
Les Tas d'Amis
Les Tas d'Amis
Les Tas d'Amis et Anaïs - Un Rêve Américain Réinventé
Imaginez traverser l'Atlantique, animé par un rêve américain, pour finalement vous établir dans la sérénité des montagnes canadiennes. C'est le voyage incroyable d'Anaïs, notre compatriote du Mans, qui partage avec nous les couleurs de son expatriation, de ses premiers émois pour la culture américaine à sa vie d'aujourd'hui. Son histoire est une mosaïque d'expériences, de rencontres, et de défis administratifs qui ont sculpté son identité et forgé son chemin entre la France, les États-Unis et le Canada.
Chaque étape de sa vie s'apparente à un chapitre d'un roman d'aventures, où Anaïs se dévoile avec émotion et sincérité. Des premiers pas dans les écoles américaines à la complexité de l'obtention d'un visa de travail, elle témoigne des hauts et des bas de son parcours, ponctué de persévérance et d'espoir.
Avec Anaïs, nous explorons également le concept d'une vie nomade, les réflexions sur la notion de "chez soi" et l'envie de poser ses valises. C'est à travers son expérience que nous appréhendons les subtilités des différents systèmes d'immigration, de la recherche d'une preuve d'appartenance et du désir, peut-être un jour, de retourner aux vastes étendues du Colorado. Venez découvrir son voyage, ses espoirs, et comment elle a su s'adapter à chaque nouvelle culture qui l'a accueillie.
Bonjour, c'était Léonore et je vous reçois dans l'état d'amis, le podcast des Français aux États-Unis En 2009,. je suis partie m'installer aux États-Unis. Depuis 13 ans, je construis ma vie familiale et professionnelle sur la proteste, loin de la France. Avec ce podcast, je vais à la rencontre d'autres immigrés français pour échanger sur nos parcours respectifs et mieux comprendre ce qui nous a poussé à prendre le grand large pour de bon. Que s'est-il passé après l'installation? Comment nous intégrons-nous à la culture et la vie américaine? Comment voyons-nous la France depuis l'autre côté de l'Atlantique? J'essaie d'apporter des réponses à toutes ces questions, car je me demande souvent pourquoi on choisit de partir et qui on devient dans un autre pays.
Speaker 1:Avec l'état d'amis, j'espère souder la communauté française émigrée, mais aussi faire le lien avec les Français de France, comme on les appelle, qui nous manque tant à tous. Ok donc, bonjour, anaïs, merci de bien vouloir participer au podcast et bienvenue. Merci à partager un peu ton histoire. Donc, on commence toujours à se présenter. Est-ce que tu pourrais nous dire qui tu es, d'où tu viens, depuis combien de temps tu es aux États-Unis, ce que tu fais, et puis, quel est ta famille ici, quel est ton entourage? une petite intro.
Speaker 2:Déjà, merci beaucoup, eleanor, de m'accueillir dans ton podcast. Je m'appelle Anaïs, j'ai 29 ans et, à la base, je viens du Mans, en France. Alors, actuellement, je ne suis plus aux États-Unis, mais au Canada, mais j'ai habité aux États-Unis de 2015 à 2022. Et j'habite aujourd'hui à Chirouac, en Colombie-Britannique, à une heure de Vancouver, avec mon mari qui, lui, est américain. Donc voilà, et oui, du coup, il faut savoir quelque chose peut-être d'important, à savoir sur moi, c'est que j'ai toujours voulu aller aux États-Unis. Depuis que je suis toute petite, j'en parle à mes parents, je les soule avec ça et donc, dès que j'ai eu l'occasion de pouvoir y partir, je suis partie.
Speaker 1:En fait, D'accord, ça c'est intéressant. Est-ce que tu as des frères et soeurs?
Speaker 2:J'ai un demi-frère du côté de mon père, mais c'est tout Sinon j'ai grandi en tant que fille unique, parce que mon frère il a 10 ans. Donc voilà, il est né quand j'avais déjà 18 ans.
Speaker 1:Il y a eu un peu de temps d'affaire d'âge, Et qu'est-ce qui t'a influencé en France quand t'étais plus jeune pour avoir ce désir des États-Unis très tôt?
Speaker 2:Honnêtement, c'est difficile. Même moi, j'ai du mal des fois à vraiment savoir. Je sais que, évidemment, comme beaucoup, je regardais beaucoup de films Et je me souviens, j'aimais beaucoup les films de Marie-Kéith et HL et les Jumel All Sen, et j'aimais bien regarder leurs films. J'aimais bien les regarder en anglais, justement parce que, justement, j'avais cette motivation d'apprendre l'anglais pour pouvoir aller aux États-Unis, en fait. Donc, je pense que ça a un peu commencé avec ça et c'est resté finalement.
Speaker 1:C'est marrant, parce que Alors, quand est-ce que t'as? C'est à partir du lycée. Comment est-ce que t'as développé le projet de partir, de venir ici? Donc, t'es au lycée, t'es en choisie pour tes études universitaires, etc. Donc, raconte-moi un peu.
Speaker 2:Oui, en fait, c'était toujours mon but, c'est au lycée.
Speaker 2:J'avais pour projet, je m'étais dit que j'essaierais certainement d'aller dans un lycée américain, parce que je savais que c'était possible. Et il me semble que j'avais fait les démarches, j'avais essayé, en tout cas à travers Je ne sais plus exactement quel programme, mais ça n'avait pas fonctionné. Et à partir de ce moment-là, je m'étais dit que, de toute façon, à l'université et même les profs d'anglais, en fait, à l'époque, au lycée, me le disaient à l'université j'aurais l'occasion de le faire. Et, en fait, à la base, j'avais envie d'essayer d'être psychologue Et donc mon but, c'était que je m'étais dit que je serais psychologue aux États-Unis.
Speaker 2:Donc, en fait, j'ai fait une première année de psycho après le lycée Et puis, finalement, je me suis rendu compte que les écoles, au point de vue Les croyances, en tout cas au point de vue de la psychologie, étaient quand même différentes en Europe et aux États-Unis, et je me suis dit que c'était trop compliqué d'essayer de faire ça. Donc, après ma première année, je suis passée en licence d'anglais Et là, je me suis dit au moins, j'aurai l'occasion de certainement partir aux États-Unis grâce aux études.
Speaker 1:D'accord, donc, c'est ce que j'ai fait Et, en fait, quand t'étais au lycée, est-ce que tu avais? Parce qu'en fin, si je me souviens bien et tu es beaucoup plus jeune que moi mais les premières à part bien sûr la télé, la pop culture et tout ça les premières connexions qu'on a avec l'anglais, c'est le cours d'anglais au collège, au lycée, et c'est vrai que ça dépend si tu as un bon prof ou pas. Mais est-ce que toi, tu as eu des profs qui ont pu t'influencer et de s'ouvrir un peu à des ressources anglais et américaines déjà au lycée?
Speaker 2:Je dirais pas vraiment. Enfin, je ne me suis jamais laissée vraiment influencé par mes profs. Vraiment, en fait, j'avais vraiment la motivation de partir Et surtout, j'avais la motivation à ce moment-là, c'est de pouvoir parler anglais comme une américaine, avec l'accent américain, etc. Donc, en fait, ce que je faisais, c'est que je regardais des films, j'écoutais de la musique et je m'enregistrais. En fait, il y avait des passages de films que j'aimais bien. Je m'enregistrais en train de les dire pour vraiment m'entraîner à essayer d'avoir l'accent. Après, je me réécoutais, j'essayais de me corriger, etc. Pour essayer d'avoir la fluidité, l'accent, etc. Et c'est vrai que, même au lycée, il y a eu quand même quelques Ce n'était pas des profs, mais c'était des, je pense des espèces d'étudiants d'échanges qui venaient en fait faire de la cissana dans la classe des américains.
Speaker 2:Et on me sentait que, des fois, j'essayais un petit peu de leur parler, mais ils m'intimidaient un petit peu. Je me souviens, au lycée, j'étais un petit peu intimidée par me dire qu'il est américain, parce que je pense que je voyais un petit peu les américains un peu sur un pied des seuls à ce moment-là. Donc, j'étais vite fait impressionnée par mon expérience.
Speaker 1:Et pourtant, tu n'avais pas eu encore l'occasion de partir au vacances aux États-Unis.
Speaker 2:Non, la première fois où je suis allée aux États-Unis, c'était pour étudier. C'était ma première fois aux États-Unis.
Speaker 1:D'accord. Donc, en fait, tu avais vraiment construit ton image des États-Unis par ce que tu voyais à la télé. Oui, c'est ça. Et donc, avec tes études, tu as pu partir. C'est quoi? C'est un échange? En quelle année de vac?
Speaker 2:Oui, je suis partie en troisième année. Oui, c'est ça, parce que la première année, j'ai changé aussi d'université. Entre temps, j'étais à Tours pour mes universités de psychos et je suis passée à l'université de.
Speaker 1:Drogé. Ah, donc ça continue comme un fait psycho.
Speaker 2:Ah, comment c'est psycho, c'est ça En fait, j'ai fait une première année de psychos et c'est là que je me suis rendu compte que ça allait être trop compliqué, qui valait mieux que je fasse fac d'anglais, d'accord, donc, j'ai changé de fac. En fait, pour faire ma première année de fac d'anglais, je suis partie à Angers Et donc il nous conseillait tout si nous disait il vaut mieux faire une année et si vous voulez partir, faites les démarches pour partir à la deuxième année. Donc, la première année, je suis allée, j'ai découvert un peu la fac, etc. Et à partir de la deuxième année, donc en L2, c'est là où, dès la première réunion pour partir, je suis allée à la réunion Et, étant nodée que c'est les États-Unis, c'est des démarches assez longues on pouvait partir que l'année d'après. On commençait les démarches la deuxième année et on partait pour l'année d'après. Donc, c'est ce que j'ai fait Et c'était pour un semestre.
Speaker 1:Oui, c'était démarchement, parce que le visa, ça prend du temps, avec le visa étudiant, d'avoir un visa étudiant.
Speaker 2:C'est ça, ça prend du temps et aussi, il n'y avait pas énormément de place. Donc, c'était aussi selon les notes, pour essayer de restreindre les chances, parce que j'imagine qu'il y avait quand même beaucoup d'étudiants qui voulaient partir pour un certain nombre de places. Donc, il y avait un principe de sélection qui était fait déjà par l'université et après, il y a des démarches de visa.
Speaker 1:Mais parce que c'est quel type de programme? C'est un échange avec une université américaine.
Speaker 2:Oui, c'était un programme d'échange. Alors, l'université d'Angers avait, je crois, cinq universités différentes, donc un semestre, donc dix chances, en fait, de pouvoir partir au total, et on ne choisissait pas l'université. En fait, c'était la fac danger qui choisissait l'université où on allait partir pour nous, d'accord.
Speaker 1:Alors donc là, ça se concrétise. Tu as un objectif qui est fixé, c'est de partir en troisième année. C'est ça, c'est ça, oui. Comment est-ce que tu t'es débrouillée, comment tu as travaillé, tu as eu les notes, etc. Et tu as pu être sélectionnée pour le programme de la troisième année.
