Élever la physio

Pierre-Yves Lauzon: Présidence OPPQ

François Grégoire Season 3 Episode 1

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Dans cet épisode, Je discute avec Pierre-Yves Lauzon de sa candidature à la présidence de l'OPPQ, de son parcours professionnel et de son approche du leadership. On aborde également les enjeux liés au règlement 94m et à l'évolution des pratiques en physiothérapie, ainsi que les défis associés aux attestations et aux droits de pratique des physiothérapeutes et technologues en physio. On aborde les enjeux cruciaux de la physiothérapie, notamment les compétences et la déontologie, l'importance de la transparence et de la communication au sein de l'Ordre, ainsi que les défis réglementaires et les opportunités d'implication professionnelle. On discute également de la résilience nécessaire pour naviguer dans un environnement complexe et des enjeux d'attrition des professionnels de la physiothérapie. On aborde les défis et les opportunités dans le domaine de la physiothérapie, en mettant l'accent sur l'importance de l'ordre professionnel, la qualité de vie au travail, l'attrition des étudiants, et la nécessité d'une régulation proactive. Finalement, on discute également des ponts entre les diplômes, de la formation continue, ainsi que du rôle de leadership nécessaire pour représenter efficacement la profession.

Rejoins-moi dans cette exploration de la physiothérapie sous un angle nouveau, où l'objectif est de stimuler le débat, d'inspirer l'innovation et de contribuer positivement à l'avenir de la profession. #physio

Tes commentaires et suggestions sont les bienvenus pour enrichir cette conversation et explorer ensemble les sujets qui nous passionnent, pour ensemble, Élever la physio.

@physiofranky
francoisgregoire.com

Speaker 2 (00:01.614)
Alors salut tout le monde, merci d'être à l'écoute. suis avec Pierre-Yves Lauson pour cet épisode spécial de la présidence et les élections qu'on a à l'OPPQ cette année en 2025. Donc on rencontre trois candidats et je rencontre Pierre-Yves aujourd'hui. Puis on va discuter des sujets importants pour l'ordre, pour les membres, pour la physio, puis pour Pierre-Yves aussi. Alors salut Pierre-Yves, comment ça va? Pierre-Yves Lauson.

Salut François, ça va super bien, merci beaucoup de nous recevoir. J'apprécie vraiment que je puisse avoir accès à ta plateforme pour partager tout ce que j'aime pour l'apistopérami.

Merci de faire ça avec moi, c'était pas obligé. Je sais que ça fait une grosse semaine cette semaine. D'ailleurs, aujourd'hui, on est le 21 avril, qui est une semaine qui mène à un peu comme la fin de la campagne électorale, si on veut. oui, ça va être une semaine chargée avec probablement tes autres responsabilités en plus. Dans le fond, justement, tant qu'à parler de d'autres responsabilités, je pense que ça pourrait être une bonne idée que tu nous fasses une petite biographie rapide de qui es toi, puis arrive aux autres. Pas juste ce tu fais, mais on voit qui aussi.

Oui, exactement. Souvent, le monde va me connaître par mes implications publiques ou dans les dernières années, tout ça, mais tu sais, c'est important aussi de mettre de l'avant la personne que je suis, l'être humain. Moi, suis quelqu'un, t'sais, autre que tout, de mon implication depuis 16 ans que je suis membre de l'Ordre, bientôt 16 ans en fait. Moi, je suis quelqu'un d'authentique, je suis curieux, je suis profondément humain. Quand je m'implique dans quelque chose, j'ai vraiment...

la conviction de bien comprendre, de bien structurer, d'analyser, de vraiment faire le tour de la question des sujets. Pas importe. Ça, c'est vrai pour toutes les soeurs de ma vie, autant personnel que professionnel. Je m'investis beaucoup avec rigueur toutes les indications que je veux faire. Je suis all-in à 100 % dans ça. Puis, je suis ouvert à la discussion. Moi, je suis quelqu'un qui adore discuter, qui adore parler, résoudre. Puis, pour vraiment prendre le pouls,

Speaker 1 (02:06.254)
du terrain, de la façon de voir les choses. On n'ira pas trop de façon personnelle, mais c'est aussi vrai par rapport à mes enfants, par rapport à l'école, par rapport à de l'enseignement ou quand il a quelque chose que je veux comprendre, suis quelqu'un d'analytique. Puis, c'est important aussi d'avoir de la légèreté dans tout ça. suis quelqu'un qui a un bon sens de l'humour, qui est drôle, qui aime ça, alléger le...

Des fois, il a des discussions qui sont un peu plus chronichées. J'aime ça alléger l'atmosphère puis pour créer un climat positif. Moi, c'est vraiment tout ça qui peut me caractériser de plus important, si on veut, dans mon quotidien par rapport à ça.

Es-tu le genre de gars qui fait une joke dans un moment critique d'une conversation pour mener descendre l'attention?

Ben oui, ça va dépendre des situations, discussions, mais tu si des fois il faut avoir un moment à créer dans une discussion ou dans une rencontre, qu'on peut émettre une petite blague ou une petite possibilité par rapport à ça, pis là ça périr le monde pis là on revient sur le sujet par la suite. Fait que oui, tout ça je pense que j'ai une facilité à faire ça, ça dépend toujours des...

les styles de rencontre avec qui on parle à certains niveaux. Mais je suis capable de me gestionner par rapport à l'audition que j'ai avec moi.

Speaker 2 (03:33.07)
Ce que tu parles en ce moment, cette capacité de bien saisir la pièce et de voir peu la tendance de la méthode d'une rencontre, parce que c'est un des rôles d'un président d'un ordre professionnel ou d'un président de n'importe quelle organisation, d'avoir un rôle, de prendre un rôle de leadership dans l'organisation. C'est quoi ton expérience dans ces situations-là, dans ces rôles-là, et comment est-ce que tu penses que tu as pu évoluer et être prêt pour ce rôle-là depuis?

non l'autre.

Bien, c'est sûr que l'un des très grands rôles de la présidence, c'est d'exercer un leadership exceptionnel. Puis moi, au fil des années, malgré que je n'ai pas eu le titre de président ou directeur général ou quoi que ce soit, j'ai eu la chance quand même d'occuper plusieurs rôles que j'ai pu exercer ce leadership-là, que soit dans les équipes, dans les projets, dans les instances décisionnelles.

Comme plusieurs personnes le savent, moi de 2014 à 2019, j'ai ségi au conseil d'administration de l'Ogne. J'ai été au comité exécutif, j'ai ségi à titre de vice-président TRP dans le temps. que j'ai pu donner mon mot, mon orientation, travailler avec la permanence avec différents comités pour mener à bien les travaux de l'Ogne, pour le développement aussi des deux professions.

Je me suis toujours impliqué dans plusieurs comités au fil des années pour mettre mon petit grain de sel de ce que je croyais était pertinent. À la permanence de l'Ordre, quand j'ai commencé à travailler en 2019, j'ai été nommé inspecteur, mais rapidement aussi au fil des années, j'ai été nommé coordonnateur à la direction de l'inspection professionnelle pendant certains développements ou ce qu'il eu des changements à la permanence.

Speaker 1 (05:25.518)
J'ai pu piloter plusieurs dossiers importants comme la révision du règlement 94e, toute la mise en place en 2021-2022 de cette révision-là, tout le processus d'inspection professionnelle pour les physiothérapeutes qui presquettent des radiographies, puis l'entrée en cours du règlement, l'Ordre inspecte ces physiothérapeutes-là. Moi, j'ai été parmi cette équipe-là qui mis en place ces inspections-là pour s'assurer qu'on coordonne ça d'une bonne façon.

J'ai tout ce qui est la formation sur la tenue de dossier qu'on a vu diffuser pour bien soutenir les membres. Ça, c'est une demande du conseil d'administration qu'on a eue. J'ai été parmi ces acteurs-là principaux. Ça, c'est par rapport à l'OB. Mais sur le terrain, avant de m'impliquer à l'OB, moi, j'ai eu des postes de gestion dans les clients privés que j'ai travaillé, autant au niveau des ressources humaines que de gestion de dossiers.

dans différents mandats que j'ai eu depuis que je suis membre de l'ordre. J'ai coordonné des services, j'ai touché aux services administratifs reliés à la CNST, la SAC, toutes les changements qu'on a eus une dizaine d'années par rapport à la SAC, les tarifs, les balises. Moi, j'étais dans ces équipes-là dans le milieu clinique pour coordonner ça au niveau du service à l'écran tel. J'ai supervisé énormément de stagiaires, je me suis occupé d'étudiants soigneurs.

au niveau collégial dans un des milieux, c'est chef de Sherbrooke, j'ai géré pendant plusieurs années en collaboration avec les physiothérapeurs sportifs dans notre équipe. Tout ce qui est étudiants, soigneurs, travailler avec les assignés, les formés, c'est ça. J'ai beaucoup, beaucoup fait de formation continue, puis de former les futurs physiothérapeurs et les futurs technologues en physiothérapie.

beaucoup en sportif, ça c'était mon dada en clinique. J'ai pu gérer à un autre niveau des organisations, des équipes d'employés, tout ça. Je pense que j'ai quand même un gros bagage de gestion à un autre niveau de ce qu'on peut voir actuellement dans les autres candidatures, mais ça ne diminue pas en moins la qualité de l'expérience que je peux avoir eu comme gestionnaire.

Speaker 2 (07:48.792)
Oui, c'est ça. Je comprends bien que tu as été souvent dans des rôles où tu devais prendre une forme de leadership à travers les travaux dans lesquels tu étais impliqué finalement.

