
Black Girls From Laval
Black Girls From Laval est un podcast animé par trois jeunes femmes afro-descendantes : Naï (Aïcha Black), LauToTheRey et Christle Gourdet. Ce podcast a été mis en place dans l’optique de créer des conversations sur des sujets encore tabou au Québec. On veut montrer les richesses émanant de la diversité culturelle. On veut aborder différents enjeux tout en gardant un aspect humoristique. Cette plateforme nous aide à partager une vision positive des communautés culturelles présentes au Québec. Chaque épisode est bâti sur une formule de conversation propice à l’échange et au partage de connaissance. On veut créer une conscience collective et aider nos auditeurs à avoir plus de perspectives à la suite de chaque épisode. On veut militer, on veut rire, on veut amener un changement dans notre société en conscientisant notre auditoire. On veut réduire les inégalités sociales en partageant nos expériences en tant que minorité visible et aider le Québec à démystifier et à comprendre l’Autre. Selon le sujet, un invité peut être invité à venir partager son expertise. On se veut un espace d’échange en toute sécurité, confiance et sans filtre.
Black Girls From Laval
Les Stéréotypes : Influence, Intimité et Autonomisation des Femmes Noires
Les stéréotypes façonnent-ils vraiment notre réalité personnelle? Nous apportons un regard intime et authentique sur cette question primordiale, en nous concentrant sur l'expérience des femmes noires. Accompagné(e)s de récits personnels et de réflexions profondes, nous discutons des choix quotidiens qui sont souvent jugés à travers le prisme de stéréotypes persistants. Parler, s'habiller, interagir – tout est passé au crible et influencé par des attentes sociétales parfois contradictoires. Pourquoi certains stéréotypes ont-ils une connotation si négative? Comment cela affecte-t-il notre capacité à être nous-mêmes?
Les relations de couple ne sont pas exemptes de ces influences. Nous examinons comment les stéréotypes façonnent la répartition des rôles et des responsabilités au sein d'une relation amoureuse. Que se passe-t-il lorsque déléguer une tâche à son partenaire devient un acte de soutien et de gentillesse? Ces dynamiques peuvent également être sources de trauma, mais une communication ouverte et honnête pourrait bien être la clé pour les surmonter. En partageant des recommandations personnelles de produits pour le plaisir, nous soulignons l'importance de l'authenticité et de l'ouverture dans l'intimité du couple. Venez explorer avec nous ce voyage vers la compréhension et l'acceptation de soi.
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Stéréotypes versus réalité. C'est quand même. C'est une question difficile des fois que je me pose le matin, le midi, le soir, parce que je sais pas. On dirait qu'il y a toujours un, en tout cas pour moi, je sais pas pour toi. On dirait qu'il y a toujours un struggle entre qu'est-ce que j'aime faire, qu'est-ce que je veux faire et comment c'est perçu. Je dis un struggle, bon, struggle en guillemets. Ça ne m'empêche pas de faire ce que je veux faire, mais je dois quand même y réfléchir à deux fois. On dirait que je n'arrive pas à faire les choses juste sans réfléchir. Donc, imagine, il y a des choix que je fais, que je sais que c'est tué ou à On va dire qu'à casser la coulisse, et j'ai réfléchi avant. C'est marrant, j'ai réfléchi avant. Donc, il paraît que les gens ne font pas les choses juste comme ça. Il y a quelqu'un qui a mis un commentaire sur notre podcast, sur TikTok, pour dire votre podcast, c'est juste pour donner raison aux stéréotypes. Je suis comme. Mais quels stéréotypes. On est trois filles. On a trois manières de parler, différente. On a trois manières de s'habiller, différente. On a trois façons de se représenter dans le monde, différente. Donc, quel stéréotype? quel stéréotype ensuite, moi, je, moi, je sais qu'un matin, on me dit Oh, mais là, tu coques ça avec les Blancs parce que tu veux, je sais, je ne sais même pas comment je coques ça avec les Blancs, mais je coques ça avec les Blancs. Puis, de l'autre côté, c'est J'haïs les Blancs, je suis pro-black. De l'autre côté, c'est J'ai de la misogynéité, c'est comme la gang, je suis tout et son contraire. C'est pour ça que, malgré mes réflexions et que je sais comment telle chose va être perçue, je ne peux pas m'empêcher de faire les choses, parce que dès que je fais quelque chose, il y a comme un reproche et son contraire. Donc, qu'est-ce que tu veux que je dise Maintenant? on dirait que quand t'es une femme, en tout cas, moi, comme je te dis, je parle pour moi On dirait que t'es là, t'es une femme noire, tu dis aie-moi dans la vie, j'aime ça, manger du poing, t'as l'air des faux-ons.
