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Élever la physio
Suis-moi alors que j'explore et discute de tout ce qui concerne le marché de la physio et de la santé physique sous un autre angle, au delà de la pratique!
Nous parlerons de l’état de la profession dans le marché de la santé physique en abordant plusieurs sujets allant de la gestion à la psychologie et en passant par les aspects sociaux entourant ou impactant la physiothérapie au Québec et ailleurs.
Discutons et analysons notre marché, apprenons et trouvons des solutions pour qu’ensemble, on puisse élever la physio!
Élever la physio
Luc J. Hébert: Présidence OPPQ
Dans cet épisode, Luc J. Hébert discute de sa candidature à la présidence de l'Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec. Il partage son parcours professionnel, son style de leadership, et aborde les enjeux majeurs auxquels fait face la profession, notamment l'autonomie des physiothérapeutes et technologues en physio et l'attrition des professionnels. Luc met en avant l'importance d'une approche collaborative et stratégique pour améliorer l'accès aux soins et la qualité des services en physiothérapie. Cette conversation aborde les défis et les opportunités dans le domaine de la physiothérapie, en mettant l'accent sur l'accès à la formation, la flexibilité des programmes, l'attrition des étudiants et l'importance du diagnostic dans la pratique. On discute des solutions potentielles pour améliorer la situation actuelle et rendre la profession plus attrayante. Cette conversation aborde les enjeux cruciaux de la physiothérapie, notamment la nécessité d'une reconnaissance formelle du diagnostic par les physiothérapeutes et technologues en physio, l'importance de la classification et de l'expertise, ainsi que les défis auxquels la profession fait face dans le contexte actuel. Finalement, on discute également de l'impact de la législation sur la pratique et de la vision pour l'avenir de la profession au Québec.
Rejoins-moi dans cette exploration de la physiothérapie sous un angle nouveau, où l'objectif est de stimuler le débat, d'inspirer l'innovation et de contribuer positivement à l'avenir de la profession. #physio
Tes commentaires et suggestions sont les bienvenus pour enrichir cette conversation et explorer ensemble les sujets qui nous passionnent, pour ensemble, Élever la physio.
@physiofranky
francoisgregoire.com
Speaker 2 (00:02.678)
Alors bonjour tout le monde, bienvenue à cet épisode spécial où je reçois aujourd'hui, où en tout cas les épisodes seront tous diffusés en même temps, j'espère demain matin pour respecter les règlements etc. et que tout monde ait le temps de nous écouter avant que je sois avec Luc J. Hébert en ce moment, puis on discuter de sa candidature à la présidence de notre ordre professionnel, l'Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec. Donc merci beaucoup premièrement Luc de...
me donner du temps et donner du temps aux gens qui vont nous écouter aussi. Jusqu'à maintenant, cette semaine, y a eu des publications, etc., mais il y a eu surtout des discussions à plusieurs. Je trouvais ça intéressant de faire un format un petit peu différent où on avait la chance plus de discuter un à un. Premièrement, merci d'être là.
Merci François, c'est vraiment apprécié ton offre. réalité, vraiment portement apprécié. Je suis content d'être là.
Peut-être commencer pour ceux et celles. Je pense que beaucoup de gens te connaissent déjà, Luc, mais peut-être commencer par te présenter un peu rapidement, brièvement, sans rentrer dans trop de détails. J'aime souvent demander aux gens de se présenter et de parler de qui ils sont, pas seulement ce qu'ils ont fait, puis les postes qu'ils ont occupés ou qu'ils occupent en ce moment. Donc, à nous un peu de toi, Luc. Qui es-tu, Luc Giebert?
C'est une bonne question ça. Écoute, moi je suis un physioteraphe, j'ai gradué de l'Université de Montréal, j'ai fait des études graduées après en sciences bio-medicales, j'ai fait un doctorat à l'Université Laval. Après ma formation de physio, je suis allé dans les Forces canadiennes, j'ai fait mon cours d'officier en corne de l'humain britannique, après j'ai eu une carrière assez longue, j'ai fait 28 ans dans les Forces canadiennes, 14 ans comme clinicien évidemment, déployé un peu partout.
Speaker 1 (01:44.694)
Puis 14 ans aussi comme directeur national d'entraînement physioterapiste qui m'a permis évidemment de mettre en place des choses assez innovatrices pour les physiothérapeutes dans les forces canadiennes. Après mon doc, évidemment, je me suis consacré davantage à la recherche. Donc, j'ai développé deux volets de recherche qui est un qui touche vraiment notre 37N, tout ce qui touche l'évaluation de déficience.
la qualité des soins qu'on donne à physio, puis je me suis intéressé aussi beaucoup aux membres d'accès aux soins. Donc j'ai eu des projets un peu innovateurs en lien avec des nouveaux modèles d'offres de soins. puis, je dis souvent que j'ai la physiothérapie tatouée sur le coeur, mais c'est vrai. C'est une profession que j'ai choisie, que j'adore. J'ai vu évaluer au fil du temps, puis je suis assez fier de voir mon érendu, mais en même temps, je suis un gars un peu impatient de nature.
Alors, il des choses qui n'avancent pas assez vite à mon goût. Même si en recherche, j'ai appris que des fois prendre notre temps, permet de sauver du temps. Donc, j'essaie d'être stratégique, mais il a une fenêtre d'opportunités actuellement. Je pense que je suis quelqu'un qui a... Je pense qu'il est très rigoureux, très rigoureux dans son approche. je pense que je suis un gars d'engagement et de cause.
Alors, je me suis engagé dans plein de causes. Tu le sais, François, j'ai fondé l'association québécoise de la physiothérapie. était la seule province où il n'y avait pas d'association. En moi, quand je m'engage, je m'engage à fond. C'est ce que je veux faire pour la physiothérapie actuellement. J'ai beaucoup d'expérience. Ma blonde a dit que je devrais prendre ma retraite. J'ai dit que j'avais encore quelques idées. Alors, elle m'a donné la permission de poursuivre. Puis je lui dit en riant beaucoup parce que...
Pour moi, c'est important aussi que c'est un engagement qui a des impacts sur notre vie personnelle. Alors, il faut être capable de gérer ça aussi. Puis moi, je veux le faire. Je fais une époque de ma carrière où je suis capable de m'engager pleinement. Puis c'est ça que vais faire. C'est sûr que je pourrais passer en moitié. C'est pour moi.
Speaker 2 (03:53.75)
Oui, des impacts sur la vie personnelle dans un contexte où, j'imagine, t'habites dans la région de Québec en ce moment, puis bien, son bureau est à Montréal, même si t'es un gars de Montréal, tu comment est-ce que tu penses gérer cette réalité-là?
Écoute, c'est un détail. Vous savez le nombre de... Comment j'ai voyagé dans ma vie pour avoir été dans les forces. Aujourd'hui, Montréal-Québec, c'est pas vraiment... Moi, c'est très proche, c'est très court. La route est belle. Donc non, c'est pas un enjeu, tu Puis je suis souvent Montréal parce que mes enfants sont à Montréal. Toute ma famille est à Montréal, en fait. Je suis venu à Québec. J'étais censé rester à Québec, en fait, quatre ans. Ça fait... Ça fait 30 ans que je suis ici, alors.
C'est cool hein !
Speaker 1 (04:33.166)
Donc, mais non, pour moi, c'est pas un enjeu. Je l'aime ta question parce que c'est vrai que je veux être à Montréal. C'est important pour moi d'être présent à l'ordre. connais beaucoup de gens qui sont à l'ordre. Il y a une qualité de personnel, de professionnels là-bas que je connais. Puis je veux être là, je veux travailler avec eux, je veux être là physiquement, même si la pandémie nous a appris qu'on peut faire ça à distance. Moi, pense que ce soir, se parler,
avoir des réunions physiquement, c'est important. C'est sûr que je vais être à Montréal régulièrement. Je vais avoir un pied à terre à Montréal, fait, ça c'est clair.
Fait que là, t'abordes un peu le style de leadership, une présence. Puis c'est vrai, quand on parle de relations humaines, ce qui se passe sur l'heure du dîner, c'est pas une réunion en temps en soi, mais ça peut avoir des impacts sur nos relations avec nos collègues. Dans un rôle de leader, c'est un rôle que t'as joué souvent dans ta carrière à plusieurs endroits. Parle-nous donc un peu de ton style de leadership, Luc.
