
Incubateur Néonat
Un podcast qui met en lumière les dernières avancées dans le domaine de la néonatalogie. Crée en collaboration avec le Dr. Daphna Yasova Barbeau, cette émission vous est présentée par Dr. Benjamin Courchia, Dr. Gabriel Altit, et Dr. Flora Yazigi.
Incubateur Néonat
#025 - 📑 Journal Club - Les derniers articles de recherche en néonatologie (7 Juillet 2024)
Dans cet épisode, Ben et Gabriel discutent de plusieurs études récentes en néonatologie. Ils commencent par examiner un article sur l'évolution des scores d'Apgar, notant une tendance à attribuer moins souvent des scores de 10. Ensuite, ils analysent une étude sur l'utilisation du diazoxide pour traiter l'hypoglycémie néonatale, soulignant son efficacité potentielle à faibles doses.
La conversation se poursuit avec une discussion approfondie sur une méta-analyse concernant les seuils de transfusion sanguine chez les prématurés, mettant en évidence de nouvelles recommandations pour une approche plus restrictive.
Ils abordent également une étude sur l'oxygénation initiale lors de la réanimation des grands prématurés, révélant des résultats surprenants en faveur de concentrations plus élevées d'oxygène.
Enfin, ils mentionnent brièvement une étude sur l'utilisation de ChatGPT pour la traduction d'informations médicales, soulignant ses avantages et ses limites actuelles.
Liens vers les articles revus dans cet episode:
Performance of ChatGPT and Google Translate for Pediatric Discharge Instruction Translation. Brewster RCL, Gonzalez P, Khazanchi R, Butler A, Selcer R, Chu D, Aires BP, Luercio M, Hron JD.Pediatrics. 2024 Jul 1;154(1):e2023065573. doi: 10.1542/peds.2023-065573.PMID: 38860299
Nine is the New Ten of Apgar Scores: An Observational Retrospective Cohort Study. Everett SS, Bomback M, Roth P, Goldshtrom N, Polin RA, Lyford A, Hays T.J Pediatr. 2024 Jun 14:114150. doi: 10.1016/j.jpeds.2024.114150. Online ahead of print.PMID: 38880381
Diazoxide for Severe or Recurrent Neonatal Hypoglycemia: A Randomized Clinical Trial. Laing D, Walsh EPG, Alsweiler JM, Hanning SM, Meyer MP, Ardern J, Cutfield WS, Rogers J, Gamble GD, Chase JG, Harding JE, McKinlay CJD.JAMA Netw Open. 2024 Jun 3;7(6):e2415764. doi: 10.1001/jamanetworkopen.2024.15764.PMID: 38869900 Free PMC article. Clinical Trial.
Clinical Practice Guideline for Red Blood Cell Transfusion Thresholds in Very Preterm Neonates. Deschmann E, Dame C, Sola-Visner MC, Fustolo-Gunnink SF, Guyatt GH, Patel RM, Stanworth SJ; Neonatal Transfusion Network.JAMA Netw Open. 2024 Jun 3;7(6):e2417431. doi: 10.1001/jamanetworkopen.2024.17431.PMID: 38874929 Free article.
Initial Oxygen Concentration for the Resuscitation of Infants Born at Less Than 32 Weeks' Gestation: A Systematic Review and Individual Participant Data Network Meta-Analysis. Sotiropoulos JX, Oei JL, Schmölzer GM, Libesman S, Hunter KE, Williams JG, Webster AC, Vento M, Kapadia V, Rabi Y, Dekker J, Vermeulen MJ, Sundaram V, Kumar P, Kaban RK, Rohsiswatmo R, Saugstad OD, Seidler AL.JAMA Pediatr. 2024 Jun 24:e241848. doi: 10.1001/jamapediatrics.2024.1848. Online ahea
Comme d'habitude, n'hésitez pas à nous envoyer vos questions, commentaires ou suggestions à notre courriel : nicupodcast@gmail.com. Vous pouvez également contacter l'émission via Instagram ou Twitter, @nicupodcast Ou contactez Ben et Gabriel directement via leurs profils Twitter : @drnicu et @CardioNeo. Les documents discutés dans l'épisode d'aujourd'hui sont listés et horodatés sur la page web liée ci-dessous.
Bonne lecture !
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Les notes de l'émission, les articles et le formulaire de FMC sont disponibles sur notre site Web :
www.lincubateur.org
Ben Courchia MD (00:00.498)
Bonjour tout le monde, bienvenue dans l 'incubateur Néonat, on est de retour avec Gabriel pour un nouvel épisode de Journal Club. Gabriel, comment ça va ?
Gabriel Altit (00:07.468)
Ça va super bien toi.
Ben Courchia MD (00:08.946)
Super, c 'était la fête nationale du Canada récemment, Montréal, de Montréal pas de...
Gabriel Altit (00:12.3)
Exactement. Et en plus, j 'étais à la ville de Québec pendant... C 'est -à -dire, il y avait la fête nationale du Québec. Le 24 juin. D 'ailleurs, toi, tu étais venu à Québec.
Ben Courchia MD (00:17.298)
En périnage.
Ben Courchia MD (00:24.946)
Ouais, bah j 'étais venu en fait parce que on avait décidé, moi je voulais venir à Montréal, je crois que c 'est ma première fois à Montréal d 'ailleurs, et donc je dis à ma femme évidemment on va y aller pendant l 'été parce que Montréal, l 'été ça me paraissait plus logique et ma femme est née le 24 juin donc j 'ai dit bah on va prendre des billets pour le 24 juin, je savais pas que c 'était la fête nationale et on est arrivé, bon il y avait beaucoup de monde, ce qui était pas si mal parce que c 'était sympa, il y avait plein d 'activités, plein de choses à faire mais il y avait du monde donc mais bon on a passé un bon moment, on a passé un bon moment.
...
Gabriel Altit (00:50.06)
A la prochaine.
Non, c 'est très sympa. Et c 'est en ci, il y a le festival de jazz, donc il y a encore beaucoup de monde vu que c 'est l 'été, il fait beau. Et j 'ai été voir une pianiste qui s 'appelle Alexandra Strelitzky que j 'aime beaucoup, qui joue une musique fantastique. Alors je ne suis pas payé par Alexandra Strelitzky, mais je vous encourage fortement à l 'écouter. C 'est d 'ailleurs la musique que je mets pendant les échographies cardiaques pour calmer les bébés. Et je sais que sur l 'incubateur...
Ben Courchia MD (00:59.762)
Ouais c 'est top ça.
Gabriel Altit (01:22.028)
En anglais, je vous avais parlé de musique therapy.
Ben Courchia MD (01:24.69)
Oui, on parle souvent de music therapy. Actually, on en a reparlé avec Terry Ender qui disait qu 'elle adorait mettre la musique au bébé et que voilà, ce que j 'aime bien, c 'est ce qu 'on disait un petit peu la dernière fois. On s 'en fout de ce que ça dit les vies, on n 'a pas besoin de se donner, on n 'a pas besoin de défaits randomisés contrôlés pour savoir si on peut mettre un peu de musique calme à des bébés pendant qu 'il y a quelque chose qui se passe.
Gabriel Altit (01:37.054)
C 'est ça.
Gabriel Altit (01:44.14)
Alors, moi ce que je fais pendant l 'été, c 'est que je prends mon vélo pour aller au travail et bon, c 'est sur des bike paths, c 'est sur des... Exactement, sur des hautes cyclades qui sont protégées, donc c 'est sûr que je mets mes écouteurs à voix basse pour éviter de... Je fais attention. Bon, le casque et tout, mais je mets l 'incubateur anglais. Alors, je triche un peu et je vous écoute et j 'adore ça et j 'invite...
Ben Courchia MD (01:48.658)
D 'accord.
Ben Courchia MD (01:53.362)
sur des routes cyclables.
Ben Courchia MD (02:01.01)
Ouais, ouais, tiens, tiens, ça va, ça va, tu n 'es pas... Tu n 'es pas un danger public.
Ben Courchia MD (02:10.546)
!
Gabriel Altit (02:11.372)
Et j 'invite tout le monde à aller franchement écouter parce que c 'est vraiment du contenu différent. Donc si vous êtes bilingue ou même trilingue, parce que...
Ben Courchia MD (02:23.634)
Mmh.
Gabriel Altit (02:23.788)
espagnol, portugais, farci. Et donc je vous écoute en anglais très souvent et j 'aime beaucoup. Et Daphna, qui est mon... I would say my alter ego English, la personne qui travaille, mon alter ego qui travaille avec Ben sur la version anglaise, elle est très apaisante et calme. D 'ailleurs, comme vous avez présenté, très différent de moi qui parle trop et qui est trop excitée, trop agitée.
Ben Courchia MD (02:36.582)
Ton alter ego, ouais.
Ben Courchia MD (02:42.994)
Exacto.
Ben Courchia MD (02:48.69)
...
Gabriel Altit (02:51.308)
Mais j 'ai vraiment bien aimé l 'interprétation et la discussion sur l 'article, bon je vous invite à le lire parce que je ne pense pas qu 'on va en parler aujourd 'hui, je ne sais pas peut -être que Ben va en parler aujourd 'hui, mais l 'article sur la thérapie musicale qui n 'a pas vraiment montré dans l 'étude randomisée contrôlée d 'amélioration. Mais franchement, des fois, ça 'a fait poser la question, est -ce qu 'on regarde vraiment les issues qui sont pertinentes, tu vois ? C 'est bien beau.
Ben Courchia MD (03:06.386)
Ouais, non, je vais pas en parler aujourd 'hui, mais ouais.
Gabriel Altit (03:19.308)
C 'est bien beau de dire j 'ai donné une goutte de lait maternel, on va regarder si ça change les résultats scolaires à l 'âge de 5 ans. À un moment donné, il faut se poser la question, est -ce que c 'est vraiment l 'issue pertinent pour l 'intervention ?
Ben Courchia MD (03:27.63)
Exactement.
Ouais ouais. Exactement. C 'est ce que je dis toujours, c 'est -à -dire on a fait écouter 5 minutes de Mozart à un VB à 2 jours de vie et on va voir si les taux d 'épargne à la retraite sont meilleurs. C 'est pas... c 'est très dur. Ce serait idéal mais...
Gabriel Altit (03:42.476)
Ahahahah !
Je pense qu 'il aurait fallu voir d 'autres mesures. Est -ce qu 'il y a des réponses atténuées à la douleur ou à la confort ? Est -ce qu 'il y a une amélioration des signes vitaux au niveau autonomique ? Une amélioration des mouvements du bébé ou du confort du bébé ? Parce que moi, c 'est ça, la thérapie musicale, c 'est vraiment d 'améliorer l 'état primaire à ce moment -là pour l 'enfant et son environnement.
Ben Courchia MD (03:59.122)
Absolument.
