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Élever la physio
Suis-moi alors que j'explore et discute de tout ce qui concerne le marché de la physio et de la santé physique sous un autre angle, au delà de la pratique!
Nous parlerons de l’état de la profession dans le marché de la santé physique en abordant plusieurs sujets allant de la gestion à la psychologie et en passant par les aspects sociaux entourant ou impactant la physiothérapie au Québec et ailleurs.
Discutons et analysons notre marché, apprenons et trouvons des solutions pour qu’ensemble, on puisse élever la physio!
Élever la physio
Élever la physio: différentes cultures, défis similaires avec Jonathan Célis et Glenn Vercauteren
Dans cet épisode, en direct de la région de Bruxelles, au Nemo33, la plus profonde piscine d'Europe, je discute avec Glenn et Jonathan, deux kinésithérapeutes belges, des différences et des similitudes entre la pratique de la physio en Europe et au Québec. On explore ensemble les systèmes de remboursement, la motivation des patients, et l'importance de la relation thérapeutique dans le processus de réhabilitation.
On parle aussi de où se trouve la limite dans la relation thérapeutique, de trouver un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, et des défis que rencontre la nouvelle génération dans le monde du travail. On souligne l’impact positif du mentorat, l’importance d’apprendre de ses erreurs, et je partage quelques-unes de mes propres expériences.
On mets également en avant l’apprentissage mutuel qui se produit entre thérapeutes et patients, ainsi que l’importance d’adapter les traitements aux besoins spécifiques de chacun. Dans notre conversation, on aborde aussi la nécessité de s’adapter en tant que thérapeute, d’avoir une communication claire et une relation empathique avec ses patients.
Enfin, on parle de l’impact de l’expérience sur notre pratique, de l’importance de la collaboration interprofessionnelle et de l’adaptation culturelle dans le traitement des patients. Pour moi, la passion pour cette profession et l’apprentissage continu sont des clés essentielles pour réussir dans le domaine de la santé.
Rejoins-moi dans cette exploration de la physiothérapie sous un angle nouveau, où l'objectif est de stimuler le débat, d'inspirer l'innovation et de contribuer positivement à l'avenir de la profession. #physio
Tes commentaires et suggestions sont les bienvenus pour enrichir cette conversation et explorer ensemble les sujets qui nous passionnent, pour ensemble, Élever la physio.
@physiofranky
francoisgregoire.com
écoute le podcast Élever la physio avec François Grégoire. J'y suis moi alors que j'explore et discute de tout ce qui concerne le marché de la physio et de la santé physique sous un autre angle au-delà de la pratique. On va parler de l'état de la profession dans le marché de la santé physique en abordant plusieurs sujets, allant de la gestion à la psychologie en passant par les aspects sociaux entourant ou impactant la physiothérapie au Québec et ailleurs. Discutons et analysons notre marché, apprenons et trouvons des solutions pour qu'ensemble, puisse élever la physio. Salut, c'est François. Je viens presque juste de débarquer de l'avion, fraîchement débarqué de Belgique. Cette super belle conversation que j'ai eu avec Glenn et Jonathan où initialement on voulait comparer la pratique de la physio ou de la kiné, peu importe comment on veut l'appeler, plus dans le Commonwealth ou plus dans la francophonie en Europe, entre la Belgique, le Québec, le Canada, puis d'autres pays que les gars ont visité, soit pour travailler ou soit pour d'autres raisons. Et on a tourné rapidement autour de... c'est différent, mais pas tant que ça. Il y a beaucoup d'humains derrière la traite de la physio. Alors je pense que c'est vraiment une belle conversation à écouter. Puis finalement, on va se rendre compte que même si on pense que c'est bien différent ailleurs, c'est plus proche de chez nous qu'on pense. Bonne écoute! Salut tout le monde! suis avec Jonathan et Glenn, sont deux physio slash kiné belges, qui sont aussi par la famille des amis à moi. Puis je trouvais ça super intéressant de peut-être avoir une discussion avec eux sur... l'état de la kiné ou de la physio en Europe, en Belgique, mais aussi les deux ont eu des occasions de travailler dans différents contextes, donc peut-être de parler un petit peu de ça avec eux, du contexte de pratique en Europe, mais aussi peut-être dans d'autres pays ou dans d'autres settings de pratique, que ce soit en clinique, en cabinet ou avec des équipes sportives par exemple. peut-être la chose la plus simple à commencer à faire en premier, c'est de se présenter. Qui veut commencer? J'attends, Glenn. Je m'appelle Glen Verkotheren, je suis kiné de formation mais après j'ai suivi des cours de coaching d'entraîneur de football et de préparation physique. Donc en fait je fais la révalidation principalement sur le le management et la relation entre le football et le médical. Dans mon boulot j'ai travaillé à l'étranger dans plein de pays. récemment au Maroc, en Arabie Saoudite, en Russie, en Angleterre, un peu partout dans le monde. Oui, et tu as eu ton propre cabinet ici. J'ai eu mon propre cabinet ici pendant un an et demi où on a travaillé ensemble, un peu plus d'un an et demi avec Jonathan. Oui, ne ici, dans la région de Bruxelles en Belgique. Donc voilà. Merci de prendre le temps de jaser, de discuter ça avec moi, Gagne. fun. Jonathan, te laisse présenter. C'est à ton tour. Moi, c'est Jonathan. C'est ami, Jonathan. Célis. Ça fait presque 13 ans que je suis diplômé, que je travaille. Je travaille essentiellement en milieu privé. J'ai eu l'occasion d'aller faire des stages aussi au Canada, à Montréal. chez François. oui, peux... Peut-être tu peux expliquer un petit peu comment on s'est rencontré. Voilà, donc c'était lors d'un stage. J'ai postulé pour aller dans des cliniques où François a accepté gentiment de m'accueillir. Et on a fait quelques deux mois, deux mois et demi ensemble où je l'ai suivi dans... Tu as eu sept ou huit semaines, hein? Ouais, c'est ça. En fait, c'est sept semaines plus une semaine. Plus d'extra. Ouais, c'est qu'il était optionnel. Et du coup, ça m'a permis... Voyage. Ouais, ouais. Je pense qu'après 13 ans, on Ça m'a permis de voir un peu comment ça se passait là-bas, parce que j'en retiré pas mal de choses intéressantes. Puis je suis revenu en Belgique, j'ai travaillé, j'ai travaillé à Hulhain, j'ai travaillé aussi dans un peu des équipes sportives, un peu dans le foot. Et maintenant je fais beaucoup une pratique libérale, musculosquelétique essentiellement, rééducation surtout. Et je fais pas mal de petites formations aussi à côté. Donc voilà. Quand t'es venu en stage chez nous, c'était en... 2011. 2011? Oui, septembre 2011. Moi, à ce moment-là, ça faisait... J'ai commencé le mouvement physio, j'ai acheté la clinique d'une physio qui prenait sa retraite en décembre 2010. Pendant l'année 2010, dirait que l'année est finie. Quand prend l'année 2011 ou l'année qui a suivi, je voyais des patients, je ne pas si te le rappelle, 55 à 60 heures par semaine. Beaucoup. Ce que 22 heures. Oui, oui. Je ne fais ça souvent, mais dans le fond, en 2000... Décembre 2010, j'ai acheté la clinique d'une physio qui sa retraite, mais pendant l'année qui a suivi, je n'étais pas seul, mais je presque. Tu étais le seul physio. À ce moment-là, quand toi t'es venu, à la fin de l'année 2011, et quand Denis m'a demandé... C'est Denis qui s'occupait de faire le lien entre l'Université de Sherbrooke et... Denis faisait le lien entre l'école et l'Université de Sherbrooke et de trouver des stages. Denis m'avait passé ton courriel. il m'a tordu le bras un peu parce que dans le fond, à ce moment-là, je siègeais sur le conseil de l'ordre avec Denis. il me disait François, je me rappelle d'avoir eu de la conversation dans l'ascenseur en descendant de... d'un CA du 10ème étage à l'ordre en ce temps-là. Tu sais François, j'ai l'impression que tu prenais deux personnes, c'était toi et une de tes collègues en stage. Puis là, moi, je m'imaginais, je travaille déjà beaucoup, je ne pas m'occuper de quelqu'un d'autre, puis c'est un stage d'observation. Donc là, tu sais que quelqu'un va venir juste regarder, pratiquer toute la journée, toute la semaine, x nombre de semaines. Puis j'ai dit non trois fois, quatre fois, puis je dit ok, ok, d'accord, je le faire. Puis c'est comme ça que finalement la personne avec qui, c'était Ça s'est annulé. Puis ça n'a pas fonctionné. tu es finalement venu en stage et c'est comme ça qu'on s'est rencontré. On a eu du fun. J'étais là, je travaillais beaucoup mais les fins de semaine, j'étais pas refus. J'aimais vite, j'étais assez simple à ce moment-là. Puis on était à New York ensemble, on était à Ottawa ensemble. J'ai fait de visiter, on juste été Montréal un petit peu. On était allé à la Tissérie boire des... Ça, on était à la Tissérie. Pas cette fois-là. On avait été... Qu'est-ce qu'on avait fait? Sur... Je sais plus. On avait pas vu des bonbons, des pomassons ensemble? Non. Du moins, on avait visité un peu Montréal, puis je m'étais retrouvé être touriste dans ma propre ville à ce moment-là. pour faire visiter généralement. C'était sympa. On dirait que tout monde dans sa propre vie dit « bah je suis pas là, on a pas grand chose à faire ici » pis t'es obligé de redécouvrir un peu où est-ce que tu vis pour pouvoir donner des indications à d'autres. Alors, ben merci. Avec plaisir. Ça fait, dans le fond, depuis 13 ans qu'on se connaît. Ouais. ans que tu pratiques. Les gars, je pense que l'objectif un peu de la discussion c'est de parler un peu de la pratique à l'extérieur du Québec pis d'avoir votre insight, votre vision de comment ça se fait ou... en Belgique ou à l'extérieur par rapport à ce que toi peut-être t'as pu voir chez nous au Québec. Très différent, une autre approche. Oui, exactement. Peut-être, les gars, si vous pouvez parler un petit peu de comment est-ce qu'est organisée la pratique de la kiné en Belgique dans ce que vous en connaissez, si on peut