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Élever la physio
Suis-moi alors que j'explore et discute de tout ce qui concerne le marché de la physio et de la santé physique sous un autre angle, au delà de la pratique!
Nous parlerons de l’état de la profession dans le marché de la santé physique en abordant plusieurs sujets allant de la gestion à la psychologie et en passant par les aspects sociaux entourant ou impactant la physiothérapie au Québec et ailleurs.
Discutons et analysons notre marché, apprenons et trouvons des solutions pour qu’ensemble, on puisse élever la physio!
Élever la physio
L'authenticité en ligne pour les professionnels de la santé avec Béatrice Vallière
Dans cet épisode, en direct du restaurant Les Botanistes de Jean-Luc Boulay à Québec, je discute avec Béatrice Vallière des enjeux du marketing, de l'entrepreneuriat et de l'équilibre de vie. On explore comment bâtir une crédibilité en ligne, gérer la croissance d'une entreprise, et l'importance de trouver des solutions face aux défis rencontrés par les entrepreneurs. Béatrice partage son parcours et sa vision pour son entreprise, Vitamine B, tout en soulignant l'importance de l'équilibre personnel et professionnel. Cette conversation aborde l'importance de la gestion financière pour les entrepreneurs, la définition du marketing et son impact sur la visibilité des entreprises, ainsi que la nécessité de développer une marque personnelle authentique. On discute également de la différence entre marque et marketing, de l'importance de l'authenticité en ligne, et de l'évolution du rôle des influenceurs dans la consommation moderne.
Dans cette conversation, Béatrice aborde l'importance cruciale de la présence en ligne pour les entreprises, en particulier dans le secteur de la santé. Elle souligne que l'authenticité et le contenu humain sont essentiels pour capter l'attention des consommateurs. Elle insiste sur la nécessité de dégager confiance et professionnalisme, tout en restant accessible et compréhensible. Elle conclu en encourageant les individus à s'assumer sur les réseaux sociaux et à ne pas craindre le jugement des autres.
Rejoins-moi dans cette exploration de la physiothérapie sous un angle nouveau, où l'objectif est de stimuler le débat, d'inspirer l'innovation et de contribuer positivement à l'avenir de la profession. #physio
Tes commentaires et suggestions sont les bienvenus pour enrichir cette conversation et explorer ensemble les sujets qui nous passionnent, pour ensemble, Élever la physio.
@physiofranky
francoisgregoire.com
écoute le podcast Élever la physio avec François Grégoire. J'y suis moi alors que j'explore et discute de tout ce qui concerne le marché de la physio et de la santé physique sous un autre angle au-delà de la pratique. On va parler de l'état de la profession dans le marché de la santé physique en abordant plusieurs sujets, allant de la gestion à la psychologie en passant par les aspects sociaux entourant ou impactant la physiothérapie au Québec et ailleurs. Discutons et analysons notre marché, apprenons et trouvons des solutions pour qu'ensemble, puisse élever la physio. Salut, c'est François. Bienvenue à Élevé la physio. Aujourd'hui, je discute avec Béatrice Vallière, est une experte en marketing web, en marketing de réseaux sociaux. On discute du marketing légèrement, le marketing, que c'est en général, mais on discute surtout du marketing de réseaux sociaux, comment bâtir sa crédibilité en ligne avec Béatrice, qui a de l'expérience dans ce domaine-là. Alors, je vous souhaite une bonne écoute. Salut tout le monde, c'est François. Je suis super content d'être au restaurant Les Botanistes dans la région de Québec. Le restaurant, c'est un superbe restaurant. Je mettrai des photos, c'est vraiment beau. Je suis un peu jaloux, moi ça me prend 2h30 de tour pour venir manger ici. je suis vraiment heureux de recevoir Béatrice aujourd'hui avec moi sur cet épisode-là où on va parler de marketing. En fait, c'est ça l'objectif, mais souvent les conversations s'en vont dans plein de direction. Alors je laisserai Béatrice se présenter, rien. n'y rien de mieux que la personne elle-même pour lui parler un peu d'elle. Donc, Béatrice, salut! Allô François, merci de me recevoir. Merci de jouer le jeu, d'être prêtée à cette rencontre-là aujourd'hui. Ça me fait plaisir. Mon objectif, c'était de trouver des gens différents à l'extérieur aussi de mon domaine pour parler de sujets qui touchent quand même l'entreprenariat ou en tout cas la physio en général, dans notre cas aussi, ou la santé en général. Merci de venir jaser le marketing avec moi. Je te laisse te présenter qui est-il, Béatrice? C'est quoi ton parcours un petit peu, tu en moins d'une heure, mettons? Oui, en moins d'une heure. Vite, vite, moi j'ai eu mon premier contact avec l'entrepreneuriat quand j'étais en secondaire 5. J'ai choisi de faire biologie et entrepreneuriat à la place de chimie physique et pendant un an on bâtissait notre entreprise étudiante de A à Z. Ça m'a pas mal confirmé que j'avais ça en mois. Puis suite à ça, je suis allée au cégep, six semaines avec Matt, je suis allée à l'université. Bac en marketing, MBA en marketing, puis à travers mon parcours scolaire, j'ai été énormément impliquée dans les comités, les compétitions. et ça m'a amené à cofonder un OBNL pendant mon bac avec deux autres personnes. Cet OBNL-là été en activité pendant quatre ans, puis on a décidé de fermer l'organisme pour plusieurs raisons, mais c'est ce qui m'a aussi permis de lancer Vitamin B aussitôt. J'ai lancé Vitamin B Marketing avant de finir ma maîtrise, puis j'ai beaucoup, beaucoup appris de cette première expérience-là, mais sans ça, Vitamin B ne serait peut-être pas aussi avancé aujourd'hui. à l'expérience que tu as gagné rapidement avant même d'être un enfant officiel sur le marché du travail. Exactement, 100 %. Et moi, c'était très important pour moi, dès mon entrée à l'Uni, je voulais avoir... Je l'avais dit, moi je vais me chercher un stage à ma première année de Tout le monde disait, année 1, souvent c'est plus difficile. J'ai trouvé, puis je voulais me former sur le terrain, mettre mes mains dans la pâte, puis vraiment aller dans le concret. J'ai beaucoup, beaucoup appris. Puis de ça est né Vitamin B. Puis on va fêter nos trois ans cet hiver. voilà. Félicitations. Parle-moi un peu de ta compagnie, de Vitamin B. C'est quoi exactement? C'est quoi ton objectif quand tu as commencé? Est-ce que ça a évolué jusqu'à aujourd'hui? C'est quoi ta mission? C'est quoi ton mindset derrière ça? Fait que Vitamin B, c'est un studio marketing spécialisé en stratégie et animation de médias sociaux. et en création de comptes. J'utilise le terme studio, c'est hyper important pour moi. On n'est pas une agence. Moi, je me différencie vraiment du modèle des agences marketing, les grandes agences de ce monde. Ma vision de Vitamin B, c'est vraiment de rester relativement petite. Ce que je veux dire par petite, c'est de ne pas viser la croissance à tout prix. Donc tu me demandais c'était quoi ton but en lançant l'entreprise. Moi à la base quand j'ai lancé Vitamin B c'était de pouvoir vivre de ma passion. Puis ma priorité de Merro 1 c'était de conserver mon équilibre de vie tout en travaillant. C'était vraiment ça ma priorité de Merro 1. J'ai jamais été une fille de chiffre. C'est-à-dire que je jamais été une fille avec des objectifs précis du genre première année tant de chiffre d'affaires, deuxième année tant de croissance, non. Moi c'était chaque matin est-ce que je me lève et je suis contente de travailler sur les projets que les clients me donnent? Si oui, check. Et est-ce que je continue à avoir mon équilibre de vie au quotidien? Oui, check, je continue. C'était vraiment ça mon objectif. Au fil du temps, j'ai été un petit peu dépassée par la demande, donc j'ai pas eu le choix d'engager. Après un an, j'ai engagé ma première employée à temps plein. Là, tu vois ma deuxième employée à temps plein vient de nous rejoindre ce printemps. Et je viens d'engager une troisième employée à temps partiel, qui vient juste de rentrer. Il y a quand même une croissance dans tout ça, mais je qualifierais ça de plus organique. C'est pas stratégiquement pensé de tel embauche va avoir lieu à tel moment. Je vais vraiment faire opportunité. Il a de la demande, j'ai dit quelqu'un, toutes mes embauches ont ça. C'est ces personnes-là qui m'ont écrites pour savoir si j'embauchais. Je n'avais pas ça dans mes plans, mais je me disais que la vie m'est une opportunité sur mon chemin, vais la saisir et je