Speaker 2:C'est ça. Oui, les notes, ce n'était pas un problème. J'avais déjà eu des bonnes notes la première année d'anglais. Donc, bon, pour le premier semestre de la deuxième année, j'ai vraiment essayé de faire des efforts d'avoir des bonnes notes encore. Et puis, en pareil, on a eu des entretiens avec des profs, etc. Donc voilà, j'ai essayé de soigner mon anglais, etc. Parce qu'évidemment les entretiens étaient en anglais. Et puis, finalement, je crois que c'était au début de la deuxième année où j'ai appris que j'étais sélectionnée. Ah, génial. Donc là, tu as du bien de te contente. Oui, j'étais très contente. En honnêtement, je pense que je n'arrivais pas à y croire encore, c'était pas vraiment très concret dans ma tête.
Speaker 1:Mais est-ce que tu as connu la destination? C'était où.
Speaker 2:Donc, je suis partie dans le Missouri, donc à Saint-Joseph, dans l'université, donc à une heure de Kansas City, d'accord ok, donc là il faut en parler, parce que ça vous était là.
Speaker 1:Donc, saint-joseph, déjà il faudrait que je regarde le Missouri, je connais, mais Kansas City, c'est une viserie à la US D'accord. Donc, en fait, ce qu'il faut dire, c'est que tu savais que c'était pas New York, los Angeles, c'est pas des grandes villes américaines, ce sont des d'autres universités Et là, c'est vraiment l'Amérique. Est-ce que tu savais ça ou tu t'y attendais? Oui, ça fait une des principales.
Speaker 2:Ah oui, de toute façon, je n'ai jamais été attirée par New York, los Angeles, les grandes villes, ça m'a jamais vraiment attirée. Moi, ce que j'ai toujours voulu, c'était les États-Unis les vrais. Je pense pas que New York ou Los Angeles ne sont pas les États-Unis, mais c'est quand même très différent. Ça reviendrait à dire que Paris, c'est la France. Oui, oui, c'est pas vraiment le cas. Il y a autre chose aussi.
Speaker 1:Alors tu pars dans le Missouri. Comment ça se passe.
Speaker 2:Les début ont pas été aussi simples que je l'aurais espéré, je pense. Oui, effectivement, je me suis retrouvée quand même Kansas City, c'est là où j'ai attéri. J'ai eu la chance qu'une fille de ma classe qui était dans ma promo était prise également Et en fait, on est partis tous les deux en même temps. Ils ont voyé deux personnes, donc j'étais pas toute seule.
Speaker 1:Et quand vous partez, c'est pour combien de temps?
Speaker 2:Donc un semestre. C'était le premier semestre, donc de août à décembre, et c'était 2015.
Speaker 1:D'accord, donc vous partez pour un semestre, donc ça fait long, mais il y a quand même une horizon si jamais ça se passe pas bien Exactement. Et vous, vous partez aussi avec ta copine. Donc ça, c'est cool.
Speaker 2:C'est ça, j'étais pas toute seule Et, en fait, ce qu'on a prévu, on s'était dit on va certainement être fatigué avec le décalage au revoir. Donc, on s'est prévu une semaine à Kansas City Et après on allait aller à Saint-Joseph, là où était l'université, D'accord, et vous le conduisiez déjà. Non, Mais en fait l'université avait mis en place des navettes, etc. Donc, on leur avait dit quand est-ce qu'il fallait venir nous chercher, etc. Et puis, au moment où on était à Kansas City, on a utilisé un petit peu des hubbeurs, On s'est débrouillés.
Speaker 1:Oui, donc c'était une scène. Kansas City, je ne connais pas, mais c'est une ville, il y a des moyens de transport.
Speaker 2:Oui, c'est relativement grand quand même, Ça reste grand Donc la le 1er semaine, c'était super, j'ai vraiment adoré.
Speaker 2:Et puis, en fait, quand on arrivait à Saint-Joseph, qui était vraiment tout petit, c'était une toute petite ville universitaire, là, j'ai eu quand même un petit choc, parce que c'était vraiment tout petit. Et, par exemple, je me souviens, avec ma copine, la 1ère chose qu'on a eu envie de faire, c'est de se promener dans le downtown. Et bah, le downtown, ça craignait un petit peu. Il n'y avait pas grand chose Et c'était un petit peu. Voilà, c'est vraiment à quoi je m'attendais, ce que j'avais vu à Kansas City.
Speaker 1:Donc, toi, tu t'attendais à quelque chose similaire de Kansas City, ou tu t'attendais à quelque chose que tu avais plutôt imaginé En fait. par exemple, tu sais, on a l'idée du campus américain, comme dans les films, ça.
Speaker 2:Oui, oui, oui, En fait, j'avais l'idée.
Speaker 2:en fait, ce n'était pas vraiment le campus qui m'avait déçu, c'était plutôt la ville en soi, en fait, parce que moi j'avais dans ma tête de bah, en fait, kansas City, c'est assez européen, dans le sens où t'as un petit centre-ville quand même, avec des magasins, etc. Et je m'attendais un peu à ça du coup, et quand je suis arrivée à St-Joseph et que j'ai découvert qu'en fait, bah non, c'était pas ça. Oui, il y a le campus, mais en fait ça se résume à ça c'est le campus et c'est tout Le campus. Oui, donc, ça m'a un petit peu fait un choc, mais on va dire que, ouais, la première semaine, je pense que j'étais un petit peu triste, un petit peu pas déçue, mais juste surprise. Mais après, une fois que les cours ont commencé, ça allait mieux. Oui, parce que tu as rencontré des gens, vous êtes fait des cours, exactement oui.
Speaker 1:Et donc, alors, comment ça s'est passé ce semestre là-bas? petit à petit, ça s'est très bien passé.
Speaker 2:J'ai adoré mes cours. Puisque j'étais en fac d'anglais, je pouvais vraiment choisir n'importe quel cours au moment que y avait de l'anglais, donc parler anglais finalement. Donc, j'avais le choix de choisir ce que je voulais Et non. C'était vraiment sympa. Ça se fait bien pour moi. J'adore l'histoire et la politique américaine, donc j'ai choisi que ça en fait des chaussures d'histoire, la politique, et donc c'était ouais, un très intéressant.
Speaker 1:En plus, ouais des bonnes bases à avoir en plus, Et puis aussi je me suis fait un petit copain.
Speaker 2:donc, disons que l'intégration, du coup, ça a aidé aussi, C'est ça, c'est ça Ok.
Speaker 1:et donc après, donc, tu rentres, qu'est-ce qui se passe à la fin des semesters?
Speaker 2:Alors, ça se prolonge, tu peux prolonger ou, en général, tu rentres, ouais c'était pas possible de prolonger, donc pas de ce qui était prévu, c'était que je rentre en fin, c'est que je termine mon dernier semestre et que je valide ma licence parce qu'il me restait qu'un semestre. Donc, du coup, en fait, je suis rentrée. c'était assez difficile de revenir à la réalité, on va dire. Et puis, j'avais qu'une idée, c'était de repartir. Et, en fait, pendant mon dernier semestre en France donc, un de mes professeurs à la fac faisait la promotion d'un programme qui s'appelle Amity, qui était un programme pour faire de l'assistanat dans une école aux États-Unis. Et donc, du coup, moi, après ma licence, de toute façon, j'avais aucune idée de ce que je voulais faire. Donc, je suis allons-y, essayons de faire ce programme. Donc, pendant mon dernier semestre à Angers, j'ai fait les démarches pour partir en assistanat dans une école aux États-Unis.
Speaker 1:Et donc en assistanat, c'est dans une école élémentaire, ou c'est quel type d'école?
Speaker 2:Je crois que ça peut être vraiment tout type d'école, élémentaire ou même lycée, ça va dépendre En fait le programme on s'inscrit. Il y a un petit principe de sélection où il faut un peu un test de ton niveau d'anglais Et puis après, il donne ton dossier à des écoles n'importe où aux États-Unis et c'est l'école qui te choisit. En fait, Tu choisis pas où tu vas, c'est vraiment l'école qui te sélectionne.
Speaker 1:Et donc, t'as été sélectionnée pour aller où J'ai été sélectionnée pour aller à Kansas City. Ah ok, et ça, c'était un hasard, c'était le pur hasard, ouais. Et donc il te paye. Là-bas, tu te recevais un salarié.
Speaker 2:Oui, alors j'ai payé pour participer au programme à ce moment-là et c'était pas très cher Honnêtement, je pense que c'était dans les 200 dollars pour s'inscrire. Après, il a fallu quand même que je paye mon visa. Donc, ça a apputé quand même un petit peu plus cher, mais c'était un visa géant. Et après, oui, effectivement, on est rémunéré. Ça dépend de là où tu vas. Apparemment, tu n'es pas forcément rémunéré au même prix, mais moi, j'étais rémunérée 400 ou 500 dollars par mois Et, en fait, on logeait chez des parents d'élèves.
Speaker 1:D'accord, donc, tu n'avais pas, tu étais logeée nourrie, C'est ça, logeée nourrie. Ouais, donc, tu avais, c'était plutôt argent de poche, quoi? C'est ça, pas grand chose 500 dollars par mois.
Speaker 2:C'était pas grand chose, mais c'était suffisant, parce que c'était vraiment juste pour plaisir.
Speaker 1:Ouais, ça fait un peu genre fille au père, mais plus des professeurs quoi.
Speaker 2:Et il y a un père, sauf que, voilà, on ne s'occupait pas des enfants. C'était pas notre rôle.
Speaker 1:Ouais, c'était plus, c'est bien. C'est pas le sympa comme programme. Ouais non c'était super sympa, et donc là, c'était aussi un semestre.
Speaker 2:C'était pendant un an. C'était une année scolaire, en fait.
Speaker 1:Ah, génial. Alors comment ça s'est passé? C'est différent maintenant. Tu as quand même le temps de créer des liens.
Speaker 2:Ouais, ça s'est super bien passé. Honnêtement, je pense que même encore aujourd'hui, je dirais que c'était la plus belle année de ma vie, ma plus belle expérience, je dirais, aux États-Unis. Je n'étais pas la seule assistante, on était au total six, d'un peu partout en France. Donc, on s'est rencontrés sur place Et, en fait, je me suis vraiment liée d'habitiers avec trois d'entre elles Et, en fait, ensemble, on a décidé qu'on allait faire le plus de voyages possible. Donc, grâce à elle et grâce à la flexibilité des vacances scolaires on va dire à l'école aux États-Unis on a pu visiter, je crois, une trentaine d'états, je crois. Donc, ensemble, bien Génial.
Speaker 1:Ah ouais, non, c'est génial Et du coup, c'est l'année découverte, en fait.
Speaker 2:Ouais, c'était vraiment l'année où j'ai pu vraiment faire découvrir vraiment. Je suis vraiment allée au point des États-Unis majoritairement en voiture en plus, donc c'était sympa.
Speaker 1:Et en fait, parce que les tous, les chaque état est très différent. T'as découvert, quand il y avait beaucoup de variété culturelle aux États-Unis, c'est ça, C'est ça, ouais. Et est-ce qu'il y a un état qui a sorti où tu t'es dit qui t'avraient par rapport aux autres? Bah, à ce moment-là, j'adorais Kansas City.
