Ceci n'est pas du coaching

Épisode #9 - Passion & détermination

January 24, 2024 François Deschamps Season 1 Episode 9
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Ceci n'est pas du coaching
Épisode #9 - Passion & détermination
Jan 24, 2024 Season 1 Episode 9
François Deschamps

Bienvenue dans l'épisode #9 de "Ceci n'est pas du coaching" animé par François Deschamps !

Cette semaine, nous avons le privilège de plonger dans l'histoire fascinante et motivante de Sophie Pedneault, coactionnaire et coordonnatrice des ventes et développement des affaires chez Armoires AD Plus au Canada.

Sophie Pedneault, une figure emblématique dans le monde des affaires, a commencé son parcours professionnel en janvier 2006 chez Armoires AD Plus. Sa carrière, riche en expériences et en succès, reflète son engagement indéfectible et sa passion pour le développement des affaires et la gestion des ventes.

Dans cet épisode, nous explorerons le voyage professionnel de Sophie, depuis ses premiers pas chez Armoires AD Plus jusqu'à son rôle actuel de coactionnaire. Elle nous dévoilera les clés de sa réussite, ses stratégies pour surmonter les défis du marché, et comment elle a contribué à la croissance et à l'expansion de l'entreprise. Nous aborderons également l'importance de la vision stratégique et de l'innovation dans le secteur des ventes et du développement des affaires.


Rejoignez-nous pour découvrir l'histoire inspirante de Sophie Pedneault, une leader qui a su transformer les défis en opportunités et qui continue d'inspirer par son parcours exceptionnel dans le monde des affaires.


Pour nous suivre sur nos autres plateformes :

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Pour suivre notre invité :

► LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/sophie-pedneault-b30605140/

Rejoignez-nous pour cet épisode inspirant et découvrez comment Jean-François Lacasse utilise son expérience pour faire une différence dans la vie des autres.

Pour suivre le podcast et votre animateur François Deschamps :

► François Deschamps : https://linktr.ee/francoisdeschamps
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► Youtube :https://www.youtube.com/@francoisdeschamps996
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► Tiktok : https://www.tiktok.com/@francois_deschamps_coach


🎬 Production : GB Studio - https://www.gbstudio.ca/

📣 Marketing : Bronko Marketing Inc. - https://brkm.ca/

Show Notes Transcript

Bienvenue dans l'épisode #9 de "Ceci n'est pas du coaching" animé par François Deschamps !

Cette semaine, nous avons le privilège de plonger dans l'histoire fascinante et motivante de Sophie Pedneault, coactionnaire et coordonnatrice des ventes et développement des affaires chez Armoires AD Plus au Canada.

Sophie Pedneault, une figure emblématique dans le monde des affaires, a commencé son parcours professionnel en janvier 2006 chez Armoires AD Plus. Sa carrière, riche en expériences et en succès, reflète son engagement indéfectible et sa passion pour le développement des affaires et la gestion des ventes.

Dans cet épisode, nous explorerons le voyage professionnel de Sophie, depuis ses premiers pas chez Armoires AD Plus jusqu'à son rôle actuel de coactionnaire. Elle nous dévoilera les clés de sa réussite, ses stratégies pour surmonter les défis du marché, et comment elle a contribué à la croissance et à l'expansion de l'entreprise. Nous aborderons également l'importance de la vision stratégique et de l'innovation dans le secteur des ventes et du développement des affaires.


Rejoignez-nous pour découvrir l'histoire inspirante de Sophie Pedneault, une leader qui a su transformer les défis en opportunités et qui continue d'inspirer par son parcours exceptionnel dans le monde des affaires.


