
Black Girls From Laval
Black Girls From Laval est un podcast animé par trois jeunes femmes afro-descendantes : Naï (Aïcha Black), LauToTheRey et Christle Gourdet. Ce podcast a été mis en place dans l’optique de créer des conversations sur des sujets encore tabou au Québec. On veut montrer les richesses émanant de la diversité culturelle. On veut aborder différents enjeux tout en gardant un aspect humoristique. Cette plateforme nous aide à partager une vision positive des communautés culturelles présentes au Québec. Chaque épisode est bâti sur une formule de conversation propice à l’échange et au partage de connaissance. On veut créer une conscience collective et aider nos auditeurs à avoir plus de perspectives à la suite de chaque épisode. On veut militer, on veut rire, on veut amener un changement dans notre société en conscientisant notre auditoire. On veut réduire les inégalités sociales en partageant nos expériences en tant que minorité visible et aider le Québec à démystifier et à comprendre l’Autre. Selon le sujet, un invité peut être invité à venir partager son expertise. On se veut un espace d’échange en toute sécurité, confiance et sans filtre.
Black Girls From Laval
Respectez Mon Espace Personnel : Le Consentement en Discussion
Imagine une situation où une mascotte d'école se permet de mettre ses pattes dans vos cheveux en plein milieu d'une classe. Cela vous semble-t-il invraisemblable ? Pourtant, c'est l'exemple parfait de ce que signifie le non-respect du consentement et de l'espace personnel. Dans cet épisode, je partage une expérience vécue au cégep pour illustrer à quel point le toucher non consenti est fréquent et problématique. Bien que souvent associé à des questions de race, ce comportement affecte également les femmes enceintes et les enfants. Il est grand temps de respecter l'espace personnel des autres et de se rappeler que nos mains ne sont pas toujours les bienvenues.
Nous vous ouvrons le micro pour que vous partagiez vos propres histoires et questions sur le consentement. Que vous ayez été touché sans votre accord ou que vous l'ayez fait sans le réaliser, vos contributions sont précieuses pour nourrir nos discussions à venir. En attendant de finaliser notre studio permanent d'ici 2025, nous vous proposons déjà du contenu exclusif sur notre Patreon avec des épisodes vidéo pour nos soutiens. Joignez-vous à nous la semaine prochaine pour continuer cette conversation essentielle avec toujours autant de passion et de volonté d'informer. Bisous, bisous.
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Touche pas à mes cheveux.
Speaker 1:Je sais pas si tu connais l'émission Touche pas à mes filles. Ça en dit long sur mon âge, mais c'est la vie. 8 Simple Rules. On devrait faire un livre 8 Simple Rules à propos de black hair. Ce que je vais dire aujourd'hui à propos des cheveux, ça s'applique à propos de tout le monde. Gardez vos mains sur vous, les gens, tant que vous n'avez pas le consentement. Parce que quand j'étais comment on appelle ça au cégep, tu sais quoi? J'ai juste vous rappeler, avant de finir mon anecdote, d'aller chez rossetcompagnycom, utiliser le code promo BGFL15 à tout moment, sur tout article, pour économiser 15%, parce qu'Eros sponsorise notre podcast.
Speaker 1:Eros, ma compagnie préférée, du moins ma compagnie de sextoy préférée, parce qu'à some point, il va falloir que j'accepte que j'aime aussi Uber Eats. Mais Eros, ah, c'est mes deux plaisirs dans le fond, mes deux plaisirs préférés Hubert Hitt et Eros. Peut-être que je devrais demander à Eros de collaborer avec Hubert Hitt pour qu'il puisse se faire livrer Vino dildo, i guess. Donc, bon, continuons. Mon c'est quand j'étais pour moi au sujet. À un moment donné, on parlait de racisme dans ma classe, yeah.
Speaker 1:Puis j'expliquais que c'est pas normal que les gens viennent toujours toucher mes cheveux. Mais tu sais, c'est pas une question nécessairement de race dans le sens où c'est pas normal. Question nécessairement de race dans le sens où c'est pas normal que les gens viennent te toucher, point. Parce que les femmes enceintes vivent la même chose, les chiens, les bébés vivent la même chose.
