Ceci n'est pas du coaching

Épisode #10 - Gestion des relations & Adaptabilité

February 07, 2024 François Deschamps Season 1 Episode 10
Épisode #10 - Gestion des relations & Adaptabilité
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Ceci n'est pas du coaching
Épisode #10 - Gestion des relations & Adaptabilité
Feb 07, 2024 Season 1 Episode 10
François Deschamps

Bienvenue dans l'épisode #10 de "Ceci n'est pas du coaching" animé par François Deschamps, où nous vous présentons l'histoire remarquable de Jessie Fortin, présidente et fondatrice de Défis RH.

Née dans un quartier difficile de Laval au sein d'une famille de classe moyenne, Jessie a fait face à de nombreux défis dès son plus jeune âge, notamment l'intimidation à l'école. C'est dans ces moments difficiles qu'elle a développé une résilience hors du commun. À 14 ans, elle entre dans le monde du travail chez McDonald's, une expérience qui deviendra un refuge et une famille de substitution.

Rapidement, Jessie gravit les échelons et, malgré une expérience difficile au Cegep qui la convainc que le chemin académique traditionnel n'est pas pour elle, elle ne cesse de poursuivre ses ambitions. Sa carrière prend un tournant décisif lorsqu'elle rejoint Randstad à 29 ans, où son éthique de travail et son engagement envers ses clients lui permettent de s'épanouir professionnellement et d'acquérir une expertise précieuse dans le domaine du recrutement et des relations humaines.

À l'aube de ses 40 ans, animée par un esprit entrepreneurial et une soif de défis, Jessie décide de fonder sa propre entreprise, Défis RH, en octobre 2015. Son objectif ? Transformer le monde du recrutement en mettant l'accent sur une approche humaine, et jumeler des talents exceptionnels avec des entreprises en quête d'innovation et de croissance.

Aujourd'hui, Jessie regarde avec fierté ses deux familles, celle à la maison et celle au bureau, reconnaissante pour le chemin parcouru et les succès collectifs. Défis RH est devenu un acteur clé dans le secteur du recrutement au Canada, aidant des individus talentueux à trouver leur place et à équilibrer leur vie professionnelle et personnelle.


Rejoignez-nous pour découvrir l'histoire inspirante de Jessie Fortin, une véritable battante qui a su transformer les épreuves en opportunités et qui continue d'inspirer par son parcours exceptionnel et son impact dans le monde des affaires.

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Show Notes Transcript

Bienvenue dans l'épisode #10 de "Ceci n'est pas du coaching" animé par François Deschamps, où nous vous présentons l'histoire remarquable de Jessie Fortin, présidente et fondatrice de Défis RH.

Née dans un quartier difficile de Laval au sein d'une famille de classe moyenne, Jessie a fait face à de nombreux défis dès son plus jeune âge, notamment l'intimidation à l'école. C'est dans ces moments difficiles qu'elle a développé une résilience hors du commun. À 14 ans, elle entre dans le monde du travail chez McDonald's, une expérience qui deviendra un refuge et une famille de substitution.

Rapidement, Jessie gravit les échelons et, malgré une expérience difficile au Cegep qui la convainc que le chemin académique traditionnel n'est pas pour elle, elle ne cesse de poursuivre ses ambitions. Sa carrière prend un tournant décisif lorsqu'elle rejoint Randstad à 29 ans, où son éthique de travail et son engagement envers ses clients lui permettent de s'épanouir professionnellement et d'acquérir une expertise précieuse dans le domaine du recrutement et des relations humaines.

À l'aube de ses 40 ans, animée par un esprit entrepreneurial et une soif de défis, Jessie décide de fonder sa propre entreprise, Défis RH, en octobre 2015. Son objectif ? Transformer le monde du recrutement en mettant l'accent sur une approche humaine, et jumeler des talents exceptionnels avec des entreprises en quête d'innovation et de croissance.

Aujourd'hui, Jessie regarde avec fierté ses deux familles, celle à la maison et celle au bureau, reconnaissante pour le chemin parcouru et les succès collectifs. Défis RH est devenu un acteur clé dans le secteur du recrutement au Canada, aidant des individus talentueux à trouver leur place et à équilibrer leur vie professionnelle et personnelle.


