Ceci n'est pas du coaching

Épisode #3 - Diversité & inclusion en affaires

October 25, 2023 François Deschamps Season 1 Episode 3
Épisode #3 - Diversité & inclusion en affaires
Ceci n'est pas du coaching
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Ceci n'est pas du coaching
Épisode #3 - Diversité & inclusion en affaires
Oct 25, 2023 Season 1 Episode 3
François Deschamps

Plongez dans le monde fascinant du podcast "Ceci n'est pas du coaching" avec ce 3ième épisode, où notre animateur, François Deschamps, vous invite à une conversation des plus instructives en compagnie de notre invité spécial -  Vidal Guiba !

Dans cet épisode, François et Vidal explorent des sujets captivants tels que que son parcours professionnel, l'inclusion et la diversité en affaires

Vidal est un investisseur expérimenté axé sur la croissance avec une expertise dans les principes et stratégies d'investissements générant des revenus passifs. Bien versé dans les prêts privés, les stratégies d’acquisitions immobilières par syndication, les levées de fonds. Un communicateur engageant qui établit des relations durables et productives avec les autres pour faciliter la fidélité et la croissance à long terme.

Rejoignez-nous pour ce voyage au cœur de l'investissement immobilier et des opportunités financières. Abonnez-vous pour ne rien manquer et pour enrichir vos connaissances. 

Nous sommes impatients de lire vos commentaires. Merci de vous joindre à nous pour cette nouvelle aventure passionnante. 


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🎬 Production : GB Studio - https://www.gbstudio.ca/

📣 Marketing : Bronko Marketing Inc. - https://brkm.ca/

Show Notes Transcript

Plongez dans le monde fascinant du podcast "Ceci n'est pas du coaching" avec ce 3ième épisode, où notre animateur, François Deschamps, vous invite à une conversation des plus instructives en compagnie de notre invité spécial -  Vidal Guiba !

Dans cet épisode, François et Vidal explorent des sujets captivants tels que que son parcours professionnel, l'inclusion et la diversité en affaires

Vidal est un investisseur expérimenté axé sur la croissance avec une expertise dans les principes et stratégies d'investissements générant des revenus passifs. Bien versé dans les prêts privés, les stratégies d’acquisitions immobilières par syndication, les levées de fonds. Un communicateur engageant qui établit des relations durables et productives avec les autres pour faciliter la fidélité et la croissance à long terme.

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Bienvenue dans le podcast captivant, Ceci n'est pas du coaching. Ici votre animateur François Deschamps. On explore ensemble la liaison fascinante entre la science cognitive et le développement professionnel dans le monde des affaires. Avec une approche unique et éclairée, ce podcast vous amène dans un voyage passionnant à la découverte de votre voie unique en affaires. Bonjour, très chers auditeurs. Ici François Deschamp, du podcast Ceci n'est pas du coaching. Donc, notre deuxième podcast aujourd'hui. Le podcast, sa raison d'être, c'est simple, c'est que ceci n'est pas du coaching. Je vous parle de mon approche que je qualifie d'approche différente, voire même unique, qui lie du coaching, qui lie du mentorat, qui lie de la formation et qui lie également la science cognitive au développement des humains, tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel. Je m'attarde vraiment au domaine de l'entrepreneuriat, des gestionnaires en entreprise et sur les qualités, les compétences, les habiletés des personnes qui les amènent à performer dans leurs marchés, dans leur industrie, dans leur secteur d'activité, et qu'est- ce que ces personnes-là font de différents? Qu'est-ce qu'elles ont eu comme parcours de vie afin de construire la capacité qu'elles ont de pouvoir se démarquer à l'intérieur de leur industrie. C'est un élément très important de partage pour moi, parce que plusieurs années d'expérience et j'ai vu beaucoup de gens qui sont dans l'hésitation, dans le doute, ils ne savent pas trop quoi faire, comment faire. L'objectif du podcast, c'est de mettre en valeur ce que je viens de vous mentionner par l'objet d'entrevues avec des invités. En parlant d'invité aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Vidal Guiba. Bonjour Vidal. Bonjour François. Comment vas-tu? Très bien, merci. Et toi? Je vais très bien, puisque tu es ici avec moi pour m'accompagner. Ça ne m'étonne pas de toi, merci. Merci de l'invitation, ça me touche beaucoup. Écoute, ça me touche également et ça va toucher également sur les sujets que nous allons discuter, plusieurs aspects de la vie d'un entrepreneur sous des facettes qui sont souvent peu ou pas explorées. La façon dont on va procéder aujourd'hui, Vidal, c'est que ça va être en quatre volets. Un premier volet où on va s'intéresser à l'homme qui est Vidal Guiba. Il vient d'où? Qu'est-ce qui a fait que tu as pris racine au Québec? On va parler également de ton business. Tu as plusieurs types de business, mais on va parler de ton business. D'où te vient l'idée de créer le business dans le domaine de l'investissement immobilier, entre autres? D'où te vient l'idée, qu'est-ce qui t'anime, qu'est-ce qui te fait tripper à l'intérieur de ce marché là. Également, on va parler de deux compétences. Deux compétences, habilité ou aptitude, et on va parler de l'inclusion en affaires et de la diversité en affaires, l'importance d'avoir ces deux là et comment en tirer avantage pour du sens professionnel et personnel, à être dans une posture de développement et de s'approprier un environnement qui est en constant changement. Ça te va? Très bien. Deal. C'était un bon deal. On part. Vidal Guiba, de par ton nom, de par ton prénom, j'ai comme la perception que tu n'es pas né aux Îles de la Madeleine. ChibougamauChibougamau. Ah bon, c'est bon. Parle-nous de l'homme, tu viens d'où? Qu'est-ce qui fait que tu te retrouves ici aujourd'hui au Québec? C'est assez simple. C'est vraiment le fruit d'un hasard que je me suis retrouvé au Québec, même si à un moment donné dans ma vie, il a fallu que je prenne une décision. Je suis né en Afrique centrale. Le pays s'appelle la République centrafricaine. C'est une ancienne colonie française. Je m'amuse souvent de dire « C'est une une colonie française » encore. Blague à part, c'est une ancienne colonie française. Je suis né et puis j'ai grandi dans ce pays. J'ai eu la chance d'avoir des parents dans le monde des affaires, ce qui m'a permis d'avoir l'esprit assez ouvert, assez jeune quand même. Je savais pertinemment que je voulais explorer le monde. C'était ça, quelque chose qui était quand même assez fort en moi quand j'étais plus jeune. Je voulais explorer le monde et puis dans mon pays d'origine, lorsqu'on arrive au moment de passer à l'université, les jeunes de mon âge, ceux qui ont de la chance, vont toujours essayer d'aller dans un pays étranger, comme la plupart vont aller en France. On appelle la France la métropole. C'est là-bas que la plupart des jeunes de mon âge allaient. Moi, je ne voulais absolument pas aller en France. Ça ne m'intéressait pas. J'allais en France avec ma famille en vacances, très, très bonnes relations. J'aime la France. Sincèrement, j'ai un attachement assez particulier avec la France. J'ai même une histoire assez ésotérique avec la France, mais en tout cas, on ne rentrera pas là, pas maintenant. Mais c'est ça. Donc, je voulais voir autre chose que la France. Et autre chose que la France, ma mère m'a dit « Écoute, tu as l'Amérique, l'Amérique du Nord, mais en même temps, je voulais aussi faire mes études en français. Je voulais pas perdre une année supplémentaire à apprendre une nouvelle langue avant de faire mes études. Quand on est à chercher, on s'est rendu compte au fait que le seul endroit en Amérique du Nord où on parlait français, c'était le Québec. Bingo! On avait trouvé ma destination. Il manquait plus qu'à faire les papiers et tout, ça a pris un an environ, un an et quelques mois pour avoir le visa canadien pour venir au Québec, parce que c'est vraiment pas facile lorsque tu viens d'Afrique, et que tu veux venir au Canada. C'est vraiment pas facile. C'est un parcours de combattant. Par deux ou trois fois, je voulais laisser tomber, sincèrement. Là, on parle de quelle année à. À peu près 98. J'avais commencé les démarches en 97 et fin 98, j'ai eu les papiers, puis je suis arrivé ici seul comme un cheveu sur la soupe. Tu prends même les expressions très québécoises. Depuis, on est quand? 2023. Dis-moi, est-ce qu'il y a une différence marquante pour quelqu'un qui arrive de l'étranger? 