Le Podcast des Légendes

Capitaine Courageux - Jacques Santini (2e partie)

May 06, 2024 Le Podcast du Sport LLC Season 2 Episode 10
Capitaine Courageux - Jacques Santini (2e partie)
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Capitaine Courageux - Jacques Santini (2e partie)
May 06, 2024 Season 2 Episode 10
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Comment Jacques Santini s'est-il remis de sa très grave blessure, lui qui était perdu pour le football selon son chirurgien ? Avec énormément d'émotion et de dignité, l'ancien capitaine des Verts revient pour le Podcast des Légendes dans un témoignage poignant de résilience sur la sidérante force de caractère qui lui a permis de revenir au premier plan. Il raconte aussi la fabuleuse épopée stéphanoise en Coupe d'Europe avec bien sûr, en point d'orgue, cette finale et cette tête sur la transversale contre le Bayern de Munich. Un épisode drôle et touchant qui va vous remuer les tripes et vous faire (re)découvrir un grand du football français.


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Show Notes Transcript

Comment Jacques Santini s'est-il remis de sa très grave blessure, lui qui était perdu pour le football selon son chirurgien ? Avec énormément d'émotion et de dignité, l'ancien capitaine des Verts revient pour le Podcast des Légendes dans un témoignage poignant de résilience sur la sidérante force de caractère qui lui a permis de revenir au premier plan. Il raconte aussi la fabuleuse épopée stéphanoise en Coupe d'Europe avec bien sûr, en point d'orgue, cette finale et cette tête sur la transversale contre le Bayern de Munich. Un épisode drôle et touchant qui va vous remuer les tripes et vous faire (re)découvrir un grand du football français.


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et le chirurgien dit à ton papa Il y a peu de chance que tu retrouves le haut niveau. Je pense que si je l'avais su, non pas là, mais parce que j'ai fait quatre mois de rééducation. Euh que je souhaite à personne quoi la souffrance que j'ai eue. Et donc euh, si je l'avais appris là, j'aurais abandonné. Déjà, le groupe Merchier, Sina, GL et surtout Repellin sont constamment là. En plus, je venais d'avoir Stéphane qu'avait trois mois mon père qui m'appelait régulièrement. Ouais ouais, ben on s'accroche, on y croit. Mois de février Là, je batail encore parce que le kiné et le toub, non, non, tu touches pas le ballon alors que je pensais que j'allais le toucher. Là, j'ai pris un coup de gour, joue à Rennes. Là, je marque et je fais marquer Jean-michel. On gagne deux zéro et Et puis après, c'est comme ça que je suis revenu et j'avais toujours dit premier match pro que je fais. Vous faites le jour de repos, vous venez à la maison quoi? Quatre mousquetaires étaient là Sina GL Merchier Repellin avec leur femme. Là, je ne me suis pas assis cinq minutes et ils ont tous bu. Si bien qu'à minuit, on était les quatre au cinquième étage, dans la grande rue de Saint-etienne, dans mon appartement et on faisait Mack Incroyable, il y avait des voisins, il dit Mais qu'est ce que vous pouvez? Repellin n'a pas retrouvé la voiture Merchier a dormi à la maison. Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur un nouvel épisode du podcast et des légendes. On se retrouve aujourd'hui pour la deuxième partie de notre épisode exceptionnel consacré à Jacques Santini. On va parler bien entendu de Saint Etienne, des campagnes européennes qui ont fait rentrer les Verts dans le coeur des Français et dans la légende du foot français, européen et même mondial, c'est parti. première saison, tu joues une dizaine de matchs. La saison d'après, tu joues quasiment tous les matchs et là débute ta troisième saison, t'as cette terrible blessure. Première journée de championnat. Sept août soixante treize. Vous jouez à Marseille, vous menez deux à zéro. Et là, à dix minutes de la fin, t'as cette agression. Je crois que c'est toi d'ailleurs qui l'appelle vraiment cette agression de parce que pour mettre les deux pieds sur un genou, quand c'est au dessus du ballon, la cheville, on peut dire. Mais les deux pieds sur le genou, c'est plus qu'une agression, quoi. Quand j'étais à Lille, ça m'a rappelé hélas, ce mauvais souvenir. Il y avait le commentateur belge qui a dit un jour parce qu'il y a un joueur d'un match, je ne sais plus lequel c'était. Il avait parlé d'agression à pied, armé avec les crampons. Voilà quoi? Ouais, ouais, c'est ça. Et donc l'arbitre, apparemment, te dit relève toi, tu fais du cinéma alors? Mais vous, Monsieur Santini, vous faites du cinéma. Voilà, Monsieur meus, donc tu sors sur civière, tu te fais opérer Ligaments croisés, c'est ça? Alors? Ligaments croisés, ligament latéral interne, capsules articulaires et désinsertion du ménisque interne. toute l'opération Lindemann fait le dix août par le professeur de jour à l'hôpital Edroit Hero, le professeur de jour qui était un élève du célèbre professeur Monsieur Trio, qui était en vacances. C'est pour ça que, au mois d'août, c'est lui qui m'a opéré. Et juste avant, apparemment, Garner te dit que tu es dans les petits papiers de Kovacs, qui est le nouveau sélectionneur. Il avait donné la sélection quelques jours après, exactement parce que, à l'époque, il y avait ce qu'on appelait la coupe d'été. On jouait contre des grands clubs européens et donc là, on avait joué. Cette année là, il y avait Chales qui avait fait de Rotterdam et au bout du deuxième match, Robby. Je ne sais pas pourquoi il a l'idée alors que je jouais plutôt devant Jean Michel, Il me dit écoute, on est en Coupe d'été, c'est des matchs importants, mais je vais t'essayer un peu au milieu de terrain, un peu derrière Jean Michel, je vais le libérer et tout ça. Et là, je fais une coupe d'été extraordinaire même moi. Euh, je revenais pas que je jouais à ce niveau là, mais j'étais en alors en plus l'ancien milieu offensif, je jouais. Vous savez, quand Daniel Bravo a commencé à jouer au PSG Sentinelle, je jouais à ce niveau là avec Betta à gauche et Larqué à droite. Et là, j'étais même moi, j'ai fait une coupe du thé extraordinaire. Et Stéphane Kovacs effectivement, dit à M. Garner Je vais prendre beaucoup de Stéphanois et je vais prendre Jacques Santini parce que je vois que en plus mes qualités que je vous ai citées technique et d'abattage à l'époque avec le travail de Robby depuis deux ans, je bouffais tout le monde quoi, Je bouffais tout le monde. Ouais, t'étais très affûté quoi. Ah ouais, ouais, je bouffais tout le monde, tout le monde quoi? L'opération a lieu Grosse opération comme tu le dis quarante quatre jours sur quatre à l'époque. Et le chirurgien apparemment dit à ton papa que ça, il y a peu de chance que tu retrouves le haut niveau exactement il le dit à ton père Mais comment toi tu l'apprends ça? Tu l'apprends? Je le dis, c'est pas ça D'accord, je l'ai jamais eu, du moins je l'ai su. Mais euh et plus tard, je pense que si je l'avais su, non pas là, mais parce que j'ai fait quatre mois de rééducation. Euh que je souhaite à personne quoi la souffrance que j'ai eue. Et donc euh, si je l'avais appris là, je l'aurais abandonné. Ah tu quarante quatre points de suture c'est ça? Enfin tellement de point de futur que tu ne peux même plus. Deux grosses quoi. Alors tu l'as encore ou pas la cicatrice? Ah oui oui oui elle se voit C'est pas les petits points de maintenant je peux vous dire hein c'était plus des points de tricot que que les points Quand je vois les les feuilletons là euh, sur un ou deux hôpitaux là on est tombé amoureux là avec ma femme de New Amsterdam, là quand je vois comment ils opèrent et tout là c'est plus c'était pas ça quoi, Tu as les ressources alors peut être l'ignorance de la gravité de ta blessure, ça a sûrement peut être aidé, mais en tout cas tu souffres énormément dans tes séances de kiné. T'es vraiment fauché au moment où tu es en train de à ton pic de à ce moment là En tout cas, hein, comment tu trouves les ressources pour revenir? Bah déjà euh le groupe Merchier comment dirais-je sigue et surtout Repellin Euh ils sont constamment là la famille en plus Je venais d'avoir Stéphane qui avait trois mois Ah, ton fils, mon père qui m'appelait régulièrement et puis voilà. Et puis euh, mais donc deux anecdotes, vous