vais m'arranger pour que ça fonctionne. Malheureusement, la croissance fait en sorte que tu es pogné pour engager du monde. Mais la croissance vient... C'est pas malheureux. Non, c'est ça. La croissance est de façon organique. Honnêtement, vois, tu parles de ça, puis je peux te parler un peu d'une réflexion que moi j'ai eue quand je me suis parti en affaires. Ça va faire presque 14 ans. Ça fait presque 14 ans. On faire 14 ans cette année en décembre. Quand je me suis parti en affaires, je pensais qu'on choisissait de faire grandir une entreprise. À ce moment-là, on devait engager pour soutenir cette croissance-là. Je sais pas si des gens ont déjà... Peut-être que c'était une idéologie d'être en affaires dans les années 50, 60, mais en 2024, avant ça, j'ai fini par me rendre compte que la croissance, ça se fait par les gens qui participent à ton entreprise avec toi. C'est les gens qui ont le goût de grandir dans l'entreprise. Ça m'amène à ma prochaine question. Là, tu disais que tu voulais pas de croissance, mais finalement, tu en as. Ou tu ne pas de croissance trop rapide. voulais pas devenir... Tu sais, c'est quoi... Comment est-ce que tu te vois où dans 10 ans? Oui, c'est une bonne question. J'ai de la misère moi à me projeter. Pour moi, c'est le plus important, c'est le moment présent. Ça prend quand même une vision quand tu es entrepreneur. Je me vois où dans 10 ans? Je me vois certainement travailler moins. Tu le sais, quand on démarre une entreprise, ça demande énormément d'énergie, du temps. Donc je ne pas du 80 heures par semaine comme certains entrepreneurs le font quand ils dans leurs premières années. Moi, comme je te disais, ma priorité c'est mon équilibre de vie. Même chose pour mon équipe aussi. Mais dans 10 ans, je me vois travailler moins. Fait que tu sais, quelques heures de moins par semaine, je me vois voyager davantage. Je me vois avoir une équipe qui est autonome et une business qui peut rouler relativement sans moi. Fait que moi mon rôle en ce moment, c'est surtout d'offrir les bons outils à mon équipe. d'aller chercher les clients. après ça, dans les mandats, c'est plus moi la « » sur aucun projet. Je veux que ça continue comme ça. Je me vois où dans 10 ans? Je me vois impliqué sur des conseils d'administration. C'est déjà le cas actuellement, mais j'aimerais ça, divertir mes implications, donc trouver d'autres causes qui me tiennent à cœur. Je me vois peut-être avoir des enfants. Une grosse question quand on est fan d'entrepreneurs, la conciliation travail-famille. 100%. Peut-être, je ne pas convaincue que j'en veux, je ne pas convaincue que je n'en veux pas, mais pour l'instant, c'est sûr qu'il y aura la course. Donc, tu dans moment présent. Exactement. Tu as un discours d'entrepreneur, n'as pas un discours de personne en affaires, un discours d'entrepreneur qui vise à voir, si je comprends bien, projets qui grandissent autour de toi pour lesquels tu t'impliques. probablement au fur et mesure que les projets grandissent davantage comme mentors avec des équipes dans les... Je pense que c'est ça le plus fun d'être en affaires, c'est la partie entreprenariale où on crée des projets. Puis ici je peux me permettre, parce que là les gens qui vont nous écouter vont se dire, quand t'es entrepreneur, il que t'ailles un plan stratégique, puis faut que t'ailles une vision, puis il faut que t'ailles des objectifs 3, 5, 10 ans, tu Moi j'ai de la difficulté à le faire parce que comme je dis, je suis dans le moment présent. Ce qui explique ça en fait, c'est que moi quand j'ai quitté l'université, je me suis fait une promesse. C'était vraiment de conserver mon équilibre de vie et pas de partir ma business et justement me faire un peu embourber dans la croissance. Et pourquoi c'est autant important pour moi, petite tranche de vie personnelle. Moi mon père, j'avais deux ans et il a été diagnostiqué d'un cancer incurable. Il avait 36 ans à l'époque. Et trois ans plus tard, il est décédé. Donc lui, il s'est dit toute sa vie qu'à la retraite, il allait pouvoir faire telle chose, voyager, profiter. Mais il n'a pas eu sa retraite. Fait que c'est pour ça que pour moi, le moment présent est autant important. C'est qu'on ne pas si dans deux jours on va être encore là, dans deux ans, dans vingt ans. Fait qu'il faut en profiter maintenant. Tout en bâtissant aussi notre futur. Fait que moi, mon motto, c'est un peu vis ta vie de rêve tout en construisant ta vie de rêve. Mais jamais s'en négliger un ou l'autre. Ouais. C'est bon, ça, c'est... Comment est-ce que tu... Parce que tu sais, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, Comment est-ce que tu gères les moments? Il a des moments où on choisit, soit on choisit, ou on est obligé de mettre plus d'énergie, moins d'énergie. La vie, c'est plein de sphères qui prennent soit plus de place ou moins de place. Comment est-ce que tu gères cet équilibre-là dans un contexte où, des fois, c'est nécessaire de mettre plus de temps, plus d'énergie, même si on sait que ça peut être temporaire? Oui, c'est une excellente question. C'est drôle parce que cet été, j'ai eu à recalibrer un petit peu l'énergie que j'investissais dans différentes sphères de ma vie. Bon, tu comprendras depuis le début. vitamin B, c'est ma priorité. Je mets beaucoup d'énergie. Puis même si je travaille pas du 80 heures par semaine, ici c'est du 40. Ma tête, en dehors de ces 40 heures-là, est encore en train de réfléchir. Fait que tu sais, il faut quand même essayer de canaliser. Mais, tu sais, il a le sport, il les amis, la famille, le couple, il y a nous-mêmes aussi personnellement. C'était, tu je me suis rendu compte que j'avais peut-être un peu négligé mon couple dans les deux dernières années où j'ai vraiment poussé dans ma business. Puis mon chum aussi est entrepreneur. Fait que les deux, on irait juste Je me focus sur nos affaires. Oui, on était ensemble, mais on s'est un peu oubliés. Ça que j'ai recalibré ça un petit peu. Moins d'heures, plus d'espace pour des activités, du temps social, juste nous deux de qualité. Ça que c'est juste de rester à l'affût de mes signaux. Quand je sens qu'il quelque chose qui cloche en dedans, c'est trop, ou j'en ai pas assez, c'est de créer de l'espace dans son horaire pour être aligné avec nos besoins, dans le fond. Moi, j'apprends à me connaître, j'apprends à m'écouter. Des fois, j'ai des signes que ça, je suis pas bien. Pourquoi je pas bien? Je vais faire les changements. Ta capacité à prendre du recul, finalement. Ce qui arrive, c'est que dans la vie, si tu développes pas la capacité à prendre du recul, la vie va te le mettre dans la face à moment ou un autre. Comment est-ce que tu gères? C'est peut-être ma dernière question par rapport à ce genre de truc. ce que tu gères, je ne pas si tu l'as vécu depuis, mettons, les trois dernières années, des situations où tu es obligé d'aller au-delà de tes limites et que tu sais pas nécessairement pour combien de temps ça va durer. Ça, c'est probablement le défi de la plupart des gens en affaires, c'est d'être obligé de rouler dans le tapis pendant un certain temps. va pas savoir à quel moment est-ce que tu peux sortir de là. Est-ce que ça t'est arrivé ça? Si oui, dis-moi qu'est-ce que tu fais avec ça, mais ce serait quoi ton conseil pour quelqu'un qui se retrouve dans cette situation-là? Ça m'est arrivé d'avoir deux fois, une fois dans la première année et une fois au début de la deuxième année de vitamin B, des roches, en guillemets. À chaque fois que j'ai eu ces roches-là, je me sentais pas bien. J'ai essayé de comprendre qu'est-ce qui m'a amené à être dans ce roche-là. J'ai mal géré mes échéanciers proposés dans mes offres de services avec mes clients. À chaque fois qu'il a un malaise, je constate et je trouve une solution. Ça me permet d'après ça de ne être victime. Quand tu dis de ne pas savoir combien de temps ça va durer, moi dans mon cas, je prends le contrôle. Et dès que je commence à sentir qu'il un malaise, des fois ça peut prendre un mois, deux mois, trois mois, des fois six mois, mais j'essaie vraiment de constater ce qui crée ce malaise-là, et après ça de mettre des choses en place pour ne que ça réarri. Donc, de me gérer mes échéanciers, après ça, d'engager peut-être une adjointe pour nous aider à gérer des choses dans lesquelles on n'est pas à valeur ajoutée. Ça que moi, c'est vraiment ça. C'est impossible, un rush interminable. Pas dans mon type d'entreprise du moins. Ben, tu vois, c'est un petit peu là où je vais en aller. Tu je faire, mettons, le parallèle avec des professionnels, des