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Bienvenue dans le podcast captivant ! Ceci n'est pas du coaching et c'est votre animateur, François Deschamps. On explore ensemble la liaison fascinante entre la science cognitive et le développement professionnel dans le monde des affaires, avec une approche unique et éclairée. Ce podcast vous emmène dans un voyage passionnant à la découverte de votre voix unique en affaires. Bonjour tout le monde ! Ici François Deschamps, C'est un plaisir de pouvoir vous accueillir dans un autre épisode fascinant de ce podcast. Ceci n'est pas du coaching, donc c'est. C'est un immense plaisir pour moi aujourd'hui de recevoir une personne que je connais, que je côtoie depuis tout près d'un an maintenant et c'est une personne qui a un parcours très intéressant, même un parcours qui, je dirais atypique pour faire en sorte qu'elle soit rendue dans le domaine où elle est aujourd'hui. Donc, j'ai le plaisir de recevoir Jessy Fortin Bonjour Jessy. Bonjour François. Comment vas tu aujourd'hui ? Très bien, toi même? Merveilleusement bien parce que je suis en agréable compagnie avec toi. On va avoir du plaisir dans la prochaine heure. Du moins moi je vais en avoir. J'espère que tu vas pouvoir partager ce plaisir là avec moi. Je vais essayer fort peut être. C'est bon. Mais dis moi, Jessy, avant de parler de ton entreprise, parce que dans les faits, le podcast a toujours le même déroulement. On parle de l'entrepreneur, on parle de l'entreprise et on parle aussi de compétence clé qui t'amène à être la femme d'affaires que tu es dans le cadre de ton business et qui te caractérise comme personne. Donc. Mais avant tout, là, on parle de Jessy Fortin. Donc Jessy Fortin, c'est qui ? C'est qui cette fille là ? Elle vient d'où ? Et qu'est ce qu'elle a fait ? Quand je dis fille parce que je regarde ton parcours, tu as commencé jeune fille sur le marché du travail et aujourd'hui tu es une femme d'affaires, tu es une entrepreneure aguerrie et accomplie. Mais raconte nous un peu d'où tu viens et qu'est ce qui t'a amené dans ce domaine là fascinant qu'est le domaine des RH ? Et bien j'espère qu'on a du temps. Donc oui, bien, d'abord, je te remercie de me donner l'occasion de pouvoir participer à un de tes podcasts. C'est vraiment Je suis choyée. Je fais partie des gens qui ont la chance de côtoyer régulièrement et d'être coaché par toi. Donc un gros merci d'abord est avant tout un d'où je viens. Écoute, je viens d'une famille de professionnels, donc je viens d'une maman qui travaillait dans un CHSLD comme préposés aux bénéficiaires et papa qui était menuisier dans le domaine de la construction. Donc aucun des deux est entrepreneur. J'ai grandi dans J'aime dire le Bronx de Laval, donc un endroit qui était un peu plus défavorisé. J'ai fait mes études à Laval, évidemment, j'ai poursuivi sur la rive nord vers l'âge de seize ans, j'ai fait un DEC allongé, c'est à dire qu'au cégep, j'avais aucune idée quoi faire, comme la plupart des jeunes de 17 ans d'aujourd'hui. Alors je suis entrée en sciences humaines, j'ai manqué des cours, j'ai manqué des cours, j'ai manqué des cours. Donc à un moment donné, j'ai changé de cégep pour pouvoir finaliser mes cours. Je me suis ramassée à Marie-Victorin, à Montréal pour avoir un DEC en gestion des ressources humaines. Par cumul, si on veut, parce que j'ai fait quatre années de cégep finalement pour obtenir un DEC. À travers tout ça, tu sais, j'ai commencé à travailler jeune, j'avais quatorze ans quand je suis rentrée chez McDo. Donc l'école de la vie de l'époque. J'avais quatorze ans et des poussières. On m'a embauché, j'étais gênée. Une introvertie qui avait de la difficulté à se tenir le dos droit. Puis elle regardait devant elle. Alors quand venait le temps de dire un chausson avec ça. Pour moi, c'était le malaise accoté. J'avais des gestionnaires incroyables qui m'ont poussé, poussé, poussé et ils m'ont fait sortir de cette coquille là. J'ai passé quinze ans chez McDo, J'ai fait plus je crois, neuf dix restaurants au total, dont les derniers. J'ai été gestionnaire, gérante de restaurant qu'on appelait à l'époque. J'ai... en Tant que gestionnaire. Mais tu travailles à tous les niveaux marketing, achats, tu gères ton labeur, ton temps, tes coups de main d'œuvre, tu gères ton cost au niveau de la nourriture, tu gères ton gars qui vient de faire ton déneigement, le gars qui vient vider les poubelles, tu gères toute l'embauche. J'aime dire la débauche aussi de se dire quand on doit laisser aller des gens, les avertissements, les évaluations. Tu pousse les gens à devenir meilleur tout ça. Donc j'ai fait ça et à travers tout ça, j'ai rencontré mon conjoint pendant qu'on était chez McDo tous les deux et très jeunes aussi. J'ai eu un premier enfant avec mon conjoint, donc à l'âge de 23 ans, j'avais un petit bébé dans les bras, toujours en travaillant chez McDo à temps plein. Puis cinq ans plus tard est arrivé le deuxième bébé, toujours avec Yann de son petit nom et rendu là, j'ai fait oupelaye de travailler dans la restauration sept sur sept, 24 sur 24. Pour moi c'était trop difficile. Là je voyais plus mes enfants, je voulais participer aux parties de soccer et tout ça. Et c'est à ce moment là que j'ai dit ben écoute, je vais, je vais, je vais envoyer mon cv pour pouvoir avoir un emploi de 8 à 5 du lundi au vendredi sur la rive nord. Donc c'était ça mon objectif. Aucune vidéo et j'ai envoyé mon cv dans une entreprise, une agence de placement Randstad que plusieurs connaissent. Et c'est là que j'ai débuté ma vraie carrière en ressources, en ressources humaines, en tant que consultante en personnel. Donc j'ai fait ça, j'ai gravi les échelons encore une fois, et j'ai été directrice adjointe, directrice de succursale. Par la suite, j'ai été directrice stratégique des comptes majeurs du Québec. Je ne sais pas si aujourd'hui ça existe encore ce poste là, mais le but de ce poste là, c'était d'aller chercher des clients, des nouveaux clients, de les fidéliser, des clients avec lesquels on était ou d'aller chercher des clients qu'on avait perdus de la business avec eux au fil du temps pour différentes raisons. Donc j'adorais ce poste là. Mais à un moment donné, comme dans n'importe quelle histoire d'amour, on se rend compte qu'on a moins d'affinités, on est moins sur la même longueur d'onde. Moi, mes valeurs avaient changé. L'entreprise avait changé aussi de son côté, mais c'est bien correct. Je veux dire, Randstad est toujours là. C'est une très belle entreprise, entreprise reconnue mondialement. Mais pour moi, ça faisait plus de sens. Moi, ce que je voulais, c'était de retrouver le côté humain des relations que j'avais avec mes clients, mes candidats et tout ça. Alors j'ai décidé à l'âge de 40 ans. Ma crise de quarantaine a été l'année de notre mariage. Trois enfants plus tard, à la suite de ça, ça a été l'année qu'on avait, la deuxième année qu'on courait Montréal, New York ensemble, mon conjoint et moi. Et l'année que j'ai partie, mon entreprise Défi RH. Donc ça fait huit ans aujourd'hui que Défi RH a vu le jour et à travers tout ça. Et j'ai eu la chance toujours, j'ai eu la chance de travailler pour une super belle entreprise qui m'a donné des bases solides, une bonne fondation pour pouvoir bâtir ce que j'ai bâti aujourd'hui. Donc c'est en trois minutes et demie. On voit mon parcours au niveau de comment j'ai bâti mon entreprise. Wow ! Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses dans ce que tu viens de mentionner. Puis avant de parler, avant de parler de l'entreprise et toujours axé sur sur la femme, sur la femme d'affaires que tu es aujourd'hui. J'entends ce que tu me dis. Trois enfants. Et à ce que je sache, ils ne sont pas encore entièrement autonomes. Parce que bon, il y a encore des liens familiaux. Les enfants sont à la maison en modèle et néna in et out pour certains. En effet, donc mais, mais, mais tu sais, t'es une, t'es une maman, t'es une conjointe, il y a trois enfants. Est ce que je me trompe ? C'est trois garçons, c'est bien ça ? Ok. Je sais que tu es impliqué personnellement dans des activités physiques, donc tu cours. Tu en parlais à l'instant avec avec Yann entre autres. Tu es actif, tu es en forme, Du moins, tu as l'air en forme. Donc tu es en forme. Tu bouges, tu gères bon business, tu as du temps pour toi, tu as du temps pour la famille. Mais comment tu fais ? On planifie, on organise. On s'arrête aussi à un moment donné pour pour prendre du temps pour soi. On apprend à dire non. Il y a beaucoup de choses difficiles. C'est un gros cheminement qui a été fait. Ça ne se fait pas du jour au lendemain. Tu sais, quand tu me. Quand je t'écoute, je suis essoufflée. Quand je t'écoute parler de moi, je fais comme mon Dieu. Je suis essoufflée à t'écouter parler. Parce que oui, c'est vrai que ça peut paraître gros, mais c'est sûr que j'ai un avantage sur peut être d'autres personnes. Mes enfants sont grands 17, 20, 25 ou ils sont tous à la maison, ils sont tous aux études. C'est sûr qu'ils sont beaucoup plus autonomes. Quand j'ai passé la compagnie, ils étaient plus petits. On a fait un style de famille ensemble pour bâtir la compagnie puis dire ben écoute, on parle d'un salaire à 0 $. On parle de jeunes sécurité d'emploi. Ah j'en ai pas trop. On part, j'ai une fondation, je me lance dans le vide. Embarquez vous avec moi. Puis les boys, on dit oui, go, on le fait. Puis je leur ai dit Bon, mais écoutez les enfants, vous croyez pas au Père Noël ? C'est une bonne affaire parce que ça risque d'être plus difficile cette année. Les petits cadeaux vendus du sapin au mois d'octobre. Ma mère par sa compagnie. Noël, c'est dans deux mois. J'ai une gang extraordinaire qui m'a supporté là dedans. Est ce que. Est ce que j'ai eu des moments difficiles ? Oui, tout à fait. Mais c'est là que je vais courir. Justement, tu parlais de la course. La course fait partie de ma vie depuis. Depuis quasiment quinze ans. Donc c'est ça me libère, ça me libère de quand je