savez, quand vous avez la la jambe plâtrée tout entière. vous ne pouvez pas fermer la porte des toilettes quand vous y allez. Bon alors quand j'étais tout seul avec ma femme et mon petit, ça allait. Mais et des fois Pierre, il passait Repellin, J'allais à selle et c'est lui qui me tenait la jambe avec les odeurs. Vraiment? Aimer son copain pour faire ça, c'était ça prouvait quand même les liens. Quand j'ai commencé ma rééducation donc une fois, j'allais souvent à pied. Dès que j'ai pu marcher comme ça, c'était bon. Maintenant, c'est quand j'ai su que par où je suis passé. Mais un des deux kinés de Saint Étienne avait son cabinet en dessous, dans l'immeuble où j'habitais et donc je faisais deux heures le matin au stade et deux heures l'après midi avec lui et j'avais. J'ai eu toujours puisque je n'ai jamais retrouvé la flexion de mon genou, c'est à dire je n'ai jamais pu à nouveau mettre ma fesse sur le talon droit. Vous voyez ce que ça peut faire tellement le toub avait comment serré les ligaments avec les sutures et tout. Et donc quand vous avez le feu vert pour courir, il faut que votre genou arrive. à au moins cent degrés de flexion le matin et l'après midi, je faisais un travail exclusivement de flexion, avec des poulies et des pois pour pouvoir gagner ces quelques degrés et je n'arrivais pas. J'arrivais pas et il me Il mettait des poids. Il me pressait d'ailleurs. Des fois, il me criait et ils s'occupaient de mamie à cote. Les autres et les mamies disaient Mais vous êtes, vous êtes un sauvage. Vous avez vu comment vous faites crier le monsieur? Il dit non, non, mais il en redemande. Moi, à côté, je lui dis. Il revient, il faut que tu pousses encore Les femmes, elles ne savent pas ce qu'il y a avec quoi? et ça dure un mois de guerre. Voilà, donc je suis plâtré, donc en octobre, un truc comme ça et ça dure jusqu'au mois de décembre et la dernière semaine de compétition. Parce qu'en plus que vous rajoutez que moi je suis mobilisé, l'équipe, elle est en pleine en pleine ascension. C'est l'année du premier titre. C'est l'année du premier doublé et vous vous participez à rien. Sauf que vos copains, ils vous tiennent. Et donc ça, je le sais aussi ou pas. Et donc le kiné, le regretté Pierre Fiol qui me prenait pendant que les pros étaient à l'entraînement, il me fait travailler tout ça, les flexions, les machins. Il me faisait un peu de proprio, tout ça, je l'avais retrouvé et tout. Et puis il me dit Tiens, il entend les joueurs rentrer dans le vestiaire. Il avait prévenu mon groupe de copains merch et surtout Pierre. L'anecdote, c'est qu'il dit je vais prendre Jacob et il faut convenir parce que depuis une huitaine de jours, Potier avait dit si il ne retrouve pas la flexion là, obligé de lui faire une flexion forcée sous anesthésie. Et le rendez vous était pris déjà pour début janvier puisque les gars, tout le monde partait en vacances à l'issue du match, donc il commence à me masser. Il me dit Attends, je vais passer ta cuisse arrière donc je suis à plat comme ça. Et Merchier vient. Il prend deux trois C J éclose de rire Pierre, il dit Attends, on va boire une coupe de champagne et tout voilà et tout. Et puis d'un seul coup fiol, il prend mon vous savez, au niveau de la cheville comme ça. Et là, il me fait une flexion mais j'ai poussé un cri. Et donc alors l'avantage dans ma rééducation, c'est malgré tous les efforts. Mon genou n'avait jamais enflé. Et là, effectivement, deux jours après et puis donc Noël Page. Je pars passer Noël chez mes parents, avec mon fils, mon petit, tout ça et et je reviens. Et il m'avait dit de faire certains mouvements de Et pendant toute la semaine chez mes parents, je vois que j'arrive parce que tous les matins, je me mettais vers les radiateurs pour essayer de voir et je vois que j'ai gagné un petit peu. Et à partir de début janvier, là, ils ont accentué le travail de flexion puisque j'avais bien retrouver un peu au moins la force musculaire de ma cuisse et de mon mollet. Et là, j'ai eu le feu vert pour reprendre la course. Voilà, là aussi, c'est les copains, parce que chaque fois qu'ils me touchaient pour faire la flexion, vous savez, vous avez ce qu'on appelle un réflexe contraire, un blocage dans la tête comme on sait qu'il y a des blocages pour d'autres raisons. Et là, il m'a débloqué comme ça. Et là, à partir de janvier, vous courez tout seul autour de Geoffroy Guichard, vous montez avec le kiné sur les épaules, tous les escaliers de la tribu N Henri Point. Je peux vous dire qu'il y en a. Oui, c'est le kiné qui est sur tes épaules. C'est après à la fin Oui, à la fin, Oui, d'abord, vous sautez pieds joints à pied. Vous descendez les marches comme ça et vous faites ça pendant une heure et demie et vous entendez les copains sur le terrain ex qui rigole, qui touche le ballon et tout ça. Voilà et ça dure jusqu'au mois de mars, quoi. Voilà, Et pour revenir à la question de Michel, là, sur cette partie là, comment tu fais pour tenir? C'est pareil, hein? C'est quand même t'es seul, tu t'entraînes tout seul et t'es en hiver à Saint Etienne. T'as tes potes qui te font doubler. Comment tu tiens toi? oui, on s'accroche, on y croit. Quelque chose qui m'a fait du bien, C'est mon fils, quoi. Il y avait quelques mois, je faisais bon après le travail du matin, avant d'aller le soir, j'étais avec lui, je faisais des siestes de trois heures dans les bras. Tout ça et tout quoi. Voilà les copains, les deux, trois copains que je vous dis un jour, ils ont vu, c'est au mois de février. Là, là, je batail encore. Parce que que le kiné et le toub, non, non, tu ne touches pas le ballon alors que je pensais que j'allais le toucher. Là, j'ai pris un coup de gour et je sais que les proches jouent ce jour là. Un dimanche contre Lens. Je jouais le dimanche après midi à l'époque, parce que les terrains étaient mauvais, donc je vais le voir aussi. Et toujours après les matchs montaient les épouses de ceux qui jouaient, les rejoignaient et ceux qui jouaient pas parce que il n'y avait que douze places à l'époque, donc il y en avait cinq ou six. Voilà tous internationaux et le samedi, il prenait le sac pour aller jouer en réserve. Et le dimanche, on était tous là. Qu'il fasse moins quinze ou quoi? On était là et là. Pierre, il a vu que Pierre Merad, il disait Et donc Pierre, comme c'était le match à quatre heures à sept heures, au lieu de repartir chacun chez soi, je ne me rappelle plus le pourquoi. Il dit aller. On vient chez moi, on se fait des pizzas et tout et tout. Et là, ils me font prendre une biture. Allô? mais caractérisé quoi. Voilà quoi, alors que je n'avais jamais été sous ma vie à vingt et un ans, Même pas un peu éméché quoi. Parce que mon père m'avait toujours dit quand mes copains de Fch sortaient, il me dit. Tu veux jouer au foot? Ben oui, Eh ben, tu fais comme tu veux, comme je jouais en senior et je savais que si j'allais avec mes copains, je ne jouais pas assez. Et voilà. Donc on se fait une idée. On se fait notre rigueur tout seul, quoi. Puis après, j'ai commencé à jouer au CFA et j'avais toujours dit à ma famille et à mes copines. J'ai dit. Vous ne le dites pas à vos hommes, mais le premier match pro que je fais, vous faites le jour de repos, Vous venez à la maison. Et puis ben bon, j'ai bataillé parce que j'anticipe un peu, donc ça c'est soixante treize, soixante quatorze. Et au mois de septembre, je m'accroche un peu avec Robby parce que je dis Roby mais attends, tu m'as pas fait jouer au moins un match amical et tout. Comment veux tu savoir si je reviens et tout et tout? Il me dit non mais écoute. Bon, je savais que lui, mais gentiment, gentiment. Ça faisait un an à peu près que tu as eu ta blessure? Oui, c'était août ou septembre, c'était ou je pense. C'était pendant une trêve internationale où il y avait beaucoup de Stefano en équipe de France. Là, on faisait beaucoup de choses, des jeux réduits, des jeux amusants que Roby nous faisait des volleys. Tête des choses comme ça. Et moi je me sentais bien puisque je commençais à retrouver mes marques avec l'équipe réservée. Et là, je prends un peu la mouche et là, il me dit OK. Et le lundi, Garo me dit Viens Roby que tu sois prêté, J'ai une proposition pour Lille. Il me dit C'est quoi cette connerie là? J'ai jamais dit par