la vengeance de Gorbatchev

Reçu en mai 1989 à Pékin pour la grande réconciliation après 31 ans de brouille idéologique entre pays frères, Gorbatchev, premier secrétaire du parti communiste de l'URSS, avait dû l'année suivante célébrer un autre événement moins glorieux, la dissolution d'une Union Soviétique ruinée et minée par ses conflits internes. Pékin ne lui a jamais pardonné ce qu'elle considère comme une trahison honteuse , une reddition qui n'avait rien de nécessaire.  Pour les durs du régime, dont fait partie Xi Jinping, le socialisme  est invincible et vient à bout des pires difficultés, à condition de ne jamais céder devant personne, ni de se déjuger de quelque décision prise. 
Seulement voilà : aujourd'hui, la Chine semble bien se retrouver face à un cul de sac, avec sa stratégie  du "Zéro-COVID" aujourd'hui incapable d'endiguer la pandémie, et surtout suite à son vote pour Poutine et contre l'Ukraine. Ces deux choix maximalistes et sans écoute de l'autre, l'isolent et lui aliènent les sympathies intérieures comme celles mondiales. 
C'est ce que je vous propose d'entendre aujourd'hui, en m'appuyant sur les voix de Francesco Sisci et Emmanuel Lincot, éminents confrères observateurs du Céleste Empire !
(photo crédit le Monde)

Tous ces épisodes, inspirés par mes souvenirs et l'actualité, n'ont que le double but de vous amuser et de matérialiser la Chine, la rendre vivante et présente à vos oreilles. Si vous aimez ce que vous entendez, merci de reposter le lien sur Facebook, LinkedIn, Twitter, TikTok etc. J'en ai besoin, car le nombre d'auditeurs reste trop bas. Vous pouvez aussi me répondre pour commenter -sur LinkedIn, en titrant mon nom.
Merci - Eric MEYER