Gabriel Altit (04:11.884)
Donc en tout cas, mais quand même une étude importe intéressante et je pense à bien soulever certaines questions, mais je vous invite à aller lire l 'article. C 'est définitivement pas un article que moi je vais discuter aujourd 'hui, mais j 'ai bien aimé vous écouter sur l 'incubateur en anglais. Donc si vous voulez pas aller à l 'article, vous pouvez toujours aller aussi écouter Daphna Eben sur la version anglaise. Bon, dis -moi.
Ben Courchia MD (04:15.89)
Mmh.
Ben Courchia MD (04:27.89)
Merci.
Ben Courchia MD (04:34.758)
super. Moi je vais nous mettre en jambe, j 'ai pas mal d 'articles, certains que j 'ai déjà revus sur le podcast en anglais, donc je le fais vraiment pour l 'audience francophone, mais je trouvais que c 'était des articles sympas parce que c 'est des sujets auxquels on discute souvent. Il y avait un premier article dans le journal de pédiatrie, Journal of Pediatrics, par Dr Everett et collègues, qui parlait du score d 'Abgar et qui disait ce qu 'en fait le 9 et le nouveau 10.
si tu as si ça fait le et donc et donc je trouve que c 'était assez intéressant parce qu 'il pose cette question de dire est ce que vraiment aujourd 'hui ce qu 'on donne un score d 'abgarde 10 à des enfants je serais curieux de savoir ce qui se passe en france en tout cas en amérique et au canada aussi c 'est vraiment c 'est vraiment rare quoi c 'est souvent c 'est souvent neuf neuf
Gabriel Altit (05:03.656)
Ouais je l 'ai vu.
Gabriel Altit (05:20.844)
ça n 'arrive plus. Alors moi, sur mon carnet de vaccination, c 'est écrit 10 10 10.
Ben Courchia MD (05:26.898)
mais ça de toute façon... De toute façon...
Gabriel Altit (05:31.276)
Non mais c 'est pour te dire qu 'il y a bon, il y a une quinzaine d 'années, non mais je veux dire dans le avant, je pense que les abdards c 'était... ouais c 'est ça, exactement. Mais pour dire que franchement le score il est quand même biaisé par les époques aussi et les interprétations.
Ben Courchia MD (05:39.178)
y 'a des bébés exceptionnels, hein.
Ben Courchia MD (05:49.81)
Absolument. C 'est ce dont il parle dans cet article. Il ramène les premiers articles publiés par Virginia Abgar qui montrait qu 'elle -même avait attribué des scores de 10 en moyenne à 15 % des nouveaux -nés à 10 minutes, mais que l 'expérience clinique du groupe qui en l 'occurrence fait partie du groupe de Columbia à New York, disent qu 'un score de 10 est très rarement attribué.
Donc en fait ce qu 'ils ont fait c 'est qu 'ils sont partis dans une base de données et ils sont allés collecter les scores d 'Abgar à 5 minutes sur une quantité de nouveau -nés assez exceptionnelle. On parle évidemment de nouveau -nés à terme, pas de Prima ou de choses comme ça. Bref, je vais vous passer les détails parce que c 'est une base de données qui est très très large. Il y a eu des changements dans la base de données où
à certains moments ils avaient des scores d 'Abgar à 5 minutes puis après ils en avaient une minute aussi. Mais bref, le score d 'Abgar à une minute c 'était pas tout le temps disponible sur la durée en question qui part des années 80 jusqu 'en 2000. Qui va jusque dans les années 2000 je crois. Enfin bref, je devrais la voir ici en fait. Peu importe.
et donc en fait ce qu 'ils... jusqu 'en 2021 exactement et donc en fait c 'est pour ça qu 'ils ont utilisé que le score d 'Abgard de 5 et après l 'autre truc qui était pas super c 'est qu 'évidemment c 'est une base de données donc ils ont le score en lui -même mais ils ont pas vraiment le détail donc ils ont pas vraiment la fréquence cardiaque, quelque chose comme ça en tout et pour tout ils ont réussi à avoir des données sur 99 millions de nourrissons d 'accord donc c 'est énorme
Gabriel Altit (07:11.884)
...
Ben Courchia MD (07:30.482)
Et ce qui est très intéressant, c 'est de voir que la proportion de nourrisson qui ont eu un score d 'Abgar à 5 minutes de 10 diminue de 40 % en 1978 à 2 % en 2021. Donc vraiment un truc assez impressionnant et que par la même occasion, c 'est accompagné d 'une augmentation comparable du score de 9, qui est donné en général à 50 % des nouveaux -nés en 1978 et qui augmente de 35 % jusqu 'à 84 ,4 % en 2021.
Gabriel Altit (07:41.964)
...
Ben Courchia MD (08:00.804)
Ils ont regardé un peu d 'autres facteurs, genre le poids à la naissance, peut -être qu 'il y avait des grosses différences, mais non, pas vraiment. Le poids à la naissance reste le même, l 'âge gestationnel aussi, le sexe et l 'âge maternel sont restés aussi assez stables pendant la période d 'étude. Et donc, en fait, ce qu 'ils disent, c 'est qu 'on note ce changement et on se demande si c 'est aussi relié à un changement progressif de la pratique clinique et une meilleure compréhension un petit peu de la circulation transitoire, de dire qu 'on sait que l 'oxymétrie, elle évolue.
et que donc d 'avoir vraiment une couleur parfaite chez un nouveau -né à deux, à une ou cinq minutes, c 'est pas possible. Et donc c 'est pour ça que tu auras vraiment plus jamais l 'opportunité d 'avoir un score de deux, un score de deux au niveau de la couleur à une ou cinq minutes. Et que, voilà, peut -être que la crocinose, la crocinose, c 'est un problème. Et donc c 'est peut -être pour ça qu 'on a déduit le score, ce qui aussi peut donner du...
Gabriel Altit (08:39.412)
...
Gabriel Altit (08:49.804)
...
Ben Courchia MD (08:58.802)
de l 'eau au moulin, de l 'idée de dire si un enfant réussit à avoir une couleur qui est la meilleure couleur possible et atteignable à ce moment -là, peut -être qu 'il mérite ses deux points. Le fait est que plus personne ne donne 10. Je mentionnais à Daphna l 'autre jour que j 'ai essayé de donner un 10 un jour, je me suis fait remballer très vite par les infirmières et l 'obstetricien. Et voilà quoi, donc c 'est assez intéressant.
Gabriel Altit (09:24.396)
Non, c 'est super intéressant. Mais moi, ce qui vient s 'ouvrir comme question, récemment on a eu Vincent Zbouz, qui est un néonatologiste de Zurich, qui est venu présenter, et justement une partie de son travail, c 'est sur un peu des études populationnelles européennes, où est -ce qu 'entre autres il a regardé...
Ben Courchia MD (09:41.01)
Mmh.
Gabriel Altit (09:43.756)
les abgards sur différentes populations et il a fait une étude en Allemagne où est -ce qu 'il a... et je vous invite, bon, ça s 'appelle Transient Abgards Score and Ability Artery PH Population -Based Cohort Study on 10 million live births in Germany. Donc il a regardé vraiment 2008 et 2022 et ce qui démontre, c 'est qu 'il y a une proportion de bébés avec des abgards en bas de 7 qui augmentent avec le temps. Donc depuis 2008...
à 2022, il y a eu de plus en plus de bébés qui ont un hapgard à 5 minutes en bas de 7. Donc la question qui se pose, c 'est est -ce que c 'est parce qu 'on score différemment les scores de hapgard au niveau de la réanimation, de la transition, est -ce qu 'il y a un effet de changement populationnel aussi ? Est -ce qu 'on voit de plus en plus de bébés avec des complications, avec des grossesses plus compliquées, avec la parentalité plus complexe, médicalisée, etc., qui fait que ça...
Ben Courchia MD (10:28.882)
Mmh.
Gabriel Altit (10:43.66)
mène à plus de grossesse à risque. Donc on peut se poser la question. Évidemment, je pense que l 'article sur le score de 10, ça vient nous démontrer que finalement peut -être le score est complètement imparfait parce que l 'aspect d 'utiliser la couleur, etc., c 'est peut -être vraiment pas d 'actualité de nos jours, tu vois. Mais je pense qu 'il y a aussi un effet de changement populationnel aussi de ce qu 'on voit avec le temps.
Ben Courchia MD (10:59.346)
Oui, mais...
Oui, il y a même pas mal de gens qui travaillent là -dessus, vraiment essayer de développer un nouveau score d 'Abgar. C 'est des choses qui ont déjà été publiées. Et de voir si on peut inclure un petit peu plus de choses dans le score d 'Abgar, peut -être d 'autres variables, des choses comme ça.
Donc ça, je trouve que c 'est assez intéressant. Je n 'ai pas le papier en tête exactement maintenant, mais j 'en ai un dans ma liste que je retrouverai. Et après aussi de dire qu 'avec le clampage différé du cordon umbilical, de dire peut -être que vraiment, ça faut changer. On n 'est plus en capacité à part vraiment pour les unités de réanimation qui travaillent sur le champ opératoire. On n 'est pas là à une minute. À une minute, a priori, dans un monde idéal, le bébé est toujours connecté au placenta et il est dans les mains de l 'obstetricien, surtout en...
cas de césarienne et de choses comme ça. Donc est -ce qu 'il y a vraiment un besoin de changer, de dire on va donner un apgarat à deux minutes, deux minutes et cinq minutes. Bref, tout ça c 'est des discussions intéressantes mais c 'est vrai que ça commence à vieillir un petit peu mal.
Gabriel Altit (12:16.908)
Donc quand même une conversation d 'actualité puisqu 'on se base encore sur ces scores -là pour déterminer si le bébé est éligible à faire des traitements comme l 'hypothermithérapeutique, etc. Donc ça reste quand même important de peaufiner cette science.
Ben Courchia MD (12:25.138)
oui.
Ben Courchia MD (12:31.646)
Absolument. Ce qui est intéressant, c 'est de voir comment Virginia Abgar vraiment avait défini ce score -là pour entraîner un phénomène qui était de dire, il faut que les gens regardent le nouveau -né à une minute. Parce qu 'en fait, ce qui se passait à l 'époque, c 'était que le bébé était mis de côté, en fait. On finissait de s 'occuper de la maman et personne ne prêtait attention au bébé. Et elle, elle a dit, en forçant l 'examen à une minute, on est obligé de faire un examen clinique.
aujourd 'hui c 'est vraiment plus le problème, les yeux sont sur le bébé, il y a une équipe, il y a plein de choses donc c 'est vrai que c 'est le moment de dire et réfléchir.
Gabriel Altit (13:07.02)
une étude intéressante qui vient rajouter un peu de l 'eau.
Ben Courchia MD (13:07.986)
Ahem.