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Bienvenue dans le podcast captivant ! Ceci n'est pas du coaching ici votre animateur François Deschamps. On explore ensemble la liaison fascinante entre la science cognitive et le développement professionnel dans le monde des affaires, avec une approche unique et éclairée. Ce podcast vous emmène dans un voyage passionnant à la découverte de votre voix unique en affaires. Bonjours très chers auditeurs, très chères auditrices, ici François Deschamps. J'ai le plaisir de vous accueillir dans mon podcast. Ceci n'est pas du coaching, donc grand plaisir de vous retrouver aujourd'hui. Une fois de plus, vous savez que ce podcast s'adresse directement aux entrepreneurs, hommes et femmes, aux gestionnaires en entreprise, les personnes qui ont le souci de développer leur excellence dans toutes les sphères de leur vie, mais bien entendu au niveau professionnel également. Et la façon dont nous fonctionnons, c'est que j'ai un invité, une invitée aujourd'hui, et cette personne là va nous parler de certaines compétences qui lui permettent de s'accomplir à l'intérieur de son rôle, à l'intérieur de son entreprise. Les compétences que nous allons aborder aujourd'hui, on parle de passion, de détermination et de curiosité. Et pour nous parler de tout ça, j'ai le plaisir d'accueillir Sophie Pedneault. Bonjour Sophie, Bien bonjour François. Puis tout d'abord, j'aimerais te remercier de m'avoir invité à ton podcast. Je suis vraiment honorée et fière d'y participer et de pouvoir contribuer aussi à apporter peut être quelque chose d'intéressant, de nouveau, de instructif aux gens qui vont l'écouter. Moi je suis sûr, sans vouloir te mettre de pression, on peut enlever le peut être et je suis sûr que tu vas contribuer. T'as un bon vécu, t'as un bon bagage. Tu sais, on va parler plus en détail de la femme, de l'entreprise, de l'entrepreneure que tu es. Parce que tu es actionnaire aussi dans l'entreprise où tu es actuellement. Mais avant de parler des compétences, on va parler de Sophie. Sophie Pedneault, elle vient d'où ? Elle est originaire des Îles de la Madeleine. Tu es originaire du Cap Saint Ignace. Tu viens d'où ? Puis qu'est ce qui t'amène dans la grande région de Québec et d'oeuvrer dans le domaine que tu es aujourd'hui ? Parle nous de toi un peu. En fait, moi, je suis originaire du sud du Lac-Saint-Jean, on va dire du Saguenay-Lac-Saint-Jean, mais plus dans la municipalité de Dolbeau-Mistassini. Moi, j'y ai grandi. Je suis arrivée là à l'âge de sept ans, donc ça fait longtemps que j'y suis. Puis j'ai fait mes études au Saguenay aussi. Puis par la suite, j'ai débuté ma carrière dans la ville de Québec. Je suis retournée travailler au Lac-Saint-Jean pour environ à peu près une quinzaine d'années par la suite, parce que j'avais l'opportunité d'ouvrir une entreprise familiale avec mes parents là bas. Donc, c'est un beau défi qui s'adressait à moi. Alors je suis retournée au Lac-Saint-Jean. Puis, pendant treize ans, on a eu une entreprise dans le secteur du couvre plancher, décoration. On avait un département complet aussi de peinture, donc c'était une très grande entreprise. Puis on desservait la municipalité de Saint-Félicien. Notre entreprise était située à ce moment là dans une autre municipalité. Puis j'avais à occuper comme poste. En fait, j'étais la personne qui avait étudié dans le domaine. Moi, mes études ont été faites en architecture. Et puis je n'ai jamais travaillé dans le domaine de l'architecture parce qu'au moment où j'ai fait mon stage, je me suis rendu compte que ce ne serait pas pour moi l'architecture. J'aimais l'architecture comme telle, mais ma passion était beaucoup plus sur le terrain avec les gens que derrière un ordinateur. Donc de fil en aiguille, c'est pour ça que je me suis placée par la suite dans le domaine du design et de la décoration intérieure dans mes différents travaux. Puis quand et c'est ce qui m'a amené à avoir une entreprise familiale dans le domaine de la décoration, donc dans l'entreprise, j'avais à faire les achats de matériaux, faire la gestion du personnel, embauche, congédiement aussi nécessairement. On était. J'étais avec mon frère, ma sœur, ma mère qui faisait la comptabilité, donc c'était une entreprise familiale. On avait ça. On y retrouve certains défis naturellement parce que c'est c'est ta famille, c'est les gens que tu aimes, mais avec des personnalités différentes. Donc on apprend à mettre beaucoup, beaucoup, beaucoup d'eau dans notre vin et et un bien à bien faire fonctionner aussi parce qu'on avait tous à cœur que l'entreprise réussisse. Et dit moi je te coupe là dessus, mais tu parles de défi bien entendu, et je trouve ça intéressant parce que ce n'est pas exclusif à toi, mais on a de... On a de plus en plus de personnes qui sont dans une deuxième ou une troisième génération de relève. En entreprise, quand on parle de relève en entreprise, on parle de période de transition aussi, que ce soit les parents, les enfants ou entre frères et soeurs. Mais quels défis en particulier que vous avez eu à vivre à l'intérieur par exemple, de cette période là, vous avez travaillé ensemble en famille. Le défi familial? Oui. Je pense que ça a été le partage, le partage oui, étonnamment, parce qu'en fait, c'est de... D'avoir ego des choses que de toute façon, en fait, c'est de trouver nos forces. On avait chacun des forces différentes à partir du moment où on était conscient de ça, d'être conscient qu'on avait des forces différentes, de les utiliser et de les mettre à bon escient dans les bonnes compétences de ce que l'entreprise avait besoin. A partir de là, on a travaillé beaucoup plus aisément ensemble. Puis ça a été beaucoup plus facile de comprendre aussi que telle personne était plus forte et de sauver du temps à faire des choses, puis à tout vouloir faire soi même, puis de se permettre de se déléguer des choses. Ok, donc ça a été peut être ça a été un gros apprentissage à ce niveau là aussi. Parce que de vivre ensemble en famille, c'est une chose de travailler ensemble. Et là tu parlais du contexte de travail embaucher des personnes, mettre fin à des relations aussi au travail, d'avoir un partage aussi parce que tu sais, c'est tu te retrouves dans une entreprise familiale. Ben écoute, il y a des tâches qui vont être dévouées à une ou à l'autre des personnes. Parce que si tout le monde s'occupe du recrutement ou si tout le monde s'occupe des RH, ou tout le monde s'occupe de la comptabilité, à un moment donné, on finit par se piler sur les pieds pis s'écorcher. Exactement. C'est pour ça qu'on a vraiment attribué assez rapidement des tâches à chacun. Ma sœur avait des études en administration, donc c'est elle qui aidait qui était avec ma mère à ce niveau là. Puis mon frère. Lui, il y avait des grosses compétences en force musculaire donc. Donc on l'attitrait à la livraison, à l'expédition, la réception des marchandises et tout ça. Donc on sait. Puis moi, étant donné que j'avais les connaissances compétences dans le domaine, donc les calculs, les mesures et tout ça, ben j'ai nécessairement, par la bande formée, mon frère et ma sœur, pour qu'ils soient capables aussi d'aider le temps, les moments qu'on n'avait pas d'employés. Puis lorsqu'on avait des employés, c'est moi qui les formait vraiment, à l'image de ce que je voulais que l'entreprise ressemble aussi. Puis pour moi, c'était vraiment important d'accorder beaucoup de temps à la formation. Puis c'est encore quelque chose que ça me suit depuis ce temps là et je pense que ça va me suivre toute ma vie. C'est important que la personne qui est introduite dans l'entreprise connaissent bien les valeurs de l'entreprise où on veut s'en aller aussi notre vision puis qu'elle travaille en fonction. Donc pour moi, c'est important que le client qui se présente, si c'est pas moi qui le répond bien, si c'est une autre personne qui va être aussi bien répondu dans la même vision que ce que j'en avais. Je comprends très bien. À l'époque tu as exploré des choses qui te servent encore aujourd'hui. Ok, puis là tu parles de l'importance de pouvoir partager la culture de l'entreprise, qu'elle puisse se vivre à l'intérieur de toutes les personnes qui se retrouvent dans l'entreprise. Donc le client qui arrive chez vous, que ce soit Sophie, Julie ou Jean. Donc il va vivre la même expérience parce que la culture est enracinée auprès de chaque personne. Exactement. Mon entreprise, ça a été long avant de le comprendre, mais ça a été un laboratoire, vraiment un laboratoire, sans m'en rendre compte à l'époque, parce que lorsque je le faisais, je le faisais avec détermination. Je voulais pas qu'il y ait d'erreurs. Je n'avais pas de place à l'erreur selon moi aussi, j'étais très exigeante. Mais avec du recul, maintenant, je me rends compte que tout ça me sert aujourd'hui. Donc ça a été, ça a été un des très beaux tremplins