Speaker 1:Les gens, quand ils ont des choses différentes, ils viennent toucher. Ils ont de la misère à regarder avec les yeux. Ma mère me disait ça quand on va au magasin, quand j'étais petite, on regarde avec les yeux, pas avec les mains. Ça a l'air que c'est pas tout le monde qui apprend ça. J'expliquais ça.
Speaker 1:Il y a des gens de ma classe qui étaient comme Non, je comprends ce que tu me dis, mais c'est impossible que ça arrive aussi souvent que ce que tu nous dis. Là suis comme vous, vous ne comprenez même pas. Ça arrive plus souvent que ce que je vous dis.
Speaker 1:Là, moi, ce que je te dis, c'est une fois par semaine. Je te dis c'est probablement une fois par jour, peut-être que parce que, peut-être qu'une journée, parce que tu sais quand, une fois par jour, c'est pas littéralement chaque jour, mais c'est comme une journée, ça peut arriver trois fois, puis ensuite deux jours, rien. Une journée deux fois. Une autre journée, rien. Une journée dix fois une semaine. Rien, tu sais, c'est, c'est des moyens, c'est de se taitre, c'est des à interprétation dans le sens de on a tous des biais, mais tu peux s'obstiner avec moi, la maman, ma classe, puis t'en es comme.
Speaker 1:Non, on comprend ce que tu dis. C'est vrai que ça ne se fait pas, mais ça ne peut pas arriver tout le temps comme ça. Je refuse de croire qu'il y a autant de gens qui marchent dans la vie avec l'envie de mettre les mains en tes cheveux. Je suis comme la gang. Oui, je ne connaissais pas encore le mot gaslighting dans ce temps-là, sinon je l'aurais utilisé. Puis dis-toi, pendant que je suis en train de dire ça, qu'il est en train de me dire non, il y avait une activité quelconque à l'école, l'activité qu'on prenait, qu'il y ait une mascotte dans l'école.
Speaker 1:Une mascotte se vient derrière moi et glisse les pattes de mascotte dans mes cheveux. Ma classe est bouche bée. Je me souviens de la scène à l'école proche de la gora, entre la gora et la cafétéria, non pas entre la gora et la cafétéria, entre la gora et la salle Claude Legault, à côté des toilettes des gars dans ce temps-là, à côté des bacs de recyclage, puis du bac de vêtements donnés en face du subway, comme cet endroit précis, assis sur le banc, sont comme quatre Assis sur le banc, me disant que c'est impossible que tout le monde touche mes cheveux comme ça. Je suis debout face à eux. La mascotte arrive par derrière et met sa main dans mes cheveux. Ça, je suis debout face à eux.
Speaker 1:La mascotte arrive par derrière et met sa main dans mes cheveux. Je vois leur face tomber à terre, moi qui ai bouche b, leur face est tombée à terre sont comme ok, bon, bon, Unproven, je suis figée, je bouge plus. La mascotte s'en va. Je vous dis je ne bougeais plus, j'étais Comme quoi? Ils ont compris, ils ont compris. Tu sais, depuis ce jour, ils n'ont plus jamais douté quand j'ai parlé de racisme. Ils pensent que j'ai dit que j'ai vécu, je n'ai plus jamais douté. Ils m'ont demandé si c'est vrai, est-ce que je suis sûre? Ils étaient en silence Quand on a reparlé d'une discussion comme ça.
Speaker 1:Plus tard dans l'année, il y avait un ancien qui était comme on était témoin. On était témoin, on était témoin. C'est pas quelqu'un qu'on connaît, ça n'a pas un rapport. On est random, en train de parler dans la grèveterie et une mascotte sortie de nulle part est venue lui trépoter le afro. J'ai dit voilà, je n'ai plus besoin de parler maintenant.
Speaker 1:Une fois que les Blancs ont vu, ça devient réalité Avant que les Blancs voient. C'est un mythe, c'est dans notre tête. Tu comprends? C'est ça l'affaire, c'est ça le problème Quand t'es Noir et que tu vis quelque chose de mon expérience. Bien sûr, je ne connais pas tous les Blancs du monde, mais il faudrait que je le dise à chaque fois, parce que sinon vous allez pleurer dans mes commentaires.
