Black Girls From Laval

Démystifier Les Stéréotypes : Voyage Entre Souvenirs D'enfance Et Réalités Quotidiennes

Naï (Aïcha Black), Christle et LauToTheRey Episode 109

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Quelle image vous fait-on porter simplement en raison de votre apparence ? Ensemble, nous démystifions les stéréotypes tenaces qui collent à la peau, en particulier pour les femmes noires. À travers un partage sincère de mes expériences personnelles, nous abordons l’impact insidieux de ces perceptions sur la santé mentale et physique. Je révèle comment le harcèlement a façonné ma relation avec l’alimentation et la façon dont mes passions pour la marche et la musculation ont été altérées par des défis récents. Mon intention est de sensibiliser à ces réalités multiples et d’encourager le partage d’histoires authentiques.

En replongeant dans mes souvenirs d’enfance, je vous emmène dans un voyage nostalgique à la garderie. Revivons ensemble des moments marquants et parfois cocasses, comme mes premiers émois amoureux ou la peur irrationnelle d'une éducatrice que je prenais pour une sorcière. Derrière ces anecdotes se cachent des leçons sur la perception et la découverte progressive du monde qui nous entoure. Je vous invite à explorer comment nos visions du monde évoluent avec le temps et l'expérience, tout en remerciant chaleureusement nos auditeurs fidèles pour leur soutien continu. Gardons le sourire et restons optimistes jusqu’au prochain rendez-vous !

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Speaker 1:

stéréotypes, stéréotypes, allô, ou la couture de tout le monde. Bienvenue à blague ensemble. Aval, édition. N'aille la salle dans son lit. Merci à yves rosset, compagnie pour l'heure est. En tout cas, je vais, je vais laisser, parce que j'avais déjà là, c'est bon. Merci d'encourager le podcast. On a utilisé le code promo chez Rurse et compagnie BGFL15.

Speaker 1:

À chaque fois que vous utilisez le code, ça nous donne une petite commission. Pour faire quoi? pour donner à la clinique juridique de Saint-Michel, pour question de éliminer le racisme, et un plaisir à la fois un orgasme à la fois super génial d'encourager le podcast. C'est bien sûr le pétillant, je le dis à voir, mais je vous demandais rien, vraiment, vraiment, parce qu' on n'est pas encore en studio. Donc, vous avez le choix de vous abonner en masse pour qu'on puisse aller en studio si ça vous tente, ou vous attendez qu'on retourne en studio pour avoir quelque chose sur le Pétuit. C'est comme une sorte de je vous informe de la situation. Ok, on est là. Puis, si tu es une compagnie, une entreprise, pétuit peut nous suriser des épisodes.

Speaker 1:

Ça va aussi, hein, ça va aussi Ta mère, ton père, ton chien, ton fils. On est là. On est là Maintenant, aujourd'hui. On n'allait pas rester. Je dis oh, c'est toi et moi, toi et moi. On parle de ça, et aujourd'hui, je parle comme si c'était une black girl aussi. Je ne sais pas ce que les autres vivent. C'est juste ça, les gens qui ne sont pas des black girls. Tu peux écouter, c'est juste. Peut-être qu'il faudrait que tu m'envoies ta réalité par courriel pour que je sache ce que tu vis au quotidien.

Speaker 1:

Par rapport aux stéréotypes, je te dirais qu'initialement l'idée c'était stéréotypes à l'école, mais j'ai fait un stéréotype en général, je pense, parce que, voilà, les gens aiment ça Imaginer des choses que je ne dis pas, simplement basé sur ce dont j'ai l'air. Et c'est fou parce que c'est comme j'ai jamais dit ça et que même dans la fin, je comme j'ai jamais dit ça, quand les gens en 2025 à 2024, quand les gens parlent de poids, puis de com, de sport, puis de nourriture, puis tout ça, tout ce qui a rapport à l'alimentation pour la perte de poids, puis les gens. On dirait que les gens pensent numéro un, ce que je vais dire. Il n'y a rien de mal à ça dans un sens, mais c'est juste pour dire que les gens pensent que je suis née obèse ou quelque chose. Je suis comme la gang. Je me suis rendue là.