de ma vie finalement. Parce qu'après ces treize ans là, lorsqu'on a fermé l'entreprise, bien, il y avait quand même beaucoup de métiers derrière la cravate, si on veut. Donc que j'apportais avec moi des connaissances, c'est quand même pas rien, Là, à partir de 21 ans, gérer une entreprise puis. 21 ans. À 21 ans, oui, c'est ça. J'ai ouvert l'entreprise en fait à 21 ans, puis de la façon que ça s'est passé, c'est que ma mère me voyait travailler pour d'autres entreprises. Puis elle dit a ça n'a pas de bon sens Sophie comment tu te dévoue que tu travailles fort pour d'autres entreprises comme ça, à 21 ans, elle dit faut absolument trouver quelque chose, faire quelque chose. Puis eux autres, il y avait le désir d'investir dans quelque chose aussi, fait qu'elle dit on se part, on se part de quoi dans ton domaine donc c'est là qu'on avait trouvé l'entreprise, puis fait que moi j'étais bien contente parce que je réalisais un rêve en même temps. Donc ça a été, ça a été passionnant pendant près de quatorze ans. Donc on a converti la Mère Térésa en une entrepreneure. Oui, effectivement. Puis cette transition là s'est faite comment tu sais, de partir ? Parce que tu sais, c'est sûr qu'à 21 ans, t'es toute jeune, t'es pas encore très vieille aujourd'hui, remarque bien comparativement à moi, mais t'es toute jeune à 21 ans. Là, tu pars d'un statut d'employé à un statut d'entrepreneur, puis en plus de travailler avec les membres de ta famille. Donc rien de facile. T'aimes ça difficile, toi ? Oui, on dirait que quand c'est facile, ça fonctionne pas pour moi. Effectivement. Je sais pas, mais j'ai le tour. Tu sais, on dit que les gens intelligents aiment ça, les choses faciles. Il faut croire que Je sais pas. Je sais pas si j'ai quelque chose. J'ai pas compris ou je manque d'intelligence. Ou que ton niveau d'intelligence est supérieur. Oui, c'est ça. Et je cherche à augmenter mon défi, mon mon niveau de défi à chaque fois. Mais effectivement, c'est spécial, c'est spectaculaire. Le coefficient de difficulté est augmenté. Àtoutes les fois. Pis là, t'aimes ça. Moi, je vis sur cette adrénaline là. C'est une drive pour moi, tu sais. On dirait que je me nourris à ça. Je carbure aux challenges, aux défis. Oui, quand y en a pas. Comment tu trouves ça ? Je m'en trouve. Tu en crée Je manque pas de créativité. On va en parler de la créativité tantôt, puis de la curiosité aussi. Non, ça c'est bien important. Donc là, on est au Lac-Saint-Jean. Tu parles du Saguenay, mais c'est sûr que là, on est beaucoup plus au Lac-Saint-Jean. Donc une bleuet bionique, oui. Ok, on parle de Mario Tremblay en même temps, on lui fait un petit clin d'oeil. Donc un bleuet du lac. L'entreprise est vendue. Tu t'en viens à Québec ? Comment ça se passe cette transition là ? Ben en fait. Il faut dire aussi qu'au départ oui, j'étais pas préparée, j'ai pas fait d'études pour devenir entrepreneur, mais déjà toute petite, moi je savais que je travaillerais dans la vie. Tu sais, quand on recule, il y a quand même j'ai pas peur de mon âge, 52 ans. C'était pas très traditionnel à l'époque de voir nos mères travailler. Nos mères s'occupaient de nous. Les seules mères qui travaillaient, c'était des infirmières, des secrétaires, des professeurs. Bon, c'est à peu près les seuls travaux. Puis moi je voulais être soit policière, pilote d'avion. Tu sais, il n'y avait aucun métier traditionnel. Puis pour ma mère, il n'était pas question que je effectue ce genre de travail là. Mais où je suis pour revenir ? Comment je pense ? Et je réfléchis un peu dans ma tête. Mais moi, déjà à sept ans, je me disais moi dans ma vie, c'est sûr que je vais travailler, je resterais pas à la maison, faut que ça bouge, faut que ça s'active. Puis moi je n'ai pas de plan de retraite dans le sens. Pas nécessairement monétaire, mais dans le sens que je ne veux pas prendre de retraite. Je me suis dit moi je vais travailler dans la vie, je veux pas arrêter à 65 ans, je veux poursuivre, je ferai d'autres choses, mais je veux continuer, je veux poursuivre. Donc il n'a jamais été question de trouver un travail où je vais faire un chiffre de 8 à 5, 8 à 4, puis qu'après ça, ben j'attends. Ma petite vie qui se poursuit fait que pour moi, dès mon très jeune âge, j'aspirais à ça, mais je ne savais pas comment ça se produirait dans ma vie. Puis j'ai pas été non plus, J'ai pas grandi avec. Mon père était entrepreneur forestier. Il y avait quand même une business à gérer et tout ça. Je le voyais aller et je voyais faire. Peut être qu'avoir été un gars, ça aurait été plus facile pour moi de reprendre ce genre de business là. Mais c'est pas ça qui m'attirait non plus. J'aimais plus le design, la création, la mode, puis c'est pour ça que je me suis dirigé vers ça, puis. Mais je savais pas où ça m'amènerait non plus. Donc je me suis laissé. Poursuivre par ça. Puis juste une parenthèse pendant que j'étais en affaires à Dolbeau. Entre temps, à 35 ans à peu près dans ces âges là, j'ai découvert le développement personnel que je ne connaissais pas du tout. Fait que moi, je suis tombé dedans à 35 ans. Puis là, je me suis mis à bien aimer ça, puis à trouver que ok, là, là, j'avais des réponses à des questions du passé qui et tout ça. Pis là je me suis dit ben là. Et puis j'ai cheminé beaucoup, beaucoup, beaucoup là dedans. Donc ça m'a aidé à comprendre des choses du passé, puis à pouvoir aussi à passer à travers certaines difficultés que j'avais peut être pas réussi à faire. Donc ce développement personnel là, je le poursuis aujourd'hui naturellement, mais à la mesure de ce que j'ai besoin. Good ! Donc on arrive à Québec par la suite, il y a 18 ans presque maintenant. En fait, ce qui s'est passé, c'est qu'à l'époque, au Lac-Saint-Jean, on vivait une récession quand même assez importante. Le marché avait réduit, donc il n'y avait plus vraiment de potentiel pour un type de magasin spécialisé comme on était. Donc on avait pris la décision de complètement fermer. Donc on a fermé, on a liquidé, puis on a fermé. Au départ, moi je l'ai pris comme un échec. Ah oui, oui. Ç'a été un deuil à faire. Puis je l'ai pas réalisé comme ça. Je l'ai. Ça a été... Je dirais que je l'ai traîné longtemps, pendant plusieurs années parce que je l'ai refoulé, donc je ne le voyais pas comme un échec. Mais j'aurais aimé poursuivre. Moi, j'aurais aimé avoir peut être plusieurs succursales à ce moment là. On s'était même fait offrir d'acheter d'autres magasins aux alentours qui fermait à ce moment là aussi. Puis là, je me suis dit Ah, j'ai dû passer à côté de quelque chose, puis que j'ai pas compris. Puis le doute, le doute a embarqué, puis là j'ai dit c'est un échec entrepreneurial. Ça, c'était ta perception ? Oui. Puis mon conjoint, à ce moment là, ça faisait déjà quatre ans que lui, il voyageait pour son travail. Puis moi c'était. Il y avait une chose qui était bien claire dans ma vie, c'est que si je vivais en relation de couple, ça serait en relation de couple et non pas en relation de couple séparé. Moi en fait, ça vient de mon enfance que mon père, mon père partait pour le travail toute la semaine, fait que moi je voyais mon père les fins de semaine. Ma mère a été très forte, c'est elle qui nous a élevé les enfants la semaine et tout ça. Mais moi je me disais mon conjoint, ça sera pas un représentant, ça sera pas un gars de bois, ça sera pas si ce sera pas ça, il va rester à la maison. C'est lui qui va être attaché après la patte du poêle. Oui, j'ai dit ça prend un gars qui aime être à la maison ou en ville pis bon bref. Fait que finalement j'ai trouvé mon âme sœur fait que c'est ce qui est arrivé, mais par contre on a eu quand même à faire. On a eu quatre ans à faire de la distance parce que pour le travail, puis à un moment donné des choix. Donc lui, il s'est amené à Québec, puis à ce moment là, j'ai pris la décision de moi quitter la région pour m'en venir à Québec, le rejoindre. Puis à ce moment là, moi, j'avais, j'avais quand même presque 18 ans de carrière déjà. De fait, je me suis dit ben là, je prends un break, je prends une pause, je travaillerai pas, je vais juste prendre le temps de regarder. Au pire, aller, je vais partir à mon compte comme designer indépendante. Je vais prendre le temps de regarder ce qui se passe quand même que je ferai peut être trois, six mois de chômage ou quelque chose comme ça. On verra. Puis as tu vraiment été capable de faire une pause ? J'ai pas eu le temps. En fait, j'ai pas eu le temps. J'ai tout de suite été mis en lien avec Danie Gilbert qui est propriétaire d'Armoires AD +, qui a été fondatrice de l'entreprise. Puis, étonnamment, Danie a fondé l'entreprise en même temps que moi j'avais ouvert le mien, mon magasin. Ok. Puis lorsqu'on s'est rencontré, moi je suis venu la rencontrer au mois d'aout, puis finalement je commençais six mois plus tard. On a eu un coup de foudre entrepreneurial tous les deux. Alors