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Élever la physio
Suis-moi alors que j'explore et discute de tout ce qui concerne le marché de la physio et de la santé physique sous un autre angle, au delà de la pratique!
Nous parlerons de l’état de la profession dans le marché de la santé physique en abordant plusieurs sujets allant de la gestion à la psychologie et en passant par les aspects sociaux entourant ou impactant la physiothérapie au Québec et ailleurs.
Discutons et analysons notre marché, apprenons et trouvons des solutions pour qu’ensemble, on puisse élever la physio!
Élever la physio
Physio comme guide pour ses patients et ses collègues avec Liam Nguyen
Dans cet épisode, je discute avec Liam Nguyen, étudiant en physiothérapie, des défis et opportunités de l'entrepreneuriat dans le domaine de la physiothérapie. On explore les motivations derrière la création d'une clinique, l'importance des ressources humaines, la définition d'une mission et d'une vision, ainsi que la nécessité de comprendre les besoins des patients pour se différencier sur le marché. Cette conversation explore l'évolution des services de physiothérapie, l'importance de l'écoute des clients, et le rôle du physiothérapeute en tant que guide. On discute des défis liés à l'adaptation des traitements aux besoins individuels des patients, ainsi que de l'importance de la relation patient-thérapeute. On souligne finalement la nécessité de changer les habitudes des patients pour améliorer leur santé et le rôle crucial du mentorat dans le développement professionnel des physiothérapeutes. Bonne écoute!
Rejoins-moi dans cette exploration de la physiothérapie sous un angle nouveau, où l'objectif est de stimuler le débat, d'inspirer l'innovation et de contribuer positivement à l'avenir de la profession. #physio
Tes commentaires et suggestions sont les bienvenus pour enrichir cette conversation et explorer ensemble les sujets qui nous passionnent, pour ensemble, Élever la physio.
@physiofranky
francoisgregoire.com
écoute le podcast Élever la physio avec François Grégoire. J'y suis moi alors que j'explore et discute de tout ce qui concerne le marché de la physio et de la santé physique sous un autre angle au-delà de la pratique. On va parler de l'état de la profession dans le marché de la santé physique en abordant plusieurs sujets, allant de la gestion à la psychologie en passant par les aspects sociaux entourant ou impactant la physiothérapie au Québec et ailleurs. Discutons et analysons notre marché, apprenons et trouvons des solutions pour qu'ensemble, puisse élever la physio. Salut, c'est François. Dans ce dernier épisode de ma saison 2 de Éluer la physio, j'ai eu la chance de discuter avec Liam Nguyen, étudiant en quatrième année physio à l'Université de Montréal. Alors, on discute ensemble de ce ça comporte d'être en affaires en physio et de ne pas en mettre de l'avant sa clinique à l'aide d'une division de marketing qui vient de Donald Miller, son livre qui s'appelle Building a Story Brand. Bonne écoute. Salut, c'est François. Je suis avec Liam aujourd'hui, puis... se présenter lui-même tout à l'heure, mais c'est toi qui m'a approché, Liam, pour discuter d'entrepreneuriat en physio. D'entrepreneuriat peut-être, à large, mais en physio surtout. Je pense que la première chose à faire, serait de nous expliquer un petit peu tes qui et pourquoi est-ce que ça t'intéressait de discuter de ce sujet-là avec moi. Puis on discute de ce sujet-là puis on le met public, on en parle avec, dans le fond, pour que les gens ou les physios, les thé phys, qui sont intéressés par ce sujet-là, puissent nous écouter, discuter de ça. Bonjour, mon nom c'est Julien, je suis un étudiant en physiothérapie à l'Université de Montréal. Je suis rendu à ma maîtrise en ce moment, donc à ma quatrième année. Moi, ça m'intéresse beaucoup le côté entrepreneurial de la physiothérapie. Un peu parce que j'ai commencé à étudier en physiothérapie en pensant que ça se peut que ça soit une façon que je peux créer une business à partir de là. À ma deuxième année, quand j'ai commencé mes études en... à l'université en physiothérapie. Avec des collègues, on a créé une équipe de bateaux-dragons. On a créé un club sportif à l'Université de Montréal. j'ai contribué beaucoup à fonder l'équipe avec tout le côté créer une entreprise. En fait, c'était un organiste à but non lucratif qui s'appelle le club de bateaux-dragons de l'Université de Montréal. Puis tout le processus m'a beaucoup intéressé. Puis le fait d'avoir créé une communauté, puis d'avoir créé des opportunités aux gens m'intéresse beaucoup. Et toi François, tu as voulu créer une clinique ou une entreprise? Et puis, en fond, que tu décris, c'est une forme d'entreprenariat. Entreprendre, je pense que dans la tête des gens, c'est beaucoup associé avec l'argent, mais c'est pas ça du tout. L'entreprenariat, c'est un projet. Une entreprise, c'est quelque chose qu'on entreprend, dans lequel, pour une raison X, Y, Z, qui peut grandir, puis avec lequel les gens peuvent participer. Parfois longtemps, parfois pas longtemps, de toutes sortes de façons. Normalement, on rend une forme de service à quelqu'un ou à quelque chose ou bien on peut vendre un produit aussi, ce qui nous concerne un peu moins dans notre cas à nous. Tu me posais la question sur pourquoi j'ai fait ça moi, j'ai vécu quelque chose de similaire à toi, moi j'étais aussi assez impliqué à l'université dans l'organisation étudiante. l'association étudiante. Je pense que ça part de notre personnalité à la base, en tout cas en partie au moins, d'avoir le goût de participer à ce qui se fait, pas juste le subir ou le vivre, mais de vouloir aussi en faire partie dans la création. Je pense qu'il a quelque chose d'artistique dans l'entrepreneuriat parce qu'on invente quelque chose qui n'existe pas nécessairement. fait, c'est ça, je trouve qu'on invent quelque chose qui n'existe pas ou bien on essaie de fixer un problème. par exemple, dans mon cas, c'était plus qu'il manquait une équipe de bateaux-dragons en fait dans l'Université de Montréal en général. Puis sinon, toi, est-ce qu'il manquait quelque chose pour avoir créé une clinique de physiothérapie? Pas particulièrement, mais je pensais qu'il manquait quelque chose. Parce qu'après avoir été impliqué beaucoup à l'université, quand je suis rentré sur le marché du travail, j'ai toujours été assez critique de ce que je voyais. puis, ultimement, je suis fini par me dire, je vais le faire moi-même. Et puis, moi, je vais faire ce que moi, ne pas aux endroits où j'ai travaillé. Dans des bons endroits ou des moins bons endroits, je me suis promené quand même dans trois endroits différents dans mes trois premières années. Je comprends les finissants qui cherchent un petit peu quelque chose quand ils arrivent sur le marché du travail. dans le fond, que je voulais créer, moi, c'était ce que je n'avais pas quand j'étais employé en quelque part. Je pense que c'est dur à décrire au début. C'est quelque chose qui peut se peaufiner. Ça veut pas dire qu'on va parler tout à l'heure de Mission Vision Valeur. Ce n'est pas toujours quelque chose de ce qu'on a en tête quand on commence. En tout cas, ce pas sa première entreprise. Si quelqu'un qui est un entrepreneur en série et qui en fait beaucoup, va avoir ces concepts-là un peu plus concrets dans sa tête avant de débuter par exemple une deuxième entreprise, en tout cas on lui souhaite. Dans ma tête à moi, c'était juste de faire mieux que ce que j'avais vécu ailleurs. Je le faisais pour moi au début. Je le faisais pour me créer une job dans laquelle j'étais pour être plus confortable que dans la job que quelqu'un d'autre m'avait créée. Mais sinon, on parle de cette job, quand tu commences, on