Oui, ça c'est une bonne question. Je pense que ma grande qualité de leader, c'est d'être assemblant. Je suis un gars qui a beaucoup d'écoute actif. J'ai toujours des idées. Avant d'aborder un dossier, je me fais toujours une tête. Je suis un gars qui aime lire, alors je ne pas aborder un dossier sans être sûr que je le connais bien. Mais je n'arrive pas avec des idées préconçues. J'arrive avec des idées, des pistes de solution. Puis, j'aime écouter les gens. J'ai appris dans ma vie,
comme chercheur, comme professeur, parce que je suis professeur à l'Université Navale, les gens souvent ont des réponses à nos questions quand on les écoute. Il faut bien les écouter. Les étudiants m'ont appris beaucoup de choses, mais souvent, a des filles qui disent, je pense qu'il faut tourner à droite, mais ils disent, bien, M. Hubert, Professeur Hubert, il faudra peut-être tourner un peu plus à gauche. Ils ont raison. Pour moi, mon leadership, c'est un leadership rassembleur. Je l'ai dit dans ma...
Speaker 1 (06:35.146)
Dans ma vidéo de présentation, moi j'ai une approche collégiale. À l'ordre, y a une grande qualité d'expertise à l'intérieur de l'Ordre. Ça, il a aucun doute dans ma tête. Il y a une grande qualité d'experts à l'extérieur de l'Ordre. Et ces gens-là, moi je veux les consulter. Je l'ai dit, évidemment, à l'Association québécoise de la physiothérapie dont j'en suis le fondateur, c'est clair. La Fédération des cliniques de physiothérapie du Québec.
Oui, il des gens tout à fait exceptionnels qui ont des idées. J'ai parlé à plein de gens dans les dernières semaines et je pense aux maisons d'enseignement, les maisons d'enseignement collégial et universitaire et d'autres personnes qui gravitent autour de ces maisons-là. Je pense à tous les gens en GMF. Donc, tu on a une multitude de personnes avec qui on peut travailler et on doit travailler. Et ça, pense que c'est, une de mes grandes forces, je dirais, être rassembleur. Puis l'autre,
Je dirais que c'est la communication. Communication pour moi qui va avec transparence. C'est important que les gens à l'ordre sachent ce qui se passe, qu'ils connaissent pourquoi les dossiers avancent, mais pourquoi des fois ils avancent moins bien. Parce que c'est toujours facile de dire ça avance pas. Oui, des fois il y a des bonnes raisons pour lesquelles ça avance pas. Fait que moi c'est important d'être transparent. Je me rappelle, je vais donner du crédit à...
à mon collègue Denis Panissier, mais il que je le dise, Denis avait l'habitude de communiquer les choses par vidéo après les rencontres. Et ça, moi, c'est quelque chose que je veux reprendre. Je suis fait en toute transparence, mais je pense que c'est important de le faire. Il faut parler aux gens, il faut te palayer, donc rassembleur, ça c'est clair. La communication, la transparence, moi, c'est ce qui le plus important. Ça m'a servi dans ma carrière, en tout cas, à d'autres, autant en recherche qu'en enseignement.
qu'au niveau des deux aussi que j'ai développé au sein de la défense nationale parce que Dieu sait que des fois il fallait rassembler les joueurs autour de la table pour être capable de prendre des bonnes décisions. Ce n'était pas toujours facile mais j'ai appris ça. Ça je l'ai appris, c'est clair.
Speaker 2 (08:42.19)
On de dossiers ou de trucs qui pourraient ne pas avancer à la vitesse qu'on voudrait. C'est vraiment le cas dans la vie, parce que c'est certain que quand on fait des trucs seuls, généralement on dit que ça va plus vite, mais quand on veut faire avancer une profession, exemple, on ne pas faire ça seul, évidemment. Tu viens d'en parler, puisque tu veux avoir des gens qui participent à tout ça avec toi. Quand on parle de négocier avec des entités ou des organisations para-publiques et publiques,
Peut-être encore pire que le reste de la vie, donc faire affaire avec le gouvernement, etc. Puis tu as un peu d'expérience là-dedans, du moins dans ce que j'en connais, compte tenu de ton travail dans des milieux universitaires entre autres. Parle-moi donc un peu de comment est-ce que tu travailles dans des circonstances où les choses pourraient ne pas avancer à la vitesse que tu voudrais dans un contexte où tu n'as pas beaucoup de contrôle là-dessus.
Oui, c'est une question. Il y a des choses que tu ne pas contrôler, as raison François, mais je pense que dans des dossiers complexes comme ça, où il faut des fois essayer de se rapprocher des décideurs qui sont loin de nous, je pense qu'il faut d'abord super bien préparer. Il faut que les dossiers soient des dossiers factuels. Il faut les connaître, ces dossiers-là. Ensuite, il faut être très stratégique. Déjà, en début, qu'ils veulent, c'est te connaître.
Ils veulent savoir, c'est quoi ta carte de visite quand tu racontes ces gens-là? Puis moi, c'est un peu ça là-dessus que je veux jouer. Des fois, c'est pas important d'aborder le dossier dans une première rencontre, mais c'est important de montrer qu'on connaît le dossier et qu'on est ouvert et qu'on est ouvert aux compromis et qu'on a des solutions. Je me rappelle à une des premières conférences qu'il a eues sur le Congrès Première ligne en santé.
C'était le ministre Dubé qui était invité à cette journée-là. Puis j'avais dit à mes collègues physio, qui étaient là, tout à fait certains que tes fils, j'avais dit, il va peut-être y avoir la chance d'une question à la fin. Je vais m'installer le plus proche possible du micro, puis aller poser la question, parce que je voulais lui poser une question. quand j'ai abordé le ministre, je lui ai dit, monsieur le ministre, je voudrais pas être dans vos souliers, parce que tout monde parle de problèmes. J'ai dit, moi, j'aimerais ça que vous parliez de solutions.
Speaker 1 (11:02.818)
Et là, il a ri parce qu'il dit, Hébert, j'aime ça. Puis quand on a mis sur pied, on a publié le livre blanc sur la prestation des services de santé au Québec. C'était ça, notre objectif. C'était de dire, OK, il y a des problèmes, mais il a des solutions. Quand tu me dis, des fois, on n'a pas de contrôle, c'est vrai. Mais je pense que quand on arrive en mode solution.
C'est toujours plus intéressant pour les gens de nous écouter. Et encore une fois, je pense qu'il faut être stratégique. faut savoir à qui on doit parler en premier et comment on doit leur parler à ces gens-là. Il y a beaucoup de gens intelligents dans le système. Il faut pas être conscient de ça. Alors, gens-là, il je pense, les aborder avec beaucoup de tact, avec une bonne carte de visite, avec une préparation qui est sans faille.
et arriver à ma solution. que je pense que personne n'ait compte l'idée d'avoir des solutions, on s'entend. C'était ça le projet à l'urgence entre autres que j'ai mis sur pied au Chute-Québec Université Laval. Première rencontre qu'on a eue avec le groupe des urgentologues, eux autres ils se demandaient qu'est-ce qu'on allait faire, nous autres en physiothérapie à l'urgence. Alors, ce n'était pas évident.
Mais quand on leur a expliqué clairement c'était quoi le projet, on leur a dit, on veut que vous en fassiez partie, on a une solution, mais dites-nous ce que vous en pensez. Ben ça a été gagnant parce que on s'est assis, on a discuté et on s'est rendu compte qu'il y avait des solutions possibles. Dans le fond, tout monde était gagnant dans le projet qui était présenté. Je ne pas si ça répond à ta question, mais je pense que tu sais, c'est vrai que des fois ça ne pas vite. C'est vrai qu'on a les pressions qu'on manque du contrôle.
Moi, pense qu'il faut être très stratégique, être préparé, faut avoir des dossiers factuels. après, là, écoute, il faut pousser autant que possible sur ces dossiers-là. Puis tu sais, j'aurais le goût de dire notre défi, c'est qu'on identifie plein de problèmes depuis la campagne à la présidence, mais il les mettre en ordre de priorité. OK? Il y en a un.