Speaker 1:Quand un blanc le remarque, le voit, ça devient la réalité. C'est comme quête. Il y a juste les blancs qui voient les choses, nous les autres, c'est dans notre tête, parce qu'on joue la victime. Je ne peux pas voir quelque chose, le nommer. Bon aussi, la force de jouer la victime, ça, c'est un autre débat, parce que des fois, c'est comme tu nommes un fait, tu nommes quelque chose qui est arrivé et tu joues la victime. Je sais, je nommais un fait.
Speaker 1:Si tu ouvres un livre d'histoire, le livre d'histoire va te dire Je ne sais même pas quel fait nommer, je ne sais pas si ce que j'allais dire était un fait historique ou de la philosophie. On va dire que tu ouvres un livre d'histoire et le livre d'histoire t'explique combien les filles de joie de France sont venues au Québec. Ça, c'est nommer un fait historique. Où est la victime? là-dedans, on nomme un fait historique.
Speaker 1:Mais quand tu parles aux gens, tu leur dis esclavage, non, mais c'est un fait, c'est tout, c'est un fait historique. Tu leur dis surreprésentation des personnes noires en prison, oh, victimisation, non, mais je te dis les stats, là, je te dis les stats parce que c'est vrai que c'est pas normal. Puis, après ça, si on te dit c'est vrai que c'est pas normal, puis, après ça, si on te dit c'est raciste de dire que c'est juste parce qu'ils sont noirs qu'ils sont plus criminels, non, c'est la vérité, c'est parce qu'ils sont noirs qu'ils sont plus criminels. Donc t'es raciste. Mais bon, en tout cas, c'est ce qui conclut la question d'aujourd'hui, la question du jour d'aujourd'hui, la question du jour d'aujourd'hui. Et si jamais tu as des réponses à qu'est-ce que toi tu fais quand on te touche les cheveux, comme ça, random, sans consentement, ou si tu es une personne qui a déjà fait ça aux autres, si tu es une personne qui a déjà fait ça aux autres, puis, quand je dis ça aux autres, tu peux être une personne racisée aussi. Et t'as touché le ventre d'une femme raciste, c'est pas, y'a rien, y'a plein de personnes.
Speaker 1:Quand t'as des cheveux lisses Ma meilleure amie avant Les haïtiennes Qui veulent être sûres, c'est pas des greffes, c'est beau, tes cheveux, c'est une perruque, c'est beau, tes cheveux, c'est une perruque Tu te dis non, oh, la main glisse pour trouver s'il peut toucher le fond de ta tête, pour trouver s'il y a une rallonge. C'est comme oh, madame, ta main sort d'où. T'as fait pipi, t'as pas lavé tes mains, t'as mangé, t'as pas lavé tes mains. C'est sûr que je parle dans un contexte de racisme, mais ça arrive dans plein de contextes.
Speaker 1:Comme je disais au début, si ça t'est arrivé, toi, de toucher des gens sans leur consentement, ou de te faire toucher sans ton consentement, puis que t'écoutes ça sur Spotify, c'est le seul endroit où je le mets, donc je guess que tu l'écoutes là. Il y a une petite section qui s'appelle send a text, send le mail, send le message, envoie-moi. Là, on veut lire. Si tu as des petites anecdotes à raconter, peut-être que je pourrais les lire aussi. Ce serait fun. Si tu as des questions, pose-les, comme ça, on va y répondre. On va tourner quelques épisodes pour le Patreon, surtout en mode vidéo, avec Zoom et des invités Toujours en négociation pour le studio.
Speaker 1:Je vous dis là 2025, c'est l'année où je trouve un studio pour le reste de la vie, parce que je suis en train de changer La gang. Je suis en train de changer. Puis, si t'es quelqu'un qui veut encourager le PartyPod, Vu que j'ai déjà mis un sur le Patreon, ça vaut déjà la peine. Je vous déjà mis un sur le Patreon, ça vaut déjà la peine. Je vous ai mis un petit essai, on dirait, si vous aimez ce format là. Puis, dépendant de la vitesse à laquelle on re-remplit notre Patreon, on pourra retourner en studio le plus vite possible. Donc, écoute, il est temps. Première fois que je m'endors pas en parlant, après je dis ça, je vais bailler. Oh well, on se revoit la semaine prochaine, madame impaste, si dieu le veut, car tel le sourire vichy qui t'est, bisous, bisous.