1995-2000, puis aujourd'hui, est-ce que les règles se sont assouplies? Est-ce que c'est plus je dirais pas plus facile, mais est- ce que c'est moins rigoureux? Est-ce que les procédures sont. Plus rapides? Je ne pourrais pas vraiment me prononcer là- dessus, je te dirais, parce que je ne suis pas tenu au courant des changements qu'il y a eu. Par contre, ce que je peux te dire, c'est que je connais des gens qui veulent venir depuis un certain temps, qui sont dans le processus. Et puis, il y a même parfois, en rassemblant les familles, mettons, le monsieur est ici ou la dame est ici, et puis on veut faire venir un membre de la famille, ça prend une éternité. Surtout dans les deux dernières années, avec tous les retards qu'on a connu à cause de la pandémie. Ça n'a pas dû aider, mais je ne pourrais pas vraiment te dire si ça a vraiment trop changé ou pas. Je sais qu'à l'époque, c'est très, très, très lent. Tu parlais, il fallait passer par une ambassade et puis un papier était fait dans une ambassade, l'autre papier était fait par l'autre ambassade dans un autre pays et le troisième papier était fait par un autre ambassade dans un autre pays. En fait, tu converges avec trois pays pour avoir un papier. Ça, c'était peut-être la chose. Je me suis dit à un moment donné« Non, ça, c'est pas vrai. C'est pas moi. C'est ma mère qui m'a dit à un moment donné « Peut-être le test pour savoir si tu y tiens vraiment. Il y a la persévérance. Exactement. Ça faisait partie de l'éducation, je pense, et du parcours aussi. Tu as développé de la persévérance. Exact. Tu as été tenace. Tu n'as pas lâché. Non, je n'ai pas lâché, mais j'ai eu la chance d'avoir une mère quand même assez solide derrière moi. On dit toujours que derrière chaque grand homme, il y a une grande femme. Moi, la grande femme que j'ai eue derrière moi quand j'étais toute ma jeunesse, c'était ma mère, qui m'a backé. Pas toujours de manière douce, mais ce n'est pas grave. C'est assez drôle parce que quand je vois dans la société aujourd'hui, comment est-ce que les gens sont comme... Il faut comme cajoler, flatter les gens dans le sens du poil et tout. Moi, j'ai pas eu de difficultés. Douillet. Douillet. Ouf. On n'a pas si mal vu en bout de ligne. Il n'y avait pas trop de plumes sur la strap? Je te le confirme. Parfois, je le raconte à mes fils, ça les fait rire. C'est drôle. Là, tu arrives ici. Puis, comment ça se passe pour toi? Parce que là, on a quelqu'un qui arrive d'un pays étranger, pas de famille ici, ce que je comprends bien, pas de référence au Québec. Non plus. Tu as appris en fouillant sur Internet ou quelqu'un t'a appris qu'on parlait français au Québec, puis que le Canada, ce n'était pas anglais partout? Non. Donc, ça, ça veut dire que tu savais peu de choses sur l'endroit-là. Zéro. Zéro plus une barre. C'était un des contacts de ma mère. Ma mère était informaticienne à l'époque. Je dis ça à l'époque parce qu'elle s'est laissé dépasser par les événements. Ça a changé tellement vite qu'elle a juste arrêté. Qui travaillait pour les Nations unies à Bangui, capitale de la République centrafricaine. Et de fil en aiguille, en discutant,« Tu parles bien français et tout ça. Il dit « Oui, je viens du Québec. Et puis au Québec, on parle français. Puis là, de la même année, il y avait un jeune homme que... C'est mes parents qui connaissaient ses parents aussi, que lui, étudiait à Montréal. Donc, il était parti en vacances et puis on s'est rencontrés, on a discuté. Il m'a parlé un peu de comment ça se passait et tout ça à Montréal et compagnie, que les choses se passaient en français ou ils étaitent en français et en anglais aussi. Mais tu peux choisir de faire tes choses en français, mais principalement à Québec, là où tu veux aller, c'est vraiment en français. Parce qu'il y avait un programme que j'avais choisi et puis le programme se donnait à l'Université Laval. Et dans ce programme-là, il était reconnu que c'était comme l'un des meilleurs programmes au monde, au fait que c'était l'université Laval qui était mieux classée que les autres universités. Donc, pour moi, c'était clair que c'est là que je voulais venir. Donc, déjà à l'époque, tu avais l'idée d'aller dans le meilleur? Absolument. Pourquoi? Je ne sais pas, je suis fait comme ça. Ah oui? Oui. Et ça vient d'où, d'après toi? Est-ce que c'est l'éducation? Est-ce que c'est la culture? Je ne sais pas. Peut-être que j'ai été entouré de ça aussi. Mais à mon avis, il y a quelque chose qui est en toi qui appelle ça aussi à l'intérieur de toi. Tu peux avoir des gens qui sont très, très talentueux, mais qui vont se contenter du peu qu'ils ont réussi. Et puis bon, on passe à d'autres choses. Et puis, il y en a d'autres qui vont toujours vouloir plus. Et le vouloir plus, je pense, dans notre société, c'est peut-être à développer une connotation négative. Est-ce que les gens pensent que vouloir plus, c'est toujours associé à vouloir plus d'argent, plus de pouvoir, plus de si. Non, c'est juste vouloir plus pour toi- même, pour être la meilleure version possible de ta personne. Mais à l'époque, je ne pouvais pas exprimer ça dans ces mots- là, parce que je ne savais pas. Je ne connaissais rien du tout, la croissance personnelle, le développement et tout ça. Ça, ce sont des choses que j'ai appris quand je suis arrivé au Québec. Et c'est Le Québec m'a aidé énormément, justement, dans la croissance personnelle aussi, à apprendre sur moi-même, à apprendre ces choses-là qui étaient en moi, mais j'avais aucune espèce d'idée comment les interpréter ni comment les comprendre aussi. Je savais juste que je voulais ce qui était de meilleur, parce que je voulais être parmi les meilleurs, c'est tout. Ok. Il y a une distinction à faire entre vouloir plus et tout avoir. Ça, c'est vrai. Vouloir plus, de la façon dont tu le décris, c'est vouloir plus, comme tu le mentionnes, pour soi-même. En termes de développement, d'acquisition, d'avancement, de progression, l'être humain a besoin de nouveautés, a besoin de s'épanouir, a besoin de sortir des sentiers battus. Il est curieux de nature. Quand on prend l'enfant, l'enfant est curieux. Absolument. Je dis souvent qu'en affaires, ce qui est important, c'est de garder son cœur et son esprit d'enfant. C'est bien dit, ça. C'est vrai. De garder l'aspect curiosité, de ne pas aller dans le doute, de ne pas aller dans les peurs. L'enfant, quand il apprend à tenir son équilibre, il va tomber par terre, puis il va se relever. L'adulte, quand il tombe, il jette un coup d'oeil partout.« Est-ce que quelqu'un m'a vu?»« On est-tu en train de me juger, de me critiquer, de m'observer. Mais l'enfant n'est pas dans cet état d'esprit-là. De ce que tu parles, de vouloir plus, puis être dans un mindset, dans un état d'esprit comme ça, c'est certainement très important. Il y a la culture, parce que tu l'as touché à l'instant, c'est la culture, donc l'environnement dans lequel tu as grandi. Tu mentionnais tantôt que tes parents étaient en affaires. La pomme tombe pas loin du pommier, comme on dit. Mais il y a quand même un gros paradoxe, je te dirais, sur ce point- là, parce qu'ils étaient en affaires. Ma mère était en affaires pendant un certain temps et puis après ça, elle a quand même juste vendu sa... Pas vendu, mais délaissé sa compagnie parce qu'elle était avec des associés. Ça n'a pas super bien fonctionné, donc elle a laissé tomber. Elle s'est consacrée à son appel de vie que j'appellerais... Dans mon pays, les gens l'appellent la sœur Claudette. Pardon? Dans mon pays, les gens l'appellent la sœur Claudette. La sœur Claudette. La sœur Claudette parce qu'elle enseigne à des femmes la bonne nouvelle, la Bible. Ma mère fonctionne avec la Bible. Elle se lève, elle se couche avec la Bible. Sa vie a été transformée à un moment donné, et vraiment pour le bon. Et pour ça, je ne reviendrai jamais dessus, la Bible l'a vraiment transformée. Ma mère, elle a laissé le monde entrepreneuriale pour la Bible, d'accord? Elle a continué à enseigner et puis à aider d'autres personnes. Mon père est resté pas mal dans l'entrepreneuriat jusqu'à ce qu'il, ils sont installés en France depuis plusieurs années. Mais c'est ça, j'ai grandi dans ce milieu-là. Mais lorsque moi, j'ai fini mes études et que je voulais me lancer en entrepreneuriat, ma mère n'était pas d'accord. On s'est battus pendant des années, elle et moi. C'était comme opposition sur opposition, surtout que là, elle dit « Tu as un bac, tu as une maîtrise, tu as un billet, tu pourrais rentrer dans une banque.» Je dis « Mais ça ne m'intéresse pas. Ce n'est pas ce que moi je veux pour ma vie.» Et là, c'était une bataille qui a duré, mon Dieu, ça a duré longtemps. Jusqu'à ce qu'elle se rende compte au fait que « Mais finalement, ton truc, ça fonctionne.» Je sais. Donc oui, ce milieu entrepreneurial, je dirais, c'est plus mon père, sa façon de procéder, de travailler qui m'a plus inspiré, au fait, à suivre ce chemin-là aujourd'hui. Qu'est-ce qu'il a fait ou qu'est-ce que tu as vu et perçu plus particulièrement qui a été un élément qui a favorisé à ce que tu puisses poursuivre ton parcours avec la vision de devenir un entrepreneur? La liberté. La liberté que je voyais en lui. Il se réveillait le matin, parce qu'à l'instant, un lève-tôt, il se réveillait à 5h30-6h00 le matin, il se levait. Dès qu'il se réveillait, ça me réveillait aussi, parce que ma chambre était comme une chambre indépendante, donc je me levais, puis je venais m'asseoir à côté de lui, puis il prenait son café. On ne parlait pas. On