Exactement. Puis, j'enseigne aussi à l'Université de Sherbrooke depuis 2013. Je suis chargé de cours auprès des protépteurs physiothérapeurs. Ça demande d'organiser son cours, de travailler avec le directeur d'unité, de développer ça. Même chose pour les formations en privé que je donne à différents membres, aux étudiants, les futurs membres de l'homme. toutes ces expériences-là qui ont façonné mon approche, c'est d'être à l'écoute, c'est de structurer des actions concrètes.

pour les types d'organisations, pour les membres, c'est de rassembler les membres autour d'objectifs communs. Ça, je pense que je suis en mesure de pouvoir le faire et de collaborer avec toutes ces personnes-là au fur et mesure des différents dossiers qu'on pourrait avoir à titre de présence.

Speaker 1 (08:59.232)
et la majorité

Je que le bain et j'allais arriver un petit peu peint. J'ai remarqué que je n'étais pas connecté, c'était pas pratique pour brancher, ça vient de rembarquer. Excuse-moi, à 9h14.

parfait.

Speaker 1 (09:23.051)
Yes

Quel cil de leader, Pierre-Y, tu te donnerais, comment tu te décrirais au-delà de ce que tu nous as raconté depuis tantôt, comme ta personnalité, mettons, si tu avais à donner un mot?

Mon leadership, c'est un style de leadership qui est rassembleur, toujours dans le respect des personnes, c'est orienté vers l'action. Je crois à la force du collectif de consulter les bonnes parties, les experts du milieu pour être capable de prendre une bonne décision éclairée. Peut-être que ces décisions-là ne seront pas encensées par tout monde. On ne jamais satisfaire à 100 % de personne. La perfection n'existe pas.

La prochaine question, on veut être à la sœur bleue, mais on ne pas faire plaisir à tout le monde tout le temps. Ça peut devenir un défaut pour faire attention avec ça aussi, de vouloir faire plaisir. Elle pas avancé parce qu'on a peur de choquer.

Exactement, mais moi comme personne, je suis très travaillant, je suis constamment dans mes engagements. À un moment donné, il faut être capable à m'animer de trancher quand il le faut, sans imposer uniquement, sans imposer parce que je veux imposer, puis c'est ma décision. Puis la décision peut être perfectionnée, tout travailler plus longtemps.

Speaker 1 (10:40.244)
Pour arriver à un consensus à des compromis et que la majorité du monde soit en accord avec ça, puis que le conseil d'administration va être en mesure de prendre les bonnes décisions, bien je pense que c'est de travailler de façon bienveillante, tourner vers le dialogue, mais avoir des solutions durables. On ne pas prendre des décisions qui vont être impopulaires juste parce que ça nous tente, puis qu'on va travailler là-dedans parce qu'au final, bien, on ne les mettra pas nos efforts parce qu'on voudra pas aller au bac par rapport à ça. Mais si on le travaille d'une bonne façon,

Donc, non seulement les bonnes personnes, qu'on rassemble tous leurs avis, leurs expertises, mais on est capable de travailler ça dans une vision stratégique, mais aussi avec le pragmatisme du terrain. C'est beau prendre des décisions de haut niveau, mais si ça ne correspond pas aux besoins du terrain, on ne peut pas faire grand-chose avec ça. Et tu ne te transmets pas sur le terrain par la suite.

Tu m'as amené sur les sujets de dossier sur lesquels tu travaillé. Tu étais un peu plus loin dans les questions qu'on avait dit qu'on discuterait, mais là, je profite de l'occasion pour parler de ces sujets-là. Maintenant, tu as parlé que tu avais travaillé sur le dossier du 94M, puis le dossier des radiographies. Allons-donc dans cette direction-là, déjà. Tu discutes dans ta plateforme, puis sur les choses que tu parles de loucée ou élargir ou réviser, un peu, ce règlement-là.

de Président-Chanceau et des patients, de la part des technologues en fidéo. Parmi nous, un petit peu tes idées, qu'est-ce qui devrait être modifié, changé, puis de quelle façon. Parce qu'en fait, si je me trompe pas, le règlement a été révisé, suite aux révisions des diplômes dans les collèges, puis de ce que les technologues voient. Alors, je penserais pas que les collèges sont prêts, en tout cas, tu me diras ce que tu en penses, à rouvrir ça. sont des trucs qui prennent du temps, si je comprends bien.

Alors, qu'est-ce qu'on peut faire au niveau du règlement sans nécessairement changer le diplôme? Et si changer le diplôme est nécessaire, comment est-ce que tu vois ça? Donc, parle-moi un petit peu de ce règlement-là, comment est-ce qu'on peut donner plus de cloulesses aux technologues encore dans leurs pratiques?

Speaker 1 (12:42.474)
Oui, mais pas à moi.

Pourquoi est-ce qu'il faut qu'on le fasse?

Exact. Le règlement, a été... Les travaux de la révision du règlement 94-M ont lieu à peu près de 2014-2015 jusqu'à 2018 environ. Avec l'équipe de chercheurs, on a consulté, on a fait des focus groups partout au Québec, ça a été des super bons travaux. En 2018, le règlement était prêt, puis là, il fallait attendre l'approbation gouvernementale au niveau de l'office et au niveau du gouvernement. Ça, ça a pris quatre ans. Pendant quatre ans jusqu'en 2022, c'était le vieux règlement.

Ça, c'est l'élantard gouvernemental, c'était dans le temps. Puis en 2020, avec la pandémie, on a été capable, avec les parties prenantes, puis ça, c'était donné parce que moi, je n'étais plus au conseil d'administration à ce moment-là. C'est le conseil d'administration sous la présidence de Denis Pelletier qui a été capable de mettre en place des assouplissements pour qu'on puisse favoriser déjà la prise en charge avec les mesures sanitaires dans le temps, les pisaothérapeutes qui pouvaient pas être dans certains milieux comme les CHSLD et tout ça.

et ces assouplissements-là ont lieu pendant deux ans jusqu'à la mise en place du règlement. Fait que oui, c'est vrai que le règlement date juste de 2022, mais en fait, les travaux ont été finalisés en 2017-2018. C'est ça qu'il faut se rappeler. Est-ce que la réalité t'airait actuellement en 2025 qui est la même qu'en 2017-2018? Je ne pas. Je pense qu'on a évolué énormément depuis ce temps-là. Puis il y a des choses dans le règlement où il faut arriver à un consensus, il arriver à des compromis.

Speaker 1 (14:09.486)
Il a des choses qui auraient pu évoluer davantage dans le règlement du temps, pas probablement, mais qui n'ont pas été faites pour différentes raisons et que je respecte beaucoup. Ce n'est pas un problème. J'étais sur ces travaux-là, autant au conseil d'administration qu'à la permanence. On a fait de belles avancées avec ce règlement-là. La révision du programme collégial datait de 1997 dans le temps. Il fallait le remettre à jour. Mais c'est deux choses qui travaillent en parallèle. Le programme n'est pas calqué sur le règlement. Le règlement, c'est...

la prise en charge de patients par un défis. C'est d'encadrer les règles de prise en charge pour qu'un défis puisse, qu'on puisse protéger le public et qu'il puisse avoir certains critères de la part de ses référents. Le programme donne les connaissances de base pour l'entrée à la pratique. Ça, c'est deux choses qui se travaillent en parallèle. C'est ça qu'on met à jour le règlement. Ce qui se fait vraiment dans les cours via le programme cadre du programme collégial, ça va pouvoir...

se mettre à jour par rapport à ça, par rapport à cette prise en charge-là. Je ne pas, il faudrait pas réviser encore une fois le programme collégial pour mettre ça parce qu'on n'est pas à ce même niveau-là. Moi, pour l'allègement du 94e que je propose, c'est d'aller plus loin de ce qu'on avait déjà fait. Tu peux m'entendre de façon concise parce que j'en ai long à faire. J'ai fait des capsules explicatives aux membres là-dessus dans les derniers jours, mais les préalables,

Le diagnostic, bon, il les vales du physiothérapeute, ça, va rester le physio, tu au centre-à-là, ça, travaille en intra-disgnaculat, c'est parfait. Mais par rapport au préalable, ça, on parle des référents qui sont les médecins puis les IPS actuellement, parce que eux, ils ont l'habileté à faire un diagnostic médical. Notre règlement dit que ça prend en catégories 2, 3 et 4, ça prend un diagnostic médical non limité aux symptômes. Les médecins, eux, ils font pas, puis les IPS, ils pas un diagnostic médical non limité aux symptômes.

Ils font un diagnostic médical. Ils font des compétences là-dedans. C'est ce qu'ils font. Ils font leurs diagnostics. Et ces diagnostics-là sont reconnus via des charrières définis par rapport à l'OMS, par rapport à la sémonce, etc. Puis c'est là-dedans qu'il faut travailler. On n'a pas... Puis par la suite, on... Tu t'assois, on prend un cas simple, une entorse de cheville. OK?

