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Élever la physio
Suis-moi alors que j'explore et discute de tout ce qui concerne le marché de la physio et de la santé physique sous un autre angle, au delà de la pratique!
Nous parlerons de l’état de la profession dans le marché de la santé physique en abordant plusieurs sujets allant de la gestion à la psychologie et en passant par les aspects sociaux entourant ou impactant la physiothérapie au Québec et ailleurs.
Discutons et analysons notre marché, apprenons et trouvons des solutions pour qu’ensemble, on puisse élever la physio!
Élever la physio
C’est quoi réussir (en physio)? Redéfinir le succès personnel et professionnel à 40 ans.
Bienvenue dans cet épisode au sujet spécial où je me penche sur ce que signifie vraiment réussir en physiothérapie, en explorant les définitions personnelles et professionnelles du succès. Aujourd'hui, à 40 ans, je me questionne sur la signification profonde de vivre pleinement, tout en poursuivant des objectifs de carrière. Ce cap m'oblige à évaluer mes ambitions à long terme, surtout après avoir constaté que la vie peut être imprévisible. Je t’invite à réfléchir avec moi : Pourquoi fais-tu ce que tu fais ? Quelle est ta raison d'être ? Comment ces questions influencent-elles ta santé mentale et ton alignement avec tes convictions ? Joins-toi à moi pour explorer comment tu peux trouver et donner du sens à ton travail, en restant vrais et en définissant ce que le succès signifie personnellement et professionnellement.
Rejoins-moi dans cette exploration de la physiothérapie sous un angle nouveau, où l'objectif est de stimuler le débat, d'inspirer l'innovation et de contribuer positivement à l'avenir de la profession. #physio
Tes commentaires et suggestions sont les bienvenus pour enrichir cette conversation et explorer ensemble les sujets qui nous passionnent, pour ensemble, Élever la physio.
@physiofranky
francoisgregoire.com
Salut, c'est François.
Bienvenue à Élever la physio.
Aujourd'hui, un sujet un peu particulier.
C'est quoi réussir?
C'est quoi réussir en physio?
Le titre, Redéfinir le succès personnel et professionnel à 40 ans.
J'ai eu 40 ans début avril.
Ça fait quelques années déjà que je me dis qu'il me reste environ ans de vie professionnelle active, en tout cas aussi active qu'en ce moment, jusqu'à 60 ans, pour atteindre certains objectifs.
C'est certains objectifs, pour moi, qui, je pense ou je pensais, voudraient dire que si je les atteins, ça veut dire que j'ai réussi.
Si à 30 ans, j'ai compris que je vieillissais comme tout le monde, à 40 ans, quand je suis arrivé à 40 ans pour vrai, parce que des fois je disais « bon, j'ai 40 », ou je disais « j'ai 40 », à 40 ans pour vrai, j'ai réalisé que je ne pourrais pas simplement viser des objectifs à aussi long terme pour le reste de ma vie professionnelle seulement.
Ça ne peut pas être juste ça.
Puis, comment est-ce qu'on sait Comment on peut les atteindre, ces objectifs-là?
C'est un peu le contexte de...
Je me mets un objectif, je l'atteins, je suis satisfait, mais je ne suis jamais satisfait de rien.
C'est toute cette question-là qui m'est restée en tête.
Puis il y a toute la réalité de...
Est-ce que je vais vraiment me lendre dans 60 ans?
C'est tout ça qui me fait réfléchir.
À 40 ans, j'ai vu un paquet de monde nous quitter, des gens qui avaient entre 40 et 60 ans dans la dernière décennie.
Ça me fait réaliser encore plus qu'il ne faut pas attendre avant de vivre.
Mais ça veut dire quoi vivre pour un gars workaholic comme moi qui carbure au projet?
Pourquoi est-ce que je fais ce que je fais?
Pourquoi toi, tu fais ce que tu fais?
Qu'est-ce qu'on cherche?
C'est quoi ta raison d'être?
Est-ce que vivre, c'est compatible avec le succès?
C'est quoi ma vision du succès?
Alors, c'est tous des questionnements qui me sont venus, puis c'est une des raisons pour lesquelles j'ai enregistré cet épisode-là aujourd'hui, peut-être que c'est un sujet qui peut t'intéresser.
Puis en fait, je me suis posé la question, on se pose la question ensemble finalement.
Donc, ça reste une quête de sens.
C'est très important de trouver, mais aussi de donner du sens à ce qu'on fait.
Donc, on peut en trouver, on peut en chercher, mais on peut décider d'en donner nous-mêmes.
On sait que ça a un impact majeur, évidemment, le sens sur ce qu'on fait, sur la santé mentale, sur notre santé mentale que nous axions.
Évidemment, c'est important qu'elle soit alignée avec nos convictions.
Trouver du sens dans ce qu'on fait, c'est une quête autant intérieure qu'extérieure.
Ça veut dire qu'il faut se questionner sur notre raison d'être.
C'est une question qu'on doit se poser plus qu'une fois dans une vie parce que nos vies changent, la société change aussi.
C'est aussi possible d'être fier de ce qu'on fait, de vouloir bien le faire.
Et pour ça, on peut creuser et trouver des bonnes raisons pourquoi on fait ce qu'on fait.
On disait tout à l'heure, on peut en trouver, mais on peut en créer aussi des raisons de faire ce qu'on fait.
Pour trouver sa raison d'être, ça prend une certaine flexibilité d'esprit, à observer ce qu'on veut à l'intérieur de nous-mêmes et ce qu'on veut offrir au monde extérieur aussi.
La raison d'être, parfois on appelle ça le « why », C'est un sujet vraiment intéressant qui est traité, entre autres, par Simon Sinek dans son livre best-seller It Starts With Why.
Un livre très intéressant qui parle, entre autres, de le fait qu'en premier doit arriver la réalisation de pourquoi on fait ce qu'on fait.
Je pense que je cherche avoir du succès dans ce que j'accomplis.
Je pense que tout le monde cherche nécessairement à avoir du succès, mais c'est probablement notre définition personnelle du succès qui change, évidemment.
Alors, c'est quoi le succès?
C'est quoi réussir?
C'est quoi réussir en physio?
C'est quoi avoir réussi sa vie?
Parce qu'on n'a pas deux chances.
En tout cas, je ne pense pas.
Personne qui est revenu nous le dire.
Le fameux YOLO, You Only Live Once.
Est-ce qu'on doit parler de réussite personnelle séparément de la réussite professionnelle?
À quel point est-ce que les deux réalités sont reliées?
quel point est-ce qu'il faut faire un effort pour séparer sa vie personnelle de sa vie professionnelle?
Avoir 40 ans vient alors pour moi avec une genre de remise en question concernant ma perception du succès.
En fait, j'ai remise en question, c'est peut-être plus une mise en question.
Je ne peux pas dire que je me suis déjà arrêté à définir mon propre succès dans le passé, donc c'est peut-être plus le besoin d'y penser et de le définir que je vis en ce moment.
Puis on le fait ensemble, j'ai décidé de faire ça avec toi, imagine-toi donc.
Alors, on peut aborder le sujet de différents angles ensemble.
Avant d'aller plus loin, j'aimerais beaucoup que tu me donnes du feedback sur ce que tu en penses, si ça éveillé quelque chose pour toi aussi d'avoir écouté cet épisode-là jusqu'à la fin.
Alors, tu peux venir m'en parler personnellement, tu peux venir m'en parler publiquement en dessous de mes publications.
Ça m'intéresse toujours d'avoir du feedback sur qu'est-ce que tu en penses et c'est quoi ta vision à toi, dans ce cas-ci, du succès.
On peut avoir du succès On peut voir plutôt le succès de plusieurs façons traditionnelles.
Pour certaines personnes, le succès, ça peut se définir par avoir beaucoup d'argent, avoir un haut statut social ou une progression dans sa carrière.
D'autres peuvent définir davantage de succès en lien avec leurs relations familiales, sociales, amicales, avoir des enfants qui eux aussi ont du succès.
Mais là, comment est-ce qu'on définit le succès de nos enfants?
Ça devient quand même une réalité différente.
Est-ce que c'est avoir du succès d'être en couple heureux ou être juste en couple mais pas heureux?
Est-ce que c'est du succès aussi?
peut-être dans un milieu qu'on jugeait pertinent.
Des fois, on pense que c'est ce qu'on veut, puis quand on est dedans, c'est pas ce qu'on veut exactement, dans n'importe quelle circonstance de notre vie.
Ou est-ce qu'on est heureux seul, puis c'est du succès si c'est ce qu'on voulait.
Donc, c'est pour ça que, évidemment, c'est toujours quelque chose d'assez personnel, la définition du succès, et c'est probablement quelque chose qui peut évoluer dans la vie aussi.
Alors, évidemment, on voit que tout est relatif.
C'est une question de perception.
On peut avoir beaucoup d'argent et toujours en vouloir plus, donc de jamais être satisfait et de juger que d'avoir plus d'argent, ça lui donne plus de succès.
Il y a vraiment une réalité de perception personnelle dans tout ça.
Peu importe ce qu'on a, on peut toujours avoir l'impression qu'on peut en faire plus.
Alors, le parfait équilibre se trouve probablement l'intersection de pouvoir se satisfaire de qui on est, de ce qu'on a et de ce qu'on a accompli au niveau personnel et professionnel, mais en restant affamé pour plus.
Et ça, c'est une réalité qui est difficile.
Si on veut continuer avoir du succès dans la vie, de façon générale, on ne peut pas s'asseoir sur nos lauriers.
La vie est faite comme ça.
Et vouloir plus, ce n'est pas nécessairement associé à la quantité, mais ça peut aussi vouloir plus de qualité.
Plus, ça peut être mieux.
Vouloir plus, ça peut être aussi vouloir mieux.
Comment est-ce qu'on fait pour se satisfaire de qui on est, de ce qu'on a et de ce qu'on a accompli?
Il existe plein de stratégies pour se satisfaire de ce qu'on a. Des stratégies typiques, pratiquer l'acceptation de soi, cultiver une attitude de gratitude, se pratiquer à vivre dans le moment présent, regarder ce qu'on a parcouru et apprécier son parcours.
Mais ce qui a le plus d'impact pour moi, moi personnellement, puis c'est peut-être quelque chose que tu peux essayer, ça va aurait été d'essayer de baisser mes attentes.
Puis là, je t'explique qu'est-ce que ça veut dire.
Initialement, j'ai eu de la difficulté à trouver cette vision-là de baisser mes attentes intéressante.
Mais je me suis rendu compte que, je me questionnais, est-ce que baisser mes attentes, c'est me contenter de moins?
et de ne plus vouloir une forme d'excellence.
Avec le temps, j'ai réalisé que baisser mes attentes, c'est juste d'être plus réaliste dans ce qu'on peut soi-même accomplir, puis aussi évidemment envers ce que les autres sont capables de faire à un moment précis de leur parcours.
Donc c'est juste la façon de voir les choses qui changent quand on baisse ses attentes.
Le résultat reste généralement le même.
Personnellement, ça m'a aidé embrasser le rôle de leader et de mentor en acceptant ou en réalisant ou en acceptant, je ne sais pas comment on peut le dire, que les gens qui m'entourent, de proche ou de loin, ne sont pas nécessairement tous à la même étape.
Donc, baisser ses attentes, ça veut dire être réaliste dans tous les cas, dans ce que les gens sont capables de faire dans une situation particulière.
C'est une façon de voir les choses qui a évidemment bouleversé positivement ma vision de moi-même et des autres et qui a eu un impact positif immense sur mes relations.
C'est l'expérience qui m'a permis d'en arriver là.
Vieillir vient nécessairement avec l'acquisition d'expérience.
On dit que les chiffres, ce n'est pas important, mais ça dépend toujours de ce qu'on trouve qui est important ou pas.
Mais je dois dire que dix ans de plus, c'est évidemment pour moi dix ans d'expérience de plus.
Puis on peut voir vieillir positivement si ça nous permet de devenir meilleurs comme humains et aussi meilleurs dans ce qu'on fait.
Par exemple, aujourd'hui, je peux dire que je suis 100% confortable dans ma vision de ce que je veux qu'on fasse.
Pour la physio, ça vient avec la confiance en soi, évidemment, puis la confiance, bien, ça se bâtit en s'exposant, en essayant, en se trompant, puis en recommençant.
Ça vient d'erreurs, ça vient d'apprendre, de toujours vouloir continuer à apprendre et à grandir, en amenant les gens qui m'entourent dans la même direction.
Pour moi, c'est vraiment important, puis c'est pour ça que ce podcast-ci s'appelle Élever la physio, et non J'élève la physio, parce que je trouvais important qu'on discute de certains sujets.
pour qu'on puisse travailler sur améliorer la place de la physio dans la société ensemble.
Évidemment, ça a un impact sur nous comme professionnels et ça a un impact positif sur nos patients et évidemment, ultimement, un impact positif sur notre profession.
Mais là, on a un problème.
Si on est satisfait de ce qu'on a accompli, comment est-ce qu'on peut faire pour continuer à avancer, pour continuer à vouloir plus ou vouloir mieux, comme on disait tout à l'heure?
Alors, c'est un concept assez complexe.
On peut aller avec quelques pistes de ce qui pourrait nous permettre de continuer à vouloir plus.
Alors, on dit souvent que c'est important de rester curieux.
Il faut continuer rechercher toujours de nouvelles opportunités, d'apprentissage et être ouvert aux changements.
Je pense qu'on est assez bon là-dedans en physio.
On le vit par la formation continue.
Évidemment, ça te permet de maintenir des compétences à jour, puis ton esprit agile en se confrontant sur des nouvelles idées.
Mais c'est peut-être aussi important, et on reviendra plus tard, d'aller voir à l'extérieur de la physio.
Parce que parfois on se complaît dans notre propre discours, mais il a d'autres professions, d'autres métiers à l'extérieur de nous, qui ont des visions des fois différentes de la société et de la vie, qu'on peut importer chez nous et qui peuvent bien fonctionner.
Deuxième chose qu'on peut faire, on peut réfléchir.
Il faut réfléchir souvent.
Il faut réfléchir.
Moi, personnellement, je réfléchis presque tout le temps.
Je pense qu'on s'habitue l'énergie que ça nous demande.
Mais, tu sais, une des choses qui est importante à réfléchir, c'est revenir sur nos expériences vécues, qu'on a vécues dans le passé.
On essaie de le faire à la troisième personne.
Tu essaies de faire ça comme si tu évaluais les résultats obtenus par les choix de quelqu'un d'autre, mais c'est évidemment tes propres choix, et essaie de le faire sans jugement et sans nostalgie.
Ce n'est pas l'objectif de se juger.
L'objectif, c'est de tirer des leçons et des enseignements de ce qu'on a fait, à la place de juste contenter et accumuler les souvenirs sans les analyser en profondeur.
C'est ça la valeur de l'expérience.
C'est juste avoir vécu des trucs sans se remettre en question.
L'expérience n'a pas beaucoup de valeur à ce moment-là.
L'expérience peut venir jouer un rôle important dans cet aspect-là, mettant aussi longtemps qu'on s'analyse et qu'on regarde ce qu'on a fait dans le passé, et qu'on est capable de passer à autre chose en gardant les apprentissages qu'on a pu en sortir.
Évidemment, plus on a de vécu, plus on peut faire des liens en différentes situations, mais comme je le dis, il faut quand même y réfléchir.
Troisième chose, quand on dit d'être curieux, ça vient nécessairement avec l'exposition à des points de vue nouveaux.
On en parlait tantôt, c'est super important en santé d'aller voir ce qui se fait ailleurs.
C'est loin d'être un réflexe dans notre domaine.
Ceux et celles qui réussissent, peu importe le domaine, ouvrent généralement un horizon assez large en termes de connaissances en continu.
Évidemment, ça amène à adopter un mindset ou une façon de penser, d'apprentissage en continu.
Alors, c'est super important.
Et finalement, probablement que quatrièmement, le plus important, puis là, je vais expliquer un peu mon propos là-dessus, ça vient du livre de Patrick Bette-David, qui écrit un livre qui s'appelle Choose Your Enemies Wisely.
Alors, le plus important, c'est probablement de renouveler son bagage d'ennemis ou de choisir ses ennemis adéquatement, comme le dit Patrick Bette-David.
Les ennemis, il faut bien comprendre, les ennemis ne sont pas nécessairement d'autres personnes.
Ça peut être des conflits qu'on vit avec les autres, avec nous-mêmes.
Ça peut être des concurrents.
Ça peut être dans le sport, ça peut être des concurrents commerciaux, par exemple, dans notre domaine en physio ou peu importe.
Évidemment, c'est des idéologies ou des gens avec lesquels tu t'engages pour que tu puisses aller chercher de l'énergie à continuer avancer, puis à avoir des idées, puis être capable d'aller chercher un impact profond.
sur ton développement personnel et professionnel.
Alors, dans le contexte de la philosophie de Bette David, le terme ennemi, comme je le disais, ça va vraiment au-delà des antagonistes communs, comme les concurrents commerciaux, mais un ennemi, ça peut être des conditions difficiles du marché, ça peut être des limitations personnelles, des limitations qu'on se met à nous-mêmes, par exemple, ou ça peut être une mauvaise habitude qu'on cherche à se débarrasser, ou même quelqu'un qui t'a déjà dit que tu réussirais jamais.
Donc ça, ça peut être une forme d'ennemi, qui peut t'amener à rester affamé, à vouloir faire plus ou faire mieux pour toi-même et pour les autres.
Alors, ces ennemis-là, c'est des forces ou des entités qui s'opposent au progrès d'une personne, dans ce cas-ci toi-même ou moi-même, au niveau personnel ou professionnel.
Donc, c'est important de reconnaître ces idées-là et de s'y attaquer d'une certaine façon de manière stratégique et ça devient déterminant pour ta croissance et ta réussite personnelle et professionnelle, peu importe ce que tu cherches en bout de ligne.
C'est super important d'équilibrer les émotions et la logique.
Parfois, si on parle de décisions professionnelles, on dit souvent que tu devrais utiliser ta logique, que tu devrais juste réfléchir froidement, prendre une décision froidement dans telle ou telle situation.
Mais la réalité, c'est que les émotions font partie de la vie.
Dans le cadre personnel et professionnel, des décisions qui associent généralement l'intelligence émotionnelle à une analyse profonde et rationnelle s'attendent à donner des résultats plus efficaces et plus durables.
C'est super important.
Les émotions, évidemment, vont toujours fournir des indications importantes sur nos valeurs, donc c'est important de les écouter, sur nos relations, sur nos motivations.
Les émotions peuvent nous aider comprendre ce qui compte le plus, tant dans notre vie personnelle que dans un contexte professionnel.
Alors, par exemple, la passion pour un projet, ça peut alimenter la persévérance et la créativité.
Et la passion, c'est émotif.
Alors que les liens émotionnels avec d'autres peuvent aussi, par exemple, favoriser un travail d'équipe solide et la loyauté.
Encore une fois, c'est des émotions.
C'est important de maximiser les émotions positives dans un contexte, entre autres, de travail pour avoir des résultats aussi optimaux que possible, peu importe c'est quoi le projet.
Évidemment, quand on revient à la logique elle-même, Bien évidemment, la logique, c'est un moyen structuré d'évaluer les conséquences des actions, d'essayer de prédire les résultats et de planifier de manière stratégique.
Évidemment, la logique, ça permet aussi d'évaluer les risques, de gérer les ressources, de faire des choix éclairés, des choix qui ne reposent pas uniquement sur les sentiments immédiats qu'on a à ce moment-là, mais sur des résultats prévus, sur l'alignement avec des objectifs à long terme, etc.
C'est vraiment important d'intégrer les émotions et la logique pour prendre des décisions globales qui tiennent compte non seulement de la satisfaction émotionnelle immédiate, mais aussi des implications pratiques et futures.
C'est dans cette approche équilibrée qu'on peut produire des résultats plus réfléchis et fructueux.
C'est vraiment important de mélanger les deux.
On veut réduire la probabilité de regretter ce qu'on fait comme décision ou dans laquelle direction est-ce qu'on s'en va.
L'objectif, c'est d'améliorer la satisfaction personnelle et l'efficacité professionnelle.
Gardez en tête qu'il a une drive qui vient du fait qu'on perçoit nos ennemis.
Une des difficultés, généralement, qui vient de la part des gens qui réussissent, c'est le fait que, rendu à une certaine réussite, on n'a pas de nouveaux ennemis.
Donc, on s'assoit sur nos lauriers, on ralentit, autant au niveau personnel que professionnel.
Alors, il faut se trouver des nouveaux ennemis.
Dans un couple, par exemple, un ennemi, ça peut être le manque de temps.
Notre ennemi qu'on veut battre ensemble, en couple, c'est de trouver des façons et des solutions pour être capable de passer du temps ensemble dans un contexte où on a un enfant, par exemple.
Ça peut être un ennemi.
C'est important de toujours renouveler cette source d'ennemis-là pour s'assurer qu'on une raison de continuer avancer et qu'on veut faire de notre vie une réussite, finalement.
Peut-être que ça te fait réfléchir.
C'est quoi tes ennemis à toi?
On peut en discuter encore une fois en privé ou sous mes publications en lien avec cet épisode-ci.
Évidemment, préparer cet épisode-ci, ça m'a forcé à me questionner moi-même sur ma vision du succès.
Alors, on aborde des grandes lignes depuis tantôt, mais ça me fait réfléchir à moi-même.
C'est quoi ma vision dans tout ça?
On le disait tout à l'heure, il y a quelque chose de très personnel.
Je pense que pour moi, et ça c'est aujourd'hui, avoir du succès c'est aider la physio à accomplir significativement plus, aider les autres à grandir en physio pour le bien de la profession, des professionnels et de la population.
Moi, je veux avoir créé un changement positif, j'aimerais ça laisser ma marque tout en gardant un équilibre qui me convient dans ma vie familiale et sociale.
Donc, pour moi, la réussite professionnelle a un impact peut-être plus important que quelqu'un d'autre dans ce que j'appellerais le succès.
Évidemment, Je parle d'équilibre là-dedans aussi, puis un équilibre, ça peut être revu fréquemment compte tenu des différentes choses qui se passent dans notre vie.
Parce que la vie change, parce que les gens changent, parce que la société change.
Puis parfois, ça déborde, puis c'est correct de se réajuster.
Quand je dis ça déborde, c'est des fois nos projets débordent ou parfois il y a une sphère de notre vie qui prend plus de place.
Et il faut être capable de prendre un pas de recul et de se dire « si c'est temporaire, c'est correct, je suis capable d'en donner un petit peu plus pour ensuite me réajuster ».
Et si on pense que c'est permanent, dans tous les cas parce qu'il y a des trucs qui changent dans notre vie qui le deviennent, à ce moment-là, il faut essayer de revoir notre équilibre pour faire en sorte que ce changement-là n'ait pas trop de ravages sur sa santé physique et mentale.
Ultimement, comme humain, c'est important de cultiver ce qu'on appelle le « growth mindset ».
La précision, c'est important pour moi, si on revient au terme « growth mindset Je pense que c'est un trait de perfectionniste et j'aime ça trouver des penchants en français pour les termes.
Je ne sais pas si tu te considères comme perfectionniste aussi, je pense que c'est un trait qu'on a beaucoup en physio, mais c'est un trait qui peut être dangereux pour sa santé mentale, mais c'est aussi un trait qui peut te permettre de grandir beaucoup comme humain.
Mais dans tous les cas, j'aime sûr utiliser les bons mots.
Puis là, j'ai essayé de trouver quelque chose pour parler de « growth mindset » en français.
Et « état d'esprit » pour « mindset » ou mentalité », on dirait que dans ma tête à moi, ça ne voulait pas exactement dire la même chose que mindset » finalement.
Alors, je pense qu'un équilibre là-dedans, ça pourrait peut-être être d'utiliser le terme « mindset de croissance Alors, l'état d'esprit de croissance ou le « mindset de croissance », c'est un concept qui a été développé par la psychologue Carol Dweck.
Puis ce que ça veut dire, c'est en fait l'opposé d'avoir un état d'esprit fixe.
Avoir un état d'esprit ou un état d'esprit de croissance, c'est un concept qui implique d'avoir la conviction que les capacités et l'intelligence peuvent être développées grâce au dévouement, au travail acharné, à l'apprentissage à partir de feedback.
On sait ce qu'est du feedback.
Pour avoir un mindset de croissance, tu dois considérer les défis comme des occasions de progresser et pratiquer ta résilience face aux difficultés.
Évidemment, ça demande toujours un effort.
Mais c'est important de se réjouir de l'apprentissage.
Donc, c'est comme s'il n'y a jamais vraiment d'échecs dans le mindset de croissance, parce que même quand il un échec, il y a un apprentissage.
Alors, c'est important pourquoi cet apprentissage-là, de persister face aux échecs, considérer l'effort comme une voie vers l'excellence, à apprendre de la critique, trouver des leçons et de l'inspiration dans la réussite d'autrui.
Donc, il faut être fier des autres.
C'est important.
Parfois, les gens peuvent dire peut-être des choses que tu peux vivre toi-même quand tu vois les autres réussir.
Il une forme de jalousie.
Mais comment est-ce qu'on peut transférer ça en quelque chose de positif?
c'est pas vraiment de la jalousie, qu'est-ce que je peux retenir du succès d'autrui, de ce que je juge qui est du succès, qui peut s'appliquer à moi, que je peux utiliser à mon propre avantage pour moi-même réussir.
Donc, ça veut pas dire de faire la même chose que les autres, simplement d'apprendre de cette réussite-là.
Alors, cet état d'esprit-là, ce mindset-là, c'est vraiment important de le développer personnellement, professionnellement, comme je le disais tout l'heure, d'encourager l'apprentissage et l'adaptation en continu, des trucs qui sont essentiels dans des environnements dans lesquels on vit en 2024, autant au travail que dans la vie en général.
Évidemment, la conclusion de ça, c'est qu'il n'y rien qui arrive de bon dans la vie sans effort.
Est-ce que ça te fait réfléchir?
Si tu es là-dedans, est-ce que tu pourrais dire que tu as une mentalité de croissance ou un mindset de croissance?
Encore une fois, je t'invite à participer à la discussion et donner ton opinion, soit personnellement, parfois ça peut être confrontant, ce n'est pas tout le monde qui veut parler publiquement.
C'est quelque chose qui s'apprend soit c'est en passant, alors ça rejoint un petit peu ce qu'on est en train de discuter en ce moment, c'est quelque chose que j'ai fait, puis qu'est-ce que je fais, c'est pas toujours parfait, mais j'essaie de partager mon opinion sur plusieurs sujets qui entourent notre profession, en espérant que ça peut en inspirer au moins un ou une.
Quelque chose de difficile dans le mindset de croissance, ceci étant dit, c'est d'adapter cette vision-là aux différentes sphères de ta vie.
Quand t'es sur un mindset de croissance au travail, des fois c'est difficile de juste mettre la switch à off quand t'es avec ton chum ou ta blonde, tes enfants, ta famille par exemple.
pas savoir comment ou être conscient de tempérer ce mindset-là par rapport au moment dans ta vie, ça peut amener des comportements inappropriés dans différentes situations.
Par exemple, être trop directif avec ton chum ou ta blonde, parce que dans le fond, t'as comme un objectif dans ta tête et c'est difficile de switcher complètement à off ce mindset-là, puis tu gardes un peu les mêmes réflexes.
où tu pourrais peut-être remettre en doute et débattre sur ce que tes amis disent parce que tu te focusses sur prendre la bonne décision, mais en fait, parfois, c'est juste rien de grave, puis le sujet qui est discuté, ça fait plutôt référence aux convictions ou aux valeurs des gens.
Donc, quand t'as développé ce super pouvoir-là du mindset de croissance, c'est important d'apprendre à le maîtriser comme n'importe quel autre super pouvoir, de la même façon par laquelle tu t'es rendu là, finalement, avec un mindset de croissance.
J'utilise souvent l'analogie du tank pour moi-même dans ma vie professionnelle.
J'ai parfois l'impression que j'embarque dans un tank puis j'avance.
Je suis un gars qui aime ça avoir des résultats, je suis un gars qui aime ça avancer, mais le tank est probablement pas approprié dans d'autres situations, alors je dois apprendre à sortir du tank.
Ça fait un petit bout de temps que je le sais, je travaille là-dessus, je pense que j'essaie de continuer à m'améliorer, mais c'est pas toujours facile de faire ça.
Tout ça m'amène à te parler brièvement de l'impact de se battre contre des situations que tu trouves difficiles.
Pour adopter un mindset de croissance, c'est important que tu te pratiques à voir ces situations-là comme des challenges pour grandir.
Il faut se pencher sur chacune des situations et voir comment ces situations-là peuvent te rapporter à toi en termes d'apprentissage, même si c'est temporaire.
Parfois, si la situation n'est pas dangereuse pour ta santé physique ou ta santé mentale, en tout cas à court, moyen ou long terme, c'est parfois plus facile que tu acceptes ton rôle et ta position, que tu te battes contre.
C'est parfois le seul contrôle qu'on a.
T'accepter une situation, c'est souvent moins énergivore, encore une fois, pour la santé mentale.
Un mindset de croissance, c'est apprendre où mettre son énergie aussi.
Encore plus, comme moi, tu as un côté créatif et perfectionniste.
Si on revient la définition du succès, c'est quoi le succès en physio?
Est-ce que c'est le succès que tu as avec tes patients?
Est-ce que c'est le succès que tu as dans ta carrière?
C'est peut-être parfois quelque chose que les professionnels de la physio ont de la difficulté.
Est-ce qu'on peut être carriériste en physio?
Qu'est-ce qu'on peut faire part avoir des patients?
Je pense qu'il beaucoup de professionnels qui ont de la difficulté voir comment est-ce qu'ils peuvent avoir de la croissance.
Pour ça qu'on perd des professionnels rapidement, il a plusieurs raisons, mais l'impossibilité de croître professionnellement, c'est probablement quelque chose qui a un impact là-dessus.
Alors, c'est probablement un mélange d'un peu tout ça.
Le succès en physio, c'est aussi ce que toi t'aimes et tu veux accomplir.
Ça commence avec l'impact positif que tu amènes à chacun de tes patients, ça c'est sûr, à chacun de tes collègues aussi à chaque jour.
Donc, on une influence sur les autres et c'est pas parce que...
C'est simplement nos collègues.
On n'a pas un impact, on est capable d'avoir un impact positif dans un groupe et remonter tout le monde vers le haut, c'est une forme de leadership.
Tes valeurs personnelles, tes aspirations professionnelles, évidemment, c'est important qu'elles grandissent en harmonie.
Le personnel et le professionnel, ça doit être relié pour avoir du succès.
Quelques trucs que tu peux viser pour avoir du succès professionnel en restant « grounded avec toi-même en physio.
Premièrement, élargis tes horizons, encore une fois, par le développement des compétences.
La poursuite de tes objectifs professionnels, ça nécessite souvent l'amélioration de tes compétences.
ce qui te permet d'élargir tes horizons à toi.
Ça peut t'ajouter, par exemple, une expertise supplémentaire dans ta pratique, mais évidemment, ça a aussi un impact rétroactif sur tes propres valeurs.
En physio, on focus beaucoup sur les compétences dans notre domaine, c'est vraiment important, mais ce qui va te rapporter le plus, c'est le développement de compétences l'extérieur de ton champ, hors des sentiers battus en physio, parce qu'on est capable d'aller chercher des trucs à l'extérieur de la physio et de les amener pour nous aider dans notre relation avec nos patients.
C'est tellement important pour notre profession que notre ordre devrait stimuler ce genre d'apprentissage.
C'est important de continuer de se tenir à jour en physio, mais aller chercher de l'apprentissage.
d'autres domaines pour l'amener en physio, pour être capable d'avoir différents points de vue, c'est vraiment important.
Et aussi pour que la physio puisse plus facilement amener son point de vue aux autres domaines carrément.
Donc, par exemple, si tu faisais un cours à HEC puis t'es physio ou technologue en physio, ben t'amènerais ton point de vue de professionnel de la physio à ta classe quand tu fais une présentation ou quand tu poses des questions.
Alors, et tu peux ramener ces connaissances-là.
nouvelle que toi t'as acquise dans ton domaine, mais t'as influencé positivement des gens avec ton opinion de professionnel de physio dans un autre domaine que la physio.
Alors c'est super important que la profession fasse ça parce que ça permet à plus de gens de connaître qu'est-ce qu'on fait.
C'est important de s'enrichir avec la diversité, c'est super important de t'exposer des nouvelles expériences.
Les interactions professionnelles peuvent favoriser de nouvelles relations, de nouvelles perspectives.
Ça te permet d'approfondir l'empathie et d'élargir ta vision du monde parce que tu vois du monde qui font d'autres choses.
que ce que toi tu fais à tous les jours, ou ce que tes collègues font à tous les jours, alors c'est important dans notre domaine, qui est un service finalement.
Ça nous amène à être constamment en relation avec les autres, donc c'est important de bien comprendre ou d'être capable de se mettre dans la peau des autres, puis en se mettant en contact dans des situations différentes avec des personnes différentes, bien finalement ça nous amène à être capable d'avoir plus d'empathie avec les gens.
Tout ça, ça mène évidemment vers cette évolution naturelle-là vers du leadership.
Alors l'avancement dans ta carrière, ça fait souvent évoluer les objectifs vers des promotions, par exemple, dans un travail d'équipe, dans du mentorat, prendre des stagiaires.
Donc, c'est important que tu cultives tes valeurs personnelles, mais que ça reste centré sur du leadership et de la croissance collective.
On veut aider tout le monde à s'élever.
Quand on sait beaucoup, c'est important de redonner aux autres afin de les aider à venir te rejoindre au sommet, pas pour toi, mais pour les autres.
Évidemment, au final, tu finis par avoir un impact social basé sur tes valeurs personnelles, donc quand on fait le tour complètement de ce qu'on vient de discuter, t'es en contact avec qu'est-ce que toi tu penses qui est le mieux pour les gens qui t'entourent, t'es capable de le faire avec des valeurs qui sont propres et c'est probablement une partie de la réponse de ce que c'est le succès.
Les professionnels de la physio qui ont du succès professionnellement, leur succès est bien plus en lien avec leur mindset.
Tu sais, d'avoir du succès, je posais la question tout à l'heure avec tes patients, est-ce que ça veut dire de guérir 100% des gens?
C'est une pression qu'on peut se mettre facilement en physio.
Alors le succès des professionnels de la physio est bien plus en lien avec leur façon de penser, leur personnalité, puis comment les professionnels de la physio appliquent chaque jour Cette personnalité-là dans leur traitement, dans leur relation avec leur patient, c'est beaucoup plus important, ce mindset-là, que la modalité ou la technique ou l'approche en traitement.
C'est comme ça que tu as un impact positif sur tes patients, sur tes proches et ta communauté.
La vie est faite comme ça.
Donc, sois positif.
avec les autres, on n'est pas capable d'être parfait tous les jours, au travail, on ne pourra pas régler le problème de tout le monde, mais si on le fait avec passion, certainement, ça peut donner une réponse par rapport ce que le succès peut être.
Alors la réussite, c'est toujours très personnel et subjectif.
Généralement, la réussite, c'est d'atteindre des objectifs ou certains repères qu'on s'est fixés, que ce soit sur le plan personnel ou professionnel, dans d'autres domaines de la vie.
Mais pour certains, la réussite, ça peut se mesurer en termes de stabilité financière, d'avancement professionnel, de réussite l'école, par exemple.
Pour d'autres, il peut s'agir d'épanouissement professionnel, de bonheur, de santé, de relation.
Alors évidemment, la réussite ça implique souvent un sentiment d'accomplissement et de satisfaction dans ce qu'on a accompli, mais ce qui compte pour la réussite peut varier évidemment vraiment beaucoup d'une personne à l'autre, que ce soit en physio ou à l'extérieur.
C'est important que tu retiennes, qu'on trouve du succès, surtout, et là c'est peut-être le bout le plus important dans le podcast, Je pense que ce qui m'a amené le plus de réponses par rapport ce que c'est le succès, c'est le succès dans le processus.
Parce que les objectifs qu'on peut se fixer, parfois vont changer dans le temps, ou on les atteint et on en toujours des nouveaux.
Parfois les objectifs sont durs saisir, parce que parfois ils ne sont pas assez clairs.
Vouloir être heureux, c'est un objectif en soi, mais comment est-ce qu'on fait pour atteindre ça?
C'est assez complexe, on peut courir après ça pour toute notre vie.
Alors, c'est important de trouver du plaisir et du bonheur dans le processus, et c'est probablement ça la clé du succès, parce qu'on sait rarement où on va aboutir en avançant dans une direction particulière.
c'est ce sur quoi je focus maintenant.
Donc, me poser la question, je pense que ça m'amène à avoir des réponses.
Si plus tôt, je parlais de ma vie professionnelle entre 40 et 60 ans, puis les objectifs que je voulais accomplir, je pense que le plus important pour moi, c'est d'avoir du plaisir d'en accomplir quelque chose de plus.
Et je pense que probablement qu'en ayant du plaisir, en travaillant sur des projets, bien, ça amène probablement des résultats plus...
de meilleurs résultats, des résultats plus puissants finalement.
Évidemment, je focus sur tout le processus, avoir des objectifs à court terme et à long terme, mais avoir du fun dans le trajet qui va me mener vers l'atteinte ou non de ces objectifs-là.
Alors, même si on n'atteint pas les objectifs, si on a eu du fun dans le processus, on peut peut-être quand même dire qu'on eu du succès parce que même si on ne réussit pas, avec le maintien de croissance, on aura appris quelque chose.
Et c'est en recommençant qu'on finit par être capable d'aller vers quelque chose d'encore mieux.
Et je pense que ça, pour moi, ça va avoir été de réussir si je réussis à faire ça.
Pour que toi, tu puisses identifier ta propre vision de succès, Peut-être quelques questions que tu peux explorer en gardant en tête que tout ça va évoluer au cours de ta vie.
Premièrement, identifie ce qui te tient le plus à cœur, ce qui est significatif et gratifiant pour toi.
C'est là qu'on a le plus de fun.
Deuxièmement, réfléchis tes expériences passées, comme on le disait tout à l'heure, pour déterminer les activités, les réalisations ou les moments qui t'ont procuré le plus profond sentiment de satisfaction.
Généralement, ça donne une bonne idée de ce qui peut t'amener à percevoir du succès, si on pense ce que tu as beaucoup aimé faire dans le passé.
Demande-toi quelles sont tes ambitions personnelles et professionnelles.
Tu peux les écrire, ça peut changer chaque année.
Évidemment, des fois, ça nous prend quand même une certaine tangente.
Qu'est-ce qui différencie le succès du bonheur pour toi?
Est-ce que succès et bonheur sont synonymes?
Probablement pas, mais ça peut être important de faire la distinction entre ce qui t'apporte un succès immédiat et un bonheur durable.
Encore une fois, comme je le disais tout à l'heure, trouver du plaisir dans Le processus vers certains objectifs amène probablement un bonheur qui est plus durable.
Finalement, comment ta définition du succès peut s'harmoniser avec ton mode de vie et tes responsabilités?
C'est important que tu t'assures que ta vision du succès soit réaliste et réalisable compte tenu de la situation et de tes engagements actuels.
évidemment gardant en tête qu'il plusieurs étapes dans la vie et que tout n'est pas nécessairement permanent, qu'une situation future pourrait changer cette perspective.
Alors moi je suis un gars avec des idées généralement très arrêtées et une opinion sur tout.
Mais mon expérience m'a amené à m'ouvrir aux idées, aux perceptions des autres.
C'est comme ça que j'ai fini par grandir comme humain et que je continue grandir aujourd'hui.
C'est en m'exposant et en gardant, comme je le disais tout à l'heure, un mindset de croissance, que j'en suis où j'en suis aujourd'hui.
C'est en me questionnant souvent sur comment moi je peux continuer m'améliorer et aider à s'améliorer ceux et celles qui m'entourent, que je vais continuer avancer pour le bien de la profession, des professionnels et de nos patients.
Je pense que c'est mon jugement personnel sur l'atteinte de ces objectifs-là qui est important, comme chacun de nous tous évidemment, mais aussi ton jugement à toi, professionnel de la physio, qui peut me confirmer ou non si j'aurais eu du succès.
Pour moi, si on a tous du succès, j'aurais eu aussi du succès.
Merci de m'avoir écouté.
Je serais vraiment content que tu me donnes des commentaires sur l'épisode d'aujourd'hui.
Tu peux me rejoindre, c'est assez facile.
C'est François pour le podcast Élever la physio.
Merci beaucoup.
la prochaine.