vois plus rien, quand j'ai la tête pleine, quand je suis fatiguée, bien je vais courir soit dehors, soit sur mon chemin ou soit je vais m'entraîner, ou je vais faire du yoga, mais je vais faire quelque chose pour moi. Je pense que dans ta tête, tu sais, tu es quatre morceaux de terre, tous tes cinq morceaux de tarte selon tu doit être équilibré, ça doit pas être juste le travail, juste les amis, juste les loisirs, Juste l'entraînement. Il faut que ce soit un mélange de tout ça qui est équilibré. Donc tout ça, ça se planifie. Moi, dans mon horaire, il y a une portion de mon horaire à tous les jours qui est dédiée à mes training. Il y a des fois que je le fais, des fois je le fais pas, dépendamment de. Mais c'est là, c'est écrit, c'est planifié. Donc je suis organisée à ce niveau là, ce qui me permet de libérer le stress, ce qui me permet de focusser, ce qui me permet de prendre des meilleures décisions, ce qui me permet d'arrêter puis de dire ok, là ça fait pas de sens, voyons, on arrête ça là, puis on prend un autre chemin, puis tout ça. Donc, je te dirais, c'est quand c'est planifié, quand c'est dans ton horaire, quand c'est organisé, bien, il n'y a aucune raison que ça puisse pas fonctionner. Alors, c'est un peu tout ça. Puis il y a du temps pour la famille, puis un mois à 4 h, 4 h et demie pour la visite, c'est fini. Je m'en vais penser à ma famille, puis je vais faire autre chose, puis je vais voir mes amis, puis. Mais il y a des gens qui se permettent pas de le faire en tant qu'entrepreneur, qui se disent Je dois travailler 70 80 heures semaine. Oui, je l'ai fait quand j'ai participé, accompagné, mais aujourd'hui c'est plus la réalité. Donc je me dois de le déposer à un moment donné pour réussir à faire ce que je fais. Ça ressemble à ça. Excellent parce que tu sais, avec trois trois jeunes hommes à la maison, on dirait pas des enfants. On va dire Déjà que ton chum en est un autre. Tu as un quatuor, mais tu sais d'être impliqué. Parce que tu sais, on le sait, on se parle tous les deux. Pis là t'es en train de le partager avec les auditeurs. T'es impliqué dans la vie de tes quatre hommes. Tu sais, les gars, ils font du sport, ils font des activités, il y a des activités à l'extérieur aussi. Ok, pis là tu te dis mais écoute, j'ai travaillé fort pour lancer mon business. On va en parler dans quelques instants. Mais d'où ça vient toute cette capacité là d'être discipliné ? Parce qu'il y a un mot fort, là, dans ce que tu dis, c'est la discipline, c'est la constance. Je dirais pas de la rigueur, mais de la discipline. Et discipliné, d'où ça vient ? Alors, bien, écoute, ça vient pas de quand j'étais petite, je le dis tout de suite, c'est pas j'ai pas fait de sport quand j'étais petite. En fait, je me faisais exclure de tous mes cours d'éducation physique parce que j'étais intimidé de l'école. J'étais l'enfant intimidé au primaire, donc ce qu'on voit aujourd'hui, ça date pas d'aujourd'hui. Je m'en rappelle très très très très bien. J'étais l'enfant qui était la dernière choisi. C'est terrible ça. Dans le gymnase, quand les gars qui choisissent l'équipe en équipe B, puis c'est toujours la dernière choisie. Le prof était pas assez intelligent pour dire un, deux, un, deux, un deux. Ok, on sort, on sépare les équipes comme ça. Donc forcément, en étant toujours la dernière, j'avais zéro confiance, zéro estime. Donc j'étais pas bonne. J'étais pas bonne parce que j'avais peur de rentrer sur le terrain et j'avais peur parce que j'étais pas bonne. Donc j'étais pris dans cet engrenage là de maternelle. Plus loin, je me rappelle maternelle aller à secondaire cinq, sérieusement. Puis là je je. J'avais des problèmes de genou qui était mineur, mais ils étaient exponentiels pour que je sois exclue de mes cours d'éducation physique. Donc ça vient pas de là. Là, au cégep et là au cégep, il fallait que je continue. Ça, c'est que d'éducation physique, là. Merci la vie. Il y avait les cours de plein air, ça fait que là, je suis embarquée dans vélo de randonnée, je vais rentrer dans le hiking, je suis rentrée dans Canot camping et ça, j'aimais ça. C'était du mouvement contre moi, mais personne d'autre pour me combattre, pour me battre. J'avais pas de compétition. C'était moi contre mon vélo, moi contre mes jambes, moi contre mes rames, etc. Et je pense que ma discipline est arrivée au moment où j'ai eu un enfant, donc j'ai eu la chance. Puis je fais partie probablement des exceptions d'avoir un conjoint extraordinaire. Ça fait ça fait quinze ans qu'on est là, ça fait pas quinze ans pour toi, ça fait 25 ans qu'on est ensemble, donc ça fait 25 ans qu'on est ensemble. Et avoir un enfant quand t'as 23 ans, ton chum en a 19, t'as pas le choix d'avoir de la discipline, tu travailles fort, t'as personne pour t'aider parce que tes parents travaillent, ils sont pas encore à la retraite, ils ont 40 ans donc t'es obligée de travailler, t'es obligée de te débrouiller, t'es obligée de t'organiser, de te mettre à l'horaire, t'as un enfant à gérer, il faut que tu achètes du linge, des couches, etc. On avait un salaire de crève fin on va se le dire là, ayant été aux études à temps plein à cette époque là, à l'université. Et donc là tu dis je prends le taureau par les cornes, je m'organise pis on a pas le choix. Puis après ça, bien, c'est sûr et certain que j'étais dans un environnement aussi quand j'étais en restauration. Où est ce que j'ai ? Tout devait être organisé, tout devait être pensé. Donc mon cerveau voulait tout le temps à 100 000 à l'heure pour m'assurer que tout était dans les temps. Donc je pense que la vie m'a aligné sur des chemins que j'aurais pu ne pas prendre et que j'ai décidé de prendre, qui font de moi la personne que je suis aujourd'hui. Alors pour moi, d'avoir une routine, d'être organisée, d'être planifiée, de savoir où je m'en vais. C'est pas un fardeau, ça fait partie de mon quotidien. Puis comme je dis, c'est clairement pas une discipline que j'ai acquise parce que j'ai fait de la gymnastique quand j'étais petite, ou du karaté ou autre chose. Zéro. J'ai fait aucun sport, je savais même pas c'était quoi de faire du sport et probablement aussi le deuxième cadeau que la vie m'a donné. Parce que le premier cadeau ça a été le premier enfant, donc discipline, organisation, etc. Et à un moment donné, quand t'en fais trop bien, tu craques quand tu t'écoutes pas. Et à 34 ans, j'ai piqué du nez. Puis quand c'est arrivé, j'ai été en arrêt de travail, j'ai fait un arrêt de travail professionnel. Quand c'est arrivé là, j'avais les trois enfants qui étaient petits, etc. Et là la vie a dit qu'il a la grande. Quand toi là, t'écoute pas. Tous les flags rouges, tous les signaux, tous les peu importe tes fatigués, tu continues. C'est pas grave. Ok, on va au match à soccer, Oui, on va aller à la fête d'enfants, Oui, on va organiser le hockey, Oui, on va sortir. On a des amis. Là, je parle vite parce que c'était ça. Et là, à un moment donné, t'es fatiguée, J'ai mal à la tête, oui, ou j'ai plus d'énergie. Pis qu'est ce qui se passe ? Je suis plus capable de réfléchir. Puis mes enfants me tape sur les nerfs, puis mon chum aussi. Mais je me suis levée un matin pis j'ai pas été à me lever pour aller travailler. C'est là que j'ai piqué du nez et quand je. C'est le beau cadeau que vous me donnez, c'est quaujourdhui je suis capable de dire non. Aujourd'hui, je suis capable de dire ça me parle pas, je suis fatigué, je reste chez moi ou je refuse, ou à la dernière minute, je vais faire. Ben tu sais quoi ? Je t'ai dit oui mais je me sens. Je me sens pas en forme aujourd'hui. Je vais rester chez moi, puis je vais me reposer. Donc tout ça ensemble font la discipline que j'ai fait, que je suis en train de dire Oui, je suis capable d'être un TGV. Mais de l'autre côté, le TGV, c'est quand s'arrêter ? Mais c'est quand on prend une pause et c'est quand tirer la plug et dire Bye, je m'en vais en vacances. Ce que beaucoup d'entrepreneurs n'osent pas faire, ce qu'ils ne veulent pas faire parce qu'ils ont peur de critiquer quoi que ce soit. Mais ça fait pas longtemps que je l'ai fait non plus, mais je suis capable de le dire. Bye. Je suis en vacances et d'avoir une auto reply sur mon courriel qui dit prenez note que je suis en vacances. Avant j'écrivais, prenez note que je suis à l'extérieur de mon bureau. Accès limité à mes courriels auxquels j'ai toujours. Je suis un humain, donc moi. L'humain est important et l'humain le plus important c'est moi. Parce que si cet humain là est pas bien, mais le restera pas bien. Donc tout ça ensemble. Si j'avais eu cette discipline là à 20 ans, c'est tout. Bon Dieu que je serais extraordinaire aujourd'hui. C'est pas que je sais pas, mais ce que je veux dire c'est que c'est des beaux apprentissages que j'aime qui font la personne que je suis aujourd'hui. J'aime beaucoup ce que j'entends, ce que tu nous partages. Parce que tu sais pour certaines personnes d'avoir à plier les genoux en cours de route et souvent associé à un échec. Donc toi tu nous parles pas d'échec, tu nous parles d'apprentissage, donc tu as testé tes limites, tu as appris. Quand arrêter le TGV pour prendre l'expression que tu utilises ? Quand arrêter ta mitraillette ? Parce que tantôt tu parlais comme une mitraillette en rafales, mais tu as appris à mieux te connaître et à établir des limites pour te protéger toi même. Parce que tu sais, quelque part, l'être humain est prisonnier. L'être humain est prisonnier de son corps. On peut pas vivre à l'extérieur de notre corps. Donc tu sais ce que tu dis, l'entraînement, le sport, d'établir des limites, d'avoir d'avoir un timer qui est émis pour dire écoute ma journée commence, ma journée arrête. Puis d'avoir de l'équilibre parce que tu parlais tantôt au niveau du temps personnel, la famille, le sport, le loisir. Et puis d'avoir un équilibre là dedans, ça te permet d'être la femme que tu es aujourd'hui, la femme d'affaires que tu es aujourd'hui. Maintenant, écoute, il y a des apprentissages aussi qui doivent