physios qui se partent en affaires. Tu connais la réalité du marché de l'emploi en ce moment en 2024 où ça semble s'améliorer, mais il reste qu'il a une rentée de main-d'oeuvre à bein des endroits. Plus la main-d'oeuvre est qualifiée, plus elle a besoin des diplômes ou des permis pour pratiquer. ça crée un... Un filtre. Oui, un filtre, un funnel où finalement c'est pas tout le monde, peux pas engager n'importe qui. Comment est-ce que tu pourrais gérer une situation similaire où Parce que là, trouves des solutions. Je pense que c'est une qualité importante chez les gens en affaires. il a des situations sur lesquelles on n'a pas de contrôle. Par exemple, ne pas, une physio qui a sa clinique et qui n'est pas capable d'engager, qui du travail par-dessus la tête. Et là, oups, il une physio qui quitte. Tu peux même vouloir prendre du recul, mais comment est-ce tu... Faut que paies ton loyer, faut tu paies tes autres employés. C'est une gestion de crise. Il y a beaucoup d'entrepreneurs qui sont dans des gestions de crise constamment. Mais c'est pas censé. C'est pas logique en tout cas. Non, c'est pas logique. C'est pas censé. Je pense qu'on pense souvent qu'on a moins de contrôle. Tu dis être dans une gestion de crise constamment, mais c'est pas censé être ça. que oui, des fois ça peut être long avant de trouver la bonne personne à une place, mais rendu là, c'est toi qui décide consciemment d'accepter la clientèle et de mettre de la pression sur toi et ton équipe. Pour moi, j'ai le contrôle sur les clients que je fais rentrer, mon volume d'affaires. Des fois, a des petits roches, mais ce jamais des roches longues. Fait que d'être bien entouré. Des fois, quand il m'arrive des choses que je n'ai pas de réponse, je demande à ma coach. Ça t'est déjà arrivé toi, sais? Ouais, enfin... Fait que l'important c'est d'avoir des mentards. Ben Les gens qui sont passés par là, tu peuvent te donner des... Des templates, des conseils... Des pistes de solution. Des fois, c'est juste de l'écoute. tellement! De ventiler et puis la première fois tu te rends compte, ben c'était clair. 100 %! Ben oui, c'est une forme de psychologie entrepreneuriale, de la psychologie d'affaires. Ben oui, c'est important. Puis, des choses qu'on fait souvent à Mentora, importe dans quel contexte, c'est de normaliser comment la personne se sent ou venir valider dans fond les idées qu'elle a ou la direction qu'elle veut prendre. De toute façon, on a envie de dire au monde quoi faire, ça marche rarement. Fait qu'on est aussi bien de leur dire La plupart du temps, les gens sont dans la bonne direction. Encore une fois, quand tu es né dans la montagne, ça a l'air d'être pas mal haut. Ça devient difficile de prendre du recul. Probablement que dans le contexte de la discussion qu'on a en ce moment, une des choses qui peut être pertinente à donner comme conseil, ce que tu dis, je pense que tu me diras si ça fait du sens ce que je dis par rapport à toi, c'est que... Et puis, ça serait logique de partir petit, puis grandir à sa propre vitesse, que de viser. peut-être que ça rejoint un peu de mettre des objectifs trop ambitieux. Quoi que quand tu lis sur des livres en affaires, on parle de mettre des objectifs ambitieux des fois, mais peut-être que ça prend comme une part des deux. Un équilibre. Exactement. Mais de se dire, je mets des objectifs très ambitieux. Par exemple, mon loyer, c'est un million de dollars par année. Je ne pas quoi faire parce que je dois réussir à payer ça. Et moi, je suis obligé de travailler 100 heures par semaine pour réussir à payer mon loyer. Donc, c'est un peu de se mettre dans des situations difficiles avant même d'avoir commencé. On a une part de choix dans tout ça. Exactement. Moi, je n'ai pas de bureau. On est tous en train de travail. C'est un choix conscient. que c'est donc un « » d'avoir des bureaux, puis de créer du contenu dans tes bureaux, puis de recevoir tes clients dans un bureau. Mais moi, je me sors je ne pas combien de mille par mois parce que je pas de loyer. Ce mille-là, je peux soit mieux payer mes employés ou investir dans ma business autrement. On a plus de contrôle. Pour ceux qui nous écoutent, si on est dans une gestion de crise constante, c'est de se rappeler qu'on a du contrôle, plus qu'on pense. Mais là, a personne au RH qui est assis avec nous pour pas discuter de ça. Avec la COVID, il y a eu des modes de travail à la maison. Les gens aiment ça, mais là, on se rend compte que finalement, l'adhésion à la mission d'entreprise, c'est parfois plus difficile. Pas que les gens sont moins efficaces à la maison, mais on sait que c'est des gens qui vont avoir moins de... pas d'appartenance avec l'équipe, comment est-ce que tu joues à ça chez vous? C'est une excellente question. Moi je suis très chanceuse, je ne vis pas dans le jeu à ce niveau-là. Fait que nous comment est-ce qu'on est structuré vite vite, on est tout le temps à distance, mais on se voit au minimum à chaque deux semaines en présentiel pour travailler ensemble. se pas mal une journée de travail ou une demi-journée en présentiel. On mixe des rencontres, des brainstorms, juste du travail. Vous allez chez quelqu'un, tu loues un local? les filles viennent chez nous. Des fois, on loue des espaces pour working. Moi, j'habite dans un bloc de condo locatif, on a une salle commune en bas que je peux réserver. Il y a tout le temps des solutions. On se voit aux deux semaines en personne. Après ça, on se parle deux fois par semaine en rencontres. Donc, début de semaine et fin de la semaine, on a des rencontres individuelles et en équipe. Puis après ça, on a des activités, team building, des activités sociales à chaque mois. Ça fait en sorte que quand on se voit en personne, c'est plus pour le plaisir que pour travailler. Et je suis chanceuse parce que c'est de la chance ou bien c'est juste parce que ça fit comme ça. Les filles sont autonomes et elles aiment le télétravail. La première, Gabrielle, m'avait dit que le télétravail c'était un critère numéro un. J'ai des animaux à la maison, je peux pas me déplacer à chaque jour, je n'ai pas envie non plus. Elle habite sur la rive sud, moi j'habite à Québec. Dans ce contexte-là, tu peux engager plus loin que des gens qui sont obligés de faire deux heures d'auto. La belle Roxane qui vient de joindre l'équipe est dans les Laurentides. fait à 3 heures de Québec. Fait que, nous, la barrière physique, elle est pas grave. Puis on se voit pour le FOM, puis l'adhésion à la mission, se fait à ces moments-là. Mais c'est parce que tu vois, rejoint ce que tu disais tout à l'heure, c'est trouver des solutions à des problématiques. Puis là, dans le fond, si on trouve des solutions à des problématiques avant même qu'elles se produisent, encore une fois, ça prend la capacité de prendre du recul puis de voir, OK, si je m'en vais dans cette direction-là, qu'est-ce que je pense que je peux faire pour... que ça fonctionne bien. C'est ça le danger. Quand on se part à notre compte, tu sais, c'est un peu dans un discours sociétal aussi, j'étais à un autre podcast, puis je parlais de ça, les banques, ils parlent d'investir dans des entreprises à fort potentiel, le croissance, l'hypercroissance, on parle juste de croissance, mais tu sais, on n'est pas obligé de vouloir ça, absolument. Tu sais, moi, mon but, c'était pas de croire, puis je crois pareil, mais je crois sainement. Fait que c'est d'avoir le contrôle sur le rythme à laquelle notre entreprise se développe, je pense, qui est important, parce qu'après ça, c'est difficile. de revenir en arrière? Je pense qu'en 2024, il voir le mot croissance comme étant quelque chose qui va au-delà de l'argent. Moi, je préfère parler de croissance du fait de... bien, j'aimerais ça être capable d'amener ma mission puis ma vision à plus de monde. Impacter plus de gens. Offrir plus à ses employés. Et nécessairement, va avoir des impacts positifs au niveau financier, dans tous les cas. Parce que viser juste de l'argent, marche pas vraiment. Ça reste quelque chose d'important. veux toi et moi, on ne pas arriver à une paie et pas être capable de payer nos employés. Donc il être logique, il faut être conscient. C'est que tu vas un éthi, l'île. C'est mon mot d'ordre. La plupart du temps, les gens, les entrepreneurs, ce n'est pas des gens qui... Tu disais, bien moi, les chiffres, c'est quelque chose qui peut être secondaire. La plupart du temps, les entrepreneurs, c'est des artistes, c'est des gens qui créer, c'est des gens qui pensent. qui ont des idées de choses qui n'existent pas et qui veulent les développer