Speaker 1:Puis, là, écouté un petit, mais n'importe qui d'autre sur terre qui voudrait manger du poulet puis porter des faisons, ce serait pas un stéréotype, ce serait pas vu négativement, mais parce qu'on voit la femme non négativement, comme ça, c'est une façon de parler de ça. Moi, on dirait je dois y penser. Et après ça, l'autre affaire qui me trouble. C'est pourquoi ce serait mal de ressembler aux stéréotypes. Est ce que c'est parce que le stéréotype est vraiment négatif ou c'est parce que nous, on associe ça à négatif dans le sens de ok, on va dire que le stéréotype, c'est que les femmes noires on parle fort, je sais l'imaginer, on a des faux ongles de couleur et des cheveux bleus. C'est-tu mal d'avoir des cheveux bleus et des faux ongles de couleur, vu par l'enfant?
Speaker 1:Parce que si le stéréotype était la femme noire et la plus brillante du monde, est-ce que ça nous dérangerait de rentrer dans ce stéréotype? Alors maintenant, pourquoi le stéréotype qui existe? Il me dérange tant? Parce que, des fois, moi, c'est même pas qu'il me dérange, c'est juste que c'est pas moi, c'est juste Ouvre les yeux là, regarde-moi, puis, regarde ce à quoi tu penses, c'est juste pas moi.
Speaker 1:La fille est comme ça, à le droit, je n'ai rien contre elle, c'est juste pas moi. Tu sais, c'est ça, en fait. Des fois, je me demande, je me pose la question, je sais pas. Regarde, je dis je sais pas si je suis seule à me poser la question, mais c'est sûr et certain que je ne suis pas toute seule. J'avais lu, je sais plus où, je sais même pas comment ça s'appelle.
Speaker 1:Mais parce que c'est pas une vraie statistique là, c'est plus comme la fois de probabilité qu'ils ont dit et quand tu ressens quelque chose, ou quand tu penses quelque chose, quand tu dis quelque chose, quand tu vis quelque chose, il y a environ 10% des gens autour de toi qui, il est 13h, dès que je parle ici, je baille. Dès que je parle ici, il est 13h, là, j'ai pas d'excuses. Vraiment, 10% des gens, en tout cas, autour de toi ou moins, pensent ou ressentent la même chose. Donc, je me dis si on est combien là sur la chaîne, on est 5 000 sur la chaîne, de nouveau auonté, sans que pense que moi. Alors, les filles, il ya au moins 500 personnes.
Speaker 1:Ou mettons son match, sont bas en temps, vous n'êtes pas tout de suite, mais j'aurais dit, et sûrement sur mon corps, dans mon, et 18000, qui a peut-être 1 800 personnes qui pensent comme moi, ou, sinon, vous pensez toutes comme moi, parce que ceux qui ne pensent pas comme moi ne sont pas en train d'écouter le podcast. On disait que je déblatais, oui, c'est ça. Donc, environ 10 %, je suis sûre que ça ressemble à la même chose que moi. Maintenant, la question, c'est comment on se défait de ça. Je ne sais pas. Écoute, je n'ai pas de solution encore. Je sais que j'essaye. J'essaye vraiment de me rappeler que les stéréotypes, même s'ils sont perçus comme négatifs, à la fin la journée, ne le sont pas. C'est juste que les gens veulent nous insulter avec toutes les affaires qu'on fait.
Speaker 1:On est là en train de se dire que Je dis on de toute façon. On est là en train de dire que les faux-ons et les cheveux de couleur, c'est négatif, c'est rachat, c'est ça, mais c'est la créart, c'est l'expression de soi. Pourquoi c'est mal vu? Parce que c'est nous qui le faisons. Parce qu'après demain, quand c'est les, les Kardash, quand c'est les Kardash qui vont le faire, tout le monde va être comme wow, c'est artistique. Quand c'était nous, c'était Ratch, c'était pauvre, c'était ghetto. Quand ça vient de Kardashian, c'est maintenant de l'art à mettre dans un musée.