Speaker 1:

Je n'ai pas toujours été comme ça. Il y a des gens que oui, mais Il y a des gens que non. Il y a des gens qui prennent le poids. Il y a des gens que c'est parce que vous les avez tellement boulis quand il y avait 16, 14, 13, qu'ils ont commencé à faire des diètes drastiques.

Speaker 1:

Puis, depuis ce temps, c'est un yo-yo perpétuel. Tu sais, il y a du monde de même, comment? tu sais, j'allais prendre une marche. Tu sais, en me disant Mathilde, toi, comme tu n'aimes pas marcher, comment ça, comme je n'aime pas marcher, bon, audacieux, qui vous a dit que je n'aime pas marcher? Tu n'est pas marcher.

Speaker 1:

Mon problème, en fait, les deux choses que j'aime le plus, c'est marcher, puis la musculation, et quand j'ai la musculation, c'est seulement le bas du corps. Je veux dire, c'est pas comme si je suis allergique au sport en ce moment, je trouve que, avec ma prise de poids, le sport est moins enjoyable qu'avant, mais c'est à cause de ma mobilité, on s'entend. Avant, je faisais de la gymnastique, donc c'est tiré, c'était le fun. Maintenant, j'ai mal dans ma split, c'est plus le fun de faire des splits. Quand t'as mal en faisant ta split, c'est juste ça.

Speaker 1:

Puis, mon ex, vous vous direz que ça marche toujours cette. Puis mon ex vous dirait que ça marche toujours, cette fille-là, étonnamment, mais l'été, l'été, je marche autant L'hiver. Non, pourquoi passer l'hiver? J'ai des bottes moins 40 qui pèsent 40 livres dans chaque pied, et non, ça ne me donne pas envie de marcher. J'aime ça vous parler quand il est trop tard À l'école, les stéréotypes que je vivais plus parce que, comme je vous dis, je n'étais pas grosse avant.

Speaker 1:

Donc, je ne vivais pas de grossophobie à l'école. Nécessairement, il y avait des petites, petites minis, affaires du genre, parce que, comme je vous répétais, je n'étais pas grosse, grosse, mais Mais en titre de 12 ans, mais je suis quand même une fille noire avec des formes à côté des petites blanches, avec des formes à côté de des petites filles blanches, pas de formes. Tu comprends Donc, même en étant comme 103 livres à côté des filles, de 90 livres, yes, tiens, quand tout le monde porte du double A, puis que je porte du C, quand tout le monde met des pantalons de taille basse, puis que moi, j'ai du grossesse, et bien, oui, on peut m'accuser souvent de de m'habiller pour aguicher, de trouver que mes vêtements étaient comme sexualisés. En fait, non, mais c'est plus, les gens sexualisaient mes habillements. Puis ça, c'est vraiment en dehors de chez moi, parce que chez moi, je ne me suis jamais sentie comme ça. Et nécessairement, je veux dire ma mère, elle aime beaucoup plus la pudeur, là, c'est sûr. Mais en tout cas, bien sûr, c'est moi là, pour vrai, je ne peux pas vous dire qu'est-ce que les gens disent à qui, mais je n'ai jamais entendu une histoire de Oh, si tu t'habilles comme ça, c'est ta faute, si tu te fais SA, des choses de même. Je n'ai jamais entendu ça. Dieu merci, parce que j'avais pas. Dieu merci, c'est tout. J'ai pas entendu ce genre de choses-là.

Speaker 1:

À l'école, il y avait beaucoup de jeunes qui faisaient des blagues avec les stéréotypes, disons, racistes. Ils faisaient vraiment beaucoup des blagues. Oh, c'était noir, c'est sûr, tu manges du poulet. C'est comme.

Speaker 1:

Qui, dans la classe, mange pas de poulet. Faut vraiment m'expliquer bien, je suis toujours sur ces stéréotypes qui me dépassent le plus. Qui, dans la classe, on mange pas. Ensuite, on s'en repart, on va parler végé.