Speaker 1 (16:33.422)
Est-ce qu'on a vraiment besoin que le médecin ou l'IPS nous dise c'est quoi vraiment l' ligament précis de la structure atteinte pour qu'on puisse traiter une cheville en 2025? En 2025, on prend l'ensemble des patients, on prend pas juste une atteinte structure. Ça, c'est la date de l'intégration des fiches au début des années 2000, c'était un décret qui était déjà dans les milieux hospitaliers dans le temps. C'était peut-être correct pour...

parce que les TFIS n'étaient pas encore dans l'ordre des physiothérapeutes, etc., mais actuellement en 2025, prêtez une cheville, on n'a pas besoin de se faire dire de quelqu'un. On a assez des compétences en anatomie qu'on est capable d'identifier notre structure. On travaille un cas de cheville, on travaille pas un ligament pris. C'est la deuxième chose. Puis les informations médicales pertinentes. C'est encore inscrit au règlement, alors que ce qu'on dit depuis la révision du 94e, c'est aux TFIS d'identifier que...

il a l'information médicale pertinente. Dans le tel cas, la radiographie va être pertinente, dans le d'autre, elle ne le sera pas. Mais pourquoi l'insérer dans le règlement? tes fils ont la compétence pour juger qu'est-ce qui est prioritaire. Avant de voir le cas, ils vont voir, chercher leur information qu'ils ont dans le dossier, puis t'as eu de juger de ça. On n'est pas à les limiter à dire, bien, si c'était pas tel affaire, tu peux pas le prendre en charge. Ça, c'est facile à dire, mais chaque...

chaque région, chaque milieu de phénomène, la clé privée, le réseau public, a ses spécificités. Il faut un peu libéraliser cette prise en charge-là, faire confiance aux T-fizes. Les T-fizes sont compétents, on est rigoureux en physiothérapie, puis je pense qu'il a moyen d'aller de façon plus libérale dans ça, puis de mettre des valises qui sont... On le fait avec la catégorie 1 pour le diagnostic médical, on peut le faire avec les autres, parce que de toute façon, les établissements...

Quand ils travaillent dans des milieux aigus, par exemple en catégorie 4, y a tellement de travail interdisciplinant de proximité que le TIFS va être capable de travailler avec le médecin, avec l'ITS, avec le physiothérapeur. On n'a pas besoin que nous on le limite plus. Les établissements vont faire leur façon de travailler une voie administrative. Ce n'est pas nous qui devons limiter cet accès aux soins-là dans le 94 de mai. Ça, c'est juste pour les préalables. Il y a les quatre catégories, j'en ai beaucoup à parler.

Speaker 1 (18:54.094)
Je te laisse rebondir si tu veux par rapport à ça.

Pour moi, ça me donne déjà une bonne idée de ce que tu vois, tes idées par rapport à ce règlement-là. Mais oui, évidemment, la pratique évolue. Et probablement que la COVID a amené une accélération à bien des endroits dans la société, et donc dans la pratique en physio. Donc, je vois un petit peu où est-ce que tu veux en venir avec ça. Tu as parlé aussi du droit des physios de prescrire des radiographies. Sur le terrain, ce n'est pas quelque chose qui fonctionne.

particulièrement bien, sauf pour les milieux qui avaient déjà des ententes avec des médecins, qui avaient des tables de prescription qui étaient déjà signées. C'est une forme de prescription collective, ce qu'on a comme règlement en ce moment. Parle-moi un petit peu de ce règlement-là, puis, tu sais, ou est-ce je veux rebondir là-dessus aussi, là, la tendance que l'Ordre a dans les dernières années, c'est d'y mettre des droits de pratique limités à certains membres qui ont besoin d'avoir, comment on appelle ça, des...

C'est presque des radios sur les lignes, oui, les fameuses attestations. C'est comme une forme de spécialité, mais qu'on n'appelle pas comme ça en ces idios. Puis là, bien, si je comprends bien, là, avez sûr que sans aller là-dedans, on risque peut-être de finir par des attestations pour le RPP, on risque peut-être de avec des attestations là pour des manip. Je l'ai l'impression, on regarde d'autres autres hôtes professionnelles où les membres peuvent avoir d'autres hôtes.

Les médecins notamment, n'ont pas d'attestation particulière pour avoir des spécialisations. L'ordre dit, bien si tu les compétences pour le faire, mais que tu ne a pas, mais ça sera bien ton problème si on t'inspect et on se rend compte qu'il est trop compétent. Donc, comment est-ce qu'on jongle avec ça? Moi, j'ai l'impression que ça doit demander beaucoup de ressources à l'ordre, gérer ces attestations-là. On demande aux membres de faire de la formation continue de façon spécifique pour certaines attestations où parfois il n'y a pas grand-chose qui change d'une année à l'autre.

Speaker 2 (20:48.744)
des radiographies, c'est une technologie qui a 120 ans. Je n'ai pas l'impression que les membres, moi je ne l'ai pas cette attestation-là, mais je n'ai pas l'impression que les membres. Donc ça va être facile de rester à jour dans quelque chose qui change pas tant que ça. Toute ton opinion sur les attestations, est-ce que l'ordre devrait continuer, régidifier un peu la pratique ou plutôt être plus libéral de ce côté-là?

...

Speaker 1 (21:10.478)
Oui, exact. Juste avant de te répondre spécifiquement, je voulais ajouter par rapport au 94M, il y a beaucoup de choses à dire sur les quatre catégories d'atteinte. Je vous invite à écouter mes capsules que j'ai mis en ligne sur ma chaîne YouTube, que je décorde spécifiquement mon avis par rapport à ça. C'est très intéressant. Puis je vous invite autant tes fils que tes autres rappeurs à aller écouter ça parce que je pense que c'est pertinent à voir. Pour ce qui est par rapport aux attestations, les attestations,

qu'on aimait depuis plus d'une dizaine d'années, c'est une façon efficace de permettre aux membres d'accepter à des nouveaux actes et d'assurer du même coup la protection du public. On s'attire qu'il les connaissances de base. Puis les maisons d'enseignement universitaires se sont mis à niveau pour que les physiothérapeutes qui aient gradu maintenant, peuvent avoir accès directement aux manipulations articulaires puis aux prescriptions de radiographies. Par contre, est-ce que la mise en place d'un nouveau règlement, fameux règlement 94, je connais-t-elle,

C'est la bonne chose, la bon véhicule à chaque fois qu'on va vouloir atteindre. ne pas certain. Actuellement, dans le cours actuel du système professionnel, c'est fastidieux de travailler avec les autres ordres. C'est fastidieux l'ensemble du travail. Travailler avec les autres ordres, c'est le collège des médecins lors des infirmières, lors des ergothérapeutes. C'est beaucoup plus cordial que cela l'était à 15 ans, par exemple. Par contre, de rentrer ça dans le...

toute la façon de faire législative au niveau de l'office des professions du gouvernement, dans l'attente de la publication dans la cassette officielle, c'est fastidieux. Le chantier sur la modernisation du système professionnel risque d'arriver d'une meilleure façon par rapport à ça. Je ne pas dans le secret des dieux, je n'ai rien à annoncer parce que je suis pas dans les décideurs actuellement. Il n'y a rien au niveau gouvernemental, au niveau de l'office qui a été publié, qui veut...

qui pourrait être fait, mais il y a des façons de mieux faire les choses. ce que tu dis par rapport aux connaissances et aux compétences, c'est primordial. Les physiotérapeutes peuvent introduire un doigt, par exemple, au niveau de l'anus pour aller travailler un coccyste. Tu pourrais le faire, les physiotérapeutes pourraient le faire, tous les physiotérapeutes peuvent le faire. Mais si tu n'as pas les compétences, les compétences, ton code de déontologie dit que tu dois...

Speaker 1 (23:35.752)
d'absturnir de faire ça. C'est vrai pour tous les actes en physiothérapie. Là, on a décidé de le baliser, c'était le véhicule qu'on pouvait prendre. Mais à moyen long terme, je pense que si on élève le niveau des compétences des membres, on va être capable de leur dire, si tu veux faire ça, assure-toi d'avoir les compétences et les connaissances. Puis quand l'ordre va t'inspecter ou va te poser des questions, va devoir démontrer ça. Je pense qu'il une façon d'arrimer tout ça.

pour que les physiotérapers puissent aller de façon plus avancée dans leurs actes, quand on parle de prescription de radiographie. Les physios ont les connaissances actuellement, les compétences, et si c'est pour les relevés, on va les relever pour prescrire une radiographie. Que ça soit à AIDU, que ça soit après un certain temps. On est très rigoureux, on sait qu'à prescrire, pas prescrire. On a des chercheurs exceptionnels, puis on la recherche là-dessus.

et qu'il de l'ombagie, on ne pas prescrire parce qu'on veut prescrire et le passant nous le demande. Mais on va être capable de bien le faire au bon moment. On va s'assurer de mettre les balises des membres, que ça soit clair. Si vous pouvez le faire, faites-le de une bonne façon.

Je l'ai déjà pour plein d'autres actes comme tu parles, sais, d'introduction du doigt ou de l'élève de l'anneuse et compagnie. En ce moment, c'est pas... C'est dans notre code de déontose. C'est un acte réservé, mais dans le code de déonto, un peu comme les médecins, tu sais, les médecins omnipraticiens qui font des infiltrations cortisone, il en a plein qui refusent de le faire parce qu'ils ne sentent pas à l'aise. Puis il en a certains d'autres qui vont faire de la formation pour être capable de faire cette acte-là auprès de leur patient. Et ça dépend de leur code de déonto. Ça dépend pas d'un diplôme spécial.

une attestation ou une expertise qu'on leur donne. En fait, ma crainte, c'est juste que ça devient fastidieux, ça devient lourd pour un autre professionnel d'être obligé de gérer que ça, puis de faire des vérifications particulières pour plein de catégories différentes d'attestation. Et comme tu le dis, à partir du moment où on voit ça dans notre cursus de base, ça fait juste partie du champ de pratique qu'on possède déjà, qui devrait simplement être naturellement mis en place ou utilisé par les membres selon leur propre jugement. C'est ça le code professionnel, dans le fond.