se regardait, il prenait son café, je prenais mon chocolat et puis il lisait le journal. À l'époque, Le Point, ça s'appelle, c'est un journal en France, le magazine. Il lisait Le Point et puis après ça, il me montrait un article principalement tout ce qui parlait des affaires. Et moi, je lisais et puis on discutait de ça. Et après ça, il partait. Il préparait ses affaires, moi, je préparais, puis je me déposais à l'école. Et c'était comme ça tous les jours. Mais cette liberté-là que mon père, quand il rentrait les après-midi, en Afrique, tout se paye en argent liquide. Absolument tout. Tu veux acheter une maison? Tu paies liquide. Tu veux acheter une voiture? Tu paies liquide. Si t'as pas d'argent, t'achètes pas. C'est pas compliqué. Et mon père était dans le commerce de béton, de ciment, de construction. Alors lui, à chaque après-midi, il était après la sieste... Il fait très chaud, on fait tous la sieste. À chaque après-midi, après la sieste, il était assis sur son bureau et il comptait des liasses de billets. Mais quand je dis des liasses, parfois, on voit même plus son bureau. Parce que les gens qui venaient acheter le béton payaient en argent liquide. Donc, ils revenaient toujours avec deux gros sacs, puis ils comptaient ces liasses de billets et le lendemain, il allait le déposer à la banque. Et quand il allait acheter, mettons, du ciment, que ce soit au Zahir ou au Cameroun, mais il allait à la banque et il payait la même manière aussi. Il faisait des transferts, mais il déposait l'argent à tous les jours. À chaque fois, il devait faire sa comptabilité à tous les jours comme ça. Et je venais, je m'asseyais à côté et je le voyais compter. Et il compte, il compte, il compte. Il compte, il compte. Et puis là, j'ai pas envie, il faut que je m'en aille. Il dit « Tu vas où?» Il dit « Je vais aller au centre-ville pour deux baskets.» Puis là, il cherchait le billet le plus pourri sur sa table. Il me l'a donné, il dit « Tiens, vas-y, prends le taxi.» Parce qu'il voulait pas aller me reconduire. Je dis « Mais ton billet est tout déchiré ». Il me dit « T'inquiète pas, le taxi va le prendre pareil ». Il était trop concentré, occupé à compter son argent. Exact. Mais ça, ça m'a marqué. J'ai cette image- là, lui et moi, on en parle encore jusqu'aujourd'hui, ça le fait rire. Il me dit « Tu oublieras jamais ça toute ta vie.»je dis « Non, ça c'est l'une des choses, moi, qui m'a donné envie d'être comme lui, d'avoir cette liberté-là et de décider quand est- ce que je travaillais, avec qui surtout je voulais travailler.» Parce que mon père décidait avec qui il travaillait. Si ta tête ne lui revenait pas, il te dit... Et il avait un franc parler qui était quand même assez déplacé parfois, ma mère lui reprochait, « J'aime pas ta gueule.» Et c'est tout.« Oui, ça finissait là.« J'aime pas ta gueule.» Ça finit là. On passe à un autre appel. Exact. Donc, la liberté. Cette liberté- là, c'est important, ça fait partie de tes valeurs, ça te caractérise aussi comme personne. C'est peut-être la chose la plus forte en moi. Si tu veux me perdre, démontre-moi juste que je vais perdre une portion de ma liberté, tu m'as perdu. C'est terminé? C'est terminé. Même si tu mettais un chèque de plusieurs millions, milliards sur la terre, tu m'as perdu. Touche pas à ma libertéOK. Touche pas à ça. Super important. Ok, c'est bon. Comment tu fais pour maintenir ta liberté? Je ne prive personne de sa liberté. Donc, donnant, donnant? Exact. Et ça, ça se reflète vraiment dans tout ce que je fais et peut-être même que je l'ai mal maîtrisé dans mon parcours entrepreneurial, parce que vu que cette valeur était tellement forte chez moi, que je pensais qu'elle était très forte chez d'autres personnes aussi. Mais ça, ce n'est pas vrai. Et c'est une mauvaise projection que j'ai faite pendant des années. Ça m'a nuit à certaines places, parfois, parce que sur le parcours d'un entrepreneur, il va rencontrer des gens, il y a différents types de personnes. Et quand tu n'es pas capable de lire le monde de la bonne manière, tu peux mal interpréter les choses. E n faisant justement cette interprétation qui est mauvaise, ça peut nuire à tes business. L'une de mes business, justement, je l'ai amené dans le mur à cause de ça, parce que j'ai donné beaucoup de liberté à des gens qui voulaient pas de liberté, au contraire, qui voulaient avoir des canvas dans lesquels fonctionner. Moi, je suis le genre de personne, on se dit « François, OK, on se rend à tel endroit, parfait.» On serre la main, on se retrouve là- bas. Tu vas me retrouver là-bas. Alors que souvent, quand on travaille avec des gens qui sont moins entrepreneurs que nous, mais il faut leur donner étape par étape quoi faire exactement pour se rendre là. Tout à fait, il y a des personnes qui ont besoin d'un cadre plus précis pour trouver leur aisance dans leur environnement et d'être plus fonctionnel. Exact. Ça, c'est leur liberté, parce qu'ils se sentent libres dans ce carré-là à chaque étape. Moi, j'ai nu à ces personnes-là parfois parce que j'ai juste « La porte est ouverte, go!» Donc, mais ça, on apprend avec justement, ça fait partie de l'expérience de l'entrepreneur, ça. C'est très bon. Dis- moi, je reviens sur ton arrivée ici au Québec. Donc, tu arrives ici, tu poursuis tes études à l'université Laval. Je sais qu'à l'université Laval, tu n'as pas seulement que fait des études, tu as découvert une personne exceptionnelle aussi. Une personne qui faisait six pieds finalement à la fin de l'université, faisait six pieds deux, c'est ça que tu veux dire? Oui, c'est ça. Oui, c'est ça. Oui, absolument. Je l'ai rencontrée en 2001. En 2001, c'est ça. Oui, c'est vrai. Elle faisait six pieds quand je l'ai rencontrée. Quand on a fait l'université, elle faisait six pieds deux. J'ai failli me retirer je me suis dit « Ça ne fonctionne plus.» Avoir quelqu'un de grande taille, c'est le fun, mais plus grand que moi, non, ça ne m'intéresse plus. Donc, tu as rencontré ta conjointe d'aujourd'hui, trois magnifiques enfants. Le dernier. Il a un an. 13 mois. Ok, c'est bon. On part de l'Afrique, on s'en vient au Québec, on ne connaît pas personne, on ne connaît pas un chat, on taille sa place, on se fait une place, on termine nos études, on trouve la femme de sa vie, on fonde un foyer, mais qu'est-ce qui t'a pris? Ouh là! Parfois, je me pose encore la question, mais je ne pense pas que ce sont des choses qu'on prévoit. Non, ce serait faux de dire tout était planifié. Je pense que dans une autre dimension, on dit que tout est écrit d'avance et qu'on ne fait que cheminer sur ce qui a été écrit. Ça, c'est une croyance. Dans mon cas, je n'ai aucune espèce d'idée. Je ne suis pas venu dans l'objectif de rester au Québec, sincèrement. J'avais choisi mes études en agronomie, en agriculture, parce que dans mon pays d'origine, c'est un pays qui est très vaste. C'est beaucoup plus grand que la France en superficie. On prend toujours la référence « la France» parce qu'évidemment, on nous a bombardé de la France quand elle était en Centre-Afrique. Le territoire beaucoup plus grand que la France, 5 millions d'habitants. La France a combien? 60 millions d'habitants, un peu plus? Je pense c'est à peu près 70. Si je ne me trompe pas Tu imagines? Tout pousse sur ce territoire. Mais quand je dis « tout», c'est absolument tout. D'est en ouest et de nord en sud, tu as toutes les cultures quasiment que tu peux retrouver sur la planète qui peuvent pousser sur ce territoire. Mais à chaque année, il y a pénurie de nourriture. Il y a un sérieux problème parce que l'agriculture n'était pas développée. Les gens étaient dans l'éducation de la France, l'héritage de la de la France qu'on a eu dans l'éducation, c'était former des gens pour être des fonctionnaires. Le pays était devenu un pays de fonctionnaires. Quelqu'un qui voulait développer l'agriculture était traité de paysan. Aussitôt que tu as été traité de paysan, en fait, c'est que c'était même une insulte, en fait, entre les jeunes, entre tes espèces de paysans. Et puis là, c'était comme la grosse insulte. Et puis moi, je disais quand même « Mais non, au contraire.»si tu peux nourrir tout le monde, t'imagines un peu? En réalité, tu pouvais quasiment posséder le pays parce que tu nourris tout le monde. Mais il n'y avait pas vraiment de ferme ou de structure agricole développée, un peu comme on voit ici en Amérique du Nord. Et moi, mon idée, c'était je vais à l'université, là-bas, faire l'agronomie, apprendre à mécaniser l'agriculture, un peu comme on fait ici, et apporter toutes ces technologies là-bas pour développer l'agriculture de mon pays. D'accord? Parce que moi, c'était ça. Oui, développer l'agriculture, mais aussi faire la transformation. Parce qu'on produit énormément de café, du coton et tout ça, mais rien n'est transformé localement. Tout est envoyé à l'extérieur pour être transformé. Et après ça, il ramène les produits finis pour revendre dans le centre- Afrique à 10 fois le prix. Dans ma tête, ça faisait pas de sens. On a des dirigeants dans ce pays, des gens qui ont été loin dans les