Speaker 1:

Bien sûr, on ne m'a jamais parlé du stéréotype de ne pas avoir de père. Ça, j'ai appris, ça plus tard. Mais ça, j'ai l'impression que c'est plus les Américains, mais des fois, les gens en parlent ici plus que moi. On dit ça ici aussi. Je pensais que c'était juste aux États-Unis, le stéréotype. Mais bon, si on disait ça ici aussi, i guess, omar, omar, omar, Omar.

Speaker 1:

Quel stéréotype on a pensé. C'est sûr que, comparé à quand j'étais à Montréal, les profs à Laval semblaient avoir moins confiance en moi, semblaient penser, ou trouver, mettons, que je créais plus de problèmes que quand j'étais à Montréal. Quand j'étais à Montréal, dans ma classe, j'étais toujours en top of things, j'étais dans les tops des concours mathématiques, dans les tops des dictées. Pour de vrai, là, si on se fit à voir cours à l'école Lambert-Closse à Montréal, on pourrait penser qu'aujourd'hui je serais, comme ingénieur ou astronaute, avec Rabi. Je me souviens de Rabi, je me souviens plus de son famille, mais Rabi, on était les deux.

Speaker 1:

En tout cas, en deuxième année, on était les deux top chefs de maths. Wow, shout-out, rabi. On pourrait penser. On n'aurait pas pensé que je serais en train de mettre des nus pour payer mon loyer. On pourrait penser beaucoup d'autres choses. Donc, c'est ça.

Speaker 1:

Quand je suis arrivée à la val, on dirait que Il voyait pas ça en moi, il voyait plus des problèmes qu'autre chose. Et sachant que moi, je suis une fille timide qui ne parle que lorsqu'on lui parle, je n'ai jamais compris comment je faisais pour autant me faire sortir des classes Quand quelqu'un me demande une efface. Puis, je suis comme ok, tiens, et là, j'avais dit de ne pas parler, de voir. Puis je suis comme Waouh, mais pourtant, c'est comme, je prête une efface, ou, sinon, la meilleure, la meilleure. Pourtant, j'étais comme c'est pas, je prête une efface, ou sinon, la meilleure, la meilleure, la meilleure. J'ai prêté mon efface à un petit garçon. Ok, la gueule, il a envie de me redonner mon efface à la fin de la période. Le petit garçon.

Speaker 1:

Fait que le lendemain, on retourne à l'école, est-ce qu'il y a le petit garçon? La prof demande de ne pas parler. Là, c'est vrai, c'est ma faute, mais je réalise que je n'ai pas mon efface, j'ai besoin d'effacer. Fait que j'y redemande mon efface au petit garçon.

Speaker 1:

On m'a mis dehors de la classe parce qu'on n'avais pas toutes mes affaires, en fait. Puis, je lui ai dit comme non, non, c'est mon efface que je reprends. Donc, vraiment, depuis que je suis petite, moi, quand j'aide quelqu'un, c'est moi qui paye les conséquences. C'est comme oh, madame, mais aussi, je pense être prof, mémé. Je sais pas Comment t'aimes pas quelqu'un de 8, 9, 10, 11 ans, comment t'aimes pas? Non, je pense pas que ça se crée Comment tu peux ne pas aimer un enfant. Mais quand je dis pas aimer un enfant, t'es pas obligé d'aimer d'amour un enfant, mais Enenfant, t'es pas obligé d'aimer d'amour un enfant.

Speaker 1:

Au tout cas, peut-être que je me souviens pas bien de comment j'étais, mais j'ai pas un souvenir que j'étais dramatique, Moi, mon souvenir, je suis pas en rapport, Mais bon, c'est moi. Mais ça, ça a pas rapport, ça, c'est pas un stéréotype, mais ça me fait penser, dans le fond, c'est pas un épisode sur les stéréotypes, c'est un épisode sur les souvenirs d'enfance, les souvenirs d'enfance des négatifs. Alors, je me souviens, quand j'étais en quatrième année, avec une prof qui s'appelait comment Chantal, est-ce que tu es Chantal? Est-ce que tu es Chantal, chantal? Je pense que c'est Chantal, c'est Chantal. Je pense que c'est Chantal Chantal. Bon, regardez, ne me prenez pas, c'est Chantal. Bon, ne me prenez pas au sérieux pour le prénom de la madame.