faire des comparaisons par exemple avec d'autres pays dans lesquels vous avez soit pratiqué ou voyagé. Déjà chez nous c'est très carré au niveau de la prise en charge, n'a pas de prise en charge en première ligne comme c'est le cas chez vous. Le patient vient après avoir vu un médecin, diagnostic fait par un médecin et puis il vient chez nous. et puis on a une prise en charge qui est assez personnelle quand même. a quand même du brochure de ce qu'on va faire dans nos techniques. Mais le patient est d'abord vu par un médecin et donc on n'a pas cette première ligne qu'on aimerait quand même bien avoir. Que toi tu as peut-être un peu plus dans ta pratique sportive quand même. Moi comme je travaille souvent dans des clubs sportifs professionnels, en général quand il a une blessure ou... On est les premiers à les voir avec ou sans le médecin, que le médecin n'est pas toujours présent en H24 alors que les physio ils le sont. Donc en fait on est un peu les premiers à voir ce qui s'est passé, on fait des diagnostics et on vérifie et puis on oriente, est-ce qu'on en voit pour une imagerie, est-ce qu'on refait chez un collègue, est-ce qu'on en voit chez le médecin. Donc nous on a cette chance parce qu'on tous les jours ou quasiment avec les athlètes de pouvoir faire ça en première ligne, en première instance. Et puis après de faire le suivi tous les jours, ça c'est l'avantage aussi des athlètes professionnels, c'est que quand on rééduque ou qu'on traite, on peut le faire plusieurs fois par jour. Eux ça leur coûte rien parce qu'on est tous les deux payés par le club. Donc ça c'est facile et on a un suivi très proche, très journalier. On peut réajuster, on peut voir des images, on reçoit nous les images, on peut analyser. et en fait on peut faire un plan de traitement qui du coup va plus vite parce qu'en fait on voit la personne tous les jours et on peut la voir toute la journée. termes de motivation pour le patient à moment-là, évidemment c'est un athlète mais c'est un humain aussi. Donc parler de la motivation chez les athlètes comme ça, tu as pratiqué aussi, tu as pratiqué en cabinet. Monsieur et tout le monde, athlète ou sportif, c'est un athlète de haut niveau, ou peut-être des humains Glenn. Comment est-ce que tu vois cette motivation-là chez les gens qui doivent prendre charge aussi de leur pathologie? j'ai vu différents types de réactions mais souvent chez un vrai professionnel c'est quelqu'un qui voit le sport qu'il pratique comme son travail. C'est pas une passion parce que j'ai travaillé au niveau amateur aussi et au niveau amateur les gens c'est pas leur boulot, c'est pas ça qui leur rapporte de l'argent, c'est pas ça qui les rend vraiment heureux. C'est leur coute de l'argent. Alors que là, au plus rapidement ils sont sur pied, au plus rapidement ils sont de nouveau sélectionnables, ils peuvent jouer, ils peuvent pratiquer. peuvent gagner plus d'argent parce qu'ils ont des bonus ou justement pas. Et donc là il a plein d'autres. Par exemple, est-ce que le joueur est encore sous contrat ? Est-ce qu'il a trois ans de contrat ? Du coup, est-ce qu'on l'opère maintenant ? Est-ce qu'on l'opère à l'inter-saison ? Tous ces facteurs-là n'interfèrent pas beaucoup moins dans les gens général. L'avantage aussi, c'est qu'on a plus vite certains passent droit. C'est que s'il se fait opérer demain, il ne pas attendre six mois. Alors que parfois, des gens dans le privé, doivent attendre longtemps. Il n'y a pas d'accès à des imageries. C'est très long.... Le premier avis n'est pas toujours celui du spécialiste qu'on voudrait avoir parce qu'on est envoyé aux urgences et aux urgences c'est un stagiaire ou c'est un médecin généraliste. Tu vas chercher des médecins qui ont par exemple un niveau de pratique qui plus élevé. Desquels une expertise dans que le genou, que l'ange, que la main. Souvent j'imagine que ça finit par être des médecins qui ont vu d'autres sportifs dont lui on lui fait confiance, va nous donner l'heure juste, s'il a opéré, c'est sûr que c'est de la haute qualité. L'intervention est plus petite et plus réfinement. Et ce qu'on doit voir aussi, c'est la personne qui analyse, par exemple, les images, doit aussi être quelqu'un qui comprend le sport. Parce que n'importe quelle imagerie qu'on fait de n'importe quelle personne, on va trouver des choses. Mais est-ce que ces choses ont une conséquence? Est-ce qu'elles sont problématiques? Est-ce que dans le sport c'est normal parce que répétition d'action, que répétition des charges ou voilà le radiologue Glanda va peut-être dire ou problème là, discopathie, pas de cartilage. Mais le patient s'en plaint pas. Tout dépend de la clinique aussi pour le confronter à l'évaluation. Oui, mais c'est ça exactement. Ça rejoint le travail de Glenn et donc ils dialoguent plus ensemble parce qu'ils travaillent dans une même équipe. Tandis que nous en privé, c'est toujours plus compliqué d'avoir des échanges avec les médecins parce qu'ils sont occupés, parce qu'ils ont aussi autre chose à faire. puis parce que parfois les médecins, ont aussi leurs pratiques et ils savent pas toujours ce que nous on fait. Ils savent souvent pas ce qu'on fait. En milieu professionnel, c'est... C'est la même chose de l'autre côté de l'Atlantique. Donc en milieu professionnel, ils travaillent vraiment main dans la main. Le driver, c'est l'argent. Oui, tout à fait. Parce que là, évidemment, tu disais tout à l'heure, on prend des décisions aussi basées sur... Si le joueur a trois ans de contrat encore, puis que la meilleure solution, c'est de l'opérer, le joueur va être correct avec le fait qu'en trois ans, j'ai le temps de me faire opérer, récupérer complètement, retourner au jeu, puis montrer ma valeur dans des contrats garantis, par exemple, où sais que je ne perdrais pas d'argent à faire ça. Si mon contrat finit à la fin de l'année, puis il faut que je fasse un contrat, mais que là, je me fais opérer, puis on et que ne plus, ce n'est pas ma valeur pour une autre équipe qui va me signer en attendant que je ne sois pas prêt. Alors tu finis par faire ça, c'est un peu ça qui se passe. Oui, c'est ça. Et puis nous, n'est pas limité à un certain nombre, par exemple dans la pratique privée, on a un certain nombre de séances remboursées par pathologie. Nous, si on en a 60, par exemple, pour une opération, nous, si la personne a un ligament croisé... Après deux mois, j'arrête pas de l'avoir. Si je la bois tous les jours. C'est un continuable. Ça, c'est l'avantage qu'on n'est pas limité par ces choses-là. sur toutes les petites choses autour qu'en pratique privée, tu vas travailler. T'as assez de séances, c'est pas ça, mais il des petites choses que tu pourrais peut-être faire en plus que tu n'as pas accès à. Et comment, parce que vous avez un système d'hôtes professionnelles en Belgique aussi, qui vérifie votre pratique pour le bien du patient? Bonne question. Le savez-vous ? Est-ce que t'as des obligations professionnelles, code d'éthique, ? On doit tenir un dossier, mais il a pas de contrôle régulier comme chez vous. Mais il a aussi des choses à respecter, sur le timing, le dossier. Mais qui sont plus administratives que basées sur la performance ou sur l'amélioration. Est-ce qu'il a rempli toutes ces données? Est-ce qu'on a fait le nombre de séances? Est-ce qu'on n'a pas dépassé? Pas de fraude ou des trucs comme ça. Plutôt. Ce que tu nous as tout à l'heure là. Donc qui ferait ce contrôle là, par exemple, de vérifier que toi t'es payé pour un service que tu pas donné? La Sécurité sociale. OK. Donc c'est Ni Nami, n'a pas de C'est eux qui payent. C'est eux qui payent, ouais. y a des intermédiaires, mais c'est eux qui payent. Ultimement, c'est cet argent-là qui vient dans tes poches. C'est eux qui disent, telle année, sur cette année, on va octroyer X millions d'euros, voilà, et puis il a des accords qui se font. comprends pas. Chaque année, on dépasse. Oui, Le budget est jamais respecté, c'est trop ineptuel ça. Mais c'est ça, une réalité de la pratique en Belgique, puis en France aussi, pense beaucoup. C'est du travail indépendant, c'est plus des travailleurs autonomes. Mais en France, c'est... C'est gratuit si La majorité des kinés sont conventionnés. Ils ont des séances entièrement remboursées les patients. Tandis que chez nous, y a quand une part où le patient va payer. il y a quand une responsabilisation des patients par rapport aux séances qu'il va faire. Tandis qu'en France, il faut pas dire que les patients s'en foutent parce qu'ils ont quand même conscience que l'état paye. Du coup, ça peut entraîner d'autres problèmes où le patient ne paye pas, il a fait 5 séances, lui en facture 20. Et ça, c'est les risques qui font que l'on dépasse parfois le budget. ou qu'il des fraudes qui du coup font qu'à terme on rentabilise, enfin on rembourse moins parce qu'en fait les gens exagèrent. Alors que chez nous, on a un certain nombre de séances, le patient paye, on ne pas lui facturer 10 séances alors qu'il en a fait que 5. Ce n'est pas très content. Je ne pas comment ça se passe chez vous mais chez nous on peut être conventionné ou déconventionné. Donc, tu fais complètement libéral. C'est ça. Donc, c'est les gens payent, c'est tout. Non. Ils sont quand même remboursés. Même moins. C'était conventionné. C'est-à-dire que tu dois appliquer le tarif que l'État a décidé. Et le patient a un remboursement, qui est un peu majoré par rapport à quelqu'un qui pas conventionné, qui peut décider son tarif. Et le patient a un remboursement qui est un peu plus faible. Qui est moins. 25%. Donc, y a deux tasse. Pardon ? 