sait que l'entrepreneur a plusieurs chapeaux. Est-ce que tu peux me dire un petit peu c'est quoi les différents chapeaux que l'entrepreneur a au début? Oui, il y en a beaucoup. c'est généralement tous les postes de haute gestion dans les entreprises, tu Puis si tu finis par faire un peu de tout ça ou tout ça, surtout quand tu es seul. Moi, j'ai acheté la clinique d'une physio qui prenait sa retraite à la base fin 2010 quand je me suis parti en affaires. Une clinique qui avait besoin de beaucoup d'amour à ce moment-là, mais qui était déjà fonctionnelle. La journée où je signais le contrat d'achat, il y avait déjà des patients dans la clinique. Donc, je ne savais pas à ce moment-là. a été difficile de commencer avec quelque chose qui existait déjà. il faut que tu crées du changement pour que ça te ressemble. en même temps, niveau financier, ça reste plus facile que de partir à zéro. Ou la première semaine ou le premier mois, tu prends pas aucun revenu. Donc, tu te retrouves du jour au lendemain à la chose la plus importante. c'est tes collègues de travail, c'est les ressources humaines, les employés, le staff, appelons ça comme on veut. Que ce soit, il ne pas voir ça de façon péjorative, c'est des gens qui viennent travailler avec toi, qui sont généralement un peu d'accord avec ce que tu fais, ils ont le goût de ne y participer. Ou ils cherchent une job simplement, ça dépend toujours du type d'entreprise qu'on opère. Ressources humaines. comptabilité. c'est sûr et certain que tout ce qui est chiffre, tu paies un loyer, tu as des revenus, tu peux pas être à moins de 3000 $ par mois parce que tu auras une limite pendant laquelle tu peux rouler à ça. Les humains et l'argent, ça reste probablement... le corps de la plupart des entreprises. ne sais pas si les gens qui nous écoutent vont entendre le quote pour la première fois, mais Peter Thiel, est un des co-fondateurs de PayPal, écrit un livre qui s'appelle Zero to One. Si tu n'as pas lu ça, tu devrais écouter ça. C'est très très court. Je pense que trois heures d'écoute, trois heures, trois heures et demie, ça va assez rapidement. Mais c'est très intéressant. Il parle de technologie, évidemment. Mais Peter Thiel va parler de la relation avec l'argent. Lui, est pour les les monopoles. Parce qu'il dit, dans la vie des entreprises, il y a toutes les entreprises, puis il y a les monopoles. Les monopoles comme, mettons, Google, qui n'a peut-être pas 100 % du marché, mais qui a une part très importante du marché. Puis ce qu'il dit, c'est que dans les monopoles, il y a tellement d'argent que ces entreprises-là sont capables de faire en sorte que l'argent n'est plus la chose la plus importante dans leur entreprise versus toutes les autres. Bien, c'est... pour Piret Hill, c'est l'argent. Et puis c'est vrai, dans le sens où le plus important, pour vrai, c'est les gens avec qui tu travailles parce que tu n'iras jamais nulle part sans ça. Mais tu peux avoir une équipe sublime, mais perdre 50 000 par mois, puis ça tu n'iras nulle part. Donc nécessairement, l'argent peut venir te couper les deux jambes assez rapidement, plus qu'elle peut t'élever. Dans la plupart des marchés, surtout dans le marché de la physio, tu ne pas faire tellement d'argent que tu peux engager n'importe qui parce que tu capable de payer tout le monde très, très cher. Ce que Google peut faire, par exemple. Ce que Facebook peut faire ou Meta. Les entreprises qui sont qui ont des monopoles comme ça, ont tellement d'argent que l'argent n'est plus un problème. Dans le fond, y a tout le reste, le marketing, les employés. Ça peut ne pas être un problème assez facilement compte tenu de l'argent que cette entreprise a. Donc, c'est tabou l'argent. Mais quand tu pars en affaires, c'est ton oncle qui est en bas de la marge de crédit parce que tu vas toujours mettre... c'est personnel quand tu vas donner des cautions finalement pour le bail, pour la marge de crédit. Moi, c'est la clinique, je perds de l'argent chaque année, puis je gruge ma marge de crédit, puis moi-même, je suis rendu au maximum, la banque, c'est moi qui appelle. Puis moi, je peux faire une faillite personnelle, puis je peux perdre ma maison, puis je peux... Donc l'argent reste quelque chose de très important, mais je pense qu'on peut les mettre peut-être sur un pied d'égalité parce que dans un... nécessairement dans une entreprise de services sans humains, tu fais rien, Ça, j'ai beaucoup entendu que encore plus... Il y en a beaucoup qui disent que encore plus que l'argent, c'est les humains, c'est les personnes qui travaillent avec nous qui sont importants. Comment est-ce qu'on peut choisir les gens qu'on veut travailler avec? Puis comment est-ce qu'on peut avoir cette... savoir qu'on a une confiance avec... Comment est-ce qu'on peut avoir une confiance avec... En fait, comment est-ce qu'on peut déléguer ces tâches que nous, on a, puis pouvoir avoir confiance à certaines personnes puis aller donner ces tâches-là? Comment est-ce qu'on peut choisir les gens? On ne pas choisir les gens à proprement dit. C'est impossible de... Surtout, il a une forme de rareté de main-d'oeuvre un peu partout. En physio, on le vit déjà depuis plusieurs années. On ne pas choisir les gens en pointant les gens et en disant «Viens travailler chez nous». Les gens ont besoin d'être un peu plus inspirés que ça. Pour «choisir les gens», il faut rayonner. de ce qu'on est, de ce qu'on fait, de qui on est. faut que la clinique ou la business, peu importe, rayonne de par les gens qui y travaillent. Puis c'est ces gens-là, puis c'est le tout de tout ça qui finalement est fini par être un peu l'image de marque de l'entreprise qui rayonne à l'extérieur, qui donne le goût aux gens d'aller travailler à cet endroit-là. Donc par exemple, si toi tu regardes qui on est, puis ça t'appelle parce qu'on dégage des valeurs qui te rejoignent, bien c'est à ce moment-là que tu as le goût d'y travailler. C'est la seule façon de... d'attirer des gens ou de faire en sorte que les gens... de choisir les gens. Et c'est une excellente... En fait, aujourd'hui, je réalise que c'est essentiel compte tenu du fait que quand tu rayonnes pas suffisamment ou quand tu rayonnes pas du tout, t'attire n'importe qui. T'attire des gens qui correspondent pas nécessairement à tes valeurs et ces gens-là se retrouvent moins chez vous. Ils sont peut-être venus travailler chez vous parce que c'est proche de la maison. Peut-être que t'as décidé de payer cher parce que t'avais absolument besoin de quelqu'un. Et le problème avec ça, c'est que ces gens-là restent pas chez vous longtemps. C'est des gens qui sont là jusque de passage. bien contribuer à l'évolution. Ils ne pas contribuer, non parce que dans le fond, ils savaient pas dans quoi ils s'embarquaient parce que ce n'était pas clair dans la façon dont toi tu rayonnais à l'extérieur comme entreprise. Donc la seule façon d'attirer les gens qui te ressemblent, c'est d'être authentique comme humain, comme équipe, comme entreprise, puis de faire rayonner cette authenticité-là à l'extérieur de ton entreprise à travers, autres, les réseaux sociaux. Donc c'est quelque chose qui prend le son. Tu parlais de chapeau tantôt, mais le marketing, c'en est un. On ne l'a pas nommé comme étant un des deux chapeaux les plus importants, mais ça reste un chapeau important à quel point que tu fais rayonner ton entreprise à l'extérieur, c'est ce qui est vu par les gens, autant tes clients que tes employés ou tes employés potentiels. Et ces gens-là, il qu'ils soient fiers de travailler pour toi, il qu'il ait le goût de travailler pour toi ou avec toi. Puis les clients ou les patients, il qu'il ait le goût de venir chez vous comme entreprise. On ne pas créer de dissonance cognitive. Si