Ceci n'est pas du coaching

Épisode #2 - Résilience & Innovation

October 18, 2023 François Deschamps Season 1 Episode 2
Épisode #2 - Résilience & Innovation
Ceci n'est pas du coaching
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Ceci n'est pas du coaching
Épisode #2 - Résilience & Innovation
Oct 18, 2023 Season 1 Episode 2
François Deschamps

Bienvenue dans l'épisode 2 de notre tout nouveau podcast, Ceci n'est pas du coaching. Dans cet épisode notre hôte, François Deschamps, accueille Maxime Bellemarre, PDG et fondateur de KRWN Barbershop.

Découvrez l'histoire captivante de Maxime Bellemare et de KRWN dans cet épisode passionnant ! Dans ce podcast, vous plongerez dans l'univers de Maxime Bellemare, également connu sous le nom de Max Le Barbier, et explorerez comment sa passion s'est épanouie à Miami, en Floride, conduisant à la création de KRWN en 2014.

KRWN n'est pas un salon de barbier ordinaire, mais une véritable famille où chaque homme est célébré et amélioré. Les produits de qualité, tels que la pommade Originale, l'huile à barbe, le gel de douche et le tonique à cheveux, sont conçus pour offrir une expérience exceptionnelle.

Les barbiers de KRWN sont formés selon les normes les plus élevées, maîtrisant les dernières tendances et techniques. Plus de 50 barbiers professionnels ont été formés, et un programme de formation a été mis en place pour soutenir les barbiers du monde entier dans leur carrière.


Rejoignez l'univers de KRWN, où le style et l'excellence se rejoignent pour offrir une expérience inégalée. N'oubliez pas de vous abonner, de mettre un pouce bleu et de partager cette vidéo pour en savoir plus sur cette incroyable aventure. 

Nous attendons vos commentaires et suggestions d'invités pour nos prochains épisodes. Merci de vous joindre à nous pour cette passionnante conversation.


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🎬 Production : GB Studio - https://www.gbstudio.ca/

📣 Marketing : Bronko Marketing Inc. - https://brkm.ca/

Show Notes Transcript

Bienvenue dans l'épisode 2 de notre tout nouveau podcast, Ceci n'est pas du coaching. Dans cet épisode notre hôte, François Deschamps, accueille Maxime Bellemarre, PDG et fondateur de KRWN Barbershop.

Découvrez l'histoire captivante de Maxime Bellemare et de KRWN dans cet épisode passionnant ! Dans ce podcast, vous plongerez dans l'univers de Maxime Bellemare, également connu sous le nom de Max Le Barbier, et explorerez comment sa passion s'est épanouie à Miami, en Floride, conduisant à la création de KRWN en 2014.

KRWN n'est pas un salon de barbier ordinaire, mais une véritable famille où chaque homme est célébré et amélioré. Les produits de qualité, tels que la pommade Originale, l'huile à barbe, le gel de douche et le tonique à cheveux, sont conçus pour offrir une expérience exceptionnelle.

Les barbiers de KRWN sont formés selon les normes les plus élevées, maîtrisant les dernières tendances et techniques. Plus de 50 barbiers professionnels ont été formés, et un programme de formation a été mis en place pour soutenir les barbiers du monde entier dans leur carrière.