et après ça tu te compte que tu as plein d'opportunités qui peuvent se développer devant toi. Ça prend toujours quelqu'un qui nous ramène à l'ordre de, bien tu sais, un comptable, j'ai quelqu'un au finance qui me dit, ok, là, tu peux-tu me faire un graphique? Arrive-moi, c'est quoi notre marge de manoeuvre pour accomplir tel, tel projet qui va avoir des impacts positifs sur les gens avec qui on travaille, nos patients, nos clients, la population en général, puis la société dans laquelle on vit? Honnêtement, je ne pense pas que personne qui pense comme ça peut avoir autre chose que du succès. Non, c'est ça. Puis, tu je disais que je suis pas une fille de chiffre, mais j'ai appris à aimer ça. On n'a pas le choix en tant qu'entrepreneur de bien gérer son entreprise, c'est essentiel, tant au niveau financier que RH, mais c'est important de comprendre et de déléguer ce qui n'est pas important. Après ça, c'est une roue qui tourne. Pour pouvoir déléguer et payer des gens, faut que l'entreprise soit assez rentable. C'est un sens vertueux. Exactement. C'est là qu'on a de la croissance organique, positive. Si on revenait un peu à notre sujet de base sur lequel on voulait discuter aujourd'hui, tu es une fille de marketing web, Béatrice. Parles-moi donc de ta définition du marketing. Si tu parlais de quelque chose à couleur, comment est-ce que toi tu le vois dans ce que c'est, mais comment est-ce que toi tu le vois chez vous par rapport à ta propre vision de ce que c'est? Le mot marketing, si on le regarde précisément, market in... c'est comment amener ton produit ou ton service dans ton marché. Pour moi, le marketing, c'est qu'est-ce que tu fais pour rendre ta business visible, puis ta business attrayante auprès de tes clients potentiels. Et maintenant, il a aussi beaucoup le côté marketing RH. Oui, la marque employeur. Ramènerons-nous à la base, le marketing, c'est toutes les actions que tu vas mettre en place pour faire connaître ton entreprise et la rendre attrayante dans ton marché s'il plait. Tout simplement. Comment, c'est quoi ta twist à toi de ça chez vous, pour toi, est-ce quelque chose d'important, une pépette d'art dans tout ça que tu préfères ou que tu... qui est ta vision à toi de ce que c'est? Ouais, les humains, puis l'authenticité. Pour moi, c'est ça qui est vraiment winner. Moi j'ai une entreprise de service. Quand tu es physiothérapeur tu fais un service aussi. Et ce qui distingue une entreprise de service c'est les humains qui sont dedans. C'est la façon que le service est délivré, c'est l'énergie de la personne qui va te donner le service et ça ça revient aux humains. Donc si tu veux te distinguer c'est vraiment par les humains. Parce qu'au final tout le monde fait un traitement de physio, tout le monde peut faire un post-média-social dans notre domaine de professionnel on s'entend. Et ce qui va faire la différence c'est comment tu vas le faire. et le output » aussi, évidemment. le marketing pour moi, ma petite touche, mon petit sparkle », c'est « m'aider l'humain » et « m'aider l'authenticité ». Tu m'amènes rapidement à parler de sujets qu'on avait même un petit peu plus loin dans ce que j'avais prévu du « » d'Alec-Tur, aujourd'hui. Mais tu tu parles d'humains. Puis là, j'aimerais ça avoir ton opinion de fille aussi sur... C'est quoi un brand personnel? Comment est-ce que des gens qui offrent un service peuvent se mettre de l'avant pour bâtir leur réputation dans un domaine particulier? Est-ce que ça fait du sens que des gens... Ça fait du sens, c'est ma twist d'Ottawa, j'ai étudié à l'Université d'Ottawa. on me reproche ça. Parfois, que ça a du sens, pour des professionnels qui veulent se développer une clientèle ou une patientèle dans le domaine de la santé, de se cacher sur les réseaux sociaux parce qu'ils ne veulent pas que leur truc soit public? Parle-moi un peu de la présence en ligne. En 2024, Si on vient il a 30 ans, la présence à la télé ou dans les journaux, et on transcende ça aujourd'hui, c'est possible pour n'importe qui de développer sa présence en ligne, donc une forme de brand personnel. Donc peut-être me parler un peu des enjeux chez les gens de vouloir être authentique, mais de pas vouloir être public. Puis est-ce qu'il a une différence entre ce que tu vois toi entre les gars et les filles justement? Moi, il des filles qui me disent, ben on dirait que ça me tente pas de me montrer publiquement, tu peu importe. je comme ben tu sais, en fait, tu te montres comme tu tu sais, t'es pas obligé de me montrer des trucs bizarres ou des trucs funky ou d'aller au-delà. Tu sais, c'est cet équilibre-là d'avoir une vie personnelle, mais d'être public où les gens sont pas nécessairement toujours à l'aise, mais que ça devient parfois nécessaire pour être capable de développer une clientèle de gens qui veulent faire affaire avec toi. Là, y a plein de sous-questions dans ta question principale. On peut faire une autre bout de lumière sur ce sujet. Je vais commencer par répondre que la marque personnelle, c'est personnel à chacun de vouloir la développer et la mettre de l'avant ou pas. L'important, c'est d'être à l'aise et d'être confortable, d'être public sur les médias sociaux et de se mettre de l'avant. Si ça ne file pas en dedans, de faire des vidéos, puis de prendre en photo, puis de faire du contenu, puis de parler de ta vie, c'est le faux. Tu peux développer ta business autrement. que par la marque personnelle. Il y en a plein des entreprises, Bonhomme Michelin. On sait, tu quoi la face du Bonhomme? Non. Il a le petit Bonhomme par contre qu'on reconnaît hyper facilement. C'est comme un icône. Mais il a pas de marque personnelle autour de ça. Donc c'est pas... C'est pas primordial de la développer, ta marque personnelle. Si t'es pas à l'aise de le faire, fais le pas. Ça sera pas de fun. Je vais pas te couper, ça devient pas... Est-ce que n'importe quoi qu'on fait pour la première fois n'est pas malaisant de toute façon? Puis que ça devient pas, pour la plupart des gens, plus facile à force de le faire? oui, je 100 % d'accord. Moi ce que je veux dire par « it feels », ça ne file pas en dedans, c'est que ce pas en cohérence avec tes valeurs. Si pour toi, dans tes valeurs, ça fait pas de sens de te mettre de l'avant, c'est correct. Mais oui, ça prend de la pratique. Moi je le fais avec mes clients quand on fait du coaching de marque personnelle. que oui, il y a des sujets qu'au début on n'aurait pas voulu apporter dans un poste. Puis trois mois plus tard, j'arrive à convaincre le client qu'il a une raison pourquoi, puis ça a une valeur à ajouter. Fait que des trucs se font progressivement. Oui, oui, 100%. Mais reste que tu pas obligé de développer ta marque personnelle pour réussir. Par contre, moi je prône pour mon paroisse, je pense que c'est un très gros atout et que ça peut être un avantage concurrentiel que des employés et les propriétaires d'entreprises, peu importe qui dans la business, développe sa marque personnelle. Au-delà de vouloir te faire connaître auprès de ta clientèle, revenons au marketing RH, si tu développes ta marque personnelle, ça montre aussi à des employés potentiels qui tu es comme employeur. C'est quoi tes valeurs? Et pourquoi tu aurais le goût de travailler avec moi? Moi, les filles m'auraient jamais écrit si j'avais pas une marque personnelle. Puis, ça faisait partie du discours de Gabrielle et de Roxane quand elles m'ont écrit pour savoir si j'embauchais et si j'avais besoin d'un coup de main. Je te suis depuis un bout de temps, je vois tes publications, tes valeurs me parlent, ton énergie a vraiment l'air le fun. C'est autant le volet marque-employeur que marque-corporative. Ta marque personnelle peut contribuer aux deux. Je pense que c'est hyper pertinent de la développer. Tu parlais du même, Béatrice. Tu mets le doigt sur quelque chose de vraiment important. Les gens, parfois, essaient de une façon de démarquer leur entreprise des autres. Mais si tu parles de qui t'es, toi, t'es différent de tout le monde. C'est ça. Toi, t'es toi, t'es unique. C'est facile. Si tu veux juste mettre ta personnalité de l'avant, automatiquement, t'as un brand qui différent de celui des autres. Tout à fait. Là où ça peut devenir aussi un avantage de développer sa marque personnelle, c'est qu'en affichant tes couleurs, en affichant ta personnalité, en partageant tes valeurs en ligne, Ça te permet de faire un filtre automatique sur de qui tu vas t'entourer. Les gens qui fitent pas avec toi, ils viendront même pas vers toi. Et les gens qui fitent, ça va être comme un aimant. Fait que c'est le fun aussi de dégager notre vrai sur les médias sociaux parce qu'après ça, en personne, dans des événements ou autres, il y a comme déjà un filtre de commun. Je l'ai vu, gars, fait un post sur telle affaire et ça me parle tellement pas. Deux options. J'aurais pas le goût d'y parler ou je vais aller y parler pour comme creuser un petit peu. Oui, parce qu'il y a du fauné. Il a des gens qui font semblant. Des fois, les gens font semblant parce que ça marche. En faire des stratégies qui peuvent faire en sorte qu'on rend par exemple une publication virale ou peu importe. C'est plate parce que ces gens-là, quand on se rencontre, qui ne pas comme ils sont, mais qui utilisent ces stratégies-là, c'est plate. Moi je pense à des personnes que je connais sur les réseaux sociaux qui ont un gros following et que je le sais que ce pas des mauvaises humains qui sont dans vie. Là tu te rends compte que c'est stratégique. 