
Kaolo Bar
Le podcast qui met en lumière les réussites exemplaires des camerounais et camerounaises qui osent et brillent dans leur domaine de spécialité en Allemagne.
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Quitter l'Allemagne pour s'installer en Suisse: Entretien avec Hermann Nana sur son parcours
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Pour ce dernier épisode de l'année nous acceuillons Hermann Nana, un Camerounais audacieux et inspirant, qui nous emmène au cœur de son aventure extraordinaire, de l’Allemagne à la Suisse. Pourquoi ce changement de cap ? Hermann nous dévoile les défis, les sacrifices, mais aussi les réussites qui ont marqué son parcours. Grâce à sa nationalité allemande, il a su franchir les frontières avec facilité, et son récit met en lumière les opportunités qui attirent tant de professionnels de la diaspora camerounaise vers la Suisse.
Dans cet épisode, nous discutons des salaires compétitifs dans les secteurs technologiques suisses, où les talents sont prisés et les rémunérations souvent bien supérieures à celles de l’Allemagne. Hermann partage également son expérience unique du statut de travailleur frontalier, en décryptant les subtilités fiscales et les avantages des systèmes de santé des deux pays. Une plongée fascinante dans les rouages d’un mode de vie transfrontalier, optimisé pour allier qualité de vie et réussite professionnelle.
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Entretiens menés et podcast réalisé par Paul junior Samangassou
Générique: Stressed by artbybigvee https://pixabay.com/music/search/afro/
Jingle: Cocktail sounds (pixabay)/ Michèle Kuemo
Est-ce que tu conseillerais à quelqu'un de quitter l'Allemagne pour aller s'installer en Suisse?
Hermann:Comme je le dirais, c'est une décision personnelle. Moi, je dirais viens essayer, s'il te plaît. S'il te plaît, tu retournes De toute façon en ayant une nationalité allemande. Le retour est tout à fait facile et possible. Tu retournes juste comme tu retournes chez toi.
Paul:Salut et bienvenue dans Kaolo Bar, le podcast qui met en valeur la communauté camerounaise en donnant la parole à celles et à ceux qui connaissent une vraie réussite dans leur pays d'adoption, l'allemagne. Mon nom est Paul-Julien Samangasoui, jugeé en Bavière. Chaque mois, moi, je discute avec une ou un caméra, au profil et au parcours remarquable. Les sujets évoqués couvrent aussi bien les études, la création d'entreprises et les investissements que le sport ou la musique. En un peu plus de 50 minutes, avec mon invité, nous passons en revue son parcours, ses réussites, sa perspective, le tout agrémenté d'anecdotes. Si, comme moi, tu souhaites trouver des réponses aux questions que tu te poses sur la vie en Allemagne, je te propose de démarrer avec notre invité.
Paul:C'est Big B, le producteur prolifique, généralement d'origine camerounaise, qui réussissent dans des choses différentes, dans différents domaines en lien avec la vie en Allemagne. Pourquoi en Allemagne? Parce que, tout simplement, moi, je vis dans ce pays-là, c'est mon pays d'accueil. On en est déjà à la deuxième saison. Le temps passe très vite. Du coup, je voudrais prendre quelques secondes pour dire merci déjà à tous ceux qui suivent les aventures du podcast depuis le début.
Paul:Vous êtes toujours aussi nombreux, vous êtes restés fidèles. C'est un truc qui nous rend fiers, c'est pour ça, qu'on continue ça. Donc, keep going, n'abandonnez pas. On espère compter sur votre soutien pendant longtemps. Et pour ceux qui tombent sur la vidéo, qui voient mon visage pour la première fois, ceux qui ont entendu, ou bien ceux qui écoutent le podcast actuellement pour la première fois, bienvenue dans la famille à nouveau.
Paul:Comme j'ai dit, ici, on accueille tout le monde et j'espère qu'on pourra compter sur vous aussi pendant longtemps. Je vous invite à écouter ce qui a été fait auparavant, notamment lors de la première saison. Je suis convaincu que vous allez trouver votre compte là-dedans Dans les deux cas, c'est-à-dire si vous suivez depuis longtemps ou bien si c'est la première fois que vous venez, que vous tombez sur nous, n'hésitez pas à en parler autour de vous. Si le contenu vous plaît, n'hésitez pas à liker, à commenter ce qu'on poste. Et ouais, il faut que la famille s'agrandisse. Ok, ça, c'est fait. Maintenant, passons à mon invité du mois. Aujourd'hui, je vous ramène quelqu'un au profil bien particulier. Il s'appelle Herman Nana, comme mon grand-père. Bonsoir, herman, merci d'avoir accepté l'invitation.
Paul:La raison pour laquelle j'ai tenu à parler avec lui est qu'il a eu le courage de faire ce que beaucoup d'entre nous souhaitent faire en secret, c'est-à-dire quitter l'Allemagne pour aller s'installer, vivre en Suisse. Certains pays dont on parle très souvent, certains pays que tout le monde connaît et qui nous donnent envie pour une raison principale. Il y a le Fafio, bref, on peut rappeler le code là-bas, et je me suis toujours demandé est-ce que cette histoire de Fafio-là c'est vrai? Est-ce quel est le prix à payer pour profiter de ça? comment est la vie là-bas? est-ce que ça vaut le coup de partir? et donc, j'ai activé mes contacts et c'est comme ça que je suis tombé sur Yaman et je peux vous dire que ce n'est pas facile de trouver quelqu'un qui, comme lui, est prêt à venir dans le podcast pour partager son expérience de ce côté-là.
Paul:Donc, je vous en prie, merci, merci, merci. Mais avant qu'on commence, je voudrais dire quelque chose. Spoil alert, tout ce que tu vas dire, je parle pour toi, parce que je connais les gens sur le net. Ils peuvent dire ah, c'est un menteur, qu'est-ce qu'il raconte? Non, tout ce qu'Emman va dire, tout ce qu'il va dire, c'est par rapport à son expérience, c'est par rapport à pas forcément dire que, lui, il a un mental, peut-être qu'il a juste vécu quelque chose de différent. Donc, je voulais mettre ça au clair Et maintenant que c'est fait, on peut commencer, on peut passer à la première partie. L'apéro, l'apéro. Ok, herman, dis-nous qui es-tu.
Hermann:Bon, en quelques mots, je vais me présenter. Je m'appelle Herman Adda. J'ai fait mes études de l'hypotechnique en Allemagne. J'ai travaillé en Allemagne de 2014 jusqu'en 2005. Et en fin 2020, octobre 2020, c'est où j'ai fait le pas de m'installer en Suisse.
Paul:Tu travailles dans quel domaine là-bas en Suisse?
Hermann:Je travaille dans le domaine de l'informatique, de la programmation.
Paul:C'est le domaine dans lequel tu travailles déjà ici et pour lequel tu es parti là-bas.
Hermann:Exactement En Allemagne. j'étais dans le développement. Comment je dirais ça? Ce n'est pas le mot exact en français.
Paul:Vas-y dis en Allemagne.
Hermann:Oui, j'étais en Bikin. J'ai été doté par le software test. J'ai commencé d'abord en Allemagne dans le hardware testing. Après, je me suis retrouvé dans le software testing Et en 2017, j'ai décidé de faire un MBA dans l'innovation management Et de là, j'ai commencé peu à peu à me diriger dans cette direction.
Paul:Ok, et tu as une famille. Ça dit, tu es marié, tu avais la famille là-bas, ou bien tu es tout seul.
Hermann:Non, j'étais, j'avais pas de famille. juste, on a une salle, une salle, et voilà Donc voilà, on a fini avec l'apéro.
Paul:Vous savez à peu près qui est Herman. Maintenant, on va entrer dans le vif du sujet, c'est-à-dire son parcours. Comment était sa vie déjà ici, comment est-ce qu'il a fait pour aller là-bas Et comment est sa vie là-bas, en Suisse? Le Happy Hour. J'ai envie de commencer le Happy Hour en te demandant, comme je l'ai un peu annoncé avant, comment tu t'es retrouvé en Allemagne.