Speaker 1:

J'avais 10 ans, j'ai oublié. Je vais reculer. J'ai une quatrième année. On avait une bête là, ah, un cochon d'aide, c'est un hamster. Non, c'est un cochon, c'était un cochon d'aide. Je pense que les hamsters sont plus sèches, ils ont plus de petits os. Je pense que les cochons d'aide sontches, ils ont plus de petits os. Je pense que les cochonnes sont gras, ils sont bien remplis.

Speaker 1:

Bref, on avait un gros hamster ou un petit cochonne qui s'appelait Frémousse. Si jamais les gens de ma classe se rappellent, on avait Frémousse avec Chantal. Chantal, c'est ça, il m'adore sur les, sur Emmaïs, il n'y a pas de milieu de chantales. Chaque fin de semaine, il y avait un élève différent qui ramenait Frémousse à la maison pour ne pas laisser la bête dans l'école toute la fin de semaine. Nous, on n'avait pas d'animaux à la maison. Nécessairement, c'était notre premier, parce que moi, je suis la plus vieille puis on allait mettre frimousse à la maison.

Speaker 1:

Mais quand, à la maison, on est arrivé, je pense que c'était une fin de semaine fériée, parce que, même comme vendredi, ça s'est bien passé, samedi ça s'est bien passé, dimanche, ça s'est bien passé, et peutamedi ça s'est bien passé, dimanche, ça s'est bien passé, et peut-être le lundi du férié, il manquait de copeaux de bois pour mettre dans la cage, dans le fond de la cage, parce que les copeaux de bois, c'est comme s'il fait pipi, en fait, c'est pour ça, ça absorbe le pipi, tout ça, tout ça. Puis, il manquait de copeaux de bois, mais comme, ah, non, c'était pas un férié qui est lundi, il était congé. Non, ok, fait que dimanche soir, quand je me Ben t'sais, je me rends compte J'ai 10 ans à Mindure, rappelle-toi Je dois changer la cage, la litière, ben, en tout cas la cage, pour que je ramène la bête propre demain. Puis, je demande de l'aide à mes parents, mais il manque de copeaux de bois. Mais tu sais, je ne sais pas comment, vous dire que je n'ai pas pensé, forcément, à regarder la quantité de copeaux de bois que je prenais de l'école.

Speaker 1:

Donc, il y en a manqué Et moi, j'habite à pied, trois minutes de l'école, trois minutes de l'école, 3 minutes de l'école. En auto, 1 minute de l'école, donc, 3 minutes, c'est généreux, 3 minutes, c'est généreux. Puis, je pense que si je marche lentement, ça peut me prendre 4 minutes 30 de l'école. Donc, c'est l'hiver, c'est l'hiver, c'est l'hiver, c'est l'hiver, c'est l'hiver, c'est l'hiver, c'est l'hiver. Il manque de copeaux, mais l'école va commencer. Donc, il faut que je ramène la bête à l'école. Donc, j'enroule la cage de Frémousse dans les draps, c'est hiver, je ramène Frémousse à l'école Et la prof, oh, mon Dieu, je pleurais.

Speaker 1:

Quand je suis retournée chez moi, je ne pourrais pas vous dire comment elle m'a parlé exactement, parce que, comme je dis, i'm a German Queen Et aussi, j'avais juste 10 ans. Donc, mes souvenirs ne sont pas les meilleurs, mais moi, de mon souvenir, elle était tellement fâchée, me traiter d'irresponsable Parce que je n'avais pas mis assez de copeaux, parce que je n'avais pas mis assez de copeaux, puis que j'aurais pu tuer Frémousse avec le froid, puis que ça ne se fait pas, puis que je ne pourrais plus jamais la voir, parce que ça n'est jamais arrivé avec personne. Pourquoi ça arrive avec moi? Puis, la façon que je me suis sentie, numéro 1, très coupable. Numéro 2, je sais pas. Je me sentais vraiment pas bien.