tu dis quelque chose qui est faux sur les réseaux sociaux ou tu montres quelque chose qui pas vrai, les gens le sentent quand ils vont arriver sur place, autant les collègues que les patients. Mais sinon là tu commences à parler des core values d'une entreprise. Mais il y a aussi les concepts de vision et aussi les concepts du purpose, donc la raison que la compagnie existe. Est-ce que toi tu peux dire les tiens, c'est quoi la vision et le purpose du mouvement physio? Le purpose, la mission, dans le fond. Quand on lit là-dessus, on va parler de raison d'être. Notre raison d'être chez nous, c'est d'aider les gens en douleur à vivre une vie sans douleur. Donc, d'aider les gens à passer outre leurs douleurs ou leurs blessures pour profiter pleinement de la vie. Puis on le fait dans un contexte haut de gamme. Donc, le fait dans un contexte haut de gamme dans la façon dont nos lieux sont organisés. On ne que du 1 à 1 en salle fermée avec nos patients. On a des gyms dans toutes nos cliniques, mais on reçoit tout le monde uniquement de façon individuelle 1 à 1. Et c'est une des choses qui nous démarque. Nous, on avait envie de faire quelque chose qui était, je pense, à la hauteur de ce que les patients méritent, puis aussi de ce que les professionnels méritent en termes d'environnement de travail. Ça, c'est notre purpose, aider les gens à vivre sans douleur. Ce n'est pas original, c'est plus dans la façon dont on le fait que je pense qu'on est différent des autres, comme je viens de décrire. la façon dont on peut atteindre ce purpose-là, c'est à partir des missions qu'on se donne à chaque année, chaque cinq, six ans, qu'on parle avec, qu'on discute avec notre équipe, puis on essaie d'atteindre ce purpose à travers ces missions-là. 100 %, on a fait un gros sondage, ça fait déjà un an, avec tout le monde, on a posé des questions comme ça, puis j'ai travaillé pendant l'année 2024 sur cinq gros chantiers de trucs qu'on voulait inclure dans notre environnement de travail, ça pouvait être un outil, ça pouvait être une façon de faire les choses, etc. Puis l'objectif, c'était justement vraiment de prendre le pouls de tout le monde, parce que moi, je pû tous les postes maintenant. Quand tu fais tous les postes, t'as le pouls pas mal de partout, t'as juste ton pouls à toi, t'as juste ton opinion. c'est rendu que tu vas faire du micro-management, mais quand tu es rendu à une grande compagnie, il faut faire... Ben tu peux plus, il a juste 24 heures dans une journée. En fait, déléguer, ça devient une question de santé mentale. Encore une fois, il des gens avec qui tu travailles qui ont le goût de faire les tâches que toi, n'as plus le temps de faire, tu n'aimes pas faire ou que n'es pas bon à faire. Et que ces gens-là ont le goût de faire, sont bons à faire, et ont le temps de le faire ou en ce cas, de leur dégager du temps. Et il a une réalité en physio où je pense que la plupart des professionnels... Puis on le voit dans combien de temps les gens pratiquent. Il a pas personne qui va vouloir voir des patients de 35 heures par semaine pendant 35 ans. Donc il trouver des façons de grandir dans notre profession pour pouvoir y rester et ne pas être membre de l'Ordre après 10 ans comme ce qu'on voit en moyenne chez les physios en ce moment. Parce que ça veut dire que ces gens-là ne plus unis en physio là où ils sont s'ils s'en vont dans un autre emploi complètement. fait, c'est plus comme donner peut-être des responsabilités de plus pour que les professionnels dans notre clinique aient une raison de vouloir travailler avec nous. Rester avec nous, par exemple, si quelqu'un est plus intéressé à faire des podcasts, il pourrait être physiotérapeute et faire des podcasts à temps partiel, faire des réseaux sociaux, contribuer à travers n'importe quoi. Ça revient à tous les chapeaux qu'on n'a pas parlé tout à l'heure. L'argent, c'est les finances, la comptabilité. Après ça, tu tout le management. L'IH, tu le management du main. Tu as le marketing. Tu as... Qu'est-ce que tu as d'autre? Tu as toutes les nouvelles technologies. Tu as les procédures. quand on parle de réseaux sociaux, on peut quasiment sortir du marketing parce que penser à ce qu'on va mettre, puis le produire, puis le gérer, c'est le gestion de communauté, c'est un autre truc. tu sais, tout ce qui se fait, puis après ça, mais t'as la pratique, donc quelqu'un peut vouloir pratiquer, c'est cool, pratiquer trois jours semaine puis travailler sur d'autres choses deux jours semaine. Ça fait en sorte que tu continues à aimer ce que tu fais à la base comme physio pendant beaucoup plus longtemps. Tu contribues à grossir la compagnie et à travers un but. 100 %. 100 % et qui sait, peut-être que ces gens-là ont envie de participer davantage encore et avoir un impact... Comment je peux dire ça? Ça partir en affaire carrément. Pas tout le monde a goût de le faire, mais certains ont le goût de le faire. il faut déléguer parce que sinon on vient complètement fou. Et ceux qui ne font pas, on ne peut pas avoir de croissance. Et là, la croissance est à bout ça aussi. toutes les entreprises ont de la croissance, sauf la tienne, ça va pas bien. Puis la croissance, sert. Souvent les gens vont penser que quand on parle de croissance, on parle juste de faire plus d'argent. en partie. moi, chez nous, on est rendu trois succursales. Je n'avais pas ouvert une deuxième succursale, j'aurais perdu beaucoup d'employés qui seraient allés ouvrir une clinique de physio ailleurs avec quelqu'un d'autre peut-être, ou par eux-mêmes. Donc cette croissance-là, elle sert à être capable de donner des projets à des gens qui ont le goût d'en prendre dans ton entreprise. Si on était encore la clinique que j'ai achetée en 2010, moi, puis deux ou trois autres professionnels, puis un ou deux agents, quelqu'un qui me dit François, j'aimerais sûrement me grandir dans l'entreprise, j'aimerais sûrement prendre d'autres responsabilités, j'ai rien d'autre à donner parce que c'est tout moi qui ai fait et c'est tout. J'ai déjà eu une petite anecdote, ça faisait pas longtemps que je m'étais parti en affaires et je faisais des entrevues pour engager une secrétaire. La fille est super gentille, mais on était trois employés dans la clinique à ce moment-là, puis elle me dit, moi j'aimerais sûrement grandir dans l'entreprise. Je lui pas dit, mais je lui rappelé son poste à elle, c'était le mien. À ce moment-là, j'avais pas la possibilité de donner beaucoup plus de choses à faire, mais plus l'entreprise plus a de responsabilité, plus chacun des chapeaux est gros. Ce chapeau-là, peut être même divisé à plusieurs personnes. Donc, on parlait de marketing tantôt, le marketing, c'est une chose. Qu'est-ce qu'on va écrire, les couleurs qu'on utilise, le brand book et compagnie, mais s'occuper d'Instagram, de TikTok, de Facebook, produire du contenu, publier le contenu, faire des Google Ads, faire des Facebook Ads, faire des Instagram Ads, faire des TikTok Ads, ne les mettes pas, mettre des pubs sur YouTube, produire des longues vidéos pour mettre ça. Ça ne pas être une personne seulement. Il en a qui le font, mais ils sont travailleurs autonomes. Dans le fond, vont mettre beaucoup d'heures à l'extérieur de leurs heures de pratique pour créer ça. À partir du moment où leur business grossit, on le voit, ils ne plus capables de fournir. Quand tu plus capable de fournir, tu remarques que des comptes qui étaient très actifs et qui publiaient trois fois par semaine avant, ont publié une fois par deux semaines, une fois par mois. Quand tu arrêtes quelque chose, qu'est-ce que ça fait? Ça fait que tu plafones d'une certaine façon. Fait que là, il que trouves des façons de, encore une fois, est-ce que tu délègue ta pratique ou est-ce que tu