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Bienvenue dans le podcast captivant, ceci n'est pas du coaching. Ici votre animateur François Deschamps. On explore ensemble la liaison fascinante entre la science cognitive et le développement professionnel dans le monde des affaires. Avec une approche unique et éclairée, ce podcast vous amène dans un voyage passionnant à la découverte de votre voie unique en affaires. Bonjour tout le monde, ici François Deschamps. C'est un plaisir pour moi de vous recevoir aujourd'hui, chers auditeurs. Une première également pour mon podcast. C'est la première d'une longue série qui s'annonce intéressante et stimulante. Le podcast qui s'intitule « Ceci n'est pas du coaching ». Bien que je suis coach, j'ai une approche particulière qui lie le domaine de la science cognitive aux éléments de coaching, de mentorat et de formateur que je possède. Et dans cette approche particulière-là, j'ai eu l'occasion de rencontrer quelques centaines, plusieurs centaines même, de personnes dans ma carrière et j'ai eu l'occasion de tester tout mon matériel. Et aujourd'hui, j'avais le goût de partager avec vous, très chers auditeurs, ce matériel- là avec des invités de marque, des invités qui sont pour la très grande majorité des entrepreneurs ou des gestionnaires en entreprise. Le but du podcast, c'est de mettre en valeur des talents, de mettre en valeur des compétences, des aptitudes qu'on retrouve chez nos chers entrepreneurs qui réussissent à se démarquer, à sortir du lot, à innover, à créer de la valeur. Donc, au lieu de parler d'éléments qui tirent par le bas, on va parler d'éléments qui tirent par le haut. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Maxime Bellemare ou encore Max Bellemare ou encore Max Le Barbier. Plusieurs appellations pour la même personne. Max est l'instigateur, le fondateur de KRWN, donc un très grand studio de barbier avec différentes ramifications qu'on va avoir l'occasion de parler aujourd'hui. Max, bonjour et bienvenue. Bonjour à toi, François. Ça va bien? Puis ça va très bien, surtout que je suis en agréable compagnie. Oui. Pour vrai? Oui, je suis en. Agréable compagnie. Normalement, je te parle de mes problèmes. C'est pour ça que je suis surpris de t'entendre dire ça, mais je suis content d'être là. Merci de m'avoir invité. Le plaisir est partagé, puis aussi aujourd'hui, je te dirais qu'on va décliner en quatre étapes notre rencontre. Première étape, bien entendu, je vais te demander de parler de toi. Une deuxième étape, de parler de KRWN, l'entité, toute la structure KRWN. Et dans une troisième étape, on va parler de deux sujets qui sont importants, donc la résilience. Et dans une quatrième étape, on va parler aussi de l'innovation, la création. Je pense que c'est des éléments qui sont clés et qu'on retrouve chez toi. Tu es bien. D'accord avec ça? Absolument. Tu es prêt? Yes. Go. Là, je t'ai donné trois appellations tantôt. Maxime Bellemare, Max Bellemare, puis Max Le Barbier. Parle-nous un peu de toi. Tu viens d'où? Maxime Bellemare, lui... En fait, Maxime Bellemare à l'heure, si on veut même aller pousser la chose. Je viens de Québec, de la rive Sud de Québec. Je grandis à St-Rédempteur Qu'est- ce que je peux dire sur moi? Écoute. Un petit gars bien normal qui s'est ramassé en position comme l'homme de la maison, très jeune à cinq ans. Je crois que ça a développé en moi une espèce d'ouverture d'esprit vers l'entrepreneuriat qui a été mal un peu encadrée au début, mais qu'au fil du temps, j'ai réussi à découvrir puis à mieux comprendre. C'est pas mal ça. J'ai fait un million d'affaires, j'ai travaillé dans 40 différentes industries, j'ai tout essayé ce qu'il y avait à essayer. Je suis un un gars qui aime m'apprendre. Je suis un gars qui a toujours aimé apprendre, mais des fois, ça jouait contre moi parce qu' aussitôt que. J'apprenais les. Tâches ou le concept d'un rôle dans un job, je m'emmerdais, fallait que je passer à autre chose, je me trouvais un autre job. Je me suis promené beaucoup comme ça. J'ai fait mon expérience de cette façon-là, puis éventuellement, en fast forward, si on peut, j'ai. Commencé à. M'intéresser de plus en plus à l'entrepreneuriat. J'ai essayé de commencer à me lancer en affaires, puis je me suis planté, puis j'ai réessayé. Je me suis vraiment trouvé comme une espèce de domaine à moi, si on veut, parce que c'est un domaine que tu apprends à tous les jours, puis. Que tu. N'arrêtes jamais. C'est un peu mon histoire. Maxime Bellemare, en gros, en cinq secondes, c'est pas mal mon histoire. C'est bon. Écoute, là, tu es en train de dire que tu as fait 1 000 et une choses, donc tu as passé une quarantaine d'entreprises, puis je pense que tu ne les as pas toutes comptées. Tu en as oublié quelques-unes. Mais parmi ce parcours-là, ce cheminement- là qui t'a amené à l'entrepreneuriat par la suite, il y a-tu une job ou un travail en particulier qui t'a marqué positivement plus qu'un autre? Je crois que oui. Il y en a une en particulier, un domaine que je pourrais dire qui m'a vraiment touché plus qu'un autre, c'est le domaine de la restauration. J'ai. Commencé dans la restauration à 14 ans au Saint-Hubert à Saint-Nicolas. J'étais bus boy. C'était un milieu qui était très stimulant. Mais à. Pression intense. J'avais jamais vu ça, fallait que tu sois allumé. Ça me parlait beaucoup, c'était un challenge que j'aimais. Après ça, je me suis ramassé chez Cage au Sport Ancienne-Lorette. Je me suis acheté un petit scooter. Je faisais à peu près une heure de scooter de la Rive Sud de Québec, passer par le pont de Québec pour me rendre à l'ancienne Lorette, à la Cage au Sport. Je pense que celle-là m'a vraiment marqué, dans le sens que j'avais une position. Qui testait la. Tolérance à la pression au plus haut niveau. J'étais passe-plat, comme on appelait là-bas. Les cuisiniers sortaient. La. Bouffe pour la salle, puis moi, je dispatchais en fonction des entrées des trois différentes stations de la cuisine. Je finissais les plats, je m'assurais qu'il n'y avait pas d'erreurs puis que les clients reçoivent leurs assiettes à la table. C'est comme ça que j'ai commencé. Je pense que j'avais 15-16 ans quand je me suis ramassé là. J'ai découvert en moi une capacité, je pense. Comme. Un cadeau du ciel, d'être capable de gérer un niveau incomparable de pression et de stress. J'ai découvert que mon cerveau était fait pour ça. Ça, c'était une qui. M'a. Impacté positivement de voir que j'étais bon là- dessus, que j'étais quelqu'un qui était capable de réfléchir vite et de gérer plusieurs affaires en même temps dans mon cerveau. Je pense, pour la première fois de ma jeunesse, commencer à découvrir un peu qui j'étais au niveau aptitude, puis etc, à ce moment-là. C'est étonnant parce que tu parles du cerveau, la capacité du cerveau de pouvoir accumuler des informations, des stockés et d'être en mesure de les réutiliser en situation opportune et en temps opportun aussi. Donc, quels liens fais-tu avec l'exemple que tu viens de nous partager, ce que tu fais aujourd'hui? C'est une bonne question. Écoute, je pourrais en faire des milliers de liens, mais. Je. Pense qu'on peut... Je peux faire la. Tentative de comparer l'entrepreneuriat à une grande cuisine. On a plusieurs stations, que ce soit dessert, comptabilité, peu importe, mais c'est un peu la même dynamique. Moi, pour moi, dans le rôle que j'ai, je crois, puis dans les capacités que j'ai. De comprendre un peu, d'avoir une espèce de de faciliter ou inné, dans le fond, d'être capable de comprendre ce qui se passe sur différents départements, puis d'essayer de faire en sorte que ça sorte dans un funnel. À la bonne place pour le bon moment. Dans mes meilleures années d'opération, je pense que c'était ça un peu ma force, d'être capable de voir rapidement qu'est-ce qui est à faire. Puis peut- être de l'élever sur un niveau de vision aussi. Quand tu as une vision de ce qui se passe, c'est qu'il faut que tu ailles de penser rapidement, de faire le chemin dans ta tête deux ou trois fois avant de faire le move. Je crois que si on peut le traduire dans le monde de l'entrepreneuriat, c'est surtout ça aussi, toujours avoir une espèce de vue d'ensemble. Puis une vue élevée, si on veut, sur tes opérations. J'aime bien ça. J'aime bien l'expression« vue 360 degrés ». Souvent, on va entendre des expressions comme prendre du recul par rapport à un événement, par rapport à une situation », mais prendre du recul, ça nous permet pas d'améliorer notre champ de vision. Ce que tu es en train de nous donner comme exemple ici, c'est vraiment prendre de la hauteur, puis de voir une vision périphérique sur tout ce qui se passe, tous les éléments, puis d'être en meilleure gestion, en meilleur contrôle, peut- être un grand mot, mais en meilleure gestion des situations, des événements auxquels tu fais face. C'est intéressant. À l'inverse, ça peut être dangereux. Je crois. Parce que ça fait en sorte. Que s'il y a de la pression, je carbure, puis je donne tout ce que j'ai à donner, parce que mon rush va finir comme à la restauration, à un moment donné, les ailes de poulet sont plus en spécial. Tant qu'il y a de la job qui rentre, je suis capable de la gérer, puis je suis en action. Mais si le rush passe pas, c'est dangereux de se brûler. Je pense que j'ai passé pas mal par là ces dernières années. Oui, d'abord la capacité de repérer la limite, se poser des limites avant de franchir la petite ligne qui peut être très critique et très dangereuse à l'occasion. Toujours parmi tes expériences, il y en a-tu une autre qui te sert aujourd'hui dans le rôle que tu fais dans la première partie que tu as eu l'occasion de tester, d'expérimenter sur le marché du travail? À un certain moment, je peux dire que je suis sorti du marché du travail parce que tout ce que j'avais en tête, c'était d'être en affaires, d'être mon propre boss. Ça, ça a été un challenge incroyable, un combat constant contre moi-même, petit cul, pas d'argent, qui veut se partir en affaires, ça ne marchait pas. Je frappais toujours des murs un peu de déception face à moi-même, qui frappait un peu mon estime de moi. J'étais tout le temps « J'ai une vision, j'ai un projet, j'ai une idée, je donne tout ce que j'ai à donner » puis là, ça ne marchait pas. Je me revirais de bord, puis je me disais « La dépression ». Je me retrouvais à une job, puis j'essayais d'autres affaires. J'essayais toujours d'apprendre au fur et à mesure que je faisais ça. À un moment donné ça m'a amené à accepter une offre d'emploi que ça faisait deux fois que je recevais. Ami de la famille t ravaillait chez Enterprise à l'occasion de toi à ce moment-là. Puis, dans le fond, ça faisait deux fois qu'il me disait « T'es cave. Qu'est-ce que tu fais?» Donne-toi une chance, t'as 17 ans, bonhomme, ou 18 ans, v iens travailler pour nous. Moi, je vais te faire une belle place, puis je te vois. Tu vas 'fitter', t'es un bon vendeur, tu te parrais bien, tu sais comment parler. Vient t'en.» Après deux fois d'y avoir dit non, j'ai changé d'idée, puis j'ai dit oui. J'ai commencé chez Enterprise, ici, sur Frank-Carrell, à Québec. Je crois que je dois avoir 18 ans, 19... Je me perd peut-être dans mes années, mais dans ce coin-là. Écoute, ça, ça m'a stimulé pendant un bon deux ou trois ans. J'ai tripé. J'ai gravi les échelons assez rapidement. Je me suis ramassé comme dans les top vendeurs. Il y avait beaucoup de récompenses, c'était le fun ça nous permettait de nous développer, de vouloir nous développer. Ce qui était le fun dans ce job-là, c'est que ça t'apprenait un peu le sens des affaires, mais opérationnelle plus, la gestion d'un commerce, si on veut. Parce que dès que tu commences chez Enterprise, tu dois analyser des peer units, des analyses de statistiques de vente, de gestion de la flotte de chars, de rentabilité, de pourcentage, tout des KPI. Moi, ça, ça me parlait énormément. J'ai été super intéressé. J'ai été promu une couple de fois. Mais à l'aéroport de Montréal comme assistant directeur là- bas. Je me rappelle à ce moment-là, j'étais quand même fier de ça, c'est que c'était la première fois qu'un MP, je pense comme on l'appelait, en tout cas de mon niveau à moi, était promu à une promotion de deuxième tour. Parce que normalement, tu ne peux pas arriver à être employé normal, exemple, à gérant ou à cet âge-là, Gérant, premier tour à l'aéroport de Montréal, c'était la plus grosse salle du groupe. Moi, je me suis tellement battu, j'ai tellement tout défoncé que je l'ai eu, je me suis ramassé le petit cul à gérer des des gens que ça faisait beaucoup plus d'années que moi qui travaillaient là, du monde beaucoup plus vieux. Ça m'a appris énormément. Ça m'a appris plusieurs choses, mais ce que je retiens, c'est la structure d'un groupe, donc comment le groupe était structuré par rapport à chaque succursale et les opérations. Puis après ça, la communication entre les succursales. On avait toujours des meetings de directeurs, on comparait nos KPI et tout ça. Ça c'est un point vraiment important que j'ai gardé. L'autre point, c'est le service à la clientèle. Ça a été très challengeant pour moi, le service à la clientèle chez Enterprise. Je suis passé d'une petite succursale de Frank Carel, qui roulait quand même, mais qui était surtout des gens d'assurance, des gens qui avaient des problèmes de char, des accidents et tout ça, à l'aéroport de Montréal qui était un gros volume de voyageurs, de touristes, du monde un peu partout dans le monde, qui avaient l'habitude des compagnies de location. La dynamique était vraiment différente. Je passe de ma tante Ginette qui loue un char pour la première fois de sa vie, qui est super contente, puis que tu y vend un assurance parce que tu y fais à croire qu'il y a des chevreuils dans la rue, puis hey tu es le meilleur vendeur. On contrôlait par la peur à ce moment-là, excusez-moi Enterprise mais c'était ma stratégie. Je ne dis pas que c'est ce que vous m'avez enseigné. La dynamique après ça de louer à Monsieur New York. Ceo d'une grosse entreprise qui vient faire un meeting à Montréal, qui n'a pas le temps de niaiser, qui veut un beau char, puis qui s'en fout de tout, d'être capable de s'adapter au niveau services à la clientèle avec complètement deux univers différents, ça, je l'ai gardé, puis ça a resté en moi. J'ai toujours été orienté vers le service à la clientèle, mais ça, ça a été super challengeant. Je pense que ça m'a bien formé pour ça. Je crois que ça a été vraiment une bonne école au niveau de Enterprise on entend des, comme pour prendre l'expression que tu disais tantôt des ti-culs qui ont grandi à l'intérieur de différentes entreprises. Il y a beaucoup de modèles d'affaires dans les franchises, entre autres, on ne les nommera pas toutes, mais il y a des gens qui ont fait une école à l'intérieur d'une entreprise. C'est des apprentissages, des acquis qui sont solides, qui sont là pour longtemps. Le petit cul, qui est parti de la banlieue de Québec, parce que je pense qu'il est de Lévis, travaille un petit peu à Québec, et là, il se retrouve dans une grande société à Montréal. Tout qu'un clash. Tout qu'un clash. Ce « guts »-là, il vient d'où? Bonne question. Je pense que ça vient un peu de la frustration. La frustration quand j'étais jeune, comme je disais tantôt, mon père est mort quand j'étais jeune. J'avais cinq ans, mon frère en avait trois. Ma mère est tombée monoparentale. Déjà, elle était travailleur autonome, elle travaillait très fort, il a fallu qu'elle travaille encore plus fort. J'étais fru de ne pas avoir de père, j'étais fru de voir ma mère brailler à chaque Noël. J'étais fru de voir le monde au hockey, avoir des plus beaux équipements que moi, puis moi ramasser... J'étais fru qu' on suivait le système, je suivais ce que tout le monde me disait qu'il fallait qu'on fasse, que c'était normal de faire ça de même, mais je ne comprenais pas que ça ne marchait pas pour nous autres. Je ne dis pas que j'ai eu la vie plus difficile qu'un autre, ce n'est pas ça que je veux dire, mais je crois que la situation dans laquelle j'ai grandi m'a ouvert l'esprit par rapport à ça ou m'a frustré, puis éventuellement, ça m'a ouvert l'esprit, mais je n'y croyais pas au système. Je me rappelle d'aller faire l'épicerie avec mon petit frère. Des fois, on allait faire l'épicerie, moi et lui. Et je regardais les familles autour de moi. Je me rappelle le feeling de malaise. Je me disais « Vous ne comprenez pas c'est quoi?». Je me disais « On ne partage pas la même réalité ». J'ai toujours eu un peu l'envie de me rebeller à ce niveau- là, dans le sens de prouver que le système était pas fait pour tout le monde, puis clairement, il était pas fait pour moi. De toujours remettre ça en question, de repousser les limites pour montrer que non, c'est pas nécessairement ça marche. Peut- être ça marche pour 80 % de la population, 90 % de