terre. Il me dit oui, oui, il me dit en plus, ça te fera du bien, peut être. Et tout et tout bon, j'y vais parce qu'à l'époque on ne disait pas non pas comme maintenant. Quand vous voulez partir d'un club où vous ne vous entraînez plus, j'y vais. Mais je fais tout pour être mauvais quoi. Voilà quoi l'avantage, c'est que je rentre. Donc ça, c'était le mardi ou le mercredi. Ils avaient fait un match amical, je m'en rappelle, contre la réserve d'Anderlecht Lille pour que je joue. Donc je joue mais sans je fais mon match, mais sans but quoi. Le dimanche, je fais un gros match avec l'équipe réserve, je marque. Et l'anecdote, c'est que si Nagel se blesse et du moins il a une petite blessure et c'était avant le déplacement à Split et là, on joue le derby contre Lyon. et le Ch'ti. Et là, Robby, il me fait jouer, mais après le connaissant parce que j'ai analysé ça les longues semaines après, Mais pour moi, c'était le quitte ou double quoi? Parce que d'habitude, il aurait peut être mis Pierre et Pellin arrière et Jean B. Au milieu, comme il le faisait souvent quand on était deux, trois blessés au milieu. Et là, je fais un gros match, on gagne, on va jouer à Split, je ne joue pas et on joue à Rennes Pareil, il me fait reposer, Je crois Bab ou le Ch'ti est là bas, je m'en rappelle. Il me fait marquer beaucoup. À l'époque, il était l'avant centre de Rennes Internationale dans son pays et là, je fais non seulement je le mets sous l'éteignoir, je marque et je fais marquer JeanMichel. On gagne deux zéro et puis après, c'est comme ça que je suis revenu de possible prêté à un prétendant à chaque match dans cette saison. Zac, t'as invité quand même les autres, t'avais promis à leur femme que t'allais les inviter si tu jouais? Ah oui oui, donc bon et et et on fait ça? Bon, je sais plus combien de temps et donc là arrive à la maison Tingue le trio quoi! Les quatre mousquetaires étaient là, sigue merchier repellin avec leur femme et je dis à la mienne. J'ai dit tu fais une fondue bourguignonne et vous savez ce que c'est que le jeu de la fondue bourguignonne? Non, je connais la fondue say, mais la bourguignonne, je ne la connais pas, c'est avec la viande, hein, à fond du C'est avec la viande c'est-à-dire qu'à chaque fois que vous faites tomber un morceau de viande, vous buvez un verre parce que je sais que dans Astérix, c'est des coups de bâton. Mais voilà, et ben là, je me suis pas assis cinq minutes! ils ont tous bu. Bon, les filles jouaient un peu le jeu, ils faisaient tomber et tout Si bien qu'à minuit, on était les quatre au cinquième étage, dans la grande rue de Saint Etienne, dans mon appartement et on faisait C'est incroyable, il y avait des voisins. Il dit Qu'est ce que vous voulez incroyable! Et Repellin n'a pas retrouvé la voiture a dormi à la maison, j'ai des photos, maintenant elles sont un peu usées, il est comme ça dans les toilettes et voilà, les trois étaient râpé, râpés quoi? La fondue bourguignonne qui a un peu dérapé justement. Alors là, écoute, mais le lendemain il y avait repos. Donc j'ai fait ça le le soir d'un décrassage, d'un match quoi. Voilà, quoi Et alors? Donc tu me parlais du match contre Split? Donc ce match match retour qui est vraiment la naissance de du Chaudron en tout cas hein, d'un peut-être qu'on connaît et donc tu rentres je crois dix minutes à peu près dix minutes avant la fin quand il y a un but. Voilà, ouais, et une minute après ta rentrée, c'est le quatrième but qui est marqué et du coup vous allez en prolongation. C'est quoi tes souvenirs de ce match qui doit être encore plus émotionnellement incroyable par rapport à tout ce que t'as vécu avant? J'imagine oui, oui, parce que sur le banc on passe par tout ce qui peut habiter un sport de haut niveau. Quoi de faire des efforts, d'arbitrer Monsieur Babacan, un turc ici à trois un que Yvan fait quatre pas vous savez, il s coup franc indirect bien sûr. Quatre à un et pendant quinze jours à part vraiment le jour des deux matchs entre le match retour et le match aller. Donc C split on ne parlait que de ça. On ne parlait que de ça que de split de Split de Spl le Spl. La veille du match, le mardi soir, Lyon reçoit. Je voyais en Coupe des coupes ou coupe coupe des coupes, oui, je crois ou du Coupe UEFA. Ils avaient un score à remonter et d'entrée on était en train de faire notre partie de cartes. Et là, ils marquent d'entrée et tout. Et on se dit Putain, allez, si ça nous arrive et tout et arrive. Ce qui arrive, c'est qu'on mène à zéro malheureusement en début de deuxième mi temps, parce qu'ils avaient une belle équipe burl souri. Et tout ça et tout. C'était le premier match que Herbin décidait de mettre Jean Vion arrière droit pour marquer comment il s'appelait Auriac. souri l'ailier gauche. Et là ils égalisent. Et ce coup de pouce, on va le chercher. Babet va le chercher. On marque sur le corner qui suit. Tête penalty. Et là donc on est tous moi. Je me chauffe Rob. Il me dit Allez, vas y Jean Michel, je vais changer. Tu vas prendre Jean Michel mais tu vas jouer un peu la place de Jean Michel. On va le jouer à trois et on va aller mettre le pressing de partout et tout triant. PS souci. Et puis arrive le coup franc et là je dis je prends le ballon et je les suis. Je les suis et je dis Ah Tintin Tintin, tu fermes les yeux même si tu ne marques pas. Les autres avaient déjà fait rentrer les remplaçants, mais on les sentait cuits physiquement, quoi. Et c'est là que le travail de Robby payait dans les vingt dernières minutes et tout. Et là, il te met une patate. Quatre à un et cinq à un après. Et puis voilà quoi donc il remarque après il sort du banc, il marque deux buts. Bon, moi, moi, je courais pas pour Sina Gelo Bab qui en avait encore, mais je courais pour Patrick. Voilà donc, et c'est comme ça, quoi que on se forge. Et là, après, comme je vous l'ai dit là avec ce retour de Split, le match de Lyon, le derby qu'on gagne grâce à un super, une super tête plongeante d'Hervé là et là, je sens que le regard du bouquin a changé quoi Bon, vous le savez, c'est pas un entraîneur qui parlait, mais à des signes. Et tout ça quand il commence à vous rappeler par votre prénom, mais d'une manière plus sensible que dure. Ben vous avez compris quoi, vous avez compris? Et tu penses que si t'avais pas eu ton petit coup de gueule, ça aurait pas changé? Bah si, Parce que les événements avec les blessures des uns et des autres auraient fait qu'ils m'auraient mis quoi? Mais c'est juste quand je dis coup de gueule, c'est juste une discussion dans son bureau, hein? Ah non, non, non, non, non, je voulais. Voilà des trucs comme ça quoi! Voilà, c'est plus une explication qu'un coup de gueule en fait. Voilà, et l'année d'après, tu fais une grosse partie des matchs de la campagne de Saint Etienne tienne la campagne mythique en Coupe d'Europe. Tu joues au premier tour, tu joues le match contre les rangers? Non, je ne joue pas, Je rentre parce que la veille du match aller, on joue le derby et on fait le jeu de tête. Et Pierre Repellin, dans un duel, m'ouvre l'arcade quoi. Et là, le bouquin, il me dit Je ne peux pas te jouer, je t'emmène à Lyon parce que mais après les matchs contre les Glasgow, tu seras sur le banc et je fais que le match retour à Glasgow voilà d'accord match retour que vous gagnez deux deux un tu rentres pendant le match retour contre Kiev à chaque fois tu joues dans les dans les dix dernières minutes est-ce que t'es un peu le en tout cas pendant ces matchs de coupe d'Europe est-ce que t'es un peu le le super non je suis ouais le super sub de l'arche quoi. Parce que il y aurait eu George Beretta, je ne serais jamais rentré parce que les deux autres, c'était deux monstres physiques, hein? At et le Ch'ti. Donc il y aurait pas quand je jouais quand vous dites que j'ai joué des matchs. Voilà, c'est ça, c'est qu'il y en a un qui était blessé. Ou voilà quoi donc voilà, Et donc le match contre Kiev, tu fais partie de cet autre match mythique, donc on en a un peu parlé avant match perdu deux zéro un peu miraculeusement en Ukraine, on se demande comment on fait pour ne perdre que de zéro. Quoi, Oui Et puis il y a cette anecdote incroyable de Jean Vion, qui revient des Antilles après avoir enterré Je crois que c'est sa maman qui revient directement et Roby