Speaker 2:Ouais, alors, j'adorais Kansas City. C'était toujours bien de rentrer quand on avait terminé un voyage. Moi, à ce moment-là, j'adorais la Louisiane Et j'avais eu déjà la chance d'aller en Louisiane quand je suis allée étudier pendant le semestre. C'était le seul voyage que j'avais fait, parce que j'avais vraiment envie d'aller en Louisiane à la Nouvelle-Orléans. Donc, à ce moment-là, c'était vraiment mon état, je dirais préféré. En tout cas, ma ville préférée, c'était la Nouvelle-Orléans Et mais sinon Kansas City, ouais, je me sentais bien à Kansas City, j'avais mes repères, je connaissais bien la ville. Qu'est-ce qui?
Speaker 1:t'as plu à Kansas City.
Speaker 2:Ça paraît baisse, mais je suis végane Et j'ai découvert mon premier café végane à Kansas City Et c'était vraiment mon endroit préféré parce que j'adore les gâteaux, etc. Et, étant végane en France, j'avais un peu fait une croix dessus.
Speaker 2:Et à Kansas City. C'était la repécouverte je pouvais manger tout ce que je voulais, mais végane. Donc, je dirais que c'était vraiment. Je me sentais chez moi Avec ce café. J'y allais toutes les semaines. Je pouvais y aller à pied. En fait, je me baladais finalement très facilement à pied. Ça ne me faisait pas peur de marcher pendant une heure pour aller quelque part, Mais je me sentais bien Parce que tu étais dans l'espante-ruville. Oui, j'étais plutôt dans ce qu'on appelle Me Town, Mais oui, j'étais plutôt dans le centre, effectivement, Oui, mais en fait, ce qui est intéressant, c'est qu'en Kansas City, on pourrait penser que c'est américain.
Speaker 1:Rural, presque. Enfin, oui, rural, je crois.
Speaker 2:Ah, ça y est. Oui, c'est vrai.
Speaker 1:Donc. Mais ce que je trouve intéressant dans ce que tu racontes, c'est que, même dans avec, on a des a priori de ce qu'on va trouver et en fait, en fait, à trouver des choses qui t'ont, qui t'ont interpellé et qui t'ont fait te sentir chez toi, ou des choses sur des des choses surprenantes, genre le café vegan. Mais tu vois que tu t'attendais pas à trouver un café vegan à la Kansas City.
Speaker 2:Oui, c'est ça, mais c'est ça, surtout que Kansas City, c'était très connu pour le barbecue. Donc, on pense pas du tout au Monde.
Speaker 1:Végal. Par contre, la Kansas City faut manger du barbecue. C'est la promesse 10 en plus.
Speaker 2:Oui, oui, mais non. Et en fait, oui, je me suis. Je me suis en fait un petit peu découverte, en fait, parce que, oui, encore une fois, étant vegan en France, c'était très compliqué et puis, finalement, j'ai pu vraiment m'ouvrir en tout cas à la cuisine, finalement, grâce à Kansas City. Super.
Speaker 1:Ok, et donc, à la fin des enfin, à la fin de l'année approche, qu'est-ce qui se passe dans ta tête?
Speaker 2:Avant ça, je dirais que, en fait, déjà dès le premier semestre, en travaillant en tant que, en tant que assistante, j'ai bien, j'ai beaucoup aimé en fait, surtout que c'était une école. En fait, c'était une école d'immersion française. Donc, en fait, l'enseignement a été complètement en français, mais en fait, on a enseigné le programme américain, ah ouais, et en fait, ce concept m'intéressait beaucoup, j'aimais beaucoup l'idée de pouvoir enseigner le programme américain, mais en français. Donc, à ce moment-là, je me suis dit c'est ce que je veux faire, c'était pour des Français ou des Américains, c'était pour des familles, c'était principalement des Américains. Je pense que, honnêtement, je ne pense pas qu'à ce moment-là, il y avait des familles qui étaient françaises, peut-être des familles binationaux, mais c'est tout.
Speaker 1:T'as rencontré des Français quand même à Casa City.
Speaker 2:Bah, j'étais avec les trois assistantes avec moi. On était très amis, on faisait beaucoup de choses ensemble. Donc, on était, oui, on était toutes les quatre en français, mais à part ça, non.
Speaker 1:T'as pas. Il y a des familles, une communauté, pas trop.
Speaker 2:Non, on n'a pas vraiment cherché non plus A nous. ce qui nous intéressait, c'était vraiment de pouvoir faire des voyages restitutants.
Speaker 1:Je demande parce que c'est intéressant qu'il y ait un programme à une école qui enseigne le français En général. c'est parce qu'il y a une communauté déjà.
Speaker 2:Oui, c'est vrai, mais honnêtement, je ne sais pas pourquoi. En fait, l'école fonctionnait bien. Donc, c'était une école charterre et elle fonctionnait bien parce que les écoles autour n'étaient pas très bien classées et cette école-là avait un très bon niveau. Donc, c'est pour ça que les familles, en fait, voulaient aussi aller à cette école, parce que c'était une école charterre, donc techniquement gratuite, mais qui avait aussi un bon niveau, alors que les autres écoles publiques dans les environs n'étaient pas très bien réputées on va dire Donc, il y avait une ouverture aux langues.
Speaker 1:en fait, c'est ça, oui, mais pas forcément parce qu'il y avait des français dans le coin.
Speaker 2:Non, pas forcément.
Speaker 1:Ok. Ok. Donc tu trouves ta vocation pendant l'année, Tu dis c'est ça que je veux faire.
Speaker 2:C'est ça, effectivement. Et donc, à ce moment-là, j'ai fait des recherches. donc, j'étais avec un de ses sites, je faisais mes recherches. je me disais ok, comment je fais en fait, parce que mon but, c'est aussi de rester aux États-Unis Avec mon visage yin, je ne pouvais pas, l'école ne pouvait pas me sponsoriser pour autre chose. donc, il fallait que je trouve une autre solution. Et, en réfléchissant, en faisant mes recherches, je me suis dit bon, je vais faire un master à enger, un master fleu, donc français, langues étrangères, pour enseigner le français aux étrangers. Et j'aimerais bien, parce que c'est possible, de faire ce master à distance. D'accord, et j'essaie de trouver une autre école qui veut bien me sponsoriser pour être stagiaire, encore une fois, et comme ça, je suis stagiaire dans l'école et en même temps, à distance, je fais, je obtiens mon master. C'était mon idée Et donc, ce que j'ai fait, c'est tout simplement j'ai recherché toutes les écoles d'immersion qui pouvaient exister, les écoles d'immersion françaises qui pouvaient exister aux États-Unis, et j'ai envoyé des courriels.
Speaker 2:j'ai envoyé des emails à toutes les écoles que je pouvais trouver, en essayant de leur expliquer ma situation, ce que j'avais besoin, et je crois que c'était en mars donc en mars 2016, non en mars 2017, j'étais en voyage avec une de mes amis qui était aussi assistante. on allait jusqu'en Floride. On était toutes les deux en train de faire un road trip pendant les vacances et, à ce moment-là, j'ai pensé ah bah, tiens, j'ai pas encore recherché les écoles en Floride.
Speaker 2:Donc, je cherchais, sur mon téléphone, j'envoyais des courriels, et bien, il y a une école en Floride qui m'a répondu, et il se trouvait qu'on était à 1h de cette école-là en fait, et qui m'a répondu, qui me disait qu'il était intéressé. Donc, je me suis dit, étant donné qu'on était à 1h, je me suis dit bah écoute, on va essayer d'aller voir cette école, de le rencontrer. Donc, on est allé voir cette école-là, donc c'était à Beaucaraton, en Floride, à 1h de Miami je crois. Et puis, ça s'est bien passé, et elle m'a dit bah écoute, si tu arrives à trouver, avec le visa, etc. Un moyen pour que ça fonctionne, nous on est prêt à te prendre en tant que stagiaire. Donc, du coup, j'étais très contente et donc, du coup, j'ai fait mes recherches, et c'est là que j'ai découvert qu'il existe des alentours de sponsor que tu peux contacter directement. Si tu as une entreprise qui veut bien te faire un stage, tu peux travailler en partenariat pour être sponsorisé. Donc, j'ai réussi.
Speaker 1:Parce qu'en fait, ça veut dire qu'il te donne, il te sponsorise pour la boîte c'est ça?
Speaker 2:C'est ça, parce que moi, l'école ne pouvait pas sponsoriser, elle n'était pas agrée à sponsoriser des visas. Donc, en fait, ça existe, et je crois que c'est seulement pour les visagiens, des agences de sponsor, de visagiens pour être interne, pour être stagiaire, qui acceptent de se sponsoriser pour l'entreprise dans laquelle tu veux travailler, mais il faut les payer, en fait, c'est ça. Oui, il faut les payer. Évidemment, c'est payant, mais ça fonctionne bien et il y en a quand même pas mal.
Speaker 1:Oui, tu vois que je ne savais pas ça existerait. C'est intéressant.
Speaker 2:Oui, c'est très intéressant. C'est très utile en fait.
Speaker 1:Quand tu veux vraiment rester. Ça avait l'air intéressant comme off.
Speaker 2:Et donc, du coup, j'ai fait mes recherches par rapport à ces agences-là et, en fait, j'en ai trouvé une. Mais en fait, c'était un petit peu compliqué parce que, parmi ces agences-là, il y en a pas toutes veulent bien sponsoriser pour des stages dans les écoles. Je pense que c'est peut-être par rapport à l'école, c'est peut-être avec les enfants, etc. Donc, c'était un petit peu compliqué pour moi d'en trouver une qui voulait bien sponsoriser pour que je sois assistante dans une école. Mais j'ai réussi à en trouver une. Le seul chose, c'est que, comme j'étais actuellement en visagir, à ce moment-là, en fait, ils avaient un règlement comme quoi il fallait que je rentre un an en France avant de pouvoir repartir et faire le visage.
Speaker 1:Ah, wow ok.
Speaker 2:Donc, en fait, j'ai eu de la chance que l'école à Bocca-Raton a bien voulu m'attendre et je leur ai dit je vais faire ma première année de master sur place, à Angers, et je viendrai être stagiaire dans votre école pendant ma deuxième année de master. Et je ferai ma deuxième année de master à distance.
Speaker 1:Ah, ouais, donc, ça, c'était un peu désirant, mais J'étais un petit peu déçu. Oui, mais bon, et donc, c'est l'année en France, de retour en France, c'était quand même retour à la maison.
Speaker 2:Non, à retour à la maison, je disais bah, j'étais un peu triste, hein, je vais pas le dire, j'étais encore très triste de rentrer, mais au moins, je me suis dit j'avais cet espoir de me dire bon, c'est bon, je sais que dans un an, je repart. Donc, je me suis inscrite en master 1, j'ai fait ma première année de master, donc c'était très sympa, c'était une très bonne année. J'avais des gens dans ma classe qui étaient très gentils, et puis j'ai fait les démarches de visage un petit peu stressantes, finalement, n'importe rien. Et puis, eh bien, en août l'année d'après, donc là, on est maintenant en 2019. En 2018, en 2018,.
Speaker 1:C'était en France.