Speaker 1 (13:19.95)
probablement un, deux ou trois qui sont beaucoup plus importants que les autres et qui vont avoir un effet domino. Je pense que ça qu'il faut regarder parce que déjà, vont dire que la septième proposition que faites est importante. Oui, mais si les deux premières pensent pas, celle-là, elle passera jamais. Il faut être capable d'identifier les priorités dans nos approches avec les décideurs.
C'est quoi les priorités pour toi, Luc? Si on parle d'enjeux importants en ce moment pour la physio, c'est-à-dire en choisir trois, ça pourrait être quoi? Puis ils peuvent être dans le désordre de ces trois-là, mais en tant que tel, toi, c'est quoi les enjeux les plus importants pour la profession et les professionnels en ce moment? Évidemment pour la population dans le contexte de protection du public.
Ben oui, c'est sûr que pour moi, en tout cas, les enjeux importants sont liés à deux choses. Améliorer l'accès aux soins, s'assurer que les gens ont des soins de qualité et ça va avec la protection du public. Je l'ai dit, les deux éléments importants pour la protection du public pour moi, c'est l'accès aux soins et la pleine autonomie des professionnels de la physiothérapie. Donc, si tu me dis c'est quoi les trois enjeux importants en ce moment pour la physio au Québec, je te dirais.
D'abord, l'autonomie en première ligne est professionnelle de premier contact. Et ça, c'est valable pour les physio, les technologues de la physiothérapie. Donc, il faut qu'on ait cherché des outils qu'on n'a pas. C'est quand même assez paradoxal qu'on ait accès direct à un physiothérapeute, par exemple, et qu'on ne nous ait pas reconnu la capacité, je ne devrais pas dire ça, qu'on ne nous ait pas reconnu le diagnostic en médecine physique. C'est un non-sens.
Quand on regarde la définition du 37M, évalue les déficiences dans les systèmes musculos-scolectiques, neurologiques, cardio-respiratoires, ça c'est de faire un diagnostic. Alors, c'est un peu paradoxal. Donc, l'autonomie, vient avec le diagnostic et ça vient avec tous les outils pour poser un diagnostic. Les physiotérapeutes peuvent très bien soupçonner des fractures, le sait, des lésions, des tissus mous. Pourquoi ils ne pas...
Speaker 1 (15:29.806)
pour inscrire les tests qui leur promettent de confirmer ça. Il y a un nombre de sens là-dedans. Ça, c'est le premier enjeu important, à mon avis, l'autonomie en première ligne, les physiothérapeutes en premier contact et les T-FILS. L'autre, c'est l'autonomie des technologues en physiothérapie.
Ces gens-là n'ont pas d'autonomie parce que, je l'ai dit dans les rencontres que j'ai eues, il faut revoir le référentiel de compétences qui doit être adapté à la formation qu'ils reçoivent au niveau collégien. Ça, c'est majeur. Après ça, il faut voir comment on peut arriver à greffer un cadre réglementaire à ce référentiel de compétences-là. Parce que c'est un peu un autre sens de former des gens à un niveau qui est de si grande qualité.
qui n'ont pas leur permis de faire ce pour quoi on les forme. C'est pareil pour les physiothérapeutes. Je pense à François Desmeules qui parle de pratiques avancées. Je pense à des chantiers qu'on a essayé de mettre de l'avant pour certains types de spécialités. Mais il faut absolument associer à ces pratiques-là. Il y a non seulement une reconnaissance professionnelle.
mais une reconnaissance réglementaire qui vient peut-être des fois avec une rémunération. Donc pour moi, le deuxième enjeu important, c'est l'autonomie des technologues en physiothérapie. Donc, on est étapiste, mais il pas juste essayer de réorganiser le 94M, il faut faire plus que ça. Et puis le troisième enjeu important pour moi, François, c'est d'arrêter d'opposer le privé au public.
Ça, c'est un discours qui ne sert à personne. Pourquoi? Parce qu'on a besoin des deux. L'offre de service en physiothérapie dans le privé, elle est excellente. Elle est diversifiée. On est chanceux d'avoir accès à cette offre de service-là. Et actuellement, on serait vraiment mal pris si on ne l'avait pas. Je te dirais que même si je te dis qu'il faut l'augmenter, la bonifier, ça va pas aller en compte d'améliorer l'offre de service en public.
Speaker 1 (17:40.458)
Au contraire, ça va ensemble. Le problème actuellement, c'est qu'on n'est pas au bon endroit, au bon moment, les physio et les thé phys. Dans la santé, ce qui est important, tout monde l'a dit, mais personne ne le fait, c'est de prendre le problème le plus rapidement lorsqu'il se manifeste. Le bon professionnel au bon moment pour le bon problème. Et ça, on le dit, mais on ne fait pas. Alors, il faut réaliser que si on identifie la bonne trajectoire de soins dès le début,
Dans certains cas, ça va être le privé, la solution idéale. Dans d'autres, il va falloir que ce soit le public parce que les gens, ça peut être une population plus vulnérable, qui pas d'argent. Entre les deux, on s'est rendu compte que souvent, a des gens qui peuvent avoir accès au privé parce qu'on les assure. Mais ils ne pas qu'ils peuvent voir un physiothérapeute ou un théphiste. Ils savent pas, carrément pas. Je pense qu'il faut s'insérer d'opposer les deux, voir comment on peut optimiser les deux.
Il a un coup de bord à donner évidemment dans l'offre de service au public. Ça c'est clair. Puis on n'est pas là. On n'a pas été là quand il fallait. Mais là je pense qu'il faut essayer de donner un coup de bord. Mais encore une fois, je ne pas que ça va à l'encontre du développement de l'offre de service en privé qui est de plus en plus diversifiée en passant. Tu je pense au dossier de la CNESST là. C'est quand même incroyable que le physiothérapeute ne puisse pas avoir le contrôle.
du nombre de traitements, de la fréquence des traitements, de quand est-ce qu'il va devenir congé. C'est quand même aberrant, Et qu'on ne paie pas aussi le montant, la valeur réelle de la rencontre, que ce soit une évaluation ou un traitement. C'est quand même incroyable. C'est comme si ces gens-là étaient des... une clientèle de second ordre. C'est moins important, donc on va moins payer cette visite-là. C'est un on-sens, ça.
Pour répondre à ta question, a dans le jeu important en ce moment pour moi, c'est l'autonomie en première ligne pour les gens qui sont en premier contact en physiothérapie. Évidemment, les physiothérapeurs dans une certaine mesure, les Tfizz, l'autonomie des technologies en physiothérapie qui est à redroit, puis vraiment cesser de poser le privilège.
Speaker 2 (19:54.03)
Luc, un des enjeux, je pense qu'on pourrait en parler de 10 ou 12 enjeux, tu l'as mentionné tout à l'heure, il en choisir. Moi, il un enjeu qui me touche particulièrement, notamment comme propriétaire de clinique de physio, comme gars qui veut mentorer, aider les physios et tes fils à rester le plus longtemps possible des professionnels qui prennent de l'expérience et qui diversifient leurs pratiques un peu comme ce que tu fais toi aussi.
À moment donné, prend des professionnels qui restent dans la profession longtemps pour donner des professionnels qui s'impliquent ailleurs. C'est important de voir des patients, mais c'est important aussi que les professionnels de la physio soient à plusieurs endroits. On ne pas de l'attrition chez les trois candidats, en tout cas pas à première vue. C'est une réalité qu'on comprend mal probablement encore parce qu'on n'a peut-être pas les chiffres nécessaires pour pouvoir, premièrement, se comparer entre nous, savoir est-ce c'est mieux, est-ce c'est pire.
et se comparer aussi avec d'autres professionnels. Si on parle des physios qui seraient membres de l'ordre en moyenne 10 ans, est-ce c'est long, est-ce c'est court, est-ce que c'est mieux ou pire que les infirmières, est-ce que c'est mieux ou pire que les avocats? Si on se compare à d'autres professionnels, on ne le sait pas vraiment, en moi je ne le sais pas, je sais pas si toi tu le sais. Et où la place? Parce que si on veut augmenter l'offre de services, la qualité des soins, etc., ça prend des professionnels. Comment est-ce que tu... Tu pas ton opinion là-dessus? Comment est-ce que tu vois ça? Et comment est-ce que toi tu voudrais adresser cette réalité-là?