le fait jouer à sa sortie d'avion de Satolas. Vous gagnez trois zéro donc tu rentres à la quatre vingt e, vous gagnez trois zéros. Incroyable match contre Eindhoven. Match aller retour hyper solide et tu joues la finale. Cette finale entre a vraiment parlé. Je pense qu'on en parle plus que même Milan Marseille. J'ai l'impression que c'est vraiment devenu une finale mythique. Deux blessés du cote de Saint Étienne blessés par les Nîmois In Gaël et je crois que c'est Faris. J'ai envie de dire mais oui c'est ça de Mathieu. lui aussi qui jette les deux. Il se met les deux pieds sur les genoux du pauvre Tachan et on finit le match à dix à l'époque et on voulait un et on gagne cinq à deux. Ouais c'est ça. Mais on ne voulait pas rentrer parce qu'on dit. On va finir à c'était le vendredi, on avait la finale. Du moins moi je rentre parce que j'étais ou non, même je je crois. Donc plus de remplaçant. On est dix, tout le monde avait en tête. Ben en plus les deux sur la table de kiné, on va les voir un le pied, l'autre le genou, le touby il fait pour mercredi, c'est foutu. Bon dans ta tête, tu te dis ben tiens, je pense même pas que c'est grâce à ça que je vais jouer quoi. et là, je veux dire ça a chauffé pour tous les huit mois dans le couloir parce qu'à un moment donné, les deux vestiaires se rejoignent quoi? Et là, on les insulte, on les pourrit. Et voilà quoi. Donc là, ils ont plus branché, on leur en met cinq, on gagne cinq à deux, je crois. Ouais, exactement à partir du samedi, hélas, les nouvelles sont confirmées. Et voilà donc Pierre et moi qu'on ne devait pas jouer Repin Et moi qu'on ne devait pas jouer la finale, on la joue en plus Roche était on fait trois d'un coup. Et alors comment tu te prépares toi pour la finale? On a un peu parlé avec tes anciens coéquipiers. Herbin prépare le match, un peu comme les autres matchs. C'est un peu le ressenti qu'on a. Il ne fait pas de grands discours particulier. Vous êtes une équipe un peu à son apogée puisque vous avez joué plusieurs saisons ensemble, un socle de joueurs formés au club avec des additions de joueurs un peu plus anciens, un peu plus expérimentés. Comment toi tu prépares cette finale? Psychologiquement? J'imagine. Ça doit être comment tu gères l'attente avant le début du match? Tout ça tu te souviens, il y a deux phases jusqu'à l'arrivée au stade. On la prépare sereinement puisque ce n'est pas avec des joueurs que je ne connais pas. Ce n'est pas un poste qui me sera. J'aurais joué à la place de Jean Michel, ça aurait été un peu particulier parce que son poste était quand même un peu hors du collectif. Entre guillemets, quoi. Parce que c'est lui qui gérait son placement et nous, grâce au travail Santini ou Bat Sigue ou Sina GL Santini, on complétait. Puis on savait qu'on avait toujours ou Hervé ou Patrick ou Sarah qui donnaient un coup de main quand Jean Michel traînait aux avant postes quoi, Par contre, c'était la première fois et c'est normal, peut-être que à la collation, alors que plaisante toujours ou moi le premier, là, je sur la tête les épaules. Alors là, moi quand Yvan, là, il est sur le, je crois que c'est rugueux qui frappe. Il cafouille un peu sa prise de balle et il arrive quand même à la sortir en revenant. La balle n'allait pas vite non plus. Et jusque là, je ne peux pas dire que j'étais dans le brouillard. Mais c'était pas Santini, quoi. Tout, j'avais pas mes repères, j'avais rien quoi. Et là, avec ce coup là et tout là, ça te réveille un peu. Après on fait notre match plus qu'un match quoi. On fait un peu plus chacun de ce qu'il faut faire Et voilà quoi donc Et qu'est ce qui vous a manqué alors qu'est ce qui vous a manqué pour ce que vous avez tous donné à fond? Mais vous avez pas gagné au final déjà est-ce que t'as revu le match et si t'as revu le match Est-ce que t'as analysé ce qui vous a manqué. il ne nous a pas manqué grand chose, un peu comme les phrases basiques, que ce soit dans notre sport où là, j'ai regardé le cinquième set Medvedev Sinner. Là, puisque c'est un Italien, j'étais content qu'il gagne. Et quand il discute ça, quand on voit le je ne sais pas si vous l'avez vu le tir de la demi finale de hand Andy. Ouais, la dernière seconde quand il égalise, tu demandes donc c'est des buts, des points et nous sur trois, quatre ballons importants. Et ben on ne les met pas quoi? Parce qu'on parle souvent le tir de Dominique Baty ma tête avant le tir de Dominique. Il y a une action extraordinaire quoi. C'est que sur une frappe se Mayer repousse et Hervé est à six mètres du but. Je pense que c'est la seule fois. C'est sur le c'est sur la frappe de Batna et il est face au but. exactement et alors que Hervé d'habitude il a dû en marquer quatre vingt dix neuf virgule quatre vingt dix neuf millions et sur ce ballon là où d'habitude il fait toujours une feinte comme il nous faisait au tennis ballon ou dans les jeux ou contre d'autres équipes et là il veut et l'autre il est tellement il est tellement serein que paf il fait que ça quoi alors qu'un gardien aurait après ma tête après c'est est ce qu'il y a un coup franc ou pas d'osvaldo l'outil se jette bien Et puis il y en a qui disent ou pas que si Jean Michel était resté bien collé au mur au lieu de se tourner les quelques centimètres qui manquent aux gants de Kurk sur le coup franc de Roth, il les aurait eu. C'est marrant que ce match a été hyper analysé. C'est un peu comme le match de Séville, il y a vraiment des théories donc il y a la théorie des poteaux carrés. Toi je sais que tu n'y crois pas vraiment pas du tout. Tu dis que bon, c'était juste un problème de placement, tu prends la balle peut un peu tard et donc du coup tu n'arrives pas à changer la trajectoire déjà, il faut que je sois là parce que de mon poste de milieu de terrain, alors que c'était plutôt à Hervé ou à Jean Michel Declin dans le travail qu'on faisait tous les semaines. Et puis je connaissant Sarah parce qu'on l'a fait X années en junior, en réserve, en équipe de France junior ou même avec Saint Etienne, Je savais qu'il allait parce que c'est l'ancien joueur de Saint Etienne Paya sa marg qui lui avait appris à S'entrer, sans déborder qu'avec le geste était intérieur de son pied. Comme il avait la puissance. Christian, je savais qu'il allait la mettre là quoi, Donc j'arrive comme j'arrive hein. Donc je coupe les lignes du Bayern? Non, non, Après, c'est les analyses qu'on aimerait retourner. Mais qui ne tu l'as revu? Oui, je l'ai revu le match. Cette action là, dès qu'il parle de la finale, il la montre. Voilà donc, mais tu as revu le match en entier ou tu as revu des bouts de match, des bouts de match tu n'as jamais revu le match en entier? Non, parce que, par exemple, j'irais. Je sais que y sévit, il ne l'a jamais revu en entier. Il s'arrête, je crois à chaque fois. Après, comment tu expliques que, à ce moment là, donc t'es titulaire ou presque dans si ce n'est la meilleure, la deuxième meilleure équipe d'Europe, tu es au moins aussi bon que tu l'étais avant ta blessure. Et pourtant, la porte de l'équipe de France ne s'est jamais rouverte. Comment tu expliques ça? Tu l'expliques parce que c'est Hidalgo qui va prendre le relais parce qu'il se reposait moins sur l'ossature de Stéphanois. C'est quoi ton avis? Ce qui explique C'est un peu inexplicable en tout cas au vu de tes statistiques et au vu de ton palmarès, j'en ai souvent parlé avec lui, puis qu'après quand j'ai été sélectionneur et donc il y avait des rencontres de sélectionneurs, déjà, moi, je n'ai pas la même approche que lui. par rapport comment il fonctionnait avec le groupe. Je n'ai pas la même approche que lui pour la récompense, voire la reconnaissance des joueurs. Puis après, ce sont ses choix ou les choix d'autres personnes. Donc ça, je ne m'y mise pas parce que j'ai été confronté souvent à ça. La seule chose, il y a une anecdote, c'est. On fait un Suisse France, donc en match amical. Et là, bon, il fait chauffer tout le banc de remplaçants, on mène deux ou trois zéro et là, je pense qu'il va me faire rentrer. T'étais sélectionné quand même, c'est à dire que tu faisais partie de la sélection, mais t'es juste pas rentré d'accord. Voilà, et là donc il ne me fait pas rentrer. Et non seulement il ne me fait pas rentrer, mais il me laisse