Speaker 1:

J'étais vraiment très triste, surtout quand on m'a dit que j'aurais pu tuer l'animal. Je sais pas comment, je dis, je me souviens plus du ton, je peux pas dire qu'elle m'a mal parlé, mais je peux dire que, étant petite, je ne sais pas, j'étais triste. J'étais triste parce que je n'ai pas fait exprès, disons, je ne sais pas, mes parents aussi. Je disais qu'on n'avait jamais eu de cochon d'un d'avant. Je ne sais pas comment improviser, je ne sais pas comment me couper d'un cochon d'âne, bref, la madame était fâchée. Puis, c'est correct, c'est correct, je pense. Puis c'est fou aussi. Des fois, je me dis, moi, je me rappelle que j'avais 10 ans.

Speaker 1:

En même temps, des fois, des fois, nos profs qu'on avait dans le temps, est-ce qu'ils étaient si vieux? Ils étaient vieux parce que nous, on était petits. Mais en fond, tu sais, tu peux être prof à quel âge 23, 24? Fait qu'il faut quand même que je leur laisse une petite grâce peut-être. Après. Je me souviens aussi, mais ça, ça ne va pas. Je me souviens aussi, mais ça, ça n'a pas rapport. Je me souviens de Quand j'étais à la garderie, quand j'avais 4 ans. Ah, oui, je t'ai dit hier, je pense, j'avais un crush là-dessus Sur un Kevin et un James.

Speaker 1:

Mais avant eux, il y avait une petite gal. Lui, je ne connais pas son nom, il était à la garderie quand j'étais à Ottawa, en fait, c quand j'étais à Ottawa. C'était un anglophone. Je me souviens qu'il portait une petite veste de cuir. Ah, est-ce que j'ai mon bad boy depuis l'utérus? Oui, et quand je dis bad boy là, wow, gérez-vous Juste des looks de bad boy. Ok, une petite veste en cuir, puis du gel dans les cheveux. Pas que j'entends que tu fais des crimes dans la rue, puis tu pimes trois filles. C'est beau là. Donc, il y avait un petit gars avec une chemise en cuir qui était très séduisant pour ma petite tête de 4 ans. Je pensais à ça 4 ans.

Speaker 1:

Puis, on avait une éducatrice qui avait, elle, les cheveux gris. Je sais pas pourquoi je dis vague sur le petit bébé, sur le petit gars, mais l'histoire c'est pour l'éducatrice oh, jésus. Puis elle avait les cheveux gris, alors je pensais que c'était une sorcière, j'avais tellement peur d'elle. Gris, alors, je pensais que c'était une sorcière, j'avais tellement peur d'elle. Je pense que j'écoutais trop de films de Disney, parce que j'ai associé cheveux gris à Mais film de Disney, film, tout quoi. J'ai associé cheveux gris à sorcière. Donc, moi, quand je la voyais, cette madame-là, j'imaginais juste un grand chaudron magique.

Speaker 1:

Puis elle qui fait des potions, puis qui nous pitche dedans Le Qu'elle a le nez grouille, je suis comme regarde. Je ne me souviens pas de sa face, je ne me souviens de rien, ni son nom, ni Adam, ni Eve. Je me souviens qu'elle avait les cheveux gris Et puis j'avais peur d'elle, je ne l'aimais pas. Une fois, on allait faire une sortie, et puis j'allais manquer l'autobus. Et puis, je me souviens, quand on traversait la rue Je ne sais pas quels parents étaient avec moi quand on traversait la rue, mais elle a couru venir me chercher pour pas que je manque l'autobus. Fait qu'elle est courue. Elle m'a tenu la main malgré ma peur. Je me souviens que j'avais des petits souliers qui s'allument quand tu marches, bon, vite. Puis elle me tirait pour qu'on marche vite, pour pas que je manque la sortie. She tried, les autobus sont partis quand même, mais she tried, j'avais tellement peur, j'avais tellement peur d'elle. Puis, le jour où j'ai arrêté d'avoir peur d'elle Je sais même pas pourquoi je raconte ça, qu'est-ce que je fais, je raconte ça.