la population, mais pas pour tout le monde ça, ça a développé en moi, je crois une espèce de vision de plus grand tout le temps. Moi, d'être à Québec, de flipper une promotion à Montréal, à l'envers de toutes les odds, mais il n'y avait rien d'autre dans ma tête quand je me couchais le soir, c'était« Je m'en fous, je vais prouver à tout le monde qu'ils n'ont rien ». Tout le monde qui me disait « Ça ne marchera pas, tu ne peux pas ». Moi, ça m'allume, puis ça me donnait le jus que j'avais besoin pour y aller. C'était un peu de là que je pensais à bien. Donc, tu as su capitaliser sur une situation, un événement de ton enfance, puis au lieu de te laisser atterrir, atterrissage forcé, puis de dire « Je suis né pour un petit pain, ça ne marchera jamais.» D'écouter tous les discours, les langages populaires de l'époque, tu as converti, tu as canalisé ton énergie, puis tu as dit « Voilà le chemin que je prends, voilà la direction que je m'en vais », puis je n'écoute personne autour de moi, si ce n'est que ma petite voix intérieure qui me dit « Go, tu es capable, mon gars.» Tout ça, ça t'a amené à créer KRWN. Ça, c'est un univers parallèle. Oui, on est dans la matrice. Parle-nous de KRNW. L'idée te vient d'où? Peut- être d'abord, Crown, c'est quoi? Il y a deux versions. La version actuelle, KRWN, c'est une chaîne de salon de barbiers. C'est une organisation de barbiers. On a une chaîne de salon où est-ce qu'on offre des services aux clients, mais c'est plus grand que ça. C'est un brand qui représente tout le monde qui s'y colle. On manufacture des produits cosmétiques pour hommes, des produits d'entretien, pommade, gel, gel à raser, etc. On vend ça aux consommateurs, puis on vend à son consommateur et on vend ça aux professionnels de l'industrie. Après ça, tout ce qui tourne autour du barbier, KRWN a son mot à dire, KRWN s'implique. On est beaucoup dans l'événementiel, on fait beaucoup d'événements, on amène les barbiers. On a des opportunités d'affaires à l'interne pour les barbiers. Un barbier qui veut s'intéresser un peu à la business, il a l'opportunité d'investir avec nous, d'ouvrir son propre salon ou investir dans les produits ou peu importe. C'est plus comme une organisation de barbier. Ça serait la meilleure façon, je pense, de le décrire pour l'instant. C'est bon. L'idée qui t'a mené, qui t'a conduit à créer cette organisation-là, c'est né comment? Ça vient d'où? Je vous ai parlé de ma Maxime Bellemarre, je vais vous parler de Max le barbier. C'est bon, ça. Tu as plusieurs personnages comme ça? Oui, j'en ai un. Je vais vous parler du Banana Clip. Pour ceux qui connaissent l'histoire, je vous parle de Banana Clip. Cage au Sport. En parallèle, j'ai décidé d'aller faire un cours comme représentant des ventes. Je voulais devenir représentant des ventes parce que je voyais la gang des JO, l'alcool, venir faire leur représentation à Cage aux sports, puis je trouvais ça cool. By the way, à Cages aux sports, j'ai fait tous les postes de hôtesse, plongeur, je les ai toutes faites, mais mon rôle principal, c'était passe-plat. Le gars voulait pas me lâcher. Il dit « Tant que tu fais ton 25-30 heures passe-plat dans les rush, tu peux t'amuser faire le tour.» J'ai tout appris de ça, mais bref. J'étais au bar un moment donné, puis c'est ça, le représentant se pointe, il se met à me parler de ça, je trouvais ça cool. Je vais devenir un représentant d'alcool. Je vais faire mon cours à Maurice Barbeau, ici, à Sainte-Foy.«. Alternance travail- études », ça, c'est une bonne histoire. Ça te prenait un an de DEP pour aller faire l'ASP en représentation professionnelle. Fait que je n'ai pas de Dep, puis je n'ai pas de temps à perdre. Je n'ai pas un an donné là-dedans. Je me suis assis dans le bureau du directeur, puis j'ai tellement vendu ma salade qu'il m'a dit « C'est bon, tu as les crédits pour un an de DEP.» un peu ton expérience, j'y crois, j'y ai tout déballé. Il m'a fait passer l'ASP. L'asp, on avait un stage en alternance travail-études, puis je l'ai fait de chez Molson. Chez Molson, ça prenait une éternité avant de te ramasser où je voulais aller dans le fond, tu commençais comme marchandiseur dans les épiceries. Le bonhomme qui m'a formé, mon responsable de stage, bonhomme, il ne parle pas anglais », il a de l'air un peu... Pas trop l'image d'un « role model » que j'avais pour ma future carrière. Ça m'a marqué. Les gars ne parlent pas anglais.» Je dis « C'est impossible. Tu ne peux pas aller nulle part si tu ne parles pas anglais. Je dis « Je parle pas anglais non plus, mais...» Là, j'ai dit, on oublie le cours.» J'ai gradué. Finalement, ils vont faire un job. J'ai dit « Non.» J'ai acheté un billet d'avion, je suis allé à Miami. Je n'avais jamais voyagé, je n'ai jamais fait de je n'avais pris l'avion, je n'avais jamais été dans un autre pays. Je me suis acheté un billet, aller simple, aller pour Miami. Je ne sais pas trop comment la chimie, comment ça s'est fait dans ma tête, mais je me suis ramassé là- bas. Puis puis. Ça a bien donné parce que ma mère, sa sœur, elles avaient un condo là- bas, ça fait que j'ai réussi à me trouver une place. Je me suis ramassé dans un quartier, j'ai fini par habiter dans un quartier qui s'appelait La Petite Haïti c'est un quartier qui était assez « bum» dans le bon langage. J'étais le seul blanc. Il n'y avait pas d'autres blancs dans le quartier, j'étais le seul. Je me suis fait à un moment ramasser par un gars, je pensais que j'allais me faire piquer. Finalement, il me dit « Non, je vais te couper les cheveux.» Je suis allé me faire couper les cheveux dans le salon de barbier au coin de la rue pour se majorer. Finalement, j'ai découvert la culture barbier là-bas. Un gars qui avait l'air d'un bandit, cool, urbain, il avait du style, c'était un latino. Très marginal. Très marginal, mais cool. Il avait une belle prestance. À Québec, dans le temps, en 2009-2008, il n'y avait pas de gars qui coupaient des cheveux. C'était un peu tabou, peu importe. Je me ramasse là, je rentre dans le salon de barbier, c'est un univers complètement différent, puis je trip. C'est un peu de là que je suis tombé en amour avec la culture. Je traînais là- dedans dans le salon à tous les jours. Écoute, il y a des histoires qu'on peut en parler, mais je me rappelle d'un gars, une année, il est arrivé en vélo, il a laissé son gun sur le comptoir pour se faire couper les cheveux, il est reparti, il l'a remis en arrière, des affaires que tu vois juste dans les films. Ça m'avait marqué bien entendu. Quand je suis revenu au Québec la première fois, je suis revenu au Québec, je montrais ça à mon frère, « viens-t'en, je vais te couper les cheveux ». Il a scrapé la face, il a scrapé les cheveux, il a des cicatrices Je me pratiquais avec la lame de rasoir, je coupais les cheveux de mes chums. Je suis retourné en Floride. Je me suis un peu plus intéressé à ça, je me suis acheté l'équipement là- bas, puis tout ça. C'est là que Banana Clip est né. La Banana Clip, l'histoire, c'est qu'il y a une photo de moi à un moment donné, peut-être que vous aurez la chance de voir les auditeurs, mais bref, photo de moi qui était un peu compromettante, qui a circulé dans le réseau KRWN à un moment donné. Mon nom est sorti Banana Clip parce que j'avais l'air d'un gangster dans le quartier là-bas. Banana Clip est né là, puis ma passion pour la culture du métier de barbier est née là. Mais je ne le savais pas nécessairement. Pour moi, c'était vraiment plus comme mon univers à Miami. Premier voyage, c'était hot. Première expérience comme ça, c'était encore plus hot. Ce qui est arrivé il y a eu une tragédie dans le fond. Un de mes meilleurs chums de gars du Québec, Olivier Lamontagne. Qui était mon ami d'enfance, il était venu me rejoindre en Floride, « vivre ça avec moi », puis lui était fan des Dolphins, on allait voir les Dolphins il y a eu un accident à un moment donné on était chums avec un groupe en face de où est-ce qu'on habitait, il traversait la rue, puis il s'est fait frapper par un char.