m'échauffer sur le bord d'une tour et tout voilà rien. Alors que moi, quand j'ai eu la chance d'être sélectionneur ou l'honneur d'être sélectionneur, j'ai eu deux trois joueurs. Mexès, Moreira, Bréchet, qui cartonnait avec leur club et qui étaient à chaque fois que je les appelais. Et tout étaient vraiment dans les entraînements. Ils la hiérarchie, même s'ils savaient qu'ils ne jouaient pas à un moment donné. Tu les lances vingt minutes, une demi heure. Voilà quoi Pedretti Pedretti a saisi sa chance pour l'Euro. Je fais jouer Rothen en Belgique, pas beaucoup, mais il rentre. Il me fait trente minutes superbes. Il saute dans le train de wagon de l'Euro. Vous voyez alors avec Hidalgo, ce n'était pas comme ça, quoi, Ce n'était pas comme ça. mais il était plus lui aussi enclin à écouter, à suivre un peu le hélas, c'était déjà le début dans ces années là de du truc de médiatique quoi. D'où le milieu de terrain qu'il faisait par exemple en Argentine. C'était pas un milieu complémentaire mais c'était les meilleurs joueurs français, ils les faisaient jouer les trois ensemble quoi! Voilà, c'est comme ça oui c'est marrant parce qu'on a des avis très contradictoires sur sur Hidalgo, c'est à dire qu'on a ceux qui ils adorent vraiment, qui l'ont vu comme un peu leur papa très bienveillant, très paternaliste, qui les a un peu lancés et tu as les autres Et c'est souvent des Stéphanois d'ailleurs qui n'ont pas peur d'être un peu plus critiques, qui disent que comme tu disais qu'il y avait l Hidalgo qui écoutait un peu les journalistes, qui était un peu contradictoire dans ce qu'il disait au groupe et ensuite ce qu'il disait aux journalistes et qui communiquaient peut être un petit peu moins avec les joueurs et qui du coup rendaient ils communiquaient quand même avec quelques uns quand même voilà, mais pas avec l'ensemble du groupe. Il avait ses relais avec Platoche et tout ça quoi! Voilà quoi avec Platoche Boss Michel c'est les stéphanois et les Nantais. Tu écoutes les nantais et les Stéphanois, c'est vraiment ceux qui sont les moins fans d'ID mais surtout les Stéphanois qui ont touché la sélection. Moi je l'ai pas tout. Donc entre guillemets je perdais rien à l'inverse de certains Stéphanois ou nantais. Effectivement c'est marrant, j'ignorais que tu avais été présélectionné donc donc tu faisais quand même partie du groupe, tu t'ais. Ah si, si! J'ai même fait un jour France Irlande où au dernier moment il a choisi Kerusoré à ma place. Ah tiens au parc des Princes quoi! Et comme j'ai jamais mis le pied les gens ils s'en souviennent pas parce que j'ai été trois quatre fois si tu mets pas le pied sur le terrain, les gens, ils ne se souviennent pas que t'étais dans le groupe. Honnêtement, comment tu l'as vécu ça chaque fois d'être appelé? Ah ben mal à chaque fois Quand tu flambe avec Saint Etienne, tu fais la coupe d'Europe H et tout et qu'au dernier moment il te prend pas et tout il donne pas l'occasion, même avant l'Argentine, de pouvoir toucher et tout voilà quoi tu reviens, tu fais bon je veux dire les matchs c'était pas Saint Étienne Bergerac ou que je faisais quoi? Voilà quoi non mais c'est ça. donc quand j'étais sélectionneur, ben tu regardes quoi? Moi j'allais voir, j'étais souvent jouer voir Auxerre parce que C C. Capo Boumsong Mss Je voulais les voir contre Arsenal contre le Borussia et non pas contre Metz ou Valenciennes en championnat quoi. C'est pas ces matchs là qui devraient intéresser un sélectionneur. C'est marrant, tu dis ça parce que on a eu Didier Roustan il y a pas longtemps et je lui avais dit Non, non rien. Quand j'entends Oust, je rigole quoi D'accord Samedi on a on a mangé si tout ça. Et il y en a qui sont fans de l'équipe T V. Vous savez, c'est un truc. Ouais, je regarde, mais quand c'est lui qui y est, je je change quoi. Oui, il est très clivant, il est très clivant, mais donc ce qu'il disait et je comprends parfaitement ce que tu veux dire. Et il a sorti un livre qui a pas mal d'anecdotes assez marrantes. Mais moi je lui exposais un petit peu notre théorie à Guillaume et moi que l'équipe de soixante dix huit n a pas eu ce qu'elle méritait, qu'elle aurait dû qu'elle aurait pu faire mieux. C'est avec peut-être un concours de circonstances un peu différent en ayant une meilleure fédération, organiser mieux. un peu plus de professionnalisme de la fédération. Ouais ouais un peu j'ai un peu envie d'appeler la version de Saint Etienne deux point zéro avec le départ, un petit peu des historiques et l'adjonction d'éléments un peu étrangers, les Johnny rap, les Michel Platini etc. Où c'est un peu moins axé sur la formation, plus sur l'adjonction de stars confirmées et j'ai l'impression que l'ambiance était un peu un peu différente à l'époque. Déjà il y a eu la transition quand il y a eu beaucoup de départs comme vous les avez appelés de Marie Louise et en même temps aussi de Dominique Bne. Donc là sont déjà arrivés deux trois joueurs Jean Marie Ely et surtout Bernard Lac qui hélas n'est resté qu'un an pour des raisons encore obscures. Même lui, il ne sait plus trop comment ça s'est passé. Et puis surtout après, quand y a arrivé Michel mais surtout Z Mako et Johnny Rep, disons qu'il n'était pas dans le moule collectif ou surtout Johnny Rep. Comment dirais je la mentalité footballistique française lui, il avait déjà presque tout gagné. Donc pour lui, c'était Monsieur Johnny rap. Et c'est sûr que ça ne cadrait pas dans le moule stéphanois et surtout dans le trio qui restait de l'époque, Jean Wion et Christian Lopez et moi même quoi. Voilà, et c'est vrai que rapidement, même si grâce au travail de Robert Herbin de rester un petit peu ou de cimenter tout ça, il y a eu beaucoup d'écarts à ce moment là. Nous deux, même si on était au dessus, quand Johnny par exemple, voulait jouer ou quoi? Donc on était au dessus de la moyenne française, ce qui nous a permis de toujours être au moins européen. Et ensuite il y a eu le facteur pour l'obtention du dernier titre, surtout avec l'arrivée de Bernard Gardon et de Patrick Battiston. donc tout de suite. Platini a eu un acolyte lorrain tout de suite puisque Battiston arrivait de Metz et Gardon lui a apporté sa solidité. Non seulement au poste de baroudeur puisqu'il avait fait Lille, Nantes et Monaco, donc grâce à cela, certaines dissensions du vestiaire n'apparaissaient pas sur le terrain. Donc quand tu dis certaines dissensions des vestiaires, c'était vraiment une requête de Platini, d'avoir un Lorrain ou d'avoir un relais amical dans le vestiaire. C'était vraiment à ce point là. Non, non, c'était surtout que il y avait aussi une génération Repellin Merchier qui était parti, Faris qui arrêtait sa carrière, donc qui avait besoin d'un arrière latéral. Et plutôt, je pense que les dirigeants stéphanois avaient bien cerné les manques de l'année précédente qui se retrouvaient surtout au niveau défensif avec le départ de Piaza de prendre deux internationaux à ce poste là. Et cette année là, le club et nous mêmes avons eu se féliciter puisque cette année là, en plus du titre, avec aussi le choix fort de Robert Erba au bout de trois journées, nous n'avons pris que dix sept buts en trente cinq matches alors qu'on en avait pris trois dans les trois premiers matchs. Aussi, avec le fait qu'Ivan Kurk, Vic n'était plus le kurk de la grande époque. Donc tout cela a quand même cimenté le cote professionnel, mais pas le cote humain du groupe, comme c'était le cas bien entendu à partir de soixante douze jusqu'à soixante dix huit. Et Curkovic d'ailleurs qui est remplacé par Castaneda. Alors je ne sais pas si c'est en cours de saison, mais en tout cas vous terminez la saison avec Castaneda dans les cages. au bout de trois journées trois matchs, on perd trois zéro à Bordeaux, on gagne trois deux chez nous contre Nice alors qu'on a le match en main. Et Ivan fait une bêtise et surtout à Bastia où là, d'habitude, sa solidité et sa prestance étaient toujours utilité. Ce match là, il est t'es pas au niveau, quoi. Et dès le match suivant le quatrième match, Erba nous annonce que Ivan va laisser sa place à Castaneda. Mais Yvan est resté au contact du groupe puisque c'est lui qui s'occupait de Castaneda pour son travail spécifique. Rassure moi, tu as révisé un petit peu tout ça avant notre