études, qui ont été soit aux États-Unis, soit aux... Il y en a qui sont venus au Canada, qui sont allés en Australie, un peu en Europe, un peu partout. Ils sont revenus, ils dirigent le pays aujourd'hui et ils font exactement le même type de, je m'excuse le terme, de connerie que ceux qui étaient là avant eux l'ont fait aussi. Intéressant. Finalement, tu n'as pas donné suite à cette idée- là. Attends, ce n'est pas fini. Non. Quand j'ai terminé mon bac en agronomie avec plein d'idées dans la tête, un plan d'affaires monté et tout, j'avais même contacté, même l'AGEDI à l'époque, j'ai contacté la Banque développement du Canada aussi, parce qu'elle est présente en Centre-Afrique. J'ai contacté plusieurs organismes pour voir quelles seraient les structures financières à mettre en place pour avoir du financement pour la machinerie et tout ça, développer et mécaniser l'agriculture en Centre-Afrique. Dans la même année, ils ont eu la super idée de déclencher une guerre civile. Très bonne idée. La guerre civile, ils ont déstabilisé le pays au complet. Jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à aujourd'hui. Aujourd'hui, je ne pense pas que je pense le gouvernement maîtrise la capitale, mais hors la capitale, le gouvernement n'existe quasiment pas. Là, en ce moment, c'est une bataille entre la Russie, la France, qui se partagent le territoire en ce moment, et puis la Chine aussi qui se partagent le territoire, parce que c'est un pays extrêmement riche en minerais. C'est un pays parmi les meilleurs diamants du monde vient de ce pays-là, et c'est un pays qui a du diamant, de l'or, de l'uranium, du cobalt. En fait, tous les produits miniers recherchés dans le monde sont dans le sous- sol de ce pays- là. C'est ça le grand problème de ce pays, parce qu'à chaque fois que quelqu'un exploite ou un gouvernement veut exploiter les minerais pour le pays, automatiquement, il y a comme par hasard un coup d'État. Donc, la guerre civile est venue changer le projet que tu avais mis en plan. Mettons, Chantal aussi. Et pour ceux qui ne savent pas, Chantal, c'est la personne de six pieds deux. Exact. Elle aussi a changé les plans. Il faut l'avouer. Mettons que la guerre civile est arrivée, ça a déstabilisé mes plans parce qu'elle me le supportait dans ce plan-là, mais quand c'est arrivé, ça a changé nos plans. Il fallait que la vie continue aussi, donc on a continué. C'est après ça que je suis retourné aux études faire mon MBA en gestion d'entreprise et après ça, la formation sur le marché boursier avec le CSI. Et après ça, j'ai commencé à travailler comme à courtier sur le marché boursier avec Industrielle en valeur immobilière. C'est bon. Parce que là, tu vois, tu me permets, avec ce que tu viens de mentionner, de faire le pont entre les liasses d'argent sur le bureau de ton père qui courait mettre son argent à la banque, alors que toi, ce que tu fais, c'est plutôt l'inverse. C'est qu'au lieu d'emmener les gens à aller mettre de l'argent à la banque, tu amènes les gens à aller faire de l'investissement dans leur propre banque, de se créer de la valeur puis de la richesse. Puis j'enlève rien au domaine bancaire. Le domaine bancaire est hyper important. Absolument. C'est un levier financier qui est nécessaire, absolument nécessaire. Il reste que pour certains types d'investisseurs, certains types de personnes, il y a des éléments différents à faire. Puis quand on parle d'investissement, parce que c'est un milieu dans lequel j'ai évolué, on parle de la diversification des actifs, de ne pas tout mettre ses œufs dans le même panier. Toi, avec ce que tu fais maintenant dans une ou l'autre de tes business, parce que tu en as plusieurs, tu es un peu comme Robin des Bois. Non. En fait. Quand ma fille va tomber dessus, elle va faire le saut, parce que j'ai dit Robin des Bois, ce n'est pas un héros. Non, c'est bon. Non. Robin des Bois, non. N'empêche que quand j'étais petit, je l'adorais Robin des Bois. Je ne sais pas pourquoi. En tout cas. Peut-être à cause de ses collants. Arrête, j'ai des images. Ce qui m'a amené dans ce domaine- là, c'est l'esprit de partage. Je viens d'un d'un milieu où je me sens privilégié. Privilégié parce qu'autour de moi, dans les pays du tiers monde en général, la différence entre les gens qui sont de classe moyenne ou riches et par rapport aux gens qui sont pauvres, il y a une grosse différence. Et puis, je pense même qu'avec les années à venir, la différence va... Va s'amoindrer. En tout cas, je reviendrai pas là-dessus, ça fait mal au cœur. Mon idée, ça a toujours été de trouver un moyen que la richesse soit partagée avec tout le monde. D'accord? Et je suis rentré en immobilier pas mal pour ça. Oui, pour sécuriser d'abord ma situation à ma famille, parce qu'on dit tu ne peux pas donner à autrui ce que tu n'as pas. Et l'un des problèmes que j'ai vu chez des gens qui sont moins nantis, qui sont pauvres, on leur a appris à donner ce qu'ils n'ont pas, à donner même le peu qu'ils ont de le partager. D'accord? Et ça, la religion était très forte dessus pour en marteler les gens. On leur rentrait ça dans la tête comme c'est la façon d'acheter une place au paradis. Je me suis dit « Gardez le paradis, j'en veux pas, mais c'est pas grave ». Tu veux pas le paradis, tu veux de la liberté. Exact. Le paradis, ça m'intéresse pas. En tout cas, du moins, le paradis comme décrit dans les écritures, ça m'intéresse pas du tout. Zéro plus une barre. Ce paradis-là, c'est un enfer. Total. Pour moi, oui. Absolument. Crise de nerf. Mon idée, ça a toujours été de partager la richesse parce que je me dis qu'il y en a assez pour tout le monde. C'est pas parce que les gens ne veulent pas faire ça, c'est juste parce que qu'on ne leur a pas montré comment le faire. Et le montrer comment le faire, moi, c'est à ça que je me suis engagé, à montrer, à apprendre et à partager. Il y a des gens qui vont partager de leur temps, qui vont partager de l'argent, qui vont partager de la nourriture. Moi, c'était partager la connaissance, mais la connaissance financière. Donc la première étape pour moi, c'était d'abord d'acquérir pour moi-même, être capable de le concevoir, de le comprendre et après ça, de l'amener dans des mots simples pour que tout le monde comprenne. Et non seulement le comprendre, mais puisse le mettre en application et voir les résultats réels et voir que oui, c'est accessible à tout le monde. Ça, ça a toujours été mon rêve depuis que j'ai plongé dans le domaine financier. Quand j'ai compris qu'il y avait... C'était possible. J'ai commencé ce voyage-là et puis jusqu'à aujourd'hui, je suis encore dedans. J'aime ta définition de voyage. Mais ce voyage revient sur le fait que t'es un Robin des Bois. Parce que t'as le sens du partage comme lui. Non, mais lui... Je comprends ton point. Sauf que lui- Il. Gardait pas pour lui? Il gardait pas, mais il volait pour donner. Il volait pour donner. Il volait pour donner. Moi, c'est pas ça. Moi, c'est pour distribuer, il faut créer de la richesse. On crée la richesse et on la distribue. On la vole pas pour la distribuer. C'est pour ça que Robin des Bois, je l'ai aimé quand j'étais petit, mais quand j'ai compris le concept, j'ai fait « Non, Robin de Bois, t'es un voleur.» Et puis « Non, je le montrerai pas à mon fils comme quoi c'était un héros, c'était un voleur. Que tu voles à un riche, que tu voles à un pauvre, t'es un voleur, t'as volé.» Finalement, c'est comme Arsène Lupin Lui, il a du charme. Tu n'as jamais vu Robin en collants? Si, je l'ai vu. J'avais un poster de Robin de Bois quand j'étais petit dans ma chambre. Tout vert. C'est bon, trève de plaisanterie, mais ça m'amène à te poser des questions sur ton business, sur tes business. Là, actuellement, il y a plusieurs chapeaux. Vidal porte plusieurs chapeaux. Il y a un chapeau d'investisseur immobilier, il y a un chapeau aussi de prêteur et également, il y a un bébé qui s'appelle Union10. Si on prend ça un par un, parle- nous de Union10. Union10, c'est quoi? Union10, ça vient exactement de ce que je viens de parler avec toi, ce sens de partage, ce désir, ce vouloir de partager la richesse. J'appelle ça la prospérité. Mais relié à l'immobilier, d'accord? Donc, il n'y a pas beaucoup de monde qui dispose de quelques millions de dollars pour acheter des buildings de 5, 6, 7, 8, 9, 10 millions de dollars. Quand tu parles d'investissement immobilier, souvent, monsieur, madame, tout le monde qui gagne 50 000, 100 000, 60 000. Je n'ai pas les moyens d'acheter ça. Au pire, ils vont s'acheter un condo, un duplex, un triplex et puis ils vont dire « Je vais investir en immobilier, mais c'est tout ce que je peux me permettre.» Parce qu'en fait, on ne leur a pas appris. Enfin, on nous a appris que si tu n'as pas d'argent, tu ne peux pas acheter, que si tu as pas la mise de fonds, tu n'as pas de tu ne peux pas acheter. Moi, l'esprit, avec Union10, de venir et dire « Le crowdfunding, ça existe.» La façon de rassembler du monde ensemble pour pouvoir acheter, permettre aux gens de pouvoir accéder à des immeubles qui ne pourraient pas s'acheter tout