te servir aujourd'hui. Moi j'ai entendu dire très souvent que pour ne pas le nommer McDonald, c'était toute une école pour quelqu'un qui démarrait dans la vie. Donc comment cette expérience là chez Mac Donald est venue te façonner, est venue établir des bases, est venue établir chez toi des notions, des talents, des compétences qui te servent aujourd'hui. Ben écoute, c'est grâce, Je peux dire c'est grâce. Et merci à McDo d'avoir d'avoir croisé mon chemin à l'âge de quatorze ans. Je le disais d'entrée de jeu, j'étais une personne très introvertie. Les gens me disent toujours Ah mon dieu, t'es game de tout faire. Mais si ça vient de moi ce qui se passe là, non. Je suis hyper gênée, mais j'ai développé des capacités à aller vers les gens parce que j'ai pas eu le choix très très jeune. Donc même chose que ça m'a appris, ça m'a appris à développer un côté sur sa clientèle, donc affronter les gens, aller au devant, de dire bonjour. Ma découverte passe ainsi un peu comme je disais, toujours ça avec ça, puis de voir qu'ils allaient pas bien. Tu sais, le non-verbal des gens quand ils voient qu'ils ont les bras croisés, ils sont pas contents, ils regardent leur montre ton service, c'est pas assez rapide, ils ont pas ce qu'il y a de mieux, ils veulent une petite sauce à côté, etc. Donc ça c'est vraiment, c'est l'école de la vie, parce que tu touches à tous les aspects d'un baccalauréat en ressources humaines, en opérations, en finance, aux achats. Tu touche vraiment à tout si tu te donnes la chance d'aller plus loin que juste faire la caisse. Donc pour moi ça a été formation par dessus formation tu sais à l'époque, et puis je pense que c'est comme ça aujourd'hui, puis si ça l'est encore, bien qu'on corrige, mais c'est ce que j'ai entendu dire. Mais à l'époque on était, on était caissières, puis c'était genré, hein les filles, en avant les gars en arrière, c'était comme ça. That's it d'attendre les filles en jupe, les grands patrons Et là on recule. En 1990, les t'étais, tu étais caissière et pour devenir instructeur, ton boss te disait Si tu veux devenir instructeur, prouve moi qui était capable d'être instructeur. Et il t'a montré comment le faire sans être la petite batch. Jessy Fortin, instructeur Pour devenir chef d'équipe, c'était la même chose. Ben là, tu vas devenir chef d'équipe, tu vas gérer ton équipe en avant, tu vas me montrer que t'es capable de le faire puis que tu vas être assez bon. Je vais te donner ta promotion. Puis c'est comme ça pour Chef de corps, deuxième assistant, premier restant, gérant de restaurant fait que tout ce qu'on faisait, on l'avait pas parce que on avait claqué des doigts, puis parce qu'on avait des beaux yeux, puis parce qu'on était fin. C'est parce qu'on avait bûché, on avait travaillé, mais là on avait des patrons qui nous montraient tout. Ok, il y a quelqu'un qui attend et j'ai déjà chronométré mon équipe dans la cuisine parce que c'était trop long faire des déjeuners. Puis j'avais pris un bain dans la cuisine. Je l'avais amené en avant, puis j'avais partir timer. Ça faisait sept minutes que mon client étendait. Puis j'ai dit tu vas rester ici, tu vas regarder tout ton monde en avant et je te jure François, je m'en rappelle. Puis ce gars là, je le reverrais. C'est en tant que podcast, il va se reconnaître et je l'appelais en avant. Puis il était gêné. J'ai dit Non, non, ça c'est le temps que ça prend à tes gars dans ta cuisine à faire deux oeufs. Bacon Regarde la face de mes clients quand ça fait sept minutes que t'attends en ligne. C'est long. On parle, tu sais, C'était tout ça qui était fait. Mais là, après ça, c'était être drapeau sur les drapeaux. Ils sont supposés être en berne, ils doivent être en berne pour telle raison. Puis après ça, c'était des poubelles, des bornes. Après ça, c'était T'envoies ton monde en pause là, il manque de frites pour ton souper. T'appelle dans des restaurants, là, faut pas oublier de faire ton dépôt. En même temps, tu as quelqu'un qui appelle, qui call off, écoute ce qui lui arrive, son chandail est tout taché, Tu peux pas être là, tu vas avoir tes inventaires pis là j'en passe et j'en passe et j'en passe. C'est tout ça. Mais moi je voulais, je trippais, j'en mangeais et j'en mangeais pour vrai. Et j'en mange. J'adore ça. Mais je travaillais, j'arrivais deux 3 h avant mon shift, je partais deux 3 h après mon shift. J'étais pas payé, mais j'aimais ça. Puis j'y croyais, puis je voulais et c'est là que je suis performant. Puis là, j'étais une bonne maman. Je pense que j'étais très bonne dans mon élément. Si j'avais pas eu d'enfant, probablement que je serais encore dans la restauration. Mais j'ai choisi ma famille avant tout et c'est correct. Je veux dire, c'était mon choix. Pis je regrette pas du tout, mais ça a été une école. Je t'en parle pis en face de toi, tu le vois, les yeux brillent pis j'en salive. Pis quand je vais dans un restaurant, je vois tout, je scanne tout, puis je vois tout. Peu importe le restaurant, mais ça a été ça. Mais c'est formation par dessus, formation par dessus formation pour que tu deviennes meilleur, pour pousser tout le temps comme comme les mains invisibles. C'était la même chose. Est ce que c'était tough ? C'était tough ? S'il vous plaît, écoutez, j'en ai braillé une shot. Puis il y a des fois que j'ai. J'aurais garroché mon tablier pour dire je m'en vais, mais de l'autre côté. Pis tu sais, quand je disais J'ai tiré le cégep. J'ai tiré le cégep parce que ce que j'apprenais au cégep, je le faisais sur le terrain. Puis je suis rentré à l'université, j'ai fait une session, puis j'ai fait. Mais voyons pourquoi je viens perdre mon temps. J'aimais pas l'école, donc pourquoi j'ai perdu mon temps sur un banc d'école quand je voulais. Je l'apprends tout à l'école. Par contre, sur le terrain, ça a été ma réflexion à travers tout ça. Donc pour moi, ça a été écoute, ça m'a sorti de ma coquille. Je ne serais pas ici aujourd'hui si je n'étais pas passé par là à l'époque, en 1990. Et je me rappelle d'aller porter mon petit feuillet. Ma mère qui me dit Fais toi une tresse française et arrange toi d'avoir les ongles propres. Puis tu sais, sois poli, puis regarde dans les yeux, puis une bonne poignée de main. Ça, c'était des conseils, puis ça a fonctionné. Ils m'ont embauché tout de suite. Donc tu sais, je pense que comme ça, je sais pas si c'est encore comme ça aujourd'hui, j'ose espérer, mais pour moi ça a été ce qui est, ce qui m'a sauvé. Je vais peut être avoir. Des parts chez McDo en disant tout ça, mais j'aime. Bien moi je pense qu'ils vont t'offrir des gratuités. Un bon cheeseburger extreme à nous. Je propose aussi. Des croquettes. Pour cheeseburger ? Moi je pourrais manger ça tous les jours. C'est tellement bon ! Mais tu l'as dit tantôt, tu es une personne équilibrée, donc tu portes attention à avoir un équilibre dans ton temps, dans ton alimentation. Je suis en jogging, c'est bien ça ? Mais écoute, c'est exceptionnel parce que tu sais, tu me confirme ce que j'ai déjà entendu d'autres personnes qui ont vécu l'expérience McDo et comment c'est venu façonner une partie d'eux mêmes dans leur vie actuelle. Et personnellement, les personnes que je connais, que j'ai côtoyé qui ont été chez McDo, je te dirais que la majorité sont toutes en business aujourd'hui. Oui, ils sont tous en business parce que là, il y a des noms qui me viennent à l'esprit, mais ils sont tous tombés en même temps. Mais écoute, ça fait sonner chez toi parce que là, tu sais, tu nous parles, tu es passionnée par ton expérience McDo et tu es une personne passionnée dans tous les aspects de ta vie. Parce que quelque chose qui te passionne pas, je pense que ça ne fait pas partie de ta vie. Régler ça rapidement. Donc un des éléments importants, c'est que ça doit te passionner. Ça doit vraiment te stimuler à faire et à poser des gestes et des actions. Donc tout ça t'a amené. Tu parlais tantôt chez Hamster Hamster. A été une expérience, un tremplin dans l'après McDo. Mais avant de parler de défi RH, là tu as décidé à un moment donné. Avec un chum, avec des enfants. De faire un saut sans parachute puis de te lancer dans l'entrepreneuriat. Là, il n'y a pas de bourse d'études, il n'y a pas de, il n'y a pas de subventions gouvernementales, il n'y a pas, il n'y a pas, il y a Paul. Là, c'est toi qui saute tête première pour lancer ton business. Comment tu as vécu ce moment là ? Parce que tu sais, il y a beaucoup d'entrepreneurs qui nous écoutent et il y a beaucoup de futurs entrepreneurs aussi. Puis il n'ose pas poser le petit geste et ils sont inquiets. Puis bon, l'économie, puis les taux d'intérêt. On peut parler de 56 excuses, mais toi tu le fais avec des petits cubes à la maison, ok, puis peut être un plus grand, mais avec des petits cubes à la maison. Mais qu'est ce qui t'a ? Quelle bulle te passait par la tête ? Puis comment tu as fait ça ? Explique nous. Écoute, j'ai fait un papier au tout début, puis il se retrouve sur ma page LinkedIn personnelle. Ça dit, ça prend un peu de courage et beaucoup de folie pour se partir en affaires. Puis je te dirais que ça résume tout parce que ça prend un peu de courage et beaucoup de folie, surtout quand tu es à la moitié de ta vie professionnelle, que tu as un gros salaire, que tu es de bonne condition, tous les avantages sociaux t'es rendu à X semaines de vacances, t'as une sécurité accoté mur à mur, tu te pose plein de questions sur ce qui va se passer dans le futur. Évidemment, des palabres. De rien je vous dis. N'importe qui peut peu peut perdre un emploi. On l'a vu dans les dernières années avec la pandémie et la colère et tout ça. Mais j'ai réalisé qu'au fil du temps, je n'étais pas une bonne employée. Et là, je m'explique de ne pas être une bonne employée, c'est pour dire que jusqu'ici c'était surtout rien. Mais je suis quelqu'un. En fait, j'étais pour deux méga entreprises fait que deux entreprises reconnues de façon mondiale. Deux entreprises que tu as des méga équipes de gestion dans des bureaux chefs