entretien. Tout ça, c'est bien frais encore dans ta tête parce que c'est stupéfiant. Pour être honnête, j'ai surtout regardé parce que je me rappelais plus. Et comme j'ai mangé avec Bernard Lacombe il y a trois, quatre jours là et il était notre adversaire avec Bordeaux lors du dernier match, je me rappelais plus qui accompagnait. Comment dirais-je Johnny Rap et Laurent Rousset dans la ligne d'attaque? Je me doutais un peu que c'était un gaucher et c'était Eric Bus. Ouais Eric Bus. Exact puisque aussi pour un peu aller à contre courant de ta question au niveau de la formation. Cette année là, pour des raisons diverses, Zanon est apparu, les stages est apparu, Eric Blus est apparu. Et puis il y a aussi les deux Laurent qui ont fait beaucoup de matchs, Paganelli et Rousset donc par la force des choses zako Jean Marie Ely, Robert Herbin les a écartés et surtout Jean François Larios qui n'a pas fait les six derniers matchs à cause d'une pubalgie. D'où l'arrivée aussi, même s'il était déjà dans le groupe de Jean Louis Zanon. Donc pour finir la saison presque avec la même équipe pour ses six derniers matchs et donc fin de saison, vous êtes champion de France. Oui, quel goût Il a pour toi ce dernier titre de champion avec la Saint Etienne. Alors moi, ça a été une saison un peu particulière parce que j'ai rechuté au niveau de ma blessure. Même si c'était bénin, j'ai dû me faire opérer du ménisque interne. Là, ça a duré trois, quatre semaines. Et puis au retour des vacances, j'ai senti qu'il y avait quelque chose et j'ai vu que Robert Herbin me remettait à nouveau remplaçant. Il faisait tourner le milieu de terrain et là, j'ai eu une explication orageuse qui a fait que Robby m'a écarté de l'équipe pendant plusieurs semaines. et donc je me suis comporté en professionnel. Les joueurs ne comprenaient pas et tout et suite à deux, trois mauvais résultats alors que je n'avais pas refusé d'aller jouer avec l'équipe réserve Robert Herbin à l'issue d'un match auquel il a assisté de la tribune de Presque que je jouais avec l'équipe réserve. Il doutait. Il ne comprenait pas pourquoi, malgré qu'il m'avait écarté de l'équipe professionnelle, que je me comportais en professionnel. Et là, il m'a rappelé de l'équipe mais dans ma tête, pour en avoir discuté bien sûr avec mon papa et ma famille. Pour moi, Saint Etienne, c'était terminé, quoi. Voilà pour des raisons. Déjà, avec le groupe toujours, il fallait se battre. On a vécu les cinq six derniers matchs, je dirais. On ne sait même pas comment quand on en reparle avec Lopez, Gérard, Jeanon et Castaneda et les derniers du groupe là, Comment on a pu faire pour être champion cette année là puisque dans les six derniers matchs, on en a gagné quatre et deux matchs nuls. Mais l'équipe était au bord de la plosion. Voilà. Et donc moi, j'avais décidé que quoi qu'il arrivait mon aventure stéphanoise s'arrêtait en quatre vingt un. Après, on a pareil un miracle à Strasbourg pour se qualifier pour la finale de Coupe de France contre Bastia qu'on perd logiquement d'autant plus que Gardon s'est blessé. Zanon est blessé, bus est blessé, donc Robert urbain les dégâts qui ne jouaient plus depuis des semaines et on a été non seulement mal mené mais battus logiquement par une équipe de Bastia qui en voulait beaucoup Lors de cette finale, tu avais vraiment le sentiment d'une fin de cycle en fait. Oui oui, ça avait déjà commencé avec l'arrivée de beaucoup de joueurs heureusement. que c'est toujours ce que j'avais préconisé ultérieurement. On en reparlera de mon passage à Lyon que quoi qu'il arrive, c'est la formation. Ce sont les jeunes joueurs qui vont donner un coup de main ou sauver l'essentiel d'un club. Lorsque l'équipe première, pour des raisons diverses, n'avait plus de résultats, est tombée rapidement au classement. Il n'y a pas qu'à Saint Etienne, Nantes a eu la même chose. Auxerre a eu la même chose. Sochaux a eu la même chose et Saint Etienne s'il n'y avait pas eu toujours ce travail de formation, comme je vous dis Laurent Rousset, Laurent Paganelli Zanon bus Il y avait aussi le petit Perez derrière Patrice. Les stage, il y en a eu six ou sept qui rapidement se sont mis dans le groupe titulaire avec les derniers départs, que ce soit le mien et après De Lopez et de Jean Lion quoi. Voilà, quoi. Mais l'identité stéphanoise a complètement disparu depuis les années quatre vingt deux. Quatre vingt quatre quoi. Voilà peps, justement, nous disait que Platini le remerciait parce que c'était les victoires passées des joueurs formés au club qui permettaient à Saint Etienne de s'offrir beaucoup plus cher des joueurs confirmés comme Platini. Est ce que du coup, vous voyez ça d'un oeil? Un peu, Je ne dirais pas énervé. Mais est ce qu'il y avait une certaine amertume de voir que le club misait pour beaucoup plus cher sur des joueurs extérieurs alors qu'elle en avait d'autres sous la main qu'elle avait laissé partir? Qui a pas été considéré à leur juste valeur? Un petit peu comme tu dis ce qui avait été le cas à Nantes quand on a eu les anciens Nantais, Ils avaient aussi un petit peu cette même impression d'être pris un petit peu comme étant. Voilà, je vais le dire en anglais. Malheureusement, je me suis un peu en français, mais take for it quoi. C'est à dire que voilà, on les a sous le coude, on les prend comme acquis et on les considère pas à leur juste valeur alors qu'ils sont au moins aussi bons que d'autres joueurs achetés à prix d'or. Est ce qu'il y avait un petit peu cette composante? Non, du moins dans ma réflexion à moi. Quand on amène un Platini c'est merci je veux dire un joueur comme Platini par contre même si il est passé sans faire de nuages et tout mais iMac des joueurs comme ça Jean Marie Élie mais bon c'était pas le moule mais surtout bon quand je vous parle de Johnny rap pour moi je ne comprenais pas. Les anciens qui restaient ne comprenaient pas pourquoi l'AS Saint Etienne a été chercher Johnny rap alors qu'il n'a pas fait d'effort pour garder Patrick Revelli après Dominique Rocheteau. Et puis bon que ce soit pépés et moi même, il y a aussi cette déception du cote affectif quoi? Parce que passé de soixante neuf à soixante dix huit, donc presque neuf ans avec les mêmes joueurs et d'un seul coup, parce qu'on avait fait une mauvaise saison. Tout remet en cause quoi. Et je crois que c'est ce côté là qui m'a déçu à moi. Peps l'a peut être vécu différemment ou d'où j'en environ aussi. D'autant plus que moi, je me suis rapidement parce que j'aurais dû faire parti de la charrette. En soixante dix huit, il y avait un poster du début de saison, donc un ou deux matchs avant la fin, on venait d'assurer au moins la Coupe UEFA. Donc non, non, on n'avait rien cette année là. Et l'année d'après, on a assuré la Coupe UEFA, mais ils avaient fait le poster de l'équipe et je crois qu'il y avait dix ou onze joueurs avec des F, dont moi même pas Mais moi, j'étais resté parce qu'il me restait un an de contrat. À l'époque, il n'y avait pas beaucoup de transfert. Et puis pour moi, il était hors de question de partir de Saint Etienne, quoi. Et puis l'année d'après, rapidement, Saint Etienne, quand on a commencé à se mêler au titre en soixante dix huit soixante dix neuf, m'a fait une proposition de renouvellement de contrat que je n'ai pas voulu accepter parce que cette année là, mon ami avec qui on s'était toujours dit on va jouer ensemble. Bernard Lacombe était arrivé. Donc pour moi, il était hors de question de quitter Saint Etienne. L'anecdote, c'est que quand j'ai resigné, Bernard était encore au club puisqu'il n'est parti qu'au mois d'août de l'année soixante dix neuf quatre vingts. Si j'avais su qu'il partait, Bordeaux, à ce moment là, me voulait par l'intermédiaire d'Emilie Jacquet. Je serais parti à Bordeaux si j'avais su que Bernard partait aussi à Bordeaux. Puis après le cote professionnel reprend le dessus de mon cote et je dirais que ce qui m'a un peu servi dans ces moments un peu difficiles de performance individuelle et surtout collective, puisque soixante dix huit soixante dix neuf a été une année sans coupe d'Europe pour le club, c'est ma blessure. Donc comme si vous voulez, tout ce qui arrivait pour moi, c'était presque rien, quoi. Parce que quand on souffre un an et tout les choses