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L’ARMÉE VA BOUGER… | GPTV
Le 12 juillet 2025, Mike Borowski révélait comment le général Burkhard, en désignant la Russie comme ennemi numéro un, préparait les Français à une guerre hybride totale, marquant un basculement stratégique aux lourdes conséquences pour la souveraineté, les libertés et la dette nationale.
Le spectre d’un affrontement programmé
Le chef d’état-major des armées françaises, le général Thierry Burkhard, a désigné la Russie comme principal ennemi de la France. Ce 11 juillet 2025, dans un discours sans ambiguïté, il affirme que « la guerre est déjà là en Europe » et que la Russie constitue « une vraie menace à nos frontières » d’ici 2030. Il ne s’agit plus de diplomatie, mais de confrontation assumée. Deux jours avant une allocution majeure d’Emmanuel Macron, ces déclarations posent les bases d’un nouveau cap politique : mobilisation et désignation d’un adversaire géopolitique direct.
Une guerre hybride qui sert d’alibi politique
Burkhard ne parle pas de guerre conventionnelle, mais d’un affrontement hybride : cyberattaques, désinformation, sabotage, guerre de l’influence. Une guerre déterritorialisée, continue, où l’ennemi affaiblit sans se montrer. Ce cadre stratégique justifie l’élargissement de la doctrine sécuritaire à l’espace numérique, aux infrastructures civiles, à l’information. Cela prépare l’opinion à accepter une surveillance renforcée, sous prétexte de protection.
Dans ce contexte de tension, le gouvernement anticipe les résistances sociales face à l’effort militaire. Le choc psychologique causé par les propos du général permet de légitimer des hausses budgétaires : plus de 400 milliards d’euros déjà engagés jusqu’en 2030, sans compter les hausses fiscales à venir, enveloppées dans un vocabulaire patriotique.
Dissuasion nucléaire et dette abyssale : la double manœuvre
Il ne s’agit pas de préparer une guerre directe avec la Russie, mais de réorienter la stratégie française vers une défense tous azimuts, fondée sur la dissuasion nucléaire. Cette posture permet un surinvestissement technologique et militaire, mais surtout, elle offre une couverture politique idéale face à une dette colossale dépassant 3 200 milliards d’euros.
Le spectre de la guerre devient un outil politique. Il permet de renforcer le contrôle budgétaire, d’imposer une discipline fiscale et sociale au nom de l’intérêt supérieur de la nation. Dans l’histoire, les périodes de guerre ont souvent servi à restructurer les économies, neutraliser l’opposition, recentrer l’autorité de l’État.
Une escalade méthodique avant un basculement
Depuis ce 11 juillet, un état d’alerte systémique monte en puissance. La désignation de la Russie comme menace verrouille le récit sécuritaire. Le discours du président prévu le 13 juillet pourrait marquer un tournant : formalisation d’une doctrine de sécurité nationale élargie, appel à l’effort collectif, voire mesures exceptionnelles.
Ce n’est pas un ajustement, mais une inflexion profonde. Une guerre hybride permanente justifie un état d’exception permanent. Et dans ce cadre, la démocratie peut devenir secondaire.
Ce que prépare l’appareil politico-militaire, ce n’est pas un conflit immédiat, mais un modèle de gouvernance de crise. Une guerre organisée, non déclarée, où la menace extérieure restructure l’intérieur.
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