Speaker 1:Donc, j'essaye activement de me défaire de la négativité associée à certains clichés. Je répète pour dire je veux que tu m'y associes, juste parce que c'est pas moi. C'est pas bien ou mal, c'est juste, c'est pas bien ou mal, c'est juste motherfucking, pas moi. Puis non, c'est ça, c'est pas ça parce que, ouais, les gens aiment ça. Puis moi, par exemple, ce que je questionne, c'est vraiment à quelle partie exactement les gens font référence quand ils disent qu'on reprend un stéréotype, parce que on ne fait toutes pas la même chose. C'est juste ça. C'est ça la partie qui me Tu sais. Moi, je sais qu'on me reproche toujours une chose et son contraire. Fait que j'ai conscience. Mais les gens font ça aussi pour le bon. Ça veut dire Fait que on pose une question, les trois filles ont une réaction différente.
Speaker 1:Comment on peut être un cliché? On a trois versions différentes. C'est. J'arrive pas à comprendre comment on peut être un cliché. C'est juste ça. Si quelqu'un a la réponse, si quelqu'un dans le 10%, si quelqu'un dans le 10% qui connaît la réponse, de me la donner, je suis libre d'écouter. Mais je n'arrive pas à comprendre comment un podcast où il y a trois personnes qui sont diamétralement opposées l'une de l'autre C'est un côté manière de se présenter veux dire tu es dans les fonds de valeur, on a le même, même fonds de l'immunité raciste, de l'oppression générale.
Speaker 1:Une chance que je fais pas une vidéo avec ce truc là. Tu sais, c'est ça. Mais je me dis comme les gens m'associent le féministe ou la gauche, comme si tout le monde était la même personne, c'est comme hé hé hé, on a bien beau voter pour le même parti, ça n'a pas à dire qu'on vote pour les mêmes raisons. Il y a des gens que c'est pas ça qu'on vote pour les mêmes raisons. Il y a des gens que c'est pour se sentir bien le soir. Il y a des gens que c'est parce que c'est eux le groupe au premier. Il y a des gens que c'est parce qu'ils sont tout d'un coup fâchés contre leur autre ministre. Il y a des gens qui Ça, ça me tue. Il y a des gens qui votent pour un parti parce que quelqu'un dans leur vie qui vote pour un autre parti les affiches et ça, ça fait.
Speaker 1:Nous, on est là, on pense qu'on a les valeurs de quelqu'un qui voterait Québec solidaire. On va dire mais comme tu te chicanes avec ta blonde qui, elle, vote Québec solidaire, tu n'as que les élections, tu votes polyèvre. Qu'est-ce qui se passe? c'est parce que tu te qu'avec ta blonde, tu veux enlever tes droits à toutes les femmes. Il faut, j'arrive pas à trouver ça logique. Je sais que ça l'est pour eux. C'est juste que tu veux enlever tes droits à une whole communauté parce que tu es chicane avec une personne. Ok, ok, mais pour ça, c'est les mêmes qui vont venir dire Moi, je n'aime pas la misandrie.
Speaker 1:La misandrie affecte comment ta vie, monsieur. La misandrie affecte ta vie, comment? Ou les alphas qui? Ça, c'est un gros changement de sujet, Parce qu'il y a une fille qui a fait une vidéo pour dire le féminisme, là, ça n'a plus rapport.
Speaker 1:Les filles, on est 50-50 partout. Il y a de plus en plus de femmes, ceo Comme on est cadre. Avant, il n'y avait pas cette option-là, parce qu'avant tout le monde était dans des usines à piocher de la roche. Les femmes, dans ce temps-là, elles ne voulaient pas ce travail non plus.
Speaker 1:Puis, maintenant qu'il y a des emplois au plastique, qui sont pas faciles à faire, mais disons moins piocher des roches pour trouver de l'or, et il dit maintenant, on est là, on est là, on est en majorité même. C'est comme wow, c'est ça le point. Vous avez passé x y z de temps à nous dire que nous, on n'est pas assez bonne. On doit juste être dans la maison, c'est la seule compétence qu'on a, et maintenant, on thrive. Non, ah, c'est ça, on a eu raison.