du football qui vous arrivent, personnelle ou collective, vous passez au dessus quoi? Voilà quoi, donc le PPS l'avait vécu assez mal cette année là. D'autant plus qu'après c'était une année aussi difficile parce qu osf Aldo était aussi très en dessous de ses performances et on a vécu ça de plein fouet. Et comme on dit les derniers résistants, il y avait aussi Pierre Repellin avant qu'il parte aussi en soixante dix neuf dans cette année quatre vingt. Il y a une anecdote assez folle. Alors saint-etienne était vraiment à la pointe de plein de sujets. Il y avait la récupération, l'avion individuel, mais aussi les tournées à l'étranger pour engranger un petit peu des sous. Et notamment il y a une tournée au Gabon l'hiver quatre vingt. Il y à cette anecdote assez incroyable où vous échappez à un concert de Bob Marley avec Euh, je crois que c'est avec Dominique Rocheteau en personne. et là, c'est d'actualité en France. Je sais pas chez vous, mais sort mercredi prochain un film sur Bob Marley et j'ai envoyé un texto à Dominique pour me demander si on allait le voir à nouveau en concert. Et tout quoi Dominique Rolas Alors on arrive donc à Libreville et dans l'hôtel où on était arrive, bien entendu, parce que il faut voir quand les groupes comme ça arrivent d'autant plus. Les Jamaïcains et Bob Marley arrivent alors vendredi ou jeudi, mais il devait faire le lendemain soir. Il doit y avoir un concert et orage sur Libreville. comme c'était un peu en plein air, même si c'était un peu couvert. Mais bon, les orages dans les pays d'Afrique noire, je sais pas comme en Inde quand ça tombe, ça tombe donc concert annulé et on apprend qu'il est mis une heure et demie ou deux heures avant notre match. Et là, Dominique Rocheteau qui est fan de cette musique, il n'ose pas. Et tout deux ou trois il nous dit Avant d'arriver au stade, on s'est échappé. On était trois, Jean François Larios, Domy, Rocheteau et moi même. Et on a assisté hélas pas jusqu'à la fin, mais pendant une heure au concert de Bob Marley lui même. Mais ça a été fabuleux et tout quoi. Et Bernard Lacombe, Christian Lopez nous cherchaient pour l'échauffement et tout et nous, on était avec les chaussettes vertes, un t-shirt. On était presque avec les chaussures de foot. Assisté donc, mais je m'en rappelle comme en plus, moi je ne suis pas Lao et surtout Dominique Rocheteau. Moi, je ne suis pas un fan de musique, j'ai jamais eu des des disques ou des cassettes ou à la maison maison. Là, des fois, quand je roule tout seul, je vois mes petits fils. Ils mettent des radios sur le poste, dans la voiture. Moi je n'écoute jamais la musique en roulant, Je ne suis pas. J'aime la musique, bon dans des soirées. Mais voilà, je n'ai jamais fait. Par contre, j'ai fait grâce dans les grandes villes comme Toulouse. Julien Cer aussi, Johnny Hallyday. Des choses comme ça. J'ai été voir beaucoup de concerts comme j'ai eu la chance en étant sur Paris. Euh bon, je ne sais pas si vous vous rappelez dernier concert des trois canailles Dutronc, Eddy Mitchell et Johnny à l'Olympia, ça a été pour moi quelque chose de fabuleux quoi Voilà quoi oui, et donc pour revenir, c'est vrai que j'ai eu la chance grâce à Dominique Rocheteau. D'ailleurs Dominique a fait un livre et effectivement il parle. il parle de cela qu'on s'était échappé avant ce match au Gabon. Effectivement voilà, il en parle dans le foot sentimental, hein? Le livre qu'il a sorti il y a pas longtemps, c'est Dominique quand tu veux Dominique, si tu veux venir en parler sur le podcast, tu es le bienvenu, on on essaie de le joindre de petit un petit moment, on a un peu de mal donc en fait Dominique Rochot c'est celui où tu disais c'était plutôt les les gens de la musique. P PS c'était plutôt euh les fringues est-ce que t'avais pas dans le vestiaire justement, chacun avait un peu sa spécialité des choses qu'il apportait aux autres ou sur lesquelles il était connu. Toi c'était quoi que l'apport que tu faisais aux autres? C'était quoi? Le point particulier par rapport à ce que je viens de dire sur toi la musique et pése plutôt les fringues mais la musique pése les fringues Los, la fête et les gonzes avec Pia et sûrement pour être un peu plus complet. Ouais surement non. Disons que c'était plutôt ça a peut être aussi déteint sur mon après carrière d'entraîneur. C'est c'était plutôt moi, bien entendu puisque j'étais capitaine. Après, ça a été Christian. On était un peu les deux ciments du côté collectif équipe, mais aussi du côté faire des rassemblements avec nos épouses pour maintenir un peu ce côté lien presque familial. voilà Bon quand Gardon est arrivé, des choses comme ça et l'anecdote, c'est donc l'année. Soixante dix neuf quatre vingts, c'est ça? On va jouer à Bordeaux, Il nous fallait encore deux ou trois points. Mais là, on était aussi à la ramasse. On prend cinq à un à Bordeaux, Bernard marque deux ou trois buts et en revenant, je sens que le groupe est en train d'exploser, quoi. Et donc là, bon, pas tout le monde, vraiment, mais proches et tout, dont Michel Platini. Tout ça et tout, je les ai emmenés à la maison parce que je savais que mes enfants, c'était pendant les vacances scolaires. On est venu à sept ou huit à la maison et là, on a fait une soirée mémorable. Tous ensemble, quoi. Bon, il y a prescription. J danser avec plateau. Vous voyez donc tout ce qu'il y avait dans la cave? Je veux dire grâce à Michel qui m'a fourni après en Champagne parce qu'il avait des des bons viticulteurs qu'il connaissait. On a fait bon, il y avait Lopez, on était oui sept ou huit qu'on venait d'en prendre cinq à Bordeaux. Là, Bernard avait les crocs parce que comme il n'avait pas accepté de partir de Saint Etienne, voilà donc voilà. J'étais un peu plus tôt de ce côté là qu'un cote spécifique fringue chanteur. Voilà, c'était souvent disait bon, à quatre ou cinq et demain il y a un repos. Vous venez à la maison et on passait la journée à la maison. Suivant le temps, on faisait des trucs. On n'allait peut être même pas aller faire un tennis avant de se retrouver donc avec Pierre Repellin qui organisait ça aussi. Donc j'étais plus un lien collectif comme je l'étais sur le terrain, quoi. Voilà c'était un peu le ciment social, un petit peu, un petit peu. Bon. Quand je parlais, je ne disais pas trop de conneries, donc on m'écoutait, que ce soit sur le foot ou sur d'autres choses. Et puis par respect du club, des couleurs, des supporters, de M. Paré, de Robby qui nous avait un peu inculqué Georges Beretta, même s'il n'était plus avec nous, ces valeurs là, j'essayais les jeunes comme je vous ai dit zanon, mais des garçons comme blus les stages avant, hélas, qui nous quittent très jeunes. Tout ça, c'est des jeunes qui après, comme moi, je l'ai fait avec Carnus ou Georges Beretta de les remercier. C'est des jeunes qui avaient toujours un geste. quand on se revoyait des choses comme ça, Quoi. Parce que ils savaient que même si au début, on les enguirlander pour ne pas dire d'autres mots, c'était aussi pour leur bien plutôt que pour le bien de l'équipe aussi, quoi. Voilà, fin de saison, tu pars à Saint Étienne, tu arrives à Montpellier, tu passes une année là bas. Qu'est ce qui te convainc d'aller à Montpellier? Ben disons que malgré tous les soucis, plutôt avec la direction, Robert Erb ne voulait pas que je parte. Il ne voulait pas que je parte, mais moi, dans ma tête, c'était partir. D'ailleurs. Le dernier match amical avant de l'AS Saint Etienne, on l'avait fait à La Rochelle, je m'en rappellerai toujours au retour, il savait que le dirigeant de Montpellier venait pour me faire signer. Il ne voulait pas que je parte ou malgré nos différends, il me dit. Laisse tomber. On s'est énervé des choses comme ça. Voilà donc, mais je pars content de partir. Donc tous les clubs avaient plus ou moins recruté. Après, il y avait Laval, tout ça et tout. Qui voulait aussi Monsieur le Millénaire à qui j'ai une pensée puisqu'il nous a quittés il y a quelques semaines. Monsieur le Millénaire, voilà, donc je pars. Mais quand ce n'est pas préparé, vous reprenez, comme on dit le boomerang de plein fouet. Une année galère de chez galère. Voilà donc plus ou moins bien accepté par le groupe de joueurs parce que je prenais la place d'un joueur un peu. Et voilà donc une