Hermann:Raconte-moi un peu ton histoire, comment je me suis retrouvé en Allemagne? Ouais, après mon baccalauréat, j'avais déjà mon frère et quelques cousins de la famille qui vivent en Allemagne. Bon, tu sais, quand on est au Cameroun, on a vraiment toute l'idée. oh, tous les déos, je veux venir en bain, tout le monde veut, je veux venir en bain, je veux venir en bain, c'est comme ça.
Hermann:Après deux ans et demi de fac, j'ai essayé une fois de demander le visa. J'avais repensé, j'avais fait des tours, passé par les cours de langue. bien sûr, j'ai fait mes cours de langue, comme la plupart d'entre nous. j'ai fait mes cours deSA, j'ai eu le ZIDA désolé le ZIDA, j'ai eu le ZIDA et Théo, mon frère. on a tenté une fois, avec mon frère, on a conçu le dossier, on a déjà fait la france, où le seul dos, c'est où j'ai eu mon bâche l'année, trop tic et de l'âge. et après, le bp, loge et comment, c'est un match à l'université de boulevard. la deuxième année, lorsque j'étais au deuxième, au troisième semestre, je pense bien problème, c'est même en baisse de mon, j'avais trouvé un emploi. J'ai complètement arrêté le master. J'avais toujours en tête que j'allais venir terminer mon master. J'ai commencé à travailler à Munich.
Paul:Ah, tu as fait la Bavière.
Hermann:Exactement, j'ai travaillé à Munich. J'ai travaillé à Munich Et c'est de Munich, là, no-transcript, c'est où j'ai quitté la bavière pour me rentrer dans le NRV, où tout avait commencé. ouais, comme je dis, c'est en 2020, en fin 2020, que j'ai décidé. bon, j'ai été encouragé déjà par un ami qui vivait déjà en Suisse Depuis même quand j'ai fini le MBA. mais il est bien en Suisse, c'est mieux. Il a tout le temps un bon profil, c'est super cool. Bon, mais je n'avais pas le courage d'équiper l'Allemagne.
Paul:OK, ok, c'était un ami qui avait vécu en Allemagne lui aussi ouais, il avait aussi vécu en Allemagne.
Hermann:Il avait aussi vécu en Allemagne. Bon, on s'était. On s'est connu, parce que moi j'ai fait mon MBA à Berlin, c'était dans un French studio, dans un French studio, dans des études en français.
Paul:French studio, c'est pas si tu études à distance études à distance, des choses comme ça études à distance.
Hermann:Ouais, on s'est connus. On s'est connus. Au fan studio, on posait une notion les deux, les deux noirs et, les surcroît, camerounais. Et tu vois quand, tous les deux camerounais, de plus de les deux noirs de plus camerounais.
Hermann:Ouais, exactement, la connexion s'est créée. Beaucoup, on s'est passé. On allait à Berlin, pas tout le temps, on devait aller à Berlin, je pense, c'était deux fois. On avait des cours en distance, mais en présentiel, on devait une fois tous les deux semaines. On devait aller à Berlin une fois tous les deux semaines. On s'est rapprochés, on était camournés, on devait de deux semaines, c'est comme ça qu'on s'est vu. On s'est rapproché, puisqu'on était camerounais, on a pu arriver de prendre des Airbnb pour pouvoir diminuer le coût de prendre un Airbnb à deux. Lui, par contre, après directement son MBA, il a trouvé du travail en Suisse et il me disait viens, viens, viens. On a presque plus ou moins le même profil.
Paul:Et si, pour moi, ça marche plus facilement, il n'y a pas raison, que pourtant ça ne marche pas. Mais qu'est-ce qu'il t'a donné comme argument pour te convaincre? il t'a pas juste dit vas-y, viens, et toi tu es parti non, il m'a présenté, il m'a présenté la vie.
Hermann:Je connaissais la Suisse avant, mais les gens que je connaissais en Suisse sont des gens qui avaient fait des études en Suisse, parce que j'avais des amis avec qui on a fait le baccalauréat, avec qui on fait Polytechnique de Lausanne. Quand on a eu le bac, ils ont dit de m'aller en Suisse. Ils ont fait Polytechnique de Lausanne. Il y a plus ou moins le coût de vie en Suisse. Les talers, comment ça se passe, mais du côté francophone, pas du côté germanique. Bon, lui, il était du côté germanique. Bon, c'est lui qui m'a un peu, j'ai vu, il n'y avait pas trop une grande différence. Et voilà, il m'a bien présenté la Suisse. Comment se passe le boulot, les diplômes allemands sont très prisés là-bas, ils sont très prisés en Suisse, et bon, le coût de vie est différent.
Hermann:Mais je ne parle pas. Comme je l'ai dit, c'est une expérience, comme je l'ai dit toujours, c'est une expérience personnelle. Ça a tout un chacun d'en juger si c'est bon ou mauvais, ou si ça vaut la peine pour lui ou pour elle. Mais bon, j'ai pesé le pour et le contre. Je me suis dit pourquoi pas De toute façon? je me suis dit si je suis Allemand, si ça s'y. Si l'aventure ne marche pas ou ne se passe pas comme je voudrais, tu peux toujours revenir, je peux toujours revenir en Allemagne.
Hermann:De toute façon, ce n'est que 10 minutes de train ou 10 minutes en voiture.
Paul:Mais une fois que tu as pris la décision de vouloir partir vivre là-bas, comment ta recherche de boulot s'est déroulée.
Hermann:De mon côté. Lorsque je suis retourné dans le NRV, j'étais Quand j'étais fini. Quand je suis venu là-bas, j'avais trouvé un dîner là-bas. C'était un aimant qui me faisait travailler chez Volkswagen. J'étais externe chez Volkswagen. Après six mois, volkswagen m'a demandé de me proposer le contrat en tant qu'interne Et là, c'est où mon pote a commencé à me dire non, il faut venir. J'ai dit bon, ok, d'accord, mais je ne sais pas comment je vais commencer à chercher le boulot. Donné déjà des adresses de deux headhunters Et de deux. J'avais déjà changé mon profil sur Zinc. C'est LinkedIn. Non, c'est LinkedIn, C'est LinkedIn. Non, c'est LinkedIn Parce que Zinc. Je pense que Zinc, c'est quand, en Allemagne, je suis LinkedIn. J'avais déjà changé mon profil sur LinkedIn Parce que LinkedIn, tu peux changer le pays dans lequel tu veux que ton profil soit vu. D'ici exactement, j'ai changé de Suisse et j'ai mis recherche de boulot Et voilà comment j'ai commencé à te contacter par des entreprises en Suisse.
Paul:C'est en tout cas arrivé relativement vite, c'est-à-dire que tu as changé et tout de suite, les entreprises se sont. Les chasseurs de textètes se sont confrontés.
Hermann:Comme j'ai dit, les diplômes allemands sont très pris en Suisse. Ok, les diplômes allemands sont vraiment très, très pris en Suisse.
Paul:Peu importe le domaine.
Hermann:Dans lequel tu t'es formé, ou bien il y a des domaines précis dans lesquels on recherche les diplômes allemands. Je pourrais dire de ma propre expérience personnelle, exemple pour lequel je pense toujours, je dirais toujours je le moi, je parle du moi, je parle de ma personne. Donc, les expériences sont différentes selon les uns et les autres. De mon expérience personnelle, le domaine technique, que ce soit l'électrotechnique, l'informatique, majoritairement tout ce qui a trait à l'informatique, tout ce qui a trait à la technique, je dirais que ce n'est pas assez difficile de trouver du boulot, c'est même plus accessible qu'en Allemagne.