25 % en moins. En plus du surplus du tarif que le Kinev a C'est quoi les tarifs? En conventionnement, pense que plus ou moins 30 €. pour une séance. Et c'est remboursé, je pense, dans les 20 €. Parce que moi, je ne pas conventionné, donc je connais pas bien les... Donc en conventionné, le patient, ça lui coûte 10 €, par exemple, Tout au moins, Peut-être un peu moins. Certains ont des meilleurs remboursements, ça leur coûte que 2, 3 €. Donc c'est une question d'assurance. il a une partie... Tout monde a droit à ça. Oui. Le fait d'être travailleur belge et d'habiter en Belgique, t'as droit à ça. Si tu vas chez un kiné conventionné, bon, un fils de conventionné. Mais c'est quoi la différence? Tu dis parfois, il a des gens qui peuvent avoir que... 3 € à vous. Certaines personnes ont des interventions majorielles. C'est des personnes qui de faibles revenus ou des veufs. Des facteurs socio-économiques qu'ils peuvent faire en sorte que... leur coûte en conventionnement. Dans le tarif conventionnel, leur coûte 2-3 €. Et logiquement, si n'es pas conventionné, tu ne pas demander un surplus d'honoraires à ces gens-là. Donc, tu es quand même plafonné. Plus ou moins 30 € la saison. Et là, non conventionné, comme toi tu dis, toi t'es non conventionné, ce que tu avais fait avec ton cabinet à toi, Glenn aussi. C'est quoi le... Parle-moi des différences de ce côté-là. Clairement, tu peux... T'as un libre choix de déshonoraire. Tu vas facturer 200 €. Si tu veux, ouais. Mais c'est remboursé entre 15 €. ton patient il va pas venir. Sauf s'il une assurance qui rembourse complètement. ça, arrive. Sauf s'il croit que tu vaux 200 €. Donc là, on est où à peu près dans les tarifs, en ce moment? En session normale, on est plus ou moins à 35 €, de manière générale. C'est peu plus que des conventionnés. Mais la raison pour laquelle, en tout cas, je pense que nous on l'a faite, c'est que... notre valeur augmente avec le temps lors des formations qu'on fait. Donc du coup, l'expérience doit être d'une part ou d'une autre rentabilisée parce que ça nous permet de continuer à faire des formations, d'aider de plus en plus notre patient. Et en fait, si on ne pas ça et qu'on reste par exemple conventionné, on est moins poussé à s'améliorer parce qu'en fait, on a moins... le budget pour le faire. Alors que si on augmente nos tarifs, on peut amener plus de services, une meilleure qualité, d'autres appareils. peut-être aussi un moyen de faire moins de séances. C'était meilleur. vas peut-être faire, au lieu de faire nos séances avec, je ne pas, une tendinopathie, tu vas peut-être faire que 6. Dans ta gestion du corps ? Donc au final, le patient va payer moins de toute façon. C'est ce qu'on tente d'expliquer aux gens. Mais ce pas tout le monde qui comprend. ce n'est pas pour ça que ceux qui sont conventionnés ne pourraient pas faire en 6. Ça peut avoir un effet. En tant que thérapeute, tu dois aussi rentrer dans tes frais de formation, ton investissement en temps aussi, le temps que tu vas prendre, tu vas leur envoyer des exercices Tu en avec le patient, parfois... Dans ton suivi, tu vas envoyer un message, tiens comment ça va. C'est du temps que tu prends quand même dans ta vie privée pour le faire. je pense... Nous, on est assez proches de nos patients aussi, donc va pas hésiter à leur envoyer un message, tiens comment ça va, ça a été l'opération. Alors bien sûr, on demande pas de l'argent pour ça, mais ça fait aussi partie de notre... On pourrait faire comme un avocat par exemple, trois minutes au téléphone. on facture ça et ça on le fait pas parce que on trouve que ça fait partie du service qu'on offre parce qu'on veut aussi nous amener un meilleur soin et donc en étant plus proche du patient, en connaissant mieux et en suivant direct après l'opération par exemple ou un peu avant, on pense qu'on peut gagner du temps et du coup de l'argent et de la qualité. confiance. Oui, ça c'est le fact. T'appelé un patient qui a été opériére, tu dis, allez, comment ça a été? Il va être super content, il va dire, il a pensé à moi. En fait, je fais confiance à Jonathan, je fais confiance à Glenn pour m'aider à retourner à toutes mes fonctions, toutes mes capacités. Sa rééducation n'est pas gagnée pour autant, mais t'as déjà gagné sa confiance de nouveau. On sait l'impact de la relation thérapeutique avec les patients, c'est qu'à partir du moment où tu demandes quelque chose à ton patient, puis qu'il te fait confiance, puis qu'il te dit, oui, il y a une réalité de vouloir plaire, de tout. les humains et si toi puis moi on a une bonne relation et tu me demandes quelque chose j'ai plus de chances de le faire si on a une bonne relation que si on a une mauvaise relation. En plus que je te paye, moi je suis ton patient et je te paye... Et puis quand notre relation est pas bonne, si tu me demandes pas quelque chose, je trouve pas tellement sympathique. Les chances sont que ça va aller moyen. Donc, question de motivation pour le patient aussi. Ça, le remarque en fait avec les patients. Ça fait plus de 10 ans qu'on travaille. Il y a des gens qu'on voit tous les deux ans parce qu'ils se blessent, parce que on voit les parents et puis on voit les enfants et puis on voit les bébés et les enfants. chouette. C'est de revoir des gens. C'est pas spécialement d'avoir des gens chroniques qui viennent toute l'année, tout le temps. Ça peut être sympa aussi dans la prise confiance, de se transférer d'une personne à une autre ou d'une pathologie. du nôtre, donc problème de genoux ou se mettre à un autre sport. On était contents la première fois, hop ils reviennent. Ou tiens, j'étais envoyé par Madame Machin et Madame Machin a donné ton nom et c'est quand même super valorisant, gratifiant. Et moi je le remarque parce que j'ai habité à l'étranger maintenant, ça quatre ans et demi que je n'étais plus en Belgique, j'ai encore des gens qui me contactent, est-ce que tu refais des séances maintenant que tu là ? Ça fait plaisir parce que ça veut dire que probablement mon suivi était ce que cette personne-là avait besoin. Peut-être pas ce que tout monde a besoin, mais ce que cette personne-là Oui, puis tu fais ta clientèle à toi dans le contexte de qui tu es, comment est-ce que tu fais tes suivis, tu vas attirer des gens qui te rassemblent notamment. Et ce qui fonctionne bien entre nous, c'est que quand je ne pas ici... J'envoie chez Jonathan et je sais que le service va être bien fait. Parce qu'on s'entend bien, parce qu'on a étudié ensemble, parce qu'on a travaillé ensemble. Retraper toutes ces bêtises. Le problème, c'est que ça dure plus de séances chez lui. C'est son or chez C'est réparé. J'ai plus mal au genou, mais je n'inspire plus. Pas sûr, non, les papiers, c'est plus difficile. Ça, oui. Ça, c'est ça. Ce sont des problèmes qui arrivent aussi. Moi, ça n'est pas arrivé, mais parfois, si on demande pas un paiement instantané, parce qu'en général, on facture après X séance et que la personne en attendant décède parce qu'il une personne âgée qui est à domicile, là, il y a d'autres problèmes qui arrivent de... faut contacter la famille, faut contacter les assurances, faut voir où sont les papiers parce que peut-être qu'ils ont déjà été donnés, mais qu'ils n'ont pas été réglés. tout ça, c'est... Toute la gestion administrative, gère nous, tenez que chez vous. Vous avez souvent des... les secrétaires qui ont géré le paiement... c'est le contexte, parce qu'en fait c'est le contexte de pratique autonome, c'est de pratique libérale comme vous dites ici, que nous on appelle travail autonome, travail autonome, où les gens sont leurs propres patrons. C'est une entreprise d'une personne, finalement. Et la plupart des gens qui finissent par grandir dans une entreprise, un petit peu comme ce que toi t'as fait avec Glen, eux-mêmes seuls, puis dans fond à un moment donné, j'ai tellement de demandes que je pense que je avoir des gens avec qui je travaille qui pourraient venir m'aider à avoir la clientèle qui me demande moi, et là tu finis par créer une image, un brand. et après ça des cliniques comme ça où tous les patients sont autonomes, existe chez nous aussi. On a majoritairement des cliniques avec des employés, c'est la responsabilité du propriétaire et de la clinique de fournir de la clientèle, d'une certaine façon. Mais quelque chose que je remarque à chaque fois que je viens ici, ce qu'on calculait hier, c'est ma cinquième fois en Belgique, là tu m'en dois quelques-unes. À chaque fois, je te vois avoir des contacts avec tes patients, même dans un contexte où tu n'es pas en train de travailler. Quand tu parlais d'envoyer des messages, tu lares à compagnie. Est-ce que c'est tout le monde qui fait qui gardent un contact, un bon contact. Je pourrais dire tout le monde, mais nous c'est un peu notre façon aussi de créer des liens. C'est pas rare que certains patients viennent des copains, pas toujours des amis, mais des copains. Après c'est bien, c'est pas bien, c'est un peu chacun avoir ce qu'il veut faire. Maintenant je pense que important de mettre ses limites. Je pense que ça influence ta relation thérapeutique. Après tu pourrais te retirer un petit peu. Oui c'est ça, il faut... Moi j'ai des moments dans ma carrière où... je répondais H24. Je recevais un message à 3h du matin, je répondais. Et en fait là, je me suis rendu compte que c'était trop invasif. Parce qu'en fait, je voulais trop bien faire. Je me suis rendu compte que si je répondais à 7h du matin ou à 3h du matin, ça changeait rien. Sauf que parfois, on veut trop aider, pense qu'on peut sauver le monde, on veut faire plaisir et au final, on se rend compte qu'on sauve moins. Parce qu'on est fatigués, on est énervés. Oui, c'est important de prendre du temps pour ça aussi. nous, je pense que de manière générale, on aime bien faire plaisir. Et en fait, ça part de là. Et donc, on a bien créé des liens avec nos patients. Tout en mettant quand même des limites. Voilà. Donc, c'est quelque chose que tu dis au début de carrière. Comment est-ce que tu t'es rendu compte qu'il fallait que tu... Je pense qu'il a une différence entre créer une séparation franche ou juste de comprendre c'est quoi les attentes des gens. Je parlais de ça avec Pierre va se reconnaître, je parlais de ça avec une collègue dans les dernières semaines. Je pense que les gens ont des attentes qui sont à un certain niveau. Parfois nous on va donner ça. Mais en fait, on peut donner ça, puis c'est correct. Ça, ici, ça n'apporte rien de plus pour le patient. Ça nous demande beaucoup d'énergie de plus. Donc, comment est-ce qu'on fait pour redescendre Ou peut-être là, tu à la limite, déjà, peu d'énergie