Donc l'attrition pour ceux qui ne pas, c'est la perte de professionnels, soit en cours d'études, sur lequel peut-être l'ordre a moins d'impact, en tout cas moins d'impact direct, mais certainement une fois rendu sur le marché du travail aussi.
C'est une excellente question, mais j'en ai parlé François. J'en parlé à la rencontre avec la Fédération des cliniques de physiothérapie du Québec parce que, en fait, pas abordé le problème d'assondement ensemble, puis il en a des solutions. C'est pas vrai qu'il n'y en a pas, mais c'est dramatique parce qu'on perd en moyenne 25, 30 % de nos étudiants en physiothérapie qui finissent leur bac, qui vont pas à la maîtrise, qui veulent aller en médecine, qui veulent aller en pharmacie, qui veulent aller ailleurs.
Speaker 1 (21:59.47)
Ça, c'est un premier problème sérieux parce qu'on ne graduent pas assez de physiothérapeutes pour le nombre de personnes qu'on accepte. Quand on regarde ça aussi, ce qu'on se rend compte, c'est que le taux de graduations des technologues en physiothérapie qui viennent dans nos programmes en physiothérapie est pratiquement de 100%. Ces gens-là, viennent là pour les bonnes raisons, c'est clair. Mais moi, pense qu'il plusieurs solutions, comme je le disais. Le premier, c'est peut-être d'abord
de voir comment on peut favoriser l'accès à la formation en physiothérapie. J'ai parlé de la passerelle à la maîtrise pour les technologues en physiothérapie. Plutôt qu'ils viennent faire le bac puis la maîtrise, pourquoi ils ne viendraient pas directement à la maîtrise avec, évidemment, certains prérequis pour bonifier leur formation? Parce que quand tu regardes au Canada, à part au Québec, la formation en physiothérapie, c'est deux ans, c'est six trimestres consécutifs.
Donc, ça veut dire que ces gens-là ne sont pas des gens qui ont fait un bac en physiothérapie. Évidemment, ils ont répondu à certains prérequis, certains préalables. Mais pourquoi on ne le ferait pas à nos technologues en physiothérapie? Alors là, il y aurait déjà un gain à faire. L'autre chose, c'est qu'il a possibilité, en compte avec la loi 67, mais déjà avec ce qu'on a, d'être plus conciliant pour les physiothérapeutes qui sont formés à l'étranger, les inésitérapeutes par exemple.
Pourquoi on ne les accompagnerait pas pour que ce soit plus facile de leur donner un permis, que ce soit moins long, que ce soit moins compliqué. On pourrait aussi leur donner des permis restrictifs temporaires, ça se fait déjà, mais qui pourraient devenir permanents. Donc ces gens-là auraient une pratique restrictive, mais ils pourraient contribuer à leur soin. Puis je parlais avec des propriétaires de cliniques privées et puis nous on dit là que c'est compliqué de...
de permettre à ces gens-là d'obtenir leurs permis parce que c'est long et parce que souvent ce n'est que temporaire. Pourquoi ne pas aller vers la permanence? Fait que là aussi, il une solution. Fait que là, ça, c'est déjà deux solutions. L'autre, et tu l'as très bien mentionné François, comment ça serait qu'on avait juste 10 ans ou 12 ans dans notre pratique? C'est parce qu'on est malheureux.
Speaker 1 (24:26.958)
Si on était heureux, n'irait pas ailleurs. Je pense qu'il faut voir. Il y a des postes actuellement, des secteurs d'activité qui pourraient être extrêmement intéressants et gratifiant pour nos futures physios, nos futures défis. J'ai parlé tantôt de l'offre d'urgence en physiothérapie. Quand j'ai fini le projet, on a fait un groupe de discussion avec des urgentologues.
il y avait une question ouverte à la fin qui leur demandait, imaginez qu'il n'y a pas de restrictions, de contraintes financières, contraintes au niveau des ressources humaines, tout ça. Qu'est-ce que vous souhaiteriez comme offre de services en physiothérapie à l'urgence? Mais là, t'as des urgentologues qui lèvent la main et qui disent, M. Huber 24-7. J'ai dit, qu'est-ce que vous voulez dire? Ben, qu'il une offre de services en physiothérapie tout le temps. Pourquoi? Parce que...
Alors de balance, on a fonctionné comme en GMF. On n'est pas là pour offrir des soins de physique, on est là pour faire des diagnostics, identifier le meilleur trajectoire de soins, puis s'assurer que le patient reçoit un minimum d'intervention pour qu'il puisse ensuite poursuivre en réadaptation peut-être à l'extérieur de l'hôpital ou gérer lui-même son problème. Et ça, quand j'en parle aux étudiants,
ils viennent avec les yeux brillants, ils se disent, tu parles d'un beau défi toi. On pourrait demander à nos gens qui sont en GMF comment est-ce que c'est bonifiant, il a une récompense de voir qu'on est utile, non pas seulement dans l'offre de soins, mais comme consultant, comme des gens qui posent des diagnostics, comme des gens qui fondent d'autres professionnels de la santé, incluant les médecins.
Je pense qu'il faut se questionner là-dessus. tout le volet des pratiques aussi optimisées, avancées, et des spécialités dont on pourrait parler. je pense qu'il faut rendre, nous permettre d'avoir des options de carrière qu'on n'a peut-être pas actuellement et qui pourrait être une façon de retenir. Donc, les passerelles vers la formation de physio, améliorer les permis restrictifs est peut-être permanent pour les physiothérapeutes étrangers.
Speaker 1 (26:52.568)
peut peut-être essayer de voir comment on peut mettre nos professions un peu plus intéressantes sur le plan de carrière.
Je vais te ramener sur des points que tu avances, Luc, deux trucs en particulier. J'aimerais avoir ton opinion là-dessus. Je te sors peut-être un peu de la zone prévue qu'on avait prévu discutée, mais quand tu parles de pont entre la technique et le diplôme en physio, évidemment, on est conscient que ce pas tous les téfils qui vont désirer de retourner à l'université. Mais en ce moment, je pense, parce que moi, fait des années que j'en parle, j'en parle avec mon ami Axel.
qui est physio aussi. C'est une réalité où on sait que les thé phys qui désirent continuer à l'université mais qui sont sur le marché du travail pour eux, c'est assez complexe parce que même si on acceptait l'université et retournait faire en 4 ans et demi, 5 ans, ça devient compliqué. Ce qui est attirant dans le cas de d'autres professions ou non profession en santé, sans les nommer, c'est souvent la façon dont le diplôme est structuré.
La formation académique est souvent un peu plus complexe à rendre accessible d'une façon tempartielle par exemple ou d'une façon un peu plus souple pour permettre à ces gens-là de rester par exemple au moins un peu sur le marché du travail parce qu'à partir du moment où on est rentré sur le marché du travail après une technique, on a peut-être commencé à avoir des responsabilités personnelles plus grandes comme une famille, comme une maison ou en tout cas quelque chose qu'on paye et on sait que ce pas gratuit en 2025. Donc comment est-ce que... Ce serait quoi ton opinion sur la structure d'un pont ?
pour permettre à ces gens-là, parce qu'en fait la différence entre retourner quatre ans demi ou cinq ans ou trois ans à temps en plein à l'université ou de faire un séminaire par mois ou par trois mois sur cinq, six, sept ans, reste très majeur si le pont reste très restrictif en termes de flexibilité si on veut. Encore une fois, même en 2025, cette flexibilité-là est importante pour la majorité des gens, pas juste les télésfys qui souhaitent aller faire leur diplôme en physio à l'université.
Speaker 1 (28:50.062)
C'est une très bonne question. On le vit avec nos étudiants gradués. Moi, j'ai des étudiants gradués à la maîtrise et au doc qui sont des cliniciens, qui ont pu améliorer. Ces gens-là veulent continuer à travailler, ils sont obligés de le faire. Donc, on est obligé d'avoir des accommodements pour leur permettre de réaliser leurs rêves, de vouloir poursuivre leur carrière, mais en même temps d'avoir un certain revenu. Dans le cas d'une penserelle,
Je pense qu'il va falloir qu'il une réflexion. Chaque université qui accepterait, par exemple, d'établir une passerelle de ce type-là, pour voir comment est-ce qu'on peut amener certains accommodateurs pour justement permettre à ces gens-là qui sont sur le marché du travail de faire les deux. Et puis ça, c'est pas incompatible parce que, je veux dire, c'est une décision universitaire, c'est une décision à l'intérieur d'un programme. Évidemment, il faut que ça soit accepté au sein des instances de l'université.