Paul:OK. Qu'est-ce qui te fait dire que c'est plus accessible? C'est parce qu'il y a plus d'offres, c'est parce que les gens qui sont à la recherche d'employés sont plus ouverts d'esprit, c'est-à-dire par rapport à nous, aux jeunes africains.
Hermann:Peut-être aussi. Comme j'ai dit, je ne peux que parler de ce qui me concerne à moi, parce que c'est une expérience personnelle. Je ne peux pas dire que, même en Allemagne, il y a des personnes qui ont fait deux ans avant de trouver le boulot. Il y a des personnes qui sont sorties directement de la fac, qui n'ont même pas fait un mois et qui ont trouvé le boulot. En ce qui me concerne, comme je disais plus tôt, j'avais reçu des adresses, des e-tuners, où je les envoyais mon CV. Mais j'envoie mon CV en tant que bon d'accord. Je ne suis, je n'attendais rien d'autre. J'avais un travail en Allemagne et j'étais quand même dans une société qui était plus ou moins connue. Je me disais si ça marche, ça marche De toute façon. J'ai un contrat, j'ai un CDI et basta. Après un mois, j'ai été en contact avec les retentats. Après un mois, j'ai été en contact avec les retentas. Après un mois, j'ai commencé à recevoir. Ils m'ont commencé à m'appeler, à m'envoyer des offres Et, sur LinkedIn, j'ai commencé à recevoir des gens, des sociétés, des gens qui sont sur les retentas, qui travaillent avec les sociétés. Ils m'ont commencé à dire qu'ils travaillent avec les sociétés. On commence à dire ils sont intéressés à mon profil, ils ont commencé à m'envoyer des eaux. Je pense que le deuxième mois, j'ai commencé à passer des entretiens et après, je pense, ça a fait autour de trois mois.
Hermann:J'ai commencé à passer des entretiens. Le deuxième mois, j'ai passé, une ou deux semaines plus tard, je pense, à recevoir des réponses. Les entretiens, je pense, c'est un peu plus… C'est parce qu'on n'a pas fait d'essai en agri. Les entretiens, je les ai mis un peu plus longs, c'est sur plusieurs phases, c'est déjà. Tu vas passer trois fois téléphonique, après, tu vas passer en vidéo, tu vas passer une deuxième fois en vidéo avec des chefs d'ath de différents départements, et jusqu'à ce qu'on t'invite, peut-être, tu auras déjà passé 4 ans De mon expérience. Moi, j'ai passé en présentiel 5 entretiens en présentiel, ouais. Mais avant la présentation, j'ai dû passer 2 entretiens téléphoniques peut-être, 2 entretiens vidéo, 1 entretien en présentiel À chaque fois, généralement, ouais.
Paul:Tu travailles pour quelle boîte? maintenant, là, actuellement, tu travailles dans quelle boîte?
Hermann:Je travaille pour Endress.
Paul:Est-ce que tu peux répéter? Je n'ai pas bien entendu.
Hermann:Endress.
Paul:Endress. Et vous faites quoi? Ta boîte fait dans quoi?
Hermann:Ils font dans le développement hardware, software, Ils travaillent avec des sociétés pétrolières, pharmaceutiques. Ils sont dans plusieurs domaines En fait. Selon les entreprises, ils te conçoivent des devices qui permettent, par exemple, le traitement des eaux, le traitement du pétrole, l'extraction du pétrole, le traitement des produits de côté, Et ils travaillent dans plusieurs domaines avec plusieurs entreprises du domaine différent, en fait.
Paul:OK, c'est noté Et je me suis renseigné un peu sur le sujet avant de parler avec toi. Et tu as dit tout à l'heure que, d'après ton expérience personnelle, tout ce qui est technique, tout ce qui est informatique, électrotechnique, et tout ça est très demandé. Moi, ce que j'ai lu, c'est ce que j'ai lu. Je ne sais pas si c'est vraiment ce qui est vrai, mais il y a forcément une part de vérité là-dedans, c'est qu'il y a des domaines comme la médecine, le fléguer, ce genre de choses et la restauration, par exemple, sont des domaines dans lesquels, en Suisse, on recherche beaucoup de monde et qui sont plutôt bien payés. Ce qui m'amène vers la question qui brûle toutes les lèvres, forcément, de ceux qui nous regardent, ceux qui nous écoutent À quel point ton salaire s'est-il amélioré une fois que tu es parti là-bas? Tu n'as pas besoin de donner des chiffres.
Hermann:Mais Non, bien sûr, on ne donne pas des chiffres, mais généralement, on se dit puisque ici, à Akan, quand je suis arrivé à Bâle, j'ai fait la connaissance d'un Nigérian à la salle de sport, lui, il est docteur en, il est docteur pharmacien, et Il m'a fait intégrer un groupe, un groupe de Hors l'Enda, hors l'Enda Nibaza. Mais là, ils ont créé un groupe assez très, très sélectif, dont ils veulent des personnes avec un certain genre de profil pour pouvoir entrer dans leur groupe. C'est un groupe WhatsApp où on se voit des temps en bavard. C'est là où je prends les expériences, les expériences du combat, les expériences de d'autres personnes. Les expériences sont plus ou moins similaires. À l'intérieur, tu rencontres des médecins, tu rencontres des ingénieurs. Bon, nous sommes environ 60 et nous sommes 6 Noirs, 6 noirs. Tu es avec un Mounet, il y a un Nigérian, il y a un Anglais et des Angolais, d'autres, d'autres, d'autres nationalités africaines, tandis que l'Allemagne, pour la suite, multiplie le salaire le plus bas que tu vas accepter, multiplie ton salaire d'Allemagne par 1,5.
Paul:Ok, tu touches 1,5 plus que ce que tu touches en Allemagne une fois que tu travailles à l'album.
Hermann:Ouais, c'est ton salaire le plus bas. Il doit être entre 1,5 et 2. Multiplie ton salaire entre 1,5 et 2. Tu es actuel. Dans cet intervalle, j'ai un cousin qui, il n'arrivait pas à faire le saut, il m'a. Il m'a demandé non, non. j'ai dit il vient, j'ai fait le combat, mais lui, il est calé. Ça fait déjà deux ans et demi qu'il est là, mais lui, il est calé en grand ganger on va y revenir plus tard ouais son salaire plutôt doublé, c'est pour quitter l'allemand été multipliée par deux, c'est pour chacun.
Hermann:Je ne dis pas mon expérience personnelle, mais déjà le minimum que j'ai vu que des gens que je recours.
Hermann:Ça, c'est une sorte de moyenne que tu viens de donner Des gens que j'ai recours, Parce que moi même, avant mon pote, il m'avait aussi mis en contact avec quelqu'un à Zurich. La personne m'avait donné le même intervalle reste dans un et demi deux. Deux, c'est déjà quand tu es un peu trop gourmand, Mais ça peut arriver que tu demandes deux, ils te donnent. Mais si ils te donnent moins de un et demi, ce que tu as en Allemagne, ça ne vaut pas la peine. Deuxièmement, tu restes en Allemagne.
Paul:OK, Et je suppose que c'est même pas, que je suppose on sait tous, c'est de nos autorités publiques ça, que le coût de la vie va avec.
Hermann:Bien sûr, le coût de la vie va avec. Les loyers sont extrêmement élevés en Suisse. Tu peux te retrouver à payer. Cela dépend aussi des quartiers où tu vis, cela dépend des villes.
Paul:Je t'ai même pas demandé, toi tu vis dans quelle ville.
Hermann:Moi, je suis dans le Basel Land, dans la région de Baselland, dans la région de Basel, dans la région de Basel, je ne suis pas à l'intérieur de la ville de Bals. Je suis à à 7 kilomètres de Bals. Donc, de chez moi arriver, je ne suis pas à mon point de mon adresse domicilier. À la gare de Bals en voiture, j'ai besoin de 10 à 12 minutes ok, et on parle ici.
Paul:Par exemple, il y a le prix au mètre carré quand tu cherches une maison de loyer.
Hermann:Le mètre carré? combien là-bas? Je me suis vraiment intéressé comment ça se prie le mètre carré Lorsque j'ai vu moi, lorsque j'ai vu ces appartements, j'avais déjà en Allemagne, donc ce n'est pas du genre que je dirais il me souviendra combien de mètres carrés, mais ça dépend des villes.
Paul:Une fois, on a eu une discussion en préparation de l'interview et tu m'avais dit que le système de santé par exemple, tout qu'on a en Allemagne.
Hermann:Déjà, en Allemagne, on occupait déjà le buy-track pour le plaisir. on disait à la base notre salaire brut, c'était un pourcentage. On doit savoir qu'en Allemagne, plus tu touches, plus ton buy-track est élevé.
Paul:Pour ceux qui ne se comprennent pas le mot buy-track, parce qu'il y a certains qui nous écoutent au Cameroun qui ne comprennent pas le mot buy-track. C'est le montant que tu payes chaque mois à ton assurance pour pouvoir être assuré Exactement.
Hermann:C'est ta cotisation, ta cotisation pour ton assurance, et en Allemagne, c'est cette cotisation. C'est pas un montant fixe. Si tu touches 50 000 euros l'année, tu vas payer moins que celui qui touche 70 000 euros l'année. En Suisse, les cotisations sont fixes Égal si tu touches un million, égale si tu touches combien.
Paul:Ah ouais.
Hermann:Les cotisations sont fixes Et les cotisations varient. Il y a ce qu'on appelle, et ça varie selon les franchises. Il y a la franchise pour ceux qui sont régulièrement malades. C'est tout conseillé de prendre les franchises de 500 francs. Ça veut dire, si tu es malade, les premiers 500 francs de dépense l'année que tu auras, ça sera à tes propres coûts, à tes propres frais, et après, quand tu vas à l'épargne, tu auras dépensé plus de 500 francs. C'est sur l'année. Ce n'est pas que c'est à chaque fois que tu vas être malade, c'est sur l'année. Si tu as dépensé tes premiers 500 francs, tes premiers 500 francs là, le prochain, l'assurance prendra en charge Et tu as plusieurs paquets comme ça.
Paul:Tu as le paquet 500,.
Hermann:Tu as le paquet Exactement Il y a le paquet 500, il y a le paquet 1500, il y a le paquet 2500. Le paquet 500 francs, l'assurance, tu peux payer, tu peux pas payer, tu peux payer par mois. Ça dépend des villes Et maintenant, l'urances varient selon les villes. Il y a des villes qui payent moins et des villes qui payent plus.
Paul:Pourquoi? selon la ville?
Hermann:Je ne sais pas Comme les lois des taxes diffèrent selon les villes. À combien moi, je paye ma balle? Ce serait pas même si quelqu'un à Zurich ou à Berne, ou à Genève, ou à l'Ouest, payait moins selon les taxes, ou à berne ou à genève, voile aux impératrices. On a une critère est différente, dont vous êtes à 500 francs. Du coup. 500 francs parce que se retrouver entre 400 et 550 francs par mois d' assurance, ok pour ceux qui se demandent combien coûte, à quoi équivaut un franc en termes d'euros.
Paul:J'ai regardé avant de parler avec toi. On est à 1 franc, qui équivaut 1 euro, qui équivaut à 1,03 franc suisse ou un truc comme ça. C'est presque une relation de 1 à 1.
Hermann:Pour ceux qui paient 250, je sais que ça varie, parce que je connais des personnes qui paient 250. On est dans des états différents. Ça varie toujours entre 270 et 350-380 par mois. Certains traitements ne sont pas inclus à l'intérieur Les traitements dentaires par exemple. Si tu veux des traitements dentaires, tu as oublié de prendre une assurance supplémentaire. Je pense qu'en Allemagne aussi, les dents ne sont pas incluses.
Paul:Oui, c'est la même chose ici.
Hermann:Oui, mais les consultations chez les médecins sont très élevées. Bon, la consultation j'étais juste en Suisse et c'était une seule fois à l'hôpital, j'étais malade. une seule fois, j'ai eu recours à l'hôpital et j'étais malade une seule fois. Les frais de consultation, j'ai dû les payer Et la partie, elle n'était pas 250 francs. et comme j'étais dans moins de ma franchise, tous les coups me revenaient à moi. tous les coups me revenaient, donc je devais réagir personnellement.
Paul:Ok, c'est intéressant comme système, mais une fois que tu mets les deux systèmes en face de l'autre, qu'est-ce qui est plus intéressant? Le système? je?
Hermann:vais dire le côté financier. L'élection allemande est plus avantageuse lorsque tu es marié et que tu as des enfants. Lorsque tu es marié en Allemagne et que tu as des enfants, ton assurance personnelle couvre ton enfant jusqu'à l'âge de 18 ans.
Hermann:Oui, ça c'est vrai, mais en Suisse par contre non. Tu dois payer pour ton enfant, pour chaque enfant séparément. Tu vas payer pour chaque enfant, mais à taux minime. Mais l'enfant ne payera pas les mêmes taux qu'un adulte, qu'un adulte de 18 ans, mais il va quand même payer son assurance personnelle. Par contre, en Allemagne, nos enfants sont couverts, sont couverts sur nos assurances sans coût supplémentaire.
Paul:Je sais que, par exemple, chez moi, elle est directement sur moi. Maintenant, parlons notamment de ton installation là-bas. Tu as quitté l'Allemagne, tu es parti vivre là-bas, tu t'es installé. Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées à ce niveau là? je veux dire, ton ami qui t'a dit ouais, vas-y, rejoins-moi en Allemagne, est-ce qu'il était là pour t'accompagner, pour t'aider à t'installer, et tout ça?
Hermann:non, on n'était pas dans la même ville. Lui, il est dans une autre ville, moi j'ai mangé. On est à deux heures l'un de l'autre. Donc, c'est pas un truc qu'on se voit tout le temps. On se voit très rarement, même quand on s'appelle juste au téléphone et bon, m'installer, comme je dirais. J'ai été Grenzringer pendant au moins un an et demi, non, un an, environ un an et demi, un an, quelques mois, un an, deux, trois mois.
Paul:Grenzringer, pour ceux qui ne compren Frontalier. On va en parler tout à l'heure C'est un profil un peu Patrick, on va en parler tout à l'heure.
Hermann:J'ai écrit Frontalier pendant un an et demi, donc je faisais la label entre l'Allemagne et la Suisse Et lorsque j'ai décidé de m'installer définitivement en Suisse, il a fallu transporter mes choses de l'Allemagne pour la Suisse. Bon, déjà, la société. La société devait être un certain montant pour Charles pour t'aider à transporter tes choses à un point B, et il fallait chercher un appartement, qui n'a pas été vraiment facile. Parce qu'il n'y en a pas assez.
Paul:C'est comme en Allemagne, c'est-à-dire la demande est trop forte par rapport à l'offre.
Hermann:C'est quoi? Non, là, de ce côté. Non, parce que j'avais aussi un certain nombre, un standard que je voulais, un standard que je voulais. J'avais un budget assez restreint, c'était mon problème. Je m'étais fixé un budget pour le loyer Et je voulais un standard bien requis, c'était il fallait trouver, il fallait faire. Et en plus, quand tu sais, lorsqu'on vient dans une nouvelle ville, même parfois on arrive dans une nouvelle ville, dans un nouveau pays, il faut se faire des nouveaux amis. Tu connais personne, c'est, c'est pas facile. Tu arrives, tu es tout seul, tu tu dois, tu dois plus ou moins reprendre toi, mais bon, mais comme on dit parfois, il faut avoir l'audace, il faut oser avoir l'audace.
Paul:D'aller vers les gens Ouais.
Hermann:Maintenant tu as plus d'amis camerounais.
Paul:Tu m'as dit, par exemple, que tu as rencontré des anciens camarades avec qui tu as étudié auparavant Est-ce qu'il y a beaucoup de camerounais qui vivent là-bas.
Hermann:Je ne connais vraiment pas, vraiment pas de Camerounais. Bon, je connais des Camerounais, deux Camerounais que j'ai rencontrés. Un, je l'ai rencontré à la salle de sport, il était noir. Une fois, il a vu un autre noir, il était surpris. Il m'a dit qu'il était le sien. Il m'a dit Hey, tu es Camerounais. On a sympathisé. Voilà, c'est le premier Camerounais que j'ai connu. Et on a vraiment, parce que dernièrement, c'était encore la semaine qui s'est passée, j'étais comme à côté de chez moi, à la France. À côté de chez moi, la France, c'est à 10 minutes en voiture. J'étais dans un afro-shop. De là, j'ai vu Jean-Jean dans l'afro-shop. Les gars m'ont dit ah tu, ça fait deux fois que je te vois déjà ici. Mais J'ai dit non, ça fait déjà 4 ans que je viens.
Hermann:Ils m'ont dit mais il y a les Camerounais, quand tu vois. J'ai dit il y a des Camerounais ici. J'ai dit bien sûr, je ne sais pas. J'ai dit bien sûr, il y a des Camerounais. Ils m'ont pris mon numéro, ils m'ont injecté dans un groupe WhatsApp. J'ai vu qu'il y en avait Dans le groupe WhatsApp. Il y avait 90 personnes. J'ai dit oh, il y a assez de.
Paul:Camerounais, mais vous vous regroupez, vous vous voyez. Ici, par exemple, on a les réunions de Camonais dans chaque ville où on se trouve, bien sûr, Je ne connaissais pas des Camonais avant.
Hermann:Comme je suis presque à la maison Pas souvent à la maison, pas souvent en ville, mais là c'est le temps de rencontrer Et peut-être, quand j'aurai des variétés, je vais retourner. La semaine prochaine. Je vais essayer d'aller à ce qu'on appelle chez nous généralement communément le 2-0 pour essayer de rencontrer d'autres personnes de ma communauté. Tu vois, essayer de voir.
Paul:Ok, tout à l'heure, tu as parlé de. Tu as évoqué le thème Grand Skin, les frontaliers. Tu as dit que tu en étais un avant. C'est un truc que beaucoup évoquent quand j'ai parlé de toi avant de venir dans le podcast et les gens demandent toujours demandent un peu comment le système de Grenzganger fonctionne. Le système de Frontali fonctionne Avant qu'on arrive là-bas déjà, grenzganger pour ceux qui entendent le mot pour la première fois. Ou bien Frontali, c'est celui qui vit en Allemagne mais va travailler en Suisse, son employé en Suisse.
Hermann:En en Suisse, son employé en Suisse. En fait, il n'y a pas que l'Allemagne, il y a la France, il y a l'Italie, il y a Exactement. Tous les pays frontaliers qui sont à la Suisse.
Paul:Mais moi, je me concentre sur l'Allemagne parce que c'est l'exemple que je connais. Mais il y a évidemment d'autres frontières, à la Suisse. Bref, tu es à la frontière, tu vis dans un autre pays, mais tu vas travailler en Suisse.
Hermann:Voilà, maintenant tu peux expliquer Ouais, il y a comme tu dis, quand tu es frontalier à plus de 100 kilomètres, tu ne dois aucune tâche à l'Allemagne. Dans, toutes tes charges taxées sont prises en Suisse, mais tu vas déclarer ton salaire en Allemagne Et ça dépend de toi. Si tu veux continuer à payer ton sous-affiché rente-faisiche en Allemagne, tu continues, mais le grond rente-faisiche est pris en Suisse. Maintenant, quand tu es frontalier à moins de 100 kilomètres, Ça veut dire que tu vis à moins de 100 kilomètres de la frontière.
Hermann:Oui, exactement, à moins de 100 kilomètres de la frontière. Merci, tu as des tas de repas à la Suisse et à l'Allemagne, mais les tas que la Suisse te coupe, l'allemagne ne les couperait plus. L'allemagne va plutôt égaliser, essayer d'égaliser, de telle sorte qu'ils ne vont pas te couper. Une tasse qui a déjà été coupée en Suisse ne serait plus coupée en Allemagne.
Paul:Donc tu ne la couelleras pas deux fois Exactement.
Hermann:L'allemagne prendra que ton rente de faits écheron Le rente de faits écheron serait pris en Suisse. Ton assurance maladie serait prise en Suisse. Mais tu aurais un très grand avantage parce que tu peux te faire soigner en Suisse et en Allemagne. Mais en tant que train d'Inglaterra, tu dois rester que 5 jours dans le territoire suisse, pas plus. Avec JT de la GDM, tu dois être en Suisse, puis ensuite, le week-end, c'est considéré que tu rentres chez toi en Allemagne.
Paul:Ah ok, mais on considère ça, on compte les jours sur toute l'année, c'est-à-dire, je peux passer une semaine, par exemple, complète en Suisse, et maintenant, la semaine qui suit, je me retrouve en Allemagne.
Hermann:C'est comme ça qu'on compte les jours, non Combien. On compte semaine par semaine, semaine par semaine, parce que c'est arrivé qu'on me contrôlait à la frontière, que j'étais ensemble avec mon métier à Grenfing, que je réfléchis de ne pas y rentrer. Et non, ils sont vraiment médiculeux sur le truc là. Ouais, tu reçois une carte, tu reçois une carte, tu as une carte de séjour. Comme tu as une carte de séjour, ce n'est pas ton pays, ce n'est pas l'Union Européenne, c'est le Schengen, juste le Schengen. Tu as une carte de séjour, une carte de séjour qui te permet de séjourner. Ouais, tu as une carte de séjour qui te permet de chercher le contrôle. Et lorsque tu es grand-fille, tu conserves ta carte, ton permis de conduire allemand. Mais lorsque tu es, tu t'installes, tu n'es plus grand-fille, tu es obligé de changer. Ton permis de conduire allemand n'est plus valable en Suisse. Tu dois essayer. Tu vas. Allemand n'est plus valable en Suisse. Tu dois essayer de.
Paul:Tu dois faire une équivalence.
Hermann:Tu dois faire une équivalence exactement. Tu dois faire une équivalence de ton permis de conduire.
Paul:Mais qu'est-ce qui rend ce côté grenzkener-là, qu'est-ce qui rend le fait d'être frontalier intéressant?
Hermann:C'est le fait que tu es moins taxé que Ouais, tu es moins taxés que moi, tu es moins taxés et donc la télé suis généralement les fils, dit les français profitent beaucoup de leur système à filmer. ils ont des salaires suis, ils ont des loyers français et et il a acheté une hache, la bouffe en allemagne, qu'il lui a acheté la bouffe en Allemagne, tout ce qui concerne les aliments alimentaires en Allemagne sont très moins chers. On est très privilégié À d'autres pays, les prix sont vraiment très bas comparé à d'autres pays.
Paul:Donc c'est pour ça que la plupart des gens s'intéressent à ça. Mais pourquoi? toi, tu as quitté le statut de frontalier pour aller t'installer complètement en Suisse. Qu'est-ce que tu as?
Hermann:pour ça. Bon, j'avais peut-être des raisons personnelles aussi, mais je me suis dit que, bon, je ne voulais plus trop faire ce déplacement. Ça devenait déjà coûteux. Ça devenait plus ou moins coûteux. J'étais frontalier à côté, Là j'aurais pu rester, mais pour moi, je trouvais déjà plus ou moins coûteux.
Paul:Tu roulais beaucoup.
Hermann:Oui, je roulais beaucoup. Je me suis dit je n'ai rien de de continuer. Je me suis installé. J'avais un prix de loyer Comme je l installé. Bon, j'avais pris le logement, j'avais un certain budget pour ma vie en Suisse et quand j'ai vu que ça allait plus ou moins il était plus ou moins égal à ce que je voulais je me suis dit pourquoi pas de toute façon? je me suis dit j'ai plus la possibilité de retourner. Je suis frontalier, parce que l'Allemagne, ce n'est qu'à 6 km de chute.
Paul:Et tu as dit tout à l'heure que tu étais Allemand. Est-ce que tu conseillerais aux gens qui veulent partir d'être Allemand avant de partir? ou bien ils peuvent partir en tant que Camerounais et tenter leur chance.
Hermann:Non, tu ne peux même pas partir en tant que Camerounais. Ah ouais, il faut déjà être Allemand, il faut déjà être, il faut y avoir un un, une nationalité européenne ou de l'Union européenne.
Paul:OK, il n'emploie que des gens qui ont des nationalités européennes.
Hermann:Oui, oui, lorsque tu viens de la France, l'allemagne, il faut y avoir une nationalité.
Paul:Ok, ça je ne savais pas, je ne savais pas.
Hermann:Je ne savais pas que tu allais utiliser ce camerounais, non.
Paul:Ça ne va pas marcher Et je crois savoir qu'une fois que tu es Allemand et que tu vas vivre là-bas, tu peux devenir Suisse-Allemand, ou un truc comme ça.
Hermann:Oui, il y en a beaucoup. J'ai des collègues italien-allemand, polonais-allemand.
Paul:C'est difficile d'être au Suisse 10 ans.
Hermann:10 ans, c'est le temps. C'est autre chose qu'on parle allemand, mais les coûts sont très élevés. Ils sont tellement meticuleux, la procédure est tellement difficile. La procédure est tellement difficile Lorsque nous venons avec notre séjour, avec notre passeport allemand, on reçoit déjà un séjour de 5 ans. La date est B Oui, je pense que c'est le B que j'ai. Oui, c'est 5 ans. On reçoit 5 ans Et toutes les tâches sont coupables à tous. Après 5 ans, tu passes au permis indéterminé. Je pense que le permis C, quelque chose comme ça, c'est pas trop bien.
Hermann:Je pense le permis C quelque chose comme ça, c'est trop bien. Le permis C, ça veut dire, c'est comme chez nous, le free-stay.
Paul:Ouais un free-stay, c'est-à-dire un quart de six jours à durée déterminée permanente.
Hermann:Ouais, exactement, tu reçois le Après ton séjour. ton premier B, tu reçois directement. Tu peux dire je ne veux pas avoir le B, je ne veux pas avoir le B, je vais caler sur le C. Je ne veux pas avoir le C, je vais caler sur le B. Mais on te propose directement le C. Ça veut dire un B fric, un P bien déterminé, et là, tu es compté pour communiquer parce que tes taxes, tu as payé peut-être moins des taxes et tu seras tout coupé à la source. Tu vas faire des déclarations d'impôt de toi-même Et, par exemple, pour ceux qui ont des enfants, lorsque tu as un enfant en Allemagne, disons en Europe que tu t'en occupes, que ce soit en Afrique, tu dois déclarer ton enfant et tu dois prouver que tu t'occupes de l'enfant. Peut-être, les bytracks, les frais mensuels que tu envoies pour t'occuper de l'enfant, tout ça, comme en Allemagne, ils te seront déchargés sur ton revenu. Tu pourras faire une déclaration d'impôt en fin d'année, même comme l'enfant en Allemagne qui vit en Suisse t'en occupe.
Hermann:tu vois, tu dois, pour éviter que des gens voient 300 euros des virements bancaires que tu fais à la mer ou à la personne sur qui l'enfant se trouve, que tu fais des virements bancaires, que tu fais des déplacements, peut-être de train. quand l'enfant vient, tu rends visite, des déplacements de train, l'avion, tout ce qui a trait à l'enfant. en fait, tu gardes les factures, tout ça, ce seront des factures. Tout ce qui se rend, c'est un gestionnaire à la fin de l'année.
Paul:C'est même bien que tu parles d'enfants, de familles et tout D'après toi, est-ce que c'est un pays qui invite à venir sa famille? Est-ce que c'est? J'ai?
Hermann:des amis qui sont déjà mariés et qui ont des enfants Pas un, moi, je ne parle pas un, un encore, tu peux dire huit Mais qui ont déjà des enfants au pluriel. Ils me disent que c'est un peu très coûteux, surtout lorsque l'enfant n'est pas encore au chou.
Paul:L'enfant n'est immensement cher justement, j'ai entendu parler de ça que c'est très, très cher. On parlait jusqu'à 2500 euros par mois pour un enfant, non 1000 euros.
Hermann:J'ai un enfant. J'ai un pote qui dépense 1000 euros par mois par enfant.
Paul:Il a deux ok, seulement dans tout ce qui est quitta, c'est à dire crèche maternelle et tout ça.
Hermann:Crèche maternelle, oui, mais quand un enfant entre à l'école, c'est différent, c'est plus cher. C'est la crèche, la quitta qui est immensement chère Pour la crèche. Avoir des femmes, ce ne sont pas des enfants. Assez tard, elles ont déjà fait carrière. Oui, c'est ça un peu. Pour quelqu'un qui a déjà des enfants, ça a revenu un peu cher, vraiment un peu cher comparé à l'Allemagne.
Paul:Quelles sont les différences culturelles entre l'Allemagne et la?
Hermann:Suisse. Culturellement parlant, ils sont presque pareils Sur le côté allemand. Je parle du côté allemand. Ils sont presque pareils. C'est l'Empire germanique. Ils ont la culture plus ou moins pareil. Mais ce qui est bien, de mon côté, à Bâle, ils sont très ouverts parce que c'est très, c'est très. La France est à côté, l'allemagne est à côté. Tu vois, c'est très, c'est très multi-culti. Tu peux rencontrer beaucoup de personnes qui parlent le français, beaucoup de personnes qui parlent l'allemand de l'Allemagne. On peut dire 90% des Suisses parlent l'allemand. L'allemand, c'est l'allemand qui, au bureau, on a un mélange des Allemands et des Suisses. Généralement, au boulot, c'est l'allemand de l'Allemagne, mais il y a toujours des têtes dures là qui veulent toujours parler l'allemand.
Paul:Ok, des têtes dures. C'est ça que tu n'aimes pas la langue, là toi.
Hermann:Non, c'est très difficile.
Paul:Bon, il faut vraiment prendre attention pour comprendre ce qu'ils disent Ouais, je sais, c'est comme quand tu tu parles du côté multiculturel de la région dans laquelle tu es. Parce que moi, par exemple, quand je Je ne sais pas si c'est comme ça chez tout le monde, mais chez moi, par exemple quand je pense à, je m'imagine souvent aller dans un autre pays. Je me demande toujours Comment est-ce que les gars vivent ça là-bas? Est-ce que tu peux un peu en parler? Est-ce que c'est quelque chose que tu vis? Ou bien, juste parce qu'il y a tellement de nationalités qui se côtoient, il n'y a pas ça, en fait.
Hermann:Bon, jusqu'à ce que j'ai jamais vécu, même en Allemagne, j'ai jamais vraiment vécu une scène de racisme en tant que tel. Adieu, gros vénard. ce que je vis sur tout ce temps-ci, c'est chaud, franchement, c'est chaud. Non, pour te dire vrai, en Suisse, il y a des gens qui sont racistes, mais peut-être que vous essayez de garder leur côté bizarre.
Paul:Je demande surtout parce que quand tu t'intéresses à la politique suisse, c'est comme partout ailleurs, c'est comme en Allemagne, c'est comme en France, c'est comme partout ailleurs. C'est comme en Allemagne, c'est comme en France, c'est comme aux Pays-Bas, c'est comme en Autriche. Tu as les parties de droite qui montent dans les sondages.
Hermann:Ils gagnent en puissance il y a toujours et on a toujours. Ça ne peut pas manquer, même quand tu n'es pas chez toi, c'est pas nous au Cameroun, c'est pareil dans tous les pays, c'est pareil. Moi, je me dis, je me dirais quand tu arrives à un certain niveau, à un certain niveau social, que tu te fais plus confronter à cela je ne sais pas, mais au boulot, par exemple, au boulot, je ne suis pas, tu ne vis pas ça, je ne vis pas ça, je suis le seul moi ok bon, j'ai rencontré déjà peut-être mais on n'est pas le même des personnes.
Hermann:La société où je travaille, elle est très grande, elle est immense. Il faut aller d'un point à l'autre. C'est vraiment loin, c'est très grand. Donc, j'ai déjà rencontré un Nigérian, j'ai déjà rencontré un Camerounais, mais bon, lui, il se prend un peu la tête, il n'aime pas saluer les gens. Ok, il est né là-bas, ou bien c'est un Camerounais qui est né là-bas.
Paul:Je ne sais pas.
Hermann:Je ne sais pas si il est Camerounais, parce que j'ai un collègue qui m'a dit qu'il est Camerounais. Ok Je l'ai croisé. Je l'ai croisé une, deux fois. Je sens que ça n'a pas plus ça. Bon, moi je trouve ça très bizarre. Quand tu vois, comme moi c'est un camionnet, je suis vraiment très content. Ouais, c'est vrai, et ça m'a fait.
Paul:Quand je le vois, je ne le salue même plus ok, en tout cas, le racisme, tu ne le vis pas le racisme, en vrai, je ne le vis pas et tout de même, j'ai déjà rencontré une fois la troisième fois on sait le chef bâti et ok, il est acheté il est match des
Hermann:appareils. Ok, il va nous acheter un bail en suisse et on a des plats, on a. On a réservé parce qu'ils ont un peu un canton à chikimiki. Ils ont réservé. Il ya un endroit pour des clients personnels, pour des clients de haute star, c'est comme un restaurant. C'est le restaurant, tu vois, avec des févres habillés. Il était à l'intérieur.
Hermann:J'ai vu son accoutrement, avec des pics de la tête, des trucs. Là, j'ai dit, j'ai dit, j'ai dit, j'ai un peu de l'homme, moi, j'ai ce que la main, en face de l'émission allait être mon courage me dirigeait, fait que. Et mon collègue m'a dit ah, ça, c'est le fils, c'est l'un des fils des propriétaires de la boîte. Donc, ça veut dire que c'est un client vraiment très important, c'est un des fils, c'est des places qu'il veut recevoir. Il est venu, je l'ai salué. Il m'a dit il a commencé à parler d'abord en allemand. Il a parlé en allemand avec l'accent très français Et son accent trop camerounais. Ouais, j'ai dit, quand j'ai commencé à apprendre l'allemand, j'ai commencé à apprendre.
Hermann:Après, j'ai demandé si tu étais en français. J'ai dit, pour le risque de se dire que tu es en français, j'ai appris en français. Ah, tu es de Cameroun, tu es avec mon accent, tu es camerounais. J'ai dit Il m'a appelé Nana. Il a dit ah, il a pris un patois. Il m'a dit c'est le barata. Ok, il parlait six langues. Six langues. Il m'a dit qu'ils sont venus à Suédois. Je ne savais même pas que c'était le. Après, j'ai salué. Il m'a dit voilà ton chef. On a discuté pendant deux, trois minutes. Après moi, ils m'ont dit qu'ils vont rentrer demain. Ils sont venus pour rencontrer, pour déposer des trucs d'affaires.
Paul:Ok, là, on a fini avec le happy hour. On va passer à la troisième partie, l'open bar. L'open bar. Il y a d'ailleurs beaucoup de questions qui voulaient que je te pose, que j'ai déjà posées. Donc, on va valider, vite fait, celles qui sont dans l'open bar. Première question qui m'est parvenue, c'est est-ce que tu conseillerais maintenant, avec ce que tu sais sur la Suisse, est-ce que tu conseillerais à quelqu'un de quitter l'Allemagne pour aller s'installer en Suisse?
Hermann:Comme je dirais, c'est une décision personnelle. Moi, je dirais viens essayer, s'il te plaît, de te faire partir et de retourner. De toute façon, en ayant une nationalité allemande, le retour est tout à fait facile et possible. Tu retournes juste comme tu retournes chez toi.
Paul:Mais toi, est-ce que tu es content d'avoir pris cette décision-là pour ton cas personnel?
Hermann:Oui, je ne regrette rien, comme je l'ai dit, toute décision. J'ai pesé le pour et le contre Et je ne regrette pas, comme je l'ai dit, jusqu le contre. Et je ne regrette pas, comme je l'ai dit jusqu'à présent. Je ne regrette jamais la décision que j'ai prise dans ma vie. Toutes les décisions que j'ai prises dans ma vie, je ne regrette pas qu'elles soient bonnes ou mauvaises. J'essaie juste toujours d'en tirer le bon côté Et le mauvais côté. J'essaie de m'améliorer. De toute façon, je ne suis pas parfait, comme j'ai dit, même cette décision. Je sais qu'il y a des qufacs, mais chaque année j'essaie de voir où était l'appel que j'ai reçu et j'essaie l'année suivante de m'améliorer ou de voir comment changer cela.
Paul:Ok, maintenant ta vie en Allemagne. est-ce que tu manques?
Hermann:un peu Je dis non, c'est faux, qu'est-ce qui te moque Mes potes.
Paul:Tu en as beaucoup encore ici.
Hermann:Oui, j'en ai quelques-uns, j'en ai encore, j'en ai encore d'autres qui sont restés, d'autres sont partis. Certains me manquent, certains. Tu vois, c'est comme ça, les sorties, les fourris. Bon, il y a le téléphone.
Paul:Mais ce n'est pas pareil.
Hermann:Par exemple, il y a une association qu'on avait créée. On a créé ce qu'on appelle le Ndjangi, avec des potes. On s'est connus depuis le premier semestre à la FA, on était mélangé, filles et garçons. On a commencé ça en 2010. C'est 2010 qu'aujourd'hui on a 100, des potes de galets. On a commencé en cotisant 25 euros par mois. Tu vois les rues. On se rendit chaque mois. Chacun était encore dans son veguet, chacun habitait encore dans son. On partait, on faisait le coquille, on préparait le héros, on préparait les beignards, on tape les commentaires jusqu'à 1h, 2h du matin. C'est une culture.
Paul:Et c'est ça qui te manque.
Hermann:Exactement, les enfants se connaissent, on se retrouve, on fait des sorties en famille, des trucs pareils. C'est ça qui manque. Il y a un petit bo boîte-offres, ça existe, on est quitté aujourd'hui, on a commencé à 10. Et là, je ferai un big-up à la reine-mère, la présidente fondatrice.
Paul:Elle vous l'appelle, la reine-mère.
Hermann:Oui, la reine mère, la présidente fondatrice, c'est bien qu'elle est la plus jeune d'entre nous, Mais on l'appelle la reine mère puisque c'est elle qui avait eu cette idée de créer une association. Le djangui, Ce n'est pas karaté, Ce n'était pas Le but, c'est la karaté sociale De nous retrouver, d'essayer On quittait deux habitats du Seldorf Essen de nous retrouver, d'essayer. On quittait deux capitales du Seldov Essen Wuppertal, Dortmund. On se retrouvait une fois et ça nous a énervés Une fois. Aujourd'hui, nous sommes tous éparpillés. D'autres sont en Suisse, d'autres sont dans le Bayern, d'autres sont énervés, d'autres sont en quitté, sont vivants au Lux du tambour, mais on essaye de se retrouver et c'est cette harmonie là, c'est ce petit truc, parfois, qui me manque, parce que je suis loin, je ne peux plus assister à des séances. C'est ça qui me manque en Allemagne.
Paul:Et tu penses que tu reviendras. Un jour. Je pense, oui, mais ce n'est pas d'aussitôt quand même on va passer à l'after work, la partie qui clôture l'interview. L'after work j'ai la playlist du podcast, que j'alimente chaque jour de son. Quels sont les trois sons que tu écoutes en boucle actuellement?
Hermann:les trois sons que j'éces en boucle actuellement, les trois sons que j'écoute en boucle actuellement, il y a à la bord Enjoyment de qu'est-ce qu'il s'appelle. Ils sont séparés, piscoué. Piscoué Donc les jeux qui sont dans, qu'il y a Paul, et ils se sont séparés.
Paul:le géant, il est seul je crois qu'il y a Paul. Il y a quelqu'un qui s'appelle Paul c'est l'autre il n'y a pas un DJ Peta, parce que je ne me souviens plus de son nom ce n'est pas Paul, mais son nom d'artiste. Ce n'est pas Peta, c'est un autre nom, ok il y a une musique de chez moi, pas pour le, mais son nom d'artiste n'est pas un autrement qu'il a, ok enjoy men, dire quoi il ya des chez moi, j'adore, c'est une chanteuse à mon aile d'appeler ta vie.
Hermann:Le titre c'est ta vie et ma mère, c'est ma mère. C'est ma mère qui me l'avait fait écouter et depuis c'est devenu chaque matin quand je m'en vais au boulot ta vie, ta vie, ta vie ta vie n'est pas ma vie et ma vie n'est pas la tienne. Ta vie, ta vie écoute, c'est un peu les paroles et ce rythme va m'éduquer de chez nous. Le ben skin mélangé à la afrosaune ok, ça sonne intéressant, ça.
Paul:Je vais mettre ça dans la playlist. Je vais l'écouter moi-même, puis je vais le mettre dans la playlist. Quelles sont les recommandations que tu aurais pour ceux qui regardent, ceux qui écoutent actuellement? Ça peut être des livres, ça peut être des podcasts, ça peut être des films. Des recommandations que tu aurais.
Hermann:Ça peut être en lien avec la vie, en de tout ce qui t'a marqué. Moi, tout ce que je peux te dire personnellement, personnellement, c'est juste, vis ta vie, sois heureux. Et c'est vrai qu'on ne peut pas s'empêcher de ce que tu dis, on dirait un temps, mais essaye le maximum possible de s'entraider dans ta façon de voir de toi et d'être juste, d'être sans tout, avoir un impact sur la vie de l'autre.
Paul:Ok. Quelle personne me conseillerais-tu pour un prochain épisode?
Hermann:Ah, la même personne qui t'a continué. Qui t'a continué?
Paul:Ah, qui t'a conçu? Tu enfonces une porte ouverte avec ton truc. Trouve quelqu'un d'autre, il est déjà sur la liste, tu enfonces une porte ouverte, c'est à régler, c'est un but que j'aurais aimé Attends.
Hermann:j'explique pour les autres. Je vousest un truc que j'aurais aimé.
Paul:Attends, j'explique pour les autres. Je vous ai dit tout à l'heure, en introduction, que j'ai activé mes contacts pour pouvoir tomber sur Eman, que vous voyez ici ou bien que vous entendez ici, et le contact, les contacts dont je parlais, en fait, c'était une seule personne Et c'est mon bad pot, c'est mon frérot. Celui-là, c'est Joël, joël Tanli, qui t'a connu. Je ne sais même pas comment vous vous êtes connus d'ailleurs, mais il m'a dit, je lui ai dit hé, voilà la personne. J'ai une personne qui travaille. J'ai une personne qui vit en Suisse, travaille en Suisse, pour qu'elle puisse me dire comment elle a fait, à quoi ça.
Paul:Lui vit lui-même aux Etats-Unis, il vit au Stade. Donc, quand tu me dis, la personne que je te conseille, c'est la personne qui est en OA chez moi. Ne t'inquiète pas, il y a des personnes dans le monde qui veulent aller vivre au Stade, mais ils ne se demandent pas, ils se demandent comment faire pour faire ça. C'est Joël qui est sur l'OA, c'est lui qui va annonce à tous mes amis mais tous ceux qui me connaissent et qui sont dans des trucs spéciaux, vous allez passer devant le micro. Si c'est la force, c'est pour ça qu'elle t'a dit qu'en fait, tu as un fond sur une porte ouverte. Il va venir, ça c'est sûr, c'est clair, il va venir.
Paul:Ouais c'est lui que tu veux, pourquoi c'est lui que tu veux?
Hermann:Non, parce que, vrai, je te dirais Joël, bon, il est plus jeune que moi, il est vraiment. C'est quelqu'un que j'ai connu qui m'a vraiment aidé quand j'étais à Berlin, qui m'a vraiment, vraiment, vraiment aidé.
Paul:Non, il est très gentil, il est très, très, très gentil.
Hermann:C'est un truc que je ne pourrais jamais, jamais, jamais oublié la manière dont il m'attendait quand j'étais à Berlin ok donc il est pour moi, c'est une source d'inspiration, une source de réussite, et il m'a vraiment aussi poussé Etats-Unis, etats-unis, etats-unis. J'étais toujours.
Paul:J'ai failli je crois que tu lui as rendu visite dernièrement, c'est ça ouais à Atlanta ouais, non, je vais, je vais parler avec lui. Pour ça ne t'inquiète même pas, je vais parler avec lui. Ce sera du fils, tout fils, ça c'est c'est en préparation ne te dérange pas écoute, je t'ai dit là ok, ce que j'aime bien demander aussi aux gens avec qui je parle ici, c'est que est-ce qu'on peut te contacter au cas où on il?
Hermann:n'y a pas de problème. Ok, si je peux répondre, c'est avec le pouvoir de faire volontiers ok, donc tu es prêt à aider.
Paul:Ça. C'est un truc que j'apprécie beaucoup chez les gens qui passent dans le podcast. Jusqu'à présent, personne n'a jamais dit non, ne me contactez pas, prenez ce que je dis dans le podcast et disparaissez de ma vie. Non, mais ça va. Donc, si vous cherchez à contacter Herman, je peux mettre son compte Instagram. Je vais mettre ton compte Instagram. De toute façon, on communique beaucoup à travers Instagram. Les gens peuvent te contacter sur Instagram s'ils ont des questions par rapport à ça et ils pourront répondre à vos questions. On arrive au terme de l'interview. Si vous êtes en réflexion, si vous êtes en train de vous demander est-ce que ça vaut la peine de partir, j'espère qu'on vous aura donné des réponses qui vont vous aider à trouver votre voie et je te dis déjà merci. Merci beaucoup d'avoir pris le temps. Tu es en Dean's Rise, c'est pas? c'est pas évident. Tu veux profiter de la ville de Barcelone? je sais que c'est une très belle ville.
Hermann:Je me tape pas encore non, vas-y, tape le.
Paul:On m'a dit que Barcelone, c'est une très belle ville.
Hermann:Tape le, profite, en tout cas tu es assis avec moi au lieu d'être dehors à profiter du soleil.
Paul:Je voulais te dire merci pour ça donc, je voulais te dire merci pour ça, comme j'ai dit, et je te souhaite tout le meilleur. Et on reste en contact, quoi? ok? allez, ce sera tout pour aujourd'hui. On se dit à la prochaine ciao. Voilà, c'est terminé. Merci d'avoir écouté cet entretien. Kaolo Bar est disponible sur toutes les plateformes de podcast, que ce soit Apple Podcast, google Podcast et Spotify. N'hésitez pas à donner 5 étoiles sur Apple Podcast si vous avez aimé le contenu. C'est une étape importante pour faire découvrir le show. Vous pouvez également le suivre sur instagram sous le nom carlo barthier. Le podcast et tous les liens sont à retrouver dans la description de cet épisode. Je vous dis donc à très vite pour une nouvelle discussion autour de la vie en Allemagne. Ciao.