année galère complètement galère. Heureusement qu'il y avait le côté familial puisque voilà, ça peut pas être les mêmes infrastructures à Montpellier dans les années quatre vingt. Ah oui, oui, non, non, non, non euh voilà bon Euh, ce qui m'a fait décider aussi, c'est que il y avait Christian Sara mania qui y était. Il y avait ça aussi au dernier moment, mais peut-être que si Montpellier me voulait peut-être autant que moi, je parte peut-être que s'il n'y avait rien eu, je serais resté à Saint Étienne aussi quoi. Voilà, c'est une équipe qui est un petit peu une Une deuxième version de de Nîmes, hein, c'est Kader Fiou de Le voilà. voilà Michel. Donc ouais, c'est quand même un jeu peut être un peu plus, un peu plus rugueux qui te convient peut-être un petit peu moins par rapport à non, Non, non, non mais c'est surtout une équipe vieillissante et pas, mais pour la première division quoi. Voilà. Puis bon, il y a eu quelques faits, mais bon, c'est comment c'est la vie interne. C'est difficile à exprimer et à se faire comprendre là dessus. Non non. Après moi j'ai été un des premiers responsables, donc je n'ai pas été au niveau après Michel Mézy. Bon, là aussi, beaucoup ont parlé mais a arrêté donc l'entraîneur qui a été remplacé en janvier. Le nouvel entraîneur me demande de jouer lib. Je dis j'ai joué deux trois matchs mais pas tout le temps, quoi. Voilà quoi donc Et puis une ou deux blessures, un ou deux joueurs qui pareil se fâchent avec l'entraîneur. Avec le président, ça a été une année vraiment galère et on redescend logiquement cette année là quoi, Voilà quoi. et après tu décides d'arrêter. En fait non. Alors après, il y a une année en deuxième division. Bon, quelques anciens partent, il y a des nouveaux joueurs, il y a un collectif un peu plus important. Et puis arrive deux coups qui ont marqué après la deuxième partie de saison, c'est que un c'est au niveau collectif, on se fait éliminer. Même si j'y étais pas, on se fait éliminer. Vous savez, il y a des tours de Coupe de France, une équipe de Guadeloupe ou de Martinique Et moi je me blesse huit jours avant ce tour de coupe en tournoi en salle et je me fais une grosse grosse entorse de la cheville et donc je suis à aout pour un moment. Donc au retour de cette élimination, il y a une grosse prise de bec entre le président et le groupe. Moi je participe quand même. D'ailleurs je suis un peu un de ceux qui me met en opposition avec Monsieur Nicolas et sa direction Et puis ben là, il y a un coup de mou de l'équipe et là, à l'époque, il y avait deux groupes de deuxième division, deux premiers montaient directement et les deux deuxièmes s'affrontaient. Et bon, moi je reviens mais très tardivement. Les dés sont presque joués puisque le match on perd à Rennes, c'était la dernière chance pour pouvoir accrocher la place de Bar Rag, ça se fait pas et donc on finit la saison et moi à ce moment là, ayant passé depuis plusieurs années malgré du moins en tant que joueur, je passais mes vacances plutôt dans les CREPS pour passer mes diplômes. Que ce soit à Boiron quand j'étais joueur à Sainté ou après à Vichy, j'ai tous mes diplômes d'entraîneur pour entraîner pareil. Je crois que c'est pour Pâques ou quoi? Comme j'étais blessé, je revois mes parents, mon papa surtout. Et je lui dis. Voilà, j'ai bien envie de sauter le pas alors qu'il me restait un an de contrat à Montpellier. Donc voilà, je prends les devants. et je demande à Monsieur Andreu, qui était le secrétaire du club à l'époque. Je lui dit Voilà, je voudrais rencontrer monsieur Nicola tout ça. Donc là aussi, j'ai une grosse pensée pour lui. Parce que même si ça s'était passé au mois de janvier, on s'est toujours apprécié en tant qu'homme. Il avait reconnu qu'il avait été un peu trop loin et là je lui dis. Voilà Monsieur Nicolin, je souhaite arrêter. Il faudrait qu'on s'arrange pour ma dernière année de contrat. Et lui donc il me dit Ben écoute, reviens dans huit jours, je lui dis ok, on joue. D'ailleurs, on gagne un match à la Mosson, Je marque un but d'ailleurs ce jour là et le lundi suivant, je le vois et je rentre. Il me dit assois toi, je dis Ben ça y est, le connaissant, il y a quelque chose. Il me dit. Tu veux entraîner l'équipe l'année prochaine? J'ai dit président, il me dit. Oui, tu m'as dit que t'allais arrêter pour peut être devenir entraîneur. Moi, je te propose de prendre l'équipe de La Paillade alors? Alors c'est moi qui lâche. Je lui dis Ben monsieur Nicolas Accordezmoi Huit jours quoi! Mais compte tenu de du côté sportif, avec le reste de joueur et puis surtout l'environnement de Monsieur Nicolas qui n'était pas pour moi un gage sécurité. Je lui ai dit huit jours après. Non, non, je prends pas et tout. Et lui, Il croyait parce qu'il voyait dans les journaux que Monsieur le Millénaire revenait à la charge, qu'il cherchait un ou deux joueurs d'expérience. Parce que vous savez que Laval était un club formateur, mais ils avaient besoin de j'ai dit non, non, monsieur Nicola, donc on s'est tapé dans les mains. Il m'a dit. Tu vas voir Francis, Tout ça et tout. Et c'est comme ça que je me suis mis sur le marché au niveau entraîneur et avant que j'oublie l'anecdote, quand j'ai fait l'Euro avec l'équipe de France, donc on a fait un stage à La Grande Motte et M. Nicolin nous a invité dans sa ma toute l'équipe de France. Il nous a fait un spectacle et une soirée extraordinaire. C'était hélas le jour de la finale Porto Monaco. Et là, c'est là qu'on a vu en direct la blessure de Ludo Juli. Faire l'Euro Et donc bien sûr, il y a eu quelques discours et donc à un moment donné, Zidane et Marcel de Sailly ont donné un maillot, un faillon et tout. Il dit Attendez moi aussi, il m'a fait venir à cote de lui et il a dit. Vous voyez celui-là, il est devenu sélectionneur, c'est grâce à moi. Parce que peut-être, si je l'avais gardé entraîneur à La Fayette, il aurait pas fait cette carrière. Mais je savais qu'il allait être un très bon entraîneur, quoi. Voilà l'an exactement une façon d'être sympa avec toi, Mais quand même de se remettre un peu aussi. La couverture n'a jamais coupé les ponts, hein. Deux trois fois, il a changé d'entraîneur. Un jour, mon nom a été cité parce que Michel Misi voulait que je vienne et tout ça. Et je lis dans la presse deux jours après, comment dirais-je Louis Nicolas déclare On ne peut pas prendre Jacques Santini parce qu'il est trop cher. Donc j'essaie d'appeler parce que j'ai toujours eu son numéro perso, c'est Nicolas, donc je l'appelle et je pas de message. Mais je lui dis Euh alors, il m'appelait Jacob, bien sûr. Et moi, de temps en temps, je l'appelais Loulou, Donc je lui dit Loulou, excusez moi, mais je vais être obligé de faire une réponse et tout. Et donc, le lendemain, je dis dans le journal L'Équipe, je doute des informations de M. Nicolin parce qu'il parle de mon salaire alors que je n'ai jamais rencontré M. Nico et par d'argent, Voilà, on s'envoyait des petites piques comme ça, même si on s'appréciait quoi Ouais, c'est marrant, c'est assez unanime, hein. Tous les gens qu'on a eu sur le programme ont toujours que que des choses positives à raconter sur le loup Nicolin. Alors évidemment, il y avait un gros gros caractère, mais un gros coeur derrière. Bien sûr, c'est la fin de ce deuxième épisode avec Jacques Santini. On espère que vous l'avez aimé autant que nous. On se retrouve la semaine prochaine pour la troisième et dernière partie. On parlera cette fois ci de son passionnant parcours d'entraîneur, avec bien sûr en figure de proue, son poste de sélectionneur de l'équipe de France entre deux mille deux et deux mille quatre. On parlera de son passage. à Tottenham et bien d'autres choses encore. Je vous rappelle que vous pouvez continuer l'expérience. Le podcast des légendes sur notre site web WW le podcast des légendes com avec des interviews complètement retranscrites, pas mal de goodies, des clips, des vidéos et bien sûr des articles de nos collaborateurs Jean Christophe Rey et Yohann Sonne des articles de foot fiction ou des articles historique, avec notamment le parcours des Verts en Coupe d'Europe ou encore des portraits de joueurs comme le légendaire Pascal Weyer Hua. Merci à toutes et à tous. On se retrouve la semaine prochaine sur le podcast des légendes.