Speaker 2:Parce que, pour récapituler donc, je suis partie pour étudier. C'était la fin d'année, enfin les derniers mois de 2015. Les premiers mois de 2016, j'étais en France pour terminer ma licence. En août 2016, je suis partie à Kansas City pour enseigner dans l'école jusqu'à juillet, je crois que je suis rentrée, c'est ça en juillet 2017. En septembre, voilà en septembre 2017, j'ai commencé mon année à Angers jusqu'à mai juin 2018. En 2018, je suis partie, donc en août 2018, j'ai commencé en Floride.
Speaker 1:Alors, j'ai une question en fait, quand t'es rentrée en France, même avec ce projet de repartir et d'avoir en tête, enfin, t'étais vraiment motivée pour faire ton visa, etc. Mais est-ce que tu as changé pendant l'année, parce que tu sais peut-être que tu n'aurais pu se passer, tu dis bon, t'es rentrée, tu sais que pour un an, mais au bout de 3-4 mois, tu vois plus tes amis, ta famille, tu renous un peu avec la vie française, etc. Et ça, ça n'a pas changé. T'étais vraiment pendant toute l'année, t'as pensé qu'il y a une chose de repartir.
Speaker 2:Oui, et puis aussi, alors, en début d'année 2018, j'ai rencontré un américain qui était étudiant d'échanges à Angers, qui faisait un semestre d'échanges à Angers, et puis, de fil en aiguille, bon, on est sortis ensemble. Donc, finalement, en janvier 2018, j'avais un copain américain en France et il était de Floride en plus de ça, donc en fait j'étais pas aux États-Unis, mais j'avais quand même l'impression d'être quand même imprégnée des États-Unis malgré tout. Grâce à lui, on va dire.
Speaker 1:Oui, oui, ok donc ça gardait la connexion américaine.
Speaker 2:on va dire C'est ça, c'est ça oui.
Speaker 1:Donc, ok, du coup, tu repars en Floride, et là, c'est différent de Bucarati, c'est pas loin de Miami. Alors, enfin, quelles sont les différences? est-ce que tu le remarques?
Speaker 2:Ok, carrément déjà on a déjà en point de vue de la culture la.
Speaker 2:Floride du Sud n'a rien à voir avec le reste des États-Unis. Il y a beaucoup de gens qui disent que la Floride du Sud, c'est cubal américaine. En fait, on est plus vraiment aux États-Unis, c'est vraiment plus la même ambiance. Donc, c'est vrai que c'était très différent, mais c'était aussi très sympa. Au début, j'avais vraiment l'impression de vivre en vacances perpétuelles, donc, c'était quand même assez idyllique. Mais après, je dirais, au point de vue de la culture, j'ai trouvé aussi les Américains en Floride du Sud beaucoup moins chaleureux que dans le Missouré. Il y avait quand même un peu ce côté accueillant. Je sais pas après, c'est peut-être la chaleur du Midwest. Je sais que c'est assez réputé, donc c'est peut-être ça aussi.
Speaker 2:Et il faut savoir qu'à ce moment-là, j'étais débordée. Je travaillais à temps plein en tant qu'assistance, je faisais aussi mon Master 2, mon mémoire, le reste du temps. Donc, en fait, si tu me demandais est-ce que j'ai préféré le Missouré ou la Floride, kansas City ou Boca Raton, je te dirais forcément Kansas City Et c'est pas. Je pense que je suis pas assez neutre, pas assez, simplement que j'ai pas eu le temps de profiter de Boca Raton autant que je l'ai fait à Kansas City.
Speaker 1:Oui, mais bon, en fait, si t'avais t'aurais été en France à finir ton Master, ça aurait été pareil. Une période dans ta vie où il fallait, c'est là, c'est ça quoi, quand t'es en Master, le mémoire. Enfin, j'ai pas à mon époque, c'était ça, mais C'est ça, ouais, il faut travailler Après.
Speaker 2:J'ai quand même eu la chance de. En fait, j'ai toujours fait en sorte que pendant les vacances scolaires, c'est en Floride. Pendant les vacances scolaires, je ne travaillais pas, je voyageais. Donc j'ai réussi à voir d'autres Etats. Pendant ce temps-là, j'ai réussi, je réussissais à me vider la tête. Mais par contre, pendant le travail, pendant l'école, eh bien, j'enchaînais l'école dans Boca Raton et ensuite mes cours après le travail, quoi?
Speaker 1:Et alors ton anglais, ça s'est passé là.
Speaker 2:maintenant t'es à ce stade-là, t'es quand même très confortable, non, Oh oui, Je dirais que après mon premier semestre d'études, j'étais très, très à l'aise. il y a eu plus de problèmes.
Speaker 1:Surtout en étant dans un milieu scolaire, t'es encore plus, tu dois faire encore plus attention à la grammaire, je suppose, etc. Oui, tu vois que si tu travaillais dans un autre milieu, oui, c'est sûr. Tu dois vraiment progresser super rapidement.
Speaker 2:Non, Oui, oui, c'est vraiment, C'était plus un problème. Honnêtement, Je me posais plus de questions, en fait, sur mon anglais. Je n'aimais pas quand les Américains me disaient qu'ils pouvaient entendre mon accent. Ça, c'est la chose qui me fait que c'est le plus. Donc, j'essayais d'enlever mon accent français à maximum, mais malheureusement, encore aujourd'hui, mon mari aime bien me taquiner sur le fait qu'il entend mon accent français.
Speaker 1:Oui, je ne pense pas que C'est un truc qui s'en va. Moi je ne suis pas depuis 14 ans. Les Américains pensent que je viens d'arriver, en fait, Oh non, Mais ça doit être frustrant. Et pour moi, tu sais après, si tu es dans un je ne sais pas, enfin, si tu es dans un meeting avec un autre français qui est en France. Toi, ton oreille, tu entends la différence d'accent.
Speaker 2:Oui.
Speaker 1:Mais les Américains ne l'entendent pas, C'est vrai. Mais ouais, Donc. ok. donc, en fait, tu es super occupée Et là tu faisais comment T'avais une voiture à Boccaraton, T'avais réussi à avoir le permis.
Speaker 2:Alors, j'avais eu le permis en France. J'avais déjà mon permis avant d'aller étudier aux États-Unis. J'avais déjà mon permis en France. Mais à Boccaraton, en fait, on s'était fait un arrangement. En fait, c'était deux directrices françaises qui tenaient l'école Et, en fait, une des directrices a bienvenue, m'ébergée pendant l'année. En fait, elle m'a ébergée, elle m'emmenait à l'école du coup, parce qu'elle allait à l'école en même temps que moi. Donc, du coup, non, je n'avais pas de véhicule, et puis je gagnais, je crois, 600 dollars par mois. J'avais pas l'argent pour avoir un véhicule en fait.
Speaker 1:Mais ça comment? ça se passe déjà de vivre chez quelqu'un que tu connais pas et en plus, tu dépendais un peu de la famille non, oui, mais j'ai, tu as fini un peu pour faire des choses, je peux.
Speaker 2:Enfin, je ne passe pas facile. Oui, c'était sympa, il y a eu quelques, c'était pas, c'était pas facile tous les jours. Je l'imagine aussi pour elle, pour la directrice, c'était pas non plus facile tous les jours de m'avoir manqué. Elle avait des enfants. Oui, elle avait une fille qui allait aussi à l'école, et donc il t'en donnait une chambre ou c'était dans le sous-sol.
Speaker 2:Oui, non, j'avais ma chambre et puis, du coup, j'utilisais juste la salle de main en commun. Je payais ma nourriture, alors que quand j'étais à Kansas City, c'était la famille qui payait ma nourriture. Là, avec l'arrangement de la directrice en Floride, je payais ma nourriture, mais je payais pas le reste de mon évergement.
Speaker 1:D'accord, et comment ça s'est passé alors à Kansas City et à Miami? Est-ce que c'était des familles vegan Ou est-ce qu'il n'y a pas eu des petits?
Speaker 2:J'imagine que Vous avez des familles vegan aussi, mais Non, ce n'était pas les familles vegan, mais ma famille à Kansas City était très, très ouvert. Ils étaient, ils étaient très ouvert et la mère adorait cuisiné. Donc on s'est vraiment, on a vraiment connecté grâce à la cuisine je pense toutes les deux Et elle m'a fait découvrir des plats en vegan, etc. C'était vraiment super. Et la famille en Floride, la famille en Floride, c'était un petit peu moins parce que je travaillais pour elle.
Speaker 1:Finalement, c'était un petit peu ma bosse Donc c'était une relation un peu plus professionnelle.
Speaker 2:Et puis, encore une fois, j'étais très occupée. en fait, finalement, j'étais 3,5 du temps dans ma chambre en train de bosser. Donc c'était un peu différent comme dynamique, mais Mais ça, c'est bien passé.
Speaker 1:C'est bien passé, parce que je pense que ça arrive. les tensions, c'est normal. Quand tu vois ça arrive, il y a des tensions, mais bon, oui c'est pas trop mal.
Speaker 2:C'est ça au bout du compte. On s'est arrangé et puis, globalement, ça s'est très bien passé.
Speaker 1:Ok, et donc alors tu finis ton master, enfin ton mémoire.
Speaker 2:Oui, je rends mon mémoire et je valide mon mémoire et j'obtiens mon master.
Speaker 1:Et là, qu'est-ce qui se passe dans ta tête, dans ton projet?
Speaker 2:Alors, déjà à ce qu'il faut savoir. Pareil, donc, je dirais, après le premier semestre à travailler à Boca Raton. Je pense à l'après, parce que je sais que l'école là où je travaille ne peut pas sponsoriser les visas. L'école n'est pas accrédité à le faire. Donc, il ne peut pas briser un fer pour moi. En fait, je ne peux pas prolonger mon J1. Donc, il faut que je trouve autre chose. Et à ce moment-là, il me reste deux solutions. Soit et bien, je demande un autre visage I, j'essaye de demander un autre visage I à travers une autre entreprise qui sponsorne les visas et je trouve une autre école qui veut bien m'avoir comme assistante. Une dernière fois, et je suis encore le droit de le faire, parce que je suis aux études au moment où je fais la procédure, ou alors je trouve une école qui veut bien me sponsoriser pour un visage de travail.
Speaker 2:C'est vraiment ce qui me reste, au point de vue professionnel, à faire. Et donc, qu'est-ce que je fais? Je recommence que j'avais fait à Kansas City. Je recontacte toutes les écoles possibles dans le pays, dans les écoles d'immersion, pour essayer de trouver quelqu'un. Et je trouve une école qui est très importante pour moi. C'est la première école qui me demande de venir, juste pour passer, pour se rencontrer un peu, etc. Et là elle me dit écoute, je suis accrédité pour sponsoriser les visas de travail. Donc, ce qu'on fait, c'est que on fait d'abord un visage I plus travail en tant que stagiaire et si j'aime ton travail derrière, je te sponsorise pour un visage de travail. Oui, c'est bien ça. Oui, donc, je fais c'est super, ok, très bien. Donc, du coup, je refais la même chose. J'essaye de retrouver une entreprise qui veut bien me sponsoriser pour un visa J1. Et je refais exactement les mêmes démarches et j'en trouve une autre, et c'est très bien, parce que j'en trouve une qui me dit que j'ai pas besoin d'attendre un an, que je peux enchélier directement.