seul. Donc des immeubles de qualité institutionnelle. Rassembler quelques personnes pour pouvoir acheter 200, 300, 400, 500 unités de logement ou d'acheter un truc commercial ou d'acheter un centre d'achat, ainsi de suite, de rendre cela accessible à tout le monde, mais avec des petits montants, des montants de 1 000 dollars, de 5 000, de 10 000, ainsi de suite. L'idée même, mon rêve ultime, dans Union10, là, je vais réussir à la finaliser, c'est de permettre à des gens d'investir avec aussi peu que un dollar. Le jeune homme qui travaille ou la jeune qui travaille chez McDonald, qui gagne, je ne sais pas, ils sont rendus à quoi je ne sais pas. 18 dollars de l'heure ou 15 dollars de l'heure maintenant? Au lieu de dire « Je n'ai pas les moyens», oui, il peut se permettre à coup de un dollar, participer, dire que l'immeuble ici, qui est en face, là où il y a l'hôpital ou je ne sais pas, il y a une clinique, il y a tout ça, il y a tous ces gens où le deux, 200 unités de logement ici, là, je suis copropriétaire de ça parce que j'ai des parts de ça. J'ai investi 10 dollars, mais je suis copropriétaire. Et lorsqu'elle a des distributions de revenus, mais parce qu'elle a des parts, elle reçoit des distributions aussi. Et lorsque ça prend de la valeur, elle participe à la prise de valeur. Lorsqu'on fait une dépréciation, elle reçoit la dépréciation et peut diminuer son impôt à payer sur les revenus qu'elle a gagné aussi. Donc, elle a accès à tous les avantages que les grosses investisseurs immobiliers ont avec le peu de capitaux qu'elle dispose. Et ça, c'est un rêve ultime. Ça, je fait, je pense que les gens qui sont en immobilier, au lieu de penser à s'enrichir, nous, nous, nous, nous, on peut distribuer cette richesse- là avec le monde aussi. Mais pour faire ça, il y a un rôle d'éducation aussi à faire. D'accord? Avant de mettre ton argent quelque part, éduque-toi d'abord. Il faut que tu saches de quoi on parle, il faut que tu comprennes. Je ne demande pas que tu deviennes un expert, mais il faut que tu comprennes au moins les bases de l'investissement. Et ça, c'est l'un des rôles d'Union10, justement, c'est oui, c'est de distribuer la connaissance, mais aussi de distribuer la richesse comme je viens de l'expliquer en ce moment. Et d'où est venue l'idée de créer Union10? Un rêve, ce même rêve de partager. Partager non seulement la connaissance, mais partager la richesse réelle aussi. Parce que ce n'est pas vrai que ce n'est pas tous les gens qui vont avoir les connaissances qui vont passer à l'action. Je fais la formation et je fais du coaching en immobilier aussi. Et quand je prends une cohorte, moi, mon idée, mon rêve à moi, c'est que tout le monde à la fin de la formation, fasse une transaction. Mais ce n'est pas vrai, ce n'est pas tout le monde qui le fait. Il y a des gens qui sont des accumulateurs d'information, que j'appelle. Donc, ils vont prendre une formation, ils vont ingérer l'information. Après ça, quand c'est fini, ils passent à une autre formation, ils prennent la même chose. Et puis souvent, ils vont dire « Ça ne fonctionne pas.»« Tu n'es jamais passé à l'action.»ou ils vont passer à l'action une fois, ils vont se cogner, puis ils vont arrêter, puis c'est terminé. Et pendant un certain temps, je me dis « Mais voyons donc, pourquoi?» Lui, il réussit pourquoi c'est lui qui réussit pas? Je comprenais pas ce facteur-là, mais c'est intrinsèque à la personne. Ce n'est pas par rapport à moi que la personne réussit pas, c'est vraiment par rapport à elle- même. Ça lui appartient, ça. Je me suis fait du mourant pendant longtemps avec ça dans mon approche de coaching. À un moment donné, je voulais même arrêter de coacher qui que ce soit parce que sincèrement, je voulais arrêter. Et puis, en même temps, je disais « Non, ça n'a pas d'allure parce que tu punis ceux qui passent réellement à l'action.»Et. Pourquoi quelqu'un qui vient, qui paye pour prendre une formation, mais finalement, qui ne met pas en pratique, ce n'est pas parce qu'elle ne veut pas. Elle le veut, mais c'est parce qu'il lui manque quelque chose encore pour pouvoir passer à l'action. Mais à ce moment- là, si j'apporte la solution sur la table, je te fais la formation, tu comprends exactement et en bout de ligne, je te montre, c'est tout maché déjà.« Avale, come on.» OK? La cuillère du bébé. C'est ça. Et puis, je te le rentre même dans la bouche. Tu peux prendre part à ça à partir de 5 000 ou à partir de 1 000 ou à partir de 1 $ plus tard. Je sais qu'au début, le total de marché financier ne permettra pas d'amener la structure à 1 $, mais on va commencer peut-être avec 5 000 avec les investisseurs admissibles. Je ne veux pas rentrer dans les détails techniques, mais éventuellement à 1 $ que n'importe qui pourrait avoir accès. Tu as la formation, tu sais de quoi on parle et puis voici l'opportunité. Maintenant, chaque personne a l'opportunité de pouvoir se bâtir un portefeuille immobilier en commençant avec un dollar. Très bien. Dis-moi, là, tu parles de l'action, de la mise en action, ça me fait penser à la motivation. Tu l'as très bien décrit, tantôt, les gens sont dans des structures de pensées, de commitment, se mettre en action, qui est différent. Moi, le mot motivation, je ne sais pas si on a déjà eu l'occasion de discuter ensemble, mais le mot motivation, personnellement, je le déteste. Pour quelles raisons? T'assiste à un show ou comme on écoute... Il y a des gens qui écoutent notre podcast, puis ils vont être tout motivés après. Ils ont entendu quelques jokes, quelques inside des Q sur des stratégies, puis là, ils sont tout motivés, mais il reste quoi après un show? Après un show de boucane? Tu vois un spectacle, tu vas voir un humoriste, tu vas voir un motivateur qui fait un atelier, il reste quoi? Tu as de la motivation qui est extérieure, mais pas intérieure. Ce qui fait vraiment la différence, c'est quels sont les motifs qui mènent la personne en action. C'est pour ça que je parle de motif/ action. Quels sont tes motifs qui te mènent en action? Et là, c'est les éléments déclencheurs qui va faire la différence. Je te rejoins là- dessus parce que j'ai fait de la formation pendant plusieurs années, à voir des gens bouger, puis des gens pas bouger. Mais le niveau de motif/action d'une personne à l'autre, le fameux « Pourquoi on a?» C'est un de mes mentors, mais mon mentor de tous les temps, j'imagine tu sais qui c'est, Jim Rohn. Il disait toujours que l'éducation... Et je pense que j'ai insisté, j'insiste beaucoup sur l'éducation depuis que j'ai compris ce truc-là. Il dit que l'éducation doit précéder la motivation. Il dit « Parce que si la personne n'est pas éduquée, si tu as un imbécile que tu motive, là, tu as un imbécile motivé. C'est dangereux ça.» On mettra pas de nom là-dessus. Tu es mieux de l'éduquer après ça, de le motiver par la suite. Tant qu'à être là-dessus, Jim Rohn aussi, une de ses citations que j'adore, il dit dans une de ses citations « Pour 1 000 excuses, il n'y a jamais une bonne raison. Ça, c'est vrai. Quand tu manques de motivation, tu as des excuses. Tu as une panoplie d'excuses. J'appelle ça le syndrome du « C'est à cause ». C'est à cause de la météo, c'est à cause du gouvernement, c'est à cause de l'économie. C'est à cause. C'est à cause, c'est à cause. Le syndrome c'est à cause. Le syndrome c'est à cause. Finalement, tu te retrouves plein d'excuses, mais il n'y a pas de raison valable. C'est parce qu'il manque quelque chose à l'intérieur. Puis là, il y a un travail à faire. On parlait de développement personnel tantôt, quand tu disais « Écoute, je me suis investi dans le développement personnel, je sais que tu en fais encore beaucoup aujourd'hui.» Une meilleure compréhension de soi permet une meilleure mise en action. Si tu as des peurs, si tu as des soucis, qu'on manque de confiance en soi, qu'on est trop dans le doute ou qu'on a des références dans notre vie passée qui viennent jeter du brouillard dans notre vie présente, puis nous empêcher de nous mettre en action. Il y a des choses à voir à faire. Je reviens sur Union10, ça, c'est un élément important. Investisseur immobilier, tu fais quoi? En personne ou sur Union10? Union10. Investisseur immobilier, comme je dis, c'est un investisseur passif, parce qu'il y a beaucoup de gens qui veulent investir en immobilier, mais qui ne veulent pas forcément commencer à chercher des opportunités, à les analyser, à aller chercher le financement, à gérer et puis blabla et tout ça. Ils veulent juste que leur argent... En réalité, personne n'achète l'immobilier pour la beauté de l'immobilier seulement ou parce qu'il veut posséder des briques. Personne. En investissant dans l'immobilier pour les avantages de l'immobilier, pour le cash flow, en temps normal, si on est un petit peu wise au départ. Après ça, il y a les flips et compagnie qui sont comme des chances qu'on prend parce qu'évidemment, il faut avoir de la connaissance aussi. Mais à la base, les gens achètent en investissement d'immobilier pour le cash flow, pour la prise de valeur et pour les dépréciations, pour les avantages de l'immobilier. Une analyse pour les investisseurs, c'est ce qu'on leur offre tous les avantages de l'immobilier sans les inconvénients. Sans les inconvénients, ça fait que tu n'as pas de gestion à faire, tu n'as pas à aller chercher un financement, tu n'as jamais à parler au locataire, tu n'as jamais à parler à l'inspecteur, tu n'as jamais à parler à la banque. Rien, rien, rien, rien, rien, rien, rien, rien, rien, rien. Parce que comme je dis, c'est pré-maché, on dépose ça devant toi, tu as de l'équité, tu veux investir, tu es investi, puis boom ça finit là. Lorsque quelqu'un achète des actions, exemple de Tesla sur le marché boursier, il s'inquiète pas. Enfin, oui, il peut s'inquiéter si le marché va mal, il va s'inquiéter, mais en réalité, il n'est pas à aller faire des recherches pour Tesla ou aller à voir si les voitures vont fonctionner ou pas fonctionner, si les voitures vont se vendre ou pas. Non, pas du tout. C'est un investisseur passif. Donc le marché boursier nous enseigne cette chose-là. La seule chose du marché boursier que j'aimais moins, c'est ce manque de contrôle total qu'on a. Tu le mets, puis tu as quelqu'un qui tousse en Asie et puis ton portefeuille va fondre au soleil. Par contre, ce qu'on propose, Union10, c'est de faire la même chose sauf qu'on va être hors marché boursier. Je m'excuse, mais quand ça a explosé, par exemple, en Chine ou en France ou n'importe où dans le monde, mon immeuble qui est sur boulevard Laurier, Allo, il est encore rempli. Mes locataires paient leurs loyers. Je paie mes taxes et puis il y a du cash flow. Donc, il n'y a aucune espèce de raison à ce que mon portefeuille soit dévalué parce que quelqu'un en Angleterre a fait une bourde. Ça ne fonctionne pas, ça. Mais ça, c'est le dingue du marché boursier. Donc, ce qu'on offre, c'est vraiment, comme tu disais tout à l'heure, la diversification. Cette diversification qu'on offre ici avec cette classe d'actifs en immobilier, mais hors marché boursier, ce qui fait qu'en fait, on ne se fera jamais bousculer à cause du marché boursier qui va dans un sens ça comme dans l'autre. Donc, il y a une stabilité qui est là, il y a un bon rendement qui est là et c'est la richesse générationnelle qu'on crée grâce à l'immobilier. Quel est le volet innovateur différent que l'on retrouve chez Union10 ou par rapport à des entreprises qui peuvent faire la même chose dans un monde de références? Moi, personnellement, c'est le petit investisseur. En général, les grosses compagnies s'intéressent aux gros investisseurs. On s'entendait que oui, le travail est beaucoup plus simple lorsque tu t'assois avec quelqu'un qui te fait un chèque de 10 millions que si tu as besoin de 10 millions de personnes qui font un chèque de 1 $. Tu as moins de gestion à faire. Ça, déjà, à la base, on était conscients de ça déjà en prenant cette décision-là. Oui, on va commencer avec les investisseurs qualifiés, mettons, c'est les gens qui sont capables de faire des chèques de 10 millions, qui gagnent 200 000 et plus, des investisseurs admissibles par la suite, donc des gens qui ne sont pas qualifiés, qui ne gagnent pas 200 000 et plus, mais qui peuvent quand même participer pareil. Et ensuite, on a l' investisseur qui gagne moins de 75 000 par année, mais qui peut, pareil, participer à ça. Donc, c'est vraiment trois classes qu'on va être obligé de desservir à cause des autorités. Tu me demandais mon avis à moi? Personnellement, je partirais directement avec le petit investisseur qui est capable d'investir soit 1, 2, 3, 10 dollars, dans les transactions. Je pense que ce qui nous différencie, c'est vraiment la vision qu'on a de cette chose, comment on veut la faire. Parce que l'objectif ultime de ça, c'est de l'offrir aux petits investisseurs. C'est ça la grosse différence. L'objectif ultime, ce n'est pas d'aller chercher le gros investisseur qui va faire un investissement qui contrôle le marché, mais c'est donner l'accès à tous les petits investisseurs. Et pas juste au Québec, à travers le Canada pour commencer. Donc, l'esprit d'entrepreneur qui est en toi. Également, cet esprit- là de rendre accessible quelque chose qui peut paraître inaccessible, de le démocratiser, de le rendre dans un langage, parce que la façon dont t'as de t'exprimer, de pouvoir parler du sujet, de le rendre accessible à des petits investisseurs, c'est un travail de missionnaire. Seigneur, non. Oui, quelque part, oui. À refuter Robin Desbois tantôt, tu refuteras pas le missionnaire. Tu as très raison. C'est parce que tu fais de la promotion, l'éducation, puis de rendre accessible quelque chose qui, au niveau des croyances, puis du mode de vie dans lequel plusieurs personnes ont grandi, de se faire dire « Non, ce n'est pas fait pour moi.» Pour toi, c'est pas accessible, c'est pour les gros et les grands ». Tu vas pas là-dedans. Mais toi, c'est tout l'inverse. Tu dis « Non c'est possible ». C'est possible, exactement. Voici comment on va le faire, voici comment on le fait, voici comment on l'offre aussi. Ça, c'est vraiment ma vision, c'est mon langage. Je m'entoute de gens comme ça, qui pensent comme ça aussi, qui veulent et ils le font avec leurs connaissances, mais je parle, toi, en l'occurrence. Tes gens, ton public va te connaître, mais tu es quelqu'un de très, très, très généreux et qui partage énormément aussi ses connaissances, énormément ses expériences aussi pour aider des entrepreneurs et les gens qui en ont besoin. Quand on s'entoure de gens comme ça, c'est facile à faire. C'est facile parce qu'on parle le même langage. Et puis, ce n'est pas comme si on voulait réinventer le monde. Non, on partage juste qui nous sommes. Je ne sais plus où est-ce que j'ai lu ça, mais on dit « Si tu prends une orange qui est très, très mûre, si tu presses dedans, qu'est-ce qui sort? C'est du jus d'orange. Dans ce qui est plein en toi, c'est juste ça qui va sortir. Tu ne peux pas presser le jus d'orange et puis avoir, je ne sais pas, du citron. Non. Un jus de citron, ça ne fonctionnerait pas. Il y aura un petit problème à moins qu'il y ait une variation génétique. Mais en temps normal, vu que tu es rempli de ça, c'est juste ça que tu vas dégager. Et quand tu t'entoures des gens comme toi aussi, mais tu es capable de livrer ce genre d'approche- là, c'est juste ça qu'Union10 va faire, c'est de rendre accessible ce qui était inaccessible. Excellent. Dis-moi, là, tu parles de formation, d'accompagnement. Parle-moi de ce volet-là que tu offres de formation puis d'accompagnement plus précisément. C'est des classes, c'est des cohortes? Comment ça fonctionne? Je fais principalement du coaching. Avant, je faisais du one on one. Je chargeais un prix quand même assez cher et je passais du temps avec quelqu'un. On pouvait passer six mois ou douze mois ensemble. L'objectif, c'est que la personne devait s'engager, de faire une transaction à la fin. Si tu ne signais pas ce document, on ne faisait pas le coaching. Mon objectif, c'était ça. Là, j'accompagnais, je donnais tous les modules. J'ai des modules de formation, que ce soit mettant dans le prêt privé ou dans l'acquisition immobilière. Tu as des modules de formation et puis à chaque semaine, on se rencontre, on discute et puis je réexplique les choses, tu poses des questions, on échange dessus et puis on va réellement dans le marché. En fait, on teste le marché réellement. Ce n'est pas juste théorique. À chaque semaine, dès la première semaine, on est déjà dans le marché. D'accord? Et ça, c'est le one on one que je faisais. Je te dis, je n'en fais plus en ce moment à cause du temps, parce que j'ai beaucoup d'autres choses sur la table en ce moment, donc j'en fais beaucoup moins. Mais la formule que j'utilise dernièrement, c'est la formule de cohorte. Je prends une cohorte et puis on passe une fin de semaine ensemble où je donne la formation au complet. Et après ça, je les accompagne pendant un mois. À chaque semaine, on se parle et puis je réponds à leurs questions. Et puis ils testent le marché, ils reviennent, ils me posent des questions. Et puis on a un groupe de discussion, on échange dessus. Et puis eux doivent s'entraider eux aussi. Puis moi, j'interviens lorsqu'on a besoin de moi. Et après ça, à partir du deuxième, troisième mois, je les laisse tranquillement aller. L'objectif aussi, c'est que chaque personne personnes doivent faire une transaction. Comme je disais tout à l'heure, il y en a qui accumulent la formation et puis d'autres passent à l'action. Ma dernière cohorte, j'ai été quand même assez satisfait parce que c'est presque 50% qui ont passé à l'action, qui ont fait des transactions. Et puis ça, c'était vraiment extraordinaire. Je pense que c'est la première fois qu'il y a un si haut taux d'action. C'est vraiment excellent, Vidal, parce que dans le domaine en général, dans le domaine du coaching, des formations, ce qui se vend en ligne sur le web, puis même en présentiel, les chiffres que j'ai des principales personnes intéressées, ça va être dans le 3 % et moins de conversion. Aïe aïe! C'est ça. Si tu as 50 %, c'est exceptionnel. Mais c'est peut-être parce que, aussi, François, je fais quelque chose que les autres ne font pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas comment les autres fonctionnent, mais moi, je fais comme une sélection à l'entrée. Je pars comme en entrevue avant de te prendre dans ma cohorte, savoir si vraiment c'est ce que tu veux faire, si tu es prêt à passer à l'action et ainsi de suite. Si tu n'es pas prêt à prendre ces engagements-là, je ne te prends pas. Et malgré ça, il y en a quand même qui ne passent pas à l'action, mais j'ai quand même un haut taux d'action. Cette étape-là ne ferait pas partie de ton processus. Tu n'aurais pas les mêmes résultats, mais pas des résultats pour toi, des résultats pour les gens qui après tout, investissent des sommes d'argent. Ce n'est pas une dépense, c'est un investissement dans une formation, dans du développement, dans l'acquisition de connaissances et développement de compétences. C'est important. Également, tu fais du prêt privé? Oui. Ben voyons donc. Écoute, comment faire de l'argent comme une banque sans être une banque? Oui. C'est ça. Ça, ça m'intéresse. Je suis sûr que ça intéresse beaucoup de personnes. La journée où j'ai découvert comment le système bancaire fonctionnait, tu permets le terme? Oui. J'étais sur le cul. C'est permis. Merci. Je n'en revenais pas, ça ne se peut pas. Je veux dire, ça ne peut pas être aussi simple. Et c'est tellement simple que lorsque tu expliques les gens te disent « meuh ». Exactement comme ça. Ça a le terme de « meuh ». Oui. Non, je te dis, il est incrédule. Non, ça ne se peut pas que ce soit... Si, c'est aussi simple que ça. Et puis moi, mon approche, c'est que quand je l'ai compris, j'ai voulu vraiment en être sûr. Je suis allé prendre des formations. Je suis allé prendre des formations du côté US, parce qu'à Québec, à l'époque, les gens n'en donnaient pas. Je suis allé prendre ces formations-là, puis j'ai pris trois formations dans le domaine du prêt privé et puis vraiment l'approche de la banque. Et eux, ils savaient, ils disent « private banking » or « private lending » et j'ai appris, j'ai fait « OK, c'est bon.» Je suis revenu au Québec pour le tester. Je m'en suis rendu compte que les lois différaient un peu des États-Unis et puis ici au Canada, mais ce n'est pas grave. J'avais un excellent notaire qui m'avait aidé. Puis mon ami, un très bon ami avocat aussi, m'avait aidé à structurer la campagne et à préparer les papiers. Ça m'a aidé à bien structurer les choses et puis partir de bon pied. Quand j'ai fait ma première transaction, je n'en revenais pas, malgré que je connaissais le concept, que je l'ai étudié, le concept, mais lorsque j'ai vu les résultats, j'ai fait « meuh ». À ton tour. À mon tour. Ça ne peut pas être aussi simple. Une fois que tu as fait la transaction, tout ce que tu as à faire, c'est de déposer tes chèques à la fin du mois ou début du mois ou mettons 30 jours après. Ma première transaction, c'était une transaction, c'était un prêt de 12 mois. Quand j'ai fini la transaction, j'avais 12 chèques et puis à chaque mois, j'allais déposer un chèque. Je me souviens, c'était un chèque de 24 000. À chaque mois? À chaque mois. Puis, je déposais le chèque, puis je me suis dit « Ça ne se peut pas.»oui, ça ne se peut pas. Tu dois avoir assez. 24 000? Mes formations, j'ai pris aux États-Unis, je pense qu' en tout et pour tout, j'ai mis plus ou moins 70 000 US en formation, mais pas juste en prêt privé. Je parle d'acquisition, de prêt privé et dans les autres domaines de l'investissement immobilier aussi. Mais juste ce premier pré là m'avait généré un gros chèque déjà lorsque j'ai fait la transaction. Et puis, après mois après mois, j'ai déposé 24 000. Et sur les 24 000, il y avait 12 000 qui me restaient à moi. Parce qu'en fait, quand j'ai fait ma première transaction, j'avais zéro plus une barre. J'avais dépensé tout ce que j'avais dans les formations. Mes cartes de crédit étaient remplies. Ma marge de crédit était remplie. Ok? Mais qu'est- ce que tu as fait pour te rendre là? C'était quoi ta motivation? Ton motiv-action? Mon motivaction? ça passe ou ça casse. Ok. Et je savais que... Je me disais que c'est impossible. Si d'autres ont pu le faire, je pouvais le faire aussi. J'ai vu des exemples aux États-Unis quand j'allais dans les formations et j'appelais la compagnie pour augmenter la disponibilité sur ma carte de crédit pour pouvoir payer la formation. Et je n'ai pas forcément l'argent pour prendre l'avion. Je conduis avec mon partenaire régional, Philippe, que tu connais. On a conduit jusqu'aux États-Unis pour aller dans les formations, par la route, pour apprendre. Parce qu'on savait que le nerf de la guerre, c'était la connaissance. Si on avait la connaissance... La connaissance, on sait qu'on la paye une fois, mais on l'a avec nous pour le restant de nos jours. Et c'est la même connaissance que j'ai payée en 2011, 2012, que j'ai jusqu'à aujourd'hui. Je continue encore à me tenir à jour, mais j'ai rempli mes cartes de crédit. Quand j'ai fait ma première transaction, j'ai remboursé toutes mes dettes. J'ai remboursé mes cartes de crédit. Donc, on peut dire que t'as un front de bœuf, mais tu manques pas de guts, tu manques pas de confiance en toi, tu manques pas de courage. De partir de l'étranger, t'en venir ic, ce qu'on disait tantôt, puis de te lancer dans un monde parallèle qui est complètement différent. En plus, ça m'amène sur les deux autres sujets qu'on va couvrir. On parlait de diversité puis d'inclusion tantôt. Donc, un homme de couleur qui part de son pays d'origine, qui arrive au Québec dans les années 90 avec son accent français. Certains diront « Il y a un nouveau commerce qui est ouvert au coin de la rue chez nous.» Il mange des friandises, il fait ses biscuits maison, etc. C'est un Français, puis à l'entrée de sa boutique, c'est marqué« Le maudit français.» Mais, tu sais qu'on le veuille ou pas, les préjugés, il y en a, les gens te regardent, te voient arriver. Là, pour être différent, t'es différent. J'ai une calotte c'est tout Non, je te parle à l'époque. À l'époque, j'avais pas de calotte non, T'es différent, t'arrives dans un milieu, tu le disais tantôt, « C'est davantage francophone à Québec plutôt qu'à Montréal au moment où t'es arrivé. Aujourd'hui, c'est autre chose. Mais comment tu fais pour passer à travers tout ça? Comment t'as vécu cette période-là pour t'adapter? En revenant sur les deux sujets, c'est inclusion, diversité. C'est une excellente question, je te dirais. Ça n'a pas été facile au départ. Ça n'a vraiment pas été facile. Surtout que quand je suis arrivé, oui, j'ai un accent assez mélangé, c'est assez drôle. Et avec le temps aussi, ça mélangeait avec des petits mots du Québec aussi. Québecissime. Exact, oui. Quand je suis arrivé ici, ce n'était pas facile parce que je comprenais absolument rien à ce que les gens disaient. C'est pas plus compliqué que ça. Je suis arrivé, première journée, les gens me parlaient, puis je me demandais s'ils parlaient anglais. Je comprenais absolument rien, rien, rien, rien de rien. Il a fallu que je m'adapte à l'accent d'abord, puis tout le monde disait que j'avais un accent. Normal. Je viens d'ailleurs, j'avais un accent et puis les gens demandaient si j'étais venu pour apprendre le français. C'est trop bon. Je vais dire ça, c'est la chose... Mais j'ai tourné ça rapidement. J'ai trouvé ça comique au départ. Je n'ai jamais pris les choses personnelles. Je pense que ça m'a énormément aidé. Oui, il y a eu des commentaires désobligeants, c'est déjà arrivé aussi, mais je pense que j'ai été éduqué dans un milieu où tout était mélangé. D'accord? Moi, mes parents biologiques ont divorcé, enfin, sont séparés, j'avais deux ans. C'est vrai que ma mère s'est remariée. J'avais neuf ans à peu près et mon père adoptif, c'est mon père parce que c'est avec lui que j'ai grandi. Tout ce que je sais, tout ce que j'ai appris, mettons côté paternel, c'est avec lui. C'est mon beau-père, mais c'est mon père. Lui, il est français. D'accord? Blanc. Ok. D'accord? Moi, j'ai grandi dans un milieu où il y avait des blancs, des noirs, des mulâtres, des Arabes, des hindous, des... C'était mélangé. L'inconnu qui souvent dérange ou fait que les gens sont comme réticents. Moi, je n'ai pas connu ça parce que j'ai grandi dans un milieu inclusif où il y avait de tout. Et dès mon jeune âge, dans mon pays d'origine, tout le monde était mélangé. Il n'y avait pas de racisme dans mon pays. Il y a ce qu'on appelle, un peu comme en République dominicaine, du classisme. Ce n'est pas vraiment des castes comme il existe, par exemple, en Inde, mais il y a vraiment des classes. Et souvent, les classes ne se mélangeaient pas. Par contre, moi, peut-être l'éducation que ma mère m'a donnée, elle ne voulait rien savoir du classisme. Elle dit « Vous êtes tous pareils. Tu sors, tu t'amuses avec tout le monde.». Moi, je jouais avec tout le monde. Que tu sois pauvre, que tu sois extrêmement riche, I don't care. Je joue avec tout le monde et puis j'avais des amis dans toutes les couches. Quand je suis arrivé ici, je pense que ça, ça m'a beaucoup aidé parce que je parlais à tout le monde. Et puis moi, je suis de nature, je suis de nature calme, mais je parle à tout le monde. Quand je rentrais quelque part, je salue tout le monde.« Tu n'aimes pas ma face? Merci, bonsoir.» Je passais à d'autres choses et puis ça s'arrêtait là. Et ça, ça m'a énormément aidé quand je suis arrivé au Québec. J'ai en même temps connu des amis qui arrivaient d'Afrique aussi à l'université, qu'ils étaient renfermés. Et puis c'était toujours cette discussion Blanc-Noir et compagnie, mais je n'ai jamais embarqué dans ces discussions parce que moi, je n'ai pas connu ça. Moi, j'ai grandi dans un milieu où les Blancs et les noirs étaient comme tous mélangés. Donc, l'environnement dans lequel tu as grandi a permis de faire des connexions- Total.-neuronales, cognitives et de faire en sorte que tu te retrouves dans un milieu, mais toi, c'était une continuité de ton milieu dans lequel tu as grandi. Exact. Souvent, c'est la perception. Le stress qui alimente un humain, ça vient de ces perceptions, parce que ce qui te stresse toi, peux ne pas me stresser, moi, compte tenu de mes origines, de mon milieu, de mon environnement, mes expériences de vie. Toi, tu as grandi là-dedans, donc c'est tout à fait normal, pour l'étiquette « normal » qu'on peut mettre sur la chose. C'est tout à fait normal pour toi? Oui. Je pense, comme je te dis, c'est vraiment ça qui m'a... Sans me rendre compte, parce que pour moi, je naviguais quand j'étais... À l'époque, j'étais devenu membre du Cercle de la garnison de Québec, ce qui est qu'il fallait être backé par deux personnes. Tu as un juge à la retraite et avec une autre dame, madame Lefrançois, qui avait supporté ma candidature et puis je suis rentré et le directeur m'avait dit « Vous êtes la deuxième personne de couleur à rentrer ici.» J'ai fait « De quelle couleur?» Moi, je ne suis pas de couleur, c'est vous. C'est une question de perception. J'ai fait « De quelle couleur?» et il est parti à rire Mais c'est ça. Et puis j'ai évolué dans un milieu des affaires veut, veut pas aussi, étant une identité remarquable, comme j'ai mis la pente. Ça m'a plus avantagé au fait, à certains égards, qu'autre chose, parce que j'étais facilement reconnaissable. Quand je rentrais dans une pièce, exemple, dans une rencontre d'affaires, souvent, j'étais le seul homme noir à l'époque. Aujourd'hui, il y en a beaucoup plus, mais à l'époque, je rentrais. Et encore, c'est que souvent, il y avait peut-être 60% des cheveux étaient blancs et puis moi, j'étais noir et puis jeune. Je me souviens, c'était un dîner au cercle à garnison, il y a un monsieur qui me regardait. Il me regardait curieusement. Quand quelqu'un te fixe à un moment donné, c'est que tu es sensible, tu le ressens. Tu le sens. Je me retourne et là, on s'en garde les yeux dans les yeux, il me regarde. On est vraiment resté comme ça là, un bon deux minutes. Là, il s'est mis, il se lève, il vient vers moi. Il dit « Est-ce que je peux vous parler?» Je fais « Bien sûr.»il m'amène, on s'assoit à une table et puis il me dit « Comment vous vous sentez ici?»je fais « Vous, comment vous vous sentez?»il dit « C'est moi, j'ai posé la question.» Je lui ai posé la question en premier. Je lui ai répondu « Tout va bien, pourquoi?» Il me dit « Ça vous fait pas bizarre d'être comme le seul?» Moi, si j'allais en Afrique, j'étais le seul blanc dans un milieu où il n'y a que des gens de race noire, je me sentirais comme à l'étroit.» J'ai fait « Non, moi, je me sens comme une superstar.» Tu vois, perception, mindset, construction de son esprit. Tu voyais des opportunités et tu voyais des occasions. Tu n'as pas refléter chez toi, dans ton comportement, dans ton attitude, ce que globalement, certaines personnes pouvaient penser. Exemple, le monsieur blanc que tu viens de donner en référence, lui, c'était sa perception, c'est sa carte mentale. Tandis que la tienne était autre chose parce que tu es évolué dans un milieu où il y avait de la diversité. Dernière question pour toi. Comment c'est important, selon toi, cette diversité-là en affaires? Je te dirais au-delà des affaires. Comment est-ce qu'elle est importante? Au niveau humain, au niveau social en ce moment, surtout là où nous sommes rendus aujourd'hui. Se fermer à la diversité ou ne pas penser à la diversité, c'est de se couper de moitié de ce qui existe dans le milieu des affaires et même socialement parlant. Parce que plus on va avancer, plus la société va être une société de diversité totale, accélérée par les problèmes qu'on connaît en ce moment. Que ce soit relié à la technologie, relié à la main d'œuvre et ainsi de suite, cette diversité-là va s'accélérer. Je pense que c'est peut-être le sujet le plus important que les entrepreneurs et les entreprises devaient mettre l'accent dessus pour les mois et pour les années à venir, parce qu' il n'y a aucun pays, il n'y a aucune nation qui peut se prétendre encore être comme « On doit être différent, on doit être juste entre nous » parce que ceux qui sont appelés à être entre eux vont disparaître. Malheureusement. Aucun être humain n'est une île. Non. On est tous interconnectés, connectés, interconnectés. Et encore plus vrais aujourd'hui qu'il y a 100, 200 et 300 ans. Exact. Parole d'une très grande sagesse, Vidal. Très grande sagesse. Maintenant, en guise de conclusion, j'aime bien laisser un cadeau, un présent aux auditeurs. Quel serait le conseil ou la stratégie ou une pensée encore que tu peux laisser en guise de cadeau à nos auditeurs? Soyez libre. Libre dans votre tête, libre de vivre votre vie comme vous le voulez. On vient seul, on vient libre. Il faut vivre libre et on va repartir libre. C'est bon. Dis- moi, pour les personnes qui sont curieuses, qui sont intéressées à en apprendre davantage sur l'homme, sur ce que tu fais, sur tes implications d'affaires également, le prêt privé, la formation, on te rejoint comment? Je ne veux pas qu'on me rejoigne. Non, ce n'est pas vrai. En fait, le plus simple, c'est de me rejoindre sincèrement, j'ai tout fermé. J'ai gardé juste ma page Facebook. Le plus simple, c'est de me retrouver sur Facebook. En ce moment, en train de finaliser la page VidalGuiba. Com, qui va être en ligne bientôt. Pour l'instant, la façon la plus simple de me rejoindre, c'est via Facebook ou au Vidal Guiba, on n'est pas 10 millions. Je pense que je suis pas mal seul. J'ai quand même un sourire assez... Qui se reconnaît assez facilement. On est capable de me reconnaître, même ceux qui ne me connaissent pas, mais j'ai des vidéos sur YouTube et des vidéos sur Facebook. Quand on est capable de reconnaître ma voix et de me retrouver facilement sur YouTube et sur Facebook. Tu parles de ça, je viens juste de créer une chaîne YouTube, justement, qui s'appelle Créons la Prospérité. J'ai commencé ça la semaine dernière. Je restructure toutes les toutes la formation. Ça, c'est aussi merci de l'opportunité. Je reformule toute la formation que je donne en coaching en acquisition immobilière, que ce soit seul ou avec un groupe pour acquérir des gros immobiliers ou de faire du prêt privé. Tout mon programme de formation, je le coupe en petits modules de cinq minutes. D'accord? Et toute la formation va être disponible sur YouTube. Absolument tout. Vidal, V-I-D-A-L-G-U-I-B-A. Com. Exactement. Merci beaucoup. En guise de conclusion, j'ai pris des petites notes, j'ai regardé ça. Aïe, aïe, aïe. Ça va frappé fort. Ok, let's go. Tu nous as parlé tantôt que que ton pays d'origine a beaucoup de minerais et parmi les plus belles pierres précieuses au monde, le diamant. Moi, aujourd'hui, j'ai le plaisir d'avoir reçu un diamant. Un diamant qui nous a partagé beaucoup de richesse de par son savoir, ses connaissances, son apprentissage. Un diamant qui nous a parlé aussi de l'importance de se former, de se développer de façon constante pour, à son tour, redonner cette formation-là à des personnes qui veulent avoir plus de liberté. Bien entendu, le don de soi, tu es beaucoup dans le don de soi. Je reviens à ton orange de tantôt, on peut presser, presser, presser, mais ça, c'est vraiment le don de soi. Tu as parlé d'un élément qui est très important aussi, c'est de bien s'entourer, donc s'entourer de bonnes personnes, des personnes qui reflètent nos valeurs, la direction qu'on veut se donner dans la vie et de faire une différence dans notre vie. Vidal, c'est très bien. Je te remercie infiniment. Merci à toi. J'invite toutes les personnes qui nous écoutent. Vous voulez en savoir davantage sur Vidal, vidalguiba. Com. Vous voulez en savoir davantage sur moi, sur mes interventions, donc les réseaux sociaux, que ce soit Facebook, YouTube, LinkedIn, je suis présent. Vous avez de l'intérêt en savoir davantage sur comment je peux accompagner des personnes et transformer des personnes pour faire d'autres Vidal Guiba dans notre société. Vous pouvez communiquer avec moi sur françois-deschamps. Ca. Vous allez arriver sur ma page Web. Un grand merci à Vidal, puis un grand merci aussi aux auditeurs. Merci François.