un peu partout, qu'il y a des décisions qui se prennent via plusieurs différents comités et c'est correct. Je pense que j'aurais été plus une fille si je m'étais pas passée de l'entreprise. Je serais partie dans une startup parce que j'avais des idées plein les bottines. Puis à un moment donné, il faudrait faire telle chose. Ah mais non, on est pas rendus là, Mais il y a un comité qui en parle. Mais écoute, si tu entends, on n'a pas l'argent pour le faire. Oui mais c'est trop dangereux une étude de marché. Pis moi je suis quelqu'un qui fonce puis qui se dit go, on le fait. Puis tu sais, le go, on file de chez Costco, puis on le fait bien, c'est ça ? Moi, je suis comme ça. Puis une chose que mon père m'a toujours dit, ça s'appelle qu'il est pas entrepreneur, mais il m'a toujours dit Ma fille, tu seras jamais avant, toujours après. Quel beau conseil hein ? Tu sauras jamais avant, toujours après. Si je le laisse, je le mets. Tu seras, Tu seras jamais avant, toujours après, tu verras. Qu'est ce qui va se passer si je change de programme au cégep, si je prends pas la bonne décision, si je décide pas d'y aller ou si je décide d'y aller ? Faque quel beau conseil qu'on m'a donné ! Bon, qui peut être un peu flyé parce que des fois tu peux te planter solide. Donc donc c'est ça fait que ça prend énormément de folie de dire je le fais. Et en tant que mauvaise employée, pas bon employé pour là comme on veut. Il y a quelqu'un qui m'a dit récemment C'est pas que t'étais pas une bonne employée, t'es une employée qui qui dérangeait dans tes idées. Ça fait que je me dis Go, on pourrait faire ça être Qu'est ce que vous avez ? Vous pensez à telle chose ? Et je suis encore comme ça. Je suis un peu étourdissante, là, on va se le dire avec mes équipes, là, des fois, je vais faire, on pourrait faire telle affaire. Puis là il me regarde Oui, c'est beau, on va le faire, mais si on le sait pas, on saura jamais. Donc ça a été ça, ça a été ça, le départ de partir de mon entreprise, puis en fait, je vais rectifier. Tu sais, quand il y a eu Randstad, puis un petit onze mois dans une micro-entreprise du centre ville de Montréal, j'habitais à Mirabel, puis je m'étais fait chasser, puis je suis parti onze mois avec eux. Puis après onze mois, d'un commun accord, je me suis assis avec mon patron et j'ai dit J'aime pas ça. Il a fait des coups. Je pense que ça fait pas non plus. Puis tu sais, en toute humilité, à cœur ouvert. Encore une fois, quand je dis je suis sur mon X, j'ai 40 ans, tout va bien. Je me sens avec mon patron et je lui dit Ecoute, je suis pas bien, j'aime pas ça, puis je veux pas rester ici puis fait que là je me suis ramassé au chômage pour la première fois de ma vie. Ça a duré un mois et c'est là que j'ai fait bon. Mais je suis chanceuse parce que j'ai l'opportunité de choisir ce que je veux faire. Puis je voulais partir une entreprise. Pis là, mon chum m'a regardé puis le fait Mais pourquoi je suis partie ? Regarde, voici ce que je pourrais faire. Puis là, j'étais parti en plein d'idées de l'événementiel. Je voulais partir faire travailler pour une entreprise, partir d'une entreprise de gestion de mariage. On venait de se marier, je suis encore là dessus. On venait de couvrir Montréal. New York, c'était la fête. Il y avait plein d'affaires comme ça. Et là, mon chum me dit Au moins, tu vas faire tes devoirs, puis tu vas, tu vas regarder ce que tu veux faire. Et la première chose que je ne voulais pas faire, c'est de travailler en recrutement. Donc. Moi je veux plus faire ça, je peux faire du recrutement. Je suis allée faire du recrutement puis je suis tannée d'aller chercher de la clientèle, puis etc etc. Et quand j'ai fait mes devoirs, ce que je veux, ce que je veux, pas ce que j'aime, ce que j'aime pas, dans quoi je suis, dans quoi je suis pas bonne. Mais l'entonnoir s'est refermé en disant mais je veux faire du recrutement dans un environnement où est ce que je vais avoir le loisir de choisir avec qui je vais travailler, comment je vais facturer, dans quelle région avec mes clients ? Bien à moi et et je sais que je suis bonne et j'aime ça. Donc le je veux, j'aime et je suis bonne et a fini dans un entonnoir de recrutement. Et c'est là qu'on se dit bien par ta compagnie, tu sais comment ça fonctionne ? C'est tout bonnement comme ça autour de la table, en parlant avec les enfants qu'on a dit Ok, go, on le fait. Puis là je me suis dit ben si ça fonctionne pas, dans un an, je retourne en entreprise, ça a été comme ça. Donc c'est un peu la folie qui m'a passé par la tête et beaucoup d'insomnie plus tard, cette beaucoup de motivation, beaucoup de stress que je me mettais sur les épaules. Beaucoup. J'ai fait plein de bonnes choses que je me suis entourée d'un conseil à me sœur. Je me suis entourée de gens qui l'avaient fait. J'ai demandé des conseils, j'ai pleuré, j'ai recommencé, j'ai réessayé. Puis bien écoute, on est rendu où ? Est ce qu'on est aujourd'hui par tous ces essais là ? Tentative de puis succès surtout. Parce qu'un échec pour moi c'est un succès, donc c'est jamais un échec, c'est on apprend, on continue, fait qu'on prend un autre chemin, puis on va de l'avant. Donc le conseil que je donnerais aux gens, c'est ta petite voix à l'intérieur. Elle dit J'ai envie de le faire, fait le parce qu'il va être trop tard, puis tu vas vivre avec elle. J'aurais dû le faire. Écouter son intuition. C'est très important parce que souvent les gens vont prendre des décisions basées sur une forte émotion, une impulsion émotive ou encore sur la logique, sur le rationnel. Mais ce qui fait la force des meilleures décisions en affaires, c'est de pouvoir aligner les émotions avec la raison et l'intuition. Donc moi j'appelle ça l'alignement des trois cerveaux qui permettent de prendre des bonnes décisions et de se lancer dans ce que tu viens de mentionner et pour le bénéfice des auditeurs. Répète donc ce que ton père te disait, tu sais jamais, jamais. Avant, mais toujours après, à peu près comme ça, ça ressemble à. Ça. Et ça m'amène moi, ma vieille mère, concernant les si, parce que là, tu as éliminé beaucoup de si dans ta vie. Mais concernant les c. Ma mère avait deux expressions. Elle dit si tous les chiens avaient une scie à la place de la queue, il ne resterait plus de poteaux. Puis avec un si tu te rends pas à Paris donc tu as su éliminer les c. Puis tu as su vraiment croire en toi et d'être de te laisser porter par ton inspiration. Parce qu'on voit très bien. Tu es une personne qui est créative, qui est engagée, qui est dynamique donc, puis de te laisser porter par l'alignement de tes trois cerveaux, puis de te mettre en action et là de créer Défis RH En parlant des défis RH, parce qu'il faut vraiment en parler, là, tu sais, il y a des gens qui attendent après ça, donc j'ai le goût de poser la question suivante. Donc, défi RH Est ce que c'est une agence de placement ou pas. De te faire prendre ? T'as le goût de me sauter dessus là ? Non, c'est pas une agence de placement. Pis j'y vais. Je vais t'expliquer la différence entre différence et les agences de placement, parce que c'est vrai que ça peut porter à confusion. Une agence de placement, ça va être surtout, généralement, ils vont faire de la location de personnel, donc ils vont être là pour un moment précis. Temporaires, des fois déterminés ou indéterminés dans le temps. Exemple une compagnie qui qui est dans le domaine alimentaire va avoir de la haute saison, que ce soit dans le temps des fêtes, dans le temps, pendant l'été. Ils ont leur pendant leur saisonnalité et dans leur saisonnalité. Ils vont embaucher plus de personnel pour un moment temporaire précis. De juin à septembre, on a besoin d'ajouter 100 personnes dans notre entreprise pour faire X tâches. Souvent, ils vont se retourner vers les agences de placement qui vont leur louer du personnel pour une période précise. Et quand c'est terminé, c'est terminé. Les gens retournent chez eux où l'agence va leur trouver d'autres emplois dans d'autres types d'entreprises. Ça va être difficile. Quand je dis de façon précise exemple on a un congé de maternité ou de paternité à remplacer. Cette personne là, elle a une tâche dans l'entreprise qu'on ne peut pas se départir, qui est importante. Ça peut être autant au niveau de la production dans l'usine, aller jusqu'en comptabilité, finances, marketing, ressources humaines, etc. Vraiment, à tous les niveaux, ça peut être un congé de maladie des fois déterminé d'une opération ou indéterminée dans le cas d'une maladie professionnelle ou autre. Ça peut être un remplacement de vacances aussi, ça peut être un paquet de choses différentes que l'agence de placement va rentrer dans ce type d'entreprise là. Et eux, c'est vraiment une de leurs spécialités. Est ce qu'ils vont faire du placement permanent ou ils vont faire de façon permanente ? Mais souvent ça va être leur core business qui est plus de faire de la location. Donc c'est un roulement, c'est plus j'aime comparer en disant c'est un bloc appartement, t'as huit portes. Petit vent des maisons tombées porte de l'argent et des sous qui rentrent à tous les mois. Quand tu prends ta maison, c'est éphémère et tu le sais pas quand est ce que tu vas la vendre, mais tu vas travailler fort pour la vendre. C'est un peu la distinction. Nous, on ne fait aucune location de personnel. Donc tu m'appelles demain matin, T'as besoin de dix personnes pour travailler dans ton atelier ? Je vais te référer à une agence de placement parce que moi je ne fais pas ça temporairement, mais je vais te faire par contre un chef d'équipe qui va gérer ces gens là de façon permanente. Et c'est là qu'on fait la distinction. Donc, nous, on est vraiment une entreprise en ressources humaines, on offre du service de recherche de talents, que ce soit local ou mondial, parce qu'on travaille maintenant avec l'international, où du recrutement, donc du recrutement. De cette façon là, c'est vraiment juste. On affiche ton poste, on sponsorise sur différents médias, on reçoit