Speaker 2 (25:44.644)
C'est les membres qui gèrent les membres selon leur capacité et leur connaissance.

Exactement, je pense que comme ordre professionnel, faut, entre autres par rapport aux membres puis par rapport à la population, il faut être davantage présent, d'être clair avant les membres que la réponse soit oui, soit non, puis qu'on balise, puis qu'on l'explique pourquoi. Cette transparence-là, moi, c'est une de mes grandes convictions, puis c'est ça que je veux apporter. Je veux plus, il faut que les membres qui en lisent nos communiqués, nos documents.

ils savent à quoi s'entraîner et puis ils ne clouent pas de zones désartées. On dit ça, ça marche, ça, ça ne pas. Les critères de l'ACR, ok, mais il a plein d'autres critères qui sont permanents. Est-ce que les radiographies doivent être seulement basées sur les critères de l'ACR? Peut-être pas. Je disais qu'on a traité le règlement avec le collège des médecins parce que le 94H, c'est un règlement que le collège des médecins nous permet de faire des activités réservées à eux.

Il se tient ça dans le temps, mais actuellement, ça l'est peut-être plus. On a une tolérance sur les crèmes topiques actuellement. Le collège des médecins le disent, il a une tolérance. Mais en réalité, les physiothérapeurs et les technologues en physiothérapie en clignotant privé, s'ils veulent faire l'arconophorèse avec du voltarein, ça prendra une ordonnance médicale. On a une tolérance depuis 10 ans. On serait capable via si les changements, les utilisatifs ne peuvent pas se faire de façon rapidement.

Je pense qu'il moyen de s'entendre à avoir des tolérances parce que là, les compétences sont déjà à un autre niveau que les autres. La réglementation ne peut pas être ajustée rapidement. On peut porter en voie une tolérance puis on peut le se consulter par rapport à ça. Le CAHIG MEDCIN travaille en collaboration avec beaucoup d'autres professionnels. On a un très beau lien actuellement de ce que je vois dans les communiqués publiques, les discours de la présidence, etc. Ce que j'entends parler est sur le terrain. Je pense que moyen de...

Speaker 1 (27:42.144)
d'amener déjà un autre niveau relativement rapidement dans les prochains mois, prochaines années, avant que la législation évolue pour avoir un niveau de tolérance sur certaines actes que les fisciaux pourraient porter en pratique avancée spécifique.

Ben là, ça fait plus qu'une fois parce que là on parle d'ajustement, de règlement, puis de travailler avec l'office, travailler avec les autres autres professionnels. Par mot donc de cette réalité-là, parce que là t'es un gars qui arrive du privé, ça fait quelques années que t'es à l'ordre, etc. Fait que t'as vécu, tu les deux réalités où dans une entreprise privée, ben généralement quand on décide d'envoyer le bateau dans une direction, puis tout monde est d'accord, ben c'est quelque chose qui va avancer plus rapidement que dans des organismes publics. Fait que par mot donc de la réalité...

d'avoir fini quelque chose, puis qu'on prend quatre ans avant que ça finisse, puis par aboutir, puis comment est-ce que toi, t'es un bon candidat pour naviguer dans une réalité où même si tout le monde est d'accord, puis les choses s'en aident dans une direction, il a une lourdeur administrative, puis on en parle, je pense qu'au Québec, on en entend parler constamment, puis je pense que c'est le cas dans n'importe quel organisme public, c'est long, en tant qu'on aboutisse, puis des fois, il un déchirement de gouvernement, on avait travaillé un projet, on était rendus, on avait presque fini, mais là, oups, c'est plus dans les...

c'est plus dans les priorités du gouvernement en place. Donc, par mot d'autre, ton expérience, puis comment est-ce que toi tu penses que tu es un bon candidat pour faire avancer des projets dans une réalité complexe avec plusieurs entités comme ça avec lesquelles on doit travailler, pour lesquelles on est un parmi tant d'autres, puis c'est pas toujours...

C'est une très bonne question François. Je pense souvent plus au long terme, des fois ça se peut qu'on aille à un échec à court terme ou qu'on aille pas la réponse qu'on voudrait avoir, mais je suis quelqu'un d'extrêmement résilient, autant personnellement que professionnellement parlant. J'en ai vécu des enjeux difficiles ou qu'on ne pouvait pas bouger. J'ai réussi à m'ajuster avec les années avec l'expérience, avec l'âge, avec...

Speaker 1 (29:39.342)
On devient peu plus sage aussi avec l'âge et qu'on est capable de se poser. Dans mon cas, pense que oui. Des fois, ces grands changements-là, même si tu es petit, ça prend du temps. Moi, suis quelqu'un qui documente objectivement les faits. Si quelqu'un me dit par quel mois on pense être capable de faire?

Après un temps de temps, je ne vais pas attendre qu'ils m'en reviennent avec la question. Je ne resterai pas passif. Je deviens actif, je vais rembattre les personnes, je vais être capable d'argumenter nos propositions. je suis quelqu'un qui est réceptif aux changements. Des fois, voudrais, ce ne serait peut-être pas une priorité où on sait que ça va s'en venir dans un certain nombre de temps, puis j'ai de la pression pour le faire, on va activer les choses, on va argumenter. Je suis quelqu'un qui est capable de me rallier. Si la décision qu'on vient pour, c'est le conseil de l'administration,

prendre une décision, bien regarde, moi, parfait, on prend cette décision-là, puis on l'amène dans notre bateau pour aller faire des changements, mais je ne perdrai pas mes couleurs, je ne vais pas me dénaturer dans ma présidence. Puis il y a des enjeux de temps qu'il faut s'agimer avec les autres acteurs, les partenaires clés de l'ordre, puis je pense qu'on peut définitivement créer d'autres partenaires parce que c'est une chose que la législation soit faite ou soit changée.

Mais, peut-être sur le terrain, nos partenaires, par exemple les médecins amnipraticiens, les médecins spécialistes, radiologistes, orthopédistes, beaucoup d'orthopédies, mais autant urologie, oncologie, gériatrie, physiatrie, ils savent pas ce qu'on peut faire. Ils savent pas comment on peut arriver ça sur le terrain. Donc là, c'est bien beau de mettre en place des choses, mais si après on soutient pas nos bandes, comment on peut le développer, puis on les laisse libres à eux, comment on peut créer des changements?

Donc on a parlé de corridors de soins énormément depuis 10 ans. On entend parler du CRDS, de l'apport de médecins qui est chaotique, c'est impensable. Les physios qui ont une entente, une ligne directe avec le médecin spécialiste, parce qu'il ne passe pas dans le CRDS, il le prend lui-même, il accepte la rémunération ou la non rémunération qu'il va avoir de l'apport du physodérapeur. Il sait qu'il a été bien évalué, il qu'il a été bien pris en charge, puis il sait qu'il va falloir qu'il se pose la question, ce soit un cas opérable ou pas.

Speaker 1 (32:00.046)
C'est ça que les médecins spécialistes veulent faire. Fait que, attend beaucoup parler des physios en première ligne, des physios dans les services d'orthopédie, dans les cliniques musculos-squelettiques pour réduire les listes d'attente, pour voir c'est-tu des cas qui doivent être encore vus en orthopédie, par exemple. Mais avant-coup, faut aussi que quand le patient est référé, il doit réellement être référé. Il y a quand même de belles algorithmes, mais si l'algorithme de référence vers la spécialité n'est pas fait comme il faut.

bien on peut quand même la faire la référence actuellement au niveau médical, mais c'est que le patient il attend sa liste d'attente, il se connait, s'hise, l'orthopédiste ou le physiatre il le voit, ah t'es pas un coopérable ou t'as pas fait de physiothérapie, vas voir un physio, je suis orthophobe en six mois. Bien ça, t'sais, la haute de développer la législation puis la rendre de façon plus libérale, ça, je trouve que ça se transpose sur le terrain. Mais si tout l'heure on n'a pas les échos du terrain, puis on sait pas comment ça fonctionne, bien on peut pas aider les membres à bien l'appliquer.

On leur dit « Faites-le ». Mais comment le faire ? Ils le savent pas. Pas dans tous les cas, du moins. Je vais être toujours résilient. Je n'oublierai pas les relances. Je vais rester actif dans les dossiers. De se faire dire « On est en attente de changement. Mais on peut-tu les stimuler, ces changements-là ? On ne m'entale pas notre message de façon respectueuse et de façon stratégique.

Ça avantera pas à vitesse gravée.

Donc l'attente, ça amène souvent nulle part. Tu as des jeunes glissades qui étaient amorcés. Parle-moi donc, c'est une question que je trouve intéressante. Parle-moi donc un peu de... C'est dans la vie, Pierre-Y, il a des situations qui se présentent à soi, on a des opportunités, puis il y a toujours une part de chance là-dedans. Évidemment, travailler fort, ça donne des résultats. dans une carrière ou dans l'atteinte de certains résultats.

Speaker 2 (34:00.91)
Mais ça doit être joint à de la chance en quelque part. J'aimerais que tu me parles de peut-être une situation que tu reconnais où il y eu un bon fit, un bon momentum pour toi qui t'a permis d'arriver à amener un projet à terme, par exemple, pour avoir une opportunité personnelle ou professionnelle.

