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Nationalisme, ancien et nouveau de Samuel Francis
Samuel Francis – Nationalisme, ancien et nouveau
Texte fondateur (1992), toujours prophétique en 2025.
Nous allons discuter de:
▪️ Comment Francis distingue deux traditions opposées aux États-Unis :
→ Le nationalisme centralisateur, issu de Hamilton, industriel, expansionniste, et technocratique.
→ Le républicanisme classique, nourri de vertu civique, d’autonomie locale, et de méfiance envers l’État.
▪️ Pourquoi le républicanisme est, selon lui, mort — écrasé par le Léviathan managérial moderne.
▪️ Comment il voit émerger une nouvelle force politique : l’Amérique moyenne, classe blanche précarisée, culturellement enracinée mais trahie par l’élite.
▪️ Pourquoi, selon Francis, seul un nouveau nationalisme enraciné, offensif, culturel et identitaire, peut sauver la nation américaine de la dissolution mondialiste.
▪️ Et pourquoi, déjà en 1992, il annonçait ce qui allait devenir le mouvement MAGA.
À la fin de l’épisode, j’ouvre trois pistes de réflexion et de critique :
- Critique accélérationniste de Francis
→ Pourquoi sa stratégie est condamnée à échouer si l’on tient compte des dynamiques cybernétiques que décrit l’accélérationnisme.
→ La flèche de l’histoire n’est pas réversible — le Léviathan ne se réforme pas, il se dissout ou se dépasse. - Convergence avec Samuel Huntington
→ Comment Francis et Huntington se rejoignent : pas de survie nationale sans enracinement civilisationnel.
→ Dans un monde multipolaire, seul un peuple sûr de lui-même peut espérer rester souverain. - Pourquoi le nationalisme ne peut pas être une fin en soi
→ Contre le fétichisme de la nation : je défends une vision téléologique (inspirée de Spengler) où la nation est un organe au service d’une idée plus grande : celle d’une civilisation en quête de réalisation.
→ L’Occident est faustien. Il veut comprendre, étendre, créer, dépasser.
→ Le nationalisme n’est qu’un vaisseau — l’actualisation de notre entéléchie est la fin véritable.