délègue... Donc ça, c'est un choix à faire comme entrepreneur aussi. Qu'est-ce que tu délègue? Qu'est-ce que tu veux garder ta main dessus pour t'assurer que ça reste assurément à ta serveur, à toi seulement? On sait que chez Apple, exemple, Steve Jobs faisait sa job de CEO, mais était très impliqué ou pense qu'il était sur tous les meetings de marketing. Pour lui, l'image, c'était très important. Donc il manquait jamais de meeting de marketing parce qu'il était un peu, même s'il devait avoir un VP marketing, un CMO finalement, il devait être le vrai CMO de Apple parce que c'était lui qui avait majoritairement les idées ou en tout cas c'est lui qui poussait les idées innovatrices d'image que Apple pouvait avoir à ce moment-là comme la personne qui danse avec ses écouteurs blancs puis son iPod de couleur, comme quand on voyait les premières pubs de iTunes et compagnie. Comment par exemple, est-ce qu'une clinique peut pouvoir se différencier de d'autres cliniques si les patients, eux, ils voient que la physiothérapie, c'est de la physiothérapie, comme les pommes, c'est des pommes, peu importe où on achète ou peu importe. Il faut se poser la question sur qu'est-ce qu'on veut offrir. Il a pas de bonne ou de mauvaise réponse parce qu'en fait quelqu'un peut opérer sa petite ligne de physio pendant 30 ans et bien gagner sa vie avec ça. Travailler beaucoup, ça c'est clair. C'est indéniable. Tu ne pas penser que tu pars en affaires et que tu vas prendre 35 heures par semaine et que ça finit là. être entrepreneur, c'est un mode de vie, c'est pas une job. C'est pas quelque chose de 9 à 5, c'est quelque chose qui fait partie de ta vie. Puis il faut accepter, c'est plus facile d'accepter que ça fait partie intégrante de ta vie que de se battre tout le temps pour tenter de séparer les deux. Moi, c'est un dilemme à travers lequel j'ai dû passer. Puis tu peux vivre beaucoup de frustration avant de dire, ben non, la solution, voici qu'est-ce qu'elle est. Alors, comment est-ce que tu peux te démarquer? Il que tu regardes le marché, il tu comprennes le marché dans lequel tu es. C'est difficile à faire quand tu commences parce que le marché tu ne le connais pas beaucoup ou tu ne le connais pas dans cet angle-là d'entrepreneur, propriétaire, gestionnaire. faut savoir ce que les clients veulent. Il faut savoir ce que les clients veulent qui n'est pas bien répondu, puis tenter d'y répondre du mieux qu'on peut. On rejoint ce que je disais tout à l'heure. Nous, on a voulu donner... Moi j'ai travaillé dans des cliniques où le service n'était pas toujours à la hauteur de ce que je pense qu'on devrait être capable d'offrir comme professionnel. Je pense que ça touche les professionnels négativement aussi quand toi tu serais dans une clinique et tu trouves pas que le service qui est offert de façon générale, que ce soit l'organisation du travail, que ce soit le service qui est donné directement par les humains, donc le support que les gens qui travaillent dans cette entreprise-là peuvent recevoir pour donner un service à la hauteur. Donc on a décidé de faire du haut de gamme à cause de ça. On voulait prendre la physio puis monter la qualité de ce qui était offert dans toutes les facettes de ce qu'on était capable de... Tu vois, ça pourrait être un poste chez nous ça. Puis en ce cours, à partir des réseaux sociaux, j'avais tombé sur un reel d'un physio en Australie. Puis c'est lui qui avait parlé de comment un physio devrait réagir quand par exemple un client va aller voir un autre professionnel, une autre clique de physio. Puis c'est là qu'il va parler de Story Brand. Donc Story Brand, c'est un livre que j'avais lu récemment. Dans Story Brand, ça parle de cette étape de créer un brand à partir d'une histoire. Donc, il faudrait plus voir le brand comme une histoire, comme dans le film, où ça commence au début avec une personne, un personnage principal. Donc, le personnage principal, il y a plusieurs cliniques qui vont penser que... il y a des gens qui vont penser que c'est eux, la clinique qui est le personnage principal et dont les patients sont les personnages secondaires. Mais là, après avoir lu le livre, on comprend que c'est l'inverse en fait. En fait, c'est plus les patients qui sont les personnages principaux. Puis la deuxième étape de Story Brand, c'est qui ont un problème. Les patients, ces personnages ont un problème, mais en fait, comment est-ce qu'on peut identifier c'est quoi le problème des patients, autre que par exemple la douleur? Parce que toutes les cliniques, les problèmes... En fait, toutes les cliniques, le problème principal des patients, c'est la douleur. Mais comment est-ce que nous on peut se différencier pour avoir un autre problème, trouver un autre angle en fait pour nous. On se pose la question dans ce moment-là, dans le fond, les gens qui viennent nous voir ou les gens qu'on veut servir. C'est qui la personne qu'on veut servir? C'est qui la personne de qui on veut régler le... En anglais, on utilise le pain. Le pain, c'est pas nécessairement la douleur physique, c'est qu'est-ce qui est problématique dans la vie de quelqu'un. Si on pense à... des trucs qui ont été populaires. Le chamois, c'est un chamois qui buvait l'eau. Il a des gens qui cherchaient une serviette quand ils lavaient leur vaisselle, leur voiture ou quand ils sortaient de la piscine, ça absorbe. C'était un tissu à haute absorption. Le pain des gens, c'est quand j'ai su ma vaisselle avec ma guenille, ça va juste étendre l'eau, ça ne l'absorbe pas. Je vais m'acheter le chamois parce que ça répond à un de mes besoins qui n'est pas encore répondu. C'est-à-dire une serviette qui absorbe l'eau vraiment facilement et qui peut absorber beaucoup d'eau facilement. Quand j'ai su ma vaisselle, ça va vraiment bien. En physio, faut se poser la même question. Mais la question, c'est pourquoi est-ce que les gens consultent? Souvent, c'est effectivement parce qu'ils ont une douleur ou une blessure. Mais quand on va dans un deuxième degré, qu'est-ce que cette douleur ou cette blessure-là empêche les gens de faire? Puis, dans un troisième degré, c'est comment est-ce que les gens veulent régler ce problème-là. Puis quand on va jusque-là, nous, en physio, on est juste une option parmi tant d'autres. Parce que je peux mettre une pâte chaude sur le coude si j'ai mal, je peux mettre de la glace, peux prendre des Advil, peux prendre des Tylénol, des médicaments, il en a plein. Je peux aller plus loin encore au niveau médical, me faire infirter la cortisone. Je pourrais me faire opérer pour ça. Je peux aller voir plein de professionnels. Donc là, le choix de dire, bien, je vais voir, Tu l'as vu dans le cours, on a parlé l'année passée. Dans le fond, je peux aller voir des professionnels, mais je peux aussi utiliser des bidules. peux mettre une orthèse qui fait une compression. Donc, c'est quoi dans la tête des gens? Qu'est-ce qui fonctionne pour les aider à régler leurs problèmes? Puis, qu'est-ce qui manque? dans ce qui on le désire. Et c'est une des raisons pourquoi on dit qu'on ne pas inventer un besoin. C'est la société qui invente des besoins en tant que telle. Les humains avec la société qui évolue, et c'est pour ça qu'il va toujours avoir des nouvelles entreprises, des nouveaux produits, des nouveaux services. C'est que dans la société qui évolue, c'est tellement organique que la population ou une partie de la population développe des besoins pour une problématique particulière. Donc, surtout qu'il un nouveau produit sur le marché. Tu sais, il des téléphones intelligents, exemple. Ben, tu brises ton téléphone intelligent. Oups, il a des compagnies qui vont commencer à exister, qui répartiront. d'un élément d'intelligence. C'était pas un besoin avant. Peut-être