Il faut pas oublier que des étudiants conforme au niveau de la maîtrise en physio, c'est un deuxième cycle. Alors, c'est des étudiants payants pour l'université parce qu'ils sont au deuxième cycle. Donc, je pense que raison de plus pour les accommoder. pense que c'est donnant, donneur. Mais tu tout à fait raison. Il faudra envisager peut-être des formules flexibles. Ça existe en fait avec d'autres professionnels de la santé. C'est pas une
Oui, chez les infirmières
première entre autres, tout à fait. moi je pense que c'est tout à fait possible d'envisager ça. la première question, c'est de se poser, est-ce qu'on va vers cette offre-là? si oui, comment on met ça en forme? Et qu'est-ce qu'on a comme flexibilité? Mais oui, c'est tout à fait possible.
Speaker 2 (30:35.246)
Quand on parle d'attrition en cours de diplôme, puis là je serais curieux d'avoir ton opinion là-dessus, que, tu une réalité dans le reste du Canada, puis même probablement aux États-Unis, là, je suis peut-être un petit peu moins familier avec les diplômes en physio à l'université, mais quand les diplômes sont des diplômes continu, pendant lesquels on ne pas arrêter, tu sais, puis avoir un diplôme partiel, tu sais, ce qui est de notre cas avec le, tu peut-être le plus grand défaut du continuum bac maîtrise, c'est qu'après trois ans, t'as un bac. Donc t'as un diplôme universitaire et, dans fond,
l'université te reconnaît comme un étudiant avec un diplôme universitaire, ce qui parfois fait changer la façon d'être admis dans des diplômes comme par exemple le doctorat en médecine ou d'autres diplômes en santé. est-ce que c'est une problématique le continuum bac maîtrise parce qu'il finit par propulser les gens qui veulent s'en aller dans d'autres diplômes plus facilement dans un contexte où après trois ans ils peuvent quitter avec un diplôme en poche?
Vers ça, c'est par exemple une maîtrise continue de six sessions comme on peut le voir directement au deuxième cycle dans les autres universités ou carrément le DPT qui pourrait être un peu comme le diplôme en médecine, le doctorat en médecine, le doctorat en médecine dentaire qui reste un diplôme de premier cycle mais qui finalement si tu arrêtes ton diplôme après quatre ans, tu n'as pas un diplôme partiel, tu finis avec rien. Donc ça te force à ce que quand tu te poses la question si je rentre dans tel diplôme, si je ne finis pas, je n'aurai rien en poche.
Je suis un N égal 1, mais moi j'ai un exemple de physio qui est étudié à l'Université d'Ottawa. un diplôme de 4 ans, dans le temps le bac de 4 ans qui était fait ainsi. Moi je me suis posé la question à savoir après 3 ans, j'aime-tu vraiment le programme dans lequel j'étudie? Mon histoire n'est pas tant importante dans le contexte, mais le fait de dire, il me reste juste un an, je vais le terminer et je verrai bien ce que je fais avec ça par la suite, ça m'a poussé à finir mon diplôme finalement.
et peut-être que je l'aurais pas fait si après trois ans j'avais eu l'équivalent d'un certificat ou quelque chose qui est plus petit qu'un bac. J'ai juste un bac en physio. Je suis un des vieux qui est gradué avant 2010. Peut-être me donner ton opinion.
Speaker 1 (32:47.074)
Je n'ai pas maîtrise à mon époque.
Exactement. Mais tu peut-être me donner un peu ton opinion sur cette réalité-là qu'en ce moment, les étudiants qui rentrent en physio à l'université peuvent quitter après trois ans avec un diplôme en poche. Puis en fait, c'est là qu'on voit l'attrition la plus sévère entre la troisième et la quatrième année.
Mais en fait, même s'ils peuvent quitter après trois ans ces places que je veux dire là, mais tu fais pas grand chose avec un bac en physiothérapie.
Non mais t'es admis sur une base d'étudiants universitaires complète.
Oui, tu as raison, mais ils pourraient en fait, ils pourraient après 60 crédits de formation à l'université appliquer en médecine ou s'ils pourraient appliquer dans d'autres domaines. Si il exigence, il a 60 crédits. Donc ils ne pas obligés de finir leur bac, mais les étudiants, sont tous intelligents et ils se disent, ben, je suis peut-être mieux de finir mon année, je ne suis pas sûr d'être accepté dans un autre programme. Si je ne pas accepté, je continuerai la maîtrise en physio. Donc, une question stratégique, mais juste pour
Speaker 1 (33:47.806)
Donc si je comprends ta question, je veux juste être sûr, c'est que tu dis pourquoi on n'a pas dans le fond une formation continue sans qu'il ait une distinction en bac maîtrise.
Oui, de type D.P.T. dans un contexte où finalement les étudiants qui rentrent par exemple comme en médecine dentaire, ils doivent faire leur 5 ans parce qu'ils n'ont pas de diplôme avant ça. En tout cas, quand on voit le moment dans le diplôme en physio à l'université au Québec où il a le plus, je sais pas, j'ai les chiffres parce que je suis réussi à en parler, ce n'est pas toujours public. Je suis en contact avec les étudiants aussi et j'enseigne un cours. Donc, je vois un petit peu la tendance de la classe d'une année à l'autre.
surtout quand on donne des points et des notes basées sur la participation au cours, ça semble être vraiment le moment charnière où on perd le plus d'étudiants après la troisième année.
Oui, bien c'est sûr que c'est un moment charnière parce que là, comme je te disais, les gens ils se disent bon, je finis mon bac puis j'ai des options ou bien je continue en physio si je suis pas accepté ailleurs. stratégiquement, ces gens-là ne veulent pas se fermer de porte. tu sais, on parlait du DPT, mais le DPT, reste un diplôme de premier cycle. Nous, on on fonde des gens au niveau du deuxième cycle, donc dans les exigences, dans le cursus de cours.
Je vais faire attention à ce que je dis, mais quand je regarde la qualité des gens qu'on forme au deuxième cycle ici au Québec, on n'a rien envié au député.
Speaker 2 (35:14.816)
Non, c'est pas ça que je veux vraiment en question évidemment là.
Je pense qu'il y eu beaucoup de marketing autour de la mise en place de ce diplôme-là aux États-Unis. Il a dit que le doctorat en physiothérapie, semblait être plus vendeur pour attirer des gens, mais dans la réalité, en termes de formation, je pense qu'on n'a rien en vie au contraire. Mais écoute, je pense qu'il une réflexion à faire autour de ça au niveau des comités d'admission.
des différents programmes universitaires, comment on peut faire mieux pour les garder ces étudiants-là. En fait, je fais partie du comité d'admission à l'Université Laval, et on a ces discussions-là. On a parlé aux étudiants aussi, on a parlé aux professeurs. Il a une réflexion qui se fait, mais je pense qu'il faut peut-être en arriver à des solutions concrètes, puis on va y arriver. Je pense qu'on s'est amélioré, ceci étant dit, mais il a du travail à faire, c'est clair, pour essayer.
un milieu rédactation.
Si c'est des discussions que tu as déjà là, ça semble être quoi, tu sais, ce qui est soulevé comme problématique de la part des étudiants qui quittent, c'est ce qu'on leur pose la question.
Speaker 1 (36:24.206)
C'est sûr que ces gens-là veulent déjà, ils sont entrés en physio parce qu'ils ne pouvaient pas entrer dans d'autres programmes. Donc, ils se disent, si j'arrive dans le physio, c'est un bon programme, si j'étudie bien, je vais avoir des bonnes notes. Donc, mon dossier va être très compétitif. Alors, c'est évident que pour eux, c'est une porte d'entrée intéressante. En même temps, je te dis ça, c'est très contingenté en physiothérapie. Alors, ceux qu'on accepte, ils sont quand même, ce sont de l'excellence étudiante.
Mais non, écoute, je pense que la réflexion est là et va se poursuivre. Moi, j'aimerais qu'on en parle peut-être entre les différents programmes universitaires, qu'on s'assoie ensemble pour voir. Il y peut-être des programmes qui réussissent mieux que d'autres. Ce serait intéressant de savoir pourquoi. J'ai l'impression qu'en général, se situe pas mal tous au même niveau dans le programme universitaire.