des C.V. Mais on ne fait aucune recherche dans ce cas ci. Donc on a vraiment deux lignes d'affaires au niveau de la recherche de talents, mais on ne fait aucune location. Puis c'est pas quelque chose que je vais faire non plus dans un futur court, moyen, long terme. Donc, selon la distinction, c'est sûr que ça peut être mêlant pour le commun des mortels, mais c'est une agence de placement. Oui et non. Oui, on fait du placement permanent, mais on ne fait pas de location. Donc nous, par le fait de tout ça, on a décidé d'appeler ça plus entreprise en ressources humaines. Ok, mais vous faites autre chose que du recrutement. Vous avez des services connexes ? Parce que là on parle de défis RH, donc RH étant pas uniquement du recrutement. Donc, qu'est ce que vous faites d'autre ? Qu'est ce que votre gamme de produits de services adjacents ? Ça ressemble à quoi en fait ? C'est le nom de défi RH. Il est pile poil sur données au niveau des ressources humaines en entreprise, on rencontre toutes sortes de défis. Puis des défis vont de. Je dois embaucher quelqu'un à. Je dois congédier quelqu'un à la retraite, former. On vit une crise sanitaire, on vit une faillite et tout ça. Et l'humain est au cœur de l'action. Dans n'importe quelle entreprise, peu importe dans le domaine de la santé, dans le domaine de l'informatique, dans le domaine du bois, dans le domaine agroalimentaire, dans le domaine de la fabrication. Mais nous pensons aux productions. L'humain reste au cœur des activités parce qu'à la base, c'est un humain qui l'a créé. Cette entreprise là, c'est entouré d'humains plus compétents, plus j'ose espérer, pour bâtir ces lignes d'affaires autour de lui. Et ça a pris de l'expansion. Non seulement. Donc nous, ce qu'on pense, ce qu'on, ce qu'on offre à nous, à nous autres, on va parler le côté entreprise dans les entreprises, on offre un service que j'aime bien appeler 360. C'est à dire que souvent notre porte d'entrée, c'est par la recherche de talents ou du recrutement. Donc le client est appel et c'est souvent plus en mode panique. Dire écoute, j'ai besoin d'embaucher quelqu'un, ça fait un an qu'il me l'a dit qu'il va partir un voyage d'Europe en famille pour un an et puis il pense pas revenir etc. Et il part le 1ᵉʳ janvier. On est déjà 17 octobre aujourd'hui, donc c'est souvent en mode panique que les gens vont embaucher quelqu'un. Donc oui, on peut l'aider à ce niveau là. Mais ce qu'on va faire d'abord et avant tout, c'est vraiment faire une analyse de ses besoins en discutant avec lui, de comprendre pourquoi il a besoin d'embaucher quelqu'un. C'est quoi l'ADN de son entreprise ? Qui sort d'où ils viennent ? Un peu comme tu fais avec moi, tu sais qui tu es, d'où tu viens ? C'est quoi ton histoire ? Qu'est ce qui fait que t'as quelqu'un à remplacer ? Et les gens sont comment ? Moi la question que j'adore poser puis que je la donne gratuitement aujourd'hui à tout le monde. La question qui va vraiment faire réfléchir un entrepreneur preneur de décision et gestionnaire, c'est qu'est ce qui t'empêche de dormir la nuit ? Et souvent ce sera pas le gars qui manque en production ou son gars en finances, ça va être Les chiffres sont pas là, les ventes sont pas là. J'ai un problème avec mon comptable. L'informatique, on est désuet, on est encore papier, on n'a pas de système, on n'est pas optimal dans nos processus, on a besoin de formation, on ne sait pas par où commencer. Notre équipe veut se syndiquer l'autre côté et là on rentre, puis on fait vraiment une analyse, puis une analyse. On s'entend qu'on n'arrive pas avec nos grands sabots. Là, on jase, on parle, on discute, on veut savoir Tu es qui ? Qu'est ce que t'as dans le ventre ? Puis pourquoi t'arrives avec aujourd'hui en paniquant avec une embauche à faire quand t'as ta pilule qui t'empêche de dormir ? Ce qui t'empêche de dormir, c'est ta comptabilité, peu importe, mais là, moi je vais te donner une petite pilule pour t'aider. En attendant, nous deux on aime l'image pour que tu puisses dormir et après ça, on va parler de ton embauche. Mais moi ça me donne rien d'embaucher quelqu'un, de mettre un humain dans une entreprise puisque je connais pas l'ADN de tout ça et qui va faire en sorte qu'elle ne soit pas dans un confort confortable. Donc ce qu'on offre d'entrée de jeu, c'est la formation avec nos gestionnaires qui sont dans l'entreprise. Parce que peut être qu'on a besoin d'embaucher quelqu'un, mais c'est une chaise tournante, ça fait quatre fois que quelqu'un prend cette chaise là. On a peut être un problème avec le gestionnaire qui gère cette chaise là. Peut être qu'on pourrait lui donner un coaching, une formation, ou peut être juste le congédier aussi. Ça c'est possible. Ensuite, de ça, on va regarder c'est quoi les réels besoins dans l'entreprise autre que le recrutement et la formation de gestionnaire ? Quels types de coffre à outils vont avoir besoin ? Donc on veut vraiment une analyse complet des services, puis par la suite, on va leur dire si oui ou non on est apte à les aider parce que je dirai pas oui d'entrée de jeu à tout le monde. Il y a des gens, tu vas dire Wow, un beau mandat et tu rentres là, puis tu sais, comme on dit, ça sent pas bon, ça va être tough. La culture d'entreprise est pas là, les gens sont pas bien, Tu sens que tu sais, il y a de l'animosité à l'intérieur de l'organisation et j'ai pas envie de prendre un humain, de l'envoyer là bas ou d'offrir. Tu sais, je vais offrir un programme de formation, de coaching, mais avant tout, ça, ce soit beau, un beau petit terrain, puis que ce soit le fun à regarder, ça se peut que ça se fasse jamais, mais ça se peut que ça se fasse dans un moyen terme. Donc c'est pas là que je vais rentrer dans ma porte de recherche de talents. Donc c'est vraiment de regarder, comprendre, puis d'essayer d'offrir la meilleure option possible à cette personne là. Et souvent je vais dire Bien non, je recrute pas maintenant que c'est arrivé récemment, une compagnie de construction. Le gestionnaire, il me dit j'ai besoin d'embaucher quelqu'un au niveau administration, je suis parfait. Pourquoi ? C'est une création de poste ? Mais là je te le dis tout de suite, là, je ne suis pas un bon gestionnaire, je suis un micro manager. Attends ! Comment ça ? Il dit Je suis micro manager, Je sais pas déléguer, Je fais confiance en personne. Monsieur le client, on embauchera pas quelqu'un tout de suite. En fait, qu'est ce qu'on va faire ? On va t'offrir un service adapté à ton besoin réel qui est de coaching. C'est lui qui le dit. Avez vous quelque chose à m'offrir ? Donc c'est là qu'on va embarquer par l'autoroute pour stabiliser tout ça. Puis par la suite, on se reparle en début d'année, puis quand tu vas avoir tes outils dans ton coffre à outils pour bâtir quelque chose, on va t'amener quelqu'un qui va t'aider à bâtir. Donc c'est ce qu'on souhaite. Il y a des fois qu'on va rentrer, puis on fera pas de facturation tout de suite. C'est correct parce qu'on va aider le client qui sait même pas qu'il y avait un besoin ailleurs que le recrutement. Alors c'est comme ça qu'on travaille avec nos gens. Donc il y a ça dans la portion client. On travaille maintenant avec l'international aussi. Va chercher les talents mondiaux. C'est tout nouveau, c'est tout nouveau, tout beau, tout chaud. Un petit pain au four, c'est super le fun. C'est super agréable d'aller chercher des talents mondiaux et pour les candidats, bien de notre côté, on offre aussi un service d'accompagnement dans leur recherche d'emploi. Donc on les rencontre. On va prendre du temps avec eux, on va regarder leur profil LinkedIn, on va regarder leur cv, leur carte de visite, un cv de quatre pages. Là c'est lourd surtout. Puis tu sais, je sais pas, je vais pas dire que parce que t'as 60 ans, tu sais, quatre pages c'est correct, puis à 20 ans c'est pas correct ou l'inverse, mais un cv de quatre pages pour le commun des mortels, c'est long à lire, surtout si de temps en temps ça nous ramène boulet de pointe de noir sur blanc. Tu sais, si je veux lire un roman, je vais ouvrir un roman pis je vais lire. Faque c'est ce que je le ramène à comprendre que tu peux faire un cv en une page ou deux pour que ta carte de visite soit, soit qu'elle a un côté visuel qui soit attirant à ton image, à tes couleurs, à toi pis que ce soit plus agréable pour le lecteur. Donc le recruteur, la personne, c'est souvent le gestionnaire à lire. Alors on les accompagne à ce niveau là, on les accompagne dans les entrevues. Tu sais, on est en entrevue depuis quatre ans. Il y a encore plein de monde qui ne sont pas habitués. C'est facile quand t'as deux personnes sur l'écran, mais quand il y en a huit, tu peux regarder. Puis il y en a un qui te pose des questions, puis à un moment donné, on s'entend que quand on lag, on a jamais la plus belle image. Tu peux pas toujours faire comment réagir à tout ça, puis t'as des interférences qu'il y a autour parce que t'es chez toi, il y a des enfants, il y a un chien, ça sent la porte. Donc on va les accompagner à ce niveau là aussi pour s'assurer que l'humain, comme je dis au départ, je rentre dans une entreprise humaine puis qu'ils sont dans un confort confortable. Ça se peut que je sois pas capable de les trouver un emploi, mais je vais être capable de lui dire comment tu trouves un emploi, comment s'y prendre. Puis tu m'as. D'ailleurs, on nommera pas personne, mais tu m'as d'ailleurs référé quelqu'un. Puis on est là dedans présentement avec lui que c'est Attends, on est pas là, on va pas chercher un emploi tout de suite, on va regarder toutes les facettes de l'autre côté, Comment t'aider à te chercher un emploi. Mais on n'est pas là pour l'instant. On va travailler sur d'autres aspects de ta personnalité, de où est ce que tu es rendu, le temps que tu dois prendre etc etc. Après ça, on va travailler ton cv. Après ça on se dit et puis après ça on est à la recherche d'un emploi. Donc c'est vraiment à ce niveau là. Ce qui nous différencie de plusieurs compétiteurs