Speaker 1:T'as pas besoin de rentrer pendant un an.
Speaker 2:Donc, j'allais quand même rentrer, parce qu'il faut quand même que je passe à l'ambassade américaine à Paris. Donc j'allais quand même rentrer, mais pour 2-3 mois, histoire de voilà, et je pouvais enchaîner directement. Donc, ce que je fais, c'est que je rentre même un petit peu plus tôt que prévu entre guillemets parce que j'avais l'intention de rentrer. Donc, à ce moment-là, on est en 2019, j'avais l'intention de rentrer en juillet 2019 à la base, Mais finalement, dès que l'école se termine, je rentre plus tôt pour faire toutes les démarches correctement en France, pour mon prochain vide-vint, donc, je pense que je vais au Texas Et finalement, peut-être un mois avant que je suis censée partir au Texas, parce que l'année scolaire va commencer, et bien, l'agence de sponsor refuse de me sponsoriser le visa. Finalement, parce que quand ils ont, parce que l'agence de sponsor a dû aller faire une visite à l'école pour s'assurer que là où je vais travailler, c'est dans les, c'est correct selon leurs principes.
Speaker 2:Et en fait, il y a eu un mal-entendu et ils ont compris que j'allais être dans une place toute seule avec les enfants, sauf qu'en tant que stagiaire, on n'a pas le droit d'être seule avec les enfants. Et comme ils ont cru que j'allais enseigner toute seule aux enfants. Ils ont refusé de faire le visa au dernier moment Et ils, Ouais, j'avais déjà payé tout ça. Franchement, ils restaient plus. C'était vraiment la dernière ligne droite et ils ont dit non, on vous rembourse, on ne fait pas ça.
Speaker 1:Mais alors c'est un mal-entendu. est-ce que ça a pu être?
Speaker 2:On a tout essayé, la directrice les a appelés, je les ai appelés, on leur a parlé, c'est non.
Speaker 1:Mince, alors comment t'as fait?
Speaker 2:Ah, bah, là, c'était un peu le drame dans ma tête. Pendant, je pense, une semaine, je me suis bien à pide foyer sur mon sort, surtout que j'avais aucun autre plan. J'avais mon master à ce moment-là. Du coup, pendant que j'étais rentrée en France pour me faire un peu d'argent, je travaillais chez McDonald. Ouais, ouais.
Speaker 2:Voilà, j'étais vraiment Attendant ouais, c'était vraiment le désarroi. Et là, en fait, j'ai réfléchi et je me suis dit attend, j'avais vu beaucoup de vidéos YouTube sur des jeunes qui partaient pour faire au pair Et je savais que le visa a duré 2 ans. Et là, je me suis renseigné Écoute. J'ai vu que, en fait, j'avais le profil parfait, entre guillibets, pour faire au pair. J'avais des heures d'expérience avec les enfants grâce à mes assistants 28 ans.
Speaker 1:je pense que c'est ça, la hémitage. Il y a une limite 27,.
Speaker 2:Et j'avais 25 ans à l'époque. J'avais 25 ans, donc j'étais toujours dans l'âge. Et surtout, encore une fois, moi ce qui m'importe, c'était que le visa était de 2 ans. Donc, je me suis dit que je pourrais respirer la première année Et la deuxième année, je pourrais commencer à chercher l'après Encore une fois, Parce que là, tu pensais à retrouver une école et refaire un visa de travail, c'est ça, parce que l'école avec laquelle ça n'a pas marché au Texas.
Speaker 1:Ils ne t'ont pas dit bon bah, on attend.
Speaker 2:Non, Ah, ouais, non, non, c'était mort, c'est fini. Et donc, oui, mais voilà, c'est ça. Je savais que, par contre, après au Père, ce qu'il me fallait pour rester, c'était forcément un visa de travail. Je pouvais pas avoir autre chose. Oui, parce que t'es plus étudiante. En fait, non, j'étais plus étudiante, donc je pouvais pas avoir autre chose. Mais bon, je me suis dit donc, c'est ça où je me suis lancée dans le parcours pour faire au Père. Donc, là, on est en juillet 2019. Je commence à faire les démarches Et en octobre 2019, je commence à être au Père.
Speaker 1:Et en fait, on sait qu'est-ce qui se passe en 2020. T'es donc, t'es repartie juste avant, juste avant le Covid, oui, mais alors comment ça se passe? Ils t'ont renvoyé. Non, non, non.
Speaker 2:C'est là que j'ai eu de la chance, c'est là que je me suis dit qu'en fait, le destin est bien fait Parce qu'en fait, en tant qu'au Père, les familles ont besoin de vous.
Speaker 2:Donc, que ce soit Covid ou pas Covid, ils voulaient qu'on restait. En fait, les au Père restaient, les écoles ont fermé. Donc, en fait, je pense que si j'avais été à Austin, je pense qu'à cause du Covid, j'aurais dû rentrer. Oui, grâce à ça, en étant au Père, j'ai pas eu de problème. En fait, je suis restée aux États-Unis Et donc je suis partie dans le Colorado.
Speaker 1:Colorado Et parce qu'en fait en mars, parce qu'ils auraient pu dire la Genre de Fiopère, bon pour les personnes qui souhaitaient être au Père au moment du Covid.
Speaker 2:ils ont dû attendre que les frontières réouvrent. Donc, moi, j'étais tranquille, j'étais déjà sur place, je restais là où j'étais, Je pouvais pas sortir.
Speaker 1:mais Tu n'étais pas inquiète. Est-ce que tu n'as pas été un peu inquiète de ne pas pouvoir rentrer avant?
Speaker 2:un Moi, je me suis dit je m'en suis du bon côté, je ne me suis pas au Père. Je me suis dit non, c'est bon, ça va.
Speaker 1:Et donc, tu étais dans le Colorado, à Denver, à Denver, ouais, près de Denver.
Speaker 2:J'étais à 45 minutes à Denver. Là tu as rencontré des Français.
Speaker 1:Il y a beaucoup de Français à Denver. Non, Je n'ai pas cherché.
Speaker 2:J'ai rencontré deux ou trois Français qui étaient au Père aussi, parce qu'il y a des meetings où, en fait, on peut se rencontrer en tant qu'au Père Et normalement on est obligé d'y assister. Donc, j'ai rencontré des Français là, sinon pas vraiment.
Speaker 1:Et comment tu as passé ton expérience de Fio Père.
Speaker 2:Elle n'a pas été. Je pense que j'ai eu une expérience de Fio Père qui a été assez compliquée pour plusieurs raisons. La première raison ma première famille n'était pas la bonne famille. Disons que ça a été un peu compliqué. C'est là où, en fait, je me suis rendu compte qu'il faut faire attention quand on est Fio Père. On a vite fait d'être exploité, on va dire, par des familles. Donc, il faut bien faire attention quand on choisit la famille. Donc, voilà la première famille avec qui j'étais, je me sentais vraiment un petit peu exploité. Et puis, avec le Covid en plus, avec elle, ça n'a pas arrangé les choses, je pense. Donc, on se retrouvait enfermés.
Speaker 1:Ils étaient tous à la maison, c'est ça.
Speaker 2:Trois enfants.
Speaker 1:Ah ouais, et les parents, ils travaillaient pendant la journée, c'est ça.
Speaker 2:Alors la mère ne travaillait pas, mais le père travaillait, donc il était souvent normalement en déplacement. Puis, avec le Covid, il s'est retrouvé à être chez lui pendant le déplacement. Donc, oui, c'était intéressant. Oui, c'était une famille assez particulière Et c'était une famille qui, vraiment, en tant qu'aupère, on doit travailler, donc un maximum de 45 heures, Oui, et on est payés à la semaine et c'est normalement une paix qui est fixe par le programme aupère. Donc, je crois que c'est 200 dollars par semaine. Tu peux travailler 5 heures, tu peux travailler 45 heures. Ils sont obligés de te donner 200 dollars par semaine À partir du moment où tu travailles. Et, en fait, je suis tombée dans une famille qui, même s'ils n'ont pas besoin de moi pour 45 heures, vont me faire quand même travailler les 45 heures, même parfois 50 heures.
Speaker 1:Ah bon, mais qu'ils te faisaient faire le ménage et trucs comme ça. C'est ça. Voilà, je me suis vite retrouvée, surtout pendant la pandémie.
Speaker 2:C'était l'excuse de tout le monde Everybody should pitch it. Et puis je me suis retrouvée donc à devoir faire le ménage, etc.
Speaker 1:Et tu sais qu'est-ce qui s'est passé. Alors, t'es resté combien de temps?
Speaker 2:chez eux. Je suis restée un an parce qu'en fait et ça c'était de ma faute j'étais aussi paniquée par l'idée que ça se passe mal avec la famille, qu'il y a cette idée de rematch, c'est-à-dire de on change de famille, etc. Et que si tu trouves pas une famille à temps, tu dois rentrer en France. Moi, j'étais très stressée par ça. Donc, en fait, très vite, parce qu'au début ça allait bien, donc, très vite, je leur ai dit que, oh, je sais que je vais être là pour 2 ans, je vais rester avec vous, parce qu'au début ça se passait bien. Mais je pense qu'à partir du moment où je leur ai dit que j'allais rester une deuxième année, ils m'ont un petit peu pris pour acquise et c'est là que ça a commencé un petit peu à se dégrader.
Speaker 2:Donc, en fait, à la base, ce qui était connu, c'est ce que je leur avais dit que je restais 2 ans, sauf qu'au bout d'un moment, ça n'allait plus. Et puis, 3 mois, je crois 3 mois avant que ma première année s'étermine, j'ai réussi en fait à trouver en même temps une autre famille qui était aussi dans le Colorado, à genre 15 minutes, et en fait, c'est là où j'annonçais à ma première famille que bon, je sais que je vous ai dit que j'allais rester 2 ans, mais finalement ça ne va pas, ça ne va plus. Et du coup, je vais terminer ma première année avec vous, mais ma deuxième année je vais la faire ailleurs.
Speaker 1:Donc, en fait, t'es en droit de partir, en fait, Ah oui, je suis en droit de partir.
Speaker 2:si ça ne va pas, je suis en droit de partir. Le problème entre qui met pour eux et ils n'ont pas aimé, c'est que je leur avais dit que j'allais rester 2 ans. Donc ça, ils n'ont pas aimé. mais en même temps, je leur ai dit attendez, je suis en train de vous dire que je vais quand même rester toute la première année avec vous. Il reste 3 mois, c'est-à-dire que vous avez 3 mois pour trouver une autre fille au père, une autre fille au père, vous avez pour trouver de l'aide. Donc, dans mon principe, je pense que quand même, j'étais assez juste et surtout, ça ne se passait pas très bien. Je ne pouvais pas continuer à vivre une deuxième année juste pour leur faire plaisir, pour les aider, si moi, ils ne me faisaient pas vivre des conditions très agréables.
Speaker 1:Oui, oui, et comment t'as trouvé l'autre famille?
Speaker 2:J'ai trouvé grâce à une autre aupère qui était française, donc que j'avais rencontrée dans des meetings Et qui, elle souhaitait partir.