Ben Courchia MD (13:12.914)
Mmh.
Gabriel Altit (13:13.644)
Donc, j 'enchaîne par un deuxième article. On change de sujet. On va aller dans l 'hypobysémie néonatale, une étude randomisée contrôlée sur l 'utilisation du diésoxide pour justement les épisodes d 'hypobysémie sévères ou réfractaires. C 'est une étude qui a été publiée dans JAMA Network Open Pediatrics et c 'est une étude qui vient de la Nouvelle -Zélande. Donc, en gros...
Ben Courchia MD (13:16.53)
Vas -y.
Gabriel Altit (13:41.18)
Je ne sais pas si vous êtes familiers avec l 'utilisation du diazoxime, mais c 'est un médicament qui s 'administre oralement et qui, en gros, a la capacité de travailler sur les pompes sulfanuroées. Sulfanuroées, oui, je pense, c 'est comme ça qu 'on le prononce, mais j 'ai peut -être complètement tort, qui est activée au niveau de l 'ATP du potassium. Et donc, en gros, ce que ça fait, c 'est que ça diminue la sécrétion de l 'insuline.
Ben Courchia MD (13:54.898)
Ouf, bravo !
Gabriel Altit (14:08.748)
dans les états d 'hyperinsulinisme et donc entre autres dans le contexte d 'hyperinsulinisme néonatal. Et l 'idée, c 'est en administrant cette médication, de permettre de diminuer justement la charge d 'hypoglycémie ainsi que la médicalisation qui vient avec ça. Donc, l 'étude s 'appelait the Neonatal Glucose Care Optimization Study ou le NEO -Gluco.
et l 'investigation était en lien avec une utilisation de diésoxides orales à petite dose. Je précise à petite dose parce que c 'est quand même un médicament qui a eu certains rapports qui ont été...
Ben Courchia MD (14:50.226)
oublié.
Gabriel Altit (14:50.668)
publié avec des états d 'anthérocolies, des états d 'hypertension pulmonaire chez les nouveaux -nés et plusieurs effets secondaires néfastes qui pouvaient justement mener à l 'arrêt de son utilisation. Et donc dans ce contexte -là, c 'est important de mentionner low dose ou petite dose parce que les doses au -delà de 10 mg par kg par jour dans certains...
Certaines publications ont été associées avec plus d 'effets néfastes. Et ils ont utilisé des doses beaucoup plus petites, comme on va voir au niveau de la méthode. Donc, c 'était une étude randomisée contrôlée à double aveugle qui a eu lieu sur deux sites. Le Oakland City Hospital en Nouvelle -Zélande, donc à Oakland. Et l 'autre épisodes s 'appelle le Meadowmore Hospital et ça a été fait de 2020 à 2023. C 'était une étude qui enrôlait des enfants qui étaient nés 35 semaines et plus d 'âge gestationnel.
et admis à une unité néonatale dans la première semaine de vie avec des épisodes d 'hypoglycémie sévère. Donc ça, ça a été défini comme ayant... Il y a plusieurs définitions pour les hypoglycémies sévères. C 'est premièrement soit une glycémie en bas de 22 mg par décilitre. Donc pour mes amis canadiens et européens, ça représente 1 ,22 µmol par litre.
Ben Courchia MD (16:04.594)
Mmh.
Gabriel Altit (16:06.88)
ou ça pourrait être deux fois une valeur moins de 36 mg par décilitre, ou de deux en unité internationale, malgré l 'utilisation de deux doses buccales de dextrose gel et d 'alimentation, ou la présence de dipoglizémie réfractaire qui était des valeurs considérées moins de 47 mg par décilitre, ou une valeur de 2 .6.
Donc les critères d 'exclusion, c 'était syndrome, maladie génétique, septicémie, ou histoire familiale, hyperinsuline, congital ou hypoxie -schémie. Donc c 'était une étude randomisée qui faisait une randomisation un pour un entre le diazoxide ou le placebo. Et les doses qui étaient administrées, c 'était 5 mg par kg.
Ben Courchia MD (16:40.69)
Mmh.
Gabriel Altit (16:57.164)
de manière orale en bolus et ensuite une dose de maintenance de 1 ,5 mg par kg aux 12 heures. Et donc, théoriquement, on est loin du 10 mg par kg par jour, mais il y avait quand même des échelles d 'augmentation, dépendamment de la persistance d 'hypoglycémie, avec un algorithme qui a été proposé aux cliniciens, qui a été publié dans un autre article.
Il y avait une surveillance des glycémies à la suite du début de l 'intervention qui était en place. Cette surveillance se faisait par deux méthodes. La première méthode, c 'était au niveau de glycémie sanguine qui était faite à peu près aux 6 heures ou moins jusqu 'à qu 'on arrive au niveau de l 'issue primaire. Et il y avait aussi une surveillance qui était faite continue au niveau de la glycémie interstitielle avec des alertes qui étaient
envoyé automatiquement prédéfinie au niveau du personnel de recherche lorsque ces glycémies intercissielles étaient trop basses ou trop hautes afin de pouvoir alerter l 'équipe clinique de devoir faire des glycémies sanguines additionnelles. Puis une fois que les supprimères de normalisation de la glycémie étaient atteintes, on faisait des glycémies encore de surveillance pendant 24 heures et ensuite c 'était selon...
clinique. Il y avait quand même des évaluations de l 'insuline, de la bêta hydroxybutyrate, de la créate durant les évaluations qui étaient faites avant l 'enrôlement et à je pense 5 -4 heures de l 'enrôlement il y avait une autre évaluation qui était faite. Au niveau de l 'assuréance des effets secondaires, on mentionne qu 'il y a une échographie qui a été faite chez tous les bébés qui étaient allumés à l 'hôpital Meadowmore.
Mais par contre, à l 'hôpital de Oakland, c 'était seulement s 'il y avait des symptômes qui pouvaient faire une échographie clinique. Donc, l 'issue primaire de cette étude, c 'était ce qu 'on appelle la résolution des épocrysémies. Ça a été défini comme ayant le point, lorsqu 'on avait au moins pendant 24 heures, des alimentations par bolus entéral.
Ben Courchia MD (18:56.974)
...
Gabriel Altit (19:13.644)
une glycémie qui était entre 47 et 98 mg par décilitre, donc ça, ça donne des seuils de 47... pardon, des seuils entre 2 ,6 et 5 ,4 dans les unités internationales, et l 'absence de supplémentation intraveneuse d 'exrosée. Donc, il fallait vraiment être complètement alimenté avec des glycémies normales et avoir complètement enlevé les supports en intraveneux pour pouvoir être considéré dans le groupe normoglycémique.
Ils ont quand même regardé d 'autres issues secondaires comme avoir atteint des normaux glycémiques malgré le fait qu 'on était sur des intravenues ou sur des gavages, de regarder l 'alimentation au congé, de regarder la durée de la supplémentation intravenueuse ou la durée des hypoglycémies ainsi que la gravité des hypoglycémies et la quantité de tests qui ont été faits durant l 'hospitalisation pour ces patients -là afin de pouvoir voir s 'il y avait
des bénéfices secondaires de la médication. Au niveau des effets secondaires qui 'étaient regardés, c 'était l 'utilisation d 'oxygène, la présence d 'une cité en ventilation supplémentaire, une défaillance cardiaque, de la tension pulmonaire et d 'autres éléments comme par exemple des hyperglycénies.
dans le contexte de l 'utilisation du diésoxide. Ils ont calculé qu 'ils allaient avoir besoin d 'un groupe d 'à peu près 74 nouveau -nés, soit 37 par groupe pour donner la puissance nécessaire pour cette analyse. Et donc, si on va dans les résultats, sur cette période de trois ans, ils ont pu dépister 154 nouveau -nés, déterminer 133 éligibles, et finalement, ils ont pu recruter 112 nouveau -nés.
pardon ils ont pu approcher 112 nouveau -nés sur lequel ils ont recruté 75 nouveau -nés. La courte finale, oui ça dilue, ça dilue effectivement. Donc on se ramasse finalement avec 36 patients dans le groupe exposés au diazoxide puisqu 'il y en a eu un qui finalement les parents...
Ben Courchia MD (21:03.858)
Ça dilue beaucoup.
Gabriel Altit (21:17.42)
décider de se retirer et 38 patients dans le groupe de l 'issue primaire. Ce qui est quand même ce qui 'a étonné parce que c 'est quand même des petits chiffres quand on regarde l 'issue primaire. Mais bon, il y avait des statisticiens qui ont calculé que ça semblait être un...
Ben Courchia MD (21:34.93)
une distribution normale tu l 'atteins avec 30 patients donc a priori ça peut suffire et vraiment c 'est des critères assez sévères quoi donc l 'incidence de ce genre de présentation dans deux hôpitaux c 'est pas sur une durée de période qui est aussi pas si longue c 'est pas évident quoi c 'est vraiment c 'est trois ans et c 'est vraiment des cas assez sévères
Gabriel Altit (21:38.284)
Exact.
Gabriel Altit (21:54.156)
Ouais.
Gabriel Altit (21:58.08)
Exactement. Donc, ce qu 'ils ont regardé, ils présentent leurs résultats. Le résultat, si on regarde au niveau des démographies, il n 'y a pas vraiment de différence. C 'est quand même intéressant de voir que la majorité des enfants qui ont été recrutés, ce sont des garçons. À peu près 70 % de la courte, ce sont des garçons. On voit qu 'il y avait évidemment une grosse proportion de diabètes anténatales diagnostiquées, l 'âge estationnel.
on était aux alentours de proche du terme, mais il y avait quand même un certain degré de primaturité, à peu près un quart de primaturité, parce qu 'on permettait jusqu 'à 35 semaines d 'être enroulé dans l 'étude. Et quand même une proportion de 30 % de patients qui étaient considérés petits pour l 'âge gestationnel et 40 % de patients qui étaient considérés larges pour l 'âge gestationnel, donc très peu qui étaient dans le...
sous -groupe d 'appropriés pour l 'agistationnel, ce qui vient avec les facteurs de risque de ces patients -là. Donc quand on regarde l 'issue primaire, en gros pour leur issue primaire qui était quand même assez stricte, il n 'y a pas de différence. Donc on voit qu 'il y a un hazard ratio qui est aux alentours de 1 .39 avec une intervalle de confiance qui passe à travers le 1.
Mais quand on commence à regarder un peu plus dans les données, on voit qu 'effectivement, le groupe qui a été exposé aux diasoxides par rapport au placebo, et je veux juste mentionner quelque chose avant que j 'avance un peu plus loin, c 'est que le placebo, il faut savoir qu 'ils ont dû le préparer. Ils ne peuvent pas juste donner du NS dans une bouteille opaque parce que le diasoxide a une consistance un peu pâteuse.
et qu 'il fallait rendre le placebo un peu plus consistant. Alors qu 'est -ce qu 'ils ont fait ? C 'est qu 'ils ont rajouté ce qu 'on appelle du cornstarch. Et du cornstarch, c 'est de la fécule de maïs. Et le problème du cornstarch, c 'est que c 'est principalement du sucre. Et c 'est du sucre à libération lente. Donc ça, ils ne le mentionnent pas vraiment dans l 'étude, mais...