de sauver. Moi, au début de ma carrière, j'avais cinq ou six boulots différents. Je travaillais dans une salle de fitness, travaillais dans un club amateur, je travaillais dans un club professionnel, je faisais des soins à domicile, je travaillais dans un cabinet et je donnais des cours de sport. Et en fait, du coup... J'avais plus de temps pour moi, travaillais 18-19 heures par jour. il faut encore faire l'administratif, faut encore voir sa famille, Oui, tu fais d'autres choses dans la vie, ça sûr. Et en fait, du coup, on rentre le soir, la compagne, a envie de voir le compagnon, et puis nous, tout ce qu'on a envie, c'est d'être allongé, cinq minutes, laisser-moi tranquille. Et donc, du coup, on se rend compte qu'on perd parfois certaines qualités de relations. C'est parce l'énergie est motive, là. Voilà. Parce que quand on voit des gens, on donne. Oui, c'est ça. Et pendant ce temps-là, on reçoit un peu, mais on donne quand même plus qu'on reçoit. Moi, j'ai appris aussi beaucoup les dernières années, c'est en discutant. c'est avec des relations ou avec des discussions où justement comme je disais tantôt, on pense qu'on peut sauver le monde. fait, on ne pas sauver tout le monde. comme tu dit, si je lui donne ça, je l'ai peut-être quand même sauvé. Alors que je pense qu'il a besoin de ça. Et mon dernier collègue avec qui j'ai vraiment beaucoup beaucoup appris sur la gestion en général, c'était quand j'étais en Arabie Saoudite où il disait, on ne pas le vouloir plus qu'eux. Donc on doit les stimuler. Moi je ne peux pas vouloir qu'un patient, il court... ou il court à 100 % alors que le patient, tout ce qu'il a envie, c'est d'être assis dans son fauteuil. Donc oui, je peux le stimuler à ce qu'il se déplace et j'aide à mettre la limite plus haut et à le tirer vers le haut, mais au final, c'est sa responsabilité. Parce que moi, c'est ce que je dis à mes joueurs, c'est pas mes genoux, c'est pas mes chevilles, c'est pas mon nicho. Donc s'il le fait pas, je peux faire une partie à sa place, mais je peux pas tout faire. Mais ça va impacter sa carrière ou son style de vie ou voilà, c'est quelqu'un qui peut nous... monter les escaliers, conduire sa voiture, faire le sport qu'il aime bien, soulever ses petits enfants ou il est grave à terre et il ne plus que du lit au fauteuil et puis sa santé dégrade. C'est surtout dans ces choses là où en fait on se rend compte qu'il a des choses qu'on contrôle, des choses qu'on contrôle pas et qu'on doit savoir où on met. notre énergie dans le but de faire avancer et les gens et nous-mêmes plutôt que de donner, donner, donner et puis hop notre batterie à nous elle s'épuise. Je pense que si on veut l'imaginer souvent c'est un peu dans la relation qu'on a avec les patients quand évidemment les patients ont toujours... Dans le terme thérapie, la participation du patient est importante. Ça donne l'impression de tirer petit peu sur le patient et de à quel point il va nous suivre là-dedans. Ensuite, on voit à quelle vitesse il veut avancer et on va le suivre dans cette vitesse-là. Parfois, voit qu'il va avancer plus rapidement et on est capable d'aller plus rapidement avec lui ou avec elle. C'est partout comme ça. Comment est-ce que tu te rends compte? C'est où le moment où c'est quelque chose juste qui vient tranquillement avec l'expérience ou le moment où tu te dis non, non, non, il faut que change un peu ma vision de la façon dont je vois des patients? Moi je pense que c'est ton expérience en premier et puis tu as tes événements de vie. Oui c'est ça. Tu as un problème de santé, tu as la femme qui a un problème de santé, tu as un enfant et puis parfois tu te dis bon attends je travaille le samedi, je travaille le dimanche, bon je vais arrêter le dimanche. Tu vas arrêter le samedi, tu vas essayer de terminer un peu plus tôt le soir parce que tu as envie d'aller entrer bien avec tes enfants, tu as envie d'aller au restaurant le soir. Je pense que avec ton expérience... Avec le temps, tu vois que tu as un équilibre aussi dans ton horaire. Parce que tu fais des choix, tu te rends compte que la qualité de ce que tu donnes est pas moindre. Non, voilà, c'est ça. Et ce qu'il a au début, c'est que les gens veulent beaucoup travailler parce qu'ils veulent avoir beaucoup de passion, parce qu'ils veulent gagner beaucoup d'argent, parce qu'ils veulent atteindre un certain objectif professionnel. Tout le monde veut beaucoup travailler. Moi je pense que la nouvelle génération, et j'ai beaucoup de problèmes avec ça mais je le vois dans tous les domaines, c'est que la nouvelle génération elle veut... Elle n'est pas vieux. Non, non, mais elle veut gagner beaucoup d'argent mais elle ne pas travailler pour. Et moi je me rends compte et je discute de ça avec certaines personnes, c'est que ce que je facturais par exemple par semaine dans le premier club pour lequel je travaillais, aujourd'hui je le facture par heure. Mais j'ai dû passer par 16-18 heures par jour et de la motivation et des... au moment où il faut pousser, il faut pousser. Au départ, je ne sais pas si on a beaucoup travaillé pour gagner beaucoup d'argent, on beaucoup travaillé parce qu'on aime ce qu'on fait, qu'on apprécie ce qu'on fait, parce qu'on s'est engagé dans ce qu'on fait, parce qu'on s'investissait vraiment en nos connaissances, pour nos patients, parce qu'on était motivé. Et puis, après, c'est sûr que tu as un équilibre financier qui s'installe. puis avec l'augmentation des prix, au final tu peux travailler un peu moins et gagner la même chose et c'est très bien comme ça. Ouais c'est ça et on se rend compte aussi que parfois tu as des seuils, en fait, faire 5 patients plus par jour, bah peut-être que je vais me faire taxer plus, je vais perdre beaucoup d'énergie, j'ai pas le temps de faire mes papiers du coup, du coup je reçois pas mes remboursements, c'est par des erreurs qu'on fait, ou des discussions, ou des rencontres qu'on se dit, bah en fait... C'est pas vraiment ça que je dois faire et ça ne m'aide pas et ça aide pas le patient d'en faire plus. C'est la qualité plutôt que la quantité. t'sais, parce que là, mettons que vous parlez de, ben, j'ai fait... j'ai commencé ma carrière, j'ai pris des décisions, puis avec le temps, je me suis rendu compte que c'était peut-être pas les meilleures décisions. Et là, on s'ajuste. Bon, ça fait qu'on est assez intelligent pour comprendre que des choses ne fonctionnent plus. Chez nous, c'est très populaire, le mentorat. C'est très... même que ça a des impacts significativement très positifs dans les relations entre... entre le mentor et le mentoré si on veut. Comment est-ce que ça existe ici? Est-ce que... On veut dire entre physio. Oui, est-ce que quelqu'un qui... Qui t'a aidé à commencer, Glenn, c'est Jonathan, c'est qui qui vous a pris par la main et vous a dit, bien ça c'est le chemin à prendre. oui, non, c'est ça, c'est la lumière. C'est tous les jours. C'est Sylvain Dury. Moi quand je regarde vers le haut, suis... Je sais pas si tu vois qui c'est Sylvain Dury. Non. C'est le Christ cosmique. ok. Le roi Merlin. un Français qui aurait vu La Virge Marie. Vous pouvez googler Sylvain Durie, vous allez passer un bon quart d'heure. Moi par exemple, j'ai beaucoup de mal et c'est quelque chose qui me manque souvent dans mon travail en club sportif, c'est d'avoir une relation très intime avec quelqu'un, avec la personne avec laquelle je peux discuter, me positionner, réfléchir, me faire réfléchir, me donner un conseil ou me donner une idée qui va m'amener à... qu'en cabinet on avait plus parce qu'en fait on se croise beaucoup plus. On discute parfois, s'il part en vacances c'est moi qui vois ses patients ou l'inverse. Parfois cette discussion-là, par exemple, je vais telle patient, tu fais ça mais qu'est-ce que tu vas faire ? Pour exemple, l'entrée d'entre physio en cabinet où tu es à plusieurs, elle est facile en termes de pratiques kinés, de dire pour telle pathologie, pour telle patient, je n'avance pas, j'ai un problème, qu'est-ce que tu en penses, qu'est-ce que tu ferais en plus, qu'est-ce que tu ferais en moins, tout ça, c'est assez facile. Maintenant, dans le terme d'organisationnel, C'est très difficile, c'est un peu propre à chacun. L'année dernière on a toujours beaucoup travaillé. Ça n'a été un problème, maintenant je pense qu'on arrive à trouver un équilibre qui est un peu meilleur même si on travaille encore beaucoup. Il y en a d'autres qui arrivent et ils se mettent déjà des limites en disant non moi je ne travaillerai pas après 16h, je ne travaillerai jamais le samedi dimanche. C'est plus des choix propres mais il n'y avait jamais quelqu'un qui va dire tu n'as surtout pas jamais travaillé le samedi dimanche. pour revenir sur ce qui est mentora, bah moi c'est très difficile. J'ai toujours cherché, j'ai toujours pas trouvé quelqu'un que je me dis... ça c'est vraiment la personne que je veux qui m'aide à grandir mais du coup ce que je fais, dès que je voyage, j'essaye d'avoir un rendez-vous avec quelqu'un qui qui est né ou spécialisé dans un certain domaine partout où je vais, ça je peux discuter. Par exemple quelqu'un avec qui j'ai discuté par les réseaux sociaux, j'ai commencé à envoyer des messages, c'était l'ancien préparateur physique des Lakers et en fait on est toujours resté en contact et un jour j'étais à Boston. quand j'étais voir chez lui dans sa clinique, qu'il a arrêté quand justement quand il a eu une famille, il a arrêté de travailler en basket et il a ouvert son propre son propre centre. On discutait, il y avait un t-shirt de Kobe Bryant et en fait moi je me rends compte que les gens qui sont compétents, ils n'ont pas peur de partager leur savoir et souvent ce que je remarque est... Je trouve que c'est propre à la Belgique et à la France, c'est que les gens ont peur et ils se disent, si je lui donne mes informations, il va voler mon business, il va voler mes patients alors qu'il y assez de coiffeurs pour des coupes du cheveu, donc il y a assez de physio pour... Moi, c'est... Puis ce que tu dis, là tu parles de la partie pratique, tu si je donne trop de connaissances à