C'est une super bonne question que tu apportes parce qu'on peut travailler très très fort dans la vie, mais des fois ça nous prend un peu de chance ou un bon fit comme tu dis. Pour moi, c'est mon passage au conseil d'administration qui débuté en 2014. Denis Pelletier, quand il a décidé de se présenter à la présidence, il a fait une campagne électorale extraordinaire dans les mois avant la présidence.

Ben, Denis est venu me rencontrer en clinique, il est venu prendre le coup des DRP dans le temps, pis c'est Denis qui m'a donné cette piqûre-là de m'impliquer dans la profession. Fait que quand moi, j'ai commencé à lire là-dessus, ben j'ai vu que le post-administrateur au conseil d'administration dans ma région électorale était en élection, ben j'ai fait comme « Hey, je pense que ça me tente d'aller m'impliquer pis travailler sur ces sujets-là, Denis ». Denis m'a donné cette piqûre-là du système professionnel pis de la protection du public.

de développer les professions parce que le plus que 10 ans, la profession de TRP était bien loin de ce qu'elle était actuellement. Elle peut définitivement évoluer encore plus de façon positive, mais ça, c'est l'apicule que j'ai eue. J'ai été élu au conseil d'administration à cette élection-là après avoir voulu me présenter, puis j'ai débuté le premier, je ne pas, le premier cinq ans.

de présidence de Denis, ça m'a ouvert plein de possibilités, autant au niveau gestion que d'avancer, de faire la promotion, de rencontrer les membres de la tournée du président qui avait été faite pour le règlement 94M, je me souplique, qui était activement dans plusieurs régions, pas juste dans la mienne. Ça, pour moi, ça a été comme un feat extraordinaire. C'est ce qui, je pense, qui a permis de définir davantage ma carrière actuellement, parce que ça fait déjà 11 ans.

Speaker 1 (36:10.126)
Quand je me suis invité au CA, j'ai eu des changements de niveau professionnel renté en 2019. Ça m'a amené à postuler au poste qui était affiché à l'inspection professionnelle. De fil en aiguille, j'ai utilisé mon poste au CA parce que j'avais obtenu l'emploi comme inspecteur. Je vais en être reconnaissant dans

toute ma vie de ce que ce fait-là a pu créer quand il est venu me présenter. que Denis m'avait enseigné au collégial, mais on travaillait pas ensemble dans mes premières années de pratique. Il avait sacré le privé, je travaillais entre un autre. Mais quand on a eu la chance d'échanger là-dessus à plusieurs occasions avant son élection à la présidence, ça a été une réelle pitié, puis elle été encore une.

Je pense que Denis, c'est un gars passionné, on va parler de lui, les oreilles vont s'isler. Mais c'est un gars qui a réussi à transmettre cette passion-là à plus qu'une personne. J'en fais partie aussi. J'ai aussi essayé avec Denis, alors qu'il était administrateur avant qu'il soit président. Je sais un peu de quoi tu parles, Pierre-Yves, puis c'est une bonne réponse. Parce que finalement, tu finis par travailler dans le système professionnel directement depuis ce temps-là.

A la

Parle-moi donc des enjeux importants à l'ordre en ce moment. On a parlé d'un paquet de trucs, pour toi, c'est ton top trois, trois choses qui doivent être mises de l'avant, trois dossiers qui doivent être avancés dans les prochains trois ans.

Speaker 1 (37:36.334)
Premièrement, c'était de répondre efficacement aux besoins de la population en matière d'accès aux points. Notre plan stratégique est tourné autour de ça. Dans tout ça, faut le faire en maximisant les rôles des professionnels de la Fistiaud par rapport à leurs actes et les activités pour qu'ils en meilleure posture pour les réaliser sur le milieu. Deuxième chose,

de rendre le contexte de pratique des téfices plus fluide, soit reconnu une fois pour toutes par les organismes payeurs, les assureurs privés. a eu des gains dans les derniers mois avec la Fédépilocupée, mais là, ça, faut que ça change. On doit plus être restreint par rapport à ça, surtout en clinique privée, mais en clinique, dans le réseau public, d'être vraiment reconnu comme expert de maintien de la santé au niveau des personnes âgées.

au niveau de la sécurité dans les établissements, au niveau de la clientèle, la clientèle externe, toute la clientèle orthopédique, les TIFIS doivent être réellement reconnus par rapport à ça.

Je devais faire un petit peu de pousse là-dessus. Moi, je ne pas dans les réseaux publics, puis je vraiment aidé. Mais ce qu'on entend de l'extérieur, c'est qu'il a beaucoup de milieux qui sont frileux d'engager des professionnels avec des diplômes collégiaux, puis qui vont préférer embaucher des professionnels comme des kin, des kinédiologues. Les kin ont leurs compétences aussi, mais les technologues en physio ont leurs compétences, évidemment.

Pourquoi? C'est-tu vrai ça? Puis c'est quoi le problème vraiment?

Speaker 1 (39:17.166)
Oui, bien avant, bien dans le fond, c'est concrètement sur le terrain, ce que j'entends, c'est c'est parfois plus simple d'engager un professionnel qui est non réglementé qu'un professionnel qui l'est. Et puis le clou, bien fait qu'on peut faire un peu n'importe quoi. Ça, c'est une chose. Là, 15 ans, ce qu'on entendait, c'est que les organisations publiques qui engagent des techniciens loisirs,

Pour annumer les classes d'exercice, c'est non pas un thérapeute en réadaptation physique parce qu'il savait pas c'était qui un thérapeute en réadaptation physique. pas de représentation syndicale associative pour faire connaître ça. Puis un technicien enloisé, le titre le disait, puis il savait ce qu'il faut annumer les classes d'exercice, l'embauchait. Là, on a modifié le titre pour dire qu'on fait de la physiothérapie, on est technologue. Bon, je n'en reviendrai pas sur toute l'histoire de pourquoi le titre de technologue, sur ça été dit, c'est documenté. Moi, je pense que c'est un super beau titre.

et on est reconnus davantage sur ce qu'on fait. Après ça, on pense que c'est trop compliqué de travailler avec un technologue parce que là, ça prend les valves physio. Ah, bien là, j'ai pas de physio dans mon milieu, le théâtrice ne pourra pas travailler là-dessus. Mais toute la partie prévention, promotion de la santé, c'est pas dans le 94e. Le 94e, c'est une sphère de la profession de théâtre. Il y en a plein d'autres, les ajustements en vélo, des...

des failles à la prévention des blessés en constante climat privé, on a all the way la place de la prévention des blessures. Puis le TFX prévoit en accès direct le patient par rapport à ça. Si je reviens au réseau public, d'allier nos connaissances de prévention des chutes, d'animation de classe d'exercice, toute la connaissance médicale, on l'a pour s'assurer que tout le corps...

médical autour de cette clientèle-là, autour des bénéficiaires, bien, puissent pouvoir poser les bonnes choses. Fait qu'on a notre place. Il faut améliorer les connaissances. On a encore des milieux qui nous disent, bien là, le TFX a pris le cas de protège total de genoux en soins élus, post-op pendant la journée qui a été post-op avant de retourner à

Speaker 1 (41:36.078)
Puis là, le gestionnaire rendu en soie d'hémicycle ou un clientel qui quelque de dire aux T-Fizz, ah bien là, ça prend les val physio pour le prendre en charge. Fait que là, ils mettent un physio pour aller évaluer la clientèle en soie d'hémicycle pour après qu'ils délèguent le dossier aux T-Fizz. Ouais, le T-Fizz l'a vu en soins aigus. Il avait ses préalables, il l'a pris en charge. Il a appris à toute l'information que le T-Fizz peut continuer là. Et si le cas n'évolue pas positivement ou il y a des drapeaux rouges, le T-Fizz fait appel à d'autres professionnels pour son code de déontologie.

Le patient va pas changer de catégorie, c'est tout ça.

Non, les gestionnaires, ils ne le servent pas nécessairement. Il en a qui le servent, mais aussi, ils le servent pas. Puis mon troisième point, parce que tu m'avais posé la question de mon trois enjeux de triosuaire. Donc mon troisième point, bien, il faut se positionner comme un acteur public dont l'opion compte, dont l'avis est recherché. Puis quand c'est ces questions d'enjeux de santé, il faut qu'on soit dans l'affaire médiatique, dans l'affaire publique, qu'on se fasse consulter sur notre avis.

On ne pas être à la traîner des autres autres professionnels ou des autres enjeux qui touchent le réseau de la santé. chaque jour, il a des nouvelles par rapport à Santé Québec, par rapport au Coupeur, par rapport à la place des professionnels de la physiothérapie. Il y a super beaux articles dans la presse, par exemple, sur comment désengorger les urgences. On n'a pas parlé de physiothérapie là-dedans. Mais pourquoi l'Ondre n'est pas là? Moi, je veux être présent, je veux réagir, je veux qu'on m'appelle.

qu'on demande c'est quoi la vie de l'ordre professionnel par rapport à ce qui va être diffusé. Mais ça il faut le faire disponible et il faut le faire de façon rapide parce que l'article n'est pas diffusé dans trois semaines, il diffusé quarante-huit heures après la fin.

Speaker 2 (43:16.462)
Il faut être proactif, comme on le dit tantôt. Tu as contacté, c'est un rôle que tu veux jouer et puis il arrive.

Goodbye.