Ben Courchia MD (23:59.506)
...
Gabriel Altit (24:01.868)
dans certains syndromes d 'hypoglycémie réfractaires qu 'on voit en pédiatrie, par exemple, ça fait partie des solutions thérapeutiques d 'augmenter la quantité de fécule de maïs que l 'individu consomme durant sa journée pour normaliser les apports glyqués. Donc, je veux quand même mentionner que le placebo, c 'était pas juste de l 'eau qu 'on donnait au bébé. Il y avait quand même un certain apport glyqué là -dedans qui aurait pu, bon, influencer...
Ben Courchia MD (24:22.898)
Au revoir.
Gabriel Altit (24:28.46)
les résultats, mais ça reste quand même une très très petite quantité. On parle de micro -gouttes qui sont administrées au bébé. Donc je ne peux pas... Est -ce que c 'est vraiment significatif ou pas ? Je ne sais pas. Donc quand on regarde les issues primaires, on a dit qu 'il n 'y avait aucune différence. Dans les issues secondaires, il y a quand même pas mal de différences. On voit entre autres qu 'il y a une diminution du temps pour atteindre l 'alimentation entérale par bolus, une diminution...
Ben Courchia MD (24:38.61)
Mmh mmh.
Gabriel Altit (24:55.023)
significative de la durée de la supplémentation intraveneuse, du nombre d 'épisodes d 'hypoglycémie, de la durée des hypoglycémies et entre autres de tout ce qui est les évaluations de tests sanguins. Donc évidemment, quand on parle de confort, quand on parle de piqûre pour le bébé, c 'est quand même intéressant de voir ça. Il y a eu quand même... On voit aussi qu 'il y a quand même...
Ben Courchia MD (25:08.498)
Mmh.
Gabriel Altit (25:21.26)
beaucoup plus de patients dans le groupe placebo qui ont eu des hypoglycémies après l 'administration du médicament. 53 % du groupe qui ont continué à avoir des hypoglycémies dans le groupe placebo versus seulement deux nouveau -nés, soit 6 % dans le groupe diasoxyde qui ont continué à avoir des hypoglycémies après l 'administration de la première intervention. Donc, ça reste quand même intéressant.
Il n 'y a pas eu d 'effet secondaire dans les analyses secondaires qu 'ils ont faites. Donc ils ont regardé l 'oxygène, le support respiratoire, la dépaillance cardiaque, toutes ces choses -là. Il n 'y a pas eu de différence entre les deux groupes. Et la seule chose, c 'est qu 'il y a eu un nouveau né qui a eu des convusions dans le groupe diasoxy. Puis finalement, c 'était un patient qui avait une anomalie cérébrale avec des atteintes migratoires neuronales. Ce qui 'étonne, qu 'ils ont gardé ce patient dans l 'étude parce qu 'ils disaient qu 'ils éliminaient les patients syndromiques. Mais finalement, il a été conservé.
Ben Courchia MD (26:13.842)
Alright.
Gabriel Altit (26:15.566)
dans cette étude -là. Mais donc, ils n 'ont pas vu vraiment d 'effets secondaires au point de vue cardiaque et il n 'y a eu aucun nouveau nez qui a développé de symptômes intestinaux, soit de saignement, d 'intolérance digestive ou d 'antérocolite nécrosante. Donc, ça vient rassurer un petit peu qu 'à ces doses -là, il n 'y a pas vraiment d 'effets secondaires dans le saut -groupe de 38 patients qu 'ils ont évalués, pardon, 36 patients qu 'ils ont évalués dans le groupe de diésoxydes.
Et puis évidemment, les analyses sanguines d 'insuline, c 'est qu 'on voit que le groupe exposé aux dioxydes, tel que prévu, avait une diminution de 50 % du niveau d 'insuline dans le groupe et que la créatinine, parce qu 'il y a toujours une inquiétude d 'atteinte au point de vue hydrosodé chez ces patients -là, vu que ça agit sur les pompes potassiques, il n 'y avait pas d 'atteinte ou de changement de la créatinine entre les deux groupes.
Je finis rapidement parce que je ne veux pas rester trop longtemps sur les études, mais ils ont quand même des études, ils ont fait une analyse post -hoc où est -ce qu 'ils ont regardé, est -ce qu 'on change notre issue primaire et que cette issue primaire est redéfinie comme l 'alimentation entérale sans...
l 'utilisation de supports intraveineux pendant 24 heures avec pas d 'hypoglycémie à la suite de l 'utilisation de l 'intervention. Donc cette fois -ci, il y avait le droit à dégavage, etc. pour ces patients -là. On voyait qu 'il y avait quand même une différence significative entre le groupe lacébo et le groupe exposéodiaas.
Ben Courchia MD (27:48.338)
Donc c 'est important ça parce qu 'en fait ça voudrait dire qu 'il retire la composante de glycémie en fait parce que une des composantes des issues primaires que tu as mentionné c 'était de dire que il fallait atteindre ce niveau de normaux glycémie de 47 à 98 mg par déci litre et en plus de ça il fallait évidemment manger par voie enthérale et plus de plus de fluide intraveineux
Gabriel Altit (28:07.34)
Exactement.
Ben Courchia MD (28:15.73)
Donc dans ce cas là, dans cette nouvelle définition, ce serait plus de fluides, plus de supplémentation intraveineuse en téral à 100%, mais après le niveau de glucose, la glycémie, on ne prend pas en compte.
Gabriel Altit (28:15.788)
Exactement.
Gabriel Altit (28:28.556)
Exactement. C 'est -à -dire, ils ne disaient pas de nouveaux épisodes d 'hypoglycémie, mais sans nécessairement atteindre la zone exactement pré -spécifiée comme étant la zone du 10e au 90e percentile pour les glycémies de cette population. Pas de glycémie sévère. Quand ils enlèvent ça, évidemment, le diazoxine semble améliorer cet état -là, puisque effectivement...
Ben Courchia MD (28:35.282)
47
Ben Courchia MD (28:44.178)
D 'accord. D 'accord.
Gabriel Altit (28:52.94)
entre autres, ça a diminué la durée des intraveineux. Donc, je pense que ça agit surtout sur cette variable. Donc, ça semble être prometteur pour les unités qui veulent éviter effectivement de devoir mettre des voies centrales chez ces patients -là ou avoir de l 'administration de liquides intraveineux à très haute dose, donc des infusions de liquide à très haute dose chez ces patients. Mais ça reste que l 'hérissus primaire n 'a pas atteint...
Ben Courchia MD (28:58.706)
D 'accord.
Gabriel Altit (29:20.268)
niveau statistique nécessaire, mais bon, certains éléments rassurants et l 'effet qui n 'est pas d 'effet secondaire, c 'est quand même rassurant. Alors, je vais être complètement transparent. Une de mes publications il y a deux ans, c 'était sur le fait que le diésoxide était associé dans notre pratique avec l 'hypertension pulmonaire et des amphétérocholites. Et donc, c 'est pour ça que j 'ai choisi cet article, c 'est que nous, dans notre pratique, on a vu des effets secondaires.
on semble avoir observé des effets secondaires associés à l 'utilisation de cette médication. Maintenant, c 'est sûr que nous, on utilisait ça à des beaucoup plus hautes doses, soit au -dessus de 10 mg par kg par dose. Et donc, j 'encourage les praticiens hospitaliers en néonatologie que s 'ils veulent utiliser d 'hyaloxyde, d 'éviter d 'aller dans des hautes doses et d 'aller plutôt via des protocoles qui ont démontré qu 'il semble avoir une certaine sécurité pour l 'utilisation de ce médicament.
Ben Courchia MD (30:12.226)
Merci Gabriel, c 'était une bonne revue.
Et moi j 'ai jamais vraiment utilisé le diazoxide à part vraiment après consultation avec l 'endocrinologie quoi. En général c 'est rarement un truc qu 'on a fait de nous -mêmes quoi. C 'était vraiment des choses où on a des enfants avec des hypoglycémies réfractaires et au bout d 'un moment on est vraiment sur des hautes concentrations de fluides intraveineuses et on va demander à l 'endocrinologie qu 'est -ce qu 'on fait maintenant et c 'est là que le diazoxide entre en jeu mais rarement avant en fait.
Gabriel Altit (30:23.372)
endocrino.
Ben Courchia MD (30:49.385)
Bon alors on est déjà à 30 minutes, j 'ai un petit article sur TchadGPT que je vais peut -être garder pour la fin. En attendant j 'aimerais parler de cet article dans JAMA Network Open qui est un article assez important qui s 'appelle Ligne Directrice de Pratique Clinique pour les seuils de transfusion de globules rouges chez les nouveaux nés très grands prématurés. Premier auteur est Moki
Deshman, c 'est le réseau de transfusion néonatal, donc le Néonatal Transfusion Network, qui est un groupe assez intéressant, on va en parler dans une seconde. Donc en fait, ce qui se passe, c 'est qu 'il y a eu pas mal d 'articles qui ont été publiés sur ce sujet là. Quels sont les seuils de transfusion de globules rouges pour les nouveau -nés ? Il y a vraiment deux grosses études qui ont été publiées, c 'est l 'essai TOP et l 'essai ETNO qui...
qui regardaient à peu près ses différents seuils, qui sont arrivés à des conclusions similaires. D 'ailleurs, je n 'arrête pas de recommander ce post sur le blog de Keith Barrington, qui a fait un super job en résumant tous ces études -là. Mais ce que le réseau transfusion néonatal postule, c 'est de dire avec ces essais -là, on devrait être quand même en capacité à l 'heure actuelle.
Gabriel Altit (31:55.82)
...
Ben Courchia MD (32:11.154)
données de procurer au centre clinique des lignes directrices en termes de transfusions néonatales. Ce qui est quelque chose quand même qui est assez révolutionnaire parce que jusqu 'à présent on pouvait chercher, on pouvait trouver peut -être des protocoles un peu locaux mais pas vraiment de ligne directrice par des institutions un peu internationales. Donc en fait ils ont eu un comité international qui a été établi
Et dans ce comité international, il y avait des personnes venant des États -Unis, venant d 'Europe. Et vraiment, ils ont fait attention à ce qu 'il y ait des personnes avec des expertises variées. Il y avait des nénatologues, il y avait des hématologues ou des gens qui étaient spécialistes de la médecine de la transfusion. Il y avait des épidémiologues. Mais aussi, ce qui était très intéressant, c 'est qu 'ils ont fait l 'effort d 'inclure aussi des parents dans ce groupe afin vraiment de pouvoir avoir les...
les valeurs et les préférences parentales surtout à ce sujet là. Donc en fait ce qu 'ils ont fait c 'est qu 'ils ont créé ces questions pico, je sais pas si ça se dit en français aussi mais c 'est vraiment, on regarde vraiment la patientèle, on regarde l 'intervention etc etc et en fait c 'est les manières d 'établir une question de manière assez systématique et en fait ils ont essayé de créer ces questions pico, de créer deux questions pico donc on a des résultats
Gabriel Altit (33:15.468)
Oui, oui, tout à fait.
