
Green Door Study Advice
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Episode 7: Le Stress et l'Estime de soi avec Félix
STRESS ET ESTIME DE SOI
Série 1, Episode 7 : Le stress et l’estime de soi
Bonjour à tous et bienvenue dans cette septième épisode des podcasts de Green Door sur l’orientation, où je vais parler de stress et d’estime de soi. Je m'appelle Marieke van der Drift et je suis Conseillère d'Orientation depuis une dizaine d'années. Dans les précédentes épisodes j’ai parlé, entre autres, de Mission, de Ikigai, de valeurs et intérêts, de prérequis et d’étudier à l’étranger ou encore de méthode de travail. Comme les autres fois, je vous donnerai des informations pour vous aider à faire le bon choix d’études supérieures et notre podcast sera suivi d’un interview avec Félix, 19 ans qui fait des études de Ingénieur de Gestion à l’UC Louvain.
Le stress fait partie de la vie de tout le monde. Du bébé qui pleure, parce qu’il a peur que personne s’occupe de lui et attend avec impatience d’être changé ou nourri, aux étudiants devant leurs choix d’études ou leurs premièrs examens. Un peu de stress est assez bénéfique, car cela nous motive et nous fait réagir. Trop de stress par contre, est nocif. Beaucoup de recherches ont déjà été faites au niveau du stress, dont une étude en particulier faite par Lazarus en 1985, qui suggère que la perception d’un individu à propos d’une situation stressante est déterminant pour la quantité de stress resentie et qu’il y a un lien direct entre stress et bien-être psychique et physique. Cela veut dire que ce n’est pas la situation en elle-même qui nous donne du stress, mais la perception de cette dernière qui engendre du stress.
Let me explain: ça veut dire que si vous avez un examen en janvier, vous vous sentez déjà mal à l’idée que vous allez avoir du stress. Donc c’est le stress qui vous mine et non pas l’examen. Il faut le faire !
Vous connaissez sans doute des personnes, qui sont peu sensibles au stress et d’autres qui stressent à la moindre occasion.
Comment font ces premiers, ceux qui ne stressent pas très vite? En fait,
ils se concentrent plus sur leur capacité à gérer ce stress que sur leurs émotions, càd qu’ils analysent le stress d’une façon rationelle, plutôt que d’une façon émotionnelle. Plus le stress augmente, moins on arrive à gérer nos émotions. Plus on analyse notre propre réaction par rapport au stress, moins on devient émotif et plus le stress diminue. L’étude montrait également, que plus on se sentait capable de gérer le stress de tous les jours, mieux on se sentait physiquement. En outre cela augmente notre estime de soi.
Prenons des cas concrets, comme les élèves de rhéto, qui en général ont assez de confiance en eux-mêmes, car ce sont les “grands” de l’école, mais une fois arrivés à l’université ou en Haute Ecole, leur estime de soi baisse énormément. D’une part à cause du stress de devoir affronter des conditions nouvelles, d’autre part puisqu’ils sont maintenant les “petits”. Donc si vous êtes en première année à l’université, il est normal de ressentir plus de stress par rapport à votre situation en 6è humanité. Cette position change de nouveau l’année d’après, puisque vous auriez quitté vos rôles de “petits” et vous retrouverez à votre tour, vos rôles de “grands” en 3è année. Cette transition se fait de manière tout à fait naturelle selon une étude d’Astin, fait en 1977. De plus, l’image positive que vous avez de vous même se développe dans le temps, surtout grâce à la confiance en vos capacités intellectuelles, mais aussi grâce à une plus grande autonomie, ainsi que votre capacité à l’introspection et à l’intégration. Waterman en conclut en 1982, que les années à l’université sont primordiales pour le développement d’une identité positive chez les jeunes et ainsi diminuer le stress dans la vie de tous les jours.