« Hit and run », on n'a jamais trouvé la personne. Il était resté en vie artificiellement une semaine, le temps que les parents arrivent dans le fond, il est décédé une semaine plus tard. Ça, ça m'a bouleversé, ça m'a ramené ici. L'histoire, je la raconte parce qu'elle fait partie de la réponse à ta question. Je ne m'évade pas, je ne m'en vais pas trop loin. En réalité. Avant. De savoir que j'étais passionné nécessairement par la culture du Barbier, j'avais un manque existentiel de ma vie, puis de ce que. J'avais là- bas. Quand je suis revenu, c'était un peu forcé. On est revenu pour les funérailles, puis tout ça. J'étais bouleversé. Puis. J'allais tout le temps en Floride, je retournais tout le temps en Floride. Je n'étais pas capable de m'en passer. Il fallait que j'aille revoir mon monde, ma gang, revivre ça. Petit à petit, j'ai commencé à ramener un peu de ça à la maison, parce que c'était un peu ma façon à moi de me sentir bien avec ça. La première affaire que j'ai ramenée de là-bas, vous allez rire, c'est le café cubain, la Colada qu'ils appellent là-bas. C'est un espresso avec du café super fort, cubain, rempli de sucre. Je me suis acheté, je ne sais pas quel âge, mais je me suis acheté une machine à espresso Breville. Je me faisais des cafés cubains, puis je leur donnais toutes mes tchums, je coupais les cheveux à toutes mes tchums. Je ramenais un peu la culture de ce que j'avais là-bas, ici. J'essaie de me lancer en affaires. Je me rappelle à ce moment-là, j'essaie d'importer du café, justement. J'essaie de me lancer dans le café. Je voulais commencer l'import-export de café. Bref, ça n'a pas marché. Fast forward, je me suis ramassé chez Enterprise. Chez Enterprise, j'ai fait ma carrière, j'ai découvert d'autres affaires, puis j'ai laissé un peu l'entrepreneuriat de côté. Mais à travers tout ce temps- là, je retournais tout le temps en Floride quand je pouvais. Ma carrière chez Enterprise allait bien, je pouvais moins en moins aller en Floride. Je ramenais de plus en plus de trucs de là-bas quand j'y allais. Des Clipper, toute ma culture là-bas, ma vie là-bas, je la ramenais, je la trainais avec moi sur mon oreiller le soir, j'étais à Miami. Quand je me couchais le soir dans ma tête, j'étais à Miami tout le temps. Éventuellement, mon frère, fast forward, j'habite à Toronto, la job m'a amené là-bas, ma blonde m'a amené là-bas. Finalement, mon frère m'appelle, puis comme je disais au début, je suis un gars de famille. Ma famille, c'est ce qui est le plus important pour moi, mais mon frère, c'est la personne numéro un tout le temps dans ma vie. Il m'appelle, il dit « J'ai besoin d'un coup de main », je vais me lancer dans le tatouage.» Il était rendu bon, il avait acheté une machine, puis il ne se trouvait pas de place. Je suis revenu au Québec, j'ai dit « Moi, j'ai un peu d'expérience en affaires.» Je me suis planté souvent.« On va ouvrir un salon de tatouage, je vais te montrer comment runner la Business, puis je vais retourner à Toronto.» C'est à ce moment-là que j'ai eu le flash de « Il n'y a toujours pas de barbier ici. Moi, je suis capable de couper des cheveux, mais en plus, j'ai un barbier à T oronto, je vais lui parler voir.» Je parle à mon barbier à Toronto, je lui dis « Je viens d'ouvrir un salon de tatouage à Québec. Il y a peut-être possibilité de rentrer des chaises de barbier. C'est à ce moment-là que j'ai rencontré, by the way, un de tes amis, Réjean Gauthier. Je me rebâtissais un réseau ici à Québec. Les Barbiers ont dit oui, ils sont en venu. On a ouvert un local, puis on s'est mis à former du monde. Puis à former du monde, à monter une clientèle, à monter une clientèle. C'est de même que Max Barbier est né réellement. C'est bon. Je t'ai parlé déjà de Jim Collins, la performance à l'excellence. C'est comment les personnes qui passent d'un statut de bon à excellent? Un des points clés dans ce livre-là, des personnes qui sont excellentes, ils travaillent sur le qui avant de travailler sur le quoi? C'est ça que tu es en train de décrire là, le MACS, c'est exactement ça. Tu as su t'entourer des bonnes personnes pour définir le modèle qui est celui de KRWN aujourd'hui. Dans le modèle de KRWN aujourd'hui, comme je connais l'entreprise un petit peu, parce que les cheveux et la barbe sont faits chez vous... Oui, c'est bon. Oui, c'est bon. Je me le suis fait dire dans une vidéo précédente. Oui, c'est ça, je connaissais. Bonne Réponse. J'ai entendu, j'ai écouté, j'ai compris. Mais je reviens là-dessus parce que ce qu'on trouve dans KRWN, parce que je connais l'entreprise, c'est familial, c'est un milieu qui est tissé serré. Je parlais de marginal tantôt parce qu'il y a de la marginalité au niveau des personnes qui sont à l'intérieur de l'entreprise. Même dans votre mode de gestion, tu l'as dit tantôt, tu as vécu des modes, des styles de gestion, disons, qui étaient très structurés, puis peut-être issus d'un modèle des années 50, 60, 70, alors que tu arrives dans un milieu, tu arrives avec KRWN, la structure, le modèle est complètement différent. Je t'ai entendu dire également à plusieurs reprises que la marque KRWN, on parle de barbier, mais ça va au-delà des barbiers, parce que KRWN, c'est vraiment un trademark, c'est une façon de vivre, une façon d'être qui est complètement différente. Parle-nous un petit peu plus de KRWN. Les produits, la structure, comment ça fonctionne? Qu'est- ce que vous avez fait? Qu'est-ce que vous avez mis en place? Comment vous faites que KRWN, c'est plus que des barbiers? Pour faire un parallèle avec l'histoire, peut- être, je peux expliquer que quand KRWN est né à ce moment-l à, Max le barbier est né aussi. Comment ça s'est passé c'est que dans ma tête, c'était un business pour mon frère. On n'avait pas appelé ça KRWN tout de suite. C'est quand j'ai fait venir les barbiers, leur mandat, c'était trois mois, tu me formes du monde. On monte une clientèle, tu me formes du monde. Moi, je retourne à Toronto avec eux autres, je les ai ramenés. Finalement au développement de ça, on voit qu'il y a un gros engouement. On est en 2014, c'est en plein dans le bon temps. On décide de mettre un peu plus d'énergie là-dessus, en premier, ce que j'ai fait, j'ai commencé à mettre des systèmes en place un peu semblables à ce que j'avais chez Enterprise, donc des systèmes d'équipières pour que je sois capable rapidement voir où est-ce que ça s'en allait. Je voyais qu'il y avait une espèce de... c'était concret, il y avait de quoi. En essayant de. Former plusieurs. Personnes, ça ne marchait pas. Un. La barrière de langue en anglais versus français à Lévis, à St-Romuald, il n'y avait pas vraiment de monde qui parlait anglais à ce moment-là ou limité. Il n'y. Avait pas de formation barbier, puis le métier était presque mort. Il n'y avait pas, il y avait juste le star Fresh à ce moment-là qui était un style un peu différent. Moi, j'allais chercher du monde de l'école de coiffure, les contacts que j'avais, du monde qui me suivait sur Facebook, puis je disais « Venez vous-en, on va vous former», mais ça ne marchait pas, ça clashait. Ça ne marchait pas pentoute. Ce qu'on essayait de leur apprendre, ça ne fonctionnait pas. Je me suis ramassé par la force des choses dans le processus de formation, essayer de traduire et essayer de comprendre qu'est-ce qui se passait. Je me levais à 4h00, 5h00 le matin, je faisais toute ma paperasse, mon marketing, ma planification, toute ma réflexion. Puis après ça, on ouvrait à 10h00, 10-11h00. Je faisais ma journée au complet à essayer de former essayer de comprendre, de participer à ça. On a fait ça pendant un bout. Finalement, les gars sont retournés à Toronto. Je n'avais plus de barbier, j'avais une clientèle. Ma blonde en ce moment-là, elle est descendue, je me rappelle, elle est descendue, c'était le 26 décembre. Je dis « Je vais te montrer le salon ». Elle était de quoi le salon?».« Je vais te montrer le salon, on a ouvert, le salon de mon frère ».« Tu n'es pas barbier, man ».