Ben Courchia MD (33:36.946)
qui doivent être pris en compte par rapport à la prise de décision en ce qui concerne des effets immédiats comme la dysplasie bronchopulmonaire, les hémorragies intraventriculaires, la rétinopathie, l 'anthérocholite ultranécrosante, etc. Ils ont regardé les effets secondaires des transfusions, le poids, la croissance, etc. Et avec toutes ces informations là, ils sont arrivés en fait à deux questions pico.
une qui était vraiment axée sur les effets à court terme et une deuxième qui était axée sur les effets à long terme. Donc en fait, la première question PICO, c 'est chez les nouveaux nés prématurés qui sont à moins de 30 semaines d 'âge gestationnel. Donc ça, ça reste quand même assez important parce que c 'est des lignes directrices d 'accord, mais ça inclut vraiment une population particulière. Donc, c 'est pas quelque chose que vous allez pouvoir utiliser chez tout le monde. On va en parler un petit peu plus. La question est quelles sont les implications de l 'utilisation d 'un seuil de transfusion?
élevé par rapport à un seuil de transfusion bas sur le séjour et sur la survie à la sortie de l 'hôpital. Sur les morbidités à court terme, on a parlé de displasivons copulmonaires, on a parlé de hémorragies intraventriculaires, on a parlé de leucomalacia, de rétinopathie et d 'antérocólites ultra -nécrosantes.
Gabriel Altit (34:58.156)
Le comal acypéri ventriculaire.
Ben Courchia MD (35:05.81)
et ensuite ils ont regardé aux effets secondaires reliés à la transfusion, la prise de poids, etc. à l 'âge post -menstruel à terme. La question numéro 2, c 'était chez cette même population moins de 30 semaines, quelles sont les implications de l 'utilisation de différents seuils de transfusion à la fois bas ou élevés sur la mortalité et le handicap neuro -développemental à l 'âge corrigé de 2 ans et à l 'âge scolaire en ce qui concerne les problèmes sociaux et comportements pour ces patients -là. Donc...
évidemment il y a des choses encore à prendre en compte donc ce comité là n 'a pas pu prendre de recommandations sur le volume et sur le taux de transfusion parce que c 'est pas des données qu 'ils avaient donc à quelle vitesse on administre ces transfusions, quel volume on donne ça c 'est quelque chose qui reste quand même à déterminer bon je pense que pour la plupart d 'entre nous on utilise à peu près tous les mêmes doses nous c 'est 15 millilitres par kilo et ces données sur entre 2 et 4 heures à gaz en général ça dépend de la sévérité du patient
Gabriel Altit (35:54.191)
On fera même chose.
Gabriel Altit (35:58.988)
ça.
Ben Courchia MD (36:02.849)
Le comité aussi et le panel élargi qui incluait évidemment des parents ont accordé une grande importance à vraiment éviter l 'exposition à la transfusion de globules rouges. Donc ça, c 'était vraiment quelque chose qui a été vraiment mentionné par les familles disant nous vraiment, il faut vraiment essayer d 'éviter de donner une transfusion parce que c 'est quelque chose que les familles prennent à cœur. Le. Ils ont utilisé le cadre décisionnel basé sur les preuves de.
ou grade et ils sont parvenus à un consensus sur toutes ces recommandations. Alors après il y a des petites qualifications ou des petites clauses qu 'il faut faire attention. Donc ces recommandations dont on va parler ne peuvent pas s 'appliquer aux patients qui sont en décompensation aiguë ou qui ont un saignement aiguë. Donc on parle vraiment de patients qui ne sont pas dans ces cas là. Ensuite le groupe
mentionne que les cliniciens doivent envisager des seuils plus élevés, de ceux dont on va parler dans un instant, pour des patients atteints de sepsis ou d 'anthérocholite ultra -nécrosante. Donc ça, c 'est vraiment des situations dans lesquelles ces critères -là ne peuvent peut -être plus être applicables. Et ensuite, il parle aussi de patients qui peuvent nécessiter un soutien avec des vasopresseurs ou des inotropes ou les patients qui ont déjà subi une transfusion d 'échanges intra -utérine ou postnatal.
Ensuite, la dernière clause est de dire que ces recommandations n 'ont pas vraiment été établies sur une population qui recevait des stimulants à l 'héritropoïs, donc de l 'EPO, des choses comme ça, parce que ce n 'est pas vraiment des populations qui étaient visées dans les études qui sont mentionnées. Donc en fait, ils ont fait une revue systématique, donc ils ont inclus 6 essais cliniques qui impliquaient à peu près 3500 participants.
et ces essais ont comparé évidemment des seuils différents à la fois élevés, à la fois bas, d 'hémoglobines ou d 'hématocrites pour la transfusion. Donc chez les nouveaux naît prématurés de moins de 30 semaines gestationnelles, il recommande une stratégie de transfusion restrictive, c 'est à dire comme elle est indiquée dans ce tableau qui propose ici, qui est le tableau numéro 2, et qui suit un petit peu le modèle qui a été établi par l 'essai top et par l 'essai ethno. Donc en fait on a
Ben Courchia MD (38:25.234)
un seuil de transfusion qui est basé sur l 'âge du bébé. Donc on a l 'âge postnatal de semaine 1, semaine 2 ou semaine 3 et au -delà. Et on a vraiment une différence en termes de est -ce que l 'enfant est sous soutien respiratoire ou pas. Donc en fait, le soutien respiratoire, en fait, c 'est vraiment des enfants qui sont sous un débit de canule nasale de 1 litre par minute ou plus ou qui sont sous pression positive par des voies respiratoires.
D 'accord. Et donc en fait, ce qui est intéressant, c 'est de voir ça en termes des mots. Si on regarde ça en termes d 'hémoglobines. En termes de parce qu 'ils donnent en fait, parce qu 'en fait, je sais qu 'il y a beaucoup d 'unités qui utilisent à la fois l 'hémoglobine, d 'autres qui utilisent les mathocrites. Mais donc, en l 'occurrence, là, je parlais de l 'hémoglobine. Eh ben, pour les enfants qui sont sous soutien respiratoire, c 'est assez facile à retenir. Semaine 1, c 'est 11, semaine 2, c 'est 10, semaine 3, c 'est 9. Donc c 'est 11, 10, 9. C 'est assez facile. Et s 'il n 'y a pas de soutien respiratoire,
ça change un petit peu. Donc on passe au lieu d 'être à 11 pendant la première semaine, dans ce cas là on est juste à 10. Dans la semaine numéro 2 on passe de 10 à 8 ,5 et dans la semaine 3 on passe de 9 à 7. Donc des paramètres beaucoup plus bas évidemment parce qu 'il y a moins de soutien respiratoire. Donc soutien respiratoire c 'est 11 ,19 et pas de soutien respiratoire c 'est 19 ,7 en quelque sorte. 10 ,8 ,5 à 7. C 'est assez facile à retenir et il vous donne évidemment les valeurs en termes des mathocrides. Donc pour la première question
qui étaient par rapport aux effets à court terme, ils ont trouvé évidemment qu 'un seuil bas comparé à un seuil élevé avait peu ou pas d 'association avec la survie à tout moment et par la même occasion il n 'y avait peu ou pas d 'association avec la survie jusqu 'à l 'âge de deux ans, il n 'y avait pas d 'association non plus avec le développement de displaisie bronchopulmonaire,
d 'hémorragie intraventriculaire sévère de grade 3 ou 4, de rétinopathie sévère de grade 3 ou plus ou d 'anthérocolite ultra -nécrosante. En ce qui concerne la lecomalacie pour l 'euventriculaire, un seuil bas comparé à un seuil élevé avait probablement peu ou pas d 'association avec une faible certitude des preuves. En ce qui concerne la mort ou l 'altération neurodéveloppementale à l 'âge corrigé de deux ans, peu ou pas de différence vraiment entre le seuil bas ou élevé basé sur trois essais.
Ben Courchia MD (40:49.138)
avec à peu près 3000 patients. Les études rapportantes sur des résultats à l 'âge scolaire sont en cours et donc il n 'y avait pas vraiment d 'informations à ce sujet -là. Il y avait plusieurs petits essais randomisés, contrôlés, qui ont évalué l 'association du volume de transfusion avec divers résultats, mais par contre aucun des essais n 'étaient conçus pour évaluer les résultats cliniquement pertinents tels que la mortalité ou les effets à long terme neuro -développementaux.
En termes de conclusion en quelque sorte, parce que je pense qu 'on a fait un peu le tour, donc en fait cette déclaration de consensus rapporte vraiment le développement d 'une ligne directrice par un comité international, ce qui est quand même assez rare, qui recommande l 'utilisation d 'une stratégie de transfusion restrictive chez les nouveaux -nés prématurés basés sur les meilleures preuves disponibles. Et donc le comité reconnaît des considérations cliniques importantes supplémentaires, y compris l 'état clinique, on en a parlé, des décompensations aigües, d 'autres...
de pathologie spécifique, des conditions comme orbite et des valeurs de préférence parentale. Donc cette recommandation est conditionnelle, basée sur une certitude modérée des preuves. Les parents doivent être correctement informés de la complexité de la médecine de transfusion néonatale, y compris des bénéfices connus de la transfusion et les incertitudes et questions non résolues restantes, comme on vient de parler sur l 'âge scolaire, etc. Étant donné ces incertitudes, les points de vue de préférence des parents doivent être pris en compte.
dans le processus de prise de décision, quelque chose qu 'on ne fait pas souvent dans ce sujet -là, moi je trouve, on transfuse un petit peu même des fois sans prévenir les parents, parce que c 'est un peu la routine de la réa, mais ouais, c 'était assez intéressant et c 'est rare de voir un tableau comme le tableau numéro 2 de ce papier -là en l 'occurrence, avec vraiment des chiffres et dire voilà les critères.
Gabriel Altit (42:15.756)
Mmh.
Gabriel Altit (42:19.724)
...