d'autres, je me ferais voler ma business. Moi, c'est quelque chose que j'ai entendu au niveau business, en physio. Je ne me rappelle pas si j'en ai parlé récemment, mais c'est revenu sur le sujet dans une discussion que j'ai eu avec quelqu'un. Je ne suis pas certain que j'en ai parlé publiquement, mais j'ai entendu souvent, souvent, j'ai entendu plus d'une fois, donc là, je demande ici souvent ou pas, des propriétaires de cliniques qui parfois aujourd'hui ont pu leur retraite et compagnie. Je suis peut-être une vision ou une mentalité un peu plus vieille de dire, moi, mes employés, si je leur donne trop de connaissances en gestion. ils vont devenir mes compétiteurs. Et je pense que c'est le contraire. Je pense que c'est quand on n'est pas authentique, qu'on n'est pas soi-même. que les gens finissent par avoir tant le désir de travailler avec nous, boivent moins les mêmes valeurs que nous, et finissent par avoir le goût de faire leurs trucs. Alors que si tu partages, tu fais l'absence autant au niveau thérapeutique que au niveau business. Bien, dans fond, on t'aide les gens à s'élever, puis les gens font bien ce qu'ils veulent. Il ne faut jamais être mal que quelqu'un ait le goût de faire ses trucs à lui ou à elle. Mais en même temps, je pense qu'il y a plus de chances que les gens aient le goût de le faire avec toi si toi, tu es la personne qui m'a aidé à me rendre là. Ouais, je pense que moi, c'est que je... Un peu dans le contexte de ton propre cabinet, Glenn. Ouais, c'est c'est ça ce que je... je trouve qui manque parfois, c'est que les gens ne pas partager leurs erreurs non plus. moi pour vous donner un exemple dans la pratique par exemple, c'est que mes premiers matchs que j'avais fait au niveau professionnel, je n'avais pas vérifié mes tips. Et donc après cinq minutes de jeu, il quelqu'un qui a une coupure au niveau du visage, je dois faire un bandage autour du front et en fait je n'arrive pas à trouver le bout du truc. pour dérouler le rouleau. Donc je suis là, je cherche, je je cherche. C'est une erreur de facture. C'est une erreur parce qu'en fait il était peut-être trop compacté. En fait maintenant c'est quelque chose que je fais plus et que chaque personne que je rencontre qui vient chez moi en stage, je lui dis, je veux aider ça. Et la même chose quand les gens posent des questions, est-ce que c'était facile d'ouvrir un business, c'était difficile, quelles sont les choses. Je dis qu'en fait dans le business il a des choses auxquelles il faut penser aussi. faut acheter une télévision, exemple. Il faut acheter une imprimante. Il faut faire un site Internet. Donc il faut aussi budgéter cette partie-là. Moi, au début, je me suis dit « j'achète du matériel et je suis bon ». Non, j'ai mis des autocollants, j'ai fait un site... Quelques trucs là. J'ai les ampoules, il faut acheter des bureaux. Je donne ces conseils parce que moi je les ai perçus. qu'on oublie. Jeurata, il m'a beaucoup aidé pour ma partie papras. Parce que on rentre dans le truc quand on travaille trop d'heures. Les patients, les patients, les patients. J'ai une heure de libre, je vais faire mes papiers. Oui monsieur, est-ce que vous avez encore de la place pour moi ? Allez, je vous intercale parce que de nouveau on veut sauver le monde. Les papiers s'accumulent. Au début de notre carrière, les logiciels n'étaient pas aussi intuitifs que maintenant. C'était compliqué, il fallait rattraper. Quel jour ? Est-ce c'est la bonne nomenclature ? Les personnes qui vérifient ça, parfois, ne sont pas médicalement qualifiées. Je me rappelle avoir eu un refus d'acceptation de remboursement parce que sur la prescription médicale, y des critiques ils ont douleur de l'épaule ou pathologie de l'épaule et moi j'avais mis pathologie glénohumérale parce que c'était ça dans le système, ça a été refusé. C'est à cause du terme. À cause du terme, mais... Il était trop précis. C'est des bêtises mais au final tu perds beaucoup de temps, c'est très tronophage. puis ça rejoint un peu ce qu'on dit, tu sais, de façon générale, quand tu fais du mentorat ou quand tu donnes des conseils. Moi dans le fond aussi, moi si te donne des conseils, je ne peux pas t'empêcher de faire tes propres erreurs, mais je pourrais t'empêcher de faire mes erreurs. les erreurs que moi j'ai faites, j'essaie de t'empêcher de les faire parce que ce serait con de faire deux fois. Et surtout que ça peut aider le thérapeute, le patient, le responsable du business parce que c'est des bêtises parfois. Moi, un truc que je vois jamais, que personne dit jamais quand on travaille avec des athlètes, c'est déjà qui porte des lunettes, qui porte des lentilles et qui dans son sac... Je pourrais mettre ma main à couper que les trois quarts ou 95 % des gens, n'ont pas un set de remplacement de leur genre. Mais si lui, il perd ses lunettes ou ses lentilles pendant le match et qu'il voit moins bien ou moins précis, ça inflige sa performance. Si moi je perds ma barre de contact, si je ne pas moins bien, je t'appelle. Mais donc si la balle vient rapidement et tu vas contrôler et voir ce qu'il a autour de toi et que tu vois flou... Il faut toujours tirer du jeu. Ça, c'est des choses que... que par des erreurs ou par des réflexions personnelles ou par de la lecture, parce que je lis quand même beaucoup, tu apprends, mais que je voudrais partager parce que... ou que je partage avec les gens. Je suis encouragé. voudrais... Le plus difficile, c'est de le faire. Avoir l'idée et avoir des bonnes idées, c'est cool, mais... Parce que je suis un peu dans la même situation. Le plus dur, c'est le travail. C'est tout ce qu'on fait dans la vie. C'est dédier des heures à faire un truc qui nous donnera une récompense dans longtemps. Parce qu'écrire un livre, ça peut prendre 2-3 ans, 4 ans, 10 ans. Pour revenir au mentorat, il a pas spécifiquement de mentorat entre physio. Par contre, et moi, a toujours vu beaucoup de stagiaires. en toute forme de mentorat, oui. Mais dans l'autre sens. Moi, je trouve que c'est ça qu'ils mentent, comme mentor, mais pas comme personne mentorée. Voilà, c'est ça. Donc, on était toujours là pour leur apprendre des choses, leur expliquer, leur donner des conseils, leur poser des questions. Il y a une étude, puis en fait, il doit y avoir d'autres études, mais en physio, je pense, C'est étude américaine, je pense, qui avait... Puis là, peux pas la citer, mais c'est... Croyez-moi, c'est de la vraie littérature scientifique, qui démontrait que les taux de burn-out, les taux de dépression associée au travail ou de burn-out étaient réduits chez les gens mentorés. Donc, si toi, tu reçois du mentorat. Mais équivalent chez le mentor. Donc, de donner à quelqu'un qui apprécie de recevoir, ça des impacts significatifs, positifs aussi pour la personne qui donne. Si tu donnes des conseils, si tu te responsabilises un peu, tu dois te mettre à niveau aussi. Oui, oui. Donc, c'est une manière aussi de se... plutôt mentauré, Oui, 100 % c'est valorisant de le faire parce que surtout si la personne est ouverte et contente de recevoir. Challenger les gens, je trouve ça important. Tout en restant positif en fait. Oui, c'est un challenge. Le but n'est pas de rabaisser les gens. un challenge. En fait, il essayer une petite pente les deux. Qu'est-ce tu penses de faire à tel tel truc? Oui, bien sûr, il se décapable. Mais du coup, que moi j'ai fait il a quelques années, c'est que j'ai commencé à travailler avec une coach mentale. au début très régulier puis en fonction des agendas ou des horaires pour moi et pour moi-même mais qui n'est pas une physio. ce n'est pas toujours... ça dépend de quel sphère tu vas travailler. voilà. Mais en fait ce que moi je recherche... Donc ça c'est une sorte de menthora que j'ai qui est plus une... une une démarche personnelle. Mais j'aimerais bien avoir la même chose en physio. la démarche personnelle est probablement plus importante que la démarche en physio. qu'on sait, si on est pour aider des gens, pourrait être bien nous-mêmes. Tout ça, un travail de vie. Oui, c'est ça. Mais cette personne m'aide beaucoup, par exemple, pour mon choix de vie actuel après avoir vécu quatre ans et demi à l'étranger. Je me suis dit, qu'est-ce que je fais ? Est-ce que je repars ? Est-ce que je reste ? Est-ce que je dis oui à ce club-ci ? Est-ce que je dis oui à ce club-là ? Est-ce que j'envoie tout par la fenêtre ? Est-ce que je réouvre un cabinet ? Et en fait, cette personne-là, me fait réfléchir par des questionnements, par des travaux, par des discussions qui me font, en fait, devenir... à une meilleure personne, à un futur meilleur papa, j'espère. Parce que... Ça, c'est un mentorat en soi. C'est un challenge en C'est pour ça, quand je discute avec vous et que vous me dites qu'il faut dormir maintenant, j'écoute. J'écoute, j'écoute. En fait, je pense que c'est ça fait avoir des enfants. Je pense que pas le sujet de l'épisode d'aujourd'hui. Mais c'est comme n'importe quel challenge dans la vie. Quand ça vient bousculer l'ordre des choses de façon majeure dans ta vie, je veux dire avoir une crevaison, c'est un petit problème. mais c'est un problème temporaire, sais. Avoir des enfants, c'est pas ça. On ne rappellera pas sur un problème, mais c'est une situation majeure qui vient changer. C'est un mentorat quelque part. De ça, tu apprends des choses qui fait que tu vas réduire ton horaire, tu vas peut-être changer ta façon de penser à certaines choses, tu vas plus répondre à certaines choses à certains patients qui ont déjà des enfants parce que tu as toi-même l'expérience d'avoir des enfants. 