6 minutes avec...

6 minutes avec Bertrand Levrat, directeur général des HUG

May 02, 2024 Radio Lac Season 3 Episode 148
6 minutes avec Bertrand Levrat, directeur général des HUG
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6 minutes avec Bertrand Levrat, directeur général des HUG
May 02, 2024 Season 3 Episode 148
Radio Lac

Bertrand Levrat quitte la direction générale des HUG, après onze années à leur tête. Il était invité de Béatrice Rul, à 7H30.

Vous quittez les HUG, demain, après 11 ans à la tête des Hôpitaux Universitaires Genevois. Quel est le sentiment qui prédomine?

"Des sentiments partagés. D'un coté, le sentiment d'avoir fait le travail qui est attendu de moi avec beaucoup de gratitude pour les personnes que j'ai pu côtoyées donc un peu triste. En même temps, je pars pour un nouveau projet professionnel avec de nouvelles perspectives et donc c'est plutôt réjouissant"

Vous avez annoncé votre départ en novembre dernier, à la surprise générale. Au moment où un nouveau Conseiller d’Etat arrive à la santé, où il y a de nombreuses démissions dans ce département. Hasard ou coïncidence, faut-il vraiment y croire?

"Après dix ans, à ce poste, je pense que c'est sain pour l'institution comme pour les individus de ne pas rester. J'ai 55 ans, si je restais dix ans de plus j'aurais fait 20 aux HUG. Ce n'est pas facile d'être à la tête des HUG mais je n'ai pas l'impression d'être épuisé. On est responsable de 13'000 employés, de la santé des Genevois et un hôpital universitaire qui doit soigner, faire de la recherche et l'enseignement. Un hôpital c'est comme une ceinture de sécurité: il ne faut pas en avoir besoin mais si on en a besoin, il faut que ça marche 24 heures sur 24, 7 jours sur 7"

Show Notes

Bertrand Levrat quitte la direction générale des HUG, après onze années à leur tête. Il était invité de Béatrice Rul, à 7H30.

Vous quittez les HUG, demain, après 11 ans à la tête des Hôpitaux Universitaires Genevois. Quel est le sentiment qui prédomine?

"Des sentiments partagés. D'un coté, le sentiment d'avoir fait le travail qui est attendu de moi avec beaucoup de gratitude pour les personnes que j'ai pu côtoyées donc un peu triste. En même temps, je pars pour un nouveau projet professionnel avec de nouvelles perspectives et donc c'est plutôt réjouissant"

Vous avez annoncé votre départ en novembre dernier, à la surprise générale. Au moment où un nouveau Conseiller d’Etat arrive à la santé, où il y a de nombreuses démissions dans ce département. Hasard ou coïncidence, faut-il vraiment y croire?

"Après dix ans, à ce poste, je pense que c'est sain pour l'institution comme pour les individus de ne pas rester. J'ai 55 ans, si je restais dix ans de plus j'aurais fait 20 aux HUG. Ce n'est pas facile d'être à la tête des HUG mais je n'ai pas l'impression d'être épuisé. On est responsable de 13'000 employés, de la santé des Genevois et un hôpital universitaire qui doit soigner, faire de la recherche et l'enseignement. Un hôpital c'est comme une ceinture de sécurité: il ne faut pas en avoir besoin mais si on en a besoin, il faut que ça marche 24 heures sur 24, 7 jours sur 7"