Speaker 1:

Bref, la journée où j'ai arrêté d'avoir peur d'elle, où j'ai commencé à l'apprécier, c'est Mon petit bad boy. Il se balançait. Puis, tu sais, quand t'es petit, puis je vais essayer de l'imaginer Quand tu te balances sur les balançoires du parc, normalement c'est t'es assis droit, 90 degrés du bain, puis t'as les jambes qui vont devant, t'as les genoux qui plient qui te font balancer devant, derrière. Bon, quand t les genoux qui plient qui te font balancer devant et derrière, bon, quand tu es cool, quand tu es un jeune cool, au moment où tu extendes, déplies les jambes. Au moment où tu fais l'extension de jambes, tu allonges ton dos, tu couches ton dos pour être parallèle au bain et t'es couché de toute ta longueur.

Speaker 1:

Je pense que ça t'aide à aller plus haut, plus loin et plus vite. Je pourrais pas dire, mais je sais que moi, j'avais pas le droit de faire ça. Pourquoi? Parce qu'on avait pas le droit de faire ça à personne Et j'avais 4 ans, mais lui, il en avait 5.

Speaker 1:

Je m'excuse, lui, il avait 5 ans Et il était capable, et il était mon crush. Ça là, j'essaie de plaire aux male gays depuis. Depuis, alors, mon crush me demande est-ce que je suis capable de faire comme lui ou est-ce que je suis un bébé? and since I'm a strong, independent black baby, j'étais comme non, je suis grande. Je pense pas que les sourds soient si drôles, mais je pleure. J'ai dit non, je suis assez grande, parce que savez-vous que moi, quand j'étais un bébé, la pire chose que tu pouvais faire, c'est me dire que je suis un bébé.

Speaker 1:

Bref, je le fais. Premier coup, je tombe, tête cognée, sur le coin du rebord. Les balançoires sont comme au-dessus du sable, mais il y a comme un rebord. Ma tête tombe direct sur le rebord, comme au son cérébral assuré. Mais la madame sorcière est venue me voir avec un petit aspect en forme de Mickey Mouse et l'a mis sur ma tête.

Speaker 1:

Elle m'a pas gênée, elle m'a juste. Mais la madame sorcière est venue me voir avec un petit aspect en forme de Mickey Mouse, elle a mis sur ma tête. Elle ne m'a pas chicanée, elle m'a juste essayé de me faire aller mieux. Elle ne m'a pas chicanée en mode méchanceté. Depuis ce temps, j'aime la sorcière. Tu imagines la sorcière de qui j'avais peur pendant toute l'année. La madame m'a sauvé la vie, c'est tout ce que je peux dire. She saved my life.

Speaker 1:

Donc, la morale de l'histoire, c'est que Naila est influençable. Naila, elle m'a impressionné, garçon, et Naila, c' les garçons. Et Naila s'est suis dit t'es pas game, eh game, ah, calice. Donc, ça c'est. Je pense pas que c'est une histoire si brûle.

Speaker 1:

À l'église, j'ai décidé, quand on est venu j'aime brice, le queen, jose, encore les enfants, ce. mais donc, tu vois, dans le fond, je parlais stéréotypes, mais ça, c'est, c'est moi qui rentrais dans un stéréotype, qui pensait, mais c'estait, c'est plus un réjugé, je pense. Il n'y a pas stéréotype qui dit que les cheveux gris sont des sorciers. Je ne pense pas que c'est un fait établi ailleurs que dans les films pour enfants. Mais bon, j'ai assumé ça.

Speaker 1:

Quoi d'autre m'est arrivé dans cette garderie? C'était une bonne garderie, ben, une bonne garderie, je ne sais pas. Ouais, je me souviens que ma petite soeur s'est fait un chum dans cette garderie-là. Je ne vais pas nommer de nom, mais ma petite soeur a rencontré son mari dans cette garderie-là.

Speaker 1:

Ils sont tombés amoureux. Quand je vous dis tombés amoureux, quand je vous dis tombés amoureux, moi je ne comprends pas comment, à quel point Disney était là pour nous faire comprendre comment marche la vie. Les deux étaient amoureux. Donc, les deux passaient leur grande journée ensemble.

Speaker 1:

Quand un devait partir et pas l'autre, ils couraient se dire bye à travers la clôture Désolée qu'importe quelle sourde que c'est, tu vas savoir. Et puis, tu ne sais pas comment, ilsexpirent à travers la clôture. Les clôtures enchaînent, tu vois clairement le bas, ils se donnent des bisous, ils se donnent un petit bis sur la bouche. J'étais comme Bébado, comment ça? Tu t'es rembrasser un gars avant moi?

Speaker 1:

Tout le monde vit des choses avant moi dans cette famille. Pour vrai, j'aurais dit que je suis précoce, mais je suis peut-être plus post-coce. Je suis post-coce, post-coce, parce que je suis en retard, post-coce. Je ne sais même pas comment on dit ça. Je suis en retard, post-cost. Je ne sais même pas comment on dit ça. Je suis en retard Pré-cost. C'est quoi le contraire de pré-cost? Tu ne sais pas. Post-cost, pré-cost, post-cost. Ah bon, je googlera après.

Speaker 1:

Donc, c'était l'épisode sur les stéréotypes. Ah, maintenant, moi, parce que, la fois, je suis sûre que moi aussi j'ai des stéréotypes sur les gens, c'est pas ça. Et c'est juste que je pense pas vite, demain, qu'est-ce qu'il y a comme stéréotypes? Non, pour vrai, je pense que mon cerveau, peut-être, n'a pas registré les stéréotypes avant que j'aie 19 ans, parce que je ne voyais pas du tout ces affaires-là. Je ne comprenais vraiment rien, ni pas grand-chose. C'était difficile.

Speaker 1:

Maintenant que je connais les mots, les termes, là, je vois les choses, parce que moi, mon cerveau, tant que tu ne dis pas qu'il y a des choses qui sont là, il ne les voit pas. Je travaillais dans un salon de massage, pendant, pendant, pendant. Mais avant d'y travailler, je n'avais jamais vu que ça existait, même Je pensais que c'était juste dans les films américains. Puis, une fois que j'ai eu le job, c'est pas au clair. Tout d'un coup, quand je rentre chez nous, je vois 8 salons de massage sur ce chemin, puis je suis dans le métro. Je sais quand t'abandonnes à quelqu'un, quoi d'autre?

Speaker 1:

Stéréotypes, stéréotypes, écoute, je pense que ça va être tout pour aujourd'hui. Là, ça fait, ça fait 30 minutes. Je parle tout seul. Un jour, je vais m'habituer à comprendre que je parle dans le. Mais non, je ne sais pas si c'est intéressant Pour les gens, pour les quelques personnes qui écoutent en audio seulement, puis qui sont contentes que je parle. Ben, non, en fait, non, on dirait ce que vous en pensez. Mais en même temps, si t'aimes pas ça, je pense pas que tu te rends au jour.

Speaker 1:

3, 28 minutes in t'sais Fait que j'ai l'impression que c'est juste les gens qui sont comme hé, hé, hé, hé, je vais écouter Nile à mon show ou en maquillage, puis que vous, je ne vous dérange pas dans ma compagnie, comme ça, je te dérange. Tu m'as dit non, n'oublie pas, j'ai assumé que j'étais une femme noire. Merci pour ton écoute. N'oublie pas d'aller encourager et d'encourager, d'aller utiliser le code promo. Ok, après, je raccroche, mais j'ai fait le case chez Eros et compagnie pour profiter de 15% de rabais et nous offrir une petite camisière. C'était très informatif, c'était très foine, en fait. Donc, on se reparle la semaine prochaine ou demain, même poste, si Dieu le veut. Gardez le sourire, fait chier, quittez. Comme dirais-je Bisous, bisous, cœur, cœur.