Speaker 1:elle avait fait 1 an. Elle était très contente.
Speaker 2:Tu n'étais pas bien passée dans sa famille. Et puis voilà, elle avait juste envie de rentrer. Et donc, grâce à elle, elle m'a dit écoute, moi je repars. Elle partait en septembre et moi je lui ai dit ma première année se termine en octobre. Elle dit Tiens, pourquoi tu ne viendrais pas chez moi, dans ma famille? Donc, du coup, j'avais réussi à rencontrer sa famille, à aller manger avec eux, et tout ça avant.
Speaker 1:Et donc, du coup, ça s'est fait comme ça. Oui, et ils avaient combien d'enfants?
Speaker 2:Donc, c'était un père célibataire qui avait perdu sa femme, malheureusement, Et c'était deux adolescents.
Speaker 1:Ah, ouais, c'est intéressant quand même, comme Non, parce que c'est intéressant qu'on passe de une famille avec une mère qui ne travaille pas. Ouais, enfin, mon trois enfants, c'est beaucoup, ça, c'est clair. Mais quelqu'un qui ne travaille pas et qui te fait faire tout, un père qui Bon, un veuve avec deux enfants un peu plus grands, apparemment il avait besoin de un peu de supeur, quoi, je pense qu'il avait surtout besoin d'une figure un peu pas, je ne dirais pas jusqu'à dire est-ce qu'il y a une fille maternelle, mais peut-être une présence un peu féminine surtout parce qu'il avait donc une fille et un garçon.
Speaker 2:Donc surtout pour, je pense aussi pour sa fille.
Speaker 1:Et ça s'est passé comment? Parce qu'on les a d'autres. C'est pas mal, c'est une femme.
Speaker 2:Eh bien, ça s'est très bien passé, c'était super, c'était vraiment une famille géniale Et, heureusement, il y a eu un drame familial et ce n'était pas de la faute de personne. Donc, ça a un petit peu Terni l'expérience et enfin Terni leur vie aussi, hein, vraiment pas Le Le, le, le fils est décédé, mais ouais, donc, c'était pas facile, ah bonjour, et ouais, c'est horrible, c'était ouais.
Speaker 1:Même pour toi, ça a de ça pas dû être facile, hein.
Speaker 2:Bah, non, non, non, c'est sûr, c'était quelque chose. Et puis, c'est surtout, Je savais pas trop comment faire pour, pour vraiment les soutenir. Et puis, bah, dans ces moments-là, c'est vrai que On sent, on sent à la fois faire partie de la famille, mais aussi on sent un petit peu de trop, en fait, c'est parce qu'on n'est pas vraiment de la famille, et on se sent un petit peu Est-ce qu'on est au bon endroit?
Speaker 1:en fait, ouais, ouais ouais, et donc, c'est à ce moment-là où tu as décidé de repartir.
Speaker 2:C'était à voilà, non, non, je suis quand même restée jusqu'à la fin parce que, de toute façon, il avait besoin de moi. Et puis, puis, bon, bah, enfin, je veux dire, ça s'est passé. Donc, je suis allée chez eux au mois d'octobre 2020. Et le drame s'est passé en mai 2021. Donc ça faisait déjà un moment que j'étais là. Donc je suis restée jusqu'en octobre 2021, quand même, malgré tout, ah ouais, ouais, mais c'est très marquant quand même.
Speaker 1:Ça doit être très marquant, je suppose.
Speaker 2:Ouais, bah, surtout que oui, on. On sait pas vraiment les causes, finalement. On sait pas si c'est un suicide, ou voilà. On ne saura jamais.
Speaker 1:Mais ouais, et donc tu restes, et donc ça, c'est une épreuve pas facile. Et puis, à la fin de la deuxième année, alors qu'enfin qu'elles étaient tes projets et dans ta tête, comment c'était par rapport à la vie à l'Octobre 2020?.
Speaker 2:Alors, à savoir qu'en fin octobre, début novembre 2020, j'ai rencontré mon mari. Donc, à ce moment-là, bon bah, avec mon mari, on est ensemble et on est bien. Et puis, ben, vers janvier 2021, je dis ce que je dis à mon mari, je dis écoute, moi, il faut que je cherche une école et qu'il me sponde, je veux bien me sponsoriser. Donc, je recommence les démarches, comme j'étais pour les années précédentes. je recontacte toutes les écoles, etc. Et, au final, j'arrive à trouver deux écoles qui veulent bien me sponsoriser pour un visat de travail. À savoir que le visat de travail, c'est une loterie. Donc, c'est pas parce qu'une école veut te sponsoriser que, forcément, c'est dans la poche. Oui, oui, Ok. Et c'était où cette école? Alors, il y avait une école qui était encore au Texas, à Saint-Antonio cette fois-ci, et une école à Détroit, dans le Michigan.
Speaker 1:Ouais, parce que, du coup, ça a pas mal bougé déjà, en fait. Ouais, ouais, pas mal de villes, quoi? Et donc, mais là, enfin, donc, tu as rencontré ton copain à l'époque. Oui, c'était mon copain, oui, oui, mais vous êtes tombés amoureux et, tout de suite, vous avez pensé au long terme.
Speaker 2:Déjà. En fait, il faut savoir que lui alors mon mari est, à la base, il est de Floride Et, avant d'intérir dans le Colorado, il n'avait jamais vraiment voyagé ailleurs aux États-Unis, vraiment. Et en fait, il s'est retrouvé dans le Colorado parce qu'il travaillait à distance, et puis il en avait marre de la Floride, et puis il avait envie de partir Et pas mal de monde lui avait conseillé d'aller dans le Colorado Et donc, à la base, il allait dans le Colorado jusqu'au mois de décembre 2020. Il avait envie de passer quelques mois dans le Colorado et puis repartir, puis, finalement, on s'est rencontrés et puis, finalement, il est resté dans le.
Speaker 2:Colorado D'accord.
Speaker 1:Donc, il est resté oui Et donc. Ok Donc. Et toi, ok Donc, en fait, il était plutôt flexible par rapport à la destination de la prochaine école. Quoi, c'est ça? Si tu te le dis?
Speaker 2:À ce moment-là, on ne savait pas trop. Et puis, à ce moment-là, lui donc, il travaillait à distance parce que c'était le Covid, Donc il n'avait pas vraiment. Voilà, À ce moment-là, la localisation, c'était pas vraiment un problème. Donc, il restait dans le Colorado. Et puis, moi bon, j'avais un petit peu espoir, parce que j'adore le Colorado, Je me sentais vraiment bien dans le Colorado.
Speaker 1:J'avais quand même envie d'y rester.
Speaker 2:J'avais espoir d'essayer de trouver l'école dans le Colorado, mais malheureusement, bon, ça ne s'est pas passé comme ça. Et donc, du coup, je savais que deux écoles m'avaient inscrites pour la loterie du visa de travail Et au mois d'avril 2021, c'est là où on a les résultats de la loterie Et donc, c'est là où j'ai appris que, malheureusement, à ce moment-là, on m'a dit que ça n'a pas marché pour Saint-Antonio, mais par contre, ça avait fonctionné pour des trois. Ok, des trois c'est bien, oui, oui, c'est sympa. Mais du coup, ça a bien fonctionné. Et donc, du coup, c'est à ce moment-là où on s'est un peu posé la question avec Théryl, avec mon mari, qu'est-ce qu'on fait?
Speaker 2:Parce qu'il s'est trouvé qu'à la base, il pensait qu'il avait une branche de son entreprise qui était à des trois, mais finalement, non, elle avait fermé. Et puis, en fait, il y a eu un moment d'hésitation, en train de se dire Est-ce que je suis reste dans le Colorado, je vais à Despoir, et on est à distance. Et puis, après lui, finalement, il y avait peut-être un moment où son entreprise lui disait qu'il devait retourner en Floride, parce qu'il devait retourner en présentiel. Oui, et puis, un petit peu, ce stress-là, et puis, finalement, il a quand même cherché du travail au cas où. Et puis, finalement, il a trouvé du travail à Despoir.
Speaker 1:Génial. Ah, donc, il a trouvé un nouveau boulot. Il a trouvé un nouveau boulot, ouais, super. Et du coup, en fait la transition entre le visa de Au pair. Il t'a pas demandé de rentrer en France?
Speaker 2:Non. Et puis, heureusement, parce que finalement, ça aurait été le bazar, parce qu'à ce moment-là, il me semble que Je sais pas du tout, mais ce que je voyais sur les réseaux sociaux il faut avoir un rendez-vous à l'ambassade, etc. C'était horrible, apparemment.
Speaker 1:Ouais, les gens avaient du mal. ouais, parce que ça a été.
Speaker 2:Ouais, tout était super long Pour le visa, donc, du coup du coup, non, j'avais un simple changement de statut Alors, ce qui voulait dire que, par contre, je ne pouvais pas partir des. États-Unis sans retourner à l'ambassade, donc ça veut dire que si je partais les États-Unis, il fallait forcément que je rentre en France pour aller à l'ambassade. Ça, c'était un petit point négatif. on va dire Là, j'étais vraiment coincée aux États-Unis d'apprentissage, unis d'apprentissage, unis d'apprents de vue légal.
Speaker 2:Donc, en fait, ce qui s'est passé, c'est que Théril a commencé son nouveau travail un peu plus tôt que le mien, parce qu'en fait, quand on a un visa de travail, donc c'est une loterie, la réponse à la loterie arrive au mois d'avril, début mars de chaque année. Ouais Et on est autorisés à travailler qu'à partir du mois d'octobre de la même année. Donc, ça tombait à pique pour moi, parce que moi, mon parcours au Père se terminait au mois d'octobre. Donc, en fait, ça a enchaîné très bien.
Speaker 1:Ah, donc, en fait, tu faisais juste fini, t'avais juste à attendre, en fait.
Speaker 2:C'est ça, j'ai fini, c'est au pair. j'enchaînais directement Et, en fait, l'année scolaire, forcément, on commençait à détroiter au mois d'août. Donc, en fait, il y avait une remplacante qui était là en attendant que j'arrivais.
Speaker 1:Ah, super.
Speaker 2:Et donc, du coup, théry, lui, a commencé à travailler au mois de juillet 2021. Donc, j'ai fait le déménagement avec lui, on a déménagé en voiture, et puis après, on a fait donc deux, trois mois à distance, le temps que je termine mon parcours au pair. Puis, au mois d'octobre donc, j'ai emménagé avec lui. Du coup, on s'était pris un appartement ensemble dans le michigan.
Speaker 1:Et là, du coup, c'est vraiment Comment t'étais dedans, quelle est ta d'esprit? Parce que c'est vraiment la grande installation, tout arrive, non seulement le visa à de travail, et puis aussi l'installation avec ton futur mari qui est parmi. C'est une grande étape. En fait, c'est pas assez plus venir pour deux ans. Maintenant, est-ce que tu as un état d'esprit différent?