Speaker 1 (43:23.406)
définitivement. Puis si moi, comme tes fils, je pas tous les atouts ou les connaissances, bien je vais mettre à profit aussi les experts là-dedans. Si on parle de physio-urgence, je vais aller voir les chercheurs qui sont là-dedans, les experts qui sont sur le terrain en GMS puis aux urgences actuellement. Comment vous le voyez? Qu'est-ce qui bon? Qu'est-ce qui est moins bon? Puis je vais être capable de partager l'information. Puis ça va faire régler la physiothérapie au final.

C'est un enjeu qui est constant depuis le début de ma carrière, de vouloir être mis de l'avant. Je pense que les membres demandent beaucoup ça. Ça revient à une réalité de si on veut être présents, les deux professionnels en physio, il qu'on existe, qu'on soit là. Tu as vu comme moi les chiffres par rapport à l'attrition. Moi, c'est toujours un peu surpris. Ça fait deux campagnes électorales que pour moi, c'est un enjeu important.

Puis je le vois pas mis de l'avant beaucoup de la part des candidats qui se présentent à la présidence. Si on veut être président, les physio, faut qu'on reste dans la profession, tu quand on parle d'été physique. On a eu des chiffres en 2019 où je me trompe pas de la part de l'ordre autour de la pandémie, mais c'était des chiffres, sais, c'était une fois, une enquête sur les gens qui ont quitté la profession dans les X dernières années. Ça a pas été mis à jour dans les dernières années. On sait que l'ordre voit que l'augmentation de membres ne pas l'augmentation.

c'est probablement de la population. On parlait de trois ans en moyenne chez les télésfys, membres de l'ordre. On parlait de 10 ans en moyenne chez les fidéos. Ça reste des chiffres qui sont en bas, mais on se compare avec personne. Ça qu'on sait pas vraiment, est-ce que les abocats, reste plus longtemps? Est-ce que les ingénieurs, ça reste plus longtemps? Est-ce que les infirmières, ça reste plus longtemps? Parle-moi donc de l'enjeu de l'attrition, tu sais, et puis est-ce que c'est important pour toi, Pierre-Yves? Puis si oui, qu'est-ce qu'on fait avec ça? Comment est-ce qu'on fait pour mettre...

Qu'est-ce que les membres ont besoin pour rester dans la profession plus longtemps, puis surtout les TFX?

Speaker 1 (45:18.35)
Clairement, l'attrition des professionnels de la physiothérapie, il faut continuer à l'adresser. Est-ce que c'est adressé actuellement? Oui. Est-ce que c'est communiqué aux membres de façon claire et transparente ou de l'évolution des travaux? Moi, comme membre, quand je regarde les communiqués sur le de l'Ordre ou les rapports annuels ou les revues Physio-Québec, je ne pas beaucoup d'informations par rapport à ça. Il a une équipe de chercheurs actuellement.

qui est menée par des chercheurs de l'Université de Montréal, de la Bâle à Québec. Sur cet enjeu-là, il a des travaux qui sont en cours, on va les continuer, puis on va regarder pour mettre en place des actions concrètes par rapport ça. L'ordre a un rôle à jouer, mais les maisons d'enseignement ont un rôle à jouer aussi. Les associations comme la Fédérative l'occupent, je pense qu'ils peuvent être également mis à contribution dans leur possibilité de mettre de l'énergie dans ça.

Le problème, l'action est principalement épée pour les thé physiques et les physiothérapeutes. Pourquoi? Parce qu'ils n'ont pas d'estime professionnelle. Est-ce que c'est mieux qu'avant? Oui. Mais pour avoir une autonomie, qu'est-ce qu'ils vont faire? Ils vont utiliser en esthéopathie, en mastothérapie, en kinésiologie pour avoir de l'autonomie dans leur pratique. Mais là, faut qu'ils rendent ça plus... On a parlé du 94M, on a parlé de...

la promotion de la santé, il faut que ils rendent ça plus clair. Mais il faut qu'ils s'assurent aussi que dans les milieux pratiques, dans les milieux sur le terrain, ça soit fait aussi. Si un milieu ou un organisme, peu importe, continue à limiter l'autonomie des Téphys parce qu'eux, veulent pas changer leur façon de faire, je pense qu'il des représentations qui peuvent être faites. L'Ordre a fait des représentations au Maison d'enseignement pour actualiser le programme technique de physiothérapie puis changer le nom. Pas l'Ordre qui l'a fait à...

L'ordre a stimulé cette introspection-là, a parlé aux acteurs principaux pour qu'ils le fassent. L'ordre de ne pas aller voir le programme de cadre de technologues en physiothérapie a eu son mot à dire, il contribué, mais ce n'est pas nous qui l'ont fait. Nous, on ne m'a pas parlé aux maisons d'enseignement de dire le titre du programme, serait qu'il change. Voici les raisons. Ils l'ont changé, mais il n'y aurait plus de ne pas le changer aussi. Je pense qu'il faut être proactif dans ça, mais il a aussi la qualité de vie au travail qui est un élément central.

Speaker 1 (47:42.094)
de voir du 3-4 % à l'heure, d'être payé en bas de ton échant professionnel. Je pense qu'il des moyens de discuter avec ces acteurs-là. Ce pas là qu'il va établir des conditions de travail des téfices au privé. Ce n'est pas au public qu'il a les syndicats, les conventions collectives. Mais je pense qu'on peut stimuler la discussion parce que si un téfice traite 3-4 % à l'heure, il y en a qui ne sont plus le cas dans tous les milieux, dans la majorité des milieux, mais il en a encore malheureusement. Mais ça, qu'est-ce que ça fait?

Il n'est pas heureux au travail, il surchargé, pas capable de faire sa tenue d'ossé, convenablement il a fait le toit. Qu'est-ce que ça fait? Ça peut créer des risques pour le public, des risques de sécurité au niveau des traitements. Mais si on est capable de baliser les choses, de stimuler les discussions, c'est sûr que le T-Fizz va se sentir mieux dans son travail. Mais il faut parler au clinique d'effigie au thérapie privée, y a peut-être des raisons de pourquoi le T-Fizz...

il a de 3-4 patients à l'heure, y a des enjeux financiers à la Pécunière, je suis tout concerné de ça, je viens du terrain, je l'ai vécu. Mais il y a d'autres façons de faire qui peuvent évaluer aussi. là, il y a toute la partie de reconnaissance, la CNSST par rapport à ça, c'est un autre enjeu. Mais tu sais, y a à l'ordre du comité de la formation, puis il a toutes les maisons d'enseignement, puis du ministère de l'Éducation, son rejet sur ce comité-là. Mais je pense qu'on peut, si c'est dans les discussions, puis...

puis amener des actions concrètes pour garder nos professionnels. De l'un, les graduer, puis de l'autre, les garder plus longtemps. L'Ordre de la Fédérative, l'enquête, c'est positionner contre les programmes d'assistants aux médecins. Ça avait sorti de là quelques mois parce qu'on ne voulait pas perdre des physios pour être assistants physios, puis finalement, les physios graduent pas. On s'est positionné clairement par rapport à ça. C'est ce genre d'action-là qu'on peut faire au fond de façon de...

mettre en garde, mais de façon de faire évoluer pour stériment la profession.

Speaker 2 (49:41.262)
Mais oui, parce qu'il a de la tétition sur le terrain une fois que les membres ont gradué, puis une fois qu'ils sont membres de l'ordre, mais on parle pas de ceux qui se rendent même pas à finir leur diplôme. Quand on regarde des classes de 120-125 étudiants à l'université, par exemple, qui finissent 65, là, la moitié sont partis... Les gens font ce qu'ils veulent, mais c'est une réalité qu'on doit prendre en considération, comme dentiste, comme médecin, comme pharmacien, comme optométriste. Il faut pas que la physio soit vue comme un diplôme tremplin pour, tu le disais, peut-être, les téléfices davantage.

des sciences alternatives ou des médecins alternatives. chez, par exemple, les physios à l'université, d'autres diplômes en santé, pour quelles raisons? Parfois des raisons élitistes, un peu. fois, on peut revoir d'autres diplômes remettant quelque chose qui plus haut dans la société. Peut-être qu'il des physios qui se rendent compte qu'il y a une réalité aussi. Je ne pensais pas qu'on allait dans cette direction-là, à vu tout aujourd'hui, mais il a des réalités de perception de ce que la physio est avant qu'on rentre en physio, puisque la physio est vraiment une fois qu'on est là.

Donc, je me rends compte que c'est quelque chose que j'ai vécu et que c'est quelque chose que tu as vécu aussi. Quand tu arrives sur le terrain, tu te rends compte que finalement, tu délèves avec des humains. C'est pas tant objectif que ça. Il y a comme une grosse partie qui de la relation thérapeutique, qui est beaucoup plus grande que ce que je pense que je ferais comme dans un hôpital ou comme pharmacien. On a un rôle de coach dans notre profession. C'est peut-être là où ça acharte pour.

des gens qui ont peu plus de brain », un petit peu, et qui veulent être plus un que ça, un égale deux, dans leur pratique finalement.

Exact, puis je rencherie là-dessus François qu'avant, probablement quand t'étais aux études, on sait que la première année du cursus est très très théorique. On apprend plusieurs choses, mais on ne pas vraiment c'est quoi notre rôle prochain quand on va être professionnel de la physiothérapie. Les cursus ont su s'ajuster. On ne pas diminuer à zéro l'attrition, ça, ça sera un monde de licorne. On ne pas empêcher quelqu'un qui veut aller en médecine dentaire ou en pharmacie ou en...