j'ai dit oui immédiatement. Il n'y a pas eu de question de pensée, donc j'ai jamais arrêté de travailler. Finalement, j'ai quitté mon entreprise, puis je me suis evenue travailler chez Armoire AD Plus. Puis, étonnamment, je m'étais dit bon, moi je ne veux plus de magasin parce que je ne veux plus de clé dans la porte, je ne veux plus gérer de personnel. C'était mes critères. Je ne veux plus gérer d'employés. Des clients des fois insatisfaits. Tu sais tout le... L'entreprise, le service à la clientèle. Je vais prendre un break de ça, mais finalement j'ai embarqué dans ça, Puis je suis. J'ai été embauché à ce moment là comme directrice de succursale de Québec. OK, puis armoire AD+ en plus, à ce moment là, avait, dépossédé pas l'usine, mais on avait une succursale à Sainte-Marie et à Québec. Avant d'arriver à Armoire AD +. Là, je comprends bien. Tu nous as parlé d'échec. Et ça, c'est quelque chose qui est fréquent qu'on retrouve chez les entrepreneurs, autant les femmes que les hommes. Donc arrive un moment, un événement, une situation durant leur vie professionnelle où ils ont le sentiment profond de vivre un échec. Donc peut être à dire écoute, j'ai plongé dans le développement personnel, j'ai appris à reconnaître des éléments, peut être certains patterns de ta vie, avec un certain niveau de compréhension avant et après. Parce que quand tu fais du développement personnel, on arrive dans l'après aussi. Parce que là où on allume des lumières. Donc ça a été quoi l'élément déclencheur pour que tu plonges dans le processus de deuil, d'accepter ce qui est arrivé, puis de passer à une autre étape ? En fait, j'ai plongé sans accepter encore mon deuil. Ok, ouais, je pense que ça, ça fait partie de je sais pas si c'est une qualité, un défaut du déni. Je sais pas comment l'appeler, mais moi quand j'ai un problème, il y en a pas de problème, je continue. Je ne suis pas le type de femme à m'apitoyer sur mon sort, à me rouler en boule et. À ne pas trouver de solution. En partant à la catastrophe. Il m'est arrivé des différents défis dans la vie. Je vais me rouler en boule, peut être maximum une nuit, le plus longtemps que j'ai fait une nuit. Puis le lendemain matin, on est reparti. Tu sais, il faut trouver une solution et on repart. Peu importe l'échec que j'ai vécu, fait que je ne peux pas dire qu'à ce moment là, j'ai nécessairement fait toute l'introspection face à ça. Parce que c'est trop court comme temps. L'introspection va se faire beaucoup, puis l'analyse. La guérison va se faire beaucoup plus dure longtemps. Dans ton cas, dans mon cas. ouais, moi je guéris sur longtemps, mais je rumine pas par contre. Ok, donc c'est particulier à mon tempérament. A quel moment ? Parce que je suis tannant, Je vais revenir pis je vais gratter le bobo. Mais à quel moment tu le fais ce deuil là ? À quel moment tu as dit t'as accepté, tu regardes, c'est passé, c'est passé, c'est fait. Puis finalement, peut être que tu t'es dit et je dis bien peut être que tu t'es dit c'était pas si dramatique que ça. C'est une étape de vie qui me permet d'être là où je suis aujourd'hui. Si je te disais que ça fait peut être cinq ans ? Ah oui, oui. Cinq ans à peine. Donc c'était peut être un six ans. J'ai pas compté. Mais ça fait pas longtemps qu'il s'est écoulé. Une vingtaine d'années. Oui. Ben non parce que ça fait 18 ans, mais mettons pas loin de ton treize ans. Une dizaine d'années. Ok, dix, treize ans. Puis là, on a passé à travers ça dit moi parce que je trouve, je trouve ça pertinent comme sujet, parce que tu sais, tu me vois les yeux là, ça vient éveiller plein de questions chez moi. Pis là tu viens de me faire des petites confidences à moi pour les auditeurs, donc c'est bon. C'est des grosses confidences. Oui, quand on parle de scoop, là c'en est un. Écoutez bien à la minute, je sais pas laquelle, on est rendus à la 22ᵉ. Ok, blague à part, c'est intéressant parce que tu sais, dans le développement personnel, puisque tu en fais, tu as certainement vu, lu, entendu que les échecs, les épreuves de vie, ça fait partie d'un processus d'apprentissage qui nous permet de nous accomplir, de grandir comme personne. Donc, puisque tu as fait ce deuil, que tu as fait l'acceptation, quelle apprentissage retire tu de cet échec là que tu mentionnais tout à l'heure ? Un peu comme je le disais, je le mentionnais tout à l'heure, c'est en fait tout. C'est pas un échec, finalement, c'est que tout ce que j'ai fait pendant ces treize quatorze années là, ben c'est en fait c'est mon cv, c'est mon ordinateur, c'est ma clé USB, c'est tout ce que je connais, c'est toutes mes connaissances. Puis à un certain moment donné, ben tu vieillis aussi. Tu sais, je suis pas vraiment vieille moi, pour moi pas vieille. Mais il reste que t'es encore jeune. T'as atteint beaucoup. De niveaux, d'étapes dans ta vie. J'aimerais mieux dire ça, d'étapes dans notre vie. Puis là je me dis la prochaine ça va être quoi ? Puis où ça va aller ? Pis moi, j'aime beaucoup redonner. Je me suis dit je voudrais pas mourir avec toute cette bibliothèque là. Dans ma tête non plus. J'aimerais ça la partager. C'est là que je suis devenue plus en mode générosité redonnée. Puis. Moins garder pour moi même, moins me sentir en concurrence avec d'autres fait que j'ai comme appris à. À dire que tout ton bagage maintenant, il sert à redonner à quelqu'un à quelqu'un a quelque chose à plus grand que soit à autre fait que c'est petit à petit. Mais si c'est la suite de mon développement personnel par rapport à ça, de dire rien de bien, je ressassais pour ça tous les jours. Mais il y avait un petit. Spectacle de fond, il y avait exactement, mais là maintenant non pas du tout. C'est bon. Pis. J'aime beaucoup les analogies, j'aime beaucoup les citations ici et les métaphores et ici, il y en a une que je vais placer là, c'est Jack Sparrow dans le Pirate des Caraïbes. Dans un de ses films, il disait Le problème n'est pas le problème, le problème c'est ton attitude face au problème. Donc je parlais de perception tantôt la perception d'échec, le temps que tu passes à travers, tu sais, puis faut prendre le temps de faire un deuil. Le deuil c'est pas une histoire de course à relais, donc faut prendre le temps. Mais tu as pris le temps selon ton spectre, ta personnalité, tes pensées. Tu es passé à travers puis la finalement. Mais écoute, c'est pas un échec, ça a été un tremplin pour toi. Ça a été Oui. Tout à fait. Puis malgré ce petit sentiment là, ou même grand sentiment qui était camouflé quelque part en dedans de moi, que j'ai caché, Puis j'ai dit On gérera à un moment donné, ben ma vie a continué, J'ai continué à travailler, à dépasser, puis à continuer à aprendre, puis à améliorer et affiner ma finesse, puis mes connaissances. Mes compétences aussi. Excellent. Puis dis moi, tout ça, ça t'a amené ça t'a conduit parce que là tu parlais Armoire AD Plus tantôt, donc Armoire AD Plus, là vous faites quoi là, au juste ? Et qu'est ce que tu fais ? C'est quoi ton rôle, toi, à l'intérieur de Armoire AD Plus Avec tout le bagage que t'as construit, que tu as acquis au fil du temps. Actuellement ou actuellement ? Ok, actuellement actuellement en fait Armoire AD Plus, c'est une entreprise, on fête nos 30 ans cette année, donc de fondation. Ça a été fondé par. Comme je le mentionnais tout à l'heure, Danie Gilbert, à l'âge de 19 ans, elle a fondé son entreprise, fait qu'on avait à peu près les mêmes âges. Là, on a une histoire qui se ressemble beaucoup. Puis avec elle avait une belle, une très belle vision aussi. Puis on a maintenant en fait, notre rôle, c'est de vraiment fabriquer des armoires de cuisine. Donc on a une propre, notre propre usine de fabrication d'armoires qui est située à Sainte-Marie de Beauce. Puis on a trois succursales, une à Québec, Lévis et Sainte-Marie donc, puis on a environ. On est environ 119 collaborateurs ensemble. Tout le monde réuniséWow, quand même. Oui, quand même. Donc ça fait un beau party de Noël, ça. Oui, ça fait du beau monde. Là, c'est le fun de belle gang. Pis quel rôle tu joues maintenant dans l'entreprise ? Parce que bon, je comprends qu'au début, quand tu es arrivé, tu étais certainement pas actionnaire, puis t'avais pas le rôle que tu avais aujourd'hui, je pense que t'étais plus dans un rôle d'employé, de gestionnaire, là, à un moment donné. Mais aujourd'hui, tu fais quoi au juste ? En fait, mon rôle dans l'entreprise, parce que même si on est co-actionnaire, on a un rôle à, on a un travail effectué, on reste pas chez nous. Puis moi je suis coordonnatrice des ventes, on dirait une directrice des ventes. Chez nous, les termes sont différents parce qu'on est en mode entreprise autogérée. Ok, donc moi je suis une coordonnatrice des ventes. Je m'occupe de tout ce qui s'appelle le secteur des ventes. Pour les trois succursales, j'ai neuf vendeurs avec moi. Mon rôle, c'est de les coacher, de les appuyer, de