Speaker 2:Je me sentais sereine. Et la raison pour laquelle je me sentais sereine, c'est parce que on en avait quand même parlé, on savait quand même les risques si je trouvais pas d'emploi, que je devais rentrer en France. Donc, on avait quand même parlé de mariage Et moi, c'était quelque chose qui me dérangeait. J'avais pas envie que la raison pour laquelle j'arrive à rester aux États-Unis soit le mariage. Donc, du coup, j'étais un peu plus sereine, parce que je me dis au moins on vit ensemble. En fait, parce que c'est ça qui me dérangeait dans le mariage directement, c'est que souvent, on n'a pas l'occasion de vivre ensemble.
Speaker 2:Et on se trouve à mass-marier avec quelqu'un avec qui on n'a jamais vécu, mais puis ça passe au sec, à ce. Donc, là, je me dis au moins j'ai l'occasion de vivre avec lui, de voir vraiment comment ça se passe, et puis, si ça se passe bien, voilà quoi.
Speaker 1:En plus, tu es super jeune. C'était à 26 ans, ou 25?
Speaker 2:J'avais 26 ans, 27 ans, j'avais 26, 27 ans par là.
Speaker 1:Tu es jeune pour prendre cette étape, c'est bien. Et donc là, c'est le grand départ dans la vie professionnelle, la vie amoureuse, etc. Et comment ça se passe à des trois. Qu'est-ce que vous étiez dans, loin de la ville 45 minutes, une heure par là.
Speaker 2:Je ne sais pas si tu connais les environnements de Rochester Hills. Oui, je connais un arbre. Oui, on était quand même assez loin de l'arbre. Je crois que 40 minutes encore.
Speaker 1:Oui, je l'ai eu des. Je l'ai travaillé un petit peu à côté des trois, mais je trouvais que c'était un endroit sympa. Les gens sont hyper gentils, et puis il y a beaucoup de cultures à des trois.
Speaker 2:Oui, mais sauf que nous, en fait des trois, ça nous a pas. On n'a pas vraiment malheureusement accroché, et je pense que c'est parce que, tous les deux, on adorait vraiment le Colorado. Ça nous a fait vraiment mal au coeur de quitter Colorado.
Speaker 1:Ah oui, Et donc vous arrivez à des trois et par la côté des trois, Et comment ça se passe? Parce que vous avez encore boule de pluie.
Speaker 2:Oui, en fait, du coup, on s'est retrouvé à des trois. Théry avait d'ailleurs sa cousine qui habitait à côté de chez nous. Donc, on s'est retrouvé un petit peu avec un membre de sa famille qui était à côté, et Sauf que oui, la vie à des trois ne nous a pas convenu. On se sentait pas bien, en fait, on se sentait pas très bien à des trois. Donc, à la base, on s'était dit et puis, de toute façon, mon visa était temporaire, donc, on s'était dit, on va rester le temps de mon visa. Et puis, finalement, théry m'a demandé un mariage. Et ça a un petit peu changé les choses, parce que, du coup, on s'est dit bon bah, en fait, si on veut, on est plus lié à ton visa, si, si on veut, on peut aller là où on a envie. Du coup, ça a un petit peu changé les choses. Et peut-être une chose que j'ai oublié de dire, mais depuis que j'ai rencontré Théry, depuis, je crois, la première fois on s'est parlé.
Speaker 2:Il m'a dit qu'il avait envie d'essayer de vivre au Canada. C'est quelque chose qui était dans sa tête, d'accord? Et pourtant, lui, il est de Floride. C'est ça. Oui, lui, il est de Floride. Oui, on s'est intéressants.
Speaker 1:Il était accueillé par le Canada.
Speaker 2:Voilà bah, il a de la famille alors, plus ou moins éloignée, qui habite au Canada, qui habite près de Toronto, et puis il est allé les voir plusieurs fois et il a toujours aimé aller là-bas. Toronto, c'est très sympa, c'est bien Toronto. Ouais même en fin de compte, Si tu n'aimes aller encore.
Speaker 1:Mais Je ne connais pas avant Cougar ou dans la région, mais c'est vrai aussi. Tout le monde me dit que c'est sublime comme région.
Speaker 2:Ouais, apparemment puis, ça a l'air très, très américainisé. finalement, très grande ville.
Speaker 1:Et donc, mais ça, c'était quoi la durée de ton visage? travail à Détroit.
Speaker 2:Normalement il durait jusqu'en 2024.
Speaker 1:D'accord, ok, et au bout de combien de temps vous avez dit le mariage? et puis, combien de temps vous avez fait avant de prendre cette décision?
Speaker 2:Thierry, ma demande au mariage, c'était, c'était une chocouille. je ne m'attendais pas à ce qui me demande à ce moment-là, parce que, pour moi, il n'y avait rien qui prêtait finalement vraiment. Enfin, je veux dire, on n'était pas vraiment pressés, on était ensemble, c'était ce qui importait. Mais il m'a demandé en mariage en décembre 2021. Et en fait, comme on s'est posé la question, etc. De Ben non, on peut faire ce qu'on veut. En fait, on n'est pas obligés de rester à Détroit, si ça n'oublait pas. Du coup, on s'est mariés le 1er janvier 2022.
Speaker 2:Légalement on s'est mariés légalement le 1er janvier 2022, parce qu'on a fait notre cérémonie de mariage cette année, mais légalement, on s'est mariés le 1er janvier 2022.
Speaker 1:Oui, mais alors une question quand même ta famille en France? comment ils ont réagi à tout ça, aux mariages?
Speaker 2:Alors, ma famille en France et c'est pourquoi on a choisi le 1er janvier 2022, ma famille en France venait me voir pour la toute première fois aux États-Unis pendant ce Noël-là, le Noël 2021.
Speaker 1:Oui.
Speaker 2:Donc, en fait, le 1er jour où ils sont arrivés ils sont arrivés le 24 décembre d'ailleurs on leur a annoncé que j'étais fiancée, parce qu'on avait envie de le faire face à face, et on leur a annoncé Ah, le 1er janvier, là, dans quelques jours, vous allez assister à notre mariage. Ils étaient content, oui, ils étaient très content. Oui, ils étaient très, très contents.
Speaker 1:C'est bien, ça, c'est génial Et oui, on dirait un film. tu sais, du coup, c'était bien, parce qu'ils étaient là pour être témoins, etc. Il y avait quand même une éthématique pour le mariage. oui, ce serait bien comme sujet de film de Noël sur Netflix. Et donc, ah, ouais, du coup, vous mariez avec la famille qui est contente, et puis là, à partir de ce moment-là, vous pensez à vous installer ailleurs de détroit, c'est ça Alors?
Speaker 2:non, pas du tout. Pas du tout. Donc, en fait, entre la demande de mariage et le mariage, théry l'a obtenue un job au Canada et on savait qu'on allait partir au Canada.
Speaker 1:Ah, wow Donc tout arrive.
Speaker 2:Tout s'est enchaîné hyper vite parce qu'en fait, au moment où il m'a demandé un mariage et on s'est dit OK, on peut partir de détroit si on n'est pas heureux ici, on s'est posé la question est-ce qu'on reste aux États-Unis, est-ce qu'on retourne dans le Colorado, est-ce qu'on va au Canada? Et puis, bon, je savais qu'il allait en ville au Canada. Je me suis dit Écoute, il est venu dans le Michigan pour moi il est… Et je vais essayer d'aller au Canada pour lui.
Speaker 2:Tu vois. Donc, je suis dit Essayons d'aller au Canada. Je lui ai dit On va au Canada, mais moi je veux soit la Colombie britannique, soit l'Alberta, parce que c'était des régions où il y a les montagnes, le Colorado, les montagnes nous plaisaient. Donc, je me suis dit Au moins on retourne dans un contexte montagneux, d'accord.
Speaker 1:Et donc il a réussi à trouver ça.
Speaker 2:Alors, il a cherché du travail. En fait, ce qu'on s'était dit, moi, ce que j'avais envie de faire, parce que j'avais pas envie d'abandonner mon travail comme ça, à détroit, on s'était dit on essaye de partir après l'année scolaire, que je termine quand même l'année scolaire. Voilà, sauf qu'en fait, il a trouvé un travail bien plus vite que prévu. En fait, tout s'est enchaîné bien plus vite qu'on le pensait. Il commençait à faire les recherches. Qu'est-ce qu'il fait comme boulot?
Speaker 1:Il est comptable, ah ouais. Et pourtant, il n'y a pas d'équivalence entre la compta canadienne et l'américaine.
Speaker 2:Il y avait du boulot. Il y avait du boulot En fait. Ce qu'il lui fallait simplement, c'était qu'il trouve un employeur qui veulent bien le sponsoriser pour ce qu'on appelle permis de travail pas visa, mais permis de travail au Canada, c'est tout ce qu'il fallait. Et en fait, puis moi dans ma tête, j'avais toutes ces démarches compliquées que j'ai eues pour trouver un travail aux États-Unis. Je me suis dit comment ça cherchait? Ça va prendre des mois, c'est.
Speaker 1:C'est rapide. Mais pour parler de tout ça, se mettait dans quelle situation par rapport au visa canadien? Parce que c'est différent. Alors c'était plus facile.
Speaker 2:Ah, c'est beaucoup plus facile. Alors, en fait, et c'est pour ça aussi qu'on s'est mariés, on va dire aussi vite, c'est parce qu'en fait, étant donné qu'il avait obtenu un job et qu'il allait donc avoir un permis de travail fermé, c'est-à-dire qu'il peut seulement travailler pour cet employeur, Si on est marié, moi j'ai le droit à un permis de travail ouvert, Donc je peux travailler n'importe où au Canada.
Speaker 1:D'accord, Ah, et donc du coup t'as pu rechercher un boulot aussi, et t'as trouvé quelque chose.
Speaker 2:Oui, c'est mon travail actuel. Je suis prof de français pour les militaires canadiens.
Speaker 1:Et vous êtes qui installé quoi au Canada?
Speaker 2:Eh bien, on s'est installé en février 2022.
Speaker 1:Donc, deux mois après qu'il a obtenu le job. Oui, hyper rapide.
Speaker 2:Hyper rapide. On n'a pas eu le temps de dire ouf, qu'en fait finalement? tout s'est enchaîné.
Speaker 1:Oui. Mais du coup, Anaïs, toi qui voulais tellement t'installer aux États-Unis, t'avais toute cette t'as bougé aux États-Unis, tu as connu différents endroits. Comment ça se passe? Parce que deux ans, au cas de ces différents, le Canada, c'est Alors comment ça se passe pour toi. Est-ce que tu aimes la vie au Canada? Est-ce que tu penses revenir aux États-Unis?
Speaker 2:Oui, c'est prévu qu'on revienne aux États-Unis, En fait, comme l'immigration au Canada s'était tellement rapidement, là on est déjà résident permanent.
Speaker 2:On a obtenu la résidence permanente il y a deux semaines. Donc, en fait, dans deux ans et demi, on va pouvoir faire les démarches de citoyenneté canadienne. Donc, en fait, le but, c'est d'attendre les démarches de citoyenneté, de devenir citoyen canadien, et après, on retourne aux États-Unis. Et parce que, en fait, le rêve de Théryl, c'est de devenir canadien, d'être au Canada, etc. Moi, mon rêve, c'est d'être aux États-Unis. Donc, en fait, on a essayé de trouver un juste milieu. Donc, on fait ça pour le Canada, on fait l'immigration canadienne Et après, une fois qu'on aura terminé l'immigration canadienne, on retourne aux États-Unis pour faire monter l'immigration américaine. C'est ça l'objectif, en fait, mais ça me fait chacrisser dans ma tête.