Speaker 1:Parce que dès qu'on arrête, c'est ça l'affaire avec les hommes, dès qu'on enlève notre pied de leur gorge, ils recommencent leur histoire de penser. Qu'on enlève notre pied de leur gorge, ils recommencent leurs histoires de pensées qui sont super. Les gars, on fait tout ce que vous faites, plus l'accouchement, qu'est-ce qu'il y a? Je répète les gars, on fait tout ce que vous faites, plus l'accouchement, qu'est-ce qu'il y a?
Speaker 1:Les gars, ils me disent qu'ils ont la force physique. Vous avez la force des bras. Ok, vous avez la force des bras, parce que ça prend pas une force physique aussi, pour accoucher, on vous a mis les petits zips-zips de crottes menstruelles. On met force 1, vous pleurez. Arrêtez de niaiser. Quelle force Puis? je dis même pas ça en mode genre pour les délégguer, c'est juste en mode pour les ramener sur terre.
Speaker 1:Les gars, y'a pas un groupe plus fort que l'autre, y'a pas un groupe, on est différent, c'est tout. Y'a pas de hiérarchie. Comme j'aime le représenter, je suis comme 2 plus 2, ça fait 4, mais 3 plus 1 aussi. So, on est différent. Oui, vous êtes le 2 plus 2, on est le 3 plus 1. On est différent.
Speaker 1:Oui, est-ce qu'on vaut la même chose? Oui aussi, c'est tout. Moi, c'est comme ça que j'aime le représenter, parce que c'est vrai qu'on n'est pas exactement pareil. Mais aussi, on n'est pas socialisé pareil. On n'est pas élevé pareil. Comment on pareil? on n'est pas élevé pareil, comment on peut sortir pareil, commencer par faire genre 50 générations de monde éduqué, pareil des deux bords, comme ça fait juste deux bords.
Speaker 1:Mais bon, vous comprenez ce que je veux dire. Après ça, vous me direz ah ben, finalement, si ça, si ça, mais pour le moment, on est élevé séparément, on a l'éducation séparée, comme arrêté de niaiser la. Je me suis, dans les cours de saoudan, mon âge, un coup de ps, la formation personnelle et sociale, moitié fps, moitié moral. À. J'ai oublié donc, dans mes cours de bonjour, parce que je voulais dire oui, dans mes cours de. Bon, je ne sais pas ce que je voulais dire. Oui dans mes cours d'FPS, dans mes cours de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de, de de.
Speaker 1:Il était exempté pendant 30 minutes lorsqu'on parlait de menstruation. Mais c'est même, monsieur, quand ils auront des filles, ils vont faire quoi? Je ne dis pas qu'ils vont insérer le parlement pour leurs filles, mais c'est pas ça, c'est faux, faut se calmer. Pourquoi ça? Ça, je pense. Mais je suis folle.
Speaker 1:Mais c'est juste que t'es mariée, là, t'as ta femme malade, là, tu vas faire ça pour elle, changer de tampon. C'est pas gentil, les garçons, il faut être nice avec nos femmes. Moi, quand j'aurai mon mari là, j'assume que je vais plus jamais changer de tampon moi même. Ça va maintenant être sa responsabilité de venir vérifier si tout va bien au niveau tamponade, soit mon nouveau mari, soit linda. Parce que linda, elle te voit, ça changeait mes temps. Pour moi, linda, imagine, t'écoutes ça en tout cas.
Speaker 1:Bref, j'ai fini avec cette histoire. Donc, c'est un peu ça. Mon questionnement, c'est sur les stéréotypes est-ce qu'on devrait les prendre? je dis ça sachant que c'est un raisonnement qui parle peut-être même. Vous prenez pas mal, je viens de penser à quelque chose de traumatisant et comme je ne tiens pas à vous traumatiser plus que ça, je viens de penser à quelque chose de traumatisant Et comme je ne tiens pas à vous traumatiser plus que ça, je vais arrêter l'épisode d'aujourd'hui ici. N'oubliez pas d'aller utiliser le code promo BGFL15 chez Eros et compagnie pour des jouets de plaisir. Si j'avais une suggestion à faire aujourd'hui, je pense que ce serait le J-pop. J'ai celui qui se dit solo en forme de U, j'ai envie d'acheter celui qui ressemble à une barbelle de langue, une barbelle de nez. Bull, tige, bull, i guess. Puis tu me donneras des news. Donc, on se reparle bientôt. Bisous, bisous au cœur, au cœur.