Tu parlais du côté marketing de vendre le DPT qui était le 2020 au États-Unis. voulait que tous les lieux de formation soient au niveau DPT. peut aussi y avoir une forme de marketing si on veut. Tu vas certainement être bien placé pour m'en parler du titre de docteur auprès de ses collègues professionnels de la santé. À quel point est-ce que ce titre de DR devant le...
devant le site professionnel ou en fait devant et après ça, c'est pas tout le monde qui a le droit d'utiliser la même façon que les médecins. Mais à quel point est-ce que ce marketing a un impact dans les relations qu'on a avec nos collègues médecins par exemple?
Écoute, c'est une bonne question. Ce serait difficile pour moi de dire, il y a-t-il vraiment un impact positif? Je pense qu'au Québec, l'ensemble du corps médical, je pense qu'ils reconnaissent un peu la qualité de nos physiothérapeutes. Ils sont capables de reconnaître la qualité de la formation qu'on a. Je regarde dans les cours qu'on donne à l'université, il y a plein de médecins qui interviennent dans nos cours, il des pharmaciens.
Speaker 1 (38:26.638)
Donc je pense que je ne pas convaincu que ça c'est l'élément numéro un qui ferait du jour au lendemain, on ferait des gains. Je pense que c'est beaucoup plus au niveau de certains actes et gestes cliniques. Exemple, la reconnaissance de prescrire des radiographies. Moi, je me rappelle, je suis responsable d'un cours de deux crédits en imagerie à l'Université Laval. C'est un des seuls universités qui a un cours de deux crédits seulement en imagerie.
Dans mon cours, sont des radiologistes principalement qui interviennent, puis un médecin nucléiste. Et la journée que ce règlement-là était adopté, les radiologistes m'ont tous dit, « Luc, il était temps. J'ai dit, ben, qu'est-ce que vous voulez dire ? Ben, ils ont dit, parce que là, on s'attend à ce que la quantité de radiographie prescrite dans ces cas-là, ben, va être en plus grande proportion positive. C'était normal que les physiothérapers étaient beaucoup...
personnalité.
Speaker 1 (39:22.382)
bien d'habiloter, devrais dire, à savoir quand est-ce que la probabilité qu'il une lésion osseuse, elle soit élevée. donc, ça m'a surpris, mais en même temps, pas tant. Mais j'ai trouvé ça le fun de voir ça. Donc, toi, pour eux, c'était pas un enjeu qu'on soit docteur ou quoi. Pour eux autres, c'était clair qu'on était les mieux placés pour être capable de démerder ces hypothèses-là. quand on prescrit, si on prescrit...
les chances que ce soit positif sont très élevées. Puis on le voit d'ailleurs dans d'autres, on a fait des études par exemple dans les cas de prescription de thomodensitométrie pour des longues algé aiguës non spécifiques. Puis quand on regarde, quand c'est prescrit par d'autres personnes que des physiothérapeutes, on ne pas le prescrire mais le recommander, mais quand c'est prescrit par des médecins, des médecins spécialistes ou autres, on se fait en compte que le...
proportion de ces tests-là qui est négative, est très élevée, et non seulement elle est très élevée, mais la prescription n'était pas indiquée au départ. Si on se fie aux lignes directrices qui sont prescrites, soit par l'association des radiologistes américains ou nos propres lignes directrices au Canada. pense que la... Je pense pas que ce soit un... le titre soit un enjeu que ça. Pas chez nous en tout
Si on parle de prendre l'entièreté de notre champ de pratique, ça veut dire avoir le droit et la capacité d'exercer dans tout ce qu'on connaît et ce qu'on apprend, on pourrait s'en aller dans la direction d'un sujet que tu connais bien qui est le diagnostic en physio sur lequel tu as travaillé déjà, auquel tu collaboré, d'un dosier que as l'idée finalement, qui est propre au Québec d'ailleurs dans le sens où c'est sorti de chez nous parce que c'est sorti chez vous.
En ce moment, c'est un dossier qui semble chaud et on parle de cette réalité-là. On parle d'avantages de diagnostic en santé physique. Donc, on parle pas de diagnostic physiothérapeutique ou physiothérapique, peu importe le suffixe qu'on veut utiliser. Parle-moi un peu de comment est-ce tu vois, comment est-ce que ce dossier devrait cheminer? Ce serait quoi l'idéal selon toi dans un contexte où tu as travaillé sur un cadre?
Speaker 2 (41:43.502)
qui encadrait finalement le diagnostic en physio, mais qu'on semble peut-être parler davantage d'aller vers la classification internationale des maladies, puis de ce que les médecins comprennent bien de ce qu'on fait, puis de ce qui peut être donné au physio, au T-Fizz, mais aussi à ce qui semble-t-il à d'autres professionnels parce qu'on parle pas d'un diagnostic juste en physio.
Oui. Écoute, ça c'est un sujet intéressant, mais tu as raison en fait. La première chose qu'il faut dire, c'est que le diagnostic, appartient pas aux professionnels de la santé, ça appartient aux patients. On fait un diagnostic, pour le patient. On regarde aux États-Unis, ça fait 45 ans qu'ils s'intéressent au diagnostic. Puis il a deux écoles de pensée. Il y a ceux qui sont les purs et durs, qui disent que pour les physio, il que ça soit uniquement relié à la fonction, à la capacité fonctionnelle. Il y a toute l'approche qui a été proposée par Sherman par exemple.
Et de l'autre côté, il des gens qui voient ça comme un diagnostic qui devrait être beaucoup plus relié à la pathophysiologie, donc beaucoup plus près de la médecine. Nous, ce qu'on a proposé, a été publié dans Brazilian Journal Physiotherapie, un des journalistes qui a un facteur d'impact les plus élevé en réadaptation. Et on a eu des commentaires tellement positifs, c'est qu'on s'est dit, il y a deux classifications internationales qui existent actuellement. a la classification internationale des maladies qui est utilisée.
en grande partie par les médecins, évidemment. Tous les codes sont là. Et il y a la fameuse classification internationale du fonctionnement et du handicap qui boule beaucoup plus près de notre pratique. Nous, dans le concept qu'on a proposé à l'époque, qui est un mandat de l'ordre en passant, c'était une combinaison des deux. Donc, c'était une combinaison qui nous permettait d'utiliser à la fois un processus, diagnostique et un libellé. Et on avait établi une série de critères.
Quand on a publié ça, moi, Marc Perron et d'autres collègues, ça a été reçu vraiment positivement. a des gens aux États-Unis qui nous ont écrit, ils nous ont dit, des chercheurs, des cliniciens pour me dire, c'est comme ça qu'on voit ça nous aussi. Ils nous ont dit enfin, c'est intéressant. L'éditeur de physical therapy aux États-Unis m'a demandé d'écrire une lettre de réponse à tout ça, ce que j'ai fait à la suite de son intervention.
Speaker 1 (44:01.582)
Et on se rend compte que cette approche-là, c'est la meilleure. au Québec, c'est ça qui nous met, à mon avis, en avant-plan, c'est qu'émettre un diagnostic en physiothérapie ou en médecine physique, disons-le comme ça, on a une longueur d'avance. Parce qu'on a le concept. Il n'est pas parfait, le concept-là. Il va falloir le revoir, il va falloir le bonifier. Mais le concept, il tient la route pour toutes les clientèles, pas juste du musculaire au squelettis.
Parce que c'est ça le problème aux États-Unis. On a proposé des choses qui tiennent pas la route pour l'ensemble des clientèles. Le concept qu'on a proposé tient la route pour toutes les déficiences qu'on peut évaluer en physiothérapie, tous les types de clientèle, tous les milieux de pratique. Et je suis content que tu me poses la question, c'est-tu un diagnostic physiothérapique, un diagnostic en médecine physique? Il n'y en pas de taxonomie de diagnostic en physiothérapie.
Donc, un diagnostic physiothérapique, n'existe pas. Un diagnostic émis par le physiothérapeute, ça, ça peut se faire. Si tu me parles d'entorse de chevet, tu me parles de syndrome d'abrutement de l'épaule, c'est des diagnostics d'exclusion. Et donc, ça veut dire qu'un physiothérapeute bien formé, puis dans certains cas, certains défisent, on est capable d'identifier la probabilité que ce soit ça. Et avec probablement une très grande probabilité.