les aider, de les guider. Je suis présente pour eux dans leur vente rencontre client, approche client. Ensuite, on a un département aussi au niveau des plex qu'on appelle. C'est différent, des unités de logement. Donc à ce niveau là aussi je suis la coordonnatrice de ce département là ainsi que le multiplex. On fait aussi des gros buildings, des grosses tours à condo à Montréal. Donc je coordonne aussi ce département. Donc on n'est pas dans leur nid familial. Bien, pour que le nid familial, non ? Vous en faites pis, en terme de proportion, ça peut ressembler à quoi ? Si je peux mettre un pourcentage par exemple unifamiliales versus les plex ? Je représente, je dirais environ peut être 20 % en magasin, puis dix 15 % en magasin, puis le reste dans le plex. Oh wow quand même. Puis des fois, des fois c'est plus moitié moitié, ça dépend. Ok. Puis un point important, là, parce que là, ça a toqué dans ma tête. Il y a plein de chose qui trottent dans ma tête. Probablement que je vais avoir besoin de faire du développement personnel moi aussi. Entreprise auto gérée ? Oui. Qu'est ce que c'est que ça ? Tu en avais jamais entendu parler? Non, je connais. Mais c'est pour le bénéfice des auditeurs. Une entreprise autogérée, en fait, c'est pas on arrive, on fait tout ce qu'on veut. Alors comme on veut, c'est pas ça. Non, au contraire. En fait, c'est Danie qui avait à ce moment là. J'étais pas co-actionnaire, mais j'adhérais quand même à cette culture d'entreprise là. Je trouve que c'est l'objectif, c'est vraiment de miser sur l'être humain qui travaille dans l'entreprise puis de l'amener à être un entrepreneur, un intrapreneur. Ok, donc c'est sûr que ça demande quand même aux gens qui travaillent. C'est pas tous nos nos gens qui ont adhéré à ça. Lorsqu'on a fait la transition à l'époque, il y a eu quand même du mouvement. Mais je vous dirais que maintenant on a les gens qui y adhèrent. Ils sont là depuis longtemps. On a développé une belle culture d'entreprise reliée à ça. Puis à quoi ça ressemble ? C'est qu'en fait, c'est qu'on a un carré de sable dans chacun des départements, donc ce qui est défini, ce qu'on peut faire. Mais à part ça, ben c'est les gens qui savent faire qui qui font aussi. Comme exemple, mon équipe des ventes, je ne fais plus d'horaire pour l'équipe des ventes. Tu sais, dans un magasin traditionnel, ben un peut pas rentrer tel soir, l'autre peut pas rentrer tard le soir. Ben moi j'ai développé avec mon équipe que eux ensemble et y développaient cette chimie là. Donc ils se font remplacer entre eux, ils se changent, Je n'en entend pas parler, je ne suis jamais appelé pour ça. Ça fonctionne bien. Ça fonctionne très bien. Bien, voyons donc toi. On a développé une autonomie. Par contre aussi eux, s'ils ont besoin de quelque chose, ils sont capables de se. L'approprier ou s'ils ont une latitude. On leur a donné aussi cette latitude là, cette confiance là, de prendre des décisions dans la mesure du carré de sable, toujours. Puis moi, je suis tout le temps quand même, là. Pas pour backer, mais pour aider, soutenir. Dans le cas où il y a quelque chose là, je ne peux pas détacher. Tu joues un rôle de coach. Oui, je joue un rôle de coach, puis j'aime ça jouer un rôle de coach parce que je me sens beaucoup plus impliqué. Parce que quand tu es remplaçant, ben à ce moment là, tu n'es pas coach, fait que tu manques à quelque part, là. Puis dis moi, concrètement, là, au niveau de comment ça se passe, au niveau des autres départements, des autres carré de sable, est ce que c'est la même chose qu'à l'intérieur de ton équipe ? Oui, c'est la même chose. Si on regarde le département technique, c'est c'est les gens qui vont faire les dessins et les design. Pour Ben c'est la même chose aussi. Exemple ils ont un travail donné à faire puis ils vont le faire en fonction que ça respecte l'horaire des magasins, des succursales, puis aussi l'horaire des collègues de travail aux ventes, à la production et tout ça. Donc naturellement, il y a de l'adaptation. Mais tout le monde, tout le monde, il y en a en a du bénéfice. Ok, c'est bon. Puis dis moi, c'est c'est quoi la répartition hommes femmes à l'intérieur de l'entreprise en termes de pourcentage ? Bien, je te dirais que dans les boutiques, dans le design, c'est moins élevé. J'ai un homme aux ventes, je suis bien contente. Et puis après ça. Mais par contre, quand on arrive du côté de l'usine, l'installation, ben là c'est le contraire. La proportion est beaucoup plus élevée en hommes fait que. Mais sinon, au final, je pense que toute proportion gardée sur l'ensemble de l'entreprise, ça doit être c'est une bonne question, mais je pense qu'on est pas loin de la moitié. Moitié moitié. Oui. Au total tout dans l'entreprise. Avec avec ce que vous avez mis en place, donc entreprise autogérée. La question qui me vient à l'esprit, c'est le taux de roulement de personnel. Ça ressemble à quoi chez vous ? On a un très bas roulement de personnel, surtout dans la succursale. Dans l'usine, c'est différent un petit peu, mais n'empêche qu'on a des très bons employés, une très belle équipe. Puis on travaille aussi à avoir une très belle équipe au niveau à ce niveau là, en usine, c'est un petit peu différent à ce niveau là. Ok. C'est quels sont les défis particuliers en usine ? C'est. Je peux poser la question ? Les défis, c'est peut être bien en fait, c'est de trouver les bonnes personnes au bon poste ou avec le sentiment d'attachement. Ok, oui, c'est peut être de développer. Puis on travaille beaucoup avec les RH à développer aussi un sentiment d'appartenance. Oui. Donc travailler sur la... Toujours sur la fameuse culture d'entreprise, puis l'expérience employé, là oui, pour faire en sorte d'aller upgrader ce qui est, ce qui est déjà en place. Oui. Puis les gens, il y a déjà des gens qui adhèrent beaucoup, qui la partagent, qui qui poursuivent la tradition aussi. Donc c'est. Des bons ambassadeurs, des bons. Ambassadeurs. Exactement. Ok. Une autre question qui me vient à l'esprit J'en ai plein. Je pourrais continuer pendant 2 h, mais je pense qu'on me trouve étonnant comment ça se passe. Parce que là, si je comprends bien, au niveau de l'actionnariat, il y a combien d'actionnaires dans l'entreprise actuellement ? On est cinq. En fait, on est.. on Est cinq ? Vous êtes cinq. Répartition hommes femmes là dedans ? C'est quoi. Un homme ? Ok. Quatre femmes. Comment ça se passe vos cas ? Vous êtes majoritaires là ? Ben en fait non, la proportion est pas 50 50. Donc vous êtes majoritaires en terme de femmes. Oui, on est. Non, non, non, on n'y va pas en terme de sexe là. Non, la décision ne se fera pas du tout. En terme de sexe. Euh en fait, comment je pourrais. Comment ça se passe nos rencontres ? Comment ça se passe vos CA ? Parce que tu sais que quatre, quatre femmes, un homme, peu importe la répartition de l'actionnariat. Parce que tu sais, on sait très bien qu'en affaires et dans la vie de chaque jour, une femme ne pensera pas de la même façon qu'un homme pour l'homme aussi. Donc tu sais, notre schéma de pensée, notre mindset est structuré d'une façon différente, les expériences de vie de chacun et d'une façon différente. Pour avoir eu l'occasion moi même de travailler dans un milieu principalement d'hommes. Donc il y avait 150 gars dans une usine à quelque part et travailler dans un milieu où que j'ai construit moi même parce que j'étais dans une vie passée, j'étais dans le milieu des services financiers et 60 70 % de mes équipes étaient des femmes. Donc, tu sais, un homme, ça va arriver et ça peut mettre sa main sur la table puis lâcher un gros wack, un gros mot. Et les femmes n'ont pas la même réaction, donc c'est pas la même façon de travailler. Donc comment ça se passe ? La gestion de vos défis, de vos choix, de vos décisions corporatives à l'intérieur de votre C.A. Mais en fait, on a quand même des rencontres stratégiques, donc qui à partir de la rencontre stratégique qu'on va s'établir, on va quand même. Nos rencontres vont être bâties pour poursuivre en fonction de suivre la stratégie qu'on s'est mis en place. Donc on n'ira pas en yoyo à chaque rencontre. On va suivre notre notre fil conducteur pour en arriver à notre. Notre objectif de final de fin d'année fait que c'est rare qui va arriver. Et puis on a une très belle chimie entre nous, puis je dirais même une femme chez nous est capable de sacrer là des fois. Quand on est capable, surtout quand elle vient du lac. Non, pas nécessairement. On est capable, oui, mais en fait, c'est de ne pas s'en sacrer, c'est de faire valoir son point de vue. Mais c'est. Tu sais, on a plutôt des rencontres stratégiques que des rencontres, de. Les rencontres de cas, c'est pour des rencontres qui seraient directionnelles, qui changeraient des choses vraiment importantes d'investissement ou autres. Mais puis tu sais. Mais à part ça, tu sais, on va évaluer le