Ceci n'est pas du coaching

Épisode #6 - Vulgarisation & résolution de problèmes

November 29, 2023 François Deschamps Season 1 Episode 6
Épisode #6 - Vulgarisation & résolution de problèmes
Ceci n'est pas du coaching
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Ceci n'est pas du coaching
Épisode #6 - Vulgarisation & résolution de problèmes
Nov 29, 2023 Season 1 Episode 6
François Deschamps

Bienvenue dans l'épisode #6 de "Ceci n'est pas du coaching" animé par François Deschamps !

Cette semaine, nous plongeons dans le monde passionnant des nouvelles technologies et du conseil en entreprise avec notre invité spécial, Jean-François Brebion, co-fondateur du Groupe Cogi-T. Expert en transformation numérique et coach en efficacité numérique, Jean-François a dédié sa carrière à guider les entreprises et les organisations de toutes tailles dans leurs décisions stratégiques et leurs défis technologiques.

Au programme de cet épisode : Notre invité nous dévoilera son parcours diversifié et inspirant, depuis la fondation du Groupe Cogi-T jusqu'à ses rôles actuels dans diverses entreprises et initiatives éducatives.


 Nous discuterons de l'importance cruciale de la transformation numérique dans le monde des affaires moderne, ainsi que des stratégies et des compétences nécessaires pour réussir dans ce domaine. Jean-François partagera également ses perspectives uniques sur le coaching d'affaires, l'analyse organisationnelle et le diagnostic technologique, soulignant l'importance de l'autonomie numérique dans le développement professionnel.

Pour nous suivre sur nos autres plateformes :

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Pour suivre notre invité :

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Pour suivre le podcast et votre animateur François Deschamps :

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🎬 Production : GB Studio - https://www.gbstudio.ca/

📣 Marketing : Bronko Marketing Inc. - https://brkm.ca/

Show Notes Transcript

Bienvenue dans l'épisode #6 de "Ceci n'est pas du coaching" animé par François Deschamps !

Cette semaine, nous plongeons dans le monde passionnant des nouvelles technologies et du conseil en entreprise avec notre invité spécial, Jean-François Brebion, co-fondateur du Groupe Cogi-T. Expert en transformation numérique et coach en efficacité numérique, Jean-François a dédié sa carrière à guider les entreprises et les organisations de toutes tailles dans leurs décisions stratégiques et leurs défis technologiques.

Au programme de cet épisode : Notre invité nous dévoilera son parcours diversifié et inspirant, depuis la fondation du Groupe Cogi-T jusqu'à ses rôles actuels dans diverses entreprises et initiatives éducatives.


 Nous discuterons de l'importance cruciale de la transformation numérique dans le monde des affaires moderne, ainsi que des stratégies et des compétences nécessaires pour réussir dans ce domaine. Jean-François partagera également ses perspectives uniques sur le coaching d'affaires, l'analyse organisationnelle et le diagnostic technologique, soulignant l'importance de l'autonomie numérique dans le développement professionnel.

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Bienvenue dans le podcast captivant« Ceci n'est pas du coaching ». Ici votre animateur François Deschamps. On explore ensemble la liaison fascinante entre la science cognitive et le développement professionnel dans le monde des affaires. Avec une approche unique et éclairée, ce podcast vous amène dans un voyage passionnant à la découverte de votre voie unique en affaires. Bonjour, ici François Deschamps dans le podcast « Ceci n'est pas du coaching ». Donc, bienvenue à vous, puis un plaisir de pouvoir vous y retrouver.« Ceci n'est pas du coaching », ça s'adresse aux gestionnaires et aux entrepreneurs, hommes et femmes bien entendu. Et l'objectif à l'intérieur de ce podcast, c'est d'accueillir d'autres personnes, gestionnaires et entrepreneurs, qui viennent nous parler d'eux, qui viennent nous parler de leur entreprise, qui viennent nous parler aussi de compétences clés qui leur permettent de s'accomplir, qui leur permettent d'avancer et de progresser, tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel. Donc, ce podcast va revenir sur une base récurrente et au plaisir de recevoir vos commentaires et de vous suivre. Aujourd'hui, je reçois quelqu'un qui fait partie de ma vie, de mon environnement depuis au moins une bonne dizaine d'années. Et cette personne-là travaille ardemment dans son business, dans son entreprise qui l'a monté de toutes pièces. Et il va venir nous parler aussi de compétences clés. Et parmi les compétences clés qu'il va nous parler, on va parler de vulgarisation et de résolution de problèmes. Donc j'ai le plaisir d'accueillir Jean-François Brebion de Groupe Cogi-T. Bonjour Jean-François. Bonjour François. T'as dit dix ans? Plus de dix ans. Non, effectivement, ça fait très longtemps. On a eu plusieurs vies ensemble de connaissances. Je te dirais, de mémoire, ça doit faire dix ans. À peu près, oui. Dix-sept ans. Non, non, c'est sûr. Effectivement. 17 ans. Et pour le bénéfice de nos auditeurs, parce que tu as un léger accent et ça ne semble pas venir des îles de la Madeleine. Non, effectivement, plus proche. Je viens de Lévis. Effectivement, je suis originaire de France, mais ça fait maintenant très longtemps. En fait, on est arrivé en 2000. Pas difficile à calculer. On est arrivé en 2000, donc plus d'une vingtaine d'années que je suis au Québec. Je suis originaire de la région de Paris, à Montreuil. Mais j'ai des origines très larges aussi, plus bretonnes, qui sont d'ailleurs des origines communes avec le Québec, bretonnes et normandes, donc on se retrouve finalement au bout de la ligne. On est peut-être cousins. D'une façon ou d'une autre. Peut-être, peut-être. On sait très bien que du côté français, entre autres de la Normandie, parce qu'il y a beaucoup de racines dans la région de Québec, puis du Bas-Saint-Laurent aussi, de la Gaspésie. Donc, c'est ça. La Normandie, c'est très présent. Normandie-Bretagne. Très ressemblant dans la culture. pour ceux qui ont déjà été en France. Et les Québécois qui viennent en France se retrouvent beaucoup en Bretagne, en Normandie, sur la musique, sur la façon d'être, l'accueil aussi. En Bretagne, on dit souvent, en France, que c'est un peu la région d'accueil aussi, un peu comme le Québec par. Rapport à la Médune. Fait que j'ai baigné dans cette culture-là, puis maintenant, je vais baigner dans une autre culture qui est différente. Ouais, puis entendre ton langage tantôt en sortant de l'auto, t'as vraiment pris des bonnes habitudes et un bon vocabulaire québécois. C'est drôle parce que tu finis par développer un genre de double vie, entre guillemets, quand tu t'en vas les premières années quand tu immigres dans un pays. Bien évidemment, on te reconnaît tout de suite avec tes codes culturels, ton accent, ta façon d'être et ainsi de suite. Et très rapidement, dans le fond, tu tombes dans un entre-deux. Au Québec, on me dit, on reconnaît. Mon accent quand même. Puis maintenant que je retourne en France, c'est sûr qu'on ne comprend pas, parce que ça a l'air que les Français ne comprennent pas les Québécois. On ne me comprend pas, on me sous-titre. Donc, c'est un peu troublant parce que tu finis par ne plus avoir réellement d'identité. Et c'est sûr que j'ai pris certains codes, étant donné qu'on ne s'assimile pas forcément toujours. Il y a certains autres codes qu'on ne prend pas. Par exemple, les sacres au Québec, moi, étant pas d'origine culturelle ou religieuse proche de ce qui a été vécu au. Québec, pour moi, Ça n'a pas la. Même consonance, le sac, là, qu'un bon putain, qu'on a le droit de dire, je crois, dans le podcast, si t'es pas censuré. Non, t'as le droit. De toute façon, maintenant, c'est trop tard, je l'ai dit. T'as le droit de t'exprimer librement. C'est sûr que ça fait un bon mélange des deux. Et je me suis jamais non plus forcé, je pense, à essayer de parler comme ici. Ça vient naturellement. Il y en a pour qui ça prend quelques mois. Mon père, ça a été ça. Et il y en a pour qui ça prend quelques années. Dans mon cas, un mois. Puis, ce qui est drôle, c'est que Mes enfants, qui sont d'une mère québécoise et de moi, ont aussi un peu ce double langage. Donc, c'est quand même assez drôle, pareil, de voir, même s'il y a quand même énormément de similarités. On parle quand même la même langue au bout de la ligne. Un bon ami à moi, qui est français d'origine, me dit que les Parisiens n'ont absolument rien compris les Québécois. Les parisiens ne comprennent pas grand-chose non plus, de façon générale. C'est très typique aux parisiens. C'est un grand centre, mais on peut comparer aussi Montréal et les régions qui vivent la même chose. Mais c'est vrai que Paris était très auto-centré. C'est vraiment de l'égo-centrisme, même en France. Les gens de Marseille, les gens de Lyon... se plaignent de ça, le fait que tout est focussé sur une ville. Donc cette fermeture-là, elle s'applique partout. Effectivement, c'est un genre de running gag, mais c'est vrai que quand les Québécois arrivent à Paris... Mais cette fermeture, elle n'est pas forcément foncièrement méchante. C'est juste parce qu'ils ne comprennent aucune autre langue que le parisien. Oui, puis mon ami en question va même plus loin que ça. Ce qu'il me dit, c'est que le vocabulaire qui s'est développé ici au Québec, c'est du vieux français de France. Ce qu'il me disait, c'est que dans les recherches, dans les documents historiques, le langage parlé, il y a très longtemps, C'est un langage qui est le français québécois que nous avons aujourd'hui. Et avec le temps, entre autres, les Parisiens ont mis beaucoup de noblesse aux mots prononcés et aux dialectes. Donc, ils l'ont enrobé, ils l'ont développé, mais reste que foncièrement, les Québécois, ce sont vraiment des français et c'est un langage français qui est utilisé. Alors, je ne sais pas si c'est toi qui m'en as parlé, mais il y a un truc là-dessus que j'ai entendu il n'y a pas longtemps. Non, je pense que c'est dans une émission que j'ai vu ça, où ils expliquaient pourquoi justement on avait complexifié la langue et l'écriture. Et en fait, c'était une façon de. Faire à l'époque, c'était il y a très longtemps, des centaines et des centaines d'années, c'était une façon de faire un pied de nez aux Anglais, puis aux autres en disant, regardez, nous, c'est compliqué à apprendre notre langue parce qu'il faut. Être plus intelligent que les autres. Et en fait, les Français ont quand même complexifié énormément de mots pour rien, juste pour dire aux autres, regarde, nous, c'est compliqué notre langue, tu peux pas t'en approprier. Et c'était une façon de respecter ces codes là. Mais par contre, c'est les mots qu'on. Retrouve au Québec, on les retrouve beaucoup. Dans les provinces, en régions en France. Je prends le terme moi le plus connu, mais entre un pain au chocolat et une chocolatine, chocolatine qu'on dit ici, quand tu vas dans le sud de la France, c'est chocolatine, c'est pas pain au chocolat. Il y a des termes d'eux-mêmes. Un cave, par exemple, dans le langage. Populaire français, un cave, ça se dit. On dit une cave aussi, mais un cave, ça se dit. Et en fait, tu sais, il y a plein de termes d'eux-mêmes. Des fois, moi, finalement, je retrouve ici. Mais qui existe quand même en France, mais pas à Pâques. C'est juste là que ça n'existe plus. J'ai passé quelques jours de vacances dans le bas du fleuve, dans la région de Rivière-Ouelle, la magnifique région de Rivière-Ouelle, pour ne pas la nommer. J'ai fait une découverte, on est allé visiter une petite chapelle qui aujourd'hui est dans les faits un café, un café rencontre. et on vend des livres historiques. À l'intérieur de la chapelle, on vend des livres historiques sur les débuts de la canalisation à l'intérieur de la seigneurie qui était à Rivière-Ouelle. Et là, en feuilletant le livre, je vois le nom de famille. Donc, je vois Deschamps. Je me dis, écoute, c'est formidable, une famille de Deschamps qui est venue arriver à Rivière-Ouelle dans les années 1600-1700. Donc, le nom que je vois sur la première page de l'enceinte, c'est Jean-Baptiste François Deschamps de la bouteillerie. Ben oui, parce que c'est un début de la bouteillerie. C'est en vrai ça. Donc, tu vois, la noblesse, ce qu'on est en train de parler, ce que ça peut faire, aujourd'hui, c'est François Deschamps. C'est cool, pareil, le nom de noblesse de la bouteillerie. Il me semble que c'est mieux qu'autre chose. Oui, c'est peut-être que j'aime le scotch aujourd'hui. La traçabilité dans les gènes, c'est exactement ça. C'est bon. Mais dis-moi, pour revenir à toi, qu'est-ce qui t'a amené ici au Québec? Pourquoi le Québec? Pourquoi le Canada? Qu'est-ce qui t'a poussé à venir ici, puis à prendre la scène ici, puis éventuellement, fonder une famille, un foyer, puis une business? Bon, on va la faire courte parce que c'est sûr que c'est 25 ans de projet. Pour mettre la table là-dessus, on a vécu en banlieue de Paris. On a bien vécu. Dans le fond, on n'a pas vécu dans la pauvreté, mais on a vécu dans des endroits très difficiles. Pour ceux qui connaissent les banlieues de Paris, on en sait de plus en plus ici maintenant. Mais à l'époque, les gens pensaient qu'on vivait dans des châteaux. Donc le climat social économique en France, fin des années 90, extrêmement difficile. Ce qu'on voit présentement, la crise économique, ça fait 40 ans, 50 ans qu'elle dure. Donc, c'est pas nouveau. Et moi, je suis sorti de secondaire. Honnêtement, je n'avais pas vraiment d'ambition, d'avenir, de but à proprement parler en France. Ça faisait plusieurs fois qu'on venait en vacances ici avec mes parents. Et on est tombé amoureux, clairement. Du. Climat, contrairement à ce qu'on peut penser. On est tombé amoureux des gens, on est tombé amoureux du manque de violence, du peu d'agressivité. Bref, on est tombé dans un autre univers. Donc il a été décidé avec mes parents et moi-même, moi je devais déjà venir aux études en Amérique du Nord, je ne savais pas forcément où, mais par le fait même, mes parents eux aussi étaient tannés. Donc bref, ça a été plus un départ. On va dire pour changer d'air que absolument devenir un endroit précis. Et il s'est avéré que comme beaucoup d'immigrants, comme beaucoup d'immigrants français notamment, on va choisir déjà un endroit francophone. On va essayer de retrouver ses repères. Donc, ça a été la première étape. Par la suite, à ce moment-là, j'avais 16 ans, donc 16-17 ans. Je suis rentré au Cégep. J'ai fait mes études en informatique, puis c'est sûr que moi je suis arrivé exactement dans la bonne période, c'est-à-dire que j'ai pas eu le côté un peu difficile d'adaptation du secondaire, parce que j'ai fait mon secondaire en France. Je suis arrivé au cégep, donc comme tout le monde sait très bien, le cégep c'est le paradis pour un étudiant en ouverture totale et en découverte d'une culture. Le mélange des cultures se fait très bien quand on fait le parté. Donc, moi, le cégep, je l'ai fait à la Pocahtière. Ça a été un moment où je me suis redécouvert un peu. Ça m'a aidé énormément pour ça. J'ai rencontré ma blonde, qui est maintenant ma femme, et la mère de mes enfants. Donc, je les ai rencontrés aussi dans ces années-là. Et finalement, par la suite, la vie suit son cours. Quand on est déterminé à vivre à un endroit, quand on s'y sent bien, quand on partage des points communs, des lieux communs, on finit par s'intégrer dans tout ça et on finit par... avoir la même vie que les autres, dans le fond. On finit par avoir un parcours un peu similaire d'un jeune Québécois de mon âge, c'est-à-dire cégep, université, première job, première brosse, tout ce qu'on veut, premier de toutes. Mais je pense que c'est un... Honnêtement, pour voir certains immigrants venir plus tard ou plus jeunes, Je pense que la fin de l'adolescence, le début de l'âge adulte, c'est un très bon moment pour. Immigrer, parce que c'est là où tu. Te découvres aussi une identité. Pourquoi on est resté ? Tout simplement pour les mêmes raisons pour lesquelles on est parti de France. On s'y plaît et quand on s'y plaît à un endroit, on reste. Et que malgré qu'on peut avoir, comme dans partout, des difficultés, mais quand on compare, on se console. Quand on regarde le mode de vie qu'on a ici versus le mode de vie qu'on aurait pu avoir ailleurs. Et en France, c'est encore pas le pire. Il y a encore d'autres endroits dans le monde où c'est encore pire. Quand on fait la colonne des pours et des contres, on se rend compte que dans la colonne des comptes au Québec, il n'y a pas tant que ça. Même si beaucoup vont mettre, par exemple, la température en hiver ou l'état des routes ou des choses de même, c'est quand même des choses futiles quand on regarde le mode de vie qu'on a, la capacité à avoir des jobs facilement, avoir une vie facile, entre guillemets. Il y a beaucoup de gens qui ont des difficultés, mais moi, c'est ça que j'ai ressenti tout de suite. C'est le côté vie facile. pas de complexité, pas de grand défi à atteindre pour obtenir un minimum. Alors qu'on sait, par exemple, qu'en France, pour obtenir un premier loyer, il faut quasiment avoir un an d'avance de loyer, puis des cautions personnelles avec toute ta famille. La complexité est très différente. Exactement. Donc, la simplicité de vie, l'accessibilité, Il y a eu beaucoup de choses qui ont fait qu'à un moment donné, on finit par s'y plaire, puis on finit par devenir comme les gens qui y habitent. C'est-à-dire qu'on chiale aussi sur les mêmes affaires au bout de la ligne. On finit par prendre les mêmes codes, les mêmes réflexes. Ça t'arrive de chialer? Oui, très souvent quand même. Je suis français. C'est quand même quelque chose de prérogative à la base. Mais par contre, je ne chiale pas. Pour les mêmes affaires. Justement, généralement au Québec, on chiale quand même encore là sur des choses futiles aussi. Ça, c'est mon point de vue, mais c'est jamais des choses qui font très mal. Se plaindre de la météo ou se. Plaindre qu'il y ait du trafic ou se plaindre. Bon, OK, ça fait du bien de libérer, mais on se rend compte que ce n'est pas non plus des éléments. Les gens sont capables ici. Moi, je trouve que c'est la capacité que les gens ont ici à se Oui, peut-être à se plaindre un peu, mais continuer leur vie pareil, d'avoir cette capacité à s'adapter, puis à le faire pareil. Alors que ce qui n'était pas appréciable en France, c'est que les gens s'enlisent dans des problèmes, s'enlisent dans des... des éléments répétitifs qu'on entend parler depuis maintes et maintes années et que finalement, jamais de solutions sont trouvées. Il n'y a jamais une porte de sortie. On a toujours l'impression que ça revient, que ça revient. Ça, ça peut devenir lourd pour quelqu'un qui veut élever des enfants, qui veut. Avoir. Moi, il y a un mot que j'ai toujours l'impression d'être en vacances. Depuis que je venais en vacances ici. Et que, dans le fond, depuis que. J'Y habite, j'ai toujours l'impression d'être en vacances. J'ai toujours l'impression d'être dans le mode où je découvre encore un mode de. Vie où il n'y a quand même. Pas tant de stress que ça. C'est ça. Dis-moi, au niveau de ton intégration, quel était l'élément le plus difficile ou le plus ardu pour toi au niveau de ton intégration ici au Québec? J'en ai pas connu, honnêtement, franchement. Puis si je parle vraiment d'intégration pure, c'est-à-dire l'accueil des gens, il est là. Il faut arrêter avec les notions qu'au Québec, on est fermé et qu'il y a du racisme. Du racisme, il y en a partout. De la connerie, il y en a partout. De la xénophobie, il y en a partout. Mais par contre, ce que je sais, c'est que l'exclusion, il n'y en a pas beaucoup ici. Généralement, même quand quelqu'un vit des situations. Difficiles, on trouve toujours un moyen de l'accueillir. Donc, je n'ai pas vraiment connu de difficultés. Sinon, bien honnêtement, ça aurait été encore. Plus facile, entre guillemets, pour moi. d'y être né, on va dire ça de même. C'est-à-dire que si mes parents avaient pris la décision de venir avant ou proche de ma naissance, ça m'aurait permis d'avoir. Encore plus de recul sur certaines choses. J'aurais vécu des choses d'adolescent, normaux entre guillemets, que vous, vous avez vécu, que. Moi, je n'ai pas vécu, qui m'auraient permis d'être différent. Mais encore là, je te dis ça. Là, Mais si j'avais été différent, je. Te l'aurais pas dit. Mais non, j'ai pas... Honnêtement, puis pourtant, tu sais, je suis passé d'une ville de 100 000 habitants proche de Paris à la Poquetière, d'un endroit où j'étais le seul blanc dans ma classe, très multiculturel, très multiethnique. Moi, j'ai baigné dans ce multiculturelisme-là. Puis ça m'a fondé aussi à un endroit où Jean-François, c'était un nom commun. Moi, Jean-François, on me reconnaissait en France, mais ici, non. Donc tu sais, j'ai vraiment pas vécu de difficultés d'intégration honnêtement, mais peut-être justement parce que j'étais dans le bon âge. Peut-être si j'étais arrivé un peu trop après ou un peu trop avant. Tu peux rencontrer parfois des choses, même au niveau financier ou au niveau de ton mode de vie. Puis, ce n'est pas tous les immigrants qui restent. Il ne faut pas croire. Il y a des immigrants qui viennent et qui se rendent compte que ce n'était pas fait pour eux. Et donc, il y en a quand. Même pas mal aussi qui repartent parce. Qu'Ils se disent que ce n'était peut-être pas un bon mouve. Après ça, tu as quand même changé. Toute ta vie pour ça. Mais bon, c'est... Dis-moi, quelle sorte de bulle t'as passé au cerveau. D'arriver ici, t'es tout jeune, 16-17 ans. Tu t'en vas dans le coin de l'apocatiaire pour faire tes études, faire ton cégep. OK? Dans un domaine, parce qu'on va parler de ton entreprise tantôt, dans lequel tu oeuvres aujourd'hui. T'es complètement à l'extérieur de ton milieu connu. Bien que j'entende la bonne situation de crise multi-ethnique que tu vivais en France, là t'arrives, t'es pas dans le même setup, pas du tout. On passe d'un ensemble d'éléments que tu décrivais tantôt à quelque chose qui est beaucoup plus Je vais dire le mot anglais « smooth ». Ce n'est pas le même niveau d'intensité, puis le même niveau aussi de complexité dans l'environnement. Puis là, tu te décides de fonder une entreprise, de te lancer en affaires, puis de lancer ton business que tu as porté de A à Z dans. Un milieu qui n'est pas le tien. Qu'est-ce qui t'a pris? En fait, première des choses, Le fait. De passer d'un gros brouhaha, on va appeler ça de même, à un environnement. Ultra calme, c'était nécessaire. C'était même vital, dans le fond. C'est quelque chose qui m'a fait vraiment énormément de bien. Il y a une situation que vivent. Parfois les immigrants, et je vais peser mes mots parce que je n'ai pas. Vécu la guerre, puis je n'ai pas vécu, je ne suis pas réfugié politique. Là, je n'ai pas vécu des atrocités dans mon pays. Mais quand tu n'as plus rien à perdre, quand tu as quitté ce qui te restait et que tu n'as plus. Rien à perdre, c'est-à-dire que dans le. Fond, il n'y a plus rien derrière de toi, les choses se font quand même assez facilement. C'est-à-dire que pour les Européens, l'Amérique du Nord, c'est la terre où tout est possible. Ça a toujours été ça dans les films. Moi, je suis très cinéphile. C'est toujours la conquête de l'Ouest. Tout est possible. On peut tout recommencer ici. Puis, en fait, j'étais dans ce mode-là. J'étais carrément dans un mode si bien. Que j'ai même fait table rase, malheureusement. Pour beaucoup des amis que j'avais là-bas. J'ai reparti à zéro. Puis repartir à zéro, ça implique, oui, des sacrifices. Mais à l'époque, à 16 ans, honnêtement. Je ne m'en rendais peut-être pas compte de ces sacrifices-là. Alors oui, j'ai perdu des choses. J'ai perdu mon mode de vie que j'aimais, le mode de vie multiculturel, d'avoir des amis de tous les pays. C'était quelque chose qui était fondamental pour moi. J'ai perdu ça, oui. J'ai perdu certains amis. J'ai perdu... Bon, on n'avait pas beaucoup de famille. Mais honnêtement, ce n'est même pas une. Bulle qui m'est passée, c'est que les choses se sont faites par elles-mêmes. Et par la suite, les études, la création de l'entreprise, je dirais que c'est quelque chose qui me semble un parcours logique ici, qui n'est pas forcément un. Parcours logique en France. Mais ici, j'ai simplement suivi, entre guillemets, la tendance qu'il y avait ici. La courbe qui se présentait à toi. Oui, c'est ça. C'est que dans le fond, j'étais au cégep avec d'autres. Après ça, j'ai voulu aller en cinéma. À l'université, j'y ai été. J'ai commencé à travailler comme beaucoup de Québécois. J'avais travaillé avant, mais j'ai commencé à travailler en même temps que les études comme beaucoup de Québécois. Avec ma conjointe, on a eu un premier enfant. Comme beaucoup de Québécois, il a fallu. Faire des choix de travailler plutôt que. Peut-Être rester dans nos loisirs ou quoi. Puis les choses se sont faites par elles-mêmes comme, je dirais, la majorité des entrepreneurs, c'est-à-dire j'ai eu un parcours quand même assez classique où j'ai fait des jobs dans le commerce de détails, dans. Le cinéma, dans plein de choses. Puis à un moment donné, à la naissance du deuxième, lors d'un congé de parental, je me suis rendu compte que je serais peut-être mieux de partir ma business. Puis ça s'arrête là. Mais j'ai l'impression, en fait, que ce. Parcours-Là est quand même très commun, entre guillemets, au Québec. Il est moins ailleurs, mais c'est pas quelque chose... Je me suis pas senti extraordinaire en faisant ça. C'était une suite logique. Puis tu sais, on sait, au Québec. Que ce soit tu peux travailler pour. Quelqu'Un ou travailler pour toi-même. Puis il n'y a pas cette différenciation-là. C'Est juste administratif au bout de la ligne. Alors qu'en France, plus maintenant, parce que. Maintenant, ils ont même le statut de. Travailleurs autonomes, entre guillemets, auto-entrepreneurs, qu'ils appellent. Mais ce n'était pas le cas à l'époque. À l'époque, tu te dis à 20, 24 ans, j'ai des enfants, je m'achète une maison, puis je me pars une. Business, mais on te traite de fou. Ou on va te... On va se méfier. On va se dire, il y a dû arnaquer, il y a dû y avoir quelque chose qui s'est passé. Alors qu'ici, c'était clairement un programme financé par le gouvernement qui disait, bon ben regarde, dans les six prochains mois, si. Tu veux partir ta business, On paye le chômage, l'équivalent du chômage, puis c'est. Un soutien à travail autonome, ça s'appelle. Il y a même une école de lancement d'entreprise. C'est complètement un truc qui n'est pas forcément... Donc je te dirais que ce n'est pas une si grande bulle que ça. Puis au bout de la ligne, c'est. Juste un choix de carrière, en fait. Je me rends compte. Un choix de carrière qui a fait. Que mon profil faisait qu'on m'a dit. Tu serais peut-être mieux à t'en compter. Que d'écouter ou pas écouter les gens. Et en même temps, il y a des éléments qui t'ont conduit là, Jean-François. Tu sais, je regarde dans ce que. Tu viens de parler, tu sais, dans. La tête des gens, la perception est très différente d'une personne à l'autre. Donc, on peut avoir la perception qu'on est dans une notion de perte. Tu sais, tu parlais, tu regardes, bon, j'ai fait des choix, il y a des amis, bon, des relations, un milieu. Mais tu parles également beaucoup de notion de gain. Donc, tout ce que l'environnement dans lequel tu as évolué en arrivant ici au Québec t'a permis, tu sais, bon, l'environnement, parce que c'est sûr que les espaces, si on regarde, je pense que c'est 70 millions de Français qui vivent en France sur un territoire qui est pas mal plus petit que le québécois. Donc c'est pas un peu plus petit que le Québec. Ici, on est dans les 8 millions, quelques cent mille de population. Là, t'arrives avec des grands espaces, de la nature. Bon, l'environnement, environnement comme tel est différent. L'environnement au niveau du milieu de vie, au niveau des personnes, etc., c'est complètement différent. Donc, toute cette notion de gain-là, donc, parce que L'être humain va avoir tendance. À regarder ce qu'il perd. Quand je suis dans une notion de perte, c'est une notion qui est négative. Quand je suis dans une notion de gain, et c'est ça que tu es en train d'exprimer, une notion de gain, il y a ça qui se présente à moi, il y a des avantages, il y a des subsides, il y a des aides gouvernementales, il y a de la flexibilité, il y a de l'ouverture, il y a de l'insimplicité comparativement à ce que tu as vécu. Parce que d'autres personnes qui ont vécu uniquement ici, au Québec, n'ont pas vu ce qui existe ailleurs. Donc, ils établissent leurs propres paramètres sur ce qu'ils connaissent ici, sans connaître ce qu'il y a ailleurs. Mais toi, tu as été ailleurs. Donc, tu arrives ici, puis là, tu vois cette perspective-là. Mais comment cette notion de gain-là vient t'influencer à l'intérieur de ton business? Bien, c'est que tout est possible. En fait, c'est intéressant que tu parles de gain. Moi, le déclic s'est fait la journée où j'ai trouvé ma première job au Québec. Mes parents avaient investi en venant ici, dans une auberge. Ils avaient une auberge où ils ont travaillé fort, fort, fort pour pas grand-chose, à essayer de développer la business. Puis je les ai aidés, moi, tant bien que mal. Puis avant, bon, il y a eu une situation où on m'a fait comprendre que ce serait mieux, je trouve. à notre emploi et que ce serait mieux pour tout le monde. Tu avais fait coller les crêpes? Non, pas du tout. Non, au contraire. Je pense que c'est le côté relationnel aussi, à un moment donné, quand tu travailles avec tes parents. Puis c'est normal aussi, tes parents ont envie aussi. Tu ne t'appuies pas que sur ça. Non. Bref. Et en fait, le premier déclic a été quand j'ai trouvé ma première job. Je m'en rappelais toujours, c'était au Maxi. Ben oui, c'était au Maxi. Petite pub au passage. C'était au Maxi en réception. Et je m'en rappelais toujours parce que j'avais pas de CV. Tant donné que j'avais jamais eu d'expérience d'emploi. J'avais pas de CV. Et c'était un dimanche matin. J'ai ouvert le journal. Et je vois une annonce, poste de réception d'entrepôt, réception de marchandises. C'était le premier. Je me suis dit, je vais aller là. J'appelle, je rencontre le jour même. Je rencontre donc le patron. Il me parle. Moi, je n'allais pas là pour faire une entrevue. J'allais là pour demander qu'est-ce que ça. Prenait, toutes les démarches. Et en fait, en 35 minutes, je me suis retrouvé avec les clés, le. Code d'alarme, puis demain matin, tu rentres à 4 heures du matin. Et rentre, parce que si toi tu rentres pas, personne ne peut rentrer. Et là, je suis revenu dans mon. Auto, je me suis dit mais c'est. Comme ça qu'on trouve un travail ici ? Alors que moi, ce qu'on m'a montré, c'est qu'il fallait te donner corps et âme dans des entrevues, il fallait que tu en fasses 40 avant de trouver le bon emploi. Et c'est ce déclic-là qui a fait en sorte que, par la suite, j'ai. Toujours pris le même concept, puis je l'ai appliqué pour toutes. Pour me trouver une blonde. Non, pour me trouver d'autres emplois, pour aller acheter une voiture, trouver un logement. Et à chaque fois, c'était facile. Donc, la mise en application dans mon. Entreprise, Elle est exactement la même. J'ai toujours la même philosophie. C'est tout ce qui existe de bon. Pour mon entreprise, pour moi, pour mes. Clients, pour notre équipe. Et qui est accessible et qui se. Voit comme une opportunité, je le tente, je le prends. Parce qu'au bout de la ligne, c'est. Peut-Être quelque chose qui n'existera plus. C'est peut-être quelque chose que j'aurais pu bénéficier et que je m'en serais voulu de ne pas en avoir bénéficié. Mais c'est en fait, c'est le même principe tout le temps. C'est qu'ici, on est capable d'obtenir des. Choses Si on suit un certain ordre. On est capable de tenir des choses. De façon très simple. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de tour de passe-passe. Et c'est ça que je mets en application maintenant tout le temps dans l'accessibilité. Et je pense qu'une entreprise peut se construire comme ça. Il y a d'autres choses, mais en partie, de voir les opportunités, de sentir. Un peu qu'est-ce qui pourrait être bon. Puis il y a beaucoup de choses qu'on va chercher, mais qui ne serviront pas. Mais il y a beaucoup de choses dont on va faire l'acquisition. Mais par contre, cette chose-là, il suffit de tomber. C'est un peu le principe de semer, cultiver, puis récolter. C'est que tu vas prendre plein de trucs, puis un moment donné, c'est la pépite sur laquelle tu vas tomber qui va t'amener à aller plus loin. Donc, chez Maxi, Maxi, bien oui. Oui, effectivement. Donc, cette expérience-là, ce que tu es en train de nous partager, ça a transformé ton système de croyance. Totalement. Parce que là, c'est venu, regarde, c'est ouvert ici. C'est ouvert, il suffit de cueillir. Si bien que j'ai même appelé, je m'en rappelais toujours, j'avais appelé même ma. Soeur qui restait en France. Et j'avais envie d'appeler tous mes amis en disant, mais venez ici. Soit ils sont très naïfs, mais on peut trouver des jobs comme... J'ai rien fait. Honnêtement, je n'ai pas passé d'entrevue. Je n'ai rien dit d'exceptionnel. Et c'est fou quand même, quand tu penses à ça, le fait d'avoir la. Capacité de dire si tu fites avec la job, on donne la job. Quand je parlais de simplicité tantôt au Québec, c'est ça. A plus B, c'est tout. Parfois, ça prendrait un peu plus de. Complexité sur certains aspects ici. Mais je trouve que dans les relations. Comme ça, d'acquisition de quelque chose, il faut garder ça simple. Tu irais-tu jusqu'à dire que tu as été chanceux? Non. Et je sais pourquoi tu me poses cette question-là. Vas-y. Car je me suis créé ma chance, parce qu'il a fallu quand même que j'ouvre le journal et que j'y aille. Donc non, effectivement, là où j'étais chanceux, C'est pas de la chance, c'est le. Timing d'être arrivé, peut-être comme je disais. Tantôt, dans la bonne période de ma. Vie, d'arriver dans les bonnes années aussi. J'aurais pu arriver et émigrer pendant la pandémie. Il y en a beaucoup qui ont émigré trois mois avant. T'imagines d'être arrivé à l'aéroport deux semaines avant la pandémie. Et là, t'es en mode recherche d'emploi, boum, toute ferme. Tu réfléchis à deux fois. C'est une question, je pense, de timing, une question de feeling aussi. Puis je pense qu'effectivement, on crée sa. Chance en y allant. J'aurais pu tout simplement ouvrir le journal, dire « Ah tiens, il y a. Un poste » et refermer le journal. Puis peut-être que tout ça, tout ce. Déroulement-Là ne se serait pas fait. Tout est une question d'opportunité qui se présente à nous. Puis encore, faut-il avoir l'œil ouvert, l'ouverture d'esprit. Puis d'avoir l'esprit ouvert, je dis souvent que c'est pas comme une fracture du crâne, ça fait pas mal. Donc d'avoir l'esprit ouvert parce qu'il y a des opportunités, il y en a, mais selon notre échelle de valeur, nos perceptions, l'éducation, l'environnement dans lequel on a grandi, certaines personnes peuvent avoir des opportunités, là où d'autres n'en voient pas du tout. Par contre, ça, c'est un trait caractéristique. De l'immigrant de façon très générale dans le monde. L'immigrant, à partir du moment où il change d'environnement, d'endroit, il y a un. Déclic qui se fait dans sa tête. Où tout est possible. Même si tu tombes dans un endroit dans lequel finalement, ce n'était pas ta. Place, je pense quand même que l'immigration. En fait, une des compétences ou une des aptitudes qu'on peut retrouver chez quelqu'un. Qui a immigré, c'est ce sens de, justement, de l'opportunité. Parce que, comme je l'ai dit tantôt. Tu mélanges « j'ai plus rien à. Perdre » avec opportunité, puis tu te rends compte que finalement tout est possible. Et ça, je pense que l'immigration, apporte beaucoup aux gens. Même, on le dit souvent, puis d'ailleurs, les Québécois là-dessus sont très forts, le voyage, comme on dit quand les voyages forment la jeunesse. C'est ça, je pense, c'est que quand tu voyages, quand tu découvres des choses, tu ouvres ton esprit et tu te. Rends compte que dans le fond, il. Y a autre chose. Et puis là, ça te ramène à ta propre personne. Et des fois, ça te ramène pour le bien, parce que tu te dis Nous, quand on a visité le Québec. Pour la première fois, ça nous a ouvert. Il existe un monde où les gens ne se gueulent pas dessus. C'est ça aussi la vie. Mais un Québécois, par exemple, qui s'en va, je ne sais pas moi, je dirais, je n'aimerais pas de pays pour ne pas confondre personne, mais un endroit dans lequel il ne va pas se plaire forcément, il va peut-être aimer le voyage, mais quand il va revenir, il va apprécier où il est et aussi chez eux. Donc, le voyage, l'échange de culture, la découverte des autres, c'est nécessaire. Quand tu le fais sous forme d'immigration, c'est radical, mais au moins, puis en. Fait, c'est radical quand tu y restes. Mais au bout de la ligne, rien ne t'oblige à repartir non plus. Il y a cet aspect-là, je pense, qui joue dans la balance, où après. Ça, tu te dis, bon, je suis. Reparti à zéro de toute façon. Donc, tu ne peux pas partir à moins dix. Tu pars à zéro. Puis même là, partir à zéro, c'est que tu as déjà un bagage, l'éducation, les expériences de vie, etc. C'est peut-être partir à zéro dans un nouveau milieu, mais ce n'est pas un zéro total. Non, non, exactement. C'est un zéro qui est bassé sur. Un vécu, C'est très souvent zéro financier, en fait. C'est ça. Tu pars avec une base financière à zéro, puisque généralement, exemple, t'as pas... D'historique de crédit. D'historique, exactement, ou entre guillemets d'héritage familial, de maison, de quoi. Tu pars vraiment à zéro, à moins que t'aies amené tous tes sous ici, mais c'est plutôt rare. Donc non, effectivement, tu repars pas à zéro, t'arrives avec tes connaissances. Et pour terminer là-dessus, c'est ça que je trouve des fois qui manque un. Peu dans... quand on accueille les gens de l'étranger. C'est qu'on n'utilise pas suffisamment ce bagage-là. T'sais, on parle beaucoup, tantôt on va. Parler de compétences, mais les gens viennent. Pas simplement avec des bras, puis des. Jambes, puis des yeux. Ils viennent avec une façon. Et si on accueillait l'immigration, si on. Accueillait les immigrants en essayant de comprendre. Leur vécu, en essayant de comprendre leur. Culture, on s'enrichirait mille fois plus même. Que la personne qui vient. Souvent, on dit qu'ils viennent nous voler. Nos jobs ou quoi. Mais apprendre de quelqu'un, tu t'enrichis plus. Que ce que la personne va avoir, parce que tu vas t'enrichir de toutes les personnes que tu vas accueillir. Donc ça, c'est vrai que c'est quelque chose qu'il faut apprendre, à mon avis, au Québec. En plus d'accueillir, il faut apprendre à embrasser un peu plus la culture des autres pour comprendre et s'améliorer. Et eux, les gens qui émigrent, doivent en faire pareil. Mais eux, ils sont déjà dans une intention de s'améliorer puisqu'ils sont là. C'est donc pas vrai qu'ils ont déjà fait quand même un certain premier pas. Donc je pense qu'il y a là-dessus. Un petit travail de société à faire à mon avis. Oui, tout à fait, puis ça m'amène, je fais une petite parenthèse sur un podcast précédent, j'ai eu l'occasion d'accueillir quelqu'un que tu connais également, Vidal Guiba, où on parlait d'inclusivité et de diversité au niveau des personnes, puis comment c'est important, justement, les points que tu viens de soulever, d'émettre, de les considérer parce que ça devient une plus-value. Il y a des personnes qui sont là, qui sont présentes, qui sont disponibles et on est capable d'avoir un effet multiplicateur en prenant en considération les avantages que ces personnes-là ont. comme personne, comme individu et comment ils peuvent contribuer à améliorer, à faire grandir et faire croître l'entreprise. Statistiquement parlant, on sait, les success stories. En Amérique du Nord, je n'ai pas. De statistiques exactes, mais quand tu regardes la majorité de ceux qu'on connaît qui ont des énormes succès, la majorité sont des immigrants. Tu sais, on prend simplement René Angélil, famille d'immigrants. Tu peux prendre les plus grands noms. Elon Musk, il n'est pas américain. Quand on y regarde bien, puis je ne dis pas qu'il ne faut pas être natif. Mais ce que je veux dire, c'est que ces gens-là ont une capacité exceptionnelle et il faut le voir aussi comme ça. Après ça, il y a aussi les cons partout. Il ne faut pas non plus exagérer. Mais ça, ça en fait partie. Ça va m'amener à un autre point, mais je reviens sur la chance et l'opportunité. Donc, la chance, c'est beaucoup plus une question d'opportunité. Et avec ce que tu viens de décrire, l'opportunité, c'est soi-même se présenter comme une opportunité. Et comment le fait d'adopter une posture de personne opportuniste de toi à toi te permet de réussir dans le type de business que tu exploites aujourd'hui? Mais je suis dans le domaine des technologies. Donc au Cogité, on fait de l'accompagnement dans le virage numérique. Je suis dans le domaine des technologies. Puis encore là, ce n'est pas une. Chance, c'est une opportunité. Je suis tombé dans un secteur. Et c'était vraiment un pur hasard, au passage. Je devais être en santé animale, moi, au CEGEP, parce que j'ai toujours adoré les animaux. J'ai toujours rêvé de m'occuper des animaux, de la nature ou autre. Et il s'est trouvé, par contre, que la nature ne m'a pas doté de connaissances ou d'aptitudes en mathématiques et en sciences. Donc, il s'est trouvé que, finalement, la santé animale, ce n'était pas pour moi. Bref. Et là, l'avantage que j'ai, moi, par rapport à d'autres secteurs, c'est que c'est un secteur qui est à construire. C'est un secteur qui est tout nouveau. Donc, comme c'est un secteur qui est. À construire, ben, en fait, je suis tombé sur un secteur, puis ça, c'est une opportunité que j'ai saisie, dans lequel on peut créer son métier. Donc, c'est un secteur qui est à construire. C'est un secteur qui est à construire. C'est un secteur qui est à construire. C'est un secteur qui est à construire. C'est un secteur qui est à construire. C'est un secteur qui est à construire. C'est un secteur qui est à construire. C'est un secteur qui est à construire. dans lesquels on peut créer son univers, dans lesquels on peut créer sa connaissance. Puisqu'Elle n'existait pas il y a 15-20 ans. C'est un peu un... On peut avoir le sentiment de l'imposteur dans ce sens-là, parce qu'on se dit, on le voit, tu sais, les nouveaux métiers qu'on entend parler maintenant, créateur de contenu, modérateur, data scientist, tous des choses de même. Mais ça n'existe pas, ces métiers-là. Ça n'existait pas. Donc, si on parle d'opportunités de chance, le premier point, c'est que le secteur dans lequel je suis est très, très, très, très, très... L'environnement a un énorme potentiel là-dessus. C'est que je peux créer ce que je veux. Puis les gens font comme, ah bah OK, si c'est ça ta job, je comprends. Il n'y a pas de problème là-dessus. Donc, je ne suis pas enfermé dans un secteur carriériste ou un secteur traditionnel comme avocat, comptable, où il y a des codes, il y a des choses qui sont très, très normées, même s'il y a beaucoup de modernité qui se fait là-dedans. Mais n'empêche que c'est très difficile de se démarquer là-dedans. Pour ma part, moi, dans le métier que je fais, Je suis consultant, je peux être formateur, je peux être très. Polyvalent, je peux faire plein de choses. Et en fait, personne ne va me. Dire oui, mais ça, ça n'existe pas comme job. Non, effectivement, tu as raison, c'est moi. Qui viens de l'inventer, mais ça marche. Donc ça, ça a été un point que j'ai pu mettre en place dans mon entreprise qui m'a permis de ça. Puis le deuxième point, c'est que j'ai J'ai eu la capacité rapidement à apprendre. Tout ce qui passe. Je sais que souvent dans les cours. De lancement d'entreprise, on demande aux entrepreneurs ou quand tu... J'imagine quand tu coaches à un entrepreneur qui démarre, il faut que tu fasses des choix. Il y a la loi de Pareto. La loi de Pareto, quand il s'agit. De te nourrir, Elle n'existe pas, d'accord ? Parce que si c'est passer 20% de ton temps pour crever de faim à 80% de ton temps, ça ne marche pas. Donc au début, tu prends tout ce qui passe. Au début, oui, tu dis oui à tout. Je pense que ce n'est pas quelque. Chose qui doit perdurer. Mais au début, c'est quelque chose qui te fait vivre. Donc moi, j'ai eu cette capacité à. Dire oui à tout. On m'a dit, tu veux faire ça ? Oui. J'ai eu des fois, j'ai eu des moments, on m'a demandé de faire des. Formations sur des outils dont je ne connaissais pas le nom. Mais comme j'ai une très grande capacité. D'Analyse rapide, ces outils-là, je les ai. Appris après avoir même signé des contrats dans lesquels je devais donner des formations. Donc ça peut un peu paraître imposteur. Ce que je vais dire là, mais. C'Est ça la réalité. Et il faut savoir que même très souvent dans le domaine de la technologie, par exemple dans le développement technologique, vos fournisseurs de services, vos programmeurs n'en connaissent souvent pas la moitié de ce qu'ils vont faire demain parce qu'on est dans un métier pareil de création. On est dans un métier d'innovation. Et ça, ça peut être perturbant parce que souvent, tu te dis oui, mais. Est-Ce que tu connais cet outil là? Non, mais je vais l'apprendre et j'apprends plus vite que toi. Donc je vais l'apprendre avant toi. Puis après ça, je vais te le montrer. Donc ça, ça a été quelque chose qui m'a servi énormément de prendre tout ce qui passe, de gérer au fur. Et à mesure, et après ça, de. Resserrer, de resserrer, de resserrer. Oui, c'est intéressant. Tu parles de créativité, d'innovation, et en même temps, ça m'amène à te parler aussi de ta curiosité, parce que tu es quelqu'un de ta nature qui est curieux. Parce que pour aller dans ce sens-là de la création, de l'innovation, quelqu'un qui n'est pas curieux, qui n'est pas fouineux, qui n'a pas intérêt, il n'y a pas la même perspective qui se présente à lui. En fait, moi, j'ai fait deux migrations. J'ai fait une immigration de la France au Québec. Pendant à peu près, on va dire. Une dizaine d'années, j'ai travaillé dans les entreprises québécoises. Je n'avais pas d'expérience en France professionnelle. Donc je ne pouvais pas comparer. Je n'avais pas d'expérience. J'avais celle de mes parents, mais je. N'Avais pas d'expérience en France. Et un jour, j'ai été suivre une. Conférence à Montréal de Google. Et ça m'a fait exactement le même. Effet que quand je suis venu la première fois au Québec. J'ai dit ah ouais, il y a ce monde là qui existe. Ça m'a fait le même, même, même effet. Je me suis dit, mais ça veut. Dire que je ne suis pas obligé de me faire chier dans mon entreprise. Parce que Google était en train de me dire, ouais, c'est le fun d'une entreprise. C'est ça la philosophie de Google. On s'amuse, on s'amuse, on est des. Génies, on travaille fort, mais on est capable de le faire en s'amusant. Et là, j'ai eu mon deuxième déclic. Là, je me suis dit, Mais je veux faire ça. Je veux être Google. Je ne veux pas être Google, mais je veux. Je veux vivre comme eux. Je veux. Je veux avoir le choix de faire. Ce que je veux, si je veux me promener nus pieds dans mes bureaux. Et y avoir un pouf, puis un mur d'escalade. C'est ça. Et ça, ça a été un deuxième. Déclic qui m'a amené justement à changer. De façon de voir les choses sur le même principe. Que l'immigration. Je me suis rendu compte que non, ce n'est pas forcément comme les entreprises dans lesquelles j'ai appris à travailler, que cela devrait être. Ce n'est pas parce que j'ai travaillé dans des endroits très normés, très structurés. que mon entreprise devrait être pareille. Et ça, ça m'a ouvert énormément les yeux. Et effectivement, la curiosité m'a amené à. Ce que j'ai commencé par Google. Puis après ça, je me suis passionné. Dans le fond, par tout ça. Parce qu'au bout de la ligne, je. Vous le répète, un, j'étais pas un geek. Deux, j'étais pas passionné de technologie. Je voulais aller en santé animale. Trois, on m'a placé en informatique de force. Et je ne suis toujours pas un geek. Et dans le fond, je n'étais pas passionné par la programmation, ni la technique, ni quoi. J'avais des grandes aptitudes en analyse, en analyse technique, en langage de programmation. Donc j'avais des facilités là-dedans. Mais je n'ai jamais été un passionné de ça. Et je ne le suis toujours pas, d'ailleurs. Ceux qui me connaissent, là, savent que oui, la technologie me sert comme métier, comme gangpin, tout ça. Mais j'adore être dehors, j'adore la nature, j'adore le sport, j'adore plein de choses. Et en fait, ce qui est arrivé. C'Est qu'au cégep, je n'avais pas encore réellement découvert cet univers-là. Mais c'est dès que j'ai commencé effectivement à être curieux sur ce que l'univers. Des technologies c'est-à-dire le secteur des technologies. À l'époque qu'on appelait les GAFAM, le. Monde du numérique, apportait. Oui, là, je me suis passionné par. Ça, mais je te dirais, je me. Suis passionné même plus dans leur modèle. D'Affaires, dans leur façon d'être plutôt que. Ce qu'ils vendent, parce qu'on s'en fout au bout de la ligne qu'est-ce qu'ils vendent. On s'en fout que Gmail soit plus. Fort que Hotmail ou quoi, peu importe. Par contre, ce qui est intéressant, c'est. Comment ces gens-là. Contrôle le monde. Comment ces gens-là, avec du vent, avec du virtuel, sont capables de dominer financièrement. Et politiquement le monde ? Ça, moi, ça m'a toujours fasciné. Je me suis toujours dit on n'est pas plus idiot qu'eux. Mais pourquoi on n'y arrive pas ? Donc, ça, c'est quelque chose qui m'a vraiment amené à me plonger dans cet univers. Et comme je me suis passionné et puis que je suis curieux, j'ai acquis énormément de connaissances et peut-être des connaissances je ne sais pas comment dire le. Terme, mais des connaissances avancées en termes de temps, comme si je faisais un. Voyage dans le temps. Tu sais, quand j'étais à Montréal à ma conférence Google, en revenant le trois heures de route, j'avais l'impression de remonter dans le temps. C'est méchant ce que je vais dire, mais j'avais l'impression de revenir à... OK. Je reviens dix ans avant. Et ça m'a fait un choc parce. Que je me suis dit, mais ils. Vivent dix ans plus loin que nous. Et disons, je suis gentil, ils ont. Une longueur d'avance tout le temps. Et ça, c'était il y a dix ans. Imagine, maintenant, ils ont ce qui est exponentiel dans leur coeur. Oui, puis il y a des personnes qui ont cette capacité-là, des leaders d'entreprise, puis on pourrait nommer des noms. Tu parlais de Musk à temps tôt, puis on peut parler de Bill Gates, on regarde différentes personnes. C'est des grands noms, bien entendu. Jobs, Steve Jobs. C'est ça, Steve Jobs. mais c'est des personnes qui ont la capacité de se projeter dans l'avenir, puis de mettre des actions en place aujourd'hui pour atteindre des débuts et des standards. Mais je reviens à ta conférence Google. Donc, cette conférence Google, ça t'a inspiré, et c'est ça qui a fait que t'as créé Cogit. Exactement. Quand je suis revenu de cette conférence-là. J'Ai commencé. Par donner des formations toutes simples. Formation Gmail, formation Google Agenda. Je me disais, je ne vais pas faire de revenu avec ça. Montrer comment les e-mails fonctionnent. Je me disais, mais ce n'est pas possible. Je veux dire, personne ne va me payer pour ça. C'est une croyance. Ah oui, certain. C'est une croyance. En fait, une croyance. Puis oui et non, parce que même les gens que j'avais encore en contact en Europe ou ailleurs, ils me disaient, voyons, tu ne vends pas des formations Google. Tout le monde sait comment utiliser Gmail. Et là, j'ai découvert effectivement que ma croyance n'était pas la bonne et ça dure depuis dix ans. Et c'est ça, en fait, c'est que j'ai commencé à donner des formations. Puis, petit à petit, en donnant une formation, par exemple sur Gmail, je me. Suis rendu compte que la problématique principale. N'Était pas que les gens ne savaient. Pas utiliser Gmail, mais qu'ils ne savaient pas forcément bien communiquer, qu'ils ne savaient. Pas forcément bien s'organiser. En voyant ça, j'ai développé des formations sur la communication, puis sur l'organisation. Mais comme je développais des formations sur la communication et l'organisation, j'avais pas le. Choix de développer des formations sur le temps. Donc là, j'ai fait des formations sur. Google Agenda et petit à petit, j'ai construit un accompagnement de type formation sur tout l'univers Google, l'univers Microsoft, d'autres univers. Et après ça, je me suis rendu compte que finalement, les formations, c'était pas. La première étape parce que la formation, c'est développer une compétence ou une connaissance pour utiliser un outil. Mais quand j'arrivais en entreprise et que. L'Outil n'avait même pas encore été pensé. Ou mal pensé, ou que ce n'était. Pas le bon outil, il fallait que j'aille en amont. Il a fallu que j'aille faire de l'analyse. Une aptitude que j'avais au cégep, donc j'ai commencé à faire des diagnostics de l'analyse. Mais comme je me rendais compte que mon analyse puis des formations ne suivaient pas, parce que le problème, c'est qu'une fois que j'avais analysé le problème, trouver. La solution, former sur la solution, ça prenait quelqu'un pour l'implanter parce que les. Personnes n'étaient pas capables de le faire. Là, j'ai offert un service d'accompagnement. Au fur et à mesure, je l'ai fait. Mais il faut se rappeler d'une chose, c'est qu'il y a dix ans, on. Ne parlait pas du virage numérique comme. On en parle maintenant. C'est-à-dire qu'il y a dix ans, quand je suis revenu de Montréal de ma conférence, Google a parlé du virage numérique. à parler de transformation numérique. Et moi, j'ai noté ça très bien parce que mon plan d'affaires n'a pas. Changé depuis dix ans. Ça a toujours été le virage numérique. Mais je ne pouvais pas en parler tout de suite parce que les gens. N'Étaient pas prêts à ça. Le timing n'était pas là. Exactement. Et en fait, j'ai évolué dans les. Dix dernières années en essayant constamment de. Me mettre au niveau du besoin réel. Des gens et non pas de trop être en avance parce que j'ai On. N'A pas la capacité de faire ça quand on fait du contenu, quand on fait de la formation. Quand on vend une application, on est. Capable de le faire parce qu'on est. Capable de vendre du rêve. Moi, je ne peux pas vendre du rêve. Si je suis devant toi et que je te donne une formation, c'est du concret. Je ne peux pas te promettre que ta formation va t'enrichir. C'est impossible. Par contre, quand tu vends un produit, quand tu vends une application, quand tu. Vends un iPhone, on est capable quand même de te dire que celui d'après. Il va être meilleur. Que ce soit vrai ou pas. Donc, ça a été ça, l'évolution. Au Québec, on a vécu une transition dans les dix dernières années. Et encore là, c'est une question de timing. J'aurais pu arriver dix ans plus tôt. J'Aurais pu arriver dix ans plus tard. Si j'étais arrivé dix ans plus tôt. J'Aurais rushé, puis je me serais peut-être. Découragé parce que c'était l'informatique de gestion. Si j'étais arrivé dix ans plus tard, j'aurais été has-been. Donc, c'est toujours ça. Il y a toujours une question d'évolution. Mais ce qui est sûr, c'est que Ce que j'ai semé il y a. Dix ans, ce que j'ai prétendu il y a dix ans, se met en application maintenant. Donc ça me permet moi aujourd'hui de. Confirmer que ce que j'ai compris moi. Puis ce que j'ai dit à mes. Clients les plus, dont toi, les plus anciens, c'est la réalité. Et je suis content maintenant d'avoir des. Clients comme toi ou comme d'autres qui ont pris les devants plus tôt que les autres. Et le temps le dira, mais n'empêche. Que La situation fait que ça fonctionne. Et ce n'est pas de la chance. Non, exactement. Ce n'est pas de la chance. Tu as fait des choix. Donc, le fait de faire des choix, puis tu sais, je reviens sur des éléments négatifs. Souvent, j'entends des personnes qui disent, mais. Je n'ai pas le choix. Oui, tu as le choix. de ne pas faire de choix, c'est un choix. Et de faire un choix et de ne pas faire de choix, dans un cas ou dans l'autre, il y a des conséquences. Donc, tu as fait des choix. Ce n'est pas de la chance. Tu as créé tes opportunités par toi-même parce que ton mindset et ta logique que tu nous présentes depuis tantôt t'ont emmené là. Également, tu as créé tes opportunités. Tu n'étais pas pour savoir qu'arriverait un. Moment donné, à quelque part, une pandémie. Ben non, et c'est pas moi qui l'ai provoqué, mais j'en étais bien, quoi. Ben là, je commence à m'embêter, là. Mais tu sais, ça a été un accélérateur parce que tu sais, dans les faits, pour toi, c'est un accélérateur au niveau de tout ce que tu as préparé, de ce que tu as mis en place. Maintenant, mais écoute, cette accélération-là, ça t'amène bien entendu à avoir davantage d'activités, de clients, etc. Et là, je rebondis parce que tu disais tantôt, je n'avais pas nécessairement les aptitudes, les compétences pour m'en aller en médecine vétérinaire. Tu avais d'autres aptitudes, d'autres talents, d'autres compétences, dont les deux compétences qu'on va discuter à l'instant présent, mais la vulgarisation et la résolution de problèmes. Donc, comment ça te sert dans ton business aujourd'hui d'avoir cette capacité-là, cette compétence-là de vulgariser? Alors, tout d'abord, je tiens à dire que c'est des compétences, je ne sais pas si on peut appeler ça des compétences innées ou quelque chose qui m'a été transmis. Mon père et mes parents, ma mère aussi, ont toujours été des très, très, très bons vulgarisateurs. Je pense que je l'ai toujours eu. Donc, bien honnêtement, c'est quelque chose que. Je n'ai pas de façon académique développée. Autant la résolution de problèmes, en fait, plus la vulgarisation que la résolution de problèmes. La vulgarisation, dans un premier temps, ça. M'A paru vraiment très très très logique parce que, donnant des formations, il faut. Que tu sois le plus clair possible. Si tu ne ramènes pas ça à la plus grande simplicité, ça ne fonctionne pas. J'étais allergique, moi, je suis allergique à l'école, donc j'étais allergique aux plans de formation, aux plans de cours et tous les trucs lourdings un peu du système pédagogique classique. Et je voulais faire de quoi qui était différent dans mes formations. Et moi, il y a un élément qui m'a passionné quand j'étais jeune et qui est passé aussi ici. Je pense que la plupart des gens au Québec de ma génération ou d'autres connaissent. C'était l'émission C'est pas sorcier. qui était une émission, je ne sais pas si tu connais, C'est pas sorcier, c'était une émission de vulgarisation scientifique. Mais incroyable ! C'est si bien que les profs en France passaient ça à la place de leur cours. Et ici aussi d'ailleurs, au passage, il y a encore des émissions sur YouTube, vous pouvez aller voir C'est pas sorcier. Vous tapez C'est pas sorcier. Ça a vieilli un peu l'image, puis les concepts ont vieilli, parce que, exemple, il parle du téléphone à cadran. C'est sûr que c'est un petit peu mieux pour certains, mais vous irez voir le... La façon dont il vulgarise, c'était des. Maquettes, c'était très tactile. Moi, personnellement, j'ai appris 100 fois plus dans des émissions de C'est pas sorti qu'à l'école. Je n'ai pas peur de le dire. C'était vraiment quelque chose qui... C'était mon rendez-vous du dimanche matin. Je me pluggeais à ça. C'est la télévision et c'était génial. Et en fait, j'ai voulu reproduire ça. Moi, ça a toujours été mon moment, ma source d'inspiration. Ça a toujours été ça. C'est d'expliquer à quelqu'un qui n'y connaît. Strictement rien, d'essayer d'expliquer. Donc, j'ai j'ai cette capacité d'expliquer. Oui. Mais par contre, ce que j'ai développé. Avec l'expérience, par contre. C'est de le structurer, ma vulgarisation. C'est-à-dire qu'il ne suffit pas d'être bon en com, puis il ne suffit pas. De bien parler, puis d'être un beau parleur, tout ça. Ça, ça fonctionne dans la vie. Mais avec les clients, il faut le structurer. Il faut le structurer par du contenu interactif, par des petites capsules vidéo, par de l'audio, par des schémas. Essayer d'aller chercher tous les sens possibles. Donc ça, effectivement, la vulgarisation, ça m'a aidé, ça m'aide. Et c'est ce qui est reconnu comme étant la plus grande dans le fond professionnel quand je travaille avec les gens parce que c'est vulgariser, c'est donner des. Images, des images mentales. C'est de faire des comparaisons. J'aime bien faire des comparaisons. Toi aussi, je sais que les métaphores, les comparaisons, c'est quelque chose qu'on a en commun. C'est d'imager les images des lieux communs, de la voiture, la maison. C'est des choses qu'on utilise beaucoup quand on est créateur de contenu. Et à ce moment-là, ça m'a énormément servi. Et la résolution de problème, par contre. Honnêtement, ce n'est pas quelque chose que. J'Avais de façon innée. C'est plutôt quelque chose que j'ai développé, par contre, pour le coup, avec l'entreprise, parce que les problématiques d'entreprise, tu les. Vis au fur et à mesure. Ce ne sont pas les mêmes problématiques au fur et à mesure que ton entreprise grandit, que tu opères une croissance. Il y a une chanson de rap en France qui dit millions de dollars, millions de problèmes. C'est exactement ça. Je vous rassure, je ne fais pas de millions. Mais dans le fond, c'est un peu ça. c'est que la croissance vient aussi avec son lot de problèmes. Et je pense que même n'importe quel multimillionnaire ou quelqu'un qui a réussi dans la vie vous le dira, ce n'est pas vrai que tu atteins un stade dans lequel tu n'as plus de problèmes. Tu deviens intouchable. Je pense que tu évolues dans la gravité ou le risque au fur et à mesure que tu augmentes de volume. Et en fait, moi, la résolution de problème s'est avérée être plus une compétence que j'ai fini par développer sur le terrain, parce que, justement, les problématiques technologiques d'il y a dix ans ne sont. Pas les mêmes que maintenant. J'avais beau prévoir potentiellement ce qui allait s'en venir, je n'allais pas prévoir comment les gens allaient réagir par rapport à ça. Donc ça, c'est quelque chose que j'ai développé vraiment au fur et à mesure, un peu par nécessité, parce que les gens me payent. pour trouver des solutions. Ils ne me payent pas pour que je leur parle comment Google est génial. Ils me payent pour résoudre des problèmes. Donc, ça, c'est le fond de mon business. C'est ça. Je ne lâche pas le morceau tant que le problème n'est pas résolu. Je trouve des solutions, mais pour ça, il faut avoir une capacité de résoudre des choses et mon esprit d'analyse. Et là, pour le coup, l'informatique m'a servi. Mon apprentissage de l'informatique pure au cégep m'a servi parce que dans l'informatique, c'est purement de la résolution de problèmes au quotidien. La programmation, c'est la résolution de problèmes. C'est que tu prends un concept, puis tu le conçois en langage de programmation. Donc tu trouves une solution. Oui, tu touches sur des points importants, Jean-François. C'est sûr que dans le domaine, un domaine comme le tien, parce qu'il y a des domaines qui sont moins exigeants, parce qu'il y a certains secteurs d'activité où on n'est pas dans la résolution de problème. J'ai un client qui vient acheter son pain chez nous. À part que si le pain n'est pas frais, il ne l'achètera pas, mais il ne reviendra pas avec sa baguette de pain pour dire que ton pain n'est pas frais. Ce n'est pas la même chose. Donc, dans le type de marché, d'industrie, de secteur d'activité dans lequel tu es, c'est important, c'est primordial. Vulgariser, c'est autre chose parce que dans des domaines techniques, on peut parler du droit, on peut parler de la comptabilité, de la fiscalité. Il y en a plein d'autres. Oui, c'est plus technique. Dans l'éventualité de rendre accessible l'information et le niveau de compréhension, le vulgariser c'est important, mais tu as touché un mot qui est important tantôt et je sais que tu l'as, mais c'est la communication. C'est une compétence hyper importante parce que je peux avoir la capacité de vulgariser, mais je ne suis pas capable de le communiquer. OK, puis je suis capable de résoudre des problèmes, mais je ne suis pas capable de communiquer comment on fait, puis comment la personne doit faire suite à ce que tu fais comme accompagnement. Bien là, on a un autre problème. Donc, c'est une autre compétence que tu as chez toi au niveau de la communication. Oui, oui, oui, effectivement. Et puis là, pour le coup, honnêtement, encore là, tu sais, moi, je dis souvent, Jean, puis ce n'est pas forcément pour être prétentieux ou quoi, mais justement, J'ai jamais fait tant d'efforts que ça pour les développer ces compétences-là. Puis la communication en fait partie. Un des éléments qui m'a aidé beaucoup. C'Est d'être papa, d'avoir des enfants. La vulgarisation, la résolution de problèmes et. La communication, c'est le quotidien des parents. Et j'ai vécu mes dix dernières années. Un peu plus pour les enfants, mais. Entre l'entreprise et les enfants, Et c'est vrai que ça aide énormément. Quand on doit expliquer quelque chose à un enfant, on ne peut pas l'expliquer techniquement. Il faut imager. Puis moi, je me sers de cette capacité d'imager à des enfants en bas âge pour faire exactement la même chose. Avec des adultes ou avec des clients. Puis pareil pour les résolutions de problèmes. L'enfant, de la naissance à plus tard, a besoin que tu résolves son problème. Tu ne peux pas S'il pleure avec. La couche pleine, tu ne peux pas dire « bon, attends un petit peu, je vais analyser ». Non, non, ça presse man, c'est là que ça se passe. Tu ne peux pas attendre et te dire « ça va peut-être passer ». Donc cette capacité peut-être que j'ai eue à jumeler les deux, c'est un avantage, je pense, d'avoir été en mode père de famille aussi. Tu parlais de métaphore tantôt, elle me fait rire celle-là. Tu vois dans ma face, les auditeurs ne le voient pas. La couche. La couche. La couche est pleine. Donc, capacité de résoudre des problèmes. Donc, tu as des clients que les couches peuvent être pleines aussi, puis ils comptent sur toi pour réduire le problème. On peut poursuivre l'image toujours, mais il est trois heures du matin. Tu peux pas faire semblant de dormir. Je veux dire, il va être là demain matin, puis il les fait s'irriter. Ton client, c'est pareil. Il va être irrité. Si tu n'avances pas, puis on a beaucoup à apprendre, je pense, en tant qu'entrepreneur, de notre vie de famille et de notre vie de client professionnel, je veux dire service client. C'est surtout ça que moi, j'en retire. C'est d'être capable de prendre quelque chose que j'ai réussi à faire dans un pour le mettre en application dans l'autre. Parce qu'au bout de la ligne, C'est les mêmes situations. Les clients sont en demande, tu leur fournis un service. Les enfants sont en demande, tu leur fournis des services. C'est un peu gentil. Ce que tu dis, je reviens sur l'opportunisme de tantôt. T'es opportuniste, tu saisis des occasions, tu saisis des événements du niveau familial. Puis tu les réutilises pour pouvoir l'appliquer dans ta vie professionnelle. Ça, c'est une question d'efficacité. Pas de perte de temps. T'apprends un truc. En même temps, ça s'applique dans tout. Et moi, c'est quelque chose que j'ai toujours fait dans mes formations. J'ai toujours été transparent là-dessus, justement. J'ai toujours parlé de mes enfants, de mon rôle, de mes difficultés, de mes qualités. J'ai toujours mis de l'avant la transparence. Et l'honnêteté pour ne pas commencer... Je sais que beaucoup d'entrepreneurs qui nous écoutent, parfois, se créent deux mondes. qui s'opposent, c'est-à-dire un monde personnel et un monde professionnel. Puis je ne dis pas qu'il faut mélanger les deux. Mais par contre, il faut que les deux se connaissent. Il faut que les deux se connaissent parce que sinon, il n'y a pas. De respect, ni du temps, ni rien. Moi, quand je dis à un de mes clients, écoute, on annule le rendez-vous. Je dois m'occuper de mes enfants. Il n'y a pas de négociation là.« Non, je pense que tu ne. Comprends pas, ma priorité, elle sera avant tout sur mes enfants. Même si tu m'as payé 100 000$. Pour faire un truc, ma priorité, elle est chez mes enfants.» Et ça, si tu es clair. Avec tes clients dès le début, C'est cool. Tes clients vont te respecter là-dessus. Et pareil pour l'inverse. Quand tu expliques à tes enfants que papa ou maman, on a besoin de concentration, on a besoin de travailler, pas avec le chemin classique parce qu'on ramène des sous à la maison. Non. On a besoin de travailler parce que nous, on ne va pas à l'école. Nous, on va dans une activité qu'on appelle l'entreprise. dans lesquels nos camarades de classe, c'est notre équipe et on a besoin d'avoir ce moment-là, je pense que c'est important parce que ça leur permet de voir. Aussi tous les efforts que tu fais. De ton côté et de ne pas simplement dire, ces deux mondes-là ne se parlent pas. Moi, je pense que ces deux mondes-là se parlent. Effectivement. En même temps, ça pourrait faire partie d'un autre podcast avec un autre invité, mais on parle de programmation ici parce. Que comme parents, t'as, toi et ta. Conjointe également, la capacité de programmer vos enfants à l'intérieur de ce que vous faites. Donc, vous devenez par le fait même un modèle. Donc, Jean-François, merci beaucoup. On achève, on aurait pu parler cinq, six heures ensemble. Donc, sur les deux compétences clés, vulgarisation et résolution de problèmes, je fais un petit débriefing. Là, on apprend que tu es un Français d'origine. Tu as quitté ta terre native pour venir dans une terre d'adoption. Terre d'adoption que tu as convertie parce que c'est devenu ta terre aujourd'hui. Donc, tu t'es intégré sans avoir le niveau de difficulté, probablement avec l'éducation. Tu parlais de tes parents tantôt, puis l'ouverture sur le monde, donc l'esprit ouvert. Donc, tu t'es intégré relativement assez facilement dans un milieu. Tu as pris et tu as su prendre ta place. Tu as su également tirer avantage, donc opportuniste de différents éléments qui se présentaient autour de toi. OK? Curiosité, créativité, clarté dans la communication, innovation. Tu sais, c'est des mots, ça fait partie de ton vocabulaire, puis c'est quelque chose que tu transpires, donc tu ne te sens pas mauvais. Un autre cliché sur les Français que je réprouve. Également, je parlerais d'inspirer parce que tu es une personne qui est inspirée, une personne qui est inspirante. Sur la fin, ce que tu nous parles, c'est de l'équilibre, d'être en équilibre. On n'a pas mentionné tantôt, mais tu as quatre enfants. Ce ne sont pas des enfants qui ont 25-26 ans. Ils sont jeunes, donc t'as quatre enfants, une conjointe, une business. On n'a pas parlé de tes AB, tes postes temps, parce que bon, t'as des AB, des postes temps, camping, t'es dans les arts martiaux aussi. J'ai une autre business en karaté aussi. En karaté. Pour prêter à une école de karaté. C'est ça. Mais tu trouves le temps de maintenir un équilibre, d'établir des priorités, puis de t'accomplir à l'intérieur de ton business, tout en étant présent comme conjoint, comme papa, et en étant quelqu'un qui est en mouvement, qui bouge. Et tu nous parles de compétences qui sont essentielles dans ton type de business, mais qui sont essentielles aussi auprès d'autres entreprises. Maintenant, mais écoute, Deux points à couvrir avec toi avant de terminer. Si tu as un conseil à donner aux gens qui nous écoutent, établi sur tes expériences de vie et sur les deux compétences qu'on a vu aujourd'hui, quel serait le conseil que tu offrirais à. Nos auditeurs en guise de cadeau? Le conseil que je vais donner et. Que je donne principalement à mes enfants, mais que je donne à la majorité. Des gens dans mon entourage, c'est que quand tu décides de faire quelque chose, fais-toi conseiller, fais-toi accompagner pour faire le. Pouls, prendre le pouls, prendre la bonne. Décision, mais tout ce que te diront les autres autour de toi, prends-le et fais totalement l'inverse. C'est bon, fais à ta tête. Ben, c'est même pas à sa tête. C'Est que... Et je l'entends en plus. Même souvent, j'ai écouté un podcast hier. Qui était sur un manager aux États-Unis qui... C'est exactement ça. Il disait, en fait, le journaliste lui demandait c'est quoi votre recette ? Il dit ben j'ai pris tout ce qu'on me conseillait, puis j'ai fait totalement l'inverse, puis ça a fonctionné. Et tu sais, c'est pas... Il y a une différence, c'est pour ça que je fais la différence entre... Écouter les autres, prendre des conseils, se faire une tête. Faut écouter les conseils, mais faut pas écouter les directives. Faut pas écouter les tu devrais. Faut pas les renier non plus. Stratégiquement parlant, à chaque fois qu'on m'a. Dit des choses, moi, dans ma vie, puis que j'ai fait totalement l'inverse, ça a toujours fonctionné. Mais faut, par contre, faut que t'assumes. Puis faut que tu suives ton truc. Oui, puis j'irais même plus loin, sans être totalement à l'inverse, d'accueillir ce que tu reçois, puis de faire ta tête là-dessus, puis de suivre son intuition. Parce que l'intuition, chez un entrepreneur, c'est un élément qui est hyper important et qu'on n'écoute pas et qu'on ne suit pas assez souvent. Et c'est le conseil que j'ai donné, pourtant je suis leur parent, je suis leur père, mais je le donne à. Mes enfants en disant, écoute mes conseils. Mais fais l'inverse de ce que je te dis. parce que je suis déjà rendu has-been. On est tout le has-been de quelqu'un. Et je pense que beaucoup d'enseignants, si. On parle de la formation, devraient se poser cette question-là. Puis dis-moi, en guise de clôture, cogité, on le retrouve où, comment, si on veut se référer à toi, faire appel à tes services, ou en apprendre davantage sur ce que tu fais? On peut retrouver sur le site web groupecogit.ca. Donc, vous pouvez taper sur Google ou aller sur Facebook. Rejoigne François parce que c'est mon lien direct là-dedans. Mais je suis quand même assez présent. On ne fait pas énormément de publicité parce que je suis quand même assez fier de dire que depuis dix ans, 100% de notre clientèle est due à des références. 100% de notre clientèle est vraiment un. Lien d'une référence de quelqu'un d'autre. On n'a jamais fait de publicité, on n'a jamais fait de promotion, on n'a. Jamais fait de cold call, peu importe. Et ça, par contre, c'est quand même une grande fierté de savoir que ça a toujours été un lien d'un autre, d'une autre, d'un autre, d'une autre, d'un autre, d'une autre, qui a permis de construire cette clientèle-là. Donc vous devez connaître quelqu'un qui nous connaît. Donc Jean-François, un grand merci. Merci de ta disponibilité. Merci à toi. Merci de ta générosité et de ta présence. Puis avec ton mot de clôture, dans le cas où tu n'as pas besoin, CoGT n'a pas le besoin nécessairement de mettre beaucoup de budget, d'investir en publicité et en promotion, ça veut dire que tu es vraiment une opportunité et que CoGT est une opportunité. Exactement. On a fini par le construire. Donc, merci à toi. Merci aussi à toutes les personnes qui nous écrivent. Je vous invite à nous laisser des commentaires, de l'appréciation. Vous pouvez communiquer avec Jean-François, bien entendu, pour en apprendre davantage sur ses services, sur sa présence. Et également, vous pouvez faire la même chose avec moi en me suivant sur les différents réseaux sociaux et n'hésitez pas à laisser vos commentaires. C'est toujours très apprécié. Merci et à la prochaine.