Donc, quand je dis que le diagnostic appartient aux patients, c'est un peu ça. Il des diagnostics dans la classification internationale des maladies qui sont dans notre chambre pratique, qu'on pourrait émettre. Alors, il ne pas se limiter à un diagnostic qu'on va appeler physiothérapique. Premièrement, ça n'existe pas. Je pense qu'il faut dire que c'est un diagnostic émis par le physiothérapeute à partir d'un concept qui utilise deux classifications. Celle...
de la classification internationale des maladies et la classification internationale du fonctionnement et du handicap. Et puis ça, je pense que c'est la loi d'avenir. Puis quand on fait ça, ça montre premièrement qu'on travaille dans le nord-américain dans une pratique multidisciplinaire. Moi, si j'écris un diagnostic en lien avec ça, avec un libellé en lien avec ça, les médecins vont me comprendre, les infirmières vont me comprendre, les ergothérapeutes vont me comprendre.
Speaker 1 (46:26.35)
Tout le monde va le comprendre. Et c'est ça qu'il faut parce que c'est un outil de communication diagnostique. Puis l'autre affaire sur laquelle je termine là-dessus, François, c'est que le diagnostic, c'est un énoncé de probabilité. Puis en physio, on nous apprend à utiliser des données provantes. Ça, c'est un des critères qu'on a mis quand on a mis sur pied le concept diagnostique. On a dit il faut utiliser des outils, des instruments, des mesures qui ont les meilleures qualités neurologiques possibles.
pour en arriver à un diagnostic le plus condamnable possible. Et ça, je pense que ça fait partie de ce qu'on donne comme formation physiotérapeute, puis au technologue en physiothérapie. Donc ça s'inscrit dans ce qu'on fait ici au Québec.
À quel point tu penses, que cet aspect-là potentiel, en tout cas, du projet de loi 67 qui est en cours en ce moment, à quel point tu penses que le diagnostic pour les physios ou la physio, les physio ou l'été phys, est quelque chose de primordial pour propulser la profession encore plus loin, cette reconnaissance-là?
Tu veux dire, est-ce que la loi 67 nous...
Oui, est-ce que si le diagnostic en santé physique est reconnu chez la part des professionnels en physio, est-ce c'est un élément en clé de la reconnaissance des professions, de la physiothérapie encore plus qui pourrait propulser cette reconnaissance?
Speaker 1 (47:46.734)
Je te dirais que c'est l'élément clé. C'est l'élément clé qu'on aurait dû avoir il très longtemps. C'est illogique qu'on voit des patients en accès direct, qu'on voit des patients en GMS, qu'on voit des patients en clinique privée, qu'on est le premier point de contact et qu'on ne reconnaisse pas la possibilité d'émettre un diagnostic. En fait, le législateur, c'est ça qu'il nous demande. Il nous dit, évaluez les déficiences dans votre champ de pratique.
évaluer l'intégrité des systèmes musculoskeletiques, neurologiques, cardio-respiratoires. Mais quand moi je fais ça, je pose un diagnostic. C'est longtemps qu'on a parlé, c'est une impression clinique, c'est une opinion professionnelle. Ça, c'est tourné autour du pot, là. C'est un diagnostic. C'est pour ça, dans le fond, que quand l'Ordre m'a demandé de prendre la présidence du comté diagnostic, c'était ça l'idée, c'était de dire, si on...
Si on appelle ça un diagnostic, faudrait peut-être dire c'est quoi. Ben on l'a dit, voici ce que c'est le diagnostic connu par un physiothérapeur. Mais il que ça soit reconnu. Pour moi, c'est un autre sens. Je te le disais tantôt, je suis un peu impatient, mais dans ce dossier-là, je le suis encore un peu plus parce que les évidences sont là.
Speaker 2 (49:08.558)
Si les professionnels de la physio occupent davantage leur centre pratique, parle de... C'est des mots qui circulent, puis je suis entendu en parler aussi, on parle d'expertise qui va jusqu'à ce mot qu'on ne doit pas dire, spécialiste. Ce mot spécialiste qui est un mot interdit. C'est quoi ton opinion sur les spécialités en physio, comment est-ce que tu verrais ça?
et on peut l'exprimer.
Speaker 1 (49:37.026)
Écoute, tu qu'au niveau canadien, l'association canadienne de phyothérapie avait mis sur pied des liberlés, elle avait mis sur pied des...
qu'on appelle de formation spécialiste. Le problème, c'est qu'on n'a pas eu de débats là-dessus. C'est quoi une spécialité en physiothérapie? C'est une pratique avancée, c'est une pratique optimisée. Dans certains secteurs, on pourrait parler de la médecine, mais je pourrais ramener ça peut-être à ce qu'on a fait dans les forces canadiennes. La spécialité pour nous autres, c'était un petit nombre, un petit pourcentage de physiothérapeutes.
qui avaient des connaissances très avancées, des habiletés cliniques très spécialisées et qui leur permettaient d'intervenir auprès d'une petite proportion de la clientèle qu'on peut voir en physio. Ça, ça veut dire que tu es un spécialiste, c'est-à-dire qu'il a un petit pourcentage de la population qui va avoir besoin de services de physiothérapeute. Et c'est tellement pointu qu'il y a une petite proportion de nos
professionnels qui vont pouvoir faire ça. Alors c'est quoi, dans quel secteur on pourrait être des spécialistes? La question est bonne, là je vais peut-être mettre le pied dans la bouche, mais je pourrais donner un exemple, la rééducation péniale. C'est très pointu, c'est très spécialisé, ça fait appart à des connaissances assez spécifiques, des habiletés cliniques très spécifiques.
Et on n'enseignera pas nécessairement ça dans le cursus du niveau d'entrée à la pratique, parce que c'est peut-être pas nécessaire. Et aussi parce que c'est très spécialisé. Donc, est-ce que cet exemple-là pourrait être un exemple de spécialité? Peut-être, je ne pas, mais il faut l'avoir ce débat-là. Mais ça, c'est un exemple. Ça ne veut pas dire que parce qu'on développe ça, qu'il pas de place pour les technologues en physiothérapie. s'entend?
Speaker 1 (51:41.038)
Il n'y a pas eu de débat autour de ça. Si on parle de en se disant que la loi ne nous permet pas, oui, je veux bien, mais est-ce que cliniquement, c'est la chose à faire? Je pense que c'est ça qu'il faut faire. Notre obligation, c'est de donner des soins de qualité à la population en fonction de leurs besoins. Mais s'il faut que les physiothérapistes...
et la reconnaissance de diagnostic pour faire ça. Pour ne se dire, on ne pas émettre un diagnostic. Non, il dire, on doit émettre un diagnostic. Voici la forme que ça va prendre. Est-ce que le législateur accepte qu'on fasse ça? Je pense que c'est ça, c'est les besoins de la population, les besoins du système de santé. C'est ça qui devrait être dicté.
la référence de compétences ou les besoins en en termes de services à la population. Évidemment, il faut que la formation vienne avec, s'entend là. Je pense que c'est notre défi en fait François, c'est toujours ça. C'est d'arrimer la législation avec les compétences des gens, avec la clinique pour qu'on puisse faire tout ce pour quoi on est formé.
On est chanceux au Québec, on forme des gens de grande qualité au niveau des technologues en physiothérapie, au niveau des physiothérapeutes, mais il faut leur permettre de pratiquer en toute autonomie. Sinon, c'est de l'argent dépensé inutilement et il un coût sociétal qui vient avec ça.
Le défi en 2025, c'est la vitesse à laquelle va la société. Pas mal grand pour les modifications réglementaires qui prennent toujours le même temps que ça prenait il y a 50 ans, on a l'impression, et même peut-être plus. Parce que beaucoup de... Évidemment quand ces trucs-là touchent beaucoup de groupes différents, évidemment tout le monde a son opinion à donner, et tout le monde part donner, serrer un petit peu la couverture de son côté. Si on parle de spécialités...
Speaker 2 (53:48.814)
puis on regarde un petit peu ce qu'on a vu dans les dernières années avec la multiplication d'attestations. Moi, ce que je vois, le risque que je vois avec cette quantité-là d'attestations et de sous-diplômes, si on veut, c'est qu'il a une lourdeur administrative, puis ça demande des ressources à une organisation comme l'Ordre. Puis pendant qu'on gère des attestations pour des aiguilles, on gère pas des dossiers qui ne plus importants.
Comment est-ce que tu vois la différence entre les attestations et les potentielles spécialités en physio? Quand on regarde les attestations, on parle peut-être plus d'intervention et de technique. On a-t-il encore vraiment besoin de ça à l'ordre des attestations, compte tenu que finalement, c'était juste d'occuper davantage ou de pratiquer dans notre champ d'expertise qui existait déjà? Je voudrais t'entendre parler peut-être un peu sur la différence entre les deux et quelle est ton opinion là-dessus.
J'adore ta question, François. Écoute, pourquoi les physiothérapeurs, sont des professionnels, qui existent une profession qu'on dit auto-réglementée, le self-regulé de la pourquoi est-ce qu'ils doivent constamment être obligés de faire des mésages-aux pour des nombreux actes et des gestes cliniques si le gouvernement le reconnaît, qu'ils ou elles possèdent des connaissances spécialisées, requises pour exercer leur profession?
et ce qui n'est pas le cas de bien d'autres professionnels de la santé, incluant les médecins. D'autant plus qu'alors, il a un système d'inspection professionnelle qui est de grande qualité. Moi, j'ai été à l'inspection six ans. Il a un système d'inspection professionnelle qui est de très grande qualité, qui est extrêmement efficace, qui protège l'intérêt public en ayant établi des normes de compétence et de conduite qui sont vraiment spécifiques et rigoureuses, puis qui sanctionnent les membres qui ne les respectent pas.
Je pense qu'il faut revoir cette exigence d'imposer systématiquement des mises à jour pour des actes et des gestes cliniques pour lesquels le gouvernement le reconnaît aux physiothérapeutes le droit de les exercer. Je vais donner un exemple bien facile, la prescription des radiographies. Moi, si je peux prescrire des radiographies, je sais que je le fais selon les lignes directrices de l'association américaine de...
Speaker 1 (56:11.79)
les radiologistes, c'est dans le règlement. J'ai l'obligation de me tenir à jour. Si les lignes directrices pour le poignet changent cette année, il faut que les sois au courant de ces nouvelles lignes directrices. Ça fait partie de mon obligation. Quand on va m'inspecter, si je ne pas ça correctement, on me le dira et je devrais subir les conséquences de ça. L'autre impact de ça, c'est que les mises à jour,
doivent être mises à jour. Alors, on s'en sort plus. Je pense qu'il a peut-être des cas d'exception, soyons prudents, mais je pense qu'il faut être prudent avec ça. On ne demande pas aux médecins de faire des mises à jour de tout ce qu'il capable de poser en termes de gestes cliniques, et ce serait impossible. Je pense que pour nous, être un petit peu plus, il faut revoir ça, il faut y penser. Je suis pas sûr que c'est nécessaire.
C'est ça.
Speaker 2 (57:10.382)
Ce qu'on voit chez les médecins généralement, c'est des permis restrictifs. Par exemple, un médecin pourrait perdre le droit de pratiquer un certain acte dans un contexte de mal pratique. Ce qui est peut-être plus facile à gérer, après ça, il faut s'assurer que les membres ne pas dangereux. Mais dans un contexte d'inspection professionnelle qui fait son travail, le fond, des membres pourraient perdre le droit de pratiquer dans certains contextes, dans le contexte justement où on démontre qu'ils n'ont plus les compétences pour le faire.
Ouais, c'est ça, vous...
Speaker 1 (57:38.958)
C'est au professionnel de le dessiner ça. Moi, j'ai appris à manipuler dans une autre vie, à une autre époque. Mais je parle de l'eau là-dedans. Je n'ai pas manipulé des patients. Je le sais. Je ne sais pas la compétence de le faire. Je l'ai eu à l'époque, mais je ne l'ai pas maintenant. Mais je sais que je n'ai pas à faire ça et je ne ferai pas. Donc, pense qu'il faut rendre les gens responsables.
dans un profession auto-règlement.
C'est un peu le principe derrière le système d'offre professionnelle au Québec. Il de nous différencier d'ailleurs des autres provinces canadiennes. Les systèmes ne jamais parfaits, en tout cas, l'objectif c'est justement de faire en sorte qu'on ne pas obligé d'y arriver. Il a une particularité chez nous de ce côté-là. Écoute, Luc, on pourrait parler pendant des heures. On avait plein d'autres sujets qu'on aurait pu discuter, mais là on a notre...
Le timer arrive à sa fin. J'avais viré mon sablier et il reste plus beaucoup de sable dedans. J'aimerais te laisser sur une dernière question. J'aimerais ça t'entendre sur c'est quoi pour toi la raison numéro un pour laquelle tu te présentes comme président le number one, le top un de pourquoi est-ce que Luc G. Eves présente comme président à l'ordre de la physio et pourquoi est-ce que des membres devraient voter pour
Écoute, je ne te dirai pas en quelle année j'ai gradué, mais j'ai un certain âge. Puis j'ai beaucoup d'expérience dans des domaines très variés. moi, là, je un gars pragmatique. J'ai toujours livré la marchandise. suis un gars de cause puis d'engagement. tu sais, puis je pense que j'ai beaucoup de rigueur. J'ai été formé en recherche.
Speaker 1 (59:30.306)
Alors pour moi, le titre de président, c'est pas tellement ça qui est important. Moi, ce qui me préoccupe, c'est les causes, les enjeux actuels, le manque d'accès lié à notre système de santé et surtout en physiothérapie. Ça, ça ressort dans mon discours. Moi, je veux que ça change. Je te l'ai dit, je suis pas un gars toujours patient, mais j'ai appris par contre que des fois, aller lentement, permet de sauver du temps. Ça, c'est mon apprentissage en recherche. Mais je pense que je l'ai dit, je vais...
J'ai posé ma candidature parce que je suis convaincu qu'on a une fumée d'opportunités actuellement qu'on n'aurait pas une deuxième fois. Puis à cause de mon bagage, de mon expérience en privé, en public, iniciens, chercheurs, professeurs, je pense que je comprends les enjeux puis je suis capable de les amener là, il faudrait aller. Puis c'est sûr que j'ai une bonne carte de visite là, puis je ne pas ça de façon prétentieuse parce que être président de l'ordre, c'est tout un défi.
Moi, je lève mon chapeau au président précédent, je lève mon chapeau à Manon actuellement, à Denis et à tous les autres qui ont précédé. C'est pas facile. Mais comme je t'ai dit, moi, je vais parce que j'ai des convictions, je suis un gars engagé. Puis je pense que j'ai toujours fait preuve de bienveillance dans mon approche. Je suis un gars démocrate et démocrate dans le bon sens du terme. Je suis pas aux États-Unis, faites attention.
Mais je suis un gars à l'écoute. Je veux mettre du temps, je vais faire tout ce que je peux pour faire avancer les causes. C'est pour ça que je vais là. a pas d'autres raisons. Je n'ai pas besoin d'aller là. J'ai une super bonne job à l'université d'Aran.
Oui, c'est ça. On souhaite à personne de perdre sa job, sauf si c'est pour quelque chose qu'il souhaite.
Speaker 2 (01:01:26.446)
Luc, J-Hébert, merci énormément d'avoir pris une heure de ton temps d'une semaine de campagne très chargée. Je te souhaite de même que les gens qui vont nous avoir écouté la meilleure des chances dans l'élection à un poste important pour notre profession qui aura lieu le 14 mai, je pense la date limite pour voter si je me trompe pas. à partir du moment où la campagne se termine, les membres auront deux semaines. Alors j'espère que tout monde va trouver ça intéressant.
de nous écouter, j'ai envie de Fizio, conversation on aurait pu avoir sur une journée au complet, mais... On va reprendre ça François. Oui c'est ça, par souci de... oui, définitivement, mais par souci d'économie de temps aussi chez les gens qui nous écoutent. Dans le fond, on essaie de garder ça plus limité. Alors, un merci Luc, puis à la prochaine.
Merci à toi François et je veux te féliciter pour ce que tu fais parce que c'est important la visibilité pour moi et tu nous en as donné, tu en as donné aux deux autres candidats et moi je trouve ça génial. Merci beaucoup.
C'est un plaisir.
Bye bye.