Speaker 1 (51:41.486)
ou en médecine familiale ou spécialisée de quitter le programme après un certain nombre de temps. Mais il des universités qui ont vu un enjeu qui perdait 30, 40, 50 % de leurs étudiants de l'un à l'autre, bien, ce sont ajustés. Ils ont fait des études là-dessus. Il y a des universités qui accueillent plus de technologues que d'étudiants universitaires ou d'étudiants collégiaux en science de la santé parce qu'ils savent que les technologies, c'est à dire que trois ans puis tu rentres en physio. Il y a probablement plus de chances que tu sois gradué comme physio à la fin.

À London, cette direction-là, c'est quoi ton opinion sur... Bien là, deux choses, Moi, c'est quelque chose que tu m'as déjà en rendu parler dans le passé. Il a des technologues qui voudraient après, un peu comme les infirmières qui font leur technique puis qu'après ça, elles voudraient faire leur bac à l'université. Il y a des technologues, pas tous, mais il en a qui voudraient continuer leurs études pour aller élargir leur forme de pratique. On n'a pas de pont en ce moment physio. Je sais que c'est discuté, on en parle un petit peu.

Dans ce que moi j'entends en arrière dans les broussailles, j'entends parler d'un diplôme qui pourrait être un peu complexe aussi à temps en plein. Il y a une réalité chez les fils qui arrivent sur le marché du travail, qui parfois commence à avoir une famille puis une réalité de vie personnelle. Ou tu tourné à l'université, une fois que tu es rendu à 23-24 ans, tu tourné 4 ans, 4 ans et demi, 5 ans à temps en plein. Ça peut devenir laborieux. Je ne sais pas si tu tourné aux études après ça, après avoir commencé à travailler, mais...

courage que ça demande chez des gens qui ont commencé leur vie quotationnelle et qui retournent à l'école. Une des raisons qui amène les Téphys à aller en Masseau et en Asiopatie, c'est la flexibilité de ces diplômes-là, sont diplômes privés la plupart du temps. Parle-moi donc de ton opinion sur un pont Téphys-Fidio qui pourrait être logique pour les Téphys qui ont le désir de continuer leurs études universitaires en physiopéramique, qui ne très pas obligés de faire une maîtrise dans la science, la santé.

quelque chose de sur le coude qui finalement donne pas assez au sein de la pratique de la filio, est-ce que ça devrait exister si oui, qu'est-ce que t'en sais, dans quelle direction est-ce qu'on devrait s'en aller de ce côté-là?

Speaker 1 (53:47.694)
C'est une super bonne question. Moi, je ne pas dans le secret des yeux. Je n'ai rien à annoncer que personne d'autre saurait. Mais ce que je sais, que j'ai mes recherches, mes discussions, depuis les dernières années, y a des universités qui créditent certains cours aux Technorex qui graduent à un CIGAD. D'autres universités ne le font pas, c'est le 4 ans de maîtrise, comme tous les étudiants, pour simplifier les évaluations ou quoi que soit.

Je connais pas tous les arguments, les raisons, du pourquoi l'université peut le faire, d'autres ne pas le faire, à quel niveau les cours sont crédités ou quoi que ce soit. Mais il va falloir avoir ces discussions-là avec la communauté de la formation, avec les maisons d'enseignement universitaires. C'est un problème d'attrition qu'on veut les garder et qu'on voudra avoir des techniques sur le terrain, comme les infirmières Techniciennes qui ont gradu, qui rentrent au bac, ont fait leur technique, bien justement, ont juste deux ans de bac à faire au lieu de trois ans.

comme à l'Université de Chabot par exemple, mais ils font leurs cours universitaires sur quatre jours et ils sont obligés, en guillemets, une fin de semaine sur deux au minimum, puis travailler à temps plein l'été ou du temps l'hiver pour remplacer les vacances et éviter qu'il des fermetures, des bris de services. Ça peut être un bon modèle, mais il faut pas aussi dénaturer la technique de physiothérapie parce qu'il faut quand même graduer des technologues. On est là aussi. Il faut pas que 20 % des technologues

soit sur le marché, 80 % deviennent physothérapeutes non plus. là, c'est le timing de bien discuter ça parce que là, actuellement, moment qu'on se parle, on a 13 techniques qui offrent le cours de technique de physothérapie au Québec. Dans les prochains deux, trois ans, va avoir, on tâche vite, on est rendu à 13. C'est beaucoup de gains. Oui, c'est des plus petites cohorts parce qu'il a des séjets privés qui ont juste des cohorts de 15 à 25 étudiants vers tout un 50, 60.

Mais il va falloir garder ça parce qu'on va avoir beaucoup plus de technologues qu'avant qui vont graduer, espérons-le. Ça va être une question d'en rendre plus, on va en graduer plus. Mais il faut garder aussi, il faut à la fin du 3 ans, il va falloir regarder ce qui va se passer au programme de maîtrise. Comment on peut faire ça? Moi, je vais être ouvert à toutes les discussions pour qu'on prenne la meilleure décision possible ou qu'on puisse stimuler les actions des différents décideurs. Ce peut-être pas nous qui va avoir la décision, mais on va être capable d'animer les discussions.

Speaker 1 (56:14.286)
Je pense qu'on peut être un catalyseur pour ça. que dès qu'on se le dit, on est 9 800 membres environ au moment qu'on se parle, dans les derniers communs qui de l'ordre, qu'est-ce qu'on dit? Dans dix-sept ans ou maximum deux ans, on monte dans la barre des 10 000. La barre des 10 000, est plus considéré auprès de la population comme un gros ordre professionnel, il faut que la population soit bien décevée, soit mieux décevée par rapport à ça. Il faut qu'on les garde.

Oui, qu'en formant plus, mais perdre le même pourcentage, on commence à le même problème. Finalement, ça coûte de l'argent. La société, former des professionnels, pas juste un filio, n'importe qui. Encore une fois, on parle de trois ans, parle de dix ans, on parle de chiffres qu'on a eus il quelques années. Ça change du... J'espère que l'Ordre calcule ça, parce que nous comme membres, on ne voit pas vraiment passer. Est-ce que d'une année à l'autre, on a une amélioration en termes de rétention de nos professionnels?

Ça serait intéressant de le savoir. On peut parler de l'ouverture de beaucoup de diplômes, où ça a presque doublé finalement la quantité de diplômes de TFFS. bon, il y a quelques universités qui ont commencé, on le voit la Trois-Rivières, y a eu celui à Chrutime, etc. Mais il a pas la même augmentation de formation auprès des physios qu'il a eu auprès des TFFS dans les dernières années. Si on regarde dans le Grand Montréal, il a McGill qui donne...

une formation, a le M.Montréal qui donne une formation. Je sais que Lucas m'aimerait ça, rentrer en santé un peu plus, puis il parle beaucoup d'ostéopathie. On revient d'un sur ce genre de conversation-là, peut-être hors d'ondes, mais dans tous les cas, le Grand-Montréal qui représente, sans oublier le reste du Québec, mais le Grand-Montréal qui représente la moitié de la population du Québec, peut-être qu'il des augmentations dans les dernières années en tant que candidat de quantité d'étudiants qui rentrent par exemple dans les diplômes.

Mais on dirait qu'il manque un diplôme en quelque part dans le Grand Montréal. y a comme une capacité limitée à former des physio pour l'équivalent de 4 millions d'habitants. C'est un problème pour toi. Est-ce qu'on a besoin d'ouvrir d'autres facultés ou d'autres programmes de physio pour tout dans le Grand Montréal?

Speaker 1 (58:26.162)
Je pense qu'actuellement, si on passe par exemple à l'Université Concordia qui ont la thérapie du sport, ils ont déjà des programmes en santé, est-ce que ça pourrait être ça? Je pense qu'après ma base, les universités, comment elles se sont situées par rapport à ça, c'est qu'elles ont augmenté leur cohort ou qu'elles sont en cours de le faire. Puis, elles ont été dans la voie de décentraliser, comme on a vu avec l'Université McGill,

par la plusieurs années à l'Université du Québec à Chicoutimi, puis que là sont rendus de façon autonome à graduer, mais dans les plusieurs années du programme, les étudiants qui réservent à Chicoutimi ont un stome en physiothérapie de McGill. Là, l'Université de Montréal, je sais que ce que j'ai vu dans les différents communiqués, c'est qu'ils ont aidé la mise en place du programme à l'EPTR. L'Université de Sherbrooke a des campus délocalisés comme à Longueuil, par exemple, ou dans

dans d'autres villes où ça va s'en venir. Ces façons-là sont déjà de façon proactive. Les universités sont proactives pour d'un, les garder pour qu'ils graduent, puis de deux, pour correspondre aux besoins de la main-d'oeuvre. L'Université de Chabot, qui est une université très proactive, ont annoncé que la majorité des médecins en médecine familiale ont gradué l'Université de Chabot dans la dernière année.

et aussi leur bassin en médecine familiale pour répondre aux demandes du gouvernement. Moi, j'ai confiance aux universités. Ici, après, il faut regarder le développement dans d'autres campuses. On verra comment le faire. Je ne pas la personne qui va prendre cette décision-là, mais on peut contribuer aux discussions. On peut s'assurer que le développement de ces cohortes-là ou ces programmes-là vont être dans le reste des cadres professionnels.

Nous, il faut ajuster la réglementation par rapport à les missions des permis. on devient membre, le règlement vique les maisons d'enseignement qu'ils sont actuellement. Et il faut être proactif au niveau réglementaire pour que notre règlement soit transposé. On ne voudrait pas que des professionnels iraient dûs d'université et que ce soit pas risqué dans le règlement pour le changer, ce règlement-là. Fait qu'il faut être proactif, il faut être à l'affût de ça pour avoir le bon timing pour ça. Est-ce que je suis pour ou je suis con?

