6 minutes avec...

6 minutes avec Virna Conti, députée UDC

April 30, 2024 Radio Lac Season 3 Episode 146
6 minutes avec Virna Conti, députée UDC
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6 minutes avec Virna Conti, députée UDC
Apr 30, 2024 Season 3 Episode 146
Radio Lac

L'initiative "Une vie ici, une voix ici" propose d'accorder le droit de vote et d'éligibilité, aux étrangers vivants depuis huit ans dans le canton. Une manière de brader la nationalité suisse pour la députée UDC, Virna Conti, qui était invitée de Béatrice Rul, à 7h30.

41% d’étrangers vivent dans le canton de Genève. 61% ont un lien avec l’étranger, à Genève. N’est-il pas temps qu’ils aient leur mot à dire…

"Tant qu'ils remplissent les conditions pour obtenir la nationalité, ils ont leur mot à dire. C'est-à-dire cinq ans pour les plus chanceux et dix ans pour les moins chanceux. On revoit constamment, depuis plusieurs années, ces conditions de naturalisation à la baisse. Donc si ces personnes veulent véritablement s'investir dans la vie politique, en Suisse, il faut passer par la naturalisation, comme c'est le cas dans 90% des pays dans le monde".

Les étrangers ont déjà le droit de vote au niveau communal. On ne part pas de rien..

"Sur le plan communal, c'est une politique de proximité et familiale. J'ai été membre de la commission sociale de ma commune. Nous recevions les candidats au passeport suisse et on leur posait des questions liées à leur intégration, à leur volonté d'être suisse. Je serais extrêmement gênée si cette initiative devait passer de voir une conseillère municipale étrangère posée des questions sur l'intégration sans avoir répondu, elle-même, à ces questions".

Show Notes

L'initiative "Une vie ici, une voix ici" propose d'accorder le droit de vote et d'éligibilité, aux étrangers vivants depuis huit ans dans le canton. Une manière de brader la nationalité suisse pour la députée UDC, Virna Conti, qui était invitée de Béatrice Rul, à 7h30.

41% d’étrangers vivent dans le canton de Genève. 61% ont un lien avec l’étranger, à Genève. N’est-il pas temps qu’ils aient leur mot à dire…

"Tant qu'ils remplissent les conditions pour obtenir la nationalité, ils ont leur mot à dire. C'est-à-dire cinq ans pour les plus chanceux et dix ans pour les moins chanceux. On revoit constamment, depuis plusieurs années, ces conditions de naturalisation à la baisse. Donc si ces personnes veulent véritablement s'investir dans la vie politique, en Suisse, il faut passer par la naturalisation, comme c'est le cas dans 90% des pays dans le monde".

Les étrangers ont déjà le droit de vote au niveau communal. On ne part pas de rien..

"Sur le plan communal, c'est une politique de proximité et familiale. J'ai été membre de la commission sociale de ma commune. Nous recevions les candidats au passeport suisse et on leur posait des questions liées à leur intégration, à leur volonté d'être suisse. Je serais extrêmement gênée si cette initiative devait passer de voir une conseillère municipale étrangère posée des questions sur l'intégration sans avoir répondu, elle-même, à ces questions".