GreenDoor Study Advice Série 1, épisode 6: Méthode de travail et interview avec Juliette

Série 1, Episode 6 : Méthode de travail

Bienvenue dans la sixième épisode des podcasts de Green Door sur l’orientation, où je vais parler de méthode de travail. Dans les précédentes épisodes j’ai parlé, entre autres, de Mission, de Ikigai, de valeurs et intérêts, de prérequis et d’étudier à l’étranger. Comme les autres fois, je vous donnerai des informations pour vous aider à faire le bon choix d’études supérieures. Notre podcast sera suivi d’un interview avec Juliette, 25 ans qui travaille dans un bureau d’avocats. 

Avant de commencer vos études supérieures, il est important d’apprendre comment étudier. Plusieurs études ont démontré que plus que la moitié des étudiants en première année ne sait pas comment assimiler la matière vue en cours. Et que seulement un quart des étudiants en Belgique réussit sa première année en une fois en première session. On retrouve un exemple de cette difficulté de passer le cap de la première année lorsqu’en juin de cette année, il y eut une vraie hécatombe en Psychologie à l’UCLouvain avec seulement 5 élèves sur 645 ayant réussi leur première année. Les Nouvelles évoquaient même un carnage! Evidemment, le coronavirus n’y est pas pour rien, mais on peut aussi soupçonner que trop d’examens à la fois, trop d’étudiants et en conséquence une manque de ressources à l’université soient de plausibles causes de cet échec. 

Il est important de savoir étudier, mais aussi de faire le bon choix et de bien se connaître ainsi que ses capacités. C’est vrai qu’étudier est devenu encore plus compliqué depuis l’arrivée du virus et il est donc indispensable de développer une bonne méthode de travail avant de fréquenter les bancs des hautes écoles et autres universités.

L’Université d’Anvers a mené une étude sur les différentes façons d’étudier, et propose de diviser les étudiants en quatre groupes différents sur base de ce critère. 

1. Le premier groupe consiste de jeunes qui ont un apprentissage plutôt passif. Ils se rendent aux cours, mais pas de manière assidûe. Ces étudiants prennent des notes, mais ne comprennent souvent pas la matière ou ne sont pas très intéressés. Ils n’ont souvent pas fait un choix d’études réfléchi. Ils ne font par consequent pas ou peu d’efforts et ne savent pas non plus ce qui est essentiel et ce qui est accessoire dans la matière. Evidemment, cette méthode n’a pas eu beaucoup d’effets positifs. Ils représentent environ un quart de tous les étudiants de la première année.

2. Le deuxième groupe reproduit souvent verbatum ce que le prof a dit en classe. Ils ne comprennent pas tout et ils n’ont pas vraiment de méthode de travail, mais partent de l’idée qu’il faut tout apprendre par coeur pour réussir. Souvent ils ne sont pas sûrs d’être sont sur la bonne voie, mais ne se renseignent pas pour autant. Ce groupe représente environ un tiers des étudiants de la première année. 

3. Les taux de réussite des étudiants des groupes trois et quatre sont plus élevés, car ils travaillent de façon différente des deux premières catégories et réussissent souvent très bien leurs études. Le troisième groupe a une méthode de travail assez polyvalente, car ce groupe maîtrise non seulement la matière de façon approfondie, grâce à son aptitude de faire des liens entre les différents sujets, mais il sait aussi bien apprendre par coeur quand c’est nécessaire et s’active dès le départ. Ils représentent environ un quart des étudiants en première année.

4. Pour terminer, c’est le dernier groupe qui fait preuve de la meilleure méthode de travail. Ces étudiants s’appliquent d’abord à tout comprendre avant d’apprendre. Ils font des liens entre les matières mais cherchent aussi à obtenir des informations ailleurs, dans des livres ou sur internet. Ce sont d’ailleurs souvent ceux posent des questions aux professeurs.

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