Gabriel Altit (42:30.092)
des seuils de transfusion. Mais ça c 'est, à vrai dire, quand j 'ai vu cet article, j 'ai tout de suite transféré ça à mon équipe parce qu 'on a tendance à utiliser vraiment des seuils très conservateurs aussi, donc surtout sur les seuils bas en général. Donc on n 'utilise pas des seuils hauts basés sur un peu l 'analyse des articles qu 'il y a déjà mentionnés, que les auteurs ont mentionné également. Et je pense que la plupart des études de plus en plus, ce qu 'on remarque, c 'est que finalement,
de donner trop, c 'est comme pas assez. Il faut éviter d 'exposer à des produits sanguins en trop grande quantité. Il y a probablement un effet aussi sur la production de PO endogène. Il y a plein d 'éléments, des éléments inflammatoires, etc. Il y a même toute la question des antiracolites associés avec les transfusions que de plus en plus on voit qu 'il y a, c 'est probablement un observationnel plutôt qu 'autre chose.
Ben Courchia MD (43:11.026)
Mmh.
Ben Courchia MD (43:19.73)
Ouais, mais tu regardes moi j 'étais en fait, moi ça 'a touché assez directement parce que j 'étais la personne qui a écrit le protocole de transfusion de notre équipe et je dois admettre que en utilisant la plupart des essais cliniques que eux auront aussi utilisé, je me suis retrouvé moi dans mon protocole initial avec des taux de transfusion qui étaient quand même plus bas que ce qu 'ils ont proposé.
Et donc j 'étais surpris de voir que par exemple, voilà, la semaine, pendant la première semaine, je crois que nous, notre taux de transfusion, il n 'était pas en termes d 'hématocrites, il n 'était pas à 33. On attendait un petit peu plus quand même, tu vois. Donc ça, ça a entraîné un changement. Et donc ce qui était assez intéressant, c 'était que dans les semaines un peu plus tardives après semaine 3, etc., on était quand même assez proche de ce qu 'il fallait. Je dois avouer que pour ceux qui n 'ont pas de soutien respiratoire, une hématocrite de 21, c 'est quand même...
assez bas, d 'ailleurs mes collègues 'ont dit on n 'est peut -être pas à l 'aise d 'attendre que ce soit jusqu 'à 21. Mais ce qui était intéressant surtout pour moi c 'était vraiment de voir que dans la première semaine, même la deuxième semaine, c 'était des taux qui étaient plus élevés que ce dont je 'attendais. J 'avais été voir, parce que c 'est vrai en fait si tu regardes, attends je vais le sortir Keith.
Gabriel Altit (44:17.804)
...
Gabriel Altit (44:30.284)
Hum.
Gabriel Altit (44:40.332)
Oui d 'ailleurs, tu vois si je compare au niveau de la société canadienne... Tu vois la société canadienne de la pédiatrie, il propose un algorithme. Par exemple pour le support respiratoire, le seuil de transfusion durant la semaine 1 c 'est 115 donc 11 .5 alors qu 'ici c 'est 11. Donc théoriquement à 115, si un enfant est à 112, démoglobine...
Ben Courchia MD (44:43.186)
Keith Barrington il a fait... ouais vas -y.
Gabriel Altit (45:08.459)
ils recevraient une transfusion selon la Stukane -Zhenbidiatrie alors que là, ils n 'en recevraient pas parce qu 'on est à 11 pour le seuil de transfusion.
Ben Courchia MD (45:18.098)
Ouais et Keith il avait sorti ce tableau dans son blog qui était pas mal en fait parce que je vais voir si je peux te le montrer aussi parce qu 'on est en quelque sorte sur zoom mais c 'était pas mal donc en fait c 'est ce post sur son blog dont je parlais plus tôt où est ce qu 'on est là ouais on est là exactement et en fait je sais pas si tu vois donc Keith il avait fait ce tableau en quelque sorte où il avait mis la semaine semaine 1 semaine 2 semaine 3
Gabriel Altit (45:39.82)
...
Ben Courchia MD (45:46.546)
et il avait mis en fonction de si les enfants étaient malades ou pas malades et on voit bien que par exemple dans le top trial par exemple à la première semaine c 'est 32 le niveau des mathocrites 34 donc je trouve ça assez intéressant ouais donc je trouve ça intéressant
Gabriel Altit (46:03.66)
les matocrides.
Gabriel Altit (46:09.676)
Mais tu vois, c 'est intéressant parce que souvent, nous, je t 'avoue, dans notre pratique, en tout cas, locale ici, on utilise rarement les mathocrites pour décider si on va transfuser. On utilise vraiment le taux d 'hémoglobine sanguin. Mais bon, je pense que ça reflète à peu près la même chose. Mais du moins, ce que... Ouais.
Ben Courchia MD (46:28.037)
Tu sais quoi, je réfléchissais à ça. Si vous voulez écouter, on a revu cet article dans le podcast Angleur, on avait Ravie Patel qui est venu aussi en parler, donc c 'était assez intéressant. On a parlé de ça, de dire l 'hémoglobine par rapport à l 'hématocrite. Tu sais quoi, je réfléchis de plus en plus. Il n 'y a vraiment aucune différence. C 'est -à -dire qu 'il n 'y en a pas un qui est mieux que l 'autre. Mais ce qui est intéressant, c 'est que l 'hémoglobine, vu que c 'est un plus petit chiffre...
Gabriel Altit (46:44.876)
Mmh.
Ben Courchia MD (46:51.89)
ça change moins dramatiquement en fait. Mais tu vois, c 'est -à -dire que si tu suis les mathocrites, qui est quand même un chiffre qui est plus large, quand on passe de 36 à 34, on dit ouh, 36 à 34, c 'est un gros changement. Mais à un point de vue d 'hémoglobines, ça ne bougerait pas tant que ça. Exactement. Et donc je me demande si des fois d 'utiliser l 'hémoglobine, ça nous retiendrait peut -être pas de transfuser plus fréquemment parce que tu te dis, bah voilà, comme tu dis.
Gabriel Altit (47:03.084)
Mmh.
Gabriel Altit (47:09.068)
11 à 10 .8
Ben Courchia MD (47:19.73)
on était à 11 .8, on est à 11 .7, c 'est pas la fin du monde. Mais tu verrais les mathocrites et tu dirais, les mathocrites, elle a changé de 6 points, c 'est un gros changement. Et ouais.
Gabriel Altit (47:32.748)
Je comprends ce que tu veux dire. Ça reste consistant avec l 'aspect d 'avoir des pratiques transfusionnelles plus conservatrices et d 'éviter les transfusions sur des seuils beaucoup plus élevés. C 'est probablement tout à fait acceptable et sécuritaire dans les nuances que tu as mentionnées, l 'antérocovite, la sepsis, etc. n 'étant pas inclus dans ces populations étudielles. Donc là, on est quand même à 47 minutes. Je vais peut -être aller avec un autre petit article. Donc, c 'est un article...
Ben Courchia MD (47:47.954)
Absolument.
Ben Courchia MD (47:56.178)
Vas -y. C 'est pas un petit article, mais vas -y.
Gabriel Altit (47:59.468)
Non, c 'est quand même... Je pense que c 'est un article qui vient... Oui, moi je vais parler du... C 'est l 'article sur l 'oxygénation que je compte discuter. C 'est un article qui a été publié dans JAMA Pidiatrics.
Ben Courchia MD (48:02.194)
Il faut le faire.
Ben Courchia MD (48:07.442)
Mmh.
Gabriel Altit (48:12.62)
C 'est sur l 'utilisation de supplémentation en oxygène durant la réanimation des enfants qui sont nés en bas de 30 de semaine d 'agistation. C 'est une revue systématique ainsi qu 'une méta -analyse de réseau avec des données individuelles de patients. Donc c 'est par le groupe entre autres. Il y a Dr. Ola Soxtag qui fait partie des auteurs, George Moser. Le premier auteur, c 'est James Sotiro -Poulos.
L 'article en anglais se prénomme « Initial oxygen concentration for resuscitation of infants born at less than 32 weeks of gestation ». Cet article, je l 'ai choisi entre autres parce que, bon, personnellement, il est venu me percuter parce qu 'on est en train, on en rôle présentement dans une étude randomisée contrôlée au niveau pancanadien qui s 'appelle le High -LoTrial dont l 'investigateur principal est un des auteurs de cette méta -analyse.
qui est Dr. George Schmonser. C 'est le Hyalur -Charles juste pour donner un sens. C 'est une étude sur les patients qui naissent dans l 'extrême de la prématurité, soit moins de 29 semaines. Et on évalue en salle d 'accouchement deux niveaux d 'oxygénation.
de départ, c 'est -à -dire 30 ou 60 %. Donc, j 'ai trouvé que cette étude venait à un bon point parce que ça venait un peu à donner l 'au -boulot de tout ce concept -là, est -ce que finalement les lignes directrices d 'abaissement d 'une densité d 'oxygène sont applicables dans le contexte de la prématurité. Donc...
En gros, ce que les auteurs viennent rappeler, c 'est que dans les dernières années, on ne veut pas l 'ésigner l 'aspect qu 'on a changé notre pratique de réanimer des patients à 100 % d 'oxygène dans l 'air ambiant, puisqu 'il y avait le stress oxydatif échéé les bébés à terme. Et donc, plus que 35 semaines, on semblait montrer une augmentation de la mortalité dans les patients qui avaient été réanimés à 100 % d 'oxygène, comparé à des patients qui avaient été réanimés à l 'air ambiant. Et donc, ça a vraiment changé la manière dont on
Gabriel Altit (50:06.828)
on faisait la réanimation au point de vue du PRN, du programme de réanimation nomenclatale, on est tous bien au courant de cela, mais il reste qu 'il y a quand même beaucoup d 'inconnus au niveau de la prematureté.
Et donc, dans les dernières années, il y a eu une adaptation où la plupart des unités ont adopté, dans le contexte de l 'absence d 'évidence, des lignes de pratique où on administre un petit peu d 'oxygène, soit entre 21 et 30 %, ou soit, entre autres, dans notre unité, la plupart des enfants ont été réanimés dans 30 % dans le contexte de l 'extrême prématurité ou de la prématurité en bas de 32 semaines.
Donc, « very preterm », donc pas nécessairement extrême, mais vraiment aussi dans le « very preterm ». Donc là, ce que les auteurs étaient intéressés, c 'est d 'aller reprendre un petit peu toutes les études expérimentales qui avaient eu lieu, randomisées, contrôlées, justement évaluant l 'utilisation de différentes quantités d 'oxygène, d 'exposition à l 'oxygène dans le contexte de la réanimation néonatale, et de faire ce qu 'on appelle
du Individual Patient Data Analysis. C 'est -à -dire, on va prendre les données individuelles des patients qui ont été enroulés dans toutes ces études -là et on va les cumuler dans une méta -analyse de réseau pour vraiment essayer de voir si...
pas justement en juste prenant le résultat et en les mettant ensemble, mais vraiment en prenant les données de chaque patient. Et donc ça, je pense, c 'est quand même important, c 'est de rappeler que ces patients ont été enroulés et dans des études qui ont été randomisées et que chaque patient, leurs données individuelles ont contribué à cette analyse -là. Donc, ce n 'est pas juste de prendre le résultat de l 'étude en tant que tel numéro 1, numéro 2, numéro 3 et d 'essayer de les fusionner ensemble en donnant des facteurs qui ont des règles de la puissance de l 'étude, mais vraiment d 'aller prendre les données individuelles.
