Episode 5: Etudier à l'étranger et interview avec Renaud de MUSICOM

Bonjour à tous et à toutes et bienvenue dans notre 5ème podcast sur l’Orientation des études supérieures. Je m’appelle Marieke van der Drift et je suis conseillère d’Orientation et professeur en 5e et 6e année du secondaire.

 Si vous avez écouté mes podcasts précédents, vous savez déjà comment trouver votre mission, votre Ikigai et vous avez commencé à découvrir vos valeurs et vos intérêts. Tous sont des éléments incontournables pour trouver sa voie et faire le bon choix d’études supérieures. Bien apprendre à se connaître est l’élément clef d’un bon choix d’études.

 Aujourd’hui nous allons d’abord aborder le sujet des études à l’étranger et terminer par parler d’une toute nouvelle école qui va bientôt ouvrir ses portes à Bruxelles. 

 Parfois notre ambition académique nous pousse à sortir hors des sentiers battus. Soit parce que les universités dans notre pays ne proposent pas le cursus désiré ou parce que le programme des études que l’on recherche n’est pas assez pointu ou niche. 

 Dans ce cas, une possibilité est de se tourner vers des études à l’étranger. Il est vrai que les études dans les pays limitrophes ont parfois un coût plus élevé, ce qui implique de s’organiser différemment et être sûr de son choix. 

 S’inscrire pour des études à l’étranger est un processus un peu plus compliqué qu’en Belgique. 

Si par exemple, le minerval aux Pays Bas coûte environ 2000 euros par an, pour s’inscrire il faut passer par la plateform Studylink et préparer tout un dossier. Cela consiste la plupart du temps en l’écriture d’une lettre de motivation et de l’envoi de son CV. Il faut aussi passer une interview et parfois des tests. Et ne pas oublier une copie des bulletins des deux dernières années ou de la dernière année secondaire et le tout, approuvé par son école avec tampon pour l’officialiser. 

 Si on a envie d’étudier en Angleterre, il va falloir passer par la plateform UCAS et constituer un dossier également, sans oublier une référence de l’un de vos professeurs. Attention, car souvent ces cours aux Pays Bas ou en Angleterre sont donnés en anglais et pour cela il faut passer un test de langue si on n’a pas étudié en anglais auparavant, par exemple, Cambridge, Toefl ou Ielts.

 Une autre chose à laquelle il faut faire attention est s’inscrire à temps. En effet, certaines universités commencent leurs procédures très tot, parfois dès septembre de la 6è humanité. Les deadlines, comme on les appellent en anglais – càd les dates limites – ne sont pas flexibles du tout. Par exemple, pour tout ce qui est médecine ou vétérinaire à Oxford ou Cambridge, les guichets ferment avant la fin du mois d’octobre. Si vous voulez faire des études d’ingénieur à Delft, université considérée comme le nec plus ultra dans ce domaine, la date limite est le 15 janvier. Il est dès lors super important de vérifier les dates limites des études désirées.

 Un grand avantage de ces études en Angleterre ou aux Pays Bas, est que les cours sont donnés de façon très differente d’ici en Belgique, en employant le système de ‘Problem Based Learning’. Cela veut dire ne pas apprendre plein de théorie par coeur, mais plutôt partir de la pratique (les problèmes) et en extraire la théorie ensuite. Ce système est parfois plus adapté pour certaines personnes. 

 Un deuxième avantage est qu’aux Pays Bas, par exemple, les examens ont lieu toutes les huit semaines avant de passer aux sujets suivants. Ca veut dire en pratique que tu n’as pas que deux périodes d’examens, mais des examens tout au long de l’année. A chaque fois, que deux ou trois examens.  

 En général on se souvient alors beaucoup plus de la matière abordée que si on bloque pour 7-8 examens en même temps pendant notre fameux blocus. Si on rate un examen, on le repasse quelques semaines après la première tentative. Attention, si tu rates trop de cours lors de la premiere