100 % Parce que la controverse attire les gens. Oui. que dans le fond, il y a quelque chose qui dit parlez-en mal, parlez-en bien, mais parlez-en. Des fois quand tu fais de la controverse, il a des gens qui te suivent parce qu'ils t'aissent finalement. Exact. Puis je pense que... tu apportes un point qui est important, puis je te donnais une formation juste avant de venir discuter avec toi ce midi. La marque personnelle, ce qui est important, c'est qu'elle soit 100 % alignée avec qui tu es réellement. Parce que ce que tu diffuses en ligne, faut que ça donne un aperçu exact de ce que tu vas dégager en personne. Parce que si ce que tu dégages en ligne n'est pas cohérent, il y a une grosse déception qui va se créer, puis une dissonance, puis là l'opinion des gens, là ça parle. Fait que t'sais, autant tu vois quelqu'un qui a l'air super smart en ligne dans ses posts, tout le temps souriant, t'arrives en vrai, pas capable de sourire, a l'air super bête, ça marche pas. Faut que ce que tu dégages en ligne, ça soit toi, à 100%, puis que ce soit assumé. Ça finit par rattraper les gens. Tout à fait, oui oui, tout le temps, tout le temps. Donc voilà. Moi je prendrais quelque chose à boire, puis si c'est correct avec toi, On mangerait juste après, dans une trentaine de minutes quand on a terminé. que ça convient? Aurez-vous voulu qu'on commande tout de suite? Non, je peux attendre en train de Ok. Heu... Viens un verre de vin Coca. Un verre de vin blanc. verre vin blanc. Un verre de vin sputier. Oui, super. verre de vin blanc. C'est délicieux ici. C'est un vin du Portugal. ben oui, je connais ça. Je vais aimer ça. Mais oui, c'est quoi la différence entre le brand et le marketing selon toi, Béatrice? Le brand, c'est parti du marketing. Le marketing, c'est comme un gros cercle. Puis dans le gros cercle, t'as la brand. Mais c'est comme un carré dans un rectangle, Un peu le même style. Le marketing, c'est ce qui va t'amener à diffuser ta brand. Mais ta brand, c'est ton essence, c'est ton identité. Quelqu'un qui voudrait mettre de l'avant son brand personnel... Ce que j'entends souvent, c'est que ça intéresse personne. tellement! Moi aussi j'entends souvent ça. J'ai rien à dire. Les gens ne pas trouver ça intéressant. Chiquis-moi. Chiquis-moi pour parler et donner mon opinion sur tel sujet. Tellement. Tout le monde, a tous quelque chose à dire. Si on n'avait vraiment rien à dire, on n'aurait pas d'amis, puis on n'aurait pas de famille, puis on n'aurait pas de vie sociale. Il faut voir la vie numérique comme notre vie... Exactement, c'est ça. Donc tout ce que tu parles avec tes amis, avec tes clients, avec tes employés, ton équipe, c'est tous des sujets qui peuvent être transposés en ligne. Quand on bâtit notre marque personnelle, ce qui est important de définir, c'est quoi nos valeurs? C'est quoi notre histoire? Et puis, c'est quoi notre mission ? Chaque matin, pourquoi qu'on se lève ? Qu'est-ce qui nous motive à sortir du lit, à embarquer dans notre journée et à être de bonne humeur ? Juste ça, ça nous donne plein d'idées de contenu qu'on peut partager. Et puis comme tu dis, chaque humain est différent. Chaque personne a quelque chose d'intéressant avec sa nuance, sa couleur à partager. C'est de se faire confiance. Et puis, si tu es capable de parler et de pitcher ton service à un client, pourquoi tu serais pas capable d'en parler dans un poste Il en a qui ont comme une barrière, on parle du jugement parce que c'est tellement facile de critiquer, commenter en ligne. Il y a tout le temps des gens qui ne pas nous aimer, qui n'aimeront pas notre contenu et vice versa. Fait que faut le faire. Moi c'est tout ce que je dis à mes clients. fait ton contenu pour toi. Moi, chaque publication que je publie sur mon LinkedIn personnel, je le fais pour moi. C'est quasiment comme un journal, une façon de faire de l'introspection. Si la publication me plaît, c'est ça l'important. Je m'en fous d'avoir 20 likes, 400 likes, peu importe. Il que tu le fasses pour toi. Des fois, ça te fait cheminer. La façon dont tu traites un sujet aujourd'hui va être différente de celle de façon dont les autres pourraient traiter du même sujet. 100 %. Ça va pour celles-mêmes amener sur des belles discussions. 100 %. Il a un phénomène aussi dans tous les cas, c'est que dans la vie, on évolue d'une certaine façon. Peut-être pas tout le monde à la même vitesse, comment est-ce que tu parlerais d'un sujet dans un an ou dans deux ans va être certainement différent de ce que tu peux dire aujourd'hui. Je pense qu'un conseil que je pourrais donner à mon moi d'il a dix ans, c'est de prendre des notes, c'est d'écrire quand tu as des idées équilibrées. que moi je suis un gars qui réfléchis beaucoup, puis quand j'ai... Quand je pense à quelque chose, si je ne l'écrivais pas, je l'oublierais. tellement! Ça a même des impacts positifs sur ton entreprise par la suite parce que, à force de réfléchir, ça t'amène à penser à des choses que tu n'aurais pas pensé autrement. Exact. Et puis, parler publiquement, ça fait en sorte que tu du feedback des autres aussi de cette façon-là. ça. Est-ce que c'est important de développer un following, un gros following sur les réseaux sociaux? Il n'est pas obligé d'être gros. L'important, c'est la qualité de ton following. Tu sais, mais ton following versus engagement, parle-moi un peu de ta vision de ça. L'engagement, je pense qu'il faut faire attention avec cet indicateur-là sur les médias sociaux parce que c'est pas parce qu'il a pas d'engagement sur ton contenu qui est pas vu. Donc, engagement comme des likes, des commentaires, des partages. C'est sûr que l'objectif quand tu fais une publication, c'est que ça génère quelque chose, que ce soit du trafic sur ton site, des gens qui te soutiennent en mettant un « j'aime », une discussion dans les commentaires. Si ton contenu est partagé, c'est signe qu'il est vraiment pertinent, c'est le fun. Mais moi, ça m'arrive de faire des posts et ils performent pas aussi bien qu'un autre « post et ce n'est pas grave. Ça m'arrive aussi des fois que quelqu'un me dise Hé, j'aime tellement ça quand vous faites vos publications, Nouveau mandat vitaminé, c'est cool, on voit qu'il y les clients avec qui vous travaillez.» Mais cette personne-là, qui m'a dit ça, jamais qu'elle a liké le post. Jamais, jamais. Fait que c'est pas parce qu'il a pas d'engagement que le post pas vu. Puis ça va contribuer globalement à une opinion, une interprétation, une vision que les gens ont de nous. et il pas se fier nécessairement que aux stats. Et c'est ce que je trouve facile parfois de mon métier, de justifier un investissement sur les médias sociaux, c'est que tu peux pas mesurer de ROI directement. Ce n'est pas comme en pub. Tu peux pas toujours le mesurer. Non, exactement. Parce que des fois, le post que tu as fait, il va payer dans sept mois parce que le post que tu as fait, la personne va t'avoir suivi, puis dans sept mois, elle va avoir vu tout ton contenu, puis là, va essayer de faire affaire avec toi. Donc tu l'associes à quoi? Dans sept mois ou dans quatre ans. Tu as une question constante. C'est question de constance, puis c'est une question de justement... J'ai oublié, on était à radio. Tu vas pas en couper ça. couper ça, y'a pas de problème. Dis-moi... Non mais tu me disais, tu me disais, les gens c'est pas parce que nécessairement ils likeent pas que t'as pas un filon avec ces gens-là. Les gens te voient, les gens consomment. On y reviendra à la consommation sur les réseaux sociaux là. Est-ce que tu penses que ça peut dépendre dans quel marché tu te trouves? Moi, parfois, j'ai l'impression que c'est