Speaker 1:Ok, donc, on reprend. Donc, lui, est-ce que les Américains, ils ont le droit d'avoir la double nationalité américaine et canadienne? Il va avoir la double nationalité ou il prend la nationalité. Alors, non, non, non, non.
Speaker 2:Il a déjà une double nationalité parce qu'il est américain et j'américain, Et il peut avoir la nationalité canadienne. gardez la nationalité américaine, il n'y a pas de problème. Il peut avoir toutes les nationalités qu'il veut. Ces trois pays ne demandent pas d'abandonner une nationalité.
Speaker 1:Et pour toi, alors, du coup, toi, pareil, alors, parce que tu vas avoir la nationalité française, canadienne.
Speaker 2:Alors, la nationalité canadienne, je l'aurai dans deux ans et demi, quand on va faire les démarches. Donc, je vais avoir la nationalité canadienne et je vais pouvoir obtenir la nationalité américaine et donc avoir les trois en fait.
Speaker 1:Oui, je pensais que c'était possible. Oui, parce que je sais que pour la nationalité américaine tu gardes la, tu peux avoir la double nationalité Parce que tu vas avoir trois passports. en fait, tu sais ça.
Speaker 2:En le vu, on aura trois passports Du coup. C'est ça, enfin quatre lui du coup. Mais Oui, on aura trois passports.
Speaker 1:Et comment ça se passe en fait. C'est intéressant de Comment ça se passe dans ta tête avec l'idée d'avoir trois passports Et lui quatre, Parce que, du coup, est-ce qu'il y a vraiment un besoin de prendre la nationalité pour toi Je parle pas parce que On parle avec toi, mais pour toi, est-ce qu'elle est le, Est-ce qu'elle vraiment a besoin d'avoir aussi la nationalité canadienne si ton objectif, c'était vraiment les États-Unis?
Speaker 2:Alors, j'ai pas envie de Par être négative envers le Canada. La nationalité canadienne, pour moi, en sous-galeur de l'aujourd'hui, ça ne signifie pas. J'ai pas envie de dire ça ne signifie pas grand-chose, parce que ça paraît vraiment très négatif. Mais je ne me sens pas canadienne. Après presque deux ans à aller vivre, je ne me sens pas canadienne, etc. Donc, non, pour moi, la nationalité canadienne, je la veux parce que c'est important pour Teril, ouais, en tout cas, moi, effectivement, c'est les États-Unis qui a du sens pour moi, qui signifie quelque chose pour moi.
Speaker 1:Et la question canadienne. Qu'est-ce que tu fais quand tu dis que tu ne te sens pas canadienne, parce que je ne connais pas trop la culture canadienne. Qu'est-ce qui est vraiment différent de ce que tu perçois par rapport à la culture américaine?
Speaker 2:Je ne pense pas qu'il n'y a pas des différences très flagrantes. C'est des choses un peu très subtiles. Et c'est pour ça que je pense que ma première année en tout cas, au Canada, j'ai un petit peu voulu rejeter toutes ces subtilités. J'ai voulu vraiment rester dans la mentalité américaine, jusqu'à même l'écriture, de la façon d'écrire les mots, ça ne s'écrivait pas forcément de la même façon. J'ai voulu vraiment rester vraiment très américanisé. Et c'est dans, par exemple, les sports les Canadiens ne sont pas à fond sur le football américain, sur le baseball, c'est des petites subtilités comme ça, dans l'apparence, le Canada et les États-Unis ne sont pas si différents que ça. C'est vraiment dans les petites subtilités, je dirais.
Speaker 1:Est-ce qu'on peut comparer quand tu réfléchis à la France et au Québec? Est-ce que c'est un peu comme ça la différence? Il y a un peu des différences de langage, et puis Oui peut-être.
Speaker 2:Oui, c'est ça, peut-être des variations, un petit peu de différences d'accent. Oui, c'est certainement ça, comparable à la France Français et Québec. Après, ça, c'est pour la langue, parce que le Québec, c'est le Canada versus la France, donc la culture est différente entre les deux Et à point de vue du langage, effectivement, ça serait similaire Québec, France.
Speaker 1:Et vous vous êtes fait des amis. Est-ce que vous avez un réseau social là où vous êtes installé Et est-ce qu'ils sont canadiens, internationaux, français? Est-ce que tu as rencontré des?
Speaker 2:Français, non, pas de Français. Après, j'ai vu dans une petite ville, donc je pense qu'il n'y a pas beaucoup, mais principalement canadiens et quelques internationales, des immigrants en fait, parce qu'il y a quand même pas mal d'immigrants au Canada finalement.
Speaker 1:Donc, comme nous, Et toi alors, parce que c'est intéressant, est-ce que tu ne ressens pas ce besoin de de connexion culturelle avec la France à certains moments Que ce soit, c'est pas forcément si tu ne rencontres pas des gens autour de toi, mais il y a d'autres façons de rester connectés avec la culture française. Est-ce que tu n'as pas ressenti ce besoin, pas seulement au Canada, mais aussi quand tu étais à Déspoir, par exemple?
Speaker 2:Non, jamais vraiment. Non, non, jamais vraiment. Honnêtement, si je devais dire maintenant, étant au Canada, je ressens plutôt en besoin de culture américaine que la culture française. En fait, à part pour mon travail, parce que je parle français, ça ne fait pas vraiment partie de ma vie. Peut-être la cuisine, j'aime cuisiner, etc. Mais à part ça, ça ne fait pas vraiment partie de ma vie, à part quand je parle avec ma famille. Ouais, et tu cuises de français? Non, je la cuise d'une athrède américaine, quand même, je fais quelques petits plats français, genre Des Crepes Des Crocs. Monsieur Théria l'adore ça, mais c'est tout.
Speaker 1:Non, c'est intéressant. Ouais, non, mais je suis fascinée. Merci, mais je neữ pas la Mundsa. Euh, j'en ai rien dit. Non, je ne sais plus. Peut-être juste pour aller sur la fin. Vous avez des projets de famille?
Speaker 2:Oui, on en parle Quand ça arrivera. on ne force pas vraiment les choses.
Speaker 1:Est-ce que lui, par rapport à sa culture Jamaican? est-ce que c'est aussi emprégné dans votre cercle?
Speaker 2:Il est très fier de sa culture Jamaican. Malheureusement, il n'est pas là. Il est plutôt américainisé que Jamaican. Il a vécu en Ticot, en Jamais, mais beaucoup plus aux États-Unis. Je pense que ça va être important pour lui de faire passer sa culture Jamaican, je pense surtout au point de vue de la nourriture, de la musique. Il va aussi vouloir voyager en Jamaïque une fois qu'on aura des enfants, pour leur faire découvrir ça. On parle de passeport, mais j'ai aussi l'intention de prendre la nationalité Jamaican. On s'est mis d'accord sur On obtient la nationalité l'un de l'autre Théryl va devenir français et je deviendrai Jamaican. On fera les démarches pour qu'ils aient les 4 nationalités.
Speaker 1:La nationalité française. est-ce que c'est pas bon? Non, Il y a un peu de niveau.
Speaker 2:Je sais Ça va être son challenge. Pour devenir américaine, on va redéménager aux États-Unis. On est au forcer de déménager aux États-Unis. Pour le faire, il va être forcé d'apprendre le français. Je pense que, comme toi, ça devrait être pour aller d'aider.
Speaker 1:Je sais, parce que ce que j'ai appris, c'est qu'il y a un test de français. C'est pas facile, c'est un test.
Speaker 2:Il faut le niveau B, il faut un niveau assez avancé finalement.
Speaker 1:Non, mais c'est des beaux projets, tout ça. Je trouve ça génial, je trouve ça super comme projet. Peut-être que tu verras à toi, ta culture française peut-être se réveillera un petit peu.
Speaker 2:Peut-être avec les enfants, surtout que je pense que mes parents seraient très en colère si les enfants ne parleraient pas français. Je pense, que je le veuille ou non, il faudrait que je parle français aux enfants pour qu'ils puissent parler français couramment.
Speaker 1:Non, mais ce n'est pas de mon expérience. il y a des choses qui changent quand même à partir du moment où tu as des enfants. Je veux dire, ta relation avec ta culture et ton pays change un petit peu quand tu as des enfants. Mais bon, tu verras, chacun différent, c'est ça. Et puis, pour son mari, c'est quand même sympa de devoir apprendre le français. Il a envie, il a envie de parler de la.
Speaker 2:France. Il a déjà allé une fois ensemble et on y retourne fin 2024, c'est déjà prévu. Il est très motivé et c'est moi qui ralentis son apprentissage. Il voudrait qu'il apprend le français et que je lui apprenne le français. Je lui dis que c'est mon métier. Je fais ça pendant 6 heures par jour. Il y a des fois où tu as continué de faire apprendre le français.
Speaker 1:Peut-être qu'il va falloir qu'il trouve une autre preuve, parce que c'est vrai que c'est pas l'épouse.
Speaker 2:Le partenaire n'est pas forcément le meilleur prof, non, c'est sûr, mais c'est vrai que quand il voit ma famille, il est un petit peu immergé quand même.
Speaker 1:donc il apprend certaines choses comme ça Je pense qu'on a un peu, ça fait une heure et demi déjà. ça passe vite. Oui, ça va super vite Par cours. c'est vraiment super riche. T'es encore hyper jeune et t'as déjà beaucoup exploré et découvert les États-Unis, et puis même élargie jusqu'au Canada. c'est super comme histoire. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu penses avoir oublié quand tu voudrais partager, que tu penses important à dire dans cet épisode, ou tu penses avoir fait un petit peu le tour?
Speaker 2:Je pense que je dirais le seul point que je trouve peut-être je ne sais pas si on peut dire négatif, mais le seul point déstabilisant peut-être à ma situation, c'est que je pense que j'ai tellement bougé que j'ai du mal à me dire que je vais me poser Là. Ça fait à faire deux ans qu'on est ici, Je le dis, mais c'est encore très petit. Il y a peut-être une opportunité de travail qui va nous faire déménager dans quelques temps, dans très peu de temps, Et, en fait, il y a une partie de moi qui est contente de me dire que ça fait déjà deux ans qu'on est là. Je m'ennuie un petit peu, j'ai envie d'aller ailleurs. Tu as fait au tir encore au Canada. Oui, ce serait en Alberta, justement dans l'autre province que j'avais dit on peut y aller si tu veux. En fait, tu n'es pas encore prête à vraiment t'installer quelque part.
Speaker 2:Non, le seul point où je suis prête à m'installer, c'est dans le Colorado, Et Théryl le sait. Je veux dire D'accord.
Speaker 1:Tu sais, ça c'est vraiment pour se dévaliser, acheter une maison, etc. Pour l'instant ça ne dérange pas de déménager encore un petit peu. Non, ouais, oui, super, alors Oui, merci, en tout cas, bon, génial, merci pour ta participation, et puis je vais arrêter le record.
Speaker 2:Fais bien, merci beaucoup.