comptable là aussi, puis on évalue les pour et les contre, puis c'est une question de chiffres à un moment donné, fait que c'est pas une question juste de j'ai le goût, j'ai pas le goût, là, c'est c'est le succès de l'entreprise. L'avenir de l'entreprise, c'est aussi tout le temps qu'on regarde. Par contre, dans les rencontres stratégiques, c'est avec notre objectif. Bon, l'objectif qu'on sait viser, c'est d'atteindre telle ou telle chose selon le département ou l'aider par tous les départements. Puis en fait, même si certains actionnaires sont là ou pas là, ils vont donner leur point de vue, mais dans le but d'enrichir ou d'améliorer ou d'aider ça, pas pour nuire au corps. Il y a. Un intérêt puis un objectif commun. C'est le bien de l'entreprise, la croissance, la pérennité des affaires, ça oui. Puis les actionnaires ont été choisis dans ce sens là. C'est qu'on a tous, à la base ces mêmes valeurs là et aussi le bien des employés, des gens qui sont là. En parlant de valeur, s'il y avait une valeur à mettre sur l'entreprise en moi REDD+, ce serait laquelle ? Bien, une des une des cinq valeurs. Le développement personnel. Ok. Donc développement personnel de façon très large dans toute l'organisation. Oui, ok. C'est bien, il y en a plusieurs. L'innovation, on en a d'autres. Mais oui, la première, moi j'aime beaucoup celle là en particulier. Oui, bien écoute, à partir du moment où tu es dans le développement, ok. Ben oui, certainement. On connaît le travail, on identifie cinq valeurs, mais la première va dicter le chemin que les autres vont prendre, puis l'intensité qu'on va y mettre. Ok, je trouve ça vraiment intéressant, vraiment intéressant. Mais dis moi, là on a armoire à D+, on a parlé de Sophie maintenant, mais les compétences de Sophie parce que là tu m'as parlé de passion, de détermination et de curiosité. Donc je t'invite à me parler de la passion. Pourquoi ? Parce que là, c'est la première que t'as mis dans la liste que je t'ai demandé. Pourquoi la passion ça représente quoi chez toi ? Et pourquoi est ce aussi important ? Dans mon cas à moi, la passion, c'est ce qui m'anime. C'est ce qui m'amène comme je disais tout à l'heure. Ah ! Même si je. Face à peu importe l'adversité, la lame, le défi, c'est ma passion envers ce que je fais qui m'anime. J'ai toujours la flamme qui est allumée dans ce que je fais comme travail. Mon travail. Je suis toujours resté dans le même secteur de travail depuis les 34 dernières années, mais j'ai évolué à des postes et à des rôles différents. C'est cette passion là que je. C'est pour ça que je dirais la passion, parce que je ne fais pas le même travail que j'ai fait au départ, Mais c'est. C'est de fil en aiguille, toutes ces petites graines là, ensemble, qui m'ont amené à. Donc. Cette passion là, comment elle se vit ? Elle se vit par toi, mais comment elle se vit Par les personnes que Tu côtoies qui font partie de tes équipes. Je pense qu'ils ressentent en fait, c'est sûr qu'ils ressentent et ils le savent. Tu sais, si. Tu laisses pas les gens indifférents autour de toi, Non, non. Non. Tu sais, ils peuvent toujours compter sur moi. Ils savent que même s'ils me le demandent maintenant, déléguez plus. Ils ont dit ça délègue, tu sais. Envoie nous des affaires là, tu sais. Ils veulent ils prennent soin de moi. J'ai une équipe qui prend soin de moi. Je suis bien entouré. Et puis, comment t'es capable de déléguer ? Sophie De mieux en mieux. Ça, c'est mon côté perfectionniste. Oui, perfection pas. Contrôle, Perfection. Perfection. Non, c'est pas moi. J'ai pas parlé de contrôle. Même si. Non, non, non, il. Y en a pas. Mais t'es capable de déléguer. T'apprend à mieux déléguer. J'apprends à mieux déléguer. C'est dans ma liste de to do. De choses à voir. Tous les jours. Oui, to do. La personne. Il y a une personne qui a passé en entrevue, Jean-François Lacasse, pour ne pas le nommer, que j'ai reçue sur le podcast précédent avec toi. Pis lui, il parlait de sa to do list. Mais tu t'es où ? Do do ux ? Donc to do. Apprendre à déléguer. To do do do. Effectivement, c'est bon la détermination maintenant. Ok, ça c'est C'est une compétence qui te caractérise, qui te représente. Parle nous de la détermination. Comment ça se traduit chez toi, dans ta personnalité et aussi dans ton accomplissement, dans ton travail en fait. Puis je m'adresse même à tout le monde qui sont en affaires, qui ont le goût de se partir en affaires, puis qui sont déjà en affaires. Il ne faut pas lâcher, il ne faut jamais lâcher. Tu sais, c'est la détermination. C'est faux. C'est. Il ne faut pas attendre d'avoir le goût de faire quelque chose, même si des fois on pense que ça va plus bien, même si des fois on dit Ah ça va, on lâche pas. Tu sais, moi je sais, il y a une expression qui dit c'est pas mort tant que c'est pas mort. Mais c'est ça, c'est. Puis cette détermination là nous amène tellement à des belles places, nous fait des belles découvertes, puis ailleurs, puis des fois sur un autre chemin qu'on n'aurait pas pensé. Donc si je n'avais pas eu la détermination que j'ai, je serais pas rendu là où je suis maintenant. Ailleurs. Mais pas aujourd'hui. J'ai jamais lâché. Il y avait tous les défis qui je les relevait et je me retrousse les manches. Puis je le relève. J'aime ça. Comme je disais tantôt, je carbure à. Ça fait que ça m'anime. Puis têtu, Masochiste peut être. Peut être. Mais en fait. Je ne suis pas maso. C'est. J'aime mon travail. Je vais par mon travail, puis j'ai le plaisir de faire un travail que puis dans ce temps là, quand les gens. Je ne suis pas normale de ce côté là parce que des gens me disent ça, c'est pas normal, tu sais, je t'aime trop, tu sais, tu travailles trop. Mais en fait, est ce que c'est possible d'aimer son travail et d'avoir. Moi je veux que mon travail soit un mode de vie. Ouais, je sais pas. Tu sais, je travaille, mais c'est mon mode de vie. C'est. C'est pas compliqué pour moi, tu sais, c'est il y a des complications mais on les règle. Mais après ça, tu sais, j'aime ce que je fais. Donc la petite fille de sept ans qui veut travailler, puis c'est pas mal son rêve qui se réalise. Donc c'est sûr que pour bien des gens, je suis un extra terrestre, mais moi dans ma tête ça fait partie de mon plan. Je te vois pas avec des antennes et les yeux verts. Oui les yeux verts oui. Mais je te parle vert vert là. C'est bon. Mais c'est intéressant ce que tu touches et tu dis Mais écoute, je suis pas normale. Mais c'est quoi la normalité ? Parce que dans les yeux d'une personne dans la tête, l'esprit d'une personne, ce qui est normal dans les yeux et la tête d'une autre personne, ça peut être anormal, donc ça peut être normal et anormal. Tout dépend de la vision de la perception qu'on a exactement. Tu sais, moi je me dis tant qu'on est heureux dans ce qu'on fait, heureux dans sa famille, ça nuit pas à notre entourage. Je suis capable de me prendre du temps quand même. Puis je vis des beaux moments. Je suis ici avec toi aujourd'hui. J'ai pas mal prise tu sais. Je. Je considère que je suis chanceuse et heureuse, choyée dans la vie. Puis je suis choyée d'avoir un travail, d'avoir la santé, puis de pouvoir m'épanouir, penser, réfléchir, créer. Et après ça, permettre à ma gang de s'épanouir. Pis je suis fière de ma gang. Je trouve qu'ils sont rendus s'ils sont là depuis longtemps, puis ils sont rendus bons. Puis Tu sais, je suis vraiment contente de notre entreprise. Oui, puis tout est une question de choix. Tu as fait des choix ? Oui, ce sont les tiens, c'est ça. Et tu vis très bien avec. Absolument. Là, il n'y a pas de remords, il n'y a pas de doute, là, Non, c'est bon. Puis comment ? Comment c'est important pour toi d'être alignée avec ton mindset, avec ta personne ? Dans quel sens ? Comment C'est important de rester aligné là dessus, de ne pas déroger parce que tu sais, il peut y avoir des opportunités qui se présentent, il peut y avoir d'autres choses. Des fois, on peut être distrait, puis il y a plein d'occasions, des occasions, des opportunités. Nop. Et peut être que tu as déjà été sollicité pour aller dans d'autres entreprises, d'autres organisations occupées, d'autres choses. Mais tu sais ce que tu nous dis là ? C'est que finalement c'est une question de choix. Tu es là aujourd'hui ou tu es par. Réponses à tes questions. Puis t'as choisi comment c'est important pour toi de rester aligné là dedans ? En fait, je pense que je vais beaucoup aussi à mon feeling. Je pense que si le feeling est pas là. J'y vais pas. Oui, puis je pense que je pourrais quand même. J'ai pas atteint, puis j'ai pas fait tout ce que j'ai à faire encore dans la vie. J'espère vivre. Moi, je veux dépasser 110 ans. Donc on s'entend que je veux avoir des affaires. Moi ça m'énerve pas, ça fait qu'amener à des bébelles, ma tante, elle aime ça. Ma tante. T'es une jeune matante. Oui, c'est ça. Mais tu sais, il. Reste que j'aime ça. Ça va être l'autre point là. Mais tu sais, ça fait partie de. Je suis prête à y aller. Moi, je suis prête. Je sais pas, j'ai de l'énergie. L'autre point, c'est la curiosité. Donc ça, c'est l'autre compétence que tu as identifiée. Et écoute, avec tout ce que tu nous as raconté, je suis surpris de voir que tu es une personne curieuse. Ça, ça m'étonne vraiment. Ça n'a pas de bon sens, hein ? Pas pantoute. Mais parle nous de la curiosité, Ça se présente Comment ça se définit ? Ça se décrit comment chez toi ? Ben en fait, c'est curiosité. Pis j'aurais pu mis j'aurais pu mettre aussi slash créativité parce que étant donné que je suis artiste en moi même, étant donné que le travail que je fais maintenant n'est plus dans le design mais plus dans la création. Ben on dirait que j'ai transposé ça dans d'autres choses. Ma créativité fait que là, moi j'aime justement tout. J'aime beaucoup les technologies, les nouveautés, les fait que je transpose ma créativité ailleurs au bénéfice de mon entreprise, de ce que ça peut lui apporter. Pas dans l'imposer mais dans. Donc c'est d'être toujours à l'affût de la nouveauté, toujours ouvert d'esprit. Il ne faut jamais avoir le cerveau fermé. Je pense que c'est là qu'on s'éteint, puis qu'on en meurt, puis que, en tant qu'entrepreneur, il ne faut jamais être borné, il faut toujours être créatif, penser ok, bon, j'ai fait ça, peut être que je me suis trompé, peut être pas. Mais maintenant on change. On fait quoi ? Tu sais, on. Alternatives Solutions, on regarde. Il y a moyen de passer à une autre étape. Comment on s'y prend ? Qu'est ce qu'on fait ? Puis regarde, ça. Fonctionne pas, on change de bord. Tu sais, être quand même agile. Puis se renouveler, se renouveler dans ses pensées. Parce que certainement le fait de faire du développement personnel comme tu parlais tout à l'heure, mais ça permet de changer les idées, changer les pensées puis s'ouvrir sur le monde. Tu parles de chat, Jupiter, puis d'autres technologies, l'explosion de l'intelligence artificielle. Il y a des gens qui voient ça comme une menace monstrueuse. Et là tu dis à l'instant en menaçant du chat Jupiter, moi j'ai pas peur pantoute, là. Non, non, pas du tout. Peut être que tu sais, je sais pas de quelle façon ça pourra nous aider, mais il y aura sûrement peut être un bénéfice à en tirer en tant qu'entreprise. Tu sais, ça sera à voir effectivement. Parce que dans une époque très loin passé, même avant toi, l'homme travaillait et ici au Québec, il travaillait avec des chevaux. Quand les premières voitures sont arrivées, il voyait ça monstrueux. Tu sais, le progrès, parce qu'à l'époque on disait le progrès, donc le progrès. Quand les premières radios, puis quand quand la télévision est arrivée, le progrès, puis ça faisait peur. Aujourd'hui, l'être humain se retrouve avec dans son téléphone intelligent, sa radio, ses pas, ses stations. D'ailleurs, les gens vont écouter le podcast, fort probablement sur leur téléphone intelligent. Ok, ils ont leur moyen de communication. Puis on peut gérer notre entreprise à distance. Aujourd'hui, tu sais, je pourrais me retrouver n'importe où dans le monde en train de gérer mon entreprise avec mon téléphone intelligent. Moi j'ai un client qui a trois bisness ici au Québec. Il voyage, il est au moins trois à quatre mois par année en voyage à l'extérieur du pays. Puis il gère ses business, pas avec un ordinateur avec son téléphone intelligent. Donc ça ouvre les voies et les portes pour toutes sortes de choses. Donc le fameux progrès. L'intelligence artificielle aujourd'hui, donc, ça nous sert. Puis est ce que c'est si vraiment épeurant que ça ? C'est sûr que ça prend un cadre. Par exemple, je pense que tu vas être d'accord avec moi un cadre législatif pour éviter qu'il y ait des abus ou de l'interférence, de la tricherie, du vol d'identité, etc. Tout à fait. Mais tu sais, il faut être quand même, Tu sais, toutes les nouveautés qui sont apparues au cours des dernières derniers 150 ans. Peu importe les réseaux sociaux, à l'époque, ça a été vu comme une menace et tout, mais en même temps, comment ça allait apporter ? Tu sais, l'Internet, on n'avait pas ça à l'époque non plus. La communication, les courriels. J'ai commencé à communiquer avec les clients, avec les courriels. Là, maintenant, on s'en passerait plus. Tu sais, c'est toutes des choses que faut pas être trop contre l'évolution et l'avancement. Faut juste faire attention non plus pour que ça se fasse bien. Être prudent puis se développer une pensée, une idée, une approche, puis de l'intégrer selon nos besoins, puis pas se laisser se le faire imposer, puis se laisser manipuler. Tout à fait. Donc je pense que c'est important, puis tu sais, à soulever un point important tantôt, et ça me fait pratiquement rigoler avant de le dire. Mais tu sais, tu as parlé d'avoir l'esprit ouvert et j'utilise souvent dans mes relations avec mes mes clients, puis en conférence d'avoir l'esprit ouvert. C'est pas comme avoir une fracture du crâne, ça fait pas mal, non ? Non, c'est vrai, Non, effectivement. Donc. Mais tu sais, tu as cette capacité là d'avoir l'esprit ouvert, tu es éveillé. Tu disais tantôt t'es curieuse, tu sais, t'aimes créer, t'aimes innover, t'aimes sortir des sentiers battus, tu sais, t'es plein d'énergie, t'es plein de fougue et d'entrain. Donc c'est sûr qu'implicitement ça t'amène en ayant l'esprit ouvert à créer davantage. Je suis sûr que tu es très opportuniste et que tu t'appropries ce qui passe. Ok, tu n'as pas pris pas les droits d'auteur, mais tu as pas pris ce qui passe pour pouvoir l'intégrer. Puis toujours dans un processus continu de développement. Parce que tu parles de développement personnel, mais c'est du développement professionnel aussi, non ? Tout à fait. Oui, puis tu sais, on parle de développement personnel maintenant, c'est c'est comme revenu à la mode, mais tu sais, c'est comme la mode, tout revient à la mode. Mais ça fait longtemps, ça a déjà été aussi à la mode, fait qu'on le fait selon où on en est rendu aussi personnellement. Puis tu sais, moi j'essaie, je trouve que je ne veux pas parler d'âge, mais ce que je constate, quand on vieillit souvent, on devient un peu plus borné, plus fermé. On est bien dans nos pantoufles. Pour certaines personnes. Oui, j'espère. Mais pas assez personnellement pour ça. Puis je me fais un devoir, un honneur de dévier de ça. Ok, moi je me dis je vais garder tout le temps mon. Bon ma petite fille de sept ans dans ma tête, pour ce côté là. C'est assez bon. Ça pourra peut être faire partie de l'objet d'un autre podcast. Mais tu soulèves un point parce que tu sais, on parle souvent de l'enfant intérieur et l'enfant intérieur chez l'être humain. Dans les lectures que j'ai fait en psychologie, l'enfant intérieur sait que souvent on entend une expression tu sais garder son cœur d'enfant, garder son esprit d'enfant. Donc dans une lecture que j'ai fait il y a pas tellement longtemps, on parle des deux ego chez l'humain, de l'ego enfant, puis de l'ego adulte, puis l'enfant a cette pureté. Tu sais, la chasteté chez l'enfant, c'est pas, c'est dans la pureté, c'est dans l'innocence, c'est dans l'ouverture, c'est dans l'apprentissage. Puis tu vois ce que tu nous décris aujourd'hui, t'es carrément restée une petite fille. Oui, j'essaie de cacher avec, d'avoir l'air correct en public. Mais là tu t'es mis à nu aujourd'hui, tu l'as dit, tout le monde ne le sait pas. Là dessus. On peut aller jouer à Marelle, on va aller voir Barbie. C'est bon. Oui, oui, Barbie. Il y aura pas juste Justin Trudeau qui va aller voir Barbie. Regarde ça, c'est bon. Mais écoute Sophie, c'est hyper hyper intéressant. Tu sais le temps, notre heure est pratiquement pratiquement à sa fin et je me suis permis un petit résumé. Ok, donc il y a quelque chose qu'il y a plusieurs éléments qui m'ont marqué, mais il y a des mots clés. Donc tu as parlé de laboratoire tantôt. Donc l'expérience en entreprise familiale, la bleuet bionique avec ta famille, tu as expérimenté, exploré des choses. Ok, oui, il y a eu une fermeture, il y a eu un échec momentané qui s'est transformé avec le temps en expérience. Mais toute cette cette étape là, puis là tu parlais qui était une information comme architecte. Ok, mais qu'est ce que tu as fait ? Tu as créé une architecture de ta vie présente ? Tout à fait fait que finalement ton ta formation en architecte t'a servi. Mon dieu, c'est bon. J'avais jamais analysé ça. Bien oui, c'est vraiment incroyable parce que tout ce que tu as décrit tantôt, mais c'est ça, c'est un plan d'architecte que tu as fait. Oui, donc bien écoute, je te le laisse, il n'y a pas de droite. C'est mon côté cartésienne, donc c'est parfait. J'ai pas de droit d'auteur ce que je te dis. Moi j'ai juste constaté que tu parlais de formation, d'apprentissage. C'est sûr qu'il y a un rapport humain qui est très élevé, très important chez toi, tu sais, on le voit, on le note là. Et moi ce que je note aussi, c'est l'aspect rebelle chez toi. Moi, je dirais que ce que je note là, dans tout ce que tu nous partages, tu disais Je suis non traditionnelle, je te dirais que c'est au delà du non traditionnel T'es une rebelle, t'es une rebelle parce que tu ne fais pas les choses comme les autres. Puis tu te laisses pas imposer, ok ? Les pensées collectives, les pensées sociétales, ok, tu as ta pensée, tu as ton mindset, ta forme, ton modèle, ton architecture, puis tu travailles, puis tu développes là dedans. Donc ça c'est magnifique. Développement personnel, bien entendu, ça te sert. Et ce que je semble comprendre, c'est que depuis que tu fais du développement personnel, tu as eu un effet levier sur toutes les étapes suivantes qui sont arrivées au niveau de ta carrière puis de ta vie aussi. Absolument. Don de soi et générosité. Donc, est ce qu'on t'appelle Sophie Théresa Pedneault ? Oui, mais tu sais, c'est présent chez toi, tu sais. T'es sûr ? C'est une personne qui est très généreuse d'ailleurs, d'accepter de te livrer ici aujourd'hui, de partager avec les auditeurs les auditrices partagées avec moi. C'est vraiment très bon entreprise autogérée, donc on entend très très très peu parler d'entreprises autogérées et je trouve que tu as une belle façon de l'articuler, de le présenter et tu sais, dans une période de difficulté, parce qu'actuellement, au Québec, peut être que tu sais, tu sais pas, avant la pandémie, on avait de répertorier à peu près 17 000 entreprises qui étaient en posture de vente de possession au Québec depuis la pandémie. Donc dans l'après pandémie, Identifier, répertorier, il y en a plus de 40 000. Donc il y a des gens un peu plus âgés ou encore il y a des gens qui sont sans être plus âgés, mais qui ont vécu difficilement la période de la pandémie et qui sont sur un processus de vente, de transfert d'entreprise. Donc, le modèle d'entreprise autogérée peut être une excellente alternative pour faire en sorte qu'il y ait des entreprises qui soient pérennes. Ce que ta, ta, ta, ta collègue et toi vous avez fait parce que vous êtes en train de créer un modèle. Oui, tout à fait. OK, qui assume une forme de pérennité, cette entreprise là. Donc vraiment chapeau. Donc, côté. Et humain côté coach aussi, puis d'être, d'être en posture d'assumer tes choix. Et il y a un point qui est important et je le gardais pour le dessert, c'est que tu nous as parlé que tu n'avais pas de plan de retraite. Et moi ce que je lis, c'est que tu n'as pas un plan de retraite mais un plan de liberté à long terme. Parce que tu es libre de tes pensées, tu es libre de tes faits et gestes, tu t'es pas mis de barrières, tu t'es pas limité dans le temps, c'est libre, c'est ouvert. Donc chapeau. Sophie Bien, merci, chapeau, merci. Je découvre avec toi des choses que je n'avais pas analysées sur ce sens. Tu pourras réécouter le podcast pour avoir le résumé de notre interview. Oui, merci beaucoup, mais c'est merci à toi. Tu es très généreuse. Mais avant de quitter Sophie, je demande toujours aux gens qui viennent sur le podcast de laisser un cadeau aux auditeurs, aux auditrices et à toi. Je te demanderai pas un cadeau, je vais te demander deux cadeaux parce que je t'ai demandé deux compétences, tu m'en as donné trois. Ok, donc d'une manière générale, un cadeau que tu peux donner. Donc un conseil que tu peux donner à toutes les personnes qui nous écoutent. Et comme tu es une femme, tu es une entrepreneure et une vraie de vraie. Ça coule dans les veines. Je vais te demander un conseil particulier aux femmes entrepreneurs. Ok, Deux conseils donc à tout le monde en général. Un conseil à tout le monde en général, puis après ça, aux femmes. Le premier conseil que je donnerais aux gens en général. Et en fait, c'est un conseil qui ne s'adresse pas nécessairement aux gens en entreprise. Ça peut être n'importe qui dans la vie. C'est en lien avec mon expérience de vie personnelle. Lorsque vous faites face à l'adversité, à une situation ou à. Regardez là. Prenez le temps de la regarder. C'est un peu comme quand on est collé devant l'arbre. Des fois, on est trop près de l'arbre, puis on n'est pas capable d'analyser froidement la situation. Donnez vous le temps de vous décoller de l'arbre pour regarder la forêt. Puis parfois, vous allez voir que vos armes, ils sont beaux en arrière pis qu'ils sont pas si loin que ça. Puis que la solution est ou la façon de le faire est facile à trouver. Puis ce petit temps de recul là est pas très long. C'est pas nécessairement des semaines, des mois, des fois c'est quelques heures, 1 h de sommeil. Sortez de la maison, allez prendre une marche, discutez en avec quelqu'un. Mais tu sais, laissez vous pas tourmenter que ce soit dans la. Peu importe les affaires, la maladie. Soucy. N'importe quoi. Prenez le temps de prendre du recul face à une décision, puis de pas prendre une décision trop vite. Ça, ça serait mon premier conseil qui pourrait être utile à tout le monde. Maintenant à la femme d'affaires. Oui, j'ai hâte d'entendre. Moi. C'est une femme d'affaires qui a commencé dans le milieu où les femmes n'étaient pas en mode dans la femme comme femme d'affaires. Donc, c'est sûr que si tu commences en affaires présentement et que tu es une femme, premièrement, tu es extrêmement chanceuse. Je te félicite, puis je t'encourage à continuer à persévérer. Je te dirais prends, écris ton, ton, ton objectif, ton but, où tu veux aller, C'est quoi qui t'anime ? Puis suis Suisse. Suit ton chemin en fonction de ce que tu veux faire, de ce que tu es, ce qui t'anime pour ton âme, ton objectif d'entreprise. Laisse toi pas dérouter de ta route par les gens, les commentaires. Ce que tu vas entendre va tout le temps en avoir et ce que les autres disent ne le feront pas eux. Ce que tu fais, donc ce que tu oses faire, ce que tu entreprends de faire. Lâche pas. C'est des fois ça paye pas, pas juste monétairement. Mais t'as pas le succès que tu veux maintenant, mais tu vas l'avoir plus tard. Fait que ça sera mon petit mot. Excellent ! De très bon conseil. Maintenant, écoute Sophie, avant qu'on se quitte, on a parlé d'armoires à des plus tantôt. Mais les gens qui sont intéressés par exemple à parler avec Sophie ou encore requérir les services d'armoires à D+, on vous trouve où ? Comment ? Il y a une page web, il y a Facebook, les réseaux sociaux, Comment on fait pour vous rejoindre ? Écoutez moi, je vous invite vraiment à venir voir notre équipe, rencontrer notre équipe dans les succursales, que ce soit Sainte-Marie, Lévis, Québec, notre équipe. Vous avez un projet d'armoires de cuisine, de salle de bain, mobilier intégré. Venez rencontrer notre équipe. Ils sont aussi motivés et dynamiques que moi, je vous l'assure. Vous pouvez aussi venir visiter notre site web. On a un beau site web tout à fait armoires à des plus comme notre Facebook que continuellement des publicités et des publications tous les jours, toutes les semaines. Notre Instagram aussi armoire a de plus. Puis c'est ça. Puis en plus aussi, j'aimerais juste ce que tu me permets une petite promotion pour nos 30 ans. Cette année, on fait tirer jusqu'à concurrence de 30 000 $ sur un achat applicable sur un achat d'armoire. Donc supposons que vous achetez votre cuisine et elle vous coûte 40 000 $ et vous êtes le gagnant. Ben à ce moment là, vous payez seulement, on vous rembourse 30 000, donc ça vous a coûté seulement 10 $. 10 000 $. Wow ! Ça, c'est pour les trois succursales. Donc faites vite, il y a encore de la place pour des installations avant les vacances de Noël 2023. Non, je peux, je mentionne parce que selon le vôtre, votre date d'écoute, mais venez nous rencontrer, ça va nous faire plaisir de vous voir. Puis si jamais vous voulez discuter avec moi, Ben Sophie Pedneault sur Facebook, Instagram ou encore Lincoln, ça va me faire plaisir de vous rencontrer. Excellent ! Puis là, tu termines ça comme ça, mais t'es pas vendeuse du tout, hein ? Ah non, Bon ok, j'ai pas fait, ça coule dans tes veines. C'est bon. C'est correct. C'est correct. C'est correct. C'est correct. Certain que c'est correct. Non seulement elle le dit, mais elle le fait. C'est pas du fake, c'est super bon. Donc merci beaucoup jusqu'à la fin. Oui, c'est ça, c'est pur, c'est moi. C'est de là. Vous allez avoir l'heure juste. Donc merci Sophie Pedneault. Merci aux auditeurs, aux éditrices qui sont présentes. Je vous invite à partager, liker, commenter le podcast que vous écoutez. Bien entendu, vous référer à Sophie Armoires, un des plus pour vos besoins en la matière et surtout de tirer avantage des leçons des apprentissages, des partages que Sophie nous a fait et de mettre en relief chez vous. Quelles sont les compétences à développer en lien avec ce que vous avez entendu aujourd'hui ? Donc un grand merci à tout le monde et à très bientôt. Merci beaucoup François. Merci Sophie.