possible que des gens ne commentent pas quelque chose avec quoi ils d'accord. Parce que parfois, ils travaillent pour un compétiteur. Parfois, ils voudraient pas montrer publiquement. Mais après ça, dévoiles. Comme moi, tu reçois sûrement des messages en arrière, des messages privés. Il y a-tu une question de dans quoi tu te situes comme marché? C'est quoi ton histoire potentielle? Il y a tellement de paramètres. Ça dépend de ton industrie, ça dépend de ta situation. en train de magasiner un nouvel emploi, mais il que tu le montes. Ça dépend aussi du sujet abordé. Il a des gens qui vont avoir envie de donner leur soutien ou leur opinion ou commenter sur un sujet X, mais sur un autre sujet, ils n'auront pas le goût. Il y a tellement de paramètres à prendre en compte. Si on revient à ta question initiale, c'est important de se développer un gros following. Si on se fie à ma communauté Vitamin B, sur Instagram, on a 700 abonnés. LinkedIn pas mal la même chose, Facebook on en a moins. J'ai un bon chiffre d'affaires, ça va super bien mes affaires. C'est pas parce j'ai pas 5000 abonnés que ça va pas bien. Non c'est C'est le fameux 100 true fans ou des trucs comme ça. Exact. Tu pourras avoir 700 abonnés, puis c'est 700 qui vient potentiel ou 700 qui vient actif. C'est la qualité de ton following. C'est ça. Exact. Je pense que les sportifs, les superstars, puis les rock stars qui veulent se développer, tu les followings de 10 ans à milliers, voire 100 ans milliers de personnes. Il y a certaines personnes qui réussissent certainement à mettre le doigt sur une façon. Est-ce que c'est juste leur personnalité? Si tu regardes des personnalités connues qui parfois n'ont pas fait grand-chose dans la vie, mais pour une raison ou une autre, deviennent très populaires, c'est qu'elles amènent probablement quelque chose de différent à la société en ligne, si on veut. C'est vraiment la personnalité. Ça parle de lui-même encore. Ben oui, exactement. Ce que tu dégages, pourquoi les gens vont avoir envie de t'écouter parler de... ce que tu as reçu par la poste ou de ton Costco Haul. Je ne sais pas si tu as déjà vu ce passer, il a des gens, des influenceurs ou des créatrices de contenu, ils montrent ce qu'ils ont acheté au Costco. ils parlent de leur découvert de produits. On s'entend que c'est quand même boring, voir quelqu'un déballer son épicerie. Mais la façon qu'elle va le faire, les produits qu'elle va mettre de l'avant en fonction de son lifestyle. personne-là pourrait peut-être faire n'importe quoi et ça fonctionne. Un peu comme un What I eat and I do, ou des trucs comme ça. J'imagine que des fois ça intéresse du monde, parce que moi quand je chambre là-dessus, ça m'intéresse pas. Mais parfois ça intéresse tellement pas que tu le partages à quelqu'un parce que tu lui dis «mais non, c'est quoi cette affaire-là?» Et finalement le poste est partagé. Parosant, parosant pas, mais on revient. On parlait de consommation tantôt, puis j'ai lu un texte sur Medium la semaine passée qui parlait de la fin des influenceurs. Pis là, c'est un titre punché. Pis dans fond, le texte qui disait, c'est dans le fond, maintenant sur les réseaux sociaux, tout ce qu'on a, il a plus personne qui consomme. C'est juste des gros influenceurs qui se font suivre par des moyens influenceurs, qui veulent être connus de l'auditoire du gros influenceur. Et puis il a des petits influenceurs qui suivent, des moyens influenceurs qui veulent juste être connus. Alors tu sais, c'est comme s'il a plus personne qui consomme, tout le monde veut juste influencer quelqu'un ou veut développer son brand ou son entreprise sur les réseaux sociaux, puis il reste plus grand monde pour consommer ce contenu-là finalement. je ne pas d'accord. Je ne sais pas si je suis d'accord ou pas là. Mais non, a... Je ne sais pas c'est quoi la stat exacte, mais sur LinkedIn par exemple, il y a... il y a un minime pourcentage des gens qui publient. Et tout le reste, c'est des gens qui « yurt » qui consomment. C'est pas... Les influenceurs... L'industrie de l'influence évolue avec les années. Je pense qu'on est beaucoup plus à la recherche d'authenticité qu'avant. Avant, c'était vraiment l'apparente, tout ça. Là, on veut connecter avec le vrai. Mais c'est pas vrai qu'il plus personne qui consomme. Parce que c'est pas vrai que tout monde a envie de C'est pas tout le monde qui est un créateur. Et c'est correct, ça prend plein de monde pour former une société. Les gens qui créent, les influenceurs, les créateurs de contenu, les entrepreneurs, c'est parce que, final, ils ont quand même un envie de créer. Et c'est pas tout le monde qui a cette envie de créer. Fait que c'est impossible que du jour au lendemain, on arrive avec une société qui est 100% créatrice. Impossible. Donc moi je pense qu'il va toujours y des gens pour consommer. La consommation va être différente, puis la création aussi va être différente. Oui parce que le terme influenceur semble être quelque chose de récent dans la société, on vient il a 100 ans et les influenceurs, en avait, tu que c'était une façon différente de le faire. C'était des politiciens, c'était dans le journal, à la radio, et jusque là on est sur le web. Tu sais, parles de... pas tout monde qui a envie de créer, puis ceux qui le font, c'est certainement parce qu'ils ont envie. Pour toi, c'est envie versus besoin, tu mettons... Il fut un temps où on disait, si t'as pas de cette web, t'existes pas. Je pense qu'en 2024, peut dire que si t'es pas sur le réseau social, t'existes pas. Encore une fois, dans toute la nécessité d'un être présent où les autres sont. Puis aussi de montrer t'es qui. Je veux tu vas avoir le meilleur produit au monde, c'est l'essence du marketing. Le meilleur produit ou le meilleur service au monde si personne te connaît et personne ne va venir. Tu n'auras pas la possibilité. Parce que c'est parfois tabou, vendre et marketing, surtout en santé. pas parfois tabou, c'est tabou en santé. Mais ce qu'il faut réaliser, c'est que si tu mets pas de l'avant tes idées, tes façons de faire, t'auras pas personne qui va venir en consommer et t'auras pas l'opportunité de partager ça avec personne. Alors envie versus besoin, des gens qui sont pognés pour faire ça, c'est une complexité des réseaux sociaux de plus que même quand moi je me suis parti en affaires il a 14 ans. Que t'avais pas ça. Facebook commençait. Mettons en 2007, moi je te demande Facebook, mais n'y avait pas les entreprises sur Facebook à ce moment-là. Et puis en 2010, probablement que j'ai vu arriver les pages d'entreprise. Puis c'était pas tant important au début. Moi je me suis parti en affaires, on met encore de la pub des pages jaunes. C'est fou! mon Dieu! Puis après deux, trois ans, là je suis par là, sais, petite anecdote. Je me disais, ça coûte tellement cher, je suis comme, pas sûr que ça vaut encore la peine de faire ça. Les patients, ça? Oui. Parce que pendant des années, je voyais tout le monde continuer à être présent. là, on dirait que des fois, t'as comme le genre de FOMO, de tout le monde est là, moi je pas là. Comment est-ce qu'on... Envie versus besoin, puis où est-ce qu'on s'en va? Ça vaut-tu la peine que j'investisse du temps et de l'énergie et de l'argent? dans qu'est-ce qui existe aujourd'hui, en dépit de ce qui va exister dans cinq ans, vu la vitesse à laquelle la société va. Je pense que tout monde a besoin d'être vu, mais pas tout le monde a besoin d'être sur les médias sociaux. Dans sens que si t'es pas sur les médias sociaux... soit ailleurs, soit là, à 100 %. Par contre, je suis d'accord qu'aujourd'hui, si on cherche une entreprise sur Facebook, sur Instagram, peu importe, qu'on la trouve pas, on va se poser des questions. Je pense que tout le monde a un minimum besoin d'être là, mais est-ce que tout monde a besoin d'exploiter à fond ces plateformes-là? Non. C'est une question de stratégie et de positionnement. On dirait que, mettons, si donnes mon impression, parce que tu me fais penser à quand moi je cherche une entreprise sur Internet, sur les réseaux sociaux, J'ai l'impression que quand je trouve pas l'entreprise, cette entreprise-là manque de modernité, puis j'ai tendance à appliquer ce que je pense de l'entreprise par rapport à sa présence en ligne, à tout ce qui fait ailleurs. 