dans notre domaine. C'est c'est vraiment excellent. Puis tu vois, je vais pas te poser une question, puis finalement tu viens d'y répondre par le fait même. Mais tu sais, dans un monde qui est déshumanisé, dans un monde déshumanisé à cause des technologies, des technologies, de l'information, de l'intelligence artificielle, puis là on pourrait en rajouter un paquet dans un monde qui est en accélération constante, en plein changement. Mais toi, tu as réussi à établir ton concept de toi parce que tu sais, on entend parler de business to business, de business client, mais là, toi tu as un concept. Et ce concept là, tu viens de nous le décrire, c'est que tu es une humaine, une entreprise humaine, une entreprise avec des humains. Parce que t'es pas toute seule dans ton organisation. Et ce que vous faites, c'est que vous gérez des relations humaines, des relations interpersonnelles avec les gens. Puis on conserve se cachait là cet aspect là, humain, relationnel, à l'intérieur de vos relations, puis de vos offres de services, C'est vraiment, c'est vraiment exceptionnel. J'ai une autre question pour toi, dans cette période, en cette période où on entend parler de pénurie de main d'œuvre, OK, la fameuse pénurie de main d'œuvre, certains disent c'est une rareté de main d'œuvre. Donc comment tu te positionnes là dedans ? Comment tu fais pour être en mesure de répondre plus adéquatement aux besoins de ta clientèle qui arrive ? Je vais encore te corriger un petit peu. Tu le dis un peu, j'aime pas le mot pénurie qui est utilisé à outrance. Une pénurie pour moi, c'est quand il y en a plus pantoute que quand il y a eu de la côte vide là, puis qu'on allait chercher du papier de toilette. Il y avait une pénurie de papier de toilette sur les tablettes. Fait que si on avait une pénurie, ça veut dire qu'il y en a une rareté de main d'œuvre. Ça veut dire qu'il y en a. Elle est plus rare, elle est passive, elle n'est pas active en recherche d'emploi. Donc la meilleure main d'œuvre, elle est où ? Elle est en emploi présentement. Et c'est là qu'on doit aller faire de la recherche et non pas du recrutement. Ce qui nous distingue des deux ? Comment on le vit ? J'ai reculé, je le dis, je recule, je recule. Moi, je vais reculer. T'es une femme forte. Je recule. Je recule. Je recule plusieurs années. Je recule. 2010 2011. À l'époque que j'étais en agence de placement chez Randstad, on travaillait beaucoup. Moi, je suis une fille de Mirabel. Je travaillais sur la rive nord. Ici, on travaillait beaucoup avec les écoles pour contrer la rareté de main d'oeuvre qui s'en venait dans le futur, donc pour contrer le décrochage scolaire. On travaille beaucoup avec des entreprises d'ici pour qu'ils manifestent de l'intérêt à aller chercher nos jeunes dans les écoles, pour qu'ils viennent visiter leurs usines, leurs bureaux, leurs entreprises afin qu'ils puissent continuer l'école soit en DEP, en DEC, mais pas nécessairement tous à l'université. A l'époque, on avait 60 % de nos garçons qui ne terminaient pas le secondaire cinq ici dans les Basses-Laurentides, pour différentes raisons. Ça, c'est un autre sujet. On pourrait en jaser, mais ça, c'était il y a quasiment quinze ans. Ce qui a fait qu'on a manqué énormément de jeunes qui se sont ramassés sur les bancs d'école à faire des DEP. Et aujourd'hui, une grosse rareté de main d'oeuvre se manifeste surtout dans les métiers manuels de dep électro mécanicien, technicien, mécanicien automobile, machinerie lourde, voire coiffeur, coiffeuse et un domestique. Et que personne sur les bancs ou à peu près personne. Un boucher, un boucher. Et Dieu sait qu'on aime manger de la bonne viande coupée dans le bon sens. C'est ce qui a fait ce qu'il a fait. On disait aller les aller, les côtoyer, aller les croiser entre guillemet pour leur dire viens voir dans l'entreprise, tu peux faire ce métier là. Parce que même encore aujourd'hui, moi j'en ai un enfant de 20 ans qui est présentement en Islande et qui a dit Je suis rentré à l'université, c'est pas ça que je veux faire, j'aime pas ça. Je m'en vais faire, je vais aller voir du pays. Puis j'ai envie de travailler de mes mains. Il y a tout le potentiel pour être à l'université. Ça lui tente pas de faire ça, mais c'est ça. On a poussé beaucoup trop les gens à l'université, pas assez au DEP. On se rend compte aujourd'hui qu'il y a pas assez de monde sur les bancs d'école. Tellement qu'il y a des entreprises dans certaines régions. Au Québec, dès que c'est le DEP qui commence. Par exemple, le DVP commence en septembre. Dans un métier X, les entreprises font leur entrée, puis ils disent Bonjour vous, Monsieur François Deschamps, vous allez finir dans neuf mois, dix mois, douze mois, onze mois. On prend votre nom puis on vous veut dans notre entreprise. Ils ont même pas commencé, Ils ont même pas mis le crayon sur le papier pour écrire leur nom sur leur première feuille qui sont déjà embauchés. Alors c'est vraiment ça. C'est ce qui aurait dû être fait en amont. Aujourd'hui, on a encore du potentiel, mais il faut donner la chance aussi à ce potentiel fait que la main d'œuvre, il y en a. Il y en aura jusqu'en 2036 et selon les études, selon ce qui est prédit, il reste qu'il y a des gens qui sont en emploi puis qu'on est capable d'aller les chercher en ayant des super belles relations avec eux, en maintenant des relations, en maintenant notre réseau pour s'assurer que ces gens là vont revenir vers toi quand ils vont avoir une belle expérience avec toi de premier contact, puis ils vont te rappeler, puis ils vont dire Je suis prêt à changer d'emploi, voici pourquoi, etc. Puis c'est de les cuisiner aussi parce que tu sais, les gens des fois sont bien, ils sont dans un confort confort, un confort inconfortable ou dans un inconfort confortable dans leur emploi. Mais c'est là qu'il faut aller les cuisiner pour dire qu'est ce qui fait que tu changes ? Qu'est ce qui t'empêche de dormir, toi, la nuit dans ton emploi ? Écoute, j'ai un patron comme ça, j'ai une collègue comme ça. Nos systèmes sont comme ça. Mes horaires, mes conditions, mes vacances. Je suis jamais en vacances. Toujours sur mon cellulaire parce que Parce que là tu vas aller chercher ça. Mais si je t'offre quelque chose de mieux, fait que c'est de comprendre qu'est ce qui fait que je changerais d'emploi. Pis c'est là qu'on peut les amener à avoir un meilleur emploi. Donc la rareté de main d'oeuvre, oui, elle est là, elle va perdurer dans le temps. C'est comme on va entretenir nos relations aujourd'hui avec ces gens là. Maintenant, ça me porte à te poser une autre question, une autre question. Parce que je sais que dans l'esprit populaire, ce que tu viens de me parler de jeune. Ok, mais dans l'esprit populaire, ce qu'on entend là, c'est à peu près la phrase suivante. Donc les jeunes, ils sont paresseux, ils sont lâches, ils ont les deux mains dans leurs poches, ils ont pas le goût de travailler, il y a des emplois. Puis ils ont été élevés dans la ouate. Ils sont trop protégés par leurs parents, puis ils n'ont pas assez de cœur au ventre pour se mettre sur le marché du travail. Qu'est ce que t'as à dire ? Moi, j'ai un bleu marine quand on dit ça. Ben non, on va se le dire, il y a pas. Tu sais, on dit les jeunes, mais on pourrait passer de 7 à 77 ans, hein. Il y a des jeunes de 77 ans. Tu sais, on tombera pas dans ce débat là non plus. Mais ça me tue quand on dit que les jeunes toutes les caractéristiques que tu viens de dire parce qu'on a des fous du bon jeune présentement sur le marché qui ne sont pas reconnus. Pis écoute, le mois passé, on a écrit un papier là dessus sur notre site web. Donc ceux qui veulent aller voir des RH avec un STF RH, comme aller voir nos blogs, nos papiers là dessus, qui parlent justement de nos jeunes, de leur laisser une chance. J'ai Combien de jeunes finissent secondaire cégep université qui n'ont pas nécessairement d'études mais qui ont travaillé, qui ont du cœur au ventre, qui veulent pis qui sont motivés, Assez d'expérience. Ah mais non mais tu sais, on a besoin d'au -1 deux ans. Ah ouais mais tu connais pas ce logiciel là ou ton anglais est pas assez fort ? Où t'as pas été chercher cette formation là ? Mais ces jeunes là, là. Puis tu sais, peu importe le sexe en nationalité, le genre, peu importe le nom, ils se font fermer des portes au nez. Et c'est arrivé encore ce matin. La personne chez nous, c'est quelqu'un qui m'a dit La personne n'a pas assez d'expérience, on veut quelqu'un qui aurait au moins un ou deux ans. Mais comment tu veux que le jeune aille chercher son deux ans ? C'est à chaque fois il se fait dire t'as pas ton deux ans, t'as pas ton deux ans. Puis on le voit à l'université, des gens qui sortent avec une maîtrise. Ouais mais tu sais, t'as jamais travaillé dans un cabinet ou t'as jamais fait, ou tu connais pas ce type d'industrie là. Le gros problème, c'est que les gestionnaires trouvent ça compliqué d'avoir un jeune parce qu'il faut le prendre par la main, il faut le montrer, il faut l'éduquer, il faut lui donner tout ça, il faut donner beaucoup d'amour. Puis oui, c'est dur, c'est énergivore. Embaucher quelqu'un, mais c'est énergivore. D'embaucher quelqu'un qui a de l'expérience aussi parce qu'il y a le gars qui arrive et le gars ou la fille qui arrive avec de l'expérience, il va t'arriver avec. Oui, mais chez nous on faisait ça de même. Mais une fois qu'on faisait de même. Mais pourquoi on ferait pas ça comme ça ? Mais là, moi je trouve ça con qu'on fasse de même. Mais là, lui dire d'aller chercher. Il y a cinq ans d'expérience, il arrive avec ses grands sabots le gros salaire de son attitude, tandis que le petit vert qui disait moi de donner, moi ma chance de réussir, j'ai envie de réussir. C'est compliqué Embaucher un jeune, Il va falloir que je montre tout et il va falloir je le prenne par la main. Il va falloir en plus que je lui parle de son attitude. Ça se peut qu'il rentre pas le vendredi parce qu'il va sortir. Je veux dire que ces choses là, là, c'est