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Élever la physio
Suis-moi alors que j'explore et discute de tout ce qui concerne le marché de la physio et de la santé physique sous un autre angle, au delà de la pratique!
Nous parlerons de l’état de la profession dans le marché de la santé physique en abordant plusieurs sujets allant de la gestion à la psychologie et en passant par les aspects sociaux entourant ou impactant la physiothérapie au Québec et ailleurs.
Discutons et analysons notre marché, apprenons et trouvons des solutions pour qu’ensemble, on puisse élever la physio!
Élever la physio
Démarrer, faire grandir et vendre son entreprise avec Ian Beaubien, ex-président chez Medexa
En direct du chalet Le Ellie à Chertsey (dispo sur Airbnb), dans cet épisode, je discute avec Ian Beaubien, ancien président de Medexa, des défis et des réalités de l'entrepreneuriat. On explore son parcours entrepreneurial, l'importance de l'expérience, la gestion des risques, ainsi que la manière dont l'anxiété et le stress font partie intégrante de la vie d'un entrepreneur.
On aborde également la perception de la croissance et son impact sur les entreprises. Dans cette conversation, on mets en lumière les défis et les opportunités de l'entrepreneuriat, en insistant sur l'importance de la croissance, les risques liés à l'endettement, et la nécessité d'évaluer son confort et ses responsabilités en tant qu'entrepreneur. On insiste également sur le rôle crucial de l'argent et de l'investissement dans la réussite des entreprises, notamment dans le secteur technologique.
Enfin, on aborde les compétences, les rôles, le leadership, la croissance technologique et l'innovation, en soulignant que le succès entrepreneurial repose sur la capacité à innover et à s'entourer des bonnes personnes, tout en gérant les risques liés à la création d'entreprise.
Bonne écoute! :-)
Rejoins-moi dans cette exploration de la physiothérapie sous un angle nouveau, où l'objectif est de stimuler le débat, d'inspirer l'innovation et de contribuer positivement à l'avenir de la profession. #physio
Tes commentaires et suggestions sont les bienvenus pour enrichir cette conversation et explorer ensemble les sujets qui nous passionnent, pour ensemble, Élever la physio.
@physiofranky
francoisgregoire.com
écoute le podcast Élever la physio avec François Grégoire. J'y suis moi alors que j'explore et discute de tout ce qui concerne le marché de la physio et de la santé physique sous un autre angle au-delà de la pratique. On va parler de l'état de la profession dans le marché de la santé physique en abordant plusieurs sujets, allant de la gestion à la psychologie en passant par les aspects sociaux entourant ou impactant la physiothérapie au Québec et ailleurs. Discutons et analysons notre marché, apprenons et trouvons des solutions pour qu'ensemble, puisse élever la physio. Salut, c'est François. Un autre épisode de Élevez la physio. Aujourd'hui, je discute avec Yann Beaubien, est l'ex-président de Medexa, au sujet de l'entreprenariat. Démarrer son entreprise, faire grandir son entreprise jusqu'à vendre son entreprise, les beaux côtés de l'entreprenariat, les côtés les plus difficiles de l'entreprenariat, qui peut être une école, fameuse école de vie, qui parfois peut être très sévère, mais qui peut être aussi très reconnaissante, qui nous donne beaucoup de reconnaissance. Alors, un épisode intéressant qui sort un peu du champ classique de la physio, mais où on parle quand même des défis que tout le monde peut rencontrer dans notre domaine aussi. encore une fois, j'attends tes commentaires. Bonne écoute! Salut, c'est François. Je suis avec mon ami Yann Beaubien. Aujourd'hui, on jase de... En fait, on s'est fait, Yann, une petite liste de choses qu'on voulait discuter publiquement. Là-dedans, a des choses qu'on a déjà jasées ensemble. qu'on va revisiter des sujets de discussion. Je trouvais ça intéressant comme gars qui a été en affaires, qui est encore en affaires, mais qui n'est plus en affaires de la même façon, qui a parti quelque chose, qui a grandi quelque chose, qui a vendu quelque chose. Je voulais avoir, en technologie, pas en physio, je voulais avoir un peu ton... Ils ont une poutre sur comment tu as vécu ça, comment tu t'es senti. Je pense que ça peut aider n'importe qui qui est déjà dans cette situation-là ou qui aimerait être dans cette situation-là d'être en affaires, exemple, de savoir un peu. Des fois, relate à quelqu'un d'autre ou à quelqu'un d'autre. Pour les gens qui te connaissent pas, d'habitude, je laisse les gens avec qui j'ose se présenter. Il n'y a personne de mieux que toi. Yann, présente-toi. Oui, entrepreneur depuis toujours, probablement. Ça a toujours été en moi. Fondé Medexa. Pourquoi? Pourquoi tu penses? Je dirais que la motivation numéro un, c'est un sentiment que l'entrepreneuriat peut amener de la liberté. Après l'avoir vécu, j'ai plusieurs choses à dire à ce niveau-là. Il a des pours et des contre là-dessus, hein? Toujours aimer être au contrôle des situations. Puis dans ma vie, dans ma carrière, j'ai toujours senti le besoin de créer quelque chose, aussi d'être au contrôle de quelque chose. Quelqu'un m'a déjà dit, j'aille me faire dire quoi faire. Absolument. Tu as fait une invitation? Definitivement. Je pense que c'est une des difficultés. Dans le fond, on a décidé de jaser de tout aujourd'hui. Yann, on est où en ce moment? On est au chalet Lehely, qui est mon nouveau parcours entrepreneurial. Bon, rien d'aussi intense que mes anciennes aventures. Un chalet à Cherse, qui peut accueillir huit personnes. C'est pas lac, la vie est très belle. On est dans la nature, on entend les oiseaux. Il fait beau. Il fait beau. a une belle journée aujourd'hui. sans l'automne, ceci étant dit. Absolument, y a quelques arbres qui commencent à rougir. 100%, écoute, qu'est-ce que veux, le soleil se couche plus tôt. Peut-être avant qu'on jase, peut-être un peu plus de l'entreprenariat en temps que tel, parle-moi un peu de ton parcours, qu'est-ce qui t'a amené tranquillement, tu as été un des co-fondateurs chez Medexa, qu'est-ce qui t'a amené à cet endroit-là? Parle un peu de l'histoire de peut-être avant, puis qu'est-ce qui t'a amené à partir ça? Je te dirais que l'envie a commencé numéro un. Je me suis jamais senti motivé à l'école. Pourtant, je me sentais comme quelqu'un de smart relativement. Mais à l'école, fonctionnait pas. je me suis rendu compte. qui avaient d'autres avenues dans la vie. Puis que l'entrepreneuriat pourrait être une avenue intéressante. J'ai commencé jeune. Tu l'appelles-tu? Qu'est-ce qui t'a montré ça? Je te dirais que ça vient de mes parents. Principalement ma mère. Ma mère a toujours montré un côté entrepreneurial. Puis j'ai beaucoup de gens dans ma famille qui ont des côtés entrepreneurs. Pas nécessairement au même niveau que moi, à différents niveaux. Mais... Je te dirais que c'est par exemple. Puis les modèles dans la vie. genre via les réseaux sociaux ou via la télé ou peu importe, des modèles de gens entreprenariats. Je trouvais que ça avait l'air intéressant. Puis je pensais que c'était une avenue qui pourrait fêter avec moi. Je me suis lancé. Plusieurs échecs. Oui, il y a d'autres projets avant Medexa. Oui, avant Medexa. J'ai commencé, je te dirais, sérieusement à concevoir des idées puis à exécuter des idées. 16 ans à peu près. Évidemment à 16 ans rien fonctionne, des idées un farfelues. Mon premier projet qui a fonctionné c'était simplement un jeu vidéo sur iPhone. Puis ça a fonctionné. Après ça j'en ai refait d'autres jeux vidéo sur iPhone qui n'ont pas fonctionné. Après ça j'ai fait d'autres projets. Puis Medexa est arrivé quand j'avais 25 ans environ. J'ai senti qu'il avait un besoin dans le milieu de la physiothérapie pour un logiciel moderne, un logiciel web. J'avais pas grand-chose à perdre à me lancer, à commencer à programmer. Je me suis lancé avec des partenaires. On a conçu Medexa. Les choses se sont pas passées comme on pensait. Ça a été définitivement plus long. Ça a été... plus difficile, mais aussi très gratifiant. Est-ce tu penses que c'est normal que les choses se pas comme on pense qu'elles vont se passer? Définitivement. Je pense que pour être un entrepreneur, il avoir des lunettes roses pour commencer. On se lance en se disant « l'entrepreneuriat, ça va nous amener de la liberté, on va être notre propre boss ». L'argent, les gens passent à l'argent. On va être riche quand on devient entrepreneur. Mais la réalité, c'est pas ça. faut surmonter des difficultés après des difficultés, faire des bons coups, faire des mauvais coups. Puis c'est bâtir. Je vois ça comme... Avancer trois pas, reculer deux pas. Avancer trois pas, reculer deux pas. C'est un bon exemple de la vie en général. Pas mal d'égard, la vie en général. Si tu veux accomplir quoi que ce soit, pourrais dire je vais me mettre en forme.» Il n'y jamais rien de facile dans n'importe quoi qui vaut la peine d'être fait. Il a beaucoup de parallèles qu'on peut faire entre l'entrepreneuriat et juste les objectifs de vie. que ce soit l'entraînement, ce soit accomplir un rêve quelconque. Les choses ne se pensent pas nécessairement comme on le prévoit. Mais tant qu'on avance, on maintient la motivation pour avancer. Qu'est-ce qui particulier, je ne pas si vas être d'accord avec moi, c'est qu'on dirait que même si les choses ne se passent pas toujours comme on le prévoit, il beaucoup de qui ne passent pas comme on le prévoit. On comprend qu'il faut continuer à prévoir quand même. Exact. Fait que t'as besoin d'avoir une direction. En entrepreneur, on va parler de vision. On a une vision, on veut s'en aller dans une direction. Mais on sait que c'est pas tout ça qui va fonctionner ou qui fonctionnera pas nécessairement de la façon dont on l'imaginait. Non. Puis c'est normal. On s'habitue, je pense, ça avec le temps. Absolument. une certaine façon. Puis avec le temps, on gagne de l'expérience ici. notre capacité à prévoir le futur s'améliore, même si elle deviendra jamais parfaite. Tu as parlé de tes premiers projets qui en a qui ont fonctionné, qui en a n'ont pas fonctionné. À quel point est-ce que rapidement dans une carrière, tu été capable de tirer des leçons de ce qui a fait en sorte que quelque chose a fonctionné, et de qui a fait en sorte que quelque chose d'autre n'a pas fonctionné. Il a une partie qui est du hasard, mais qu'est-ce qu'on prend sur soi et qu'est-ce qu'on apprend de ça? Je pense qu'il a deux aspects à ça. Le premier, dirais, c'est... Ben, de un, il accepter l'échec. Il faut convertir l'échec en une opportunité d'apprentissage. L'apprentissage nous fait avancer en tant qu'entrepreneurs. L'autre aspect, je pense que... Pourquoi j'ai vécu beaucoup d'échecs? Beaucoup. Moitié-moitié, je dirais. Ben, moitié-moitié, je pense que c'est une moyenne normale. C'est une moyenne. Exact, exact. C'est l'expérience. J'ai... J'ai travaillé aussi en tant qu'employé, puis j'ai pris de l'expérience en tant qu'employé pour observer ce qui se faisait dans d'autres entreprises, puis gagner de l'expérience qui m'a aidé à faire par exemple Medexa qui est mon plus grand succès, un succès. Moi à 16 ans, je pensais que j'étais prêt, j'allais fondre une compagnie, puis que ça allait fonctionner, mais non, qu'est-ce qui me manquait à 16 ans ? L'expérience. Il a fallu que je travaille une couple d'années avant d'arriver à un point où j'avais vécu assez d'expérience pour être capable de ne pas réappliquer les mêmes erreurs que je voyais dans mon entreprise et d'appliquer les choses que j'ai observées qui fonctionnaient dans les entreprises. Donc je pense qu'il ne pas se lancer instantanément. Il faut gagner une certaine expérience. On peut gagner de l'expérience de plein de façons. Il n'y a pas de recette précise. Mais l'expérience est la chose qui va limiter les erreurs. À quel moment tu as compris ça? Je me rappelle, parce que tu fais parallèle, puis moi je me rappelle l'arrivée sur le marché du travail comme jeune professionnel. Puis à un moment où tu m'aurais posé la question, puis j'aurais pas valorisé l'expérience. Je pensais que la connaissance faisait foi de tout, mais dans le fond c'est la façon dont on applique cette connaissance-là. Absolument. Puis qu'on découvre des choses qu'on ne pas, alors qu'on ne savait pas que ça existait. On n'a pas la définition de l'expérience en face de nous, le Petit Robert ou le Larousse, mais comment est-ce que tu définirais l'expérience en soi c'est quoi exactement? L'expérience c'est vivre les choses. c'est ça. Il y a plein de gens qui vivent des choses et qui n'en retient rien. Effectivement, peut-être que pour être un bon entrepreneur, faut avoir la capacité. C'est de l'introspection. C'est de voir ce qu'on aurait pu faire de différent, qu'est-ce qu'on aurait pu éviter. Dans ton parcours entrepreneurial, Tu vas en faire des erreurs, énormément. Le skill numéro un à avoir, c'est la capacité de, un, refléter sur les erreurs que tu fais et de ne pas nécessairement les refaire ou de modifier l'ampanière que tu fais les choses pour mieux les appliquer la prochaine fois. Un des réflexes qu'on voit souvent, puis... Je pense que c'est une des choses qui est importante à apprendre en entrepreneuriat. Souvent, on voit des gens pour qui ça fonctionne pas et ils vont blâmer les autres. non! Comment est-ce que toi, je ne pas si tu as... Elle brûle pour point, mettons tu commences en affaires, es... Souvent le réflexe, c'est de dire, non, ils comprennent pas ou la banque, elle veut pas me prêter, mais c'est parce que... Tu sais, on a tendance... Puis comme humain, pense en général, on a tendance à blâmer l'extérieur. quand il a des choses qui se produisent. Effectivement. Comment est-ce que... T'es-tu déjà senti comme ça? si oui, comment t'as appris à s'y rendre avec ça? Le réflexe humain, c'est toujours de blâmer l'extérieur. La capacité qu'on doit apprendre, c'est... on n'est pas au contrôle des autres. Les autres vont réagir d'une façon, que ce soit un marché, que ce soit des partenaires, que ce soit la banque, ils vont réagir d'une quelconque façon parce qu'ils ont leur propre expérience. Donc, la capacité à développer, c'est de voir comment tu peux modifier ton message, comment tu peux modifier ton produit, comment tu peux modifier ton approche pour... Des gestes, Les gestes, exactement. Ou même la façon que tu te présentes, c'est à plein niveau. pour aller chercher les gens que tu veux aller chercher. Ou les opportunités que tu veux aller chercher. Donc, tu peux blâmer les autres autant que tu veux, ça t'avancera pas. J'avais lu un moment donné quelque chose, c'est quelque paraphrase, qu'est-ce que tu viens de dire, là, tu peux blâmer les autres tant que tu veux, mais eux, ça change rien dans leur vie. Exact. Ça change juste quelque chose dans la tienne, tu donc... Le seul pouvoir que t'as dans ces situations-là, c'est voir comment toi, tu peux modifier certaines choses pour... Donc on revient à une forme de résilience dans des situations qui fonctionnent pas. Parle-moi donc un peu de l'opportunité que tu disais d'avoir vu de développer Medexa dans le marché de la physio, tout cas, au début, certainement. Puis comment est-ce que ça a commencé? Puis tu as dit tantôt, j'avais pas de risque. Tu as utilisé un terme qui disait que tu avais comme... Rien à perdre. J'avais rien à perdre. Est-ce que... Bon, parle-moi peut-être un petit peu du fait que... Qu'est-ce que tu veux dire quand tu veux dire j'avais rien à perdre, puis... Est-ce que c'est important d'avoir rien à perdre quand on se lance en affaires? Pour se lancer en affaires, tu du moins. Parce que tu pars de risque, tu sais. bien sûr, bien sûr. Je pense qu'il une façon d'être en affaires où on peut minimiser le risque, dans sens où, quand on se lance en affaires... dans un marché précis ou via un produit précis, si on a l'expertise pour construire ce produit-là, la seule chose que tu peux perdre, c'est du temps. Au pire, ça fonctionne pas. C'est la vie. Et c'est correct. Au fil que la carrière d'entrepreneur progresse, là... on peut prendre des risques plus avancés, emprunter de l'argent par exemple. Ça devient financier beaucoup. Ça devient financier Je sais ça, mais c'est souvent sans problème. Mais quand tu as gagné le momentum du début, où là tu as créé quelque chose, et là tu vois que ça fonctionne, tu peux commencer à introduire certains risques à l'intérieur. Oui, quand je disais que j'avais pas grand-chose à perdre, j'avais 25 ans, j'avais déjà job, la vie était bien. Parce que d'avoir moins de responsabilités personnelles a un impact là-dedans? Définitivement. De la famille par exemple? Définitivement. Si partir en affaires, partir une famille en même temps, c'est un risque. C'est un risque parce que ce partenaire d'affaires, demande énormément de temps. Est-ce que c'est non faisable? Absolument pas. C'est très faisable. Dans fond, il faut être à l'aise avec le risque qu'on se juge confortable avec. Es-tu devenu plus à l'aise avec le risque, avec le temps? Je pense que j'ai toujours été à l'aise avec le risque, mais je te dirais oui. Ou non, ou peut-être que t'es devenu moins à l'aise avec le risque. Il a une question d'âge aussi. Je commence à à vieillir un petit peu. Ça vient de ta confiance, peu, sur ce que tu veux dire? Ça vient de la confiance, mais ça vient aussi avec mes risques sont plus calculés que quand j'avais 25 ans. Je comprends. Aujourd'hui, j'ai des responsabilités. Aujourd'hui, j'ai un enfant. Aujourd'hui, les choses sont différentes. Ça vient avec l'expérience, comme tu disais. Ça vient avec l'expérience. Je prends encore des risques aujourd'hui. Mais mes risques, ils ont plus d'expérience. Dans un livre sur le leadership et les présidents d'entreprise que j'ai lu récemment, ça nommait la capacité à prendre des risques souvent comme étant une des choses clés pour la croissance d'une entreprise. Absolument. Parce que, tu sais, quand tu te laisses en affaires, la première chose que tu fais, c'est prendre un risque. Si tu lances en affaires, tu inventes quelque chose qui n'existe pas. c'est un risque. Ça va nous mener tranquillement à, tu sais, on en avait parlé déjà, et moi, être en affaires versus être entrepreneur. OK. Tu c'est un geste entrepreneurial de se lancer en affaires. Même comme travail autonome, tu inventes quelque chose qui n'existe pas. Parce que même si être travailleur autonome dans un domaine existe déjà, ça n'existe pas quand c'est toi qui es le travailleur autonome dans ta propre business. Absolument. Tu dois créer un peu tes propres procédures, tes propres façons de faire, même si à la primar base, ça se peut que ce soit juste dans ta tête. Fait que là, tu prends un premier risque. C'est que si... Ça peut être correct aussi, quelqu'un peut décider de ne jamais vouloir prendre d'autres risques et de rester dans cette situation-là. Mais pour faire grandir une entreprise, va y avoir d'autres risques qui vont être nécessaires à être pris par la suite. Oui, puis même si tu le veux pas, il va y avoir des moments dans ta carrière d'entrepreneur où il des opportunités qui vont être en face de toi qui vont comprendre un risque. Et là, tu vas devoir faire le choix de le prendre ou de ne pas le prendre. Comment tu fais croire ta business? C'est en prenant certain que tu as réfléchi, que tu as l'expérience, que tu sais qu'ils sont calculés. Il y a certains risques, effectivement. Mais je veux dire, ça peut être acceptable pour quelqu'un de décider de ne grandir sa business. Mais je pense que l'important pour les gens, c'est important aussi de se poser la question de c'est quoi le risque de ne pas prendre. cette décision-là. Exact. Parce qu'il y a aussi des... des deux côtés de la médaille, il aussi des risques à ne rien faire. Par exemple... Le statico, c'est le statico. Le statico, c'est un risque important dans la société, surtout qui va vite, comme aujourd'hui. Puis c'est l'exemple que j'aime utiliser puis qui est pas... qui est connu par tout le monde. Le risque que Blockbuster n'a pas voulu prendre avec Netflix, s'enlèver dans le streaming. Un bloc passant n'a pas voulu prendre ce risque-là. le bloc passant aujourd'hui, n'existe plus. Oui, exactement. Je pense que Codac développe encore des trucs... Oui, ça revient. La NASA, ils sont très nichés, des gros Codacs. Ça revient, de manière infamous, le PDG de Codac avait dit non, les photos digitales, c'est une passe. oui. Mettons la quantité de photos sur le téléphone de tout le monde qu'un cellulaire sur terre. C'est sûr qu'on dépasse les milliards. Définitivement. Ça m'amène à une question aussi, une question, une réflexion. Un aspect important de l'entrepreneuriat, c'est aussi l'anticipation du risque. Il faut toujours se poser la question de, en premier, qu'est-ce que je peux faire pour améliorer mon entreprise? Mais aussi, c'est quoi les risques qui vont venir freiner la croissance de mon entreprise? Comment on développe ça? C'est en prenant des respirations. En comprenant qu'est-ce qu'il y est un et qu'est-ce qu'il n'y en est pas aussi. Au-delà de la chance et de la malchance, mettons, on parle avec la COVID. La COVID est rentrée dans des business plus que dans d'autres. Mais ça, ça fait partie des choses sur lesquelles on a peu de contrôle. a des facteurs externes. Après ça, qu'est-ce qu'on fait avec cet événement-là? Je pense qu'il beaucoup d'entrepreneurs qui pourraient dire que la COVID les a fait prendre un pas de recul et améliorer leur entreprise. L'adversité, jusqu'à un certain point, ce n'est pas nécessairement une mauvaise chose. L'adversité nous fait réfléchir et nous rentre dans un mode d'introspection où on est capable de faire des changements. Les politiciens disent que c'est la meilleure opportunité d'améliorer la situation. Quand tout va bien, personne ne veut changer quoi que ce soit. C'est assez humain. Le confort est un poison pour l'entrepreneuriat. Bien du monde. bien au-delà de l'entreprenariat. Absolument. Est-ce que... Tu parles de... Si on tente de prévoir le risque, ça peut venir avec une certaine anxiété et un certain stress. Comment est-ce qu'on compose avec ça dans une situation d'entreprenariat? Je dirais que l'anxiété et le stress est omniprésent dans l'entreprenariat. Est-ce que ça baisse ou on apprend juste à vivre avec? Je pense que c'est un mix. Ça peut baisser, ça baisse via les outils qu'on se développe pour minimiser l'effet que a sur nous. On apprend aussi à vivre avec. Ce qui fait un bon entrepreneur, pour moi, c'est quelqu'un qui capable de... dealer avec... avec le stress qu'il les outils nécessaires. t'es pas obligé de les avoir dès le départ, les outils pour le dealer avec le stress. Normalement, tu devrais être moins bon en commençant. Absolument. Tu as jamais vécu ces situations-là. De toute façon, t'as pas le choix. T'es lancé en affaires, t'es investi dans ton projet entrepreneurial, t'as pas le choix. Donc, tu développes. les mécanismes nécessaires pour dealer avec le stress et l'anxiété. Est-ce que c'est facile? Absolument pas. Des nuits blanches, il y en a. Il y en a à... Il y en a à se questionner, il y en a à travailler, pour toutes sortes de raisons, peu importe dans le domaine dans lequel on est. Tu parles de... On a nommé à plusieurs reprises depuis tantôt le terme croissance, puis je sais que c'est un terme qui peut être vu de façon péjorative, peut-être plus au Québec qu'ailleurs, je ne pas encore, je pas lu récemment là-dessus, mais la croissance pourrait être vue de façon négative par certaines personnes. Tu me parlais un peu de la croissance pour toi et pourquoi c'est important. Parce que les projets entrepreneurial sont des projets où la croissance est intrinsique. C'est important pour l'innovation. Est-ce que c'est pour tous les projets entrepreneurial? Non. Il a plein de projets entrepreneurial que la croissance est. C'est correct. Tu te crées une job. ça fonctionne bien, tu vis la vie que tu veux, parfait. Mais des projets entrepreneurial pour être un entrepreneur, la croissance est très importante. un moment dans ta carrière d'entrepreneur où tu plus capable d'amener la croissance dans ta business, c'est potentiellement le moment pour passer le flambeau. Oui, c'est ça. Parce que, tu sais, je pense que le terme croissance peut être vu légérativement, mais l'imverse de la croissance, c'est la stagnation, ou la décroissance, carrément, là. Tu on peut aller dans l'autre sens. Et t'sais, étant donné que la société change puis évolue, puis les gens, de façon générale, qui consomment des services ou des produits veulent constamment des trucs nouveaux, la croissance, passe nécessairement par l'adaptation de l'entreprise à la demande de la société. Et à partir du moment où une entreprise n'est plus capable de faire ça, danger c'est d'aller vers de la stagnation et de la décroissance. Parce que le risque numéro un de la stagnation dans une entreprise, c'est que quelqu'un à l'extérieur, qui lui, l'a la motivation, puis il a l'idée et qu'est-ce qui va arriver. va se faire manger. Des parts de marché vont être prises. Oui, et ce soit par... puis honnêtement, ça peut être à ben des égards. On a déjà parlé, toi et moi, tu m'avais déjà parlé... C'est toi qui m'avais introduit, tu moi je suis pas un gars de... À la base, je suis pas un gars d'entrepreneur en technologie, mais tu m'avais parlé de déficit technologique, tu sais. Puis dans le fond, on avait jasé là-dessus, puis je t'arrivais avec l'idée d'un déficit, ça peut être à ben des égards dans une entreprise, tu Absolument. Le déficit, pas juste monétaire. Le déficit, ça peut être sur ta technologie. Dans mon cas, c'était ça. Il a fallu, mais dès que ça a réécrit au complet... le code derrière Medex Up pour se mettre à jour parce qu'on avait une dette technologique, mais des dettes, ce n'est pas nécessairement monétaire, des dettes, peut en avoir de plein de façons. peut être la manière que tu mets en marché ton produit. peut Une dette marketing. Exact. Une dette de vente, une dette RH, la modernisation de tes procédures dans des... dans des silos dans ton entreprise. Une dette, c'est un retard. Ouais, un retard, 100%. Un retard que, comme propriétaire, président, cofondateur, on a en général presque toutes sur nos épaules. Comment tu... Comment quelqu'un qui commence... Parce que tu te prends en affaires, tu fais ta comptabilité. Comment tu dirais que ça, avoir tous les chapeaux? Tu sais, dans le livre Good to Great, Yann, qui parle de... Excellent livre en passant. On en a souvent parlé, puis c'est une bible pour les entrepreneurs. Puis même s'il n'y pas... même si pas, des fois tu lis un livre au complet puis ça prend un certain temps, il y a une chose, je pense, qu'on peut retenir, en tout cas moi j'ai retenu de ce livre-là, c'est les trois positions qu'un individu peut ou va avoir dans son entreprise, surtout s'il part seul. Puis là, bien, il faut le voir d'une façon plus académique, là. La position de base la plus importante, c'est la position de technicien. C'est la personne qui exécute, soit qui bâtit le produit ou qui a l'interaction avec les clients ou les patients, par exemple, dans notre cas à nous. Donc, le technicien, c'est celui qui fait l'action de la mission de l'entreprise. C'est le côté opérationnel. Exactement. Là où la manager, c'est la personne qui a la responsabilité de gérer les humains dans l'entreprise qui sont... entre autres des techniciens. Bon après ça on peut voir différents types d'actions qui doivent être faites dans l'entreprise. Puis la personne qui crée les procédures, qui invente où est-ce qu'on s'en va, mais c'est entrepreneur. Fait que porter tous ces chapeaux, tous les chapeaux dans une entreprise, c'est généralement quand on se part en affaires, c'est porter au moins ces trois chapeaux-là qui incluent plein d'autres sous-tâches. Je pense qu'au début, c'est la vie. Tu portes les trois chapeaux définitivement au début, mais tu ne les portes pas au même niveau et qu'avec le temps tu vas porter les chapeaux à des époques différentes dans ton parcours entrepreneur. Au début, c'est sûr, tu le technicien. Tu pas le choix. Ta business fait un peu l'argent, pas beaucoup d'argent. Tu es au côté exécutif, tu es au côté opérationnel. Mais l'avantage que ça a de passer... quelques années ou quelques mois, dépendant des entreprises, à ce niveau-là, c'est que tu apprends comment ta business fonctionne. Et là, ta business grandit. Pas tranquillement. C'est pas comme humain, tu peux travailler 100 heures par semaine sur développer ton produit. Oui, puis il a la passion. Ça va jusqu'à un certain point, mais moi je me rappelle quand je me suis parti en affaires, j'ai vu des patients à 60 heures par semaine. Mais moi, je ne me paye pas plus cher. Quand on commence en affaires, il y a une valeur à tout faire tout seul. Parce que ça coûte rien. Pas plus cher. Mais on a une limite. Il a une autre currency. Oui, ça me fait penser à un truc que j'ai lu cette semaine ou la semaine dernière, monsieur Epu, qui disait « Investis l'argent de ton salaire dans ton entreprise pour que ton entreprise investisse dans ta liberté ». Oui, ben c'est beau, mais ça ne peut pas toujours dire. C'est assez facile. Il faut être patient. Il faut être très patient. Il faut être travaillant, en fait. Puis en fait, ça dépend du genre de business qu'on a. C'est très correct d'avoir une business où tu travailles fort pendant plusieurs années, puis de l'amener à un certain point, puis là, la business fonctionne, elle génère des revenus, t'en profites. Tu profites de la vie, voyage, chalet, famille. Est-ce c'est dangereux pour la croissance? C'est très dangereux pour la croissance. Le gain immédiat, C'est ce qu'on appelle des lifestyle business. C'est correct, ça fonctionne. Dans certains marchés, peut durer dans le temps aussi. C'est correct. Mais effectivement, après un certain temps, le parcours entrepreneurial, quand tu mets le chapeau du gestionnaire, principalement dans mon expérience à moi, il a un risque du confort. Le confort. Ce que tout monde cherche, c'est en bousine. Absolument. À l'humain, on est fait comme ça. Fait que dans le fond, le risque, ça reste nécessairement de repousser le confort à plus tard pour espérer avoir mieux plus tard. Oui. D'une certaine façon. Oui. Il y a un risque parce que dans le fond, quand on prend des décisions ou on repousse être mieux à plus tard, on ne pas si ça va arriver vraiment. Et ça peut nous coûter de l'argent, de ne jamais se rendre là où on voulait s'en aller finalement. Absolument. De l'argent puis du temps, tu finalement. Oui. Puis pour être 100 % transparent avec Medexa, moi c'est ce qui m'est arrivé. J'ai atteint un niveau où Medexa fonctionnait très bien et je me suis assis. C'était confortable. Je pense que c'est inévitable. Ça fait partie de l'expérience. Oui, c'est comme inévitable de... d'arriver à un point où tu dis « je suis arrivé » On le voit chez les sportifs, t'sais, t'as des sportifs de haut niveau là qui réussissent à performer puis ils se rendent à un certain niveau puis une fois qu'ils se rendent à ce niveau là, c'est comme si dans leur tête ils se sont dit « je suis arrivé » Puis là quand t'es arrivé, tu lèves le pied sur la pédale de gaz puis dans le fond là tu finis par ralentir et tu te dépasses par les autres. Mais oui, comme tu dis, c'est sûr qu'il a certaines business Dépendamment dans quoi on se lance en affaires, y a des entreprises qui ont plus de risques que d'autres. Parfois on pourrait voir le risque comme étant des compétiteurs, des gens qui sont dans le même domaine que nous, ça va bien au-delà de ça, mais il des choses qu'on ne pas. Définitivement. Des facteurs externes qu'on n'est pas conscients. Il y a des choses qui peuvent arriver, ça dépend du style de business, le gouvernement peut passer une loi et là-haut, la business en plus difficile. C'est pas prévu, c'est ça. oui, définitivement. Bien, on parlait de la COVID tantôt, ça a été une réalité pendant à peu près deux ans où le gouvernement peut passer une loi. Bien oui, c'était illégal de faire XYZ, puis des entreprises qui avaient besoin que les gens fassent XYZ, en subissant les conséquences. Exact. Il en a qui seraient leur épingle du jeu, mais c'est ça, ça dépend toujours d'où est-ce tu es positionné quand ce genre de situation-là se produit, comme entreprise, comme humain, comme équipe. Oui. Au niveau financier, on dit que... L'argent, c'est tabou, mais l'argent, ça reste important en affaires. L'argent n'est pas tabou dans cette conversation. L'argent dans l'entrepreneuriat est important. Dans le livre de Peter Thiel, Zero to One, est un livre de technologie Peter Thiel qui est spécial. Et comme le personnage. Oui, c'est un personnage. C'est un gars ultra libertarien. Je pense que quand t'es multimilliardaire, malheureusement, c'est ce qui gâte la plupart des gens de vouloir le moins d'intervention possible de la part du gouvernement. Peerthill, qui est un des cofondateurs de PayPal. Puis dans son livre, Zero to One, est un livre qui parle de technologie, que moi j'ai écouté, puis qu'il a beaucoup de choses qui s'appliquent à l'entreprenariat de façon générale ou à la vie de façon générale. Il dit, lui est pour les monopoles, parce qu'il dit, dans une entreprise, il y a deux types d'entreprises vraiment, la majorité des entreprises, l'argent est la chose la plus importante. Parce que c'est vrai, 1000 piastres. C'est pas grand-chose dans la vie de plein de monde, mais ça peut être la différence entre faire des profits ou avoir une dette à la fin de ton année en affaires. Tu puis tu peux avoir 15 millions de revenus, mais avoir 15 500 000 de dépenses. Exact. Qui te perdent 500 000. Puis on le sait, toi puis moi, ben on a pas... On a passé par là, mais si t'es à moins 500 000 une année, la banque va venir cogner chez vous, puis te demander qu'est-ce qui se passe. Peut-être pour nos... Les gens qui nous écoutent, j'aimerais amener un autre aspect. technologie... On n'a pas perdu 500 000. Le plus peu de a fait de 15 millions. En technologie, il un aspect qui est peut-être différent des entreprises, on va dire, standards. De services. De services, exact. Rouler une entreprise à perte, ça peut fonctionner. Il y a plein d'entreprises qu'on connaît qui roulent à perte. Absolument. majorité des entreprises de technologie les plus grosses... Gix aujourd'hui n'ont jamais fait une scène. Uber a commencé il a pas si longtemps, Tesla a commencé il pas longtemps. Mais toutes ces entreprises-là ont roulé pendant plusieurs années à perte. Ils sont à perte et c'est correct parce qu'elles sont en bourse, surtout. Puis il une valorisation importante, ça permet de pouvoir répliquer. privé, ça fonctionne. Oui, bien c'est parce que t'as des gens qui investissent. Exact. Donc comment on roule une entreprise à perte pendant de nombreuses années? C'est via l'investissement. Pour toutes les entreprises en technologie, l'avenue numéro un, c'est l'investissement. Il faut que tu ailles parler, faut que ailles à l'extérieur, il faut que tu rencontres des gens, puis à un moment donné tu rencontres des gens qui veulent investir dans ta compagnie, puis tu lèves du capital dans ta compagnie, tu roules à perte pendant plusieurs années, tu investis chaque dollar de ton entreprise dans la croissance, éventuellement, peut-être pas, mais ta compagnie vaut quand même quelque chose, t'atteins la profitabilité. Ouais, à quel moment est-ce c'est un petit... quand est-ce qu'il faut que tu fasses ce move-là? C'est un jeu financier. Très stressant. Je ne le conseille pas pour les gens qui ont de la difficulté avec le stress. Tout le monde a de difficulté avec le stress. Oui, bien sûr. Jusqu'à ce que tu apprennes comment dealer avec, en tout cas d'une certaine façon. Mais ça peut fonctionner. Tu empruntes à la banque, tu empruntes à des anges financiers pour la première ronde, tu fais des rondes de financement. pour avancer dans la croissance de ton entreprise, je dirais que pour que cette formule-là fonctionne, tu dois bien être entouré. Oui, puis t'appartient de croissance. En projet de l'argent, ça coûte de l'argent. Absolument. Ça coûte de l'intérêt, ça coûte ce que je gouverne. Absolument. Puis dans le fond, la croissance dans ces entreprises-là devient essentielle dans un contexte de ces gens-là s'attendre à un retour sur leur investissement. Oui. La banque, un taux d'intérêt, l'investisseur, un profit. L'avantage des banques, c'est que... C'est prévisible. La banque veut un remboursement en cinq ans. Ils ont moins d'émotions. Exact. Les banques, c'est en capital de risque. Des anges investisseurs, des Syrias, des Syribés. Il y a plus d'émotions. Oui, y a beaucoup de capital humain. Il a beaucoup de capital humain. C'est des gens et c'est leur argent qui investissent dans ton entreprise. Parmi nous, on a tué un petit peu. C'est le fun parce que ces gens-là sont motivés. Ils ont investi dans ton surprise, ils ont de l'expertise. La majorité de ces gens-là qui investissent, ils ont des parcours entrepreneurial. Ils vont mettre d'argent dans ton entreprise et ils sont capables de te guider dans ton entreprise. règle général, par exemple avec des anges investisseurs, ça arrive au début de ton entreprise. Et pour faire un parallèle avec ce qu'on parlait précédemment. Tu manges de l'expérience. Ça peut être une façon d'aller chercher de l'expérience. C'est un shortcut pour l'expérience. des fameux dragons. Des dragons. Ange Québec, exemple. a des gens qui veulent investir, mais qui sont là aussi pour... Bon, après ça, encore une fois, chaque personne peut être différente. Quelqu'un peut dire, vais t'aider. Puis après ça, l'empoids du temps est compliqué pour tout le monde. C'est sûr. Mais oui, c'est quelque chose que tu peux aller chercher. Ils sont investis. Ils vont prendre du temps. Ils vont t'appeler. Ils vont prendre des nouvelles. ils vont te demander de poser des questions. c'est un shortcut pour l'expertise. Et c'est aussi une façon d'amener ta compagnie dans du bénéfice négatif, de ne pas payer d'impôt pendant plusieurs années. Oui. Mais ok, mais parallèlement à ça, tu as 6, 7, 8, 10 employés qui paient de l'impôt sur leur salaire. Absolument. Tu cries dans quoi là? Une entreprise, qu'elle soit dans le négatif financièrement, contribuer à la société. C'est pas parce qu'une entreprise ne fait pas de profit qu'elle contribue pas à la société. Moi, je vois les risques arriver, sais, parce qu'on parle de ça, puis là, me dis « le risque, c'est que quelqu'un ne comprenne pas ce qu'on veut dire », donc tu vois, ça partie de l'expérience. Puis aussi, peut-être un truc que les gens pensent pas. Quand tu pars à une entreprise dans ce mode-là, comme moi, j'ai fait, tu donnes une date de péremption à ton entreprise. C'est-à-dire si t'as emprunté un demi-million, ou allons-y plus soft, 100 000. T'as emprunté 100 000, t'as trois ans pour le payer, t'as une date de péremption sur ton entreprise. Si tu y arrives pas, si tu fais pas augmenter les profits de ton entreprise durant cette période-là, puis t'arrives à la fin, t'as un problème. À la fin de cet argent-là, oui. Dans fond, as juste vécu sur l'argent qu'on t'a prêté. Sur la dette. Exact. L'objectif de toute dette qu'on prend en entreprise, c'est la croissance. Donc d'avoir une part d'augmentation de revenus. Mais pourquoi on ferait ça? Dans quel sens? Pourquoi on s'endettrait? Pourquoi en tant qu'entrepreneur on irait chercher de la dette extérieure? Oui parce que c'est des garanties personnelles. gens pensent parfois que... Oui oui, absolument. Les gens pensent parfois que... condo, ta maison, tu les mets en garantie. Oui, 100 %. Je veux dire, ça fonctionne pas. Je dire, quand on voit parfois passer des statistiques sur les réussites d'entreprise, te« tu sais, huit restaurants sur dix font faillite avant trois ans », tu c'est des faillites personnelles ça. Parce qu'il a plein de choses. qui ne se financent pas autrement qu'en mettant ton nom en bas d'un compte. Exact. Tant que ton entreprise ne pas d'argent, tu peux pas le financer autre que de manière personnelle. Oui, 100 %. Oui, même quand l'entreprise fait de l'argent. Parce qu'il faut que la banque évalue que ton entreprise vaut quelque chose. Et même comme les maisons, même comme une maison, même au niveau de tout ce qui est immobilier, immobilier plutôt, la banque ne pas. est obligé de se rendre à récupérer quoi que ce soit. Puis là, quand on parle d'immobilier, on parle de maison, du plexe ou whatever, imagine, ça vaut quelque chose parce que c'est physique sur un terrain qui vaut quelque chose. tu sais, mettons ton entreprise en technologie, ça vaut quoi? Ça vaut les employés, ça vaut un serveur que tu loues, ça vaut pas grand chose, ça vaut les revenus. Donc il que tu rentres vraiment assez loin dans ton entreprise pour que la banque ou la BDC... la banque à chasse ou la BDC soit d'accord avec le fait que ce soit tout ton nom qui Oui, qu'il soit de 100 % des banques traditionnelles versus la BDC. La BDC prend plus de risques. C'est une banque qui existe pour ça. On revient à l'apport de risque. À partir du moment où je me pars en affaires et que n'ai pas grand-chose à perdre, à la limite, si jamais je devais faire faillite, ça ne touche pas grand-monde de plus que juste moi. Moi, quand je me suis parti en affaires, j'habitais en souci chez ma mère. J'avais un travail, pis j'avais rien. J'avais rien d'autre. J'avais un char, j'avais un vieux chargousager. veux dire, la banque te demande... Hé, ça, je trouve ça drôle. La banque te demande de remplir tes avoirs. actif. T'as 25-26 ans, tu remplis ça, pis là, tu écris Toyota Tercel. 3000 piastres. Eux, ils le calculent dans ça vaut quoi. t'es actif. mais t'es à 3000 dollars d'actifs. Grâce à Matoyota Tercel, tu me niaises-tu, tu C'est mon bazou que j'utilise pour me rendre au travail. Premièrement, si je suis affailli, tu peux pas me l'enlever, je peux plus travailler. Je pourrais pas te rembourser la dette que je te dois, tu Il y a comme... Je trouve ça, des fois, c'est drôle, je trouve, de façon dont les choses... Mais tu fais le move de mettre ton nom en bas d'une feuille, que tu signes, puis que tu garantis personnellement. Puis ce que ça veut dire, c'est que, écoute, Dans les choses les plus importantes, pense que dans le cas des cliniques de physio, quand tu signes un bail commercial pour un local de 10 ans, à mettons, là on peut aller de quelque chose de très petit à quelque chose de très gros, signes un bail commercial de 10 ans à 100 000 par année de frais de location, c'est 1 million. Tu sais, si après un an, ça va pas pis faut que tu mettes la clé dans la porte, tu dois techniquement... 900 000 si t'as payé ta première année au complet. aux bailleurs parce que tu as signé personnellement, tu as cautionné personnellement cette location-là. C'est obligé de faire une faillite personnelle. À moins que aies de l'argent qui te pleut de tes parents ou des amis ou des investisseurs. pas la majorité des entrepreneurs. Effectivement, c'est pas la majorité. De toute façon, pense que ce serait négatif de vivre comme ça. Oui. Parce que ça voudrait dire que c'est pas grave si ça fonctionne Il faut être on the edge. Oui, as besoin d'avoir un peu de risque qui t'amène à prendre des décisions qui sont à l'avantage de l'entreprise. l'avantage de tes clients, tes patients, à l'avantage de tes employés déjà avec qui tu travailles. Quand tu signes en bas de ce papier-là, oui, ça fonctionne pas, c'est une faillite personnelle. Parce que sinon, faut tu payes 900 000. Parce qu'en fait, il faut savoir que dans ces contrats-là, tu garantis le loyer pendant les années que tu loues. Donc, tu peux quitter, mais il tu payes pareil. Je pense que... Il être en affaires. Je veux pas dire que les gens qui sont en affaires n'ont pas d'empathie. Mais quand je me promène sur le boulevard, puis je vois une compagnie que je connais, puis là je vois que ça a fermé, puis que je sais que c'est une faillite, je sais que quelqu'un a peut-être perdu une partie de réerts. C'est sûr. Peut-être pas sa maison parce que les banques se rendent jamais là. Tu peux pas mettre quelqu'un dans la rue, ça dépend toujours du montant d'argent de la compagnie. On dit maintenant qu'il faut absolument laisser une télé dans la maison. Le huissier partira pas avec... Il peut partir avec une télé, mais pas la dernière. Il faut qu'elle reste. Il y a des règles que les banques ne pas transgresser. On est aussi au Canada. Il y quand même une certaine protection. Mais dans tous les cas, je le sais que quelqu'un a perdu beaucoup avec une entreprise qui pas fonctionné. Et parfois, c'est pas toujours... Parfois, c'est de sa faute. En fait, c'est souvent en partie de sa vente, mais c'est pas toujours... C'est jamais des belles histoires, ça. Ça ça, fait partie du risque, tu On parlait tantôt. Exact. Je pense que quelqu'un qui se pose la question... Je suis tanné d'être un employé, puis j'ai envie d'être un entrepreneur, doit se poser la question... Est-ce que le résultat vaut le risque? Puis cette réponse-là est différente pour tout le monde. Quand t'as pas grand-chose à perdre, comme moi, avec Munexa, j'ai 25 ans, je suis en appartement, ma blonde est capable de payer la moitié, l'appartement au complet... On remercie la blonde de Yann ou l'ex de Yann. Le risque est minimisé. Quelqu'un qui plus à perdre doit se poser une question très profonde de mon envie d'être entrepreneur. Est-ce que le résultat que j'espère atteindre... vaut le risque de perdre beaucoup. Ça rejoint ce qu'on parlait un peu t'antôt, le manque de... le fait de pas avoir beaucoup de responsabilité. Puis est-ce que ça se fait, t'as dit, est-ce que ça se fait, se partir en affaires avec une famille, avec une jeune famille, du moins? Ça se fait, mais le risque est plus grand. Absolument. t'embarques sans le vouloir nécessairement d'autres personnes dans ton projet. Oui, mais il a pas d'âge pour se partir en affaires. Tout le monde peut le faire. Je pense que la manière qu'on le fait peut différer selon l'âge qu'on a. Oui, effectivement, peut-être que le risque peut être pris de façon plus progressive dans un contexte de responsabilité plus importante ailleurs. Oui, exactement. Par exemple, je pense que partir plus gros et avoir un risque plus élevé en termes de dépenses... Ça pourrait être quelque chose qu'on fait moins dans un contexte où le risque est peut-être plus grand pour des gens qui nous entourent comme la bonne tonte chum des enfants. Oui, définitivement. La meilleure recette pour se partir en affaires, c'est d'avoir les compétences nécessaires pour partir dans business qu'on veut. Je pense qu'il a pas mal de gens qui frappent un mur. parce qu'ils partent des business dans des choses qui n'ont pas nécessairement les compétences, puis ça nécessite de l'argent. Et c'est quoi la source numéro un de l'argent de la majorité des gens? C'est la maison. Hypothéquer sa maison pour se partir en affaires, c'est un risque immense que je suggère pas. Moi, ce que je suggérerais à tout le monde, c'est développer les compétences. L'idée que vous avez aujourd'hui, la majorité des... Les gens ne vous voleront pas votre idée. Prenez la prochaine année, développez les compétences nécessaires pour produire le produit minimum viable. Faites-le vous-même. Vous minimisez le risque, vous vous mettez pas en scène, vous mettez juste du temps. Tu sais, les gens ne voleront pas ton idée... Ben, ça se peut, Ça se peut. Mais c'est parce que c'est jamais de l'avant. La situation de le plus difficile en affaires et dans plein d'autres choses en vie, c'est d'exécuter. Parce qu'avoir des idées... Tu sais, on dit « is cheap là. Oui, oui. C'est facile. C'est sûr. C'est peut en profiter, on peut en parler, mais... Ce qui est dur, là. C'est de faire. le faire. Et pas juste le faire cinq minutes, pas juste le faire deux semaines. Je me souviens... Le faire pendant assez longtemps pour réussir... Puis ça c'est du delayed gratification. Absolument. La gratification... Oui. Je sais pas là. Je me souviens avec Medexa, quand j'avais présenté ça à mon partner, qui est aussi un programmeur, j'avais dit « c'est un projet de six mois ». Pas plus que ça. Ça a pris deux ans à sortir mes décès. C'est toujours ça. Je pense qu'on sous-estime l'effort nécessaire. Et c'est ça quand tu parlais de Nulatros tant tôt. Oui, c'est ça. Comme tu dis, c'est possible. de choisir la façon dont on fait une croissance personnelle, professionnelle et d'entreprise dans le contexte dans lequel on est, dans le contexte qui est correct avec là où est-ce qu'on est à ce moment-là. Pendant combien de temps tu penses qu'on est capable de porter? On parlait, tu je reviens un petit peu aux trois chapeaux de technicien, manager puis entrepreneur. Tu moi, une des choses que j'ai trouvé difficile en me partant en affaires, c'est que j'ai joué le rôle de technicien de façon très importante pendant longtemps. Moi aussi. Puis une fois que tu engages une personne pour venir t'aider, bien là tu joues le rôle de manager. Puis là, plus ton équipe grandit, bien plus tu as un... une responsabilité de manager, mentoré, aidé, répondre aux questions, répondre aux attentes, etc. Oui, puis penser que tu vas garder ton rôle de technicien au même rythme au moment où tu deviens manager, moment où tu engages des gens, c'est une erreur. Oui, en fait, c'est là qu'il amène les gens à travailler 80-100 heures par semaine. Puis là, c'est souvent là que la job d'entrepreneur prend le bord. le développement, avoir des idées, avoir le temps de se dire où est-ce que je peux amener cette entreprise-là. Ça devient difficile de continuer à développer. À partir du moment où ton équipe commence à grandir et que tu donnes de plus en plus de ton temps au manager versus le technicien, tu prends le risque de donner le leadership de ton entreprise à tes employés. Qu'est-ce que tu veux dire? Le leadership doit venir de l'entrepreneur. C'est facile de perdre 60 heures par semaine à l'idée de son équipe. C'est facile de... j'exagère à 60 heures, c'est facile de perdre 40 heures par exemple. Qu'est-ce qui arrive dans ce temps-là, c'est que tu mets des gens en place dans ton entreprise, des gens... Et là c'est facile, tu as quelqu'un que tu trouves... tu t'entends bien avec, que tu trouves intelligent, puis là tu te donnes des responsabilités. Et là tu te rends compte que ça te libère des heures, puis là c'est des heures que peux consacrer à d'autres choses. À partir de ce moment-là, tu fais l'erreur de donner un leadership non contrôlé à quelqu'un d'autre. Mais c'est pas nécessairement la façon de grandir adéquate, de donner des responsabilités à d'autres personnes? Non. Ça peut. Tu peux avoir des employés absolument extraordinaires et tu te rends compte que le leadership est incroyable et tu leur donnes des responsabilités, mais tu dois garder un œil. bien tu restes toujours le mentor de ces gens-là. Exact, tu ne pas les laisser 100 % libres, c'est ton entreprise. Oui, bien c'est ça. Il plusieurs façons de donner du leadership. En technologie, c'est assez fréquent de donner ou permettre à quelqu'un d'acheter des actions à un prix préférentiel dans un contexte de croissance. Ça qu'à ce moment-là, ça devient aussi l'entreprise de quelqu'un d'autre. Absolument, puis c'est correct. Je dis pas qu'il faut être des micro-managers pis contrôler toutes les aspects de son entreprise. Non, ça prend un équilibre. Il faut développer la confiance avec ses employés clés. On peut parler de ça? Des employés clés. Des gens qui veulent plus ça, des gens qui veulent grandir professionnellement. Exact. qui pensent qu'ils peuvent le faire dans ton entreprise. Exact. Et des gens que leur motivation principale c'est la croissance de l'entreprise et non pas la croissance personnelle. ben personnelle... Il y a toujours du personnel. Oui, Même en tant que fondateur d'entreprise. Oui, 100 %. Mais faut sinon... veux dire, l'altourisme pur ça n'existe pas. Non, Mais oui, je comprends ce que tu veux dire dans le sens où les gens... mettons des gens qu'on pourrait appeler d'opportunistes. Exact. Chirpurent faire attention. Mais des emplois éclés, c'est extrêmement important pour faire grandir son entreprise. Je pense pas que c'est important, je pense que c'est essentiel. Absolument. Encore une fois, parce qu'on revient à combien de temps on peut faire tous les rôles dans une entreprise, sans risquer un burn-out et une dépression. Je pense que c'est une question qui se pose. Je pense que la plupart des entrepreneurs... frôle ça ou atteigne ça à moment donné jusqu'à se rendre compte que c'est leur limite à eux. En tout cas, cette limite-là, à ce moment-là, c'est là. Les autres personnes, les employés, des employés qui prennent des parts dans l'entreprise, c'est des opportunités. On a tous des faiblesses en tant qu'entrepreneurs. C'est l'opportunité de déléguer les choses qui nous intéressent moins, qu'on est plus faibles à l'intérieur, le management, dans le technicien, à des personnes qui sont plus talentueuses que nous. Pour revenir au livre From Good to Great », moi ce qui m'a marqué le plus de ce livre-là, c'est « Allégorie de l'autobus ». L'autobus, un entreprise c'est un autobus. Ce qui compte, c'est les gens que tu mets à l'intérieur de l'autobus. Il faut y réfléchir énormément, c'est une part importante. et c'est une part extrêmement importante du succès entrepreneurial. Oui, puis il y a des gens qui embarquent dans l'autobus, puis il des gens qui débarquent de l'autobus. Oui, c'est ça. L'autobus peut avoir des arrêts. L'autobus va nécessairement en avoir. Une des choses qui est dure à vivre, parfois, c'est justement les départs. Il quelqu'un qui sort de l'autobus, que ça se passe doucement ou ça se passe violemment. puis le premier en tant qu'entrepreneur, la première personne qui... C'est raf. Ben oui, c'est comme si tableau, nous donchons de l'est. C'est émotif, c'est émotionnant. C'est pas le fun de vivre ça. Mais c'est normal. C'est normal, ça va arriver. Ça va arriver à tout le monde. Ça arrive encore plus en 2024 qu'en 92, 94. Définitement. gens qui une seule carrière ou qui font leur carrière au dans une seule entreprise, existe de moins en moins. C'est un défi. Si on parle de rétention, c'est un autre sujet. qui peut être difficile, tu peux être un excellent technicien et un mauvais manager. Un excellent manager, un mauvais technicien. mais si t'es mauvais technicien, ça se... Tu peux partir en affaires avec des techniciens. Oui, c'est ça, avec quelqu'un d'autre. Steve Jobs n'était pas le meilleur technicien. Absolument pas. Mais c'était un... gut marketing. Oui, c'était un gut marketing. un entrepreneur, surtout. C'était pas un accident de manager, Il avait une qualité. avait au moins une qualité. C'est qu'il avait une vision de où est-ce qu'il voulait amener l'entreprise. Puis il a su s'entourer de gens qui pouvaient bien le compléter. Heureusement pour lui. Apple, Steve Wozniak, Steve Jobs. Il y aurait pas d'Apple sans Steve Wozniak. technicien. Il y aurait pas d'Apple sans Steve Jobs non plus. 100 %. Ben oui. Mais c'est le technicien qui lui préférait l'ombre. Un gars plus introverti. Qui voulait pas prendre les deux chiffres, mais qui... souvent faisait le buffer entre Steve Jobs et le reste des employés. C'est sûr et certain qu'il y a des opportunités, il a des moments dans la société et dans l'évolution de la civilisation. Tantôt tu parlais de... Tu parlais de comment est-ce qu'on peut avancer, puis c'est quoi la croissance, etc., par rapport à emprunter de l'argent, puis qu'est-ce qu'on doit, puis fidérons de financement. puis y a d'autres façons, en passant. 100 %, mais il a une réalité dans la technologie qui existe, qui est relativement nouvelle, c'est la possibilité de grandir une entreprise de façon plus exponentielle que ce qui a déjà été possédé dans le passé. Exact. Parce que c'est pas basé sur le capital humain. C'est ça, c'est pas uniquement basé sur le capital humain. Le capital humain est nécessaire à la croissance d'entreprise, mais à partir du moment où quelque chose fonctionne, Amazon peut vendre un million de livres ou un livre en une heure, c'est la même affaire. Quand tu vends un million de livres, c'est comme ça qu'Amazon a commencé, vendre des livres. Quand tu vends un million de livres, ça te coûte pas tant plus cher vendre un million de livres, mais tu as beaucoup plus d'argent. sans que nécessairement plus de gens aient travaillé, plus de dépenses aient été investies pour pouvoir faire... C'est sûr, dans le cas d'Amazon, il a les warehouse workers, mais... oui, mais là, ça se transforme en robot tranquillement, mais là, c'est un autre débat. C'est la capacité à avoir de la croissance sans ajouter des dépenses supplémentaires. Exact. Ce qui est un... La technologie a un avantage. Medexa, par exemple, c'est un software as a service. fameux SAS. Exact, le Famousas. Extrêmement difficile à partir, mais quand ça fonctionne, c'est le fun. Parce que c'est des revenus récurrents, c'est pas basé sur le capital humain. Bien sûr, t'as l'équipe technique, l'équipe support, veux dire, les développeurs. y a des gens derrière. Le marketing, la vente, les syllables. Il a des gens derrière. Mais la capacité à vendre. Mais que tu as aussi dans plein d'autres business qui ne pas des entreprises en technologie. Absolument. Tu as les mêmes dépenses, mais tu un potentiel d'augmenter ta clientèle sans nécessairement avoir un pour un en termes d'efforts humains. Si on compare à des avocats. Tu peux avoir un multiple de plus ta business est en croissance. Tu vas avoir besoin de gens, mais le multiple est important. Si ta business est one-one, c'est-à-dire que... C'est ça, un avocat, je bille dollars, je bille 200 piastres de dollars comme avocat, je bille 250 piastres de comme avocat, je bille 1000 piastres de dollars comme avocat, ben il a juste 24 heures dans une journée. Je pense que tu connais pas beaucoup de monde qui travaille 24 heures. Peut-être quand tu commences comme entrepreneur. C'est difficile, mais tu peux. C'est ça. Dis-toi, je travaille beaucoup, travaille 100 heures par semaine. je facture 100 heures fois mon tarif horaire. Et c'est le maximum que je suis capable de faire. Puis combien de temps je suis capable de faire ça? Ça a des limites, Sans mourir, carrément. Ce qui n'est pas le cas qui correct. C'est les entreprises de services. Les entreprises de services, c'est très bien aussi. La société en a besoin. Oui, puis en 2024, les entreprises de services trouvent des façons aussi de... oui, il a peut-être... des avenues technologiques en entreprise de services? Je regardais... Il a un plombier qui fait un compte Instagram qui est très populaire. Puis lui, dans le fond, il vend des abonnements. Puis dans le fond, les gens qui s'abonnent, sont VIP pour... T'sais, mettons, c'est souvent des entreprises qui ont besoin de services de plomberie urgentes et compagnies. Fait que, tu dans le fond, lui, ça coûte, je sais pas, là, 100 piastres par mois pour être sur sa liste VIP. Il y a 1000 places. pour se laider ce VIP comme client. Dans le fond, il y 1000 entreprises ou 100 entreprises, pas là, je lance des chiffres en l'air. C'est un montant mensuel qui coûte une inspection deux fois par année, puis un service VIP plus rapide. que mettons un café qui a des lignes d'eau branchées dans les machines. Pour un café, quand il quelque chose qui fonctionne pas avec l'eau, c'est une perte de revenus. L'entreprise veut avoir quelqu'un qui vient chez nous réparer tel truc si jamais ça fuit et ça ne pas avec l'compagnie. Dans le fond, lui, il a créé un SAS avec une entreprise de services. Ce qui est incroyable. On parle d'argent, c'est super tabou. Mais il disait qu'il fait quelque chose comme un million par année juste avec ça. Juste à fournir un service préférentiel, puis une inspection annuelle par exemple à des gens qui veulent payer pour ça. Les entreprises de services trouvent des façons. Toutes les entreprises, il y a des milieux dans lesquels nous, dans la physio, on est... est géré, régi par un autre professionnel. Il y a un code d'éthique compagnie, il des choses qu'on n'a pas le droit de faire. À certains égards, c'est correct parce que ça met le terrain à niveau pour tout Ça protège la population. Ça protège population de compagnie. Il a des milieux dans lesquels, par exemple, la plomberie, ce genre de trucs. Combien de temps on est capable de porter tous les chapeaux dans une entreprise avant que ça soit... C'est pour ça que la croissance est nécessaire. La croissance, c'est des gens dans notre entreprise qui nous aident parce qu'ils ont le goût de prendre des... responsabilités supplémentaires comme tu disais dans des choses que parfois on ne reçoit pas le temps de faire, qu'on n'est plus capable de faire, qu'on n'aime pas, dans lesquelles on n'est pas bon, puis que quelqu'un d'autre peut venir répondre à tous ces besoins-là. Combien de temps est-ce qu'on peut subir le fait d'avoir tous les chapeaux? On va porter tous les chapeaux en tant qu'entrepreneur tout le temps. Mais le pourcentage, c'est libre à nous. Bonne réponse. Quelqu'un qui est plus axé sur le côté technicien va être capable de le faire à terme. va trouver du monde. Son autobus va être rempli. Quelqu'un qui plus gestionnaire va trouver du monde technicien, va trouver du monde à d'autres niveaux. En tant qu'entrepreneur, on porte les chapeaux en tout temps et on doit garder cette capacité à mettre un chapeau qu'on a déposé pendant quelque temps à tout moment. 10 minutes ou 10 mois ou un an. Donc, tous les... Oui, au début de ta business, tu portes tous les chapeaux. Toutes les chapeaux, oui. Ta business est petite, tu portes tous les En fait, fattes tous les chapeaux à 100 %. Fait que t'as 300 % sur toi, tu Oui. Mais t'es motivé, t'es excité. L'excitation dure pas éternellement. À m'amener la business grandie. L'excitation peut venir de plein l'avenue. Mais oui, en tant qu'entrepreneur, tu vas porter le chapeau. les chapeaux tout au long de ton parcours entrepreneur. Je dirais que l'avantage ou le plus que ton entreprise grandit, c'est que vas être capable de choisir. Tu vas être capable de ne porter les chapeaux, toutes les chapeaux en même temps. Est-ce que c'est là la forme de liberté qu'on pensait qu'existait quand on s'est parti en affaires? Si tu penses que la liberté entrepreneuriale, c'est être sur une plage, avoir des pinacoladas pendant que ta business fonctionne, tu vas tard. La liberté, la vraie liberté... Il a des gens qui pensent que les entrepreneurs pensent ça, mais... Non, la vraie liberté entrepreneuriale, c'est pas ça. La vraie liberté entrepreneuriale, c'est vraiment la capacité d'avoir des gens en place ou une technologie en place qui permet de focusser sur ce que t'es le meilleur. Est-ce que tu vas travailler moins? Non. Tu vas travailler autant. Peut-être pas cent heures par semaine. Mais être en affaires, c'est un mode de vie. Oui, Le dimanche soir à 11 heures, tu peux penser à des affaires qui te consomment du cerveau. Toutes les soirs. Mais comment employer aussi? Oui, absolument. Ça repose sur tes épaules seulement. Oui, puis peut-être un aspect que les gens pensent pas sur l'entrepreneuriat, c'est quand ton entreprise grandit, puis là, t'engages des gens, il y a responsabilité supplémentaire qui s'ajoute, c'est que ton entreprise doit fonctionner. Tu veux les payer, ces gens-là? Oui, oui, tu veux pas. Des fois, l'argent va être un peu serré. La personne que tu ne paieras pas, c'est toi-même? 100 %. Tu parlais tantôt de gens qui quittent, quel point c'est difficile. Ça, c'est un autre revers de la médaille. Tu ne pas que les gens quittent parce que peux pas les payer. Mais ça, moi, j'ai trouvé ça positif parce que ça m'a forcé. à augmenter l'achalandage par exemple chez nous, ou à travailler pour augmenter l'achalandage. Je pense que quand tu pars de risque, t'sais, d'engager quelqu'un, parce que tu n'engages pas toujours quelqu'un quand tu as besoin de quelqu'un à 100%, tu peux engager quelqu'un quand tu as besoin de quelqu'un à 50%, et tu te dis, bien, je vais m'arranger pour trouver du travail parce que je veux que cette personne-là reste avec moi. C'est pour ça que je pense que c'est important quand... Je vais appeler ça une belle candidature, des gens intéressants, des gens intéressés. Je pense que dans n'importe quelle entreprise, on peut trouver de la place pour ces gens-là. que ces gens-là puissent participer positivement à ce qu'on est en train de développer. Pour que cette personne puisse venir travailler à développer ça avec soi-même, avec soi et ses collègues et compagnie. Oui, ça rend le travail d'entrepreneur plus fun aussi. ben oui, 100 %. Je veux dire, tu le goût de travailler avec des gens qui t'entendraient bien, Ben oui, c'est Tu as le goût de travailler avec des gens qui te ressemblent jusqu'à un certain point. Oui, qui partagent les valeurs avec toi, tu sais. Exact, on parle d'argent et tabou, mais il a un autre capital que lui n'est pas tabou. Dans le monde entrepreneurial, c'est très important, c'est l'humain. Le capital humain, ben oui, bien sûr. C'est sûr. oui, tout seul, on est travailleur autonome. Oui, puis c'est de l'entrepreneuriat à Oui, sans question. C'est d'entrepreneurs quand on commence. Je m'assure qu'on finisse notre discussion sur quand est-ce qu'on arrête... qu'on arrête, oui. Quand est-ce qu'on arrête avec juste un arrête, deux R au début, mais pas à la fin. Quand est-ce qu'on arrête d'être un entrepreneur? Est-ce que tu penses qu'on est entrepreneur encore quand on est en affaires pendant un certain temps? mais qu'on n'a pas eu de croissance par exemple. Tu elle où la distinction entre être en affaires et être entrepreneur? faudrait une distinction avec nous, mais je pense que la définition du mot entrepreneur... On peut la définir nous-mêmes. Elle le dit très bien. Un vendredi, en fin d'après-midi, on a le droit. Oui, absolument. L'entrepreneuriat, tu cesses d'être entrepreneur quand tu n'innoves plus dans ton projet. C'est ça. Tu ne peux pas innover. Bonne question. C'est quoi innover? Est-ce que innover c'est nécessairement prendre des risques? Non, pas nécessairement. Oui, ça peut en faire partie. Pour moi, innover c'est dans ton projet entrepreneurial, qu'est-ce que tu peux améliorer. L'innovation, c'est pas réinventer la roue. L'innovation, c'est l'optimisation. Oui, c'est ça. C'est la différence entre l'innovation et Exact. Innover, c'est améliorer les processus existants. Absolument. Inventer, c'est créer quelque chose de nouveau. Donc, pense que... Tu cesses d'être entrepreneur. Selon moi... Tu cesses d'innover dans ton entreprise. Dans les trois chapeaux qu'on parlait tantôt, tu tu vois, on va plus loin que ce qu'on avait déjà discuté, puis moi. Moi, je pense que les entrepreneurs, c'est des gens qui innovent et ou qui créent. C'est comme les deux responsabilités de l'entrepreneur. C'est de soit optimiser des choses qui existent déjà... ou inventer des choses qui répondent à un besoin qui existe. Le besoin existe, mais des choses qui n'existent pas. petit niveau. bien oui, peut être... Oui, oui, 100 %. Pas besoin de réinventer une machine incroyable. Réinventer la roue. Oui, puis en fait, pense que comme entrepreneur, c'est toujours de se poser la question, c'est quoi la valeur du temps que je mets sur ce projet-là pour moi, mes collègues, puis mes clients. Exact. Chaque heure investie dans ta processus entrepreneurial doit être réfléchie. Pourquoi? Pour l'optimisation de ton entreprise, la croissance de ton entreprise. Et puis là, encore une fois, ultimement pour les gens avec qui tu travailles. Oui. Puis répondre aux besoins de tes C'est ça, quand ta business a des employés, tu veux leur donner leur augmentation de salaire chaque année. es capable de faire, oui. Parce que tu peux pas Mais ça c'est ton travail, c'est que la business doit croire pour leur donner ce qu'ils veulent à tes employés qui sont si précieux dans ton entreprise. 100 %. Yann, merci d'avoir discuté avec moi aujourd'hui sur ce sujet. très plaisir. Avec quoi tu veux qu'on finisse notre discussion aujourd'hui? Est-ce une leçon à retenir? J'aimerais terminer notre conversation sur l'entrepreneuriat. C'est incroyable. C'est difficile. C'est motivant. C'est décevant. C'est toutes les émotions possibles. Avant de se lancer en entreprenariat, il faut être conscient que tous nos côtés négatifs vont être mis devant nous. On va devoir travailler dessus. Mais que ça vaut la peine. Ouais. C'est une belle école de vie, hein? Absolument. Je suis ben d'accord avec toi. Belle leçon. Yann de Beaubien, merci énormément d'avoir été avec moi aujourd'hui. C'est plaisir. Merci d'avoir écouté Élevé la physio avec moi-même, François Grégoire. Viens me jaser de mon contenu et d'idées de sujets à... Physio Frankie sur Facebook, Instagram ou par courriel françoise à mouvementphysio.com. Merci d'avoir écouté. A bientôt.