t'aurais pu aller chez Apple, mais ça va te coûter 2000. Réparer ton iPhone, tandis que la compagnie sur le côté, ils prennent des pièces OEM, puis dans le fond, ils vont changer ta batterie. Ça va coûter beaucoup moins cher. Ça donnera ce que ça donnera par la suite. Mais ça crée donc des nouveaux produits, crée constamment des nouveaux besoins puis des nouveaux problèmes. Et en physio, il se poser la question sur comment est-ce que la population qu'on vise désire régler ces problèmes. En fait, il faut connaître en premier c'est quoi notre population cible. C'est ça pour ça. où on est remplacé, puis c'est qui la clientèle qu'on traite. Est-ce que c'est plus les sportifs, c'est plus la population générale, est-ce que c'est peut-être en pédiatrie, est plus là, on doit vraiment savoir c'est quoi notre population. Puis après ça, faut peut-être trouver c'est quoi leurs problèmes. c'est quoi des types pour trouver le problème principal de par exemple la clientèle qu'on a? Des astuces qu'on peut avoir par exemple parce qu'il faut demander en fait directement aux gens qu'est-ce que... pourquoi ils sont venus nous voir puis c'est quoi leur problème? Est-ce qu'il faut essayer d'étudier le marché un petit peu? Quels sont des astuces que tu as? C'est une bonne question. Je pense que... juste de pratiquer, te permet de voir beaucoup. Quand tu vois beaucoup de monde un à un, tout ce qu'on veut dire a toujours une possibilité de biais, parce que ça passe par notre propre cerveau. Puis je sais qu'en marketing maintenant ou en vente, on utilise des MRI actifs. Parce que si je te dis, Liam, tu veux-tu mes AirPods? Peut-être que tu me dis non, mais on voit qu'une partie de ton cerveau qui s'allume. Puis dans fond, tu les voudrais. Et ça, va prédire davantage ton comportement futur. Qu'est-ce que tu vas me dire? que les gens ne prennent pas tout. En fait, les gens ne prennent souvent pas des décisions basées sur la logique. des décisions basées sur les émotions, ensuite se faire une logique de la décision qu'ils ont prise. On peut toujours se faire une logique d'une mauvaise décision ou d'une décision émotive, qu'elle soit bonne ou mauvaise dans tous les cas. Oui, peut juste de pratiquer, aide. C'est ça qui est peut-être le challenge principal de quelqu'un qui arrive sur le marché du travail et qui devient travail autonome instantanément. Mais il va être sauvé par le fait que pour avoir un aura complet, n'as pas besoin d'avoir 6000 clients. vas avoir 35 patients potentiels, puis tu peux tu fais des 45 minutes par exemple, tu peux remplir ton horaire avec ça. Donc l'argent ne reste pas un problème longtemps, ce qui n'est pas le cas pour la plupart des business ou la plupart des entreprises de services par exemple. Donc, parler aux gens, poser des questions, avoir ce contact-là, les gens vont finir par se plaindre à toi de questions vécues ailleurs par exemple, ça va t'aider à développer une façon de voir. oui, mais comment moi je pourrais faire ça autrement? Donc chez nous, on a décidé de faire du hara en salle fermée parce que il y a des gens qui nous disaient, bien que moi ils m'ont dit souvent, oui mais là tu dans le fond, je me retrouve dans tel tel contexte, puis je comprends pas pourquoi je me retrouve dans tel contexte. y a des contextes sportifs dans lesquels ça peut être correct, mais nous on voulait offrir quelque chose de différent, des cliniques sportives, il y en a déjà plein. Donc ça veut pas dire qu'on traite pas des sportifs, mais peut-être qu'on traite des sportifs qui ont le goût d'être pris en charge dans un autre cadre finalement. Donc de parler aux gens clairement, tu peux faire des sondages, Si tu as des bonnes questions, maintenant c'est assez facile sur des trucs comme SurveyMonkey, tu fais ton sondage, ou ça fait correct, il que ça soit pas trop long, etc. Puis tu peux faire affaire avec des films qui vont eux-mêmes faire le sondage à la population dans laquelle tu peux décider. Ça peut être tout le monde, ça peut être une population cible, etc. Puis poser des questions pour savoir est-ce que ton service est adéquat. Est-ce que tu réponds vraiment à leurs besoins ou si réponds pas à leurs besoins, est-ce que tu pourrais répondre à leurs besoins en faisant autrement. Tu peux avoir des réponses des gens. Évidemment, c'est super important de poser la question à tes clients actuels, des gens qui viennent te voir. Parce qu'on parlait tout à l'heure du fait que le marché évolue. Si Blockbuster avait fait des sondages auprès de clients, peut-être qu'ils l'ont fait, je sais pas, j'ai trop jeune pour m'en rendre compte, mais si Blockbuster avait fait des sondages auprès de leur clientèle, ils se seraient certainement rendu compte qu'il en a beaucoup qui commençaient à faire du streaming. Et là, dans fond, tu dis j'ai pas besoin de sortir de chez moi », et puis si on fait un parallèle avec la physio, Il y a de plus en plus, je dire des filles parce que c'est majoritairement des filles presque, qui vont faire du périnéal ou des suivis en pédiatrie à travers des plateformes web. Donc des suivis virtuels par exemple ou un programme de postes prénatales, postnatales par exemple, postpartum avec... et elle vient des trucs comme ça. Et ça, répond à des besoins. Ça répond à des besoins de... J'ai pas le goût sortir de chez nous. J'ai goût de faire ça tout seul dans mon intimité. La réalité, c'est qu'après ça, c'est peut-être moins cher de payer pour ça que de payer pour des séances de physio. Et dans la tête de bien des gens, les gens vont se dire... oui, mais là, ça remplace la physio. Mais en fait, c'est le contraire. C'est que quand tu réussis à offrir le service, puis que tu vas chercher les gens là où ils sont, il a bien plus de chances que cette personne finisse par venir te voir par la suite, peut-être dans ton service premium, qui est du 1 1. En physio, dans notre échelle de service, on est au top de l'échelle de service, là. C'est ce qui coûte le plus cher. Puis en bas, on a à peu près rien. En fait, souvent, ce qui est en bas de l'échelle de service en physio, c'est d'autres professionnels. C'est en masse ou c'est en accuses, déjà qui chargent moins cher que ce que nous, charge en physio. Alors nous, n'a rien d'autre à offrir, sauf quand tu vois, par exemple, je veux dire, encore une fois, ces filles-là qui font des approches spécifiques en ligne... et qui, certainement, sont capables de répondre parfois à plus qu'une personne dans un même time frame, à coups moindres. Et dans le fond, ce que ça fait, c'est que ça montre c'est quoi que la physio peut faire à ces gens-là qui avaient des besoins particuliers. Et ça peut amener ces gens-là à devenir clients de la physio, patients de la physio, on l'a comme on veut, alors qu'ils l'auraient jamais fait autrement, parce que la physio n'était jamais venue les chercher là où est-ce eux étaient. Donc, en fait, au début, c'était la personne, donc le « », qui a un problème. Donc, la personne a vraiment un problème. on est... La troisième étape du StoryBrand, c'était qu'il trouve un guide. Donc, le guide, c'est ici le physiothérapeute. 