« Non, moi je le suis, mais vient t-en» On s'en va voir ça. J'arrive là, il y a un gars qui attend dehors, c'est fermé. Il y a un gars qui attend dehors. Je disais tantôt, « Tantôt, Enterprise, service à la clientèle », moi, un gars qui attend dehors, c'est mon pire cauchemar. Je le connais, c'est un gars de l'école, je dis « What's up?», il dit « Je veux une coupe ». Je vais à un party de famille dans la famille, à La famille à la blonde, il faut que tu me fasses un refresh, j'ai l'air d'un con. Je n'ai plus de Barbie. Je m'en fous Max, tu le sais comment. Je sais que tu es capable. Moi, juste un... Viens, t'en pas de trouble, ma blonde me regarde a me dit voyons... tu vas lui scrapper la tête Je sais ce que je fais, ne t'inquiètes pas. Je suis Max le barbier maintenant. Finalement, je pogne le clipper je me mets à couper les cheveux, mais il y a un autre client qui rentre. Je ne peux pas dire non. Lui, je ne le connais pas. Je suis derrière la chaise en train de couper les cheveux, pris en flagrant délit, je ne peux pas dire non. Je fait un autre, puis un autre. J'ai fait la journée au complet de même, j'ai dû faire dix clients. Je capotais, je ne comprenais pas ce qui vient de se passer. À ce moment-là, il y avait Jay, qui est maintenant Jay Le Barbier, qui n'était pas encore Jay Vane, il était Jérémy Vincent à ce moment-là, qui est venu se faire couper les cheveux. Il avait fait comme une heure et demie de bus puis de transport en commun pour venir se faire couper les cheveux. Il m'a dit « Ça m'intéresse, je voudrais l'apprendre.» C'est là que ça a commencé. Qu'est-ce que KRWN a établi? Qu'est- ce que KRWN a mis en place? Rapidement, ça a été ça. Ça a été prendre tout ce que j'avais dans ma tête, tout ce que j'avais réfléchi. Ça clashe avec les écoles de coiffure, la technique de coiffure. J'ai dit « Tu sais quoi? Comme j'ai toujours fait dans ma vie, je vais le faire à ma façon. Je me fous du système. Ce n'est pas vrai que tu as besoin d'un diplôme de coiffure pour couper des cheveux. Moi, je vais le prouver à tout le monde. On va fermer nos oeillets et on va se mettre là- dedans.» On a créé un système de formation qui aujourd'hui a formé plus de 100 personnes au Québec, plus de 100 professionnels de la coiffure, barbier. On a structuré ça d'une façon, je pense, que je pense qu'aucune autre organisation de barbier l'a structurée. C'est assez solide ce qu'on a fait. Ça nous permet de former du monde de zéro qui n'ont jamais touché une paire de ciseaux ou un clipper de leur vie et en faire les meilleurs barbiers au Québec. En premier, c'est ça. Puis après, la formation s'étale sur formation en gestion de commerce, gestion d'administration d'une succursale, gestion un peu de... Bon, un peu tout ce qui vient avec ça. Qu'est-ce qu'on a d'autre? On a un système de distribution en interne aussi qui nous permet d'approvisionner nos salons de façon autonome, fait qu'on achète en gros, puis on repasse dans le salon, fait qu'on est capable d'aller chercher le petit peu de rentabilité qui nous manque pour être capable de continuer à développer de cette façon-là on a mis aussi en place des systèmes super simples. Je pense que je n'ai jamais vraiment parlé au public, mais je le fait pour toi. On a mis en place des systèmes de KPI, entre autres, nos deux plus populaires ou les plus anciens, c'est le Yield puis le Fleet qui sont directement liés avec... C'est les mêmes noms chez Enterprise, on avait le Yield puis le Fleet. Puis, comme je le voyais, chaque succursales a une Fleet, donc un lot de chaises, puis il doit avoir une rentabilité qui doit être maintenue par rapport à ça. On a mis des KPI chaque Barbie a ses KPI par rapport à Off-Lead, sa chaise qui opère le upsell, au lieu de vendre de l'assurance d'Enterprise, on vend des produits de coiffeur, puis des produits de coiffeur puis des produits de shampoing, etc. On a mis des systèmes de même en place, ce qui nous a permis d'être capables de rapidement voir ça plus comme une business qui a un salon de coiffeur puis un salon de barbier. Puis puis, c'est ça, on en est là pour ce qu'on est des opérations, je pense à ça C'est quoi les projets pour KRWN à court puis à moyen terme? Parce qu'il y a des produits, t'as pas parlé encore de votre Gin. Dans les produits, vous en avez un puis un autre, il y a beaucoup de produits dérivés. Donc vous avez votre Gin, puis y a-tu des projets d'expansion, d'agrandissement, marché québécois, canadien, mondial? Oui, effectivement quand on a starté, six mois après mon histoire d' improvisation barbier, six mois après, on a ouvert une deuxième succursale, un autre six mois, une troisième succursale en cinq ans, je pense qu'on a ouvert six ou sept succursales les premiers cinq ans de KRWN, ça a été super rapide, l'expansion. Puis, à travers ça, on a lancé des produits. À travers ça, ce qu'on a fait aussi, c'est qu'on s'est mis à vendre notre formation à l'externe. On l'avait gardé juste pour nous à l'interne, mais on s'est mis à la vente à l'externe dans l'industrie. On se pointe chez des salons de barbier, dans des conventions, chez des distributeurs ou pour d'autres marques, puis on va faire de la formation parce qu'on a décortiqué un peu ce qu'on avait créé, puis on vendait par bloc. Ça, ça nous a amenés à être impliqués dans l'industrie au niveau show business, au niveau convention. Un des barbiers du salon de barbier de Miami où je trainais, qui avait des guns et tout, ce gars-là, lui, au même moment que je développais ma carrière, qu'on gardait contact, qui me donnait des trucs, qui me donnait ses vieux clippers, lui, sa carrière a kick off, puis il est devenu super populaire. J'ai commencé à le faire venir ici, il a commencé à voir KRWN, à voir comment ça se passait. Il a vu que j'ai lancé des produits. À un moment donné, lui, il était rendu numéro un barbier dans le monde. Il a gagné les Grammys, Barber et tout. Il m'a dit « Max, mon contrat avec telle compagnie se termine...» C'était la plus grosse compagnie. Honnêtement, la plus grosse barbier, c'était fou. Il y avait tous les influenceurs, il y avait tout le monde, c'était fou raide. Il dit « Mon contrat avec eux se termine, puis je veux pas renouveler. Je veux m'investir dans KRWN, puis je veux devenir partner avec toi.» Ça, c'était en 2019. On venait de lancer ça faisait un an. On a signé une entente ensemble, on a ouvert une division US. On a fait le lancement de tout ça, puis le COVID nous a rentrés dedans. On était censés s'en aller dans le marché international, puis on avait un momentum incroyable, puis ça nous a plantés puis là, ça, j'en passe, mais on y reviendra sûrement tantôt, mais en gros, ça nous a un peu forcé à revoir un peu nos directions. Là, présentement, ce que je peux dire, c'est qu'on a laissé beaucoup de choses, on a gardé certaines choses, puis c'est pas mal ça que KRWN a en tête comme projet. L'expansion des salons, on a mis un break un peu là-dessus. On est bien établis, on couvre de la Beauce jusqu'à Montréal, ça va super bien, on a une super belle équipe. On n'a jamais eu une équipe aussi solide au niveau des barbiers, donc on veut être capable d'être plus là pour eux et moins dilués par rapport à notre présence avec eux autres donc optimiser ça, renforcer ça, rendre ça encore plus cool, plus fun. L'expérience client, on a une belle base de clientèle, on fait à peu près 10 000 clients par mois. C'est 10 000 clients par mois, c'est 10 000 têtes qu'on veut remercier, trouver une façon de remercier plutôt que de continuer à en chercher. Ça, ça va être de l'expansion interne, ça va être un peu comment on va le faire, l'optimisation. Effectivement, avec ce gars-là, la vedette qui s'appelle. Ellebory, lui. Il est rendu à un autre niveau justement, la semaine passée, il coupait les cheveux de Lionel Messi qui vient d'arriver à Miami. Une semaine plus tard, il est arrivé à Miami, il l'appelait « Couper cheveux » puis c'est cette envergure-là que cegars-là, il. Coupe tous les artistes reggaeton, Maluma, Nicky Jam, Bad Bunny, tout le monde capote là-dessus. On s'est dit qu'on allait relancer ce qu'on voulait lancer en 2019-2020. On l'a fait dernièrement, on vient de revenir du Pérou, on a signé un gros distributeur. Moi et Bori, on s'est rencontrés en janvier en Colombie. On a eu une réunion d'affaires là-bas, puis on s'est dit « Est-ce qu'on arrête l'expansion de KRWN à l'international? Moi, je garde KRWN au Québec, puis Canada, puis ça, on s'amuse.» Ou on s'amuse pour vrai, puis on repart. Il dit « On repart ». Là, j'ai dit « Let's go ». On s'est mis à travailler et on a mis un plan marketing en place. On a commencé à recevoir du monde tout de suite, des intérêts de distributeurs. On a fait un premier test. C'est un peu bizarre, mais on a voulu se tester au maximum. On a pris un distributeur au Pérou qui fait partie d'une association de pays en Amérique du Sud qui est difficile à rentrer, très, très difficile à rentrer par rapport à tout ce qui est législation, puis tout. On a réussi à percer le mur, la barricade, puis on est rentrés en distribution là-bas. On est allés là, toute l'équipe. Une couple d'ici, à Québec, puis après ça, une couple de Miami. On est descendus là-bas avec Bori, justement, puis on est allés lancer la marque là-bas. Ça a été un succès incroyable. Comme projet, ça, c'est vraiment quelque chose qui nous allume, qu'on aimerait pouvoir copier et coller dans tous les pays de l'Amérique du Sud, puis après ça, faire notre place en montant vers les États-Unis, puis reconquérir les États-Unis avec les reins solides. Il y a déjà en place plein de réflexions et au-delà des réflexions, déjà, un plan d'action qui est mis sur la table afin de permettre à KRWN de tirer avantage. Parce que les opportunités de marché, il y en a partout. Il faut d'abord être soi-même une opportunité pour attirer des opportunités à soi. Moi, personnellement, je ne crois pas à la chance. Parce que la chance, je vois ça comme un muscle, ça se développe. La chance, c'est de créer des opportunités, puis d'être une opportunité soi-même à l'intérieur des opportunités. Ce que tu me décris là, c'est ça, c'est que certaines personnes vont dire « Il est chanceux.» Il est chanceux, cette personne-là, mais il n'y a pas de chance là-dedans. Tu partais de ton enfance tantôt, tu racontes tes étapes, tes 40 et quelques entreprises et plus dans lesquelles tu as passé. Il y a eu des coups durs, il y a eu des revers sûrement, il y a eu de la frustration. Tu parlais de frustration tantôt, mais tu n'as pas lâché le morceau, tu es resté focus, pas écouté tout chacun, puis tu avais ta direction, tu avais ta ligne de conduite, donc de croire en soi, la confiance en soi, de croire en soi, de croire en ses rêves, puis de les matérialiser. Moi, je pense que c'est chapeau d'avoir maintenu le cap là-dedans. Dans les coups durs, tantôt, je disais, on avait quatre volets à couvrir, mais dans les coups durs, il y a la résilience. Parce que je parlais avec toi, je t'ai dit, deux compétences ou deux aptitudes deux qualités chez Max qui fait qu'aujourd'hui, Max est rendu là, puis que KRWN évolue avec tout ce que tu nous as décrit. Parle-nous donc de la résilience. Comment tu vois la résilience, toi, en affaires, puis l'importance de cette résilience là? Je ne savais même pas que ça voulait dire. Je ne savais même pas que ça voulait dire, puis j'ai eu de la misère encore aujourd'hui, j'ai de la misère. Je crois que c'est mon cerveau de passe-plat à la Cage aux Sports. Je pense que ça fait moi quelqu'un qui abandonnera jamais, qui va... Tant qu'il y a un rush, ça va continuer. e peux dire que c'est un peu de la chance d'être... En tout cas, j'ai la chance d'être fait comme je suis. Ça nous a fait passer à travers, mais je m'en suis pas rendu compte. Je sais pas comment l'expliquer, mais c'est pas quelque chose que je me suis pas questionné, je me suis pas dit« Je dois être résilient, je dois continuer.», mais sans la résilience, on serait mort. Moi, je serais probablement mort. Un des points qui que je tiens à souligner, j'essaie de faire du sens à ce que je dis, mais je crois que la résilience, pour moi, ça a été ce qui nous a sortis ou ce qui, moi, personnellement, m'a sorti de la situation qu'on est qu'on était, puis ce qu'on a passé à travers. Mais ça a été déclenché par des gens comme toi, François, comme du monde, l'importance d'un réseau. Je pense que c'est là que je vais m'en aller. Ce que j'essaie de dire, c'est l'importance d'un réseau. On ne se connaît pas, on apprend à se connaître au fur et à mesure que notre vie nous passe devant nous. C'est important de s'accoter de se tenir proche du monde, du bon monde. Je pense qu'on est un peu avec qui qu'on se tient là. Je souligne ton travail que tu as fait avec nous autres qui, sans que je le sache, m'a fait découvrir la résilience que j'avais en moi, qui a réussi à me faire comprendre, à me faire un peu spliter ma vision par rapport à ça, j'avais une vision, c'était« Il faut que je me sors de la merde.» Mais tu as réussi à me faire spliter un peu, puis avoir deux visions en parallèle, dont une qui était « Il faut que je me sors de la merde.» puis l'autre, c'est « Tu vas te sortir de la merde, continue.» Puis d'avoir, au même moment que j'étais dans le jus, de retrouver, si on veut, ma vue d'ensemble là-dessus. Je pense que ça nous a sauvés la vie. Moi, ça m'a sauvé la vie, c'est clair. Si je ne savais pas que j'avais de la résilience à ce niveau- là en moi, mais de se tennir avec le bon monde m'a permis de comprendre un peu l'importance de ça . C'est peut- être une grâce que tu ne connaissais pas la résilience, tu as pu l'inventer à ta façon. Et comme tu aimes sortir des sentiers battus et des standards connus, tu as développé ta propre résilience. Mais cette résilience-là, bien entendu, les épreuves, les revers, les échecs, les frustrations et tout, a formé la personne que tu es aujourd'hui et forme l'entrepreneur et le gestionnaire qui est capable de s'acclimater dans différentes sauces, différentes situations. On ne tombera pas dans la période COVID absolument à tout azimut, mais la période COVID que beaucoup d'entreprises ont vécues, il y en a beaucoup qui ne sont pas passés à travers, puis il y en a d'autres qui sont passés à travers. Ceux qui ont passé à travers, même ceux qui ont passé à travers peut-être plus facilement, ont connu des périodes difficiles. Étant dans un secteur d'activité comme le vôtre, le chiffre d'affaires est parti d'un volume X à un volume pratiquement zéro. On va revenir en arrière, donc un volume D. Oui, c'est ça. À quelque part, ça prend de la résilience, ça prend du guts. Tu disais tantôt, tes attributs, les compétences que tu as développé, les acquis que tu as fait à l'intérieur de tout ton processus de vie, t'as amené à développer cette résilience- là, mais ça n'a pris de la résilience pour passer à travers cette période-là. Les salons qui sont fermés, ouverts, pas fermés, pas ouverts, avec toutes les mesures sanitaires et autres. Là, on taille des cheveux puis des barbes. C'était quelque chose. Les salons qui ouvraient, qui fermaient, les barbiers qui étaient là-dedans. Je me rappelle, on formait du monde qui n'avait aucune expérience là-dedans. Il y avait du monde, ça faisait cinq ans qu'ils étaient avec nous, mais du monde, ça faisait un an ou deux. Ce monde-là, un an ou deux, « C'est quoi ça? Couper des cheveux dans le COVID? Oublie ça. Je retourne sa construction, je retourne sa livraison, je retourne peu importe.» On a perdu une quinzaine de barbiers dans le lot, c'était rough. Ça a changé la dynamique aussi avec les relations qu'on avait, les relations professionnelles, autant avec les barbiers qu'avec nos partenaires clés. Pour vrai, c'était un reset, c'était incroyable. Dis-moi, un autre talent, une autre compétence chez toi, c'est l'innovation. Tu es tout sauf dans les standards connus avec ce que tu nous as partagé à l'intérieur de cette dernière heure-là dans le podcast, mais comment cette innovation-là, comment cet esprit créatif-là, tu le nourris? T'aimes mes questions? Elles sont bonnes. Comment je le nourris? Je pense que j'ai toujours un nouveau projet, j'ai toujours une nouvelle idée de business. Je me réveille la nuit avec des idées de business. Je crois que je la nourris à travers ces petits projets-là que je prends, à travers les intérêts que m'apportent mon réseau. J'ai beaucoup d'amis entrepreneurs ou d'amis de carrière incroyables qui me partagent leurs expériences, puis moi, ça m'allume. J'ai toujours cette curiosité d'essayer d'apprendre. J'aime ça apprendre, puis j'aime ça apprendre sur le tas. Dans le COVID, on a parti un projet on s'est lancé dans le Web 3, comme tout le monde, on a engagé une équipe de DEV. Shout out à Gab et à Étienne. Un peu comme tout le monde, on se cherche un peu de la job. Moi, je les ai approchés, c'est des clients du barbershop. On s'est mis à travailler sur des projets dans le Web 3. Au début. On a fait de la recherche, puis on a appris à travailler dans le blockchain, dans la technologie du blockchain. On développait des smart contracts pour des clients, des affaires comme ça, puis on a développé après ça des collections NFT. On s'est ramassés à prendre le contrat pour faire les NFT. On a fait le Web site, des smart contracts, tout le back end, si on veut pour les NFT, la collection de Ball Heads, c'était Lamar Odm, un joueur de la NBA. Ça, c'est un bel exemple, je pense, de comment je fais pour nourrir mon esprit innovateur tout ce qui sort du normal, ça m'intéresse, tout ce qui est cool, innovateur en soi, ça m'intéresse, ça stimule mes propres pensées. C'est bon. Je ne sais pas si j'avais déjà eu l'occasion d'en discuter avec toi, mais Robert Half, c'est une entreprise internationale qui fait de l'étude de la recherche au niveau RH, entre autres. En août 2019, juste avant la COVID, la dernière étude nord-américaine de Robert Half mentionnait les cinq top compétences de l'avenir recherchées par les grandes entreprises dans le marché nord-américain. La première et toute première grande compétence recherchée, c'est la pensée stratégique. Souvent, on entend parler de planification stratégique, donc de planifier. On ramasse des informations, des données, des datas, puis on fait de la planification. La COVID, elle a provoqué deux choses. Un, un virus mondial, personne ne peut le nier, ça a été un virus. Tous les pays dans le monde, puis je m'amuse à dire que c'est probablement le seul sujet que je vois, que je connais dans toute l'histoire de l'humanité où tous les pays du monde se sont mis d'accord, il y a un virus. Ça n'a pas été géré de la même façon, OK? On n'entre pas là-dedans de toutes sortes de façons, puis de toutes sortes de positions. L'autre élément que la COVID a apporté, c'est une accélération de tous les processus de changement, d'évolution en matière de technologie, de modèles d'affaires, de structures d'affaires. La pensée stratégique ici est hyper importante, encore plus que dans l'étude de Robert Half, c'est que la pensée stratégique, c'est que la idée, c'est de sortir des sentiers battus, c'est de penser d'une façon différente, c'est d'aller voir dans d'autres marchés ce qui se passe, de foutre à la poubelle le modèle d'affaires existant, de garder les meilleurs éléments dedans. On ne jettera pas le bébé avec l'eau du bain, on va garder les meilleurs éléments, on va éliminer le reste, puis on va s'inventer, pas se réinventer, on va s'inventer dans une nouvelle économie, un nouveau marché. Ce que tu nous partages aujourd'hui, Max, c'est de la pensée stratégique. Donc de sortir de ces éléments-là, de s'inventer d'une façon nouvelle. Maintenant, t'alimentes cette pensée-là, c'est quoi le plus grand défi pour KRWN pour les années à venir, avec toute l'évolution qui est en train de se vivre dans l'économie mondiale? Méchante bonne question. Le plus grand challenge de Crown dans les années à venir? Je crois que le plus grand challenge, c'est là. On est à la croisée des chemins entre, comme tu dis, une crise où est-ce qu'on a dû se réinventer, où est- ce qu'on a peut- être compris trop tard qu'il fallait tout lâchermpuis pivoter. On était encore en train de passer le balai, ramasser la poussière. Je pense que c'est là, je pense que c'est crucial. Je pense que on a une pensée stratégique qui recommence. Si je peux mettre l'image, on voit le beau temps, les nuages se dégagent, mais c'est de le mettre en planification. Je pense que ça va être le plus gros challenge de se faire un plan qui fit avec la pensée stratégique et le nouveau modèle d'affaires pour nous, avec la nouvelle réalité, sachant, consciemment et inconsciemment, le traumatisme qu'on a eu d'avoir un plan super solide, puis que finalement, tu n'est pas en contrôle de rien, parce que c'est ça qui est arrivé. Moi, j'avais toujours dit deux ans, je ne me verse pas de salaire, je réinvestis tout en compagnie. Troisième année, je commence à me verser un salaire pour me libérer un peu de mon temps de barbier. Je donne un coup pendant cinq ans. Après cinq ans, on part à une autre vitesse. Après cinq ans, c'était comme... Tout le monde me disait «. les banques, personne ne prend sérieux, si c'est pas cinq ans », si t'as pas cinq ans d'historique. C'était le conseil d'affaires tough cinq ans, mais après ça, ça va ben. Moi, je me disais « Bref, cinq ans je passais à une autre vitesse, puis que tout mon plan stratégique, ma pensée stratégique, tout ce qui était stratégie chez KRWN, ça a planté du jour au lendemain. J'ai ce traumatisme-là, je pense que ça va être de remplir les gaps, on en parlait aujourd'hui justement, de remplir les gaps. Par rapport à « OK, on a réparé, on a une nouvelle direction, on sait où est-ce qu'on s'en va, mais là, on va aller prendre le pouls sur le terrain, voir ce qui se passe. Est-ce que tout le monde est aligné?» On a changé des affaires, notre modèle d'embauche, notre modèle de recrutement. Est-ce que tout le monde est encore aligné sur une vision ou une valeur? Est-ce que cette valeur peut nous amener vers la pensée stratégique qu'on veut? Si oui, là, on va planifier, puis on va y arriver. Mais je pense que ça va être un gros challenge. Excellent. Max, c'est vraiment le fun. C'est une très bonne entrevue. On apprend des choses, on partage parce que tu partages beaucoup de choses. Y a-tu un conseil en particulier. Moi, j'aime bien donner des cadeaux, mais des cadeaux concrets. Ça n'a pas besoin de choux et de rubans, mais des fois, il y a des petits cadeaux, des petites pépites, des petits trésors qui sommeillent dans la tête d'une personne, un truc, une astuce ou un conseil d'affaires que tu pourrais partager aux gens qui nous écoutent. Oui. Il faut que je me sors ça de la tête, mais j'ai mon autre chum, Samuel Nadeau, qui est dans un groupe d'affaires. Il finissait tout le temps les meetings ou les entrevues ou les rencontres qu'on avait avec des belles phrases déjà préparées d'un livre. J'aimerais ça être comme ça. J'aimerais ça avoir le conseil que tu fais. C'est bon. Mais j'en ai un qui vient d'instinct, puis je pense l'ironie, c'était par rapport à ça. Suivre son guts, je pense que ça a été mes meilleures années en affaires, même quand je me suis planté ou est-ce que j'ai eu mieux appris c'est quand je suivais mon instinct. Quand je me suis planté puis que ça a fait de mal, c'est parce que je ne suivais pas mon instinct. C'est difficile à avoir une relation avec ce feeling-là, parce que c'est juste un feeling en bout de ligne. C'est vraiment dur d'avoir une relation avec ça, mais si j'ai un conseil, c'est de développer la relation avec ton instinct, puis de la prioriser à chaque fois, parce qu'on aurait pu éviter beaucoup de problèmes dans les dernières années, si j'avais suivi mon instinct. Écouter sa petite voix intérieure. Quand on a un doute à quelque part, puis notre petite voix dit « Touche pas à ça, va pas là.», vas-y pas. Enlève les lunettes roses, puis écoute- toi. J'allais dire, un autre conseil que je donne souvent, qui fait partie un peu de mon histoire aussi, c'est un gars m'a dit pour ceux qui se lancent en affaires, ça m'a vraiment marqué. Je l'utilise encore. Mais un gars m'a dit à un moment donné j'étais un peu dans mes déprimes de « j'essaye, ça marche pas, j'essaye, ça marche pas, je vais me lancer en affaires, ça marche pas ». Ce personnage m'a dit« Peu importe ce que tu cherches en ce moment, te cherche aussi, puis un jour vous allez vous trouver ». Ne jamais abandonner à essayer de se trouver, à essayer de pas s'abandonner, puis ne pas abandonner nos ambitions ou notre flamme intérieure, de toujours continuer à poursuivre la quête vers elle. Très bon conseil. Dis-moi, en terminant, Max, les personnes qui nous écoutent peuvent rejoindre krwn où? À quel endroit? On vous trouve dans les Pages Jaunes, non? Non. KRWN, c'est les « KRWN pour la Couronne», mais on les appelle K-R-W-N. Donc quatre lettres, K-R-W-N.co q ui est notre site web. Réservation en ligne, commande en ligne pour les produits, c'est super simple. Vous pouvez choisir la langue que vous voulez, français, anglais. Vous avez à quoi choisir votre succursale, choisir votre barbier, choisir l'heure de votre rendez-vous, puis c'est fait. Vous pouvez soit choisir de payer en ligne, même, pour que vous n'ayez pas à sortir votre portefeuille du char, c'est super cool, super facile. C'est bon. Max, merci infiniment. Merci à toi. C'est super apprécié. Merci à toi. Tu es très, très, très généreux dans tes commentaires, dans tes propos, dans tes partages également. Ça me fait plaisir, toujours. Pour les personnes qui nous écoutent, vous pouvez venir me rejoindre parce que vous voulez en apprendre davantage sur les compétences, sur le développement des capacités cognitives que vous avez, qui sont probablement à quelque part en bas de votre cerveau, qui sommeillent ou qui se font distantes. Donc, venez me voir. Vous avez la capacité de me retrouver sur tous les réseaux sociaux. Si vous voulez être abonné aussi, Info- lettre, c'est libre à vous de venir me retrouver sur françois- deschamps. ca. Merci, bonne journée et au prochain épisode.