Speaker 1 (01:00:46.278)
Il faut avoir des discussions par rapport à ça pour en fait, en fait, qu'elle t'en aille plus pour contrer ces problématiques-là dans le réseau de la santé et au niveau privé actuel.

Et Arif, parle-moi donc un petit peu de... Je change un peu de sujet, je reviens sur un truc que tu dit tout à l'heure. Tu as dit, ben, tu sais, je vais être proactif à mettre l'ordre de l'avant, tu si il des... Ça prend comme une veille médiatique d'une certaine façon pour être présent comme mode professionnel, puis capable de donner notre opinion là où ça compte. Puis avant donné, tu as dit, ben, tu si moi je n'ai pas la compétence pour répondre à une question, puis rechercher les gens qui le sont, comment est-ce que tu vois... Est-ce que tu vois...

ton diplôme de TFIS, comment tu penses de vérifier ça dans le contexte de champs pratique et de comment est-ce que tu te vois comme professionnel en filier de l'alphysio, mais comme en vrai rôle de président pour certains enjeux par exemple. Et ça pourrait être le cas pour n'importe qui qui a un diplôme universitaire aussi, mais qui maîtrise pas l'enjeu particulier pour une raison qui s'y exige. Parle-moi un petit peu de comment est-ce que tu te vois comme rôle de leader dans cette situation-là.

Si je comprends bien, tu veux savoir si mon type de tes fils versus physio-territorie pourra avoir un impact négatif dans certains sujets ou un impact positif, c'est bien ça je

Oui, tu pourras avoir des avantages et des inconvénients.

Speaker 1 (01:02:05.486)
Pour moi, d'avoir le titre, ça ne doit pas changer à rien de comment qu'on mène les dossiers. Comme les membres le savent sûrement, notre directrice de l'inspection professionnelle, c'est une défise. Notre syndic, c'est une défise. C'est deux postes clés à l'ordre. C'est deux postes clés, ces deux directions-là. Ils ont toujours véné à bien leur dossier. On voit que c'est les deux directions qui sont à la première ligne de la protection du public pour la compétence des membres, puis ça se trouve régulièrement.

pas parce qu'ils sont efficaces que le travail a été fait de moins bonne qualité. Ceci étant dit, pour être un bâtre pour parole, il faut connaître le dossier sur le bout des doigts, il savoir créer les bons liens avec les bons collaborateurs et les experts, puis avec les meilleurs participants, comme j'ai parlé abondamment dans les dernières minutes par rapport à la maison d'enseignement, par rapport au comité de la formation et tout ça. Moi, si je deviens président,

C'est l'accès aux soins et aux services en physiothérapie que je vais défendre à chaque fois que j'en aurai l'occasion. des acteurs qui sont dans notre profession ou en dehors de notre profession, pour qu'ils limiter ou limiter, je vais faire les représentations requis. C'est souvent de la méconnaissance, c'est pas qu'ils veulent, c'est qu'ils ne connaissent pas les facettes de comment on peut le travailler. Si on leur fait mieux connaître ces enjeux-là, il y a des bonnes chances de savoir.

se dégager puis l'accès aux soins va être favorisé. Qu'on soit T-Fizz ou qu'on soit physio, en fait, pense qu'à PrimaBard, on est fier de vivre en physiothérapie. On est des passionnés, on est rigoureux, on est compétents. Peu importe le type qu'on porte. Le plus important pour moi, c'est mes idées puis qu'est-ce que je vais faire pour les mettre en place. Parce qu'à la base, l'ordre, c'est une organisation qui est supposée d'être auto-réglementée par ses membres.

C'est la surveillance des membres par les membres. Qu'on soit épuise ou physio, je pense que c'est important d'aller chercher leur avis, de revenir à la base. On a des beaux chantiers en cours, on parle aux acteurs clés à Santé Québec, aux conseils interprofessionnels, c'est parfait. Mais la base aussi, puis sur le terrain, il faut que ça soit mis de l'avant, qu'on sache ce qui se passe dans les milieux, de façon hebdomadaire, pas juste à l'Assemblée générale annuelle ou au Congrès ou dans nos résidences, il faut qu'on le sache réellement.

Speaker 1 (01:04:26.55)
moi, je vais être capable de m'allier de ces bonnes personnes-là. La personne qui va être élue vice-présidence physiothérapeute au conseil d'administration en juin prochain, à chaque année, le comité exécutif est nommé par le CA. C'est sûr que la personne vice-présidence physiothérapeute va être mise à contribution, tant que on ne se le cachera pas pour eux, tu ne connaisses pas les télés physes, d'avoir un physiothérapeute à côté quand on va parler de réglementation, quand on va aller à l'international, quand on va

rencontrer les décideurs pour avoir des actes préservés, la personne va être là à côté de moi, c'est sûr et certain. Mais quand on va parler de profession en général, je vais être la bonne personne et je vais être capable de mettre de l'avant les deux professions sans aucun problème parce que j'ai une fine connaissance de tout ce qui est dossier actuellement, de l'ordre, des enjeux stratégiques au niveau du système professionnel.

C'est quoi les qualités d'un bon VP?

J'arrive. Dans le bon VP.

Oui c'est

Speaker 1 (01:05:29.29)
Oui, bien les qualités d'un bon VP, c'est le travail d'équipe, assurément, d'être capable qu'on puisse échanger de façon respectueuse, puis qu'il une grande preuve de confiance entre le président et le VP. je pense que ça, peut collaborer d'être mis de l'avant pour qu'on puisse être capable d'échanger, de s'entendre puis de mener des actions stratégiques de façon compliquée des personnes impliquées. Mais actuellement, quand on regarde notre conseil d'administration,

On a des physiothérapeutes et des technologues qui sont impliqués, sont dynamiques, qui ont la physiothérapie tatouée sur le cœur. Pour moi, ne se voit pas en jeu à travailler avec les physiothérapeutes et les télés. Tout ce qui émane du conseil d'administration comme décision, comme communication à l'ensemble des générales annuels, quand on leur parle de façon publique, ils ont tous à cœur la protection du public et l'avancement des professions. Pour moi, je vais...

C'est le CA qui vote pour le vice-président, c'est pas moi qui le décide. Puis moi, jusqu'à le comité directif, là où la vice-présidente qui va être élue, bien, nommée en fait, bien, je vais m'asseoir avec lui puis on va travailler sur les dossiers. va y une place primordiale dans ma présidence. Puis je vais m'assurer d'avoir les sommes nécessaires pour pouvoir rentrer. On aime ça faire du bénévolat, là.

Mais un moment donné, faut être rémunéré. Si on travaille sur des comités, lors de la rémunération, on a déjà ton présence. Moi, quand je vais arriver à la présidence, t'es sûr que je vais me mettre en place, je vais être capable, on va regarder le budget pour que la vice-présidence physio puisse avoir un rôle actif autre que juste dans les six séances du conseil d'administration par année et les cinq six séances du comité exécutif.

C'est pas juste d'être présent aux réunions, c'est de prendre le rôle au sens large de façon plus importante. Et puis à rien, arrive, on poste de la fin, puis on a plus d'autres questions qu'on aurait pu discuter, mais le temps est un skillet. Je veux te laisser aller à ta journée aussi. J'aimerais ça qu'on se laisse sur une chose. Dis-moi, c'est quoi ton numéro un, ta raison numéro un? Pourquoi est-ce que tu décides ou tu as décidé de te présenter comme président à l'ordre professionnel de la Fidio?

Speaker 1 (01:07:50.67)
Pour moi, la chose la plus prioritaire qui peut regrouper plusieurs dossiers et chantiers qu'on a parlé, je veux arrimer l'avancée de la physiothérapie aux besoins réels du terrain, du public, du système d'authentique. Je pense que l'homme doit assumer pleinement son rôle dans l'espace public, médiatique, puis auprès des autres organisations du système professionnel. Et, sur ça, c'est mon link motive, là, puis il peut découler énormément de choses.

par rapport à ça. Il faut écouter le terrain, faut leur parler, on prend les bonnes décisions stratégiques, toujours dans l'avancement positif de la profession, dans notre rôle premier qui la protection du public.

Fait tu vois à l'ordre qui doit jouer un rôle de leader finalement.

Oui, il l'est déjà, mais on peut faire plus, on peut faire du...

Si tu arrives au ZON, bonne chance pour les élections, si on parle aux membres en ce moment. Je connais pas la date de fin. Tu as tué la date de fin, exactement?

Speaker 1 (01:08:53.058)
La date de fin de campagne est le 29 avril, puis ensuite du 29 avril au 14 mai, c'est la période de vote électronique que la secrétaire générale de l'Ordre va communiquer aux membres de toutes les informations.

On encourage tout le monde à aller voter, c'est important de mettre son opinion. La meilleure des chances, Pierre, c'était un plaisir de te recevoir. Merci pour cet échange.

Merci beaucoup à toi, ça a été super apprécié d'avoir cette plateforme-là. J'en ai beaucoup encore à dire, je vous invite à me suivre sur mon Facebook, sur mon LinkedIn. J'aimais plusieurs capsules déjà, je vais continuer à en mettre, c'est super apprécié. N'hésitez pas à venir me voir, à venir creuser des questions, je suis disponible pour ma campagne jusqu'au 29 avril pour tous les membres qui veulent me poser des questions.

...

Merci beaucoup. À bientôt.