100 % ou genre elle est présente, mais c'est la tante tabarouette du Elle doit vraiment mal gérer sa Mais je veux dire, après ça, mettons, tu me dis, ok, je vais acheter une machine à café, puis là on regarde, mettons... le marketing de Nespresso sur Instagram et compagnie, je me dit, wouah, c'est beau, c'est moderne, c'est riche, ça transpire les valeurs de cette entreprise-là. Là, je suis cherché une autre machine à café, puis c'était moyen, puis c'était un peu âgé comme style et compagnie, puis là, pour ça je me dirais, les pièces de cette machine-là sont peut-être pas La technologie, oui, peut-être pas à jour, sais, parce que c'est vraiment au-delà de ce que ton compte, le contenant, simplement, transmet dans ce que les gens vont avoir. comme opinion sur ton entreprise. Exact. Mais ça, tu vois, c'est pas tout le monde qui réfléchit comme ça. OK. Toi, mettons, pis peut-être des personnes un petit peu plus vieilles, versus moi, pis les générations après moi. Mais toutes les générations plus vieilles, ils s'en balancent des maises de sociaux. Fait que quand on parle de marketing global, les 4 P, à qui tu t'adresses, ben ça dépend toujours à qui tu t'adresses, c'est quoi ton public s'il plait. Je comprends. Fait que... Ça oui, fait tu peux encore mettre des pubs dans le journal. Oui, il y en a qui le lisent encore. J'ai été approché récemment pour mettre la publicité dans un journal de résidence de personnes âgées. Oui, j'ai plus de chances d'atteindre des gens de cette façon-là. C'est lu par les gens, leur famille et compagnie. C'est encore vraiment lu. Oui, on a le sens que les gens nous en parlent. C'est lu par beaucoup de monde. Mais les enfants des personnes âgées qui sont placées ou en voie d'être placées, elles vont chercher sur les médias sociaux et sur le web. C'est tout le temps une question de c'est quoi ta stratégie, c'est quoi ton positionnement, à qui est-ce que tu t'adresses. Une fois que ça c'est défini, là tu vas choisir où est-ce que tu vas avoir envie d'être vu. Qu'est-ce qui marche en 2024? Ça va tellement vite. On remarque que les gens, leur travail c'est de créer du contenu. sont toujours à la recherche de qu'est-ce qui va donner des résultats positifs, qu'est-ce qui va faire en sorte que je sois en engagement sur ce que je je mets en ligne. Évidemment, c'est sûr que les fameux algorithmes vont changer avec le temps. C'est la même chose sur les sites web. Qu'est-ce que je mets dans mon site web? Quand Google a commencé, c'était des backlinks, c'était des mots-clés. Aujourd'hui, ça a moins d'importance. C'est plus la qualité de ton contenu, à quel point tu publies des trucs originaux, etc. Mettons, là en ce moment, qu'est-ce qui est populaire? Je te dirais qu'en ce moment, il a une grosse tendance, quand je disais l'humain et l'authenticité, le vrai. Les gens sont tannés de la bullshit, du trop parfait et du fake. Les gens sont vraiment à la recherche de vrai. De l'démure, c'est ça? Dans le fond, le contenu avec lequel je vais interagir, c'est le contenu dans lequel je suis capable de me reconnaître. Moi, j'ai pas une bie parfaite. J'ai pas une maison parfaite, fait ce que je vais vouloir voir, c'est du vrai. Mais le beau fonctionne aussi. C'est de trouver un équilibre entre les deux. Fait que rester dans le vrai, mais créer du beau contenu. Tout ce qui est original, qui sort de la boîte, qui est drôle. Les gens, quand ils sur les médias sociaux, ils veulent soit s'informer, soit s'éduquer, ou soit se divertir. C'est les trois mindsets dans lesquels on peut aller ou résoter. sais, mettons LinkedIn, on est en mode résotateur. Ben l'idéal, tous sont ensemble. Oui! Exemple, ben ça dépend de t'es où, ça dépend de c'est quoi ton objectif. Faut tout le temps se ramener aux questions de base. Qu'est-ce qui marche? Ben ce qui va marcher pour moi marchera peut-être pas pour toi. Parce qu'on a pas le même public cible, on a pas le même service. Fait que c'est ce qui est fascinant des médias sociaux, c'est que tu peux tester pis voir, ok, ben pour ta communauté ça, ça marche, mais pour la communauté de quelqu'un d'autre, ça pourrait ne pas marcher aussi. Mais je pense que si on se ramène aux bases, Ce qui va marcher pour tout monde, c'est le vrai et c'est les humains. Si on compare deux publications avec le même texte publié à la même heure, si on un humain dans la photo versus pas un humain, c'est sûr que la publication avec le humain va mieux fonctionner. Les gens veulent voir des faces, les gens veulent se sentir proches. On est des humains qui consommons du contenu qu'on veut qu'il soit rare. Ça fait que c'est du marketing 4.0. Si je prends des photos de mon restaurant et qu'il est vide, ça va être moins bon que je prends des photos de mon restaurant et qu'il plein de monde dedans. C'est une question d'ambiance. D'ambiance, mais aussi quand je parle de moi, vais interagir avec des condis dans lesquels je suis capable de me reconnaître. Je suis capable de m'imaginer là. Je vais être capable de m'imaginer là si je vois des gens, des humains qui sont là aussi, qui vivent cette expérience-là. Et là, ces humains-là, j'ai envie de leur ressembler. parce qu'ils promouvoient telle valeur, puis qu'ils ont l'air d'avoir une belle vie, puis tout ça, évidemment, qui se ressemble, semble. On est une société qui limite beaucoup, qui s'inspire. Fait que les humains. Fait que moi, je me ramène toujours à ça, là, les humains, c'est ça qui marche en marketing. Tu veux mettre les humains de ta business, dans ta business, autour de ta business. Ouais. Je pense qu'on a tendance à... On dirait que la technologie a fait oublier, pendant un certain nombre d'années, cette réalité-là de... Puis... L'humanité est toujours revenue à ça de toute façon, la confiance, les relations, la proximité. Pour toi, si mettons, on s'en va vers des entreprises en santé. C'est quoi les particularités qu'il devrait être à prendre en considération dans l'image publique d'une entreprise en santé, mettons, de services? Quand on parle de santé, on va chercher les gens dans le plus profond de la vie ou la mort. Si on se ramène aux bases, ce qui va nous faire aller par un professionnel ou un autre, c'est ce qui nous inspire confiance à être capable de prendre soin de notre santé. Je te dirais que la concern numéro un, c'est de s'assurer de dégager du professionnalisme, de montrer qu'on sait de quoi on parle, qu'est-ce qu'on fait, on le fait bien. on sait comment le faire. Le volet expertise, volet crédibilité, le volet connaissance, ce qui est important pour un professionnel en santé sur les médias sociaux, c'est d'être capable de démontrer qu'il est un expert, qu'il a des bonnes études, qu'il sait ce qu'il fait, tout en étant capable de le vulgariser et que ce soit compréhensible pour Monsieur et Tout-le-Monde, parce que c'est Monsieur et Madame Tout-le-Monde qui consomment le compte. C'est d'être assez crédible pour montrer que de quoi tu parles. Donc oui dans ton vocabulaire, dans ta façon de t'exprimer, mais de rendre ça aussi accessible je pense. Moi ça serait comme la première voie, le volet vraiment crédible, professionnel. Puis après ça tu peux embarquer le côté humain, le côté les valeurs de ton entreprise, l'énergie. Mais ça serait, c'est un numéro un, les gens n'ont pas à les voir parce que t'es drôle. Ils vont aller te voir parce que tu sais de quoi tu parles, puis tu es bon, puis tu offres des résultats. Puis c'est drôle cette ambiance. Tu comprends? Oui, 100 %. Une des choses qu'on marque un peu sur les réseaux sociaux. de certaines personnes qui ont une certaine portée par exemple en santé, c'est que quand tu vas regarder qui suit ces gens-là, c'est parfois... Tu sais, je regarde qui suit les physios, même si le physio s'adresse à la population dans le contenu qui crie. C'est d'autres physios. d'autres physios. Fait là, quand tu parles de succès, à quel point est-ce que des fois, c'est pas des coups d'épée dans l'eau. Parce que tout monde est juste là pour du E.T. que ce que les autres font. Oui, c'est intéressant ta question. Je pense que si les autres professionnels te suivent, c'est bon signe parce que ça veut dire que ton contenu est cool. Par contre, je pense que c'est impossible que ce soit uniquement des professionnels qui te suivent. Tout dépendant de ta stratégie, tu vas finir par toucher ton public cible que ce soit par de la publicité ciblée ou ta gestion de communauté. pense pas que c'est juste du vieux étage. Je pense en fait que s'il y a d'autres professionnels dans ton industrie qui tu ben tu te tapes dans le dos, c'est positif. Est-ce que en santé, la santé c'est un domaine très féminin? Est-ce que tu vois des différences dans, je ne pas, parce qu'on le veut ou non, chez les ingénieurs ou chez les entreprises en santé? Ou il y a une différence en termes de majorité? de genre si on veut là. Je ne pas spécialisée en marketing de santé, fait que je ne pourrais pas me prononcer là-dessus. Je pense que les hommes ont peut-être plus de facilité à se mettre de l'avant sur les médias sociaux. On parle de tout le monde individuellement, on parle en général. Je pense. Je sais pas si t'as déjà entendu ça, mais il a un dicton qui dit, si un homme se fait offrir une promotion ou une augmentation de salaire, peu importe, il va penser qu'il le mérite, qu'il la fend, mais avant de dire oui, elle va se demander, je suis capable, je le mérite-tu. Oui, la pression. Exact. Je pense que sur les médias sociaux, les hommes ont peut-être plus de facilité. Mais ça n'empêche pas que plein de femmes qui se mettent de l'avant très bien. Je pense aussi qu'en tant que femme, ce qui est difficile, c'est qu'on peut aussi beaucoup se faire juger par notre apparence. ne pas si suis Megan Lynch sur ces différentes plateformes. Elle s'appelle l'avocate Rose. Et cette femme-là, est très compétente, mais son contenu est parfois osé. Mettons que si elle a su sur TikTok, ça ne pas pareil que ce qu'elle met sur LinkedIn, mais reste que son contenu peut être osé de la manière qu'elle s'abeille, de la manière qu'elle pose. Ça n'empêche pas qu'elle vraiment bonne, mais les gens vont la juger, ils vont penser qu'elle pas professionnelle à cause de son apparence. Donc les femmes, va peut-être plus parfois limiter dans ce qu'on va vouloir mettre de l'avant parce que ça va plus affecter notre image. J'avais déjà entendu, quand un homme parle, on l'écoute. Quand une femme parle, on la regarde et si ça nous plaît, on va l'écouter. Fait que sur les médias sociaux... Tu penses pas c'est comme ça pour les hommes? Parce que des fois, tu parles de ça avec des filles, puis les filles me disent, ouais, mais les hommes aussi, je compte pas. Faites ta haine, ça se peut. Parce que là, tu parles de... la regarde puis on la juge, mais les gens qu'elle juge, elles suivent pareil. Aussi, ben oui, oui. Tu puis on dirait que parfois, je regarde des followings sur des réseaux sociaux, puis je me dis, ben tu sais, il a clairement des filles qui ont un following important grâce à ça aussi. C'est un avantage que les femmes peuvent avoir sur les hommes. Quand tu parles de contenus osés, ça pognent pas mal moins chez les hommes. Tu on dirait que chez les femmes, parfois, Les hommes les suivent parce qu'ils veulent voir. Et les femmes suivent parce qu'elles veulent être comme elles. On voit moins chez les hommes, on dirait. C'est un couteau à deux de tranchant. Moi, jamais que je vais publier une photo osée. En fait, peu importe où, je publie pas de contenu osé. Mais osé, on s'entend. Mais je vais faire plus attention à ce que je mets sur LinkedIn que sur Instagram. comprends? Mais peut-être que tu as raison. C'est la même chose pour les hommes, mais que c'est juste moins... Je ne pas une avocate dont tu me parlais. exactement. Elle peut-être qu'elle met une photo d'elle à South Beach en bikini. Bien oui, c'est ça que je t'ai dit. Son contenu, moi, tu vois, cette ligne-là, je ne la passerais pas. Elle est talentueuse. Elle a fait son nom là-dedans et je pense qu'elle va aussi rejoindre un public-stime. Quand je disais, tout ce que tu mets sur tes médias sociaux va permettre de faire un filtre. Les gens qui vont travailler avec elle, ce des gens qui vont lui ressembler. Oui. Il y a la réalité d'une physio qui traite des gens avec de la douleur. qui mettraient un following par exemple identé. on parle d'éthique, hôte professionnelle, de déontologie compagnie. Il y a comme des limites selon où est-ce qu'on se trouve. On voit des courtiers immobiliers par exemple ou des avocats. Les avocats, c'est des métiers ou des professions qui ont quand même des codes d'éthique, mais on dirait que c'est plus souple dans un contexte non en santé. Moi, pense que c'est important de faire un filtre dans ce qui est public. Tu gardes une petite jambe. Mais si t'as un compte Instagram privé et que tu filtres les gens qui te suivent, ben... Ouais, mais t'sais, Béatrice, un compte Instagram privé avec 15 000 personnes qui te suivent, est-ce que c'est vraiment privé? Non. T'sais, c'est un peu ça, t'sais, tantôt on en parlait, puis c'est une idéologie à laquelle souvent je reviens, t'sais, mettre quelque chose sur les réseaux sociaux, que ce soit public ou privé... Ça reste pas Est-ce vraiment privé? Non, exact. Parce que là, t'as l'ami de quelqu'un qui te suit, que lui est tué, mais l'autre personne. Mais oui, je suis... Avant qu'on mange, si vous un conseil ou une finale à notre conversation, Ça serait quoi? Est-ce quelque chose d'un take-home message? C'est de se poser la question, tu sais, si on revient à la marque personnelle, est-ce qu'on a envie ou pas de se mettre de l'avant et de se respecter là-dedans? Parce que s'il a pas de respect et qu'on se force, il aura pas de plaisir. Moi, c'est toujours ce que je dis à mes clients, les médias sociaux, ce n'est pas censé être un « ». C'est censé être le cas. Fait que de se demander est-ce qu'on a envie ou pas, est-ce ça correspond aux valeurs ou pas. Si oui, c'est de bâtir une présence qui nous ressemble. et de ne pas avoir peur du jugement, de se laisser aller, de le faire vraiment pour soi et de ne pas s'auto-juger. Ça serait vraiment mon plus gros conseil. Cet été, j'ai fait une publication que je ne pensais pas fonctionner comme ça l'a fonctionné. C'est une publication où je parle que moi, ne pas une personne d'apparence. L'exemple que je donne pour illustrer ce propos-là, c'est que je conduis une Ford Focus 2014 qui a de la rouille. Puis la photo de la publication, c'est moi qui ai assé sur ma voiture et on la voit la rouille. Et ça a été une publication LinkedIn que le plus fonctionné, je n'avais aucun appel à l'action dans ma publication. Et les gens se sont mis à commenter, oui moi j'ai ma petite Hyundai, je l'appelle telle affaire, le temps de kilo. Je me reconnais là-dedans. Fait que j'aurais pu me dire, je ne pas la mettre parce que les gens vont me juger parce que je roule dans un auto pas tant récent que de la rouille en plus. Je l'ai faite parce que j'étais assumée, j'ai pas eu peur qu'on me juge. Et les gens se sont reconnus là-dedans. Ils ont voulu faire comme ça. Ils étaient fiers de démontrer ça. Fait que de ne se mettre de barrière. Dans le fond, c'est une force des réseaux sociaux. d'être capable aussi d'aider des gens qui se sentent d'une façon à se regrouper. Bon, ça a du négatif, là. Il y a plein de gens qui se regroupent ensemble grâce aux réseaux sociaux, puis des gens qui sont un peu cinglés, mais il a du positif aussi. On pourrait revenir sur des tendances qu'il y eu dans les dernières années, le MeToo, par exemple. Des gens qui osent pas se mettre de l'avant ou parler pour une raison X, Y, Z, mais qui trouvent des alliés finalement à leur message. Souvent, moi, je dis tout haut ce que les gens pensent tout bas. Et puis une fois que c'est dit, ben là, les gens, sont peut-être un petit peu moins gênés. Fait que c'est de s'assumer, de se faire confiance, de se laisser aller et d'avoir du plaisir. Maud de la fin. Puis on s'habitue, je pense que ça aussi. Les gens, quand ils s'écoutent parler, tu sais, la fameuse « je m'en aurais juste parlé ou je me regarde sur une vidéo » je comme c'est ça, c'est parce qu'on n'est juste pas habitué de voir le reflet de nous-mêmes, tu sais.» Pis s'il a un malaise... c'est de se demander pourquoi il a un malaise. Ça force à travailler sur soi. Quand je travaille la marque personnelle avec mes clients, c'est pas juste qu'on fait des posts, on fait de l'introspection, c'est quasiment du coaching de vie. Pourquoi tu veux pas parler de ce sujet-là? C'est pas parce que t'as pas le goût, c'est parce qu'il a une blessure, c'est parce qu'il y a une part. Si il a un malaise, ça veut dire qu'il a un malaise intérieur. Le malaise est pas juste pour les médias sociaux. Ça peut aider les gens à prendre confiance en travaillant sur ce genre de choses-là. Mais c'est pas obligatoire. Non, non, c'est ça. Béatrice Vaillère, merci beaucoup d'avoir joué avec moi. C'était super intéressant. là, on va manger. On voulait pas manger dans la face de nos auditeurs. Encore une fois, merci beaucoup. Et écoute, à la prochaine peut-être. À la prochaine, j'espère. Merci d'avoir écouté Élevé la physio avec moi-même François Grégoire. me jaser de mon contenu et d'idées de sujet. At physiofranky sur Facebook, Instagram ou par courriel françoisatmouvementphysio.com. Merci de m'avoir écouté. À bientôt.