces tâches, tout le monde devra y parvenir en concert — sinon personne n’en sera capable.
Si nous réalisons tout à perfection, rien ne réamorcera nos réflexes d’attaque. Si, comme la femme de Loth, nous manquons de fuir la guerre totale et la regardons en arrière, elle nous rattrapera avec toute la fureur de sa frustration momentanée.
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