100 %. Puis, le physiothérapeute, ensuite, sa job, c'est de trouver un plan. Il doit maintenant donner un plan pour que la personne comprenne exactement c'est quoi son problème et comment le régler avec deux, trois, quatre étapes. C'est Yoda, le physio. Le physiothérapeur, pour Luke Scarakir, en physiothérapie, le plan, à part le plan de traitement que nous on fait pour le patient, c'est quoi un plan au deuxième degré qu'une clinique de physiothérapie, une entreprise peut créer pour que sa clientèle puisse voir que c'est cette clinique-là que je dois aller voir comparé à une autre? Tu sais, il faut nécessairement montrer aux gens qu'on va les aider à atteindre leurs objectifs. Fait que par exemple dans notre film ou dans notre histoire, notre story brand, notre héros qui a un problème, lui, il veut pouvoir se projeter à un endroit où son problème est réglé. Donc il faut quand même être capable d'inspirer les gens à leur montrer qu'on va être capable de les amener du point A au point B pour qu'ils puissent avoir finalement réglé leur pain, leurs problèmes, leurs blessures. La raison pourquoi ils se consultent, je suis pas capable de faire tel truc dans ma vie, puis ça vient me nuire. de souffrance à ce moment-là davantage parce que juste une douleur, n'est pas toujours suffisant. que la douleur fasse souffrir la personne pour qu'elle décide de prendre action parce que plein de gens qui vivaient plein de pain dans leur vie et qui prennent jamais action, ça veut dire qu'ils n'ont pas assez de souffrance associée à ça. Donc que ce soit physique ou quoi que ce soit dans la vie de quelqu'un. Après ça, tu peux montrer au patient, au client. De quelle façon est-ce que tu t'y prends? Tu peux montrer le milieu dans lequel tu vas recevoir cette personne-là. Donc évidemment, quand tu réussis à mettre dans la tête du patient une image de eux, qui par exemple viennent consulter ici, dans quel contexte est-ce qu'ils vont consulter, qu'est-ce que ça va avoir comme résultat, c'est un peu ça le plan au deuxième degré. Tu as un plan au deuxième degré aussi qui va avoir lieu avec le professionnel derrière la porte de la salle de traitement. C'est à quel point est-ce que je peux m'adapter au patient qui est devant moi avec le plan qu'on va avoir ensemble et le support que je vais lui donner comme guide pour vrai. Parce que ça aussi c'est une problématique qu'on peut voir en physio et de moins en moins mais une réalité de... Je gradu, puis je n'ai jamais vraiment personne qui m'a parlé de c'était quoi donner un service à la clientèle, mais la personne qui vient de voir. Moi, je c'est quoi ta pathologie. Je peux dire exactement A, B, C, D, E, c'est ce qu'il qu'on fasse pour régler la pathologie, mais si je m'adapte pas à qui toi t'es, tes croyances, qu'est-ce que toi tu penses qui va fonctionner, à quel point tu es capable de dédier à ça, à quelle étape de ta vie est-ce que tu en es en ce moment, est-ce que tu es capable de mettre du temps sur ce qu'on va faire ensemble. C'est important que moi je sois le guide pour vrai. Je ne pas juste la personne qui donne un plan et qui dit « ben voici le plan, fais-le » et quand tu vas venir me voir, je te dire « qu'est-ce qu'il que tu changes » ben non, on va le faire ensemble. En fait, si notre personnage principal au début, il se ressemble beaucoup, rendu à la clinique, il faut s'adapter, c'est pas les mêmes personnes. C'est la plus grande difficulté, mais c'est la plus grande beauté de notre job. Parce qu'on va donner une tendinite sur une tendinite, mais une tendinite n'est jamais la même tendinite. Parce que le contexte autour de la tendinopathie va être complètement différent d'une personne à l'autre. Et c'est ce qui amène du fun dans notre travail. C'est qu'une fois qu'on a bien confiance dans ce qu'on est capable de faire au niveau biologique, biomécanique et compagnie, c'est là que le fun commence. Peut-être à cause de ça que c'est parfois plus difficile de commencer quand on développe suffisamment de confiance et de réflexe dans nos diagnostics et dans l'établissement de notre plan de traitement, je dirais, purement biologique. C'est là qu'on peut commencer à avoir du fun au niveau du psychosocial. Donc de la relation avec le patient. C'est très valorisant quand les gens... Parce les gens nous redonnent qu'est-ce qu'on leur donne nécessairement. Mais il faut être capable de s'y rendre. Et ça, je pense que les universités le savent, donner plus de formation là-dessus, donner plus de formation pratique aussi là-dessus. Moi, je graduais quand même un petit bout de temps, mais j'ai eu un cours en relation d'aide. C'était le dernier cours de la session. C'est un des derniers cours à la fin. C'est même pas quelque chose que je peux appliquer dans mes stages. Tu apprends sur le temps. Puis deux cours de psychologie très théoriques. La psychologie de l'enfant et la psychologie de l'adulte. moment donné, on parle de troubles de santé mentale. Ça t'aide pas à être un people person. En fait, ces cours-là, ils nous disent c'est quoi peut-être le côté psychosocial, mais ils ne nous disent pas comment le faire, exactement. pratique, très important. Puis c'est une des choses qu'on apprend dans les stages nécessairement aussi, Mais oui, c'est ça le plan, C'est qu'est-ce qu'on fait pour ta pathologie, mais qu'est-ce que je fais, qu'est-ce que moi, je veux faire avec toi, puis à quel point est-ce je peux te motiver, puis t'empower. J'ai eu la misère à trouver les traductions pour ce genre de mots-là. Pour qu'ensemble, pour que toi, tu sois... Comment je pourrais dire ça? Pour que toi, qui es mon patient, par exemple... capable de t'autogérer en fait. Mais que je vois le outcome possible, que je sois clair de où est-ce qu'on parle, où est-ce qu'on veut s'en aller. Moi, je veux t'aider à atteindre tes objectifs. Mais si tu veux courir un marathon et tu n'as jamais couru de ta vie, il faut être logique dans le temps ça va nous prendre pour s'y rendre et les efforts qu'on va devoir y mettre. Ça que dans le fond, ce n'est pas obligé d'être toujours étalé complètement. Je pense que c'est une des choses qui est difficile à faire quand on commence à pratiquer aussi, c'est de voir c'est quoi les milestones, c'est quoi les étapes importantes que cette personne-là doit passer à travers pour se rendre à son outcome désiré. Mais il clairement qu'on en ait un. Peut-être que j'ai un milestone qui est proche. Si tu viens me voir et tu es à 8 sur 10 de 12, Mon premier milestone, c'est de baisser tes symptômes pour que ce ne soit plus aigu de cette façon-là. Parce que là, de toute façon, le temps qu'on éteint le feu dans la maison, on ne peut pas rien rebâtir. Notre premier objectif, c'est de baisser la douleur suffisamment pour que tu puisses avoir une vie normale, puis qu'on puisse commencer à rebâtir quoi que ce soit. Alors, notre premier objectif, il qu'il soit compris par le patient, il faut qu'il soit clairement exprimé par le physio. Alors ça, c'est notre premier plan. Après ça, tu tu nous dis ça fait 50 ans que tu une tendinopathie, puis que ça flare-up une fois de temps en temps. Combien de temps, puis jusqu'où est-ce qu'on doit se rendre, toi puis moi, pour que ça soit réglé, guéri complètement, le mot guéri, je sais pas. peut de pousses ou pas. Ça dépend comment, c'est quoi la vitesse que les patients peuvent peut-être enlever ces croyances-là qu'ils ont, peut-être la vitesse. en place des nouvelles habitudes, changer des mauvaises habitudes, autant des habitudes de vie que mécaniques, etc. Puis on est vraiment là comme guide qui va montrer la destination qui est la souffrance qui s'en va, en fait. 100 %. Puis je pense que de penser comme ça, c'est la seule façon. Donc en se disant qu'on est un guide, je ne pas un guérisseur. Je suis un guide. Moi, j'aide les gens à régler leurs problèmes. Et la pression que les gens se mettent et je comprends, les physios veulent bien faire, tout le monde veut guérir tout le monde. Mais moi, là, si je vois mon patient, puis je pense que j'ai quatre étapes à faire pour arriver à régler le problème complètement, il a plein de gens avec qui je suis pogné à l'étapeur. L'étape 1, c'est juste de créer une connexion avec eux. bien, l'étape 1 qui est de réduire les symptômes. Je vous donne un exemple, Un patient qui, fait 30 ans, il est ingénieur informatique, il travaille assis tout le temps. Ça fait que le gars, il 55 ans, fin 50e, il est assis toute la journée. Ça fait 30 ans qu'il fait ça. Il est assis tout le temps. Là, il a commencé à avoir mal au dos. Il a une hernie massive, une herdiscale massive. On le voit sur un type, bon, c'est pas toujours relié, mais dans son cas, lui, central. Puis quand il est assis trop longtemps, ça échoue dans les deux jambes. Puis des fois, il y des douleurs dans les deux cuisses, puis ça descend. Puis là, bien, dans le fond, mon étape 1, c'est, bien, on va réduire tes symptômes, en aiguë, mais là, il falloir qu'on change tes habitudes. Tu peux pas être assis. 16 heures par jour. Peut-être debout. dos a toujours été correct comme ça. mais plus maintenant. Plus maintenant. T'as abusé, puis si t'as bu toute ta vie 12 bières par jour, ça se peut que ton foie ne veut plus ça aujourd'hui. Donc, si on se voit en faire un changement, notre problème va persister. Alors, si par exemple, j'ai vu mon patient avec des symptômes très aigus à 8 sur 10, on a géré, on a fait des premiers soins. Notre étape 1, c'était ça. Oups, la douleur est plus constante. On a plus de capacité à la gérer. Très empowering pour le patient. Après ça, comment est-ce qu'on fait pour que ça revienne pas? Bien, moi, j'ai plein de gens avec qui je suis pris là. Je leur dis, ben non, faut Tu peux pas rester assis 16 heures. C'est mon exemple. Tu peux pas rester assis 16 heures par jour. T'es assis 16 heures par jour, puis tu dors 8 heures. Bon, tant mieux. T'as des bonnes nuits de semestre, que tu manges bien. OK. Fait les autres facteurs, va bien. Mais ton dos veut plus que tu sois assis 16 heures par jour. Parce que t'es assis 8 heures par jour pour le travail. Puis après ça, tu s'en vas souper, t'es assis. Puis ça, t'écoutes Netflix, t'es assis. Puis ton dos veut plus ça. Fait que là, faudrait que tu travailles. Puis tu t'investisses le 1000 $ sur un tapis roulant puis un bureau... Moi, à la limite, juste un bureau, là. C'est 500 piastres, là. Un bureau assis debout. Mais il a des gens pour qui c'est trop une grosse étape. On peut essayer de les diviser ces étapes-là, pour que tu sois debout. La première étape, c'est de dire au demi-heure, il tu fasses une alarme et tu te lèves debout, mais tu as levé une minute par demi-heure ou par heure dans ton travail, tu es quand même assis énormément d'heures dans ta journée. Donc, des fois, c'est difficile. Un de nos rôles, c'est de diviser ça et d'essayer de faire en sorte que les gens voient que c'est possible d'atteindre des petits objectifs pour les amener à un gros objectif. Mais parfois, ce n'est pas possible. Parfois, les gens ne veulent pas. Parfois, les gens n'ont pas les capacités. Parfois, les gens ont d'autres croyances. on est pris à une étape. il accepter que les gens sont comme ça. Moi, je peux lui dire autant que je veux, je peux lui payer le bureau, mais s'il veut pas l'utiliser. Je peux lui installer, peux lui payer, mais s'il veut pas l'utiliser. Moi, mon masque, c'est parce que je fais de la programmation, je suis mieux assis. Bien, c'est sûr que t'es mieux assis, ça fait 30 ans que tu fais ça, tu sais. Moi, j'ai toujours conduit en Angleterre, j'ai toujours conduit à droite. Quand je vais arriver, je déménage au Canada, conduit à gauche, bien, conduit assis à gauche avec le volant. Ça, c'est difficile. mais t'sais, c'est pas évident. Non, Il y a cette réalité-là de changement qui est très dure, qui n'est pas dure égale pour tout monde, qui est probablement plus difficile en vieillissant ou pas forcément juste à cause de l'âge, mais à cause de... Ça fait combien de temps que tu ces habitudes-là? Mais nous, c'est là-dessus qu'on doit travailler avec les gens et accepter que les gens, quand ils ne pas changer ça... On a trouvé un autre plan. On est le guide vraiment. On essaie de trouver un autre plan, c'est pas notre sort dans sens où oui, on va toujours essayer d'aider la personne, mais il des gens qui veulent continuer à avoir du soulagement seulement. Ils veulent pas créer de changements. C'est correct, puis il faut s'enlever cette pression-là de... Il y avait une publication sur le groupe dans les derniers jours où ils parlaient de fatigue émotionnelle. La fatigue émotionnelle, dans notre travail, elle peut venir de plein de choses. Un patron qui craint après, je ne pas, des difficultés financières, on ne pas plus payer ta paie dans le temps des fêtes. Ce n'est pas normal. Ça adrène l'énergie de quelqu'un et d'une équipe. Ou un collègue de travail qui fait des niaiseries. Mais la chose qui est la plus probable, qui vient de tirer l'énergie émotive pour les physios, c'est en fait écouter le patient qui est en douleur émotionnelle. Mais si on se détache, moi c'est pas ma douleur, moi je suis là pour t'aider. Les psychologues sont capables de faire ça toute la semaine, puis eux ils vont traiter, ils vont adresser des problématiques qui sont certainement aussi difficiles que nous au niveau psychologique. L'important c'est de se détacher de ça. On n'est pas des guérisseurs, on est des guides, puis ce livre-là vient vraiment le démontrer. C'est la seule façon qu'on est capable de prendre les gens par la main et dire « bien, est-ce que tu veux t'en aller avec moi dans cette direction-là?» Tu as ton mot à dire de le chemin qu'on pourrait prendre pour s'y rendre ». Mais dans tous les cas, si tu décides de courir dans une autre direction qui n'a aucun sens, qu'on voit des fois dans des films, le héros décide de faire autrement que ce que le guide lui dit. il va en fait chercher un autre guide, mais le guide peut-être, est pas le gentil, c'est un peu méchant.%! Ça crée des histoires intéressantes. On n'est plus rien. On peut tenter, mais il faut lâcher prise de ce genre de truc-là. C'est la seule façon de durer dans notre profession ou dans des professions où fait de la relation d'aide, c'est d'accepter qu'on est des guides, on n'est pas des guiseurs. On peut aussi être un guide en référant le patient à un autre guide, autre service, un autre physiothérapiste. On a une capacité à comprendre, c'est quoi son besoin. Par exemple, bien oui, moi je suis peut-être pas la personne la plus active dans mes sujets avec des patients, alors que je quelqu'un qui très très actif et qui a besoin d'un plan de retour, j'ai des gens qui sont bien plus compétents que moi ici pour faire des programmes de retour au sport, des programmes d'exercice, des gens qui ont fait des études en kin et compagnie. Oui, je pense que je vais mieux répondre, vais mieux guider la personne en la dirigeant vers quelqu'un d'autre, dans ce cas-là par exemple. Mais après d'avoir présenté un plan après, d'avoir présenté les trois, quatre étapes du plan, comment est-ce qu'on peut inciter le patient à suivre ce plan-là? Puis comment est-ce qu'on peut les convaincre à le suivre? Est-ce que tu des tips pour ça? la façon la plus facile, qu'est-ce qui est plus le fun, puis qu'est-ce qui plus facile, c'est quand les gens n'ont pas besoin qu'on les convainc. Quand les gens sont déjà convaincus, c'est des personnes qui sont le fun, sont faciles, c'est facile, il a pas besoin, on n'a pas besoin de faire beaucoup d'efforts, on montre le plan, la personne le fait, et généralement on a du succès avec ces gens-là. Sinon, mais il faut ben célébrer au changement. Il y a quelques trucs qui permettent de ben célébrer au changement chez les gens. On peut... tout à l'heure, diviser les étapes dans des plus petites étapes pour ce soit plus facile à voir, des gains pour les gens. Quelque qu'on fait pas beaucoup en physio, c'est de montrer aux gens c'est quoi le... Je pense qu'on est souvent gêné de montrer ça puis on pense qu'on essaie de manipuler le patient, mais montrer au patient c'est quoi la conséquence de ne rien faire. Donc parfois les gens consultent puis sont rebordés. Je pense que c'est correct, mais voici les conséquences de ne pas régler à 100 % ou les conséquences de ne rien faire par rapport à la problématique que tu en ce moment. potentiel. Oui, en fait c'est ça, dans le livre, la septième étape c'est montrer qu'est-ce qui arrive si tu suis le plan et que tu l'exécutes bien le la septième étape montre qu'est-ce qui arrive si tu ne suis pas le plan. Donc c'est bien de montrer le pour et le contre, de pouvoir suivre le plan. Je trouve que c'est pas trop la manipulation, c'est un peu plus être honnête exactement. Oui, mais toi pour moi ça c'est une des façons. C'est la façon dans Story Brand qui vont montrer le bien et le mal finalement, le dark side, le côté sombre et le côté de la lumière. Et à peu près tous les films quand on regarde toujours ce penchant de bien et de mal, c'est comme une quête de l'humanité de vouloir le bien contre le mal, etc. on parlait de rapprocher, de la proximité, de la facilité, résolution du problème et du patient, la proximité du professionnel à être le patient aussi. Donc tu as plus de chances de vouloir plaire et de suivre le pan de quelqu'un à qui tu as confiance. On sait que quand il plusieurs personnes qui disent la même chose, ça des impacts positifs sur la personne. On le voit avec les Google Review par exemple, mais c'est sûr que si on est plusieurs professionnels par exemple à travailler avec un patient, il faut qu'on soit sur la même longueur d'onde. Donc il plusieurs stratégies pour lesquelles, quand sont nécessaires, à être utilisées. on peut utiliser pour aider les gens à s'en aller la direction que nous, pense qu'il est bonne pour eux. Il faut pas que ce soit la direction qu'on pense qu'il bonne pour nous. Qu'est-ce que moi, je ferais à sa place? Mais non, il ce soit qu'est-ce que moi, je ferais si j'étais toi. Donc, il cette capacité-là à la semaine dans la peau des autres, puis avoir bien écouté c'était quoi leurs besoins, leurs souffrances, puis établi un plan qui respectait là où est-ce que les gens voulaient s'en aller. Et qu'est-ce qui est le fun quand on pratique depuis un certain temps? C'est qu'on développe une clientèle qui est d'accord avec ce qu'on fait. Puis on est sûrement plus de succès parce que des gens quand ils vont arriver nous voir, ont déjà eu du succès dans le passé parce qu'ils étaient d'accord avec ce qu'on leur demandait de faire. Ils l'ont fait, ils ont eu du succès. c'est là, quand ça fait deux, trois ans que tu pratiques puis tu revois des gens que tu as déjà vus ou de la famille ou des amis des gens que as déjà vus, tu as déjà une victoire parce que ça devient plus rare à ce moment-là que des gens vont venir te voir avec des croyances qui sont complètement à l'extérieur de ce que toi tu fais des gens dans ta pratique. Et ça, c'est super baloxant. C'est plus facile à ce moment-là. On a moins besoin de travailler fort pour convaincre les gens qu'on... les amène dans la bonne direction finalement. Donc en fait, on les transmet de la connaissance que peut-être eux, pourront transmettre à d'autres personnes. Puis si ces astuces que eux, ils donnent à peut-être leur proche, leur famille, marchent ils vont te les référer à toi. Parce que tu étais un bon guide, donc tu pourrais peut-être être un bon guide pour les proches de ces personnes-là. En en parlant, tu me fais réaliser, c'est une forme de service dans notre échelle de service. Quand le patient, par exemple, a une solution qui a fonctionné pour lui ou elle, puis il va le transmettre à cet endroit. tout fond, c'est un service pas cher d'appart des physios, mais ça amène la physio à être connue de d'autres personnes qui vont probablement venir consulter si parfois ce conseil-là est peut-être moins spécifique à leurs besoins à eux finalement. En fait, pour grandir la physio, il faut qu'on fasse bien la physio. Oui! ben! C'est essentiel parce qu'on n'est pas les seuls. Tout le monde fait quelque chose de bien. Si nous on ne faisait pas bien la physio, on perdrait des parts de marché ou des plumes. Bien faire la physio, c'est extrêmement important. Bon, on a passé à travers le livre au complet, on a fait les sept étapes. J'ai vraiment beaucoup appris aujourd'hui comment c'était quoi ton mindset, ta vision de la physiothérapie. Est-ce qu'il a un dernier truc que tu veux ajouter, un conseil que tu peux me donner si tu étais dans mes souliers en tant que finissant en physiothérapie? En fait, pour appliquer ça, il le pratiquer. c'est vraiment... Si ton conseil est plate, je suis peut-être pas très original quand je donne ça, mais... Tu sais, ce à quoi on a passé à travers dans la relation qu'on a avec nos patients physio, ensemble, et moi aujourd'hui, Liam, il que tu le fasses souvent pour t'améliorer, pour avoir des nouvelles idées, pour savoir un peu... C'est un peu comme si tu joues à Zelda et tu rentres dans un donjon. Il faut tu ailles dans la pièce et là là qu'est éclairé sur ta map, c'est là que tu vas la voir. C'est une comparaison de geek. Donc il faut s'exposer pour développer de l'expérience et comprendre l'entièreté de nos capacités à aider les gens. Donc d'être patient avec soi-même, c'est la chose la plus importante, d'être résiliant. Et d'accepter beaucoup, qu'on est, encore une fois, on des guides, on n'est pas des guiseurs. Donc nous, on est là pour aider les gens à passer à travers le plan qui va les aider à s'améliorer. Mais on ne pas aller contre eux, contre ce qu'eux pensent qui est bon pour eux, même si nous, on ne pense pas que ce l'est. Et il ne pas oublier que quand je devais devenir physiotérapeute, peut-être que j'aurais aussi besoin d'un guide. bien, écoutez... Là, c'est sûr que tu me connais un peu là-dessus, le mentorat, c'est extrêmement important. Pourquoi? Souvent, on vient juste valider les gens sur fait que ce qu'ils font, c'est bon. Parce que dans le moment présent, on peut avoir l'impression que ce qu'on fait, ça marche pas. Mais quand on regarde Big Picture, bien oui, il faut que continues à faire cette bonne chose-là assez longtemps pour avoir du succès. Puis si tu n'as pas le succès nécessaire... Ça revient pas sur toi la plupart du temps. Ça revient sur la personne qui a consulté ici. Parfois, les gens ne pas prêts à se prendre en charge de la façon dont on voudrait qu'ils se prennent en charge pour régler leurs problèmes. Il a plein de gens qu'on prend en charge et qu'on est là pour les aider et qui désirent avoir, par exemple, du soulagement. Ils veulent avoir des conseils. Il a de la clientèle chronique aussi. que soit leur problématique n'est pas assez claire pour être réglée, soit les habitudes ne changent pas suffisamment, des fois on ne le sait pas, des fois il a pas de red flags il a rien de grave, mais la douleur se perpétue. Donc les gens, est-ce que c'est mieux des Advil, des Naproxen, des Opiacés, des injections de cortisone, puis des chirurgies, ou c'est mieux la physio? Si on a un soulagement qui équivalent, nous on est pas mal moins dangereux. dans tous les cas, il faut accepter que les gens se rendent jusqu'où ils sont capables de se rendre, que la pète à ce rang jusqu'où on est capable de la rendre, puis que notre rôle à nous, c'est d'aider les gens. Puis notre note sur 100%, elle est juste basée sur si on a été honnête et authentique dans notre démarche de vouloir aider les gens vraiment. Si on fait ça, on est 100%. Fait plaisir, Liam, c'était super la fun de discuter avec toi. Merci d'avoir écouté Élevé la physio avec moi-même, François Grégoire. Viens me jaser de mon contenu et d'idées de sujets à PhysioFrankie sur Facebook, Instagram ou par courriel. François à mouvementphysio.com. Merci de m'avoir écouté. À bientôt.