Ben Courchia MD (51:32.37)
Exactement. D 'accord, exactement.
Gabriel Altit (51:58.91)
individuelle de chaque patient. Donc ils ont été dans leur méthode et ils ont publié aussi leur protocole.
ainsi que leurs analyses anticipées, ça avait déjà été publié. Et ce qu 'ils ont fait, c 'est qu 'ils ont recontacté tous les auteurs des études qu 'ils ont filtrées après avoir fait une analyse de la littérature. Cette analyse de la littérature, c 'était des études qui ont été incluses à partir de 1981 jusqu 'à octobre 2023, et ils ont réévalué à l 'aide de deux évaluateurs.
toutes les études qui ont été identifiées dans la littérature qui pouvaient...
Ben Courchia MD (52:36.818)
C 'est pas mal quand beaucoup de ces auteurs sont déjà sur ce papier aussi.
Gabriel Altit (52:41.26)
Ouais, exactement. Ils connaissent les études parce que c 'est leurs études. Donc ils ont retracé... Bon, je n 'irai pas dans tous les détails parce que je ne veux pas prendre trop de temps par rapport à la méthode, elle est très très bien étayée. Mais en gros, ils ont revu 5372...
d 'enregistrement, ça a inclué des bases de données, ça a inclué même des études non publiées pour s 'assurer qu 'il n 'y aurait pas un biais de sélection au niveau des études publiées. Finalement, ils ont réussi à obtenir 12 études randomisées sur lesquelles ils avaient des données individuelles. Il y avait une étude qu 'ils ont réussi à localiser pour laquelle ils n 'ont pas réussi à avoir les données individuelles. Donc, malheureusement, ils ont dû l 'exclure.
Ben Courchia MD (53:28.082)
Tu sens la frustration parce qu 'ils disent on a essayé plein de fois de les contacter et pas de réponse.
Gabriel Altit (53:31.66)
Ça semble avoir été vraiment quasiment tord le bras et malheureusement ils n 'ont pas réussi à avancer les données là et ça fait partie de la réalité de certaines études par rapport à certaines contraintes du protocole ou des fois des défauts de la communication. Donc tout ça pour dire que finalement ils ont réussi à travers ces 12 études à avoir 12 études qui avaient une concentration d 'oxygène qu 'on a appelée
Ben Courchia MD (53:36.37)
Gabriel Altit (54:00.908)
une basse concentration d 'oxygène, donc aux alentours de 30%, cinq études qui étaient dans un niveau intermédiaire aux alentours de 60 % et sept études qui étaient dans des hauts taux d 'oxygène, c 'est -à -dire aux alentours de 90%. Il y avait quand même...
Certaines études là -dedans, si je me souviens bien, une ou deux études qui avaient été faites dans des pays dont les ressources... dont les « low and middle income countries », donc... et ils voulaient pas exclure cette population -là vu qu 'ils voulaient pouvoir généraliser leurs résultats. Et c 'était des études qui avaient pas de concentrateur en oxygène, donc c 'est vraiment des études qui étaient faites soit à l 'air ambiant ou soit à 100 % d 'oxygène. Donc ils ont quand même inclus ces études -là dans le groupe...
Ben Courchia MD (54:25.522)
Ouais, ouais. Exactement.
Gabriel Altit (54:45.548)
du taux d 'administration élevé. Ensuite, ça, ça donne entre autres 1 055 participants qui ont été inclus dans l 'étude, soit 507 participants dans le niveau bas, 170 dans le niveau intermédiaire. Vous allez remarquer que c 'est le groupe qui a le moins de participants et 378 dans le groupe de hauts taux d 'oxygène.
Et pour l 'analyse primaire, 1055 patients pour toutes les analyses, donc ça inclut aussi des issues secondaires comme la dysplasie, les niveaux de saturation en salle d 'accouchement et d 'autres issues secondaires. Mais l 'analyse primaire qui était vraiment une analyse pour toutes causes de mortalité et cette issue -là a été vraiment choisie avec l 'aide de parents -partenaires. Donc il y avait 1 000 patients, donc à peu près 1 000 patients dans cette étude.
d 'analyse primaire.
Quand on regarde les résultats, on voit que via la stratification des trois niveaux d 'oxygène, la démographie est pas mal similaire, donc 50 % à peu près au niveau des distributions de sexe, ces ariennes à peu près 60 à 65 %. On voit que c 'est des enfants aux alentours de 1 000 -1 100 grammes de poids de naissance et un âge gestationnel aux alentours de 28 ,5 semaines. Il mentionnait qu 'à plupart des études, il y avait beaucoup de manque de données
au niveau des, si c 'était des grossesses gemmélaires ou des grossesses uniques, mais ils ont quand même présenté les données. Donc, ils avaient des données sur à peu près la moitié de la population, soit sur 600 des patients. Et ce qu 'on voyait, c 'est que le taux des grossesses gemmélaires était à peu près de 17 %.
Ben Courchia MD (56:17.682)
Mmh.
Gabriel Altit (56:30.38)
Donc, ça 'en vient à parler aux résultats de l 'issue primaire. En gros, il y a eu 125 mortalités sur 1 000 3 patients pour lesquels il y avait les données, c 'est -à -dire 12 % de mortalité, à travers 11 des études sur lesquelles il y avait l 'évaluation de la mortalité durant l 'hospitalisation. Et ce qu 'on voit, c 'est qu 'effectivement, l 'utilisation d 'une oxygénation de 90 % et plus durant la réanimation était associée à une diminution significative
du risque de mortalité. Donc, on parle ici d 'un odds ratio de 0 .45 qui était avec 95 % de 0 .23 à 0 .86. Donc, vraiment, un élément qui semble montrer qu 'il y avait un avantage sur la survie à l 'utilisation durant la réanimation d 'un support en oxygénation de plus de 90 %. Et ça, c 'était en comparaison au groupe de 30 % ou moins.
au début de la réanimation. Le chiffre pour le nombre nécessité pour le traitement pour prévenir une mortalité additionnelle était de 16. Et donc, il y avait quand même un effet par rapport au taux. C 'est quand même impressionnant. Quand on regarde le niveau de...
Ben Courchia MD (57:44.338)
C 'est impressionnant !
Gabriel Altit (57:50.316)
Au oxygène versus intermédiaire, à ce moment -là, il n 'y a pas de différentes statistiques, mais on se rappelle que le groupe intermédiaire, c 'était lui qui avait seulement 170 patients, mais il y avait quand même une tendance que le groupe, plus que 90 %...
avait un odds ratio qui allait dans la direction plus protecteur que le groupe intermédiaire. Donc ils ont calculé un nombre qui était nécessité à traiter de 11. Mais c 'était stativement significatif, mais c 'était 0 .11 à 0 .99, donc presque à 1. Et ensuite de cela, quand on regarde, donc en gros, c 'est vraiment le niveau haut qui semblait être le plus...
quand on regarde intermédiaire, c 'est -à -dire 60 % versus 30%, il n 'y avait pas de différence statistique. Donc encore une fois, on pense que c 'est en lien avec le petit chiffre de patient.
Ensuite, quand on regarde les outcomes secondaires, ils ont regardé des effets sur la toxicité, est -ce que ça pouvait augmenter le nombre de bronchodysplaisies pulmonaires ou des morages intraventriculaires ou de rétinopathie, il n 'y avait aucune différence au niveau de tous ces complots. Donc, c 'était vraiment un effet très marqué sur la mortalité. Ensuite de cela, ils ont quand même regardé aussi les saturations en salle d 'accouchement et ce qu 'on voyait, c 'est qu 'évidemment, ce qui avait été débuté sur un plus haut taux d 'oxygène durant la réanimation,
arrivaient à atteindre des saturations en haut de 80 % à 5 minutes beaucoup plus fréquemment que les bébés qui n 'étaient pas exposés à des cotes d 'oxygène. Ça c 'est quand même assez logique, ils ont démontré via ces résultats -là. Donc...
Gabriel Altit (59:30.38)
J 'irais pas davantage... L 'étude est bien construite, la discussion est quand même très nuancée. Ça parle des limitations du fait que toutes ces études -là ont quand même certaines différences et divergences au niveau de leur modèle et de la manière qu 'ils ont été construites. Mais ce qu 'on voit dans la figure 3, c 'est que globalement, plus on expose le bébé à de l 'oxygène dans un contexte de prématurité en début de réanimation, plus ça semble...
à être favorable au niveau de l 'issue de la mortalité. Donc, ça fait un appel un peu au paradis de dire qu 'on peut appliquer les conclusions des études qui sont faites sur le bébé à terme chez nos bébés prématurés et que ça ne veut pas dire que le stress oxydatif ne devrait pas être pris en considération, mais qu 'effectivement, on a besoin d 'études plus ciblées chez le bébé prématuré afin de pouvoir réadresser cette question de combien d 'oxygène on administre.
et que potentiellement dans les prochaines itérations du programme de réanimation néonatale, on va devoir surprencher sur la question de combien d 'oxygène on donne à ces bébés -là en certain accouchement.
Ben Courchia MD (01:00:36.018)
Oui surtout qu 'ils ne prennent pas vraiment un changement de la compréhension de la pathophysiologie etc. Ce qu 'ils disent eux c 'est de dire au lieu de démarrer à 21 % ou 30 % et d 'augmenter au fur et à mesure du temps où on n 'atteint pas les étapes qu 'on veut atteindre en termes de saturation d 'oxygène, de faire l 'inverse, de démarrer haut et de faire une titration très rapidement vers le bas.
Gabriel Altit (01:00:59.34)
et de titrer très rapidement.
Ben Courchia MD (01:01:02.258)
ce qui est honnêtement ce que je fais dans pas mal de cas des fois parce que c 'est vrai que quand on est à 30 % 40 % et qu 'il y a vraiment pas de réponse de l 'enfant, on se demande pourquoi on fait pas l 'inverse. Mais et après, ils sont assez honnêtes dans le fait de dire que. Bah voilà, la certaine, la certitude au niveau des recommandations, elle est quand même assez basse. Moi, je trouve que c 'est rassurant parce que. Enfin, interviewer James Sotiropoulos sur le
Gabriel Altit (01:01:12.3)
Exact.
Ben Courchia MD (01:01:31.89)
en anglais, c 'est un jeune clinicien donc d 'avoir des gens comme Ola Sockstad sur le papier et tout ça je pense que c 'est très très important parce que c 'est quelque chose qui va prendre de l 'importance et qui va lui permettre de continuer son travail là dessus. Moi je trouve que c 'est très intéressant et je pense que c 'est la façon dont on va faire les choses dans le futur.
Gabriel Altit (01:01:37.452)
C 'est bon.
fait.
Gabriel Altit (01:01:53.868)
Absolument. Et pour ceux qui ne connaissent pas Dr. Soxtag, qui est une légende de l 'anonatologie, c 'est lui qui a vraiment démarré un petit peu l 'esprit ou l 'idée de dire, réanimer dans 100 % d 'oxygène, c 'est probablement pas très bon pour les bébés. Il a un peu révolutionné le monde de l 'anonatologie d 'aujourd 'hui en faisant que ce paradigme ait changé et que maintenant on réanime ces bébés à l 'air ambiant. Donc...
Ben Courchia MD (01:02:08.178)
Absolument.
Ben Courchia MD (01:02:18.057)
Ouais. Il est passé sur le podcast en anglais il n 'y a pas très longtemps, le 20 avril on l 'a interviewé, c 'était l 'épisode 203. Et ce qui est incroyable, parce que c 'est ça où ça recherche, moi je suis assez fasciné, c 'est quand même que de dire qu 'un enfant qui naît avec une hypoxie ne doit pas lui donner d 'oxygène. Ça c 'est quand même d 'arriver à faire une recherche scientifique qui apporte des preuves concluantes que non, dans un contexte d 'hypoxie, ne donne pas d 'oxygène.
ça c 'est incroyable et là il explique un petit peu de la manière dont il est arrivé et c 'est assez déprimant parce que tu vois il parle et il dit oui bon ça après c 'était évident et tu veux dire non gros c 'est pas évident du tout c 'était évident pour vous qui qu 'avez cette compréhension mais c 'est vrai que c 'est quelque chose je sais pas c 'est quand même incroyable
Gabriel Altit (01:02:48.78)
Allez, let me see.
Gabriel Altit (01:02:59.02)
Mecs.
Gabriel Altit (01:03:07.212)
C 'est incroyable. Vraiment, il a révolutionné un paradigme à une époque où on pensait que c 'était quelque chose qui était coulé dans le béton. Il a écrit un livre d 'ailleurs, Fighting for Air, que je recommande à tous.
Ben Courchia MD (01:03:14.13)
Exactement, exactement, exactement. Et de faire l 'opposé de ce qui est... d 'aller à l 'encontre du sens, quoi. Ça, c 'est incroyable.
Gabriel Altit (01:03:24.652)
absolument. Et donc, je ne veux pas faire une trop grosse plug, mais je vous commande quand même de dire que Docteur Soxtad sera présent à la conférence de monaclade de l 'Université McGill 2024, et qui a lieu justement en septembre, le 17 septembre 2024. Donc, je vais juste mentionner, si vous venez de l 'écouter, qui va être présent en personne. ouais. Tout à fait.
Ben Courchia MD (01:03:44.69)
bien sûr, ça c 'est un VIP là, vous avez fait venir le VIP.
Bon on est déjà passé l 'heure, moi j 'allais parler d 'un article, je crois que je vais juste le mentionner parce que c 'est
Gabriel Altit (01:03:57.932)
Le chat GPT, allez vas -y, on sait que c 'est rapide.
Ben Courchia MD (01:04:00.626)
C 'est rapide, mais c 'était un article dans Pédiatrix qui parlait d 'utiliser Tchadjipiti pour traduire des informations reliées à des informations d 'anticipation médicale pour donner aux parents à la sortie de l 'hôpital. Je trouvais que c 'était vachement intéressant parce que souvent, on a des choses, on a peut -être des pamphlets, des trucs comme ça en anglais, en français, mais on a des patients qui ne parlent pas la langue, ce n 'est pas leur langue maternelle. Donc, de pouvoir leur donner des informations dans leur langue maternelle, ça aiderait.
Gabriel Altit (01:04:10.444)
Médicam.
Gabriel Altit (01:04:25.1)
...
Ben Courchia MD (01:04:27.73)
Et je me suis souvent posé la question, je me disais si on le mettait dans le chat de JPC peut -être que ça passe. Et donc ce qu 'ils ont fait c 'était Boston et ils expliquent en fait leur population, en fait ils parlent vraiment un certain nombre de langues et ils ont utilisé ça pour... ils ont anglais, ils ont espagnol, ils ont portugais et brésilien parce qu 'apparemment il y a une grosse communauté là -bas et créole.
Et donc en fait ils ont essayé de comparer les traductions. Ils avaient Google Translate, ils avaient ChaGPT et ils avaient après des traducteurs professionnels qui ont fait la chose. Et ce qui était assez intéressant, je vais vous passer les détails, mais ce qui était assez intéressant c 'était de voir comment ChaGPT et Google Translate ont fait un super travail dans certaines langues, en l 'occurrence l 'espagnol, mais que dans d 'autres langues vraiment les traductions professionnelles restent meilleures. Ce qui veut dire quoi ?
Ce qui veut dire qu 'en fait dans ces modèles d 'intelligence artificielle, c 'est vraiment basé sur des bases de données et ça montre qu 'en fait quand ta base de données est très très vaste, comme elle peut l 'être par exemple pour des choses en espagnol, l 'intelligence artificielle a quand même beaucoup de ressources à sa disposition pour donner une traduction qui est correcte. Mais que quand on parle de choses un peu plus ésotériques, des langues qui sont un peu moins présentes sur la toile,
internet comme le créole, eh ben c 'est là que ça souffre quand même un petit peu. Et c 'est pas quelque chose à prendre à la légère parce qu 'évidemment il y a eu cette évaluation qui a été faite par des gens qui sont à la fois cliniciens et qui parlent ces langues qui sont de leur langue natale et de voir des fois quand même quels sont les potentiels pour le potentiel de danger par rapport à ces traductions.
et de montrer qu 'en fait il y a des exemples montrant que des fois les mots ne sont pas bien utilisés, comment les couleurs sont définies. Donc des fois en voulant donner des informations au patient, on peut parfois peut -être donner de mauvaises informations. Donc mon idée à moi qui était d 'utiliser Tchaatjipiti pour traduire, peut -être qu 'il faut attendre un petit peu et ça met l 'emphase sur ces développeurs qui doivent continuer vraiment à faire attention à ce qu 'il y ait quand même une bonne répartition de toutes les langues pour qu 'on puisse après avoir la même fiabilité d 'une langue à une autre. Donc je trouve que c 'est intéressant.
Gabriel Altit (01:06:31.052)
...
Ben Courchia MD (01:06:43.794)
C 'est pas un truc sur la néonate, c 'est vraiment sur la pédiatrie, mais c 'était quelque chose qui 'a moi interpellé parce que j 'avais pensé et de voir que voilà, c 'était juste intéressant.
Gabriel Altit (01:06:53.932)
Mais je pense encore une fois, c 'est un sujet qui vient beaucoup toucher l 'aspect de l 'accessibilité, l 'universalisation des soins, de pouvoir justement donner les informations dans la langue maternelle et primaire des patients. Et moi, je dois dire, entre eux, je suis quand même toujours étonné par la capacité de ces engins de pouvoir traduire quand même de manière assez robuste les documents. Mais je pense que c 'est quand même important, comme tu as mentionné, qu 'il y ait quelqu 'un derrière.
Ben Courchia MD (01:06:59.954)
Mmh -hmm.
Gabriel Altit (01:07:22.508)
qui relient le document et qui corrigent le document pour s 'assurer que c 'est ça la partie importante.
Ben Courchia MD (01:07:26.258)
C 'est exactement ça le problème. C 'est ça le problème. Parce que dans cette étude -là, évidemment, ça a été contrôlé par des gens qui avaient à la fois la connaissance clinique et la connaissance de la langue. Mais par exemple, moi, si je faisais cette chose -là et que je traduisais un truc en portugais brésilien, j 'aurais aucune manière de vérifier la chose. Tu vois ce que je veux dire ? Genre vraiment, je partirais et dire, bon, ben, allez, je leur donne ça et on verra. Donc, c 'est pas fiable pour l 'instant. Et voilà, mais c 'est pas facile parce que pas tout le monde a accès à des...
Gabriel Altit (01:07:35.756)
Exact.
Gabriel Altit (01:07:44.364)
Exact.
Ben Courchia MD (01:07:54.514)
à des traducteurs, des choses comme ça. Je dois avouer que l 'internet, ça a quand même amélioré la chose parce que tu peux aujourd 'hui aller sur des sites d 'associations dans les pays, dans ces pays là. Donc tu peux aller, à mon avis, enfin, nous, on est enfin, on connaît l 'année dernière, on avait eu Adelphi des gens qui venaient du Brésil. On connaît ces associations, on peut aller prendre les informations directement sur leur site. Et ça, c 'est vérifier, c 'est traduction professionnelle, etc. Donc ça, ça aide toujours.
mais des fois c 'est pas évident. L 'ordre n 'est pas encore là pour Tchao -GPT.
Gabriel Altit (01:08:30.348)
Tout à fait. Bon ben c 'était super. Alors on souhaite à tout le monde un bon restant de la journée et merci Ben pour ce super journal club. On se revoit bientôt pour pas mal d 'entrevues. Je pense qu 'on a quelques personnes à ligner pour faire des supers entrevues.
Ben Courchia MD (01:08:31.89)
Voilà. Ouais, je confirme.
Ben Courchia MD (01:08:39.186)
Ouais.
Ben Courchia MD (01:08:45.01)
On a pas mal d 'entrevues, on a récemment publié notre entrevue avec le docteur Elon Shiner de Soroka, de l 'hôpital de Soroka en Israël, qui est un hôpital assez intéressant où il traite vraiment beaucoup beaucoup de monde. Et on a parlé de neurologie neonatale, le professeur Shani, qui est quelqu 'un d 'assez connu mondialement sur ça, qui a parlé récemment au Brésil là -dessus à Neobrain.
Gabriel Altit (01:08:55.436)
Sohoca, Sohoca Medical Center.
Ben Courchia MD (01:09:14.77)
quelqu 'un de très intéressant donc bref je vous recommande d 'aller écouter ça et il y en a plein d 'autres interviews qui vont continuer à venir et faites passer le podcast à vos collègues à ceux qui aimeraient apprendre un peu plus sur la néonatologie et laissez -nous savoir si vous avez des recommandations des suggestions et on est toujours là pour grandir et améliorer le produit donc merci beaucoup à tout le monde merci à toi Gabriel et à la prochaine
Gabriel Altit (01:09:40.14)
Merci à toi, à la prochaine. Bye bye.