100 %. Ça n'a pas le choix de t'en faire grandir ou tu deviens une pire personne parce que tu refuses de prendre la situation comme étant une situation qui peut t'élever finalement. comme n'importe quelle situation de la vie, des changements majeurs, des enfants, évidemment ça a fait cet impact-là. Donc oui, définitivement, c'est quelqu'un qui est déjà ouvert à... de réévaluer et de voir comment tu peux améliorer des points, ça va te forcer à le faire. Mais ça, coup, que je fais dans le boulot où suis maintenant, je coordonne aussi la partie coaching mentale. Donc au club, on a un coach mental. Partout où je vais, j'essaye de stimuler ce genre de choses-là. psychologue, ça? Ça dépend. n'est pas nécessairement des gens qui ont de la formation en coaching. En coaching ou en coaching du sport. Parfois, c'est des psychologues, parfois c'est des psychiatres. Ça dépend du niveau du club ou de l'intérêt du club ou de la personne qui déjà par exemple. Mais j'essaye de toujours stimuler ça parce que ça nous aide quand on a des conflits entre nous, quand on essaie de faire passer un message. Parce que j'ai appris avec le temps et je le vois par exemple avec des gens avec qui je travaille, qui travaillent avec des coachs-monteurs aussi, qui s'améliorent dans la façon de faire passer un message. au lieu de le dire de manière très franche ou de le dire de manière un peu plus calme ou avec les termes qu'ils utilisent, ça nous aide et ça c'est quelque chose que moi je pousse à fond à faire parce que ça me donne plus d'informations. Donc comme disait Jonathan, avec le fait de connaître un peu ses patients et donc la confiance qui s'installe, si le coach mental ou le psychologue fait une analyse de la personnalité, entre guillemets. de la personne. as un chemin qui plus efficace qu'un autre. Voilà, il a des gens avec qui je peux dire, allez dépêche-toi, lève-toi, on y va, et d'autres, excusez-moi, voudriez-vous. Mais au final, grâce à cette information, je sais que je peux la faire se lever et avancer par les termes que je vais utiliser. Donc, je pense que ça, c'est aussi important. On parlait d'être proche des patients, mais tu vois, certains ont justement besoin de cet encouragement un peu extérieur du cadre qui naît en disant, voilà, je vous envoie un petit message. fait des exercices aujourd'hui, ça a été ou pas, pendant l'interrogation. Même s'ils répondent non. au final... Il a quelqu'un qui s'intéresse à... Je ne suis pas juste là pour faire le 35 € parce que... Et donc, c'est une manière aussi de... Ça donne de la valeur à notre travail. Oui, pour revenir à ce qu'on disait avec quels sont les événements marquants... Quand je disais qu'on ne pas le vouloir plus que tout monde, en fait, on apprend avec les patients aussi. Donc nous, leur apprend des choses, mais eux nous apprennent aussi la patience, que certains sont très motivés. On a eu un patient commun qui avait une infection neurologique. Un des conseils qu'on lui a donné pour réapprendre à utiliser convenablement sa main et son cerveau, c'était de un puzzle. Après un ABC ou ? Après, je ne sais plus si c'était une infection virale ou un truc comme ça. Je sais plus ce que c'est, mais la pathologie... C'était un viral. C'est bon. Du coup, la personne faisait des puces à la maison ou avait un carnet d'écriture comme les enfants et a complètement récupéré. Donc en fait, on a appris avec cette personne aussi à dire qu'on pourrait utiliser des choses qui ne sont pas vraiment un exercice. Je lui demande pas de faire des poids, je lui demande de faire une activité. ça, c'est la clé, pense, dans mon travail dans une équipe de sport, parce que je travaille pas que dans le foot, je travaille avec d'autres athlètes aussi. Là, je travaille qu'une athlète dans le tennis de haut niveau. c'est la même contraction musculaire mais c'est pas le même mouvement. Donc en fait il faut être le plus spécifique possible avec ce qu'a besoin le patient. Donc si c'est un patient qui a 85 ans, qui veut juste pouvoir marcher, j'ai envie de faire faire. des assis debout, par exemple une chaise, alors qu'un joueur qui doit sauter plus haut, c'est la même contraction, je vais lui mettre une barre sur les épaules. Oui, tu ce que tu abordes, c'est la réalité spécifique aux besoins du patient. Par exemple, quelqu'un qui fait de la course à pied, tu pourrais bien prendre une tendon d'Achille, tu pourrais me donner de monter sur la pointe des pieds, mais ça apparaît pas tellement significatif pour la personne. Mais tu de recommencer la course à pied, même si c'est très très fin, très très court, c'est plus significatif. Mentalement aussi. C'est quoi un bon exercice à donner? tu je regarder ce que la personne veut faire, puis décompose-le, puis il retourne vers ça. Franchement, ça va avoir beaucoup plus de sens pour la personne à ce moment-là. Et du coup, le buy-in, il est beaucoup, beaucoup plus grand parce que c'est ce que la personne veut. Et OK, parfois, on doit passer par des exercices très, très analytiques qui ont rien à voir, qui sont très loin, mais qui vont amener à ça. Oui, mais il le montrer et faut l'expliquer aux patients. Oui. Il faut le comprendre, en fait. Il faut que nous, puisse se dire qu'on soit... capable de s'adapter et que chaque patient est différent et que n'importe quelle entorse de cheville, même si c'est la même gravité, elle est différente. Et je pense que du coup on a aussi à apprendre beaucoup de nos patients, tu vois, et d'où l'intérêt parfois de créer une relation. Thérapeutique, mais parfois un peu plus personnalisé. Parce que quand cette relation-là est meilleure, les gens nous disent plus de trucs. Et là, quand les gens nous disent plus de trucs, c'est pour ça que... X, Y, Z, hein? Parfois, on peut apprendre beaucoup de choses d'eux et même des situations de vie. avait un patient aussi qui est parapégique et qui a une... C'est l'autre qui est joué par lui. Qui a aussi une expérience de vie incroyable et... Personnellement, elle m'a appris beaucoup de choses. mental, le courage, la force, le travail. C'est une personne qui est en chaise roulante. en fait, a dit, j'ai deux solutions. Je m'en fais si je me laisse aller ou je continue et je continue à m'entraîner. Il a des records de Belgique de différents sports. Et il a toujours le sourire. Il y a des moments qui sont plus difficiles, mais comme tout le monde, mais il roule en voiture, il se déplace partout. a une vie sa vie en main et pas juste se laisser aller dans le contact de ce qui lui était arrivé. Est-ce qu'on pourrait arriver à la conclusion? C'est pas une conclusion, mais c'est une conclusion dans le sens où faut aimer les gens. faut aimer les gens. Si on n'aime pas les gens, c'est ce qu'on fait dans son âme. Rien. Non, et puis on a un boulot quand même qui est très, très social. Les gens qui n'aiment pas les gens, ils apprennent ce qu'ils font. Ils s'habillent dans un bois et ils parlent à personne. Non, mais enfin en kiné ou en physio. oui, oui, oui, non. Je trouve ça difficile. Est-ce qu'on peut s'améliorer à aimer les gens? Ça s'approche, je Oui? Oui, je pense que ça s'approche. T'es-tu quelqu'un de quoi, mettons-toi naturellement, qui aimait ces relations à ta personnalité? Je pense que dans ma vie privée, ne vais pas spécialement être le même... Tu vois, suis plutôt assez réservé quand même. Je ne pas aller parler à tout monde et tout ça. Mais dans ma vie professionnelle, je n'ai aucun problème d'aller rigoler avec un patient, discuter parce que je suis sûr de moi. Je sais ce que je vaux quand même. Dans ton contexte de travail. sais que j'ai des compétences. Et donc, n'ai pas peur d'aller parler à un patient. Dans ma vie privée, je plutôt réservé, chacun a son caractère. Mais je pense que quand tu es thérapeute, que tu es sûr de ce que tu fais, que tu as confiance en toi, faut pouvoir se lâcher. Donc on peut s'améliorer, devenir meilleur dans ces relations-là avec les gens. Je pense que, comme on disait, en lisant, en discutant, en faisant des erreurs justement, en disant des choses qu'on n'a peut-être pas d'hier ou en entendant des choses d'autres personnes... des erreurs ça. C'est juste ce qu'on fait, c'est plus souvent ce qu'on dit. Oui c'est ça. Mais du coup, en utilisant les bons termes ou en décomposant... les mots ou les phrases qu'on veut, on va amener à discuter et à faire comprendre aux gens ce qu'on veut atteindre pour eux ou pour nous. Mais si je parle en termes scientifiques, médicaux, à quelqu'un qui n'a aucun bagage là-dedans, le message ne va pas passer, il va rebondir et au final, il va peut-être pas falloir dire ce que je veux faire ou pas faire la révalidation que je veux parce que moi, me suis mal exprimé. Pour ça, faut pouvoir se remettre en question et... Et adapter la communication à la personne qui est en face de nous. La fameuse communication. Mais là y a une étude aussi qui est sortie il quelques années sur justement les clubs de foot. en fait les clubs de foot dans lesquels la communication était la meilleure entre le staff technique et médical faisait qu'il y avait moins de blessures des joueurs. Parce que rien n'était caché, rien n'était pas transmis. Et ce que disais là-tom' tôt qui est très difficile dans le monde sportif des physio. c'est que le patient va nous dire quelque chose sur la table et c'est à moi de filtrer. que je transmet cette information à l'entraîneur ou est-ce que je la garde ? Et donc ça, c'est très, très difficile de savoir parce que je veux pas briser la confiance que j'ai reçue, mais peut-être que je dois le transmettre parce que ça peut avoir un impact sur l'équipe, sur le groupe, sur... Bien, probablement qu'on apprend avec le temps qu'être complètement honnête, ce serait par exemple de dire à ton patient, qui est ton athlète à ce moment-là, bien, que tu me dis là, ça a des impacts significatifs sur l'équipe. Est-ce que c'est correct pour toi si je l'adresse avec le coach de staff, par exemple? Et là, dans le fond, tu brises ni la confiance du patient qui, la plupart du temps, veut le... bien de l'équipe lui aussi, la plupart du temps. Puisque c'est sûr qu'il doit avoir des caractères forts, encore plus dans le sport professionnel que chez Monsieur et Madame Tout-le-Monde. Mais s'il te dit non, tu te dis que ça va avoir un impact négatif. Puis après ça, veut pas dire que la prochaine fois que tu vas le voir, il pas dire que j'ai réfléchi à ce que tu m'as dit. Et là, tu t'amènes la personne à être capable de participer positivement au bien commun, finalement. C'est ça, mais ça on doit leur expliquer. Moi, le vois, il y a des gens à qui je dis, quand ils n'ignisent pas qu'ils ont mal, je leur dis que... Si ça impacte, ou que nous on voit que ça impacte leur performance, c'est préjudiciable pour eux aussi parce que s'ils font un match et qu'ils jouent mal, peut-être que le match d'après ils seront plus sur le banc. Alors que si on le sait, on peut peut-être leur dire ok tu joues 30 minutes, 40 minutes, 60 minutes et on te descend et on sait que ça c'est suffisant et on prévoit la suite plutôt que... Il fait que il perd le ballon, il court pas, parce qu'on ne pas qu'il... Oui, puis il jouait 30 minutes, il peut faire partie de la réadaptation aussi. Si le coach INSAF est au courant de ça, puis il est en communication, ça doit dépendre du coach aussi. doit avoir des coachs qui disent « bah, s'il ne pas jouer, qu'il ne pas ». Ça, il en a beaucoup. Là, notre rôle est très important et moi je pense que c'est une chose dans laquelle je passe beaucoup de temps et je mets beaucoup d'énergie dans cette discussion et cette confiance. que nous on leur apporte parce qu'on leur enlève un poids et on donne des informations concrètes et cohérentes. vais jamais dire qu'il ne peut pas jouer parce que je pas envie qu'il joue. Mais ça m'est aussi déjà arrivé où un joueur était à risque, le coach l'a mis et en cinq minutes on passe d'être mené de but à mener d'un but. Donc on a marqué trois buts parce que cette personne est montée, a fait une passe décisive, il a provoqué un penalty, il a marqué un but. C'est là qu'on se rend compte qu'en fait... la théorie et la pratique. C'est des choses différentes. parce que, tu sais, on peut penser que sur... Après, l'intérêt de l'essai, il plus de... Oui, mais c'est ça. peut penser que... Mais c'est pas vrai. Mais sur cent fois, ça pourrait être la meilleure chose à faire dans la majorité, mais sur une fois, on ne jamais ce ça peut donner. Et que la médecine en général... et surtout la médecine sportive, c'est bien, il faut marcher un peu sur une ligne. De temps en temps, on marche dans le vide. De temps en temps, on marche vraiment loin sur la... et on doit peu... parce que ce qu'on a, c'est une moyenne. On n'a pas... C'est pas individualisé, c'est... En fait, le but de la recherche, c'est d'essayer de généraliser des connaissances. Mais en même temps, nous, on doit prendre ces connaissances-là, généraliser, puis l'appliquer à une personne qui n'est pas nécessairement à la généralité, tu sais. On sait jamais exactement comment ça peut réagir et tout ça, donc... Oui, je pense que la clé... dans le traitement et dans la vie de tous les jours, c'est de pouvoir s'adapter parce qu'on a prévu un plan de traitement, mais aujourd'hui, personne, son bébé a pleuré toute la nuit, elle n'a pas dormi. Je vais probablement devoir modifier l'intensité de ce que je vais faire ou pas parce que cette personne, est capable de la gérer quand même. Mais ça, c'est à nous de pouvoir nous remettre en question plutôt que de dire, non, ça, c'est prévu aujourd'hui, on fait ça. On joigne la communication de la relation thérapeutique. C'est une bonne communication avec la personne, avec ton patient, peu importe qui il est, puis tu as une bonne relation avec cette personne. bien, t'sais, son bébé a perdu toute la nuit, puis toi, Glenn, t'es personne pour moi. Je le dirais pas, je le regardais pour moi. Puis en tout cas, notre relation va être moins bonne parce que je t'ai pas confié qu'est-ce qui pouvait m'empêcher aujourd'hui d'être aussi performant que ce Et moi, ce jour-là, t'as pas fait tes exercices, et je te dirais, François, allez, encore, Alors que ce que je devrais faire, c'est peut-être écouter pour comprendre. Oui, 100 %. Mais du coup, toi, tu changerais ta façon de voir la relation que t'as avec tes patients, d'être plus proche ou pas? non, j'ai... moi je suis assez proche avec mes patients. Les gens peuvent me rejoindre n'importe où, sur Facebook Messenger, Instagram Messenger, peut-être pas par message, soit je vois que les gens ont ton numéro de téléphone, mais c'est parce que toi... Quand tu es indépendant, quand tu fais ton pratique libérale, tu es un one-man army, tu es la seule personne dans ton entreprise. Finalement, c'est normal que ton numéro de téléphone... Tu pourrais avoir un numéro de téléphone différent ou deux téléphones, par exemple, pour séparer tout ça. des fois, ça rend ça plus compliqué. Moi, j'ai trouvé que... Dans ça, j'ai trouvé qu'accepter que c'était ma vie et mettre mes propres frontières était plus facile que de tenter de se séparer complètement. Et ça, c'est... c'est être en affaires qui m'a appris ça, pas avec mes patients. Parce que être en affaires, c'est... quand on travaille, puis on a son compte, puis qu'on a des employés, on travaille beaucoup. dans fond, j'ai accepté que je travaillais tout le temps. C'est un peu ce qu'on dit tout à l'heure, c'est... Moi, moi, c'est devenu une passion à force de le faire. À force de le faire, c'est devenu une passion. J'ai pas trouvé ma passion, pis j'étais donc bien satisfait de ce que je faisais. Mais non, ça a été très difficile au début, mais c'est devenu passionnant à force de pouvoir le faire. Et prendre du plaisir dedans. Prendre du plaisir, oui. Volontairement, me dire que... Faut que j'aie envie de le faire. Faut je... Mais ça, on le remarque. Donc, par exemple, moi, je vois parfois dans certains boulots la différence entre ceux qui aiment ce qu'ils font... et ceux qui n'aiment pas ce qu'ils font. Tu le fais juste parce que c'est un travail. Et donc du coup, on fait tous les deux des heures supplémentaires, mais moi ça ne me dérange pas ou moins, parce que je sais que... parti de la vie, tu vas le contrôler, des fois c'est plus, des fois c'est moins. Et que le end goal, est là et on doit y arriver. Et en faisant ça, moi j'ai travaillé pour une équipe nationale l'année passée, on a gagné la Coupe d'Afrique des Nations, et pendant 35 jours... J'ai travaillé 16-17 heures par jour, mais je savais que après ça... on allait gagner. du coup, après j'étais en congé et j'ai dû aussi me dissocier d'autres offres que j'avais à ce moment-là en disant... C'est pas le moment. Non, parce que... J'ai raté son mariage. Moi j'ai sponsorisé la voiture. La décapata ? Parce qu'il fallait du coup que je me concentre sur ça. Et donc j'ai dit, je peux pas accepter ce boulot-là parce que je veux me concentrer là-dessus et j'ai besoin de mon énergie. Et je sais que c'est temporaire, mais maintenant... C'est un choix de top. acheté un deuxième téléphone parce que je veux pouvoir séparer certaines choses parce que ma femme est enceinte et que parfois j'ai l'impression que je gère pas toujours très bien le fait de répondre à n'importe quel moment, de décrocher non-stop et comme mon boulot fait que j'ai beaucoup de responsabilités, beaucoup d'heures, beaucoup d'heures ou pas d'heures. et que j'aime ce que je fais, parfois je suis dans l'excès de... vais me balader avec ma femme, je prends quand même mon téléphone, je commence à répondre et en fait je perds du quality time qui change pas si je réponds après la balade. Faut que tu trouves des solutions qui sont propres à toi. Ouais, c'est ça. Les solutions sont propres à toi, elles peuvent être propres à toi maintenant, pas nécessairement plus tard. Ils peuvent être propres à toi, mais pas propres à quelqu'un d'autre. c'est important de bien se connaître. Quand tu dis, si j'ai la... Qu'est-ce que c'est, moi? Si c'était mon rôle à moi, tu fais ça. Mais tu Tu dis, si je comprends bien la personnalité de mes patients, ça va m'aider à bien avoir une bonne communication avec eux. Mais quand tu connais bien ta propre personnalité, ça te permet toi aussi, quand on se connaît mieux... Tu mets tes limites. Oui, de savoir exactement ce qu'on veut, comment on le veut, est où cette limite-là pour moi. Je sais que je peux l'atteindre, puis peux frôler cette limite-là ou même la dépasser pendant un certain temps. mes capacités et voici les moyens que je prends pour... Ça peut être boire du vin, peut être faire du yoga, peut être aller chercher un équilibre dans un moment plus difficile. Et comme tu dis, c'est évolutif. Tu n'as pas trouvé ta passion directement là-dedans, mais en le faisant, tu te rends compte qu'en fait, tu n'aimes pas bien ce que tu faisais. Et que tu as adapté, qu'il des choses que tu fais... Il faut savoir ce qu'on peut faire. Oui, c'est vrai. tu grandis dans ta profession, en plus les gens sont contents, en plus ça augmente ta fierté, ton envie de faire. et tu as envie de mieux faire, c'est un cercle vicieux aussi. Vertueux. Comment... Vertueux. C'est un cercle vertueux. Un cercle vertueux, Le contraire d'un cercle vicieux. 100%. C'est très important. Ça va dans la motivation personnelle. Et on a un choix à faire, Comme humains, on va choisir aussi. de choisir, de se dire, ben oui c'est ça, ça j'aime pas ça, mais voici qu'est-ce que je peux faire à propos de cette situation-là. On est rendu dans de la pop-psycho. Comment est-ce que tu vois, mettons ce qu'on discute depuis tout à l'heure, puis tu le compares avec ailleurs dans le monde, de Jonathan ou Glenn? Moi j'ai vu beaucoup d'endroits où j'ai l'impression qu'ils sont encore... en train de travailler selon une autre époque. Donc ça veut dire que c'est, j'ai mal, ok je fais rien. J'ai plus mal, je retourne à 100%. Mais il n'y a pas d'intermédiaire. Ça, c'est difficile. Et c'est souvent des gens qui sont pas confiants, pas toujours les plus qualifiés, et qui ont fait peur que quelqu'un prenne leur travail. Donc en fait, ils gardent leurs savoirs, ils gardent leurs informations, ils gardent des choses sur des patients qu'ils feraient mieux de partager pour pouvoir faire évoluer le traitement. Parce que parfois il a une transition d'un thérapeute à un autre. Mais moi, en gardant les informations d'eux, s'est déjà fait opérer de la cheville. Voilà pourquoi il a une mobilité de hanche qui est moindre. Si je ne pas ça, je perds du temps à devoir le chercher, me rendre compte. Et je me rends compte que dans ce... beaucoup de milieux à l'étranger, c'est ça. C'est que chacun veut tirer la couverture vers lui, ne veut pas partager et qu'à cause de ça, les traitements ne se passent pas toujours bien, les délais ne sont pas vraiment respectés ou il a des rechutes parce que justement cette communication n'est pas... parce que ce n'est pas une question d'étude ou une question de qualité vraiment, c'est plus une question de sur qui la lumière veut briller. Et quand tu travailles dans le monde de haut niveau, tout le monde... on veut être la personne qui arrive à valider Messi. Mais là, on a vu par exemple la personne qui arrive à valider Neymar. Tous les spot-out, c'était très, très bizarre. Et maintenant, il est revenu et dans le premier match, il s'est re-blaissé. Qui est responsable, lui, les autres, c'est un peu tout. Mais je veux dire, il faut pouvoir mettre son ego de côté. Et moi, c'est pour ça que je m'entends bien avec Jonathan. Lui, il des qualités dans certains types de traitements qui sont bien meilleures que les miennes. Et j'ai pas peur de dire, même si c'est mon patient qui vient pour un genou et qui a mal au dos, je vais l'envoyer une ou deux trois séances chez Jonathan parce que soigner son dos va aider son genou. On n'a pas de compétition. Si on peut partager des infos, si on peut... On va le faire, ne passe en souci. Vous jouez le rôle de mentor entre vous, dans un contexte comme ça par exemple. Après si tu veux aider ton patient, as plusieurs outils, il faut utiliser les meilleurs outils que tu as. Si celle-là envahit chez quelqu'un d'autre, c'est mieux l'envoyer chez quelqu'un d'autre. Et même si ce patient ne revient plus chez moi après, ce n'est pas grave, je n'aurai un autre. Coco Chanel disait, prenez mes idées, j'en aurai d'autres. Voilà, c'est la même chose. On doit avoir confiance, c'est dans l'intérêt du patient. C'est plus facile à faire quand tu as quelques années d'expérience que au début quand tu commences. C'est toujours très compliqué de dire, mais si j'envoie là, je vais perdre mon patient. T'as dit qu'avec quelques années d'expérience, peux dire, mais c'est pas grave, j'ai d'autres patients qui reviendront de toute façon. Et c'est pas que je suis mauvais si je peux pas le traiter, c'est peut-être que je suis pas le plus compétent dans ce cas-ci. C'est pour qu'on peut pas le faire quand même parce que par exemple si Jonathan n'a pas le temps, je vais quand même le faire moi. Mais je peut-être rappeler Jonathan pour me dire qu'est-ce que tu ferais ou comment est-ce que tu me ferais ou à quoi est-ce qu'on devrait réfléchir. Je pense que ça qui est intéressant, c'est les échanges, la communication entre thérapeutes, avec le patient et entre thérapeutes et peut-être avec plusieurs thérapeutes avec le patient. Ça c'est bien, et ça nous on fait par exemple... dans le club où je travaille actuellement, une fois par semaine, a une réunion médicale spécifique et on passe en revue tous les joueurs avec le psychologue du sport, la nutritionniste, le préparateur physique, les physio, le médecin, des informations du coach si nécessaire et on passe à Jonathan, ok il est là, il a fait ça, est-ce qu'il a pris du poids ? Oui, non, ok il a pris du poids, il faire attention, on rajoute une séance le matin, on fait attention et en fait c'est cette communication là qui est parfois difficile parce qu'on ne pas partager ou il a des infos qu'on sait qu'on ne pas donner. Et ça, j'ai maintenant la chance d'avoir ça. Ça m'est aussi arrivé d'arriver dans un endroit où il a pas de salle de fitness. il a pas de nutritionniste, n'y a pas de psychologue du sport, il n'y a pas de physio autre que moi, il n'y a pas de médecin ou de médecin compétent ou tous les jours là. Et alors, il faut pouvoir utiliser ces relations et oser passer un coup de fil. Le patient est sage, qu'est-ce que tu penses, qu'est-ce que tu ferais ? Parce parfois, se retrouve, c'est ça qu'on voit dans le monde quand on voyage. On n'a peut-être pas un terrain pour le révalider, ou on n'a peut-être pas une piscine parce qu'on dira au début de sa révalidation. Ici on est au NEMO 33, exemple. On pourrait aller dans la piscine avec le patient, mais moi si je pas de piscine, c'est très bien que la littérature me dise au début de sa rééducation il doit aller dans l'eau, je n'ai pas de piscine. Après il faut s'adapter. Oui, y a une solution. C'est ça. Et c'est nouveau sur ce qu'on disait, c'est qu'il faut s'adapter, il faut être ouvert, faut oser poser des questions. Ici, peut comparer, tu disais de comparer avec les autres pays. on peut comparer par exemple la Belgique et le Québec, je pense qu'on est tous les deux dans... les deux pays sont dans une vision très... d'être le plus efficace possible pour le patient, le plus scientifique possible pour le patient. De manière différente, ça c'est sûr, parce que le fonctionnement est différent, les remboursements sont différents. On de la culture, c'est un impact. Et de manière générale, Le but est commun, c'est d'essayer de soigner le plus vite possible son patient, le mieux possible. donc ça, pense qu'on a les mêmes visions, les mêmes buts. Quand tu voyages, lis ou discutes, moi j'ai travaillé dans des cultures et des langues différentes, la révalidation et le traitement est différent. Parce que, par exemple en Arabie saoudite, il a des joueurs qui sont très publics, il a moins de... de couches qui s'enlèvent par exemple. il a des gens, il faut les traiter à travers un... un pantalon en lycra ou un tissu ou par exemple c'est une femme je peux pas la soigner par exemple ou en tant que homme je peux pas la soigner. Son mari doit être là pendant tu te soignes. Donc il y a des contextes qui font que... Tu poses des questions à elle. Si te fous faute elle va demander à son mari si peut te répondre. Là ça a vachement évolué donc un des travails que j'avais là-bas, je m'occupais de 60 femmes. Et ce n'était pas du tout un problème puisque le pays était en grande évolution à ce niveau-là. je sais que des collègues qui étaient là quelques années avant, c'était hors de question. La mode est aux cheveux courts, plus de voiles, donc vachement ouvertes. Mais ça, c'est des choses auxquelles parfois il faut s'adapter et on n'a pas le choix. C'est le moment de faire l'entraînement, avant les rencontres. Il a l'échauffement. Et ensuite, il a la prière avant le début du match. Mais donc mon échauffement... Entre mon échauffement et mon match, j'ai 15-20 minutes où je dois avoir prévu qu'ils aient quand même fait ce qu'il fallait. Donc, t'as fait quelque chose d'un petit peu plus intense pour que la rédiminution de la prière ait moins d'impact finalement sur la distance entre. Mais on voit aussi que par exemple l'impact... émotionnelle ou psychologique de la prière fait que parfois ils performent mieux. il faut vraiment... et grâce à ces voyages et ces discussions et ces trucs, je pense être un meilleur thérapeute maintenant avec mes joueurs musulmans ici en Europe. Parce que je comprends... Mais si je le savais pas, si j'avais pas vécu, je le comprendrais moi-même. Ça rejoint la communication. Puis après ça, c'est ça. C'est notre rôle à nous d'aller vers les autres. C'est le leadership qu'on doit prendre dans notre relation thérapeutique. Ouais. Jonathan, peut-être que peux nous expliquer où en ce moment. Si toi, une idée, je ne sais pas si c'est Glenn ou toi qui avais une idée de n'est-ce-que. C'est moi. C'est la plus grande, non, la plus profonde piscine du monde. C'était. Donc 33 mètres de profondeur. C'était? Mais c'était encore d'Europe. C'était encore d'Europe, mais ça a été dépassé par Dubaï. Ils ont fait une piscine plus profonde. Une piscine profonde avec des grottes pour respirer, pour faire des petits... Pratiquer la plongée en contre. Ça s'appelle Nemo 33 parce qu'elle fait 33 mètres. C'est nom de la piscine et c'est le nom du restaurant où on est en ce moment. moi j'ai passé ici... Déjà plongé là? Ouais, j'ai plongé ici et puis grâce à ça, après j'ai passé mon brevet. De l'eau à 33 degrés hein, c'est tropical. C'est vrai? 33 degrés. C'est bon. 33 profonds et 33 degrés. oui, wow. J'aimerais avoir ça en à quoi. 33 degrés, veux pas 33 profonds, j'ai pas besoin de ça. C'est grand bain ça. Déjà Jonathan, tout à l'heure les murs doivent être assez... puisque c'est la pression de l'eau. C'est impressionnant. Ce qui fait que c'est marrant aussi, c'est que mon premier bal universitaire en physio, c'était ici. oui? Tu as te baigné ou... Non, c'est pas baigné, mais par exemple, y avait... Je sais pas si après tu me montreras la vidéo, mais il a des vitres et il y avait une femme en robe de soirée et un homme en sand king qui nageait avec des trucs... Pour faire de l'ambiance. C'est cool. Hé les gars, a eu une super belle, je trouve un peu le fun, belle conversation. très sympa. Honnêtement, pense qu'il a beaucoup de gens qui vont dire « pourquoi c'est comme ça chez nous, pourquoi c'est comme ça chez eux, c'est difficile ». Les humains sont partout, puis même si les cultures peuvent être différentes, c'est pas si différent que ça d'un endroit à l'autre. Il y a des différences, au final, l'objectif, elle-même, c'était un beau mentorat, fait, Oui. Quelque part. On parlait de passion tout à l'heure. Moi, je suis en voyage pour venir vous voir en Belgique. On tourne un épisode de podcast quand même, de balado. C'est pas parce que je suis à l'extérieur que ça m'empêche. J'ai appris à aimer ça. Pour moi, c'est du plaisir de ça. De nouveau, la passion. C'est ça, et l'échange. L'échange, l'apprentissage. C'est ça qui est chouette. Ça rejoint tout ce qu'on a dit. Maud de la fin? Chacun? On se voit... Au Québec? Ben oui, ben oui, faudrait. On peut refaire un autre podcast là-bas. Avec une autre idée. Il faut se trouver juste des idées, juste des idées. c'est ça. Comme disait Coco Chanel, ça sera pas compliqué d'en trouver. Merci beaucoup Glenn, Jonathan, d'avoir discuté avec moi. C'était super plaisant. Et à bientôt. Merci d'avoir écouté Élevé la physio avec moi-même, François Grégoire. Viens me jaser de mon contenu et d'idées de sujets. At PhysioFrancky sur Facebook, Instagram ou par courriel. François à mouvementphysio.com. Merci d'avoir écouté. À bientôt.