tout ça qui font que. Mais non, il faut arrêter là. Ça, c'est des vieilles pensées, il faut sortir des sentiers battus. Allons les chercher. C'est notre relève. Si toi tu veux prendre ta retraite demain, ben il faut que tu ailles chercher quelqu'un que tu vas prendre par la main. Tu vas lui montrer le chemin, tu vas lui être, tu vas lui expliquer le pourquoi du comment. Toi tu arrives avec ton gros livre de recettes tout plein mémorisé, comment faire tes gâteaux avec ton livre de recettes ? Parce que si tu pars tout dans ta tête, il n'y aura plus personne pour le faire, il n'y aura plus de gâteau. Alors moi je dis les gens ont tout intérêt à rentrer dans nos entreprises, puis à ce qu'on leur montre le travail qu'il y a à faire. En plus, ils ont soif d'apprendre. Plus tu leur en donne, plus ils sont motivés. C'est des guides pour la plupart pour de l'informatique. On s'entends tu que toi, puis moi, puis nous deux, l'informatique ? Des fois on a besoin des frères en arrière de nous ans pour savoir comment ça marche. Fait que si on a tout intérêt à leur montrer ce qu'il faut avec nos jeunes quand ils deviennent paresseux, là c'est parce qu'ils ont rien à faire. Puis quand ils ont rien à faire, ils sont paresseux et ils sont paresseux parce qu'ils ont rien à faire. Ce qu'ils veulent, c'est que tu leur amène dans leur cours, donne leur en donne l'argent, met des choses qui les intéressent, c'est leur fait. Faire du classement papier clairement n'aimeront pas ça. Ils vont s'en aller. Tu l'embaucher pour un domaine X. Donne du monde si explique, Y, donne des formations en ligne, envoie le dans une autre formation. Ces jeunes vont rester, ils veulent. Puis la plupart des jeunes, ils veulent rester s'ils sont alimentés. Puis je dis ça pour nos jeunes ici, mais nos jeunes arrivants aussi, nos étudiants étrangers qui ont le goût d'apprendre, etc. Donc moi je dis ouvrons nos yeux, Pouvons nous ailleurs ? Arrêtons de travailler comme un cheval de course, regardons tout le potentiel qu'il y a sur le marché présentement. Et je fais partie des jeunes qui n'ont pas de formation. Combien de fois je me suis fait dire t'as pas de bac en RH, tu réussiras pas. Pourtant j'ai tout appris et je suis toujours en mode apprentissage et je suis toujours en train de me nourrir à droite à gauche pour devenir meilleur. Et je suis entrepreneur donc je pense que on peut laisser la place aux jeunes. Pas tout à fait, puis checker notre système de croyance puis c'est ça une expression. Une expression que j'utilise à répétition, c'est d'avoir l'esprit ouvert, grand comme un parachute, puis d'avoir l'esprit ouvert. Ça nécessite pas une fracture du cœur. Donc brisons, brisons les barrières, les plafonds de verre avec des croyances passées qui n'ont plus leur place aujourd'hui. Très intéressant Jessy, c'est ça tire sur la fin avec notre podcast. Mais avant, avant de nous laisser et de laisser les auditeurs vers d'autres activités, je t'avais demandé d'identifier deux compétences qui te caractérisent comme personne. Puis il y a une première compétence ici que tu m'as dit. Je suis quelqu'un qui a une forte capacité à trouver des solutions. Donc parle nous de cette compétence là qui est une caractéristique chez toi. Bien, je pense que si on revient un petit peu en arrière avec un enfant en bas âge, quand tu es jeune, puis un enfant en bas âge aussi, t'as pas le choix de trouver des solutions tout le temps. Je suis quelqu'un qui a l'air de se revirer de bord sur une scène, comme on dit. C'est drôle parce que quand tu m'a posé la question, je marchais avec avec mon chum. Puis c'est quoi mes deux grandes compétences selon toi en entreprise com comme gestionnaire d'entreprise ? Parce que tu sais que j'en ai plusieurs compétences ? François Oui, beaucoup. Mais c'est vrai que je suis capable de me revirer de bord. Si on essaie quelque chose, c'est pas le bon chemin. On a de la bouette jusqu'aux genoux, on n'avance pas bien, on va rebrousser chemin, puis on va prendre un autre chemin pis c'est pas grave. Tandis que t'as des gens qui vont. On continue. C'est ça le chemin. On continue. Moi, je suis comme j'ai une facilité à me petit, tu t'appelles Dans notre premier coaching, je t'avais dit de me retirer, de me reculer, mais maintenant je dis de me lever pour voir. De regarder mon labyrinthe et dire que là, on était vraiment pas dans le bon chemin. On va tourner à gauche parce qu'à droite, clairement, il arrivera jamais. Puis j'ai pas cet orgueil là de dire j'avais raison. Tu sais qu'il faut que j'aille jusqu'au bout de ce que j'ai dit. Souvent je vais changer mes leçons, puis je vais dire savez quoi ? Je me suis planté. Maudit que c'était pas la bonne affaire à faire. Puis c'était pas la bonne publicité, c'était pas le bon discours, etc. Donc oui, j'ai cette facilité là, à me lever, me déposer, réfléchir, puis d'aller de l'avant et de questionner aussi mon entourage. Qu'est ce que tu en penses ? Qu'est ce qu'on aurait pu faire de mieux ? Qu'est ce qu'on peut faire de mieux maintenant ? Parce que je vais chercher l'expérience de mes, de mes employés, de mes collègues, de mes confrères consœurs de travail, etc. Donc, oui, j'ai cette facilité là et ça ne me dérange pas de me repousser les manches et dire Bon, ok, on change mon. Attitude mentale positive et je pense que c'est un truc qui te caractérise bien. C'est pas c'est pas d'avoir des lunettes roses pis de regarder la vie d'une façon différente de ce qu'elle est, mais d'avoir une attitude positive et constructive. Donc ça te sert, puis ça se développe. L'attitude mentale positive en est un très bon exemple. Deuxième compétence que tu m'as mentionné Jessie, c'est ta grande facilité à connecter avec les gens. Là, il y a quelque chose qui m'échappe. Il n'y a pas. Il y a à peine quelques minutes, tu disais que tu étais une personne jeune. Tu es encore jeune, mais beaucoup plus jeune. T'es une personne plutôt timide, réservée. Puis là, tu dis que tu as une facilité à connecter envers les gens. Qu'est ce qui se passe ? Qu'est ce qui s'est passé entre les deux ? Bien oui, j'ai encore ce côté timide et introverti là. Selon où est ce qu'on se situe. Si j'arrive dans un 5 à 7 réseautage, je préfère arriver la première que la troisième, la cinquième ou la dernière. Parce que quand j'arrive la première, je suis en mode je vois qui qui rentre plutôt que tout le monde me regarde entrer. Ça je suis pas bien là. Devant ma facilité à connecter, je pense que c'est mon côté bienveillant. Puis c'est un mot qui est sorti beaucoup de fois dans les dernières semaines. Je suis quelqu'un de bienveillante. Je suis quelqu'un qui va prendre le temps, qui va en étant, que ce soit à l'écran ou en one on one, ensemble, côte à côte. Je vais prendre le temps de me déposer, de t'écouter et de comprendre et d'essayer de comprendre sans jugement, sans enlever les yeux fermés. Tu sais, je suis quelqu'un qui va aller. Qui va se rappeler de l'histoire de l'autre. Et c'est important pour moi de connaître ton histoire comme tu le fais avec moi, parce que ça va me permettre de mieux connecter. Tu me dis des vraies choses, je te dis ce que tu souhaites que je te dise selon. Parce que des fois les gens vont vouloir que tu leur dis ce qu'ils veulent entendre, ou ils vont vouloir que tu te dises les vraies affaires. Et j'ai cette facilité là à être empathique. A ouvrir mon cœur, mon âme. Mon côté humain qui prend le dessus constamment. Et plus j'avance dans le temps et plus ce côté là est fort en moi parce que je suis quelqu'un de bienveillant. C'est un mot que j'aime dire aujourd'hui, comme celui qui date de 1900. Tranquille, hein ? Mais c'est vrai, je suis comme ça et je le suis de plus en plus. J'apprends vraiment davantage à écouter plus qu'à parler. C'est ça que j'ai parlé tout au long dans le podcast. En tout cas. Tu manques pas de cohérence. Je te laisse. Je te laisser de la place parce que c'est fascinant ton parcours, la façon dont tu as vécu, toutes les étapes que tu nous as partagées dans le cadre du podcast. Et écoutes comment ces deux compétences là te servent aujourd'hui dans ton business. Bien écoute, ça me sert en tout temps parce que comme je le disais, la première chose que tu veux, c'est de comprendre l'humain. Qu'est ce qu'il vit, Qu'est ce qui l'empêche de dormir, comprendre ses réels besoins. Et ça, c'est autant d'entreprise que le chercheur d'emploi. Tut tut tut tut tut. J'apprends à vraiment te déposer puis te poser après ça, les bonnes questions en lien avec ce qu'il fait, tu sais. Tu sais, il y a quatre types de personnalité et je pense qu'au courant de notre vie, on peut passer par ces quatre types de personnalité là, selon ce qu'on vit dans notre environnement, nos croyances qui vont changer, qui vont évoluer. Mais tu sais tomber dans le côté empathique, pour moi c'est l'homme et je les ai tous faits. Après, le côté cartésien pas très cartésienne, mais je te dirais que je les ai probablement tous eu à un moment donné. J'ai voulu être, tu sais, être arrivé le chaud en avant. Puis après ça, j'ai voulu être l'ami de tout le monde, puis après ça, je suis tombé dans mon côté. Tu sais, comme aujourd'hui je suis la personne. Qui aime prendre soin des gens. Faut que je fasse attention de ne pas me négliger aussi. Je suis la personne qui est quand je comprend les gens, j'aime en prendre soin. Je vais leur trouver des solutions, Je vais retrouver des solutions. On va trouver des solutions ensemble pour arriver à ce que tout le monde soit bien dans l'entreprise ou dans sa recherche ou autre. Puis tu sais, c'est pas rare que ça finit des conversations entre ça. Puis tu vas voir les témoignages sur notre site web, qu'on fait les choses différemment chez nous. Mais c'est ça, c'est les deux combinés ensemble, on trouve des solutions, on est empathique, on est bienveillant, ça peut pas mal aller, ça c'est sûr. Excellent. Écoute. Je te remercie infiniment. Tu es très généreuse de ta personne. Tu es très généreuse aussi de tