Ceci n'est pas du coaching

Épisode #5 - Marginalité en affaires

November 15, 2023 François Deschamps Season 1 Episode 5
Épisode #5 - Marginalité en affaires
Ceci n'est pas du coaching
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Ceci n'est pas du coaching
Épisode #5 - Marginalité en affaires
Nov 15, 2023 Season 1 Episode 5
François Deschamps

Bienvenue dans l'épisode #5 de "Ceci n'est pas du coaching" animé par François Deschamps !

Cette semaine, nous explorons le pouvoir de la connexion humaine et l'art de se connecter efficacement sur LinkedIn. Nous accueillons un invité spécial, Nathan Fortin, un expert reconnu de LinkedIn au Québec, qui a consacré sa carrière à aider les entreprises, les entrepreneurs et les professionnels à utiliser cette plateforme avec un objectif précis.

Au programme de cet épisode : Notre invité partage son parcours inspirant et comment il a développé ses propres forces à travers les années. 

Nous discuterons de l'importance de LinkedIn dans le monde professionnel actuel, des techniques de social selling, et de comment développer une attitude sociale positive en ligne. 

Notre invité partagera également des stratégies, des ateliers, et des solutions innovantes offertes par sa société, Influenza, pour optimiser l'utilisation de LinkedIn.


Pour nous suivre sur nos autres plateformes :

► Site web officiel: https://www.francoisdeschamps.ca/

► Facebook: https://www.facebook.com/profile.php?id=61552176656501

► LinkedIn: https://www.linkedin.com/company/ceci-n-est-pas-du-coaching

Pour suivre notre invité :

► LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/createurdecontacts/

Pour suivre le podcast et votre animateur François Deschamps :

► François Deschamps : https://linktr.ee/francoisdeschamps
► Facebook : https://www.facebook.com/fdcoachneurosciencesappliquees
► LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/fran%C3%A7ois-deschamps-8a7a7325/
► Youtube :https://www.youtube.com/@francoisdeschamps996
► Instagram : https://www.instagram.com/francois_deschamps_coach/
► Tiktok : https://www.tiktok.com/@francois_deschamps_coach


🎬 Production : GB Studio - https://www.gbstudio.ca/

📣 Marketing : Bronko Marketing Inc. - https://brkm.ca/

Show Notes Transcript

Bienvenue dans l'épisode #5 de "Ceci n'est pas du coaching" animé par François Deschamps !

Cette semaine, nous explorons le pouvoir de la connexion humaine et l'art de se connecter efficacement sur LinkedIn. Nous accueillons un invité spécial, Nathan Fortin, un expert reconnu de LinkedIn au Québec, qui a consacré sa carrière à aider les entreprises, les entrepreneurs et les professionnels à utiliser cette plateforme avec un objectif précis.

Au programme de cet épisode : Notre invité partage son parcours inspirant et comment il a développé ses propres forces à travers les années. 

Nous discuterons de l'importance de LinkedIn dans le monde professionnel actuel, des techniques de social selling, et de comment développer une attitude sociale positive en ligne. 

Notre invité partagera également des stratégies, des ateliers, et des solutions innovantes offertes par sa société, Influenza, pour optimiser l'utilisation de LinkedIn.


Pour nous suivre sur nos autres plateformes :

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Pour suivre notre invité :

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🎬 Production : GB Studio - https://www.gbstudio.ca/

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Bienvenue dans le podcast Captivant. Ceci n'est pas du coaching. Ici votre animateur François Deschamps. On explore ensemble la liaison fascinante entre la science cognitive et le développement professionnel dans le monde des affaires. Avec une approche unique et éclairée, ce podcast vous amène dans un voyage passionnant à la découverte de votre voie unique en affaires. Bonjour gang, ici François Deschamps. J'ai le plaisir de vous accueillir sur un nouvel épisode de mon podcast. Et le titre du podcast, c'est« Ceci n'est pas du coaching.» Ce que je fais à l'intérieur de ce podcast, c'est d'inviter des hommes, des femmes entrepreneurs, des humains à venir nous partager, partager avec nous des talents, des qualités, des aptitudes, des compétences qui font d'eux la personne qu'ils sont aujourd'hui. Moi, j'utilise par toutes mes questions, par mon expérience et mon vécu et ma formation, la science cognitive, donc de la neuroscience, pour faire émerger à l'intérieur des commentaires de nos invités des éléments qui sont importants, qui sont cruciaux. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Nathan Fortin. Bonjour Nathan. Ça va bien, François? Ça va très bien, toi- même. Ça va bien. À cette heure-ci, ça va bien en ce moment. C'est bon, c'est bien précisé. J'ai le plaisir d'accueillir Nathan. Nathan qui a de multiples chapeaux. Nathan, c'est quelqu'un que j'ai connu sur le réseau LinkedIn, parce que c'est comme ça qu'on s'est connu il y a plusieurs années, donc ça fait au moins cinq ou six ans. On s'est rencontré dans toute notre vie de connaissance une fois en personne à Montréal. Moi, je suis de Québec, donc on s'est rencontré une fois. Ça a été une connexion très forte cette fois-là également. Tu t'en es pas remis, finalement? Non. Et là, c'est de savoir lequel des deux s'en est jamais remis. À l'intérieur de notre rencontre aujourd'hui, Nathan, c'est qu'on va se prêter un exercice, bien entendu, où on va parler de l'homme. On va parler de la business, des business de Nathan et également, comme on parle de compétences, d'aptitudes, on va parler d'un aspect qui est hyper important à mes yeux et je crois que ça rejoint aussi Nathan, c'est la marginalité. Comment le fait d'être marginal peut nous servir comme entrepreneur en affaires? Pourquoi sortir des standards connus, puis d'aller explorer d'autres éléments peut servir d'une façon très appropriée l'entrepreneur dans son développement professionnel et personnel. Donc, Nathan, tu es game pour partir sur cette terre d'Ali- là aujourd'hui? Totalement. Que j'aime ça, des gars qui sont willing comme toi, c'est bon. Dans un premier temps, Nathan Fortin, c'est qui ce gars-là? Il sort d'où? Parce que je sais que tu es très présent sur les plateformes, il y a quand même beaucoup de gens, puis je devrais enlever le « quand même », il y a beaucoup de gens qui te connaissent, qui te suivent sur les différentes plateformes, mais Nathan, si on parle de l'homme, c'est qui ce gars-là? Il vient d'où? Je viens d'une contrée lointaine. Pour vrai, moi, je suis un gars... Je ne viens pas d'une place. Déjà, en partant, moi, je suis né à Montréal jusqu'à l'âge de six ans. À l'âge de six ans, je me suis ramassé en une nuit, un déménagement nocturne avec ma mère à Sainte-Lucie de Doncaster, dans les Laurentides, à côté d'une réserve indienne. J'ai habité là à peu près sept ans. Ensuite de ça, j'ai déménagé souvent avec ma mère dans les Laurentides. J'ai fait Saint-Agathe, Saint-Adèle, Montlaurier, Saint-Jérôme. Quand on me dit d'où je viens, je te dirais que je suis un gars de Montréal Nord de naissance et ça ne me paraît pas du tout. Et après ça, je ne sais pas, un gars des régions. Je dirais que je suis un gars des Laurentides. C'est assez large comme ça, je te dirais. J'ai mappé les Laurentides dans ma vie de jeunesse, d'adolescent et de jeune adulte. Et je pense que ça, c'est quelque chose qui est important dans ce qu'on va discuter dans la prochaine heure, dans le sens que je pense que ça, ça m'a façonné de m'adapter à des nouveaux environnements sociaux tout le temps. Quand on est jeune, l'école et les amis, c'est nos points de repaires, c'est des environnements sociaux, mais je pense que par ma mère, par la bande, ce que je suis venu expérimenter comme humain, ça m'a permis, moi, d'avoir différentes personnalités toujours en avant de moi, d'avoir différents moules, différentes manières de fonctionner. Parce qu'entre les régions, les gens seraient surpris de savoir qu'il y a des choses qui fonctionnent à quelque part, puis qui fonctionnent pas ailleurs. C'est un peu drôle à dire. Exemple, mettons, tu as les cheveux avec des mèches à Saint-Adèle. Tu es un gars avec des cheveux avec des mèches. À l'époque, c'était correct. C'était bien correct, parce qu'il y avait des skieurs qui avaient ça, puis ça passait très bien. Mais à Mont-Laurier, par exemple, d'avoir des mèches dans les cheveux avec des gars de quatre roues qui boivent de la bière à 12 ans avec une chemise de chasse, eux autres, ça passait moins bien. Tu comprends? J'étais obligé de m'adapter aux autres tout le temps. Et t'as développé une très grande expertise de ce qu'est l'humain dans sa façon de penser, de se comporter et de juger. En fait, depuis l'enfance, on m'a souvent demandé cette question- là comme« Qu'est-ce qu'on vient faire sur la planète Terre selon toi?» Et puis, ma réponse a toujours été, même à mes enfants, ma réponse a toujours été « On vient étudier l'humain à bord d'un être humain.» C'est même que je le vois. Tu apprends, toi, comme humain, comment tu fonctionnes, comment tu interagis avec l'autre, comment tu réagis à l'environnement, à la économie extérieure et intérieure. Ça, c'est une partie de la job. L'autre partie de la job, c'est venir expérimenter par les autres, par François, par l'ami qui est technicien avec qui on a parlé, toutes ces gens-là qu'on rencontre sur notre chemin viennent nous faire expérimenter l'humanité. Oui, très intéressant ce que tu soulèves parce que dans les faits, on sait très bien que chaque être humain a son propre ADN. Donc, chaque être humain est unique. Exact. Chaque être humain est unique. Il reste que chez tous les humains, il y a des comportements qui vont se reproduire sans qu'on sache pourquoi. Puis là, tu l'as très bien dit, tu as eu l'occasion, c'est peut-être même une opportunité, de vivre dans différents milieux, dans différents environnements et de voir l'humain sous différentes facettes. Tu parlais des mèches de cheveux tantôt, mais au-delà des mèches de cheveux, ça peut être la personne qui parle vite, qui parle moins vite, ça peut être la personne qui est plus slim, qui est plus obèse. Il y en a de tous les goûts, de tous les styles, mais il reste que le milieu dans lequel tu grandis va former une image et cette image- là va te suivre partout par la suite. Totalement. D'élever son niveau de conscience sur soi, ça permet d'élever son niveau de conscience sur les autres et de créer des canaux de communication qui sont tout à fait différents. C'est pour ça que mon grand cheval de bataille, en arrière de tous mes projets, je dis toujours que c'est le nerf de la guerre de ce que je fais comme humain, finalement. Selon moi, si on vient avec une mission de vie ou whatever, peu importe nos croyances, moi, c'est l'interconnexion humaine. Je trouve important d'interconnecter les humains, parce que lorsque cette interconnexion-là se passe, c'est un peu comme quand je branche quelque chose dans le mur. Il y a une réaction qui se passe, puis là, on se rend compte qu'un humain interconnecté avec un autre va donner tel résultat, c'est positif, mais des fois, c'est dans le négatif. Tel humain connecté avec tel humain, c'est dans le toxique. Des fois, il faut déconnecter de certaines personnes aussi. Il faut se permettre ça dans la vie. C'est ce que je m'amuse à faire de plus en plus dans ma vie. Chacune des expériences que j'ai vécues personnellement depuis l'enfance, je dirais depuis la trentaine. Depuis la trentaine, j'ai réalisé que ce que j'ai vécu avant 30 ans, c'est me permettait de m'interconnecter plus facilement avec les autres en avant de moi. Dans le sens que si j'ai vécu, exemple, des épisodes d'agressions sexuelles à enfants, ce qui est le cas, mettons, chacune des personnes qui est en avant de moi le restant de mes jours, si ont vécu ce type d'expérimentations-là dans leur vie, c'est sûr qu'on a un point de connexion qu'on va se comprendre dans le négatif, mais on va se comprendre quand même. Je suis capable d'être empathique à ce qu'ils ont vécu. De l'autre côté, si quelqu'un a vécu... Exemple, moi et mon frère, on est des enfants de la DPJ, comme on appelle quand on était jeune. Il y avait beaucoup la DPJ à la maison. Si tu as vécu ce contexte-là aussi, si tu as vécu de la maladie dans ta famille, peut-être ça, c'est juste l'enfance. Après ça, dans les expériences de la vie, tu sais? Moi, j'ai participé à une téléréalité en 2006, Love Story, sur les ongles de TQS, 1,8 million de personnes nous regardaient à chaque soir à l'époque. L'internet était pas mal moins opérant qu'aujourd'hui. Facebook venait de naître, ça fait que la télé est encore quelque chose de très important pour les gens. Ça fait qu'un petit bonhomme à 21 ans se ramasse dans les rues de Montréal, dans les radios, dans les magazines, dans les télés, pour pas grand chose finalement, mais j'ai vécu ça aussi. C'est quoi d'avoir du succès dans ta année? C'est quoi d'avoir de la popularité? C'est quoi d'être invité dans des lancements avec des gens que tu respectes du milieu artistique ou des affaires? Après ça, dans la vie, j'ai passé au feu, j'ai été malade. J'ai eu trois enfants, moi, de trois femmes différentes avec qui ça n'a pas fonctionné, pour des raisons différentes, ces trois femmes-là. Tu comprends? Je comprends aussi les relations de couple, c'est quoi? Pourquoi ça fonctionne des fois? Pourquoi ça ne fonctionne pas? C'est quoi être faire séparé? C'est quoi ne pas l'être aussi? Que c'est là que je te dis que ce que je trouve intéressant, c'est de m'arrêter au lieu de me victimiser dans ce qui m'arrive, c'est de me dire de quelle manière je peux l'utiliser pour comprendre la prochaine personne que tu as sur le trottoir. Tu viens de dire plusieurs choses, mais la victime, la victimisation. Parce qu' on a toujours des choix dans la vie. J'entends des gens dire des fois « Je n'ai pas eu le choix.» Non, tu as le choix. Tout le monde a des choix à faire. Le fait de ne pas faire un choix, c'est de faire un choix. C'est toi qui m'a appris ça, François. Tu m'as dit ça une fois, puis c'est resté à tout jamais dans ma tête. Pour vrai, tu m'as dit que le choix de ne pas faire de choix en est un fait déjà.» J'étais comme.« Waouh!» C'est un choix. Oui, c'est ça. Des fois, puis là, tu es en train de mentionner plusieurs choses, mais des fois, c'est des choses toutes simples qui font la différence chez un être humain et éventuellement chez un entrepreneur, parce qu'on va parler de Nathan, l'entrepreneur, tantôt. C'est des choses toutes simples, puis là, tu viens de me parler des choses qui sont plus que toutes simples. Tu parles d'agression, tu parles de succès instantané. Il y a beaucoup de choses dans ce que tu viens de dire, mais comment... Parce que certaines personnes peuvent recevoir ça, jouer la victimisation comme tu viens de le mentionner ou encore de le récupérer, mais c'est quoi ton talent, ta force de pouvoir convertir ces expériences- là, puis au lieu de te laisser drainer, puis tirer par le bas, de pouvoir revoir ça dans ta tête, dans ton esprit, dans ton mindset, de revoir ça, de dire « J'ai une leçon que je viens d'apprendre, je vais tirer avantage de cette leçon-là.» Souvent, on parle de rebondir, je vais rebondir. Parce que tu as rebondi pas mal de fois dans la vie. Tu es probablement un homme caoutchouc. Oui, je comprends ce que tu veux dire, pour vrai. Tu rebondis. Mais qu'est- ce qui fait que Nathan est comme ça? Moi, j'ai fait une tentative de suicide quand j'avais 10 ans. J'ai été en psychiatrie infantile à Saint-Justine pendant deux mois. Ok. Il en est ressorti de là, un humain, pas qu'il avait une rage de vivre, qu'il avait l'envie de vivre, mais qu'il avait eu des réflexions puis des compréhensions différentes à 10 ans déjà. J'ai il y a quelque chose dans la vie qui me fait croire que c'est une salle de musculation, ici, ce qu'on fait. On prend du muscle toujours. C'est normal que ça fasse mal quand tu vas dans une salle de musculation, les gars qui s'entraînent fort, ça déchire des muscles pour grossir. Tu as besoin de repos. Tu comprends? Il y a toute une mécanique qui vient avec le fait de prendre du muscle dans la vie qui n'est pas agréable partout. La partie pas agréable, c'est la partie que les gens ne veulent pas toucher. Nous, on veut que les humains vivent du plaisir. On veut vivre dans le positif, dans le content tout le temps. Mais la réalité, c'est que pour créer des réactions, soit scientifiques, physiques ou matérielles, tu as des chaos, tu as des caillements à créer, des fois, il y a de la flamèche, il y a des explosions qui doivent se faire dans un moteur pour que ton moteur avance. Moi, je pense que la molécule n'a pas de fun quand elle explose, tu comprends, mais tu es obligé d'exploser. Exploser pour faire partie d'un effet enchaîn. Moi, finalement, la résilience, on m'a souvent dit « Nathan, tu es résilient dans la vie ». Je réponds souvent « Oui, je suis résilient », mais d'être résilient, tu peux juste développer ça à un genou à terre dans la marre, les yeux vers le ciel, dans le sens que je n'ai pas commandé comme un repas tout ce qui m'est arrivé dans la vie, puis « P utain, voici le menu que je vais manger, puis je vais faire face.» Non, je l'ai eu dans la face, tout simplement. J'ai eu à le manger, à le digérer, puis voir ce que j'allais faire avec. De plus en plus, en vieillissant, j'ai une certaine sagesse qui s'installe, parce qu'il y a des choses que tu as vécues qui reviennent, on dirait, dans ta vie, des fois, sur d'autres décors, d'autres noms, d'autres visages. Puis là, t'es comme un peu plus fin dans tes réactions, puis dans ta manière de le vivre émotionnellement aussi. Je me rends compte de ça. Ma première séparation avec un enfant, pour vrai, je regardais les rideaux. Je voulais me pendre une nuit, j'étais souvent raide, puis j'étais tout seul chez nous. J'avais mon premier bébé, puis j'étais séparé. C'était pas la vie que je voulais fuck all ça. C'était pas ça ce que j'avais imaginé. J'ai eu des pensées noires. Le troisième, qui va avoir un an, puis je viens de me séparer de sa mère. Mais je suis capable d'être fonctionnel, puis de faire face à mes journées quand même maintenant. Tu comprends? Ça me permet de bien le vivre. Ça me permet d'être résilient, tout simplement. C'est pour ça que je rebondis. C'est parce que maintenant aussi, je me laisse vivre ces émotions-là. Avant, je les étouffais dans l'alcool, dans le cannabis, dans le sexe. Je patchais quand ça me faisait mal dans des situations extérieures qui m'arrivaient. Je patchais, puis ça ne me servait pas tant que ça. À cette heure, comme homme de 37 ans, quand il m'arrive quelque chose, je ne suis pas obligé de le faire en direct sur les internets, mais ça m'arrive de pleurer une bonne demi- heure chez nous, je le vis. À cause que je vis l'émotion, je suis capable de passer à la seconde après qui est le deuil, le deuil de l'acceptation d'une situation. Je suis capable de faire tout le processus parce que je me laisse la première chose, c'est que ce qui est de me dire« Ça se peut que ça me fasse de la peine ce qui m'arrive.» ou « Ça se peut que ça me mette en colère.» J'ai le droit de vivre ça en ce moment? C'est ça. Ce qui m'arrive. Tout à fait. Encore une fois, dans tes propos, tu lèves beaucoup de choses, mais les émotions, il faut les voir comme des messagers. Quand un humain a une émotion, c'est qu'il y a quelque chose qui se passe. Tu as le goût de crier, tu as le goût de pleurer, tu as le goût de rire, tu as le goût de ça. Les émotions sont des messagers. De s'approprier ses émotions et de vivre pleinement ses émotions, c'est d'apprendre à apprivoiser puis à vivre sa propre vie. Il n'y a rien de parfait dans le monde. Si on cherche la perfection, je m'amuse souvent à dire qu'il y a une personne, sans vouloir faire de religion, mais qu'il y a une personne qui était parfaite dans ce monde, puis elle finit sur une croix, on l'a crucifiée, puis apparemment, on a terminé avec une lance perçée dans les côtes, puis c'est douloureux qu'on. Me dit. Donc... Quelqu'un de bien informé me dit que... On ne cherche pas la perfection, on n'avance pas, on ne progresse pas dans la perfection. Donc, de s'approprier ses émotions, puis d'apprendre de ses émotions, quel message me livre l'émotion? Puis j'ai le droit, je suis un humain, on n'est pas fait en béton, on n'est pas fait en acier, on n'est pas fait en bois non plus. L'humain a le droit de vivre ses émotions, puis il a le droit aussi d'interpréter et de décortiquer le message de ses émotions, parce que dans le cas où je subis mes émotions, je ne suis pas en période d'apprentissage. Dans le cas où j'écoute le message, je le décortique, là, je suis en période d'apprentissage et ce que ça va faire, c'est que je vais me mettre dans une posture où, comme tu disais tantôt, Garnes, la première fois que j'ai eu une séparation, j'avais le goût de prendre le rideau puis mettre fin à mes jours. Là, tu es rendu à une troisième séparation avec la mère de ton troisième enfant, mais à quelque part, il y a une sérénité là- dedans. P robablement que la séparation que vous avez eue lors de votre première séparation entre toi et ton ex, puis celle aujourd'hui, a dû se passer d'une façon différente, compte tenu du contexte, de l'apprentissage. C'est deux mondes complètement différents. Oui, moi, je suis toujours honnête. Tu fais. Partie de la vie. Je sais, c'est vrai. Ça fait. Partie de la vie. François, je vais te le dire, la première, c'est tellement deux mondes. La première, on ne se parle pas, parce que ça fait 14 ans. On ne se parle pas, on ne communique pas ensemble. Tu vois, la mère de mon garçon, avant qu'on fasse l'enregistrement, on communiquait ensemble. Elle me disait que dimanche, elle avait un événement familial dans un parc, puis elle me disait qu'on pourrait se rejoindre là pour le bébé. Il n'y a pas la même ambiance autour de ça, parce que je pense que aussi, ce qui est différent, c'est que là, dans un cas avec la sagesse, la priorité, c'est quoi? La priorité, c'est que ton enfant soit heureux avec deux parents qui sont heureux. Ça, c'est la priorité. Ton enfant, c'est la priorité en ce moment, ce qu'il vit. Il a besoin de deux parents qui s'apprécient, qui se respectent, qui sont capables d'être assez harmonieux pour l'élever. Que ce soit dans la même maison ou pas, l'enfant, ce n'est pas lui qui va... Il a besoin de ça. On est capables, elle puis moi, de focuser sur l'enfant, puis de pouvoir avoir une relation qui est plus amicale à cause de ça, je te dirais. Également, ça fait partie de tous les apprentissages qui sont venus de tes différentes expériences de vie et qui t'amènent à être un homme aujourd'hui que je qualifierais d'humain. Tu es un humaniste. Tu es beaucoup près de l'humain, tu es beaucoup près des gens. Moi, je te connais, il y a comme je mentionnais tantôt depuis quelques années déjà, sans se côtoyer à toutes les jours, mais on se suit, il y a les médias sociaux, mais tu es quelqu'un qui est très axé humain, relationnel, personnel et tu l'as mentionné, quelqu'un de vrai. Donc, ce qui est blanc et blanc, ce qui est noir et noir et tu n'auras pas de difficulté à exprimer de façon correcte ton opinion, ta pensée, et tout en respectant la personne qui est en face de toi. Donc, c'est exceptionnel. Le plus possible. Je dirais que ce n'est pas parfait tout le temps parce que je suis neuro-at- typique. Tu ne veux pas aller sur la courroie. Non, parce que le fait que je sois neuro- atypique aussi, on n'en a pas parlé encore, mais le statement de neuro- atypique, ce n'est pas juste une étiquette. Il y a des parties de mon cerveau qui font en sorte que dans certaines situations, je ne peux pas être le gars que je suis là en ce moment, tout simplement. Oui, je te dirais, mettons, dans ma vie personnelle, quand il y a un conflit, je ne réagis pas nécessairement tout le temps de la meilleure manière, tu comprends? Par contre, il y a quelque chose que tu as dit que je trouve essentiel. C'est dur le conflit, on n'aime pas ça, OK? Mais si tu permets de vivre le conflit, tu vas devenir bon dans le conflit. Avant, je me sauvais du conflit parce que je n'aimais pas ça, je ne voulais pas mettre les mains là- dedans, parce que j'avais peur moi- même de moi dans le conflit. Même à parler fort, à gesticuler, qu'est-ce que ça donne comme résultat au bout de la ligne? L'autre personne est fauchée. À un moment donné, tu ne te comprends plus. La situation du conflit, moi, ça venait de l'enfance. Ça me faisait peur. Pour moi, le conflit se naît avec « Christ, ça va finir. Ils vont avoir du sang à terre.» Ça ne me tente pas. Pourtant, c'était quoi? C'était des ancrages que j'avais de mon enfance, des choses que j'avais vu ou entendu. Tu comprends? J'avais vraiment peur quand il y avait du... Maintenant, de plus en plus, parce que j'ai vu ce que ça a donné de me sauver du conflit, ça en a donné des pires des fois où je me suis peut- être auto détruit moi- même des fois ou pas écouté à cause de ça ou pas nommé des choses qui étaient importantes pour moi. Mais maintenant, j'engage le conflit. Je me dis, moi, mon but avec ce conflit- là, c'est que ça se passe bien, puis que ça soit bénéfique comme conflit, finalement, parce que le conflit peut devenir bénéfique ensuite à une personne dans une relation. Mais là, je vais me servir du conflit pour nommer des choses, puis là, c'est tout blanc ou tout noir, comme tu le dis, c'est comme ça me permet facilement de dire « Moi, ça, c'est inacceptable pour moi.» Peut- être, je ne l'ai pas assez bien dit avant, mais là, je vais te le dire en français québécois. C'est important. C'est important, puis aussi, il y a des situations, comme tu viens de le dire, qui peuvent apporter son lot d'émotions, de défis, de challenges. Nous challenger de soi à soi. Des fois, ce n'est pas les personnes qui nous challengent, on se challenge nous- mêmes dans notre mindset, dans notre façon de penser, puis de se comporter. Une anecdote que je raconte, c'est un ami à moi qui me partageait qu' un de ses amis à Paris, en plein centre- ville, belle Mercedes toute neuve, tout heureux, tout content d'aller chercher son ami de cœur, puis d'aller à un spectacle. Il arrive dans un très grand carrefour giratoire, puis apparemment, il y en a un qui est très grand à Paris. Il y a quelqu'un qui, à côté, l'accroche, mais pas à peu près, engloutit sa Mercedes. Il sort de la voiture, c'est sur l'ordre de pointe. Les pompiers, les ambulanciers, l'urgence, les sirènes, le bouchon, l'embouteillage. Là, il pète un plomb. Il pète un plomb, il a le goût de frapper le gars qui est rentré dedans. L'auto est neuve. Là, il prend le téléphone. Rapidement, il appelle sa blonde, son amie de quart du cabriolet.« Oublie le spectacle ce soir. Oublie ça, je suis poigné, ça ne marchera pas.» Là, il vit toute sa frustration, sa colère, puis il est en fusil. Finalement, un peu plus tard, durant la soirée, il arrive chez eux, il est encore colérique, il ouvre le téléviseur en prenant le téléphone pour appeler sa blonde. Le spectacle qu'il allait voir, c'était à un endroit qui s'appelle Le Batatlan. Oui, mais non, arrête. Oui, c'est ça. Finalement, l'événement qui est arrivé, il a probablement sauvé la vie à lui et à sa blonde. Peut- être qu'il ne serait pas mort, mais il serait avec un traumatisme majeur pour le restant de deux jours. Donc, des événements et des situations, peux- tu le décrire dans tes propos? Ok? Sans que ce soit toujours extrême et dramatique, mais il y a des événements, des situations qui nous font réagir, qui nous amènent dans un niveau d'émotion qui nous amène hors de notre contrôle. Mais ça, ça a été du tac au tac, rapide dans la même journée, mais des fois, c'est avec du délai, six mois- J'ai vécu? Un an, deux ans, trois ans plus tard, il va t'arriver une situation, un événement, tu vas dire « Waouh!» Finalement, c'était positif ce qui m'est arrivé, parce que ça me permet aujourd'hui d'agir d'une façon différente, mais ça, il faut avoir la capacité d'être à l'écoute de ses émotions, de ses émotions, de son ressenti. Puis de se l'apporter. Je vais te donner un exemple, parce que tu viens de dire, François, j'ai eu Inspire & Zone, une de mes entreprises qui était ma boîte d'accompagnement de conférenciers d'inspiration que j'avais lancée à un moment donné. Je ne le disais pas à personne, mais je mettais beaucoup d'heures là- dedans, puis ça ne marchait pas fuck all. Ça me coûtait de l'argent. Ce projet- là, finalement, moi, il m'a coûté pas loin de 20 000 piasses à moi. Ça a fini avec des conférences, il y en a que ça a pas fini bien la relation, il y en a d'autres que oui, mais ça a pas nié le mur à un moment donné. Moi, je m'en voulais de tout ça. Je culpabilisais, je me disais « Revenir en arrière, je ferais les affaires différemment ». On se parle des fois comme ça. Dans l'année d'après que j'ai décidé de mettre la clé dans la porte de ce projet-là, de dire « Je vais faire le reste que je fais, je reste le même gars, mais ça, je ferme ça, puis dans les yeux de tout le monde ». L'année d'après, c'était la pandémie. Inspiranzo, c'était des conférences d'inspiration, c'était pour remplir des salles, puis il y avait tout un projet qui venait avec ça, juste pour rire à l'époque. On avait tout un projet juste pour réfléchir, de créer une tournée de galas en salle, des affaires comme ça. L'année d'après, Tabarnouche, c'était la pandémie démi. Ça serait mort de. Toute manière. Finalement, sur un laps de temps, ça te permet de voir que la décision qui était douloureuse et difficile à l'époque, ça avait été la meilleure. Vois-tu, à cette journée-là, ce que j'ai fait, c'est que j'ai décidé de me concentrer. Suis entré sur d'autres de mes projets, puis à part à cause de la pandémie, ces projets-là ont explosé. Justement, en parlant de projet, là, moi, je suis étourdi de te voir fonctionner. Donc, tu fais des mariages, tu es présent sur les réseaux sociaux, tu as ton podcast, puis je pense que tu notes plus qu'un, si je ne me trompe pas. Ça s'appelle « Dans ma face », en passant. T'as ton badass. Tu as ton podcast, tu donnes l'expression « Je. Donne dans ma face ». Tu es présent sur les médias sociaux, tu fais du développement web, du développement d'affaires sur LinkedIn et là, je voyais passer une communication « Top 15 coachs in Québec en 2023 ». Là, à quelque part, qu'est- ce qui se passe chez toi comme entrepreneur pour te retrouver... Ok, je sais que tu n'es pas un gars qui court après le glamour, les félicitations et les bravos, mais qu'est- ce qui se passe chez toi pour t'amener à être actif comme entrepreneur comme tu l'es là? Sans parler de réussite monétaire, parce que l'argent, c'est une chose, mais de réussir... Parce qu' écoute, ce n'est pas rien être désigné le 15e coach le plus performant au Québec. Donc, il y a sûrement quelque chose que tu fais de différent ou d'autrement que les autres. Mais parle- nous de tes business, puis parle- nous de ce qui t'amène à être présent sur le Web, présent dans les médias sociaux, puis de réussir à maintenir le cap là- dessus. C'est un mélange. C'est une recette qui est compliquée. Mais tu peux cloner déjà. Non, mais pour vrai, c'est une recette qui est compliquée. C'est une recette qui est compliquée dans l'idée que ça vient avec trois séparations, ce que tu viens de dire aussi, pardon. Et ça, je le dis comme ça, c'est important. Ok? Dans mon cas, moi, je vais parler de moi, ma recette, le fait que je suis neuro divergent, OK? Ça fait en sorte que, malgré mes apparences, moi, ce n'est pas super important pour moi d'avoir une vie sociale. Ok? Ce n'est pas moi d'aller sortir, d'aller voir des amis, d'aller prendre un verre, souper au restaurant, des affaires que les gens font normalement, ça, pour moi, ce n'est pas quelque chose qui est nécessairement plaisant, non seulement. Quand je vais à quelque part, c'est parce qu'il faut que ça vaille la peine La joie, même, je dirais. Il faut que ça vaille la joie, pas la peine. La. Joie. Oui. J'aime mieux ça. Où est-ce qu'il y a de la peine? Nous, on va moins souvent qu'avant. Pour te dire que ça, ça fait en sorte que dans mes journées, il y a des moments où ce que les gens prennent pour avoir du plaisir, puis socialiser avec les autres, que moi, je ne prends pas. Il y a une partie de la réponse qui est là, c'est que je maximise mon temps. Justement, les gens, des fois, je ne comprends pas. On était en session de coaching ensemble, puis là, tout de suite après, j'ai quand même vu du contenu qui est apparu de toi sur les médias sociaux. J'étais là comme « Comment t'as fait?» J'ai dit « Il y a toute une structure à l'air de ça aussi. Moi, je passe beaucoup de temps à réfléchir et à ne pas agir. C'est drôle à dire parce qu'il y a un grand homme qui avait dit que s'il avait à couper un arbre, lui, il prendrait un axe, puis il passerait, s'il avait 12 heures, je pense qu'il passerait comme dix heures à affiler sa hache. Peux-tu quelqu'un mettre ça? Abraham Lincoln. Tu vois? Abraham Lincoln. Abraham Lincoln, puis il prendrait les dernières heures pour couper l'arbre. Moi, je suis un peu comme ça. Il y a des moments où je réfléchis beaucoup pour mieux passer à l'action ensuite aussi. Moi, il y a des choses que je trouve sur les internets, des outils, des applications, de l'innovation qui me permettent de faciliter les choses que j'ai à faire, puis de les faire d'une manière qui est rapide. J'ai toujours à avoir la courbe d'apprentissage de ces outils-là, de les comprendre, puis de les apprendre. Je suis tout au didacte, ça me permet de me casser la gueule sur beaucoup de choses. Lorsque j'ai trouvé ce qui me prenait, je le prends. Je vais donner un exemple. Moi, je suis le pire pour gérer mon propre temps dans la vie. Je suis 0 sur 10 en gestion du temps. Parce que ça, je suis 0 sur 10 en gestion du temps et que je le reconnais et que je le sais et que je décide de ne pas tenter de le changer comme je voulais le faire dans le passé, puis de simplement m'accepter comme ça, au lieu de me chamer, puis de me blâmer, puis de prendre des cours en gestion du temps, je prends ce temps-là, cette énergie-là, cet argent-là pour me payer une application qui s'appelle Calendly, qui permet aux gens de réserver des appels, des sessions. J'ai tout défini qu'est-ce que je faisais dans ma semaine. J'ai des appels de 15 minutes, j'ai des rencontres de 30 minutes, j'ai des appels d'une heure, j'ai des rencontres pour des mariages, j'ai des rencontres pour LinkedIn. Je les ai toutes paramétrées, et là, quand j'envoie mon lien aux gens parce que quelqu'un dit « Nathan, il faut qu'on prenne rendez- vous ensemble la semaine prochaine », oui, va dans mon horaire, serre-toi dans mon horaire, prends la meilleure journée, la meilleure heure pour toi, puis on va tenter de le faire, puis de respecter ça ensemble, tout simplement. Il arrive des impromptus, il arrive « Je suis malade, mon gars est malade, la personne, Internet a fucké. Mais sinon, on va garder cet engagement-là. Moi, ça, ça facilite ma vie. Comme ça, je n'ai pas besoin de me questionner sur ma journée, ce qui s'en vient. La programmation est simple de 1. Je ne pourrais pas faire tout ce que je fais si je n'avais pas ça. Parce que dans la même journée, je peux parler à des couples pour des mariages, parce que c'est vraiment un mariage à la grandeur du Québec. Je peux parler à des gens qui ont des idées de développement, qui veulent qu'on travaille ensemble sur quelque chose. Je peux être invité dans un podcast comme aujourd'hui. Je peux avoir mon propre podcast. Je peux travailler en coaching avec des clients ou je peux donner des ateliers interactifs à des organisations en direct. C'est beaucoup différent à mes journées. Pour bien manœuvrer ça, ça me prend ça. Ça, c'est la deuxième chose. Comme je te dirais, le deuxième truc que j'ai, c'est trouve une manière de bien gérer ton temps, puis de le maximiser, peu importe tes quilles. Ça, c'est sûr, tu vas pouvoir faire des belles choses. En échange. Parce que tu ne gaspilles pas ton temps et ton énergie dans des choses non plus qui ne sont pas faites pour toi. Mais ça, c'est en apprenant à se connaître, en acceptant qui qu'on est, on vient trouver des solutions. Ensuite de ça, je te dirais qu' une grande facilité que j'ai dans la vie, c'est que je suis un éponge. Je prends tout ce que je peux des discussions que j'ai avec les gens comme toi. J'ai un bon réseau de contacts qui me font fournir des compréhensions que je n'aurais pas moi dans ma propre livre ou que je n'ai pas pu expérimenter les choses des fois ou des fois, ça me prend un feedback. Je suis quelqu'un qui est habile à aller chercher des conseils, une forme de mentorat Nora, j'appelle dans mon réseau de contacts. Dans le fond, toi, tu ne le sais peut- être pas, mais tu es un de mes mentors. Tu comprends ce que je veux dire? Dans le sens que quand j'ai des choses que je veux voir, vérifier ou avoir une discussion par rapport à quelque chose, différents thèmes, j'ai différentes personnes ressources dans mon réseau qui permettent de bien le faire aussi, puis de faciliter les choses. J'ai des gens comme toi, mettons, tu m'as beaucoup aidé sans le savoir au niveau de la compréhension de mon propre cerveau, puis de l'acceptation de certaines choses qui permettent de travailler en mode solution, justement, au lieu d'en mode « Tu es pas correct, puis on va te taper dessus.» Il y a d'autres personnes, c'est au niveau de l'innovation, j'ai des discussions avec des gens, c'est au niveau des outils. Il y a beaucoup d'outils que c'est des gens qui me disent « Tu as-tu essayé ça, Nathan? Ça serait peut- être bon pour toi.» « Merci.» Ça aussi, c'est aidant. Je dirais, pour finir, j'aime ça. J'aime ça. Une forme de chaos mélangé avec une forme de structure. J'aime ça. Ma vie est plaisante. À chaque fois que j'essaie de sortir de ce moule-là, à chaque fois que je suis moi, pour faire des mandats avec d'autres personnes, tasser des parties importantes, tente de cette tête-là, finalement, puis cette manière de fonctionner que j'ai, je fais des burn out autistiques, sans le savoir. Dans la vie, j'ai réalisé que quand je ne l'avais pas fait, ça m'avait amené creux puis je veux plus ça. Il y en a qui dirait à me voir aller, il ferait un burn out, mais moi, c'est l'inverse. Mon moteur est fait pour soutenir ça, puis s'il ne soutient pas, il meurt par en dedans le moteur, il n'est pas utilisé. Tu comprends? Peut- être que sans le savoir, tu appliques une bonne recette. La stratégie du chaos. La stratégie du chaos consiste à se mettre en danger, de créer des situations chaotiques qui nous amènent... Tu parlais tantôt de réfléchir, qui nous amène à penser à réfléchir autrement. Donc, de développer, fort probablement sans le savoir, une stratégie qui te permet de te mettre en danger, puis de te reprendre, par ta capacité de concentration puis de réflexion, à te mettre en action de façon plus précise, plus ajustée que de laisser venir les choses à toi. Donc, tu provoques ce qui arrive à toi. Tu es le principal instigateur de ce qui t'arrive. Oui. Et tu le fais, et tu le fais d'une façon grandiose pour te permettre d'avancer, de progresser. Puis, au lieu de te faire hara-kiri puis de te taper sur la tête, tu récupères ce qui est là, puis tu le transformes de façon positive et constructive. On n'a pas besoin des autres pour se taper sur la tête, on est capable de le faire soi- même et, règle générale, chaque être humain le fait très bien, se taper. Sur la tête. C'est une grande compréhension que j'ai eue dans la vie, François, dans les dernières années. Je me suis arrêté à un moment donné en me disant « Je me suis menti ». Il y a une partie de ma vie que je me suis menti sans le voir, où il y a des choses que je mettais sur la faute des autres. Les autres sont nombreux, ils n'ont pas de visage, ils n'ont pas de nom, ils sont bien pratiques, les autres. Je ne peux pas parce que les autres aussi ou les autres vont penser quoi? Ou ça aurait fonctionné si ça n'aurait pas été des autres. À un moment donné, les autres, je me suis dit qu'ils n'existent pas, les autres. Ils n'existent pas. C'est un peu drôle à dire, mais ils ne sont pas tangibles, les autres. C'est bien pratique de mettre tout sur leur faute. Mais c'est quand ça ne fonctionne pas, bien que je mets ça sur les autres. Je me suis arrêté à ça, mais quand ça fonctionne bien, par exemple, les autres n'y ont rien à voir là-dedans. Vous devez être honnête avec moi- même, c'est un jour-là que je me suis dit « Nathan, si les autres sont coupables de quand ça ne fonctionne pas, ils sont coupables de quand ça fonctionne. Alors, si ça ne fonctionne pas, prends responsabilité. Puis si ça fonctionne, prends responsabilité, ça va être pas mal plus plaisant dans ta vie.»exactement. Dans un cas ou dans l'autre. Oui. Dans un cas ou dans l'autre. Au lieu de subir ta vie, tu t'appropries ta vie, puis tu la vis à ta façon, à ta convenance. Et cette vie- là, tu l'as créée, tu l'as façonnée. Tu parlais d'expérience, un parcours hyper- typique, ton mode d'apprentissage, l'environnement, tu parlais tantôt, et ça t'a amené à créer également un mouvement qui s'appelle SMILE. Oui, puis que je prévois remettre... Merci de m'ouvrir la porte au mouvement SMILE aujourd'hui, parce que je n'en parle pas beaucoup depuis les dernières années, je te dirais. Des fois, j'ai des petits élans que je fais « Oh!» mais le SMILE M ovement, c'est une création en 2016 que j'ai eu à un moment donné, qui était de créer un projet philanthropique, pas une fondation, pas un business, un genre de mix entre les deux, un business philanthropique où on pourrait vendre des items, exemple, mais qui sont rattachés à une cause qui est le sourire. Le sourire, tout le monde y a le droit d'aider les gens. Ça, c'est un projet-là m'a amené au départ pour le lancer, c'était... J'avais fait un concert qui s'appelait le Duo Smile, les gens achetaient une tuc sur la plateforme en ligne, la recevaient par la poste. Automatiquement, il y en a une, parce que c'est un duo, qui était donnée à un itinérant de la ville de Montréal. Pendant les soirées, puis les nuits froides dans les ruelles, moi, je me promenais un peu comme Batman et là, j'allais distribuer des tucs, puis prendre des moments avec ces gens-là qui souffrent dans la nuit, tout simplement. Ça a amené le projet ensuite, il y a des écoles qui m'ont demandé « On peut envoyer des jeunes participer avec toi dans la journée sécuritairement, de pouvoir vivre un peu le rapprochement avec l'itinérant?» J'ai travaillé sur le concept, puis on l'a fait. Ça m'a amené dans d'autres écoles à élargir le projet, puis à aller donner des conférences aux jeunes sur le pouvoir du sourire dans les écoles, quand on se croise dans les corridors. Ça m'a amené à parler, finalement, c'était une porte d'entrée, de bullying, cyber intimidation, tentative de suicide chez les jeunes, qui sont tous des résultats d'un environnement qui est difficile pour eux, puis qu' eux- mêmes pourraient se faciliter la vie là-dedans. Oui, puis environnement qui, dans ton parcours de vie, tu as eu l'occasion de vivre. Oui, exact. Donc là, tu parles en. Connaissance de cause. Oui, j'en ai fait des. Écoles, moi, en plus. Des fois, tu vas être avec une personne, puis la personne va dire« Je te comprends ». Moi, quand j'entends, par exemple, quelqu'un dire à une femme qui vient de la coucher « Je te comprends, l'accouchement était difficile. Tu es un gars. Tu ne peux pas comprendre.» C'est impossible. Tu ne peux pas comprendre. Mais toi, tu comprends. Tu comprends la vie, tu comprends la réalité. Cette réalité- là dans ce Mike Moveman, ça permet d'être un ambassadeur légitime. Oui. En plus, mon sourire à moi n'est pas parfait, malgré qu'il a l'air, parce que ça vient aussi d'une idée que moi, j'étais handicapé dentaire à la base. Moi, j'avais des morceaux de ma bouche qui manquent, des dents, je t'ai denté. Moi, ce n'est pas chic quand tu es jeune, tu es denté. J'ai eu à vivre ça aussi. Le sourire physiquement, pas juste le sourire émotionnel. Tout ça ensemble, ça me permettait de devenir un bon ambassadeur pour cette cause- là, je trouve. Je n'ai pas attendu qu'on me le donne. Je l'ai juste créé. Ça s'est ramassé dans des radios, ça s'est ramassé à l'émission Face à la rue avec Jean-Marie Lapointe, dans les journaux. Ça a fait un bon petit bonhomme de chemin. On a vendu en dehors des conférences, puisque ça l'a amené directement dans les écoles, on a vendu au- dessus de 1 500 tucs. 1 500 tucs qui ont été achetés par des gens qui ont reçu chez eux, qui ont fait la transaction. Il y a 1 500 tucs qui ont été donnés en échange à des gens qui en avaient besoin. J'ai fait ça pendant deux ou trois saisons. 2016, encore là, qu'est- ce qui est arrivé? Ce beau projet- là a été mis sur la glace le jour où est- ce qu'on s'est mis des masques un peu partout pour faire face à un virus planétaire. Je le comprends. J'ai eu de la misère. Ça m'a fait de la peine. Les gens ne savent pas à quel point j'ai eu de la peine de ne plus pouvoir faire avancer ce projet- là au moment où est-ce qu'il vivait un momentum intéressant en plus. Mais quand je regarde mon petit bébé, Évan, qui a, ma foi, un des plus beaux sourires que j'ai vu sur la planète Terre en 37 ans, il y a quelque chose dans le dans de moi qui me dit que ce projet- là n'est pas fini. Donc, il va revenir, je ne sais pas comment, mais il va revenir. On parlait d'expérience tantôt. Dans les expériences, soit il y a une expérience qui est vécue par toi, puis par d'autres entrepreneurs aussi. La pandémie, ça a affecté les gens. Ça affecte encore des gens de différentes façons, mais en prenant de la water. Moi, je n'aime pas l'expression « prendre du recul », mais en prenant de la water, en ayant une vision 360 degrés avec les expériences, le vécu que tu as eu dans ton parcours atypique, ça te permet de voir et je suis convaincu d'une chose.« MyMovement » va prendre de l'air, va prendre du gaz, puis il va continuer, il va poursuivre. Parce qu' il y a une expression québécoise qui dit que quand tu as quelque chose dans la tête, tu ne l'as pas. Des pieds. C'est ça. Lui, je l'ai dans le cœur en plus. Je comprends que je... Parce qu'en plus, je me rappelle avoir dit ça dans des entrevues, et je suis quelqu'un de très honnête dans la vie. J'ai dit dans des entrevues que ce n'était pas un « it and run », ce projet-là, puis que ça allait être un de mes projets de vie. Mais ma vie n'est pas finie. J'ai dû accepter de mettre en pause ce projet-là qui était le plus dur pour pouvoir le réanimer au meilleur moment. Ça sera une des premières personnes informées, ça, c'est sûr. Excellent. Ça, ça m'amène à un autre sujet qui est bien important. Ok? Donc, expérience de vie, il y a un vécu, l'humain qui est en toi, tu parles d'un gars de chœur. Il y a quelques années, tout à fait par hasard, je te vois passer sur le réseau LinkedIn et je t'envoie une invitation. Sans poser de question, tu réponds rapidement, puis on se met en contact ensemble, puis on échange, puis on apprend à mieux se connaître. À l'époque, j'avais un client corporatif à Montréal où on avait une activité à faire, donc je t'invite à venir voir un groupe, c'était un groupe d'une dizaine de personnes, pour venir faire une présentation, une introduction, entre autres, c'était sur le développement des affaires sur LinkedIn. Oui, des conseils financiers. Oui, c'est en plein ça. Ce n'était pas nécessairement le genre d'expérience que tu avais vécue à profusion, puis ça a été une occasion pour toi, une occasion pour moi. Donc, ça, ça m'amène au prochain sujet, la marginalité. Quand je t'ai vu avec une belle photo, le beau costume, puis que je vois le gars de 6 pieds 1, 6 pieds 2, je sais que tu es grand, je le vois rentrer dans la salle avec ton costume, avec tes tattoos. Là, la marginalité, pour moi, tu sais, toi et moi, on est pas... On est marginal de la même façon. Moi, je suis ma original avec une vitrine qui est différente de la tienne. Là où j'en arrive, c'est que j'ai appris à être connait davantage. Les êtres humains, on est dans le jugement, j'en parlais tantôt, dans le tabou puis dans les croyances, mais ça m'a permis de découvrir un être exceptionnel et que cette marginalité-là, qui t'habite, qui t'anime, a façonné la personne que tu es aujourd'hui et façonne aussi la façon dont tu te comportes dans la vie et dont tu développes la business. Donc, ma question, c'est comment cette marginalité- là est importante pour un entrepreneur, pour quelqu'un qui se retrouve à faire de la business? Là, tu parlais de toutes les entreprises, les ramifications que tu as tantôt. Comment cette marginalité- là est importante, puis jusqu'où ça peut nous amener? C'est une très bonne question. Je l'ai refusée long temps, mais temps la marginalité, en plus. J'étais très inconfortable, parce qu' à un moment donné, j'essayais de faire plaisir aux autres. Surtout dans le développement des affaires, il y a a... J'avais beaucoup de croyances qui venaient des autres aussi. Où je m'en vais avec ça, c'est ce que je veux dire, c'est qu'à un moment donné, j'ai décidé de juste tenter l'aventure d'être moi et de voir qu'est- ce que ça allait donner. Ça n'a pas donné que des bons résultats. À un moment donné, il a fallu que j'apprenne à doser certaines choses aussi. C'est important. Certain contexte aussi. Parce qu'au départ, je me demande, moi, je n'ai pas envie de mettre ma chemise dans mes pantalons, j'ai envie de voyer des gens, puis de des choses qu'on s'attend ». Déjà en partant, c'est crunchy. J'ai développé un look qui me correspond dans cette marginalité- là, dans l'idée aussi que lorsque je vais rencontrer des gens, je marie des gens, je m'habille propre dans la vie, mais j'ai mon look qui est propre. Tu as le souvenir? Je t'ai habillé tout en noir. Ça me permet d'avoir un petit T- shirt noir avec un veston noir, des pantalons noirs. C'est propre son affaire quand même. J'ai développé un certain look picariste là-dedans qui me permet d'avoir l'air propre des fois, passer dans les endroits, mais je sais que lorsque je passe dans les endroits, les gens se reverraient des fois. Je te dirais que tu m'as aidé sans le savoir, à accepter cette grande marginalité. Honnêtement, tu m'as aidé sans le savoir. Parce que cette expérience- là, moi, je l'ai vécue dans ma... Tu as ta partie de la réalité, tu as ta partie de la vie que tu as vécue cette fois- là, mais moi, j'ai eu la mienne aussi. Cette fois- là, c'était quand même un jeune entrepreneur qui prenait le métro, qui était stressé, qui avait fumé deux cigarettes, trois cigarettes en bas, qui était dans le Vieux-Montréal, un beau building, je monte là-dedans, je rentre là-dedans, puis j'étais comme... Moi, en plus, qui est super impressionné par les décors, le monde, il ne savait pas à quel point, j'étais comme « Oh!» Je me rappelle d'une belle vitre, puis je rentrais là, puis la madame me disait« Bonjour, voulez- vous un bon café?» J'étais comme « My God, je suis en train de vivre de quoi de solide?» On se voit, tu me présentes tes clients. Pour vrai, à l'intérieur de moi, je me suis dit « OK. Go.» « Go ». J'ai dit « Oui » « Oui.» « On saute en parachute.» « On le fait.» Après ça, ça m'a permis ça, à ce moment-là dans mon histoire à l'entrepreneuriat de me dire« Cet genre de clientèle-là », parce que j'en avais des clients dans ce que je faisais, mais « Cet genre de client peut-être un peu plus protocolaire, peut-être un peu plus...» Tu comprends ce que je veux dire, le milieu financier, le milieu des avocats, peut- être qu'un gars comme moi peut se permettre d'avoir une clientèle là- dedans aussi.» Puis je l'ai fait. À partir de cette fois- là, j'ai travaillé avec deux conseillers financiers de cette boite-là, de tes clients, ça m'a donné de la confiance de pouvoir travailler avec eux. Ensuite de ça, dans mon petit bonhomme de chemin de vie, ça m'a amené à croire que c'était possible, puis à proposer à ces gens- là de la possibilité, pas juste de croire puis d'attendre qu'ils viennent vers moi. Ça m'a permis de... J'ai coaché des avocats, des médecins, des experts, autant que des entrepreneurs comme moi qui sont travailleurs autonomes. Ça m'a permis de toucher à toutes sortes de gens, d'avoir encore plus des belles discussions. Ça m'a rassuré sur le fait que la marginalité était quelque chose d'intéressant, parce que chacun de ces clients- là, à quelque part, me remerciait de ça. J'ai beaucoup de mes clients qui m'ont dit dans la vie « C'est fun de passer du temps avec toi, Nathan. On apprend des choses, puis c'est agréable. On peut se délousser la cravate un peu avec toi. Plus beau commentaire qu'on peut me donner à moi. Même si tu me payes pas, tu me dis ça, tu m'as donné un million de dollars. C'est un peu drôle à dire, mais... Sortir du crête, sortir de la boite. Il y a des gens, comme tu disais tantôt, on peut se décrire un l'autre, on peut en parler longtemps, mais on a notre mode d'éducation, on grandit, on a nos expériences de vie, puis là, on a un modèle. Mais de voir un modèle souvent chez les personnes plus marginales, en tout cas, c'est mon cas à moi, quand je t'ai vu pour de vrai la première fois, ça m'a amené à. Penser autrement. La beauté de la personne. J'ai des tattoos dans le cou, j'ai des tattoos sur les mains, les joints et tout ça. C'est sûr que tu fais comme « OK ». Des fois, c'est « OK ». Je t'ai donné un exemple dans des formations aussi. Ça, tu ne le sais pas. C'est correct. Je raconte l'anecdote. Je dis à un autre groupe de conseillers financiers. Il était un grand groupe,« Que diriez- vous? Vous êtes assise sur un banc dans un parc et vous voyez arriver une espèce de Jésus. En sandale, en gogounes, avec les bobettes qui sortent de ses culottes.» On voit la marque des bobettes.« Les jeans qui traînent en bas des fesses, la barbe, les tattoos, le piercing, puis il s'assoit à côté de vous sur le banc dans le parc, est-ce que vous le prospectez? Il se lève, puis. Il s'en va. Il me répond toutes « non ». On se sauve. Mais qui est- ce qui vous dit que cette personne- là... Parce que là, vous arrêtez un regard sur le physique, sur l'habillement de la personne, mais qui est- ce qui vous dit que cette personne- là n'est pas une personne extraordinaire et peut faire une différence dans votre vie? Toi, là. Et que cette personne- là n'est pas nécessairement le client que vous attendez d'avoir, mais il n'y a pas le physique de la personne que vous attendez. C'est là que je mentionnais l'expérience qu'on a eu ensemble, toi et moi, puis comment... Là, tu dis « Écoute, merci beaucoup parce que tu as contribué sans le savoir », mais« Merci toi aussi parce que tu as contribué sans le savoir ». Donc, on s'en doit une mutuellement. J'aime ça. Ça m'a servi, comme je te le dis aussi, la marginalité m'a servi. Je vais te donner un exemple. C2 Montréal, qui est un des plus gros congrès d'innovation mondialement reconnus et québécois et à Montréal à chaque année, c'est C2 Montréal c'est le congrès le plus kickass du monde. C'est le slogan le plus kickass du monde. Ils font venir des chanteurs, des gens, des penseurs. C'est génial comme événement. Mais à la marque, quand je te décris cet événement-là, eux autres étaient à la recherche d'un expert LinkedIn un jour. L'événement comme tel avait besoin d'un expert qui a le cerveau ouvert pour aller avec l'événement, mais ils m'ont contacté directement. Sur toutes les experts LinkedIn qu'il y avait sur le listing québécois, ils ont pris le plus marginal de la gang, parce que c'est un congrès de créativité et de tout ça. Et moi, étant marginal, on m'a demandé mes idées, c'était quoi dans un gros meeting? Et on m'a dit « Nathan, pour le brainstorm, on a besoin que tu level up, tu y vas avec tout ce que tu veux, puis nous autres, on va te ramener à ce qui est réaliste », ce qu'on appelle, par rapport au J-Hubs, je suis « OK, on va s'amuser ». Moi, j'ai lancé comme idée que ça serait intéressant de parler avec David Saint-Jacques, l'astronaute en direct de l'espace. Waouh ! Mais là, j'aurais dit à n'importe qui sur la planète, il aurait fait comme « OK, là, on va te ramener tout de suite de bord ». Honnêtement, cette idée-là, moi, je l'ai lancée, elle s'est faite, elle a existé, elle a été faite devant des milliers de personnes. Puis j'ai parlé avec David Saint-Jacques. On était trois personnes à pouvoir lui poser une question. Puis parce que j'ai eu l'idée, parce que je l'ai proposé, parce que je travaillais pour eux autres, dans le fond, l'idée que je leur ai donnée, ça serait « C'est quoi un de mes rêves à moi?» J'ai réalisé mon rêve devant les yeux de tout le monde. J'ai parlé en direct avec un astronaute dans l'espace. C'est une des situations les plus marginales que j'ai vécues, qui a été mise sur un plateau, tout simplement par rapport à qui j'ai été. Donc, en acceptant d'être encore plus qui j'ai été, je me suis rendu compte que ça m'offrait les opportunités qui venaient à cette personne-là que j'étais. Je suis gagnant. Je suis génial. C'est génial. Je reviens à la marginalité, puis on va être clair là- dessus, mais cette marginalité- là, le fait de l'accepter, de l'intégrer, d'être qui tu es, puis de l'assumer, ça t'amène à exporter de ton esprit une créativité qui ne peut pas se retrouver nécessairement dans l'esprit de quelqu'un qui est très cartésien et très limité dans son modèle. C'est exponentiel. Les gens qui sont marginaux ont une très grande capacité de créer et de sortir des sentiers battus, et pas nécessairement pour se planter, mais pour réussir et réaliser de grandes choses. C'est vraiment ça. Je vais te dire, les plus belles choses que j'ai découvert dans ma vie, c'est en prenant des ruelles, pas en prenant des trottoirs. Le trottoir, tout le monde passe dessus. Tout le monde voit la même affaire. Quand je passe dans des ruelles, je vois des choses, mais à la fois génial. J'aime laisser un cadeau aux gens qui viennent vers moi, qui viennent sur le podcast. Il y a des gens qui nous écoutent. Si tu avais un conseil, une suggestion, une idée à partager en guise de conseil, ça serait quoi? Une idée, un conseil? Je dirais que toute personne devrait un jour s'asseoir, seule, se rappeler de son jour de naissance. La date, c'est quoi? Dans un cas comme mien, pour faire la modélisation. Je m'assois, je m'arrête, je m'appelle Nathan, je suis né le 26 janvier 1986, puis je suis venu vivre une vie merveilleuse. Puis, le jour que tu dis juste ça, tu te rends compte que tu es venu vivre de quoi? Tu es génial, que tu as droit que tu n'es pas là pour les autres. Tu es là pour toi. Tu es venu expérimenter une vie géniale. J'adore. C'est aussi simple que ça. Il y a beaucoup de conseils dans la vie. Il y a beaucoup de choses que j'aurais envie de dire aux gens parce que j'ai vécu beaucoup de choses, puis il y a beaucoup de choses que j'aurais envie de dire aux gens parce que j'ai vécu beaucoup de choses, il y a beaucoup de choses en affaires ou personnel, whatever. Je te dirais que si j'enlève toutes les couches d'oignons de tous les conseils, on se ramène à une chose au centre, c'est d'être dans la gratitude d'avoir une vie, puis de prendre la chance d'en faire de quoi de génial. C'est extraordinaire. Je vais rebondir là- dessus. Je fais un petit résumé de notre rencontre. Tu es tellement généreux, il y a une monstruosité de choses que tu nous as partagées, mais t'es déjà, en partant, ton vécu. Tout ce que tu as vécu, tu as façonné et tu renies pas ton passé, tu ne renies pas ton vécu, tu te l'appropries et tu le transcendais pour former la personne que tu es aujourd'hui. C'est génial. Le smile m ovement. Tu as plusieurs types d'entreprises, mais tu as une aspiration. Le smile m ovement, c'est le top of the world. On parle souvent de spiritualité, d'accession, d'ascension, mais toi, avec le vécu que t'as, ça prend une dimension qui est complètement différente, qui te nourrit, qui t'inspire, qui t'amène à bouger et à faire des choses. T'as parlé de ton parcours neuro atypique. Au lieu d'être dans la catégorisation qu'on voit, « Certaines maladies », moi, je dirais que tu es plutôt un multi-talent, un multi- potentiel. C'est ce que ça t'a permis de faire. Tu t'es réapproprié certains éléments de ta personnalité, puis de développer la personne que tu es aujourd'hui. Réfléchir, j'ai trouvé ça très bon. Ça m'amène à une... Tu parlais de la hache avec Brian Lincoln. J'aime beaucoup les sensations, les pensées positives. Quand tu parles de réfléchir, moi, je pense à Einstein qui disait « Devant un problème qui met ma vie en danger vous m'allouez 60 minutes. Je vais passer 55 minutes à me poser la meilleure question et cinq minutes pour appliquer la solution.» OK, donc ce que tu dis et tu le mentionnais à la toute fin dans ton commentaire, de prendre le temps de réfléchir et de penser autrement. D'avoir l'esprit ouvert grand comme un parachute, puis d'avoir l'esprit ouvert, ce n'est pas nécessairement avoir une fracture du crâne. Donc, c'est de prendre le temps d'avoir l'esprit ouvert, de réfléchir et de penser autrement. Et sur ce que tu viens de mentionner à l'instant, OK, donc moi, je pense que oser réussir. Oser réussir, s'accepter tel qu'on est, puis d'oser réussir dans la vie. L'acceptation, parce qu'il y a beaucoup d'acceptations dans ce que tu viens de mentionner, de partager avec nous. Cette acceptation- là, est hyper importante. Finalement, ton tout dernier commentaire, ça m'amène à un exercice que je fais en relation avec des clients, puis avec des gens, c'est de dire « Prends une feuille de papier, puis je demande aux gens « Inscris-moi le nom des trois personnes, des quatre personnes ou des cinq personnes les plus importantes pour toi, que tu aimes le plus. Et je peux te dire qu'à 100 % du temps, on va retrouver conjoint, conjointe, enfant, père, mère. Ok? Et quand je lui ai dit « Maman, mais ton nom, il est où sur la liste?» Parce. Qu'il devrait. Être le premier- C'est dans leur face en tabarnouche, honnêtement. Oui, il devrait être le premier. Donc, ce que tu viens de nous écrire tout au long de cet entretien- là, c'est l'amour de soi. Et ça, c'est grandiose. Une personne qui apprend à s'aimer avec ses qualités et ses défauts, avec ses attributs, c'est une personne qui s'approprie sa vie et qui la vit à la hauteur de ses propres attentes et non pas de celles des autres. Parce que tu parlais. Des autres. C'est beau. Dis- moi, en terminant, là, il y a des gens qui vont nous écouter, ils vont dire « Nathan Fortin ». On fait comment pour le rejoindre, Nathan Fortin. Le code morse. On le. Retrouve où? Le. Bout de boucan. On te rejoint comment? On te rejoint où? Je peux la... Moi, ce que j'aime, c'est dire aux gens « la porte d'entrée que tu préfères, c'est celle que tu dois prendre pour venir me parler ». Si tu es un utilisateur de LinkedIn, parce que tu as un bon réseau qui utilise LinkedIn dans ton cas aussi, dans le milieu des affaires, viens me chercher sur LinkedIn, Nathan Fortin, tu vas voir, tu vas me reconnaître, tu vas voir, il y a beaucoup de gens aussi qui sont dans mon réseau de contacts, finalement, de plus de 20 000 personnes, tu vas reconnaître la personne. Viens m'écrire, viens dire « J'ai écouté le podcast à François » puis on va pouvoir discuter ensemble, ça ne vous a aucun problème. Sinon, l'autre porte d'entrée générale, c'est Facebook. Facebook, j'ai mon profil personnel, sinon, j'ai la page Nathan Fortin Communicator People. On retrouve mes différentes pages aussi pour mes différents projets, nombre de Dans ma face, épouse- moi. Ca, La compagnie de mariage, des choses comme ça. François, je te dirais LinkedIn puis Facebook, c'est les deux portes d'entrée. Si tu veux venir communiquer avec moi, tu peux me retrouver facilement. Tu peux venir communiquer avec moi. Tu serais surpris de voir que je réponds à tout le monde, moi, dans la vie, en partant. Des fois, ce n'est pas la journée même, des fois, il y a un petit délai, mais je prends la peine de répondre à tout le monde dans la vie. Je trouve ça important parce que j'ai aimé qu'on me réponde dans la vie au moment où je te ai besoin d'une réponse. Je n'ai aucun doute là- dessus. Nathan, un immense merci pour ta participation, pour tes partages, pour toute ton authenticité que tu as livrée à l'intérieur de notre entretien. Pour les gens qui veulent te rejoindre, tu as donné les indications et pour les gens qui veulent me rejoindre, qui veulent me suivre, qui veulent en apprendre davantage sur François Deschamps, sur ses interventions, sur sa contribution. Tout comme Nathan, j'ai la panoplie de réseaux sociaux. Vous pouvez venir sur ma chaîne YouTube ou plutôt LinkedIn, Facebook, etc, ou encore tout simplement sur francois- deschamps. Ca sur le web, vous allez arriver sur ma page web et vous allez en apprendre davantage sur ce que je fais, sur mes interventions et comment je peux contribuer à accompagner des personnes telles que Nathan pour se trouver, se retrouver de soi- à- soi et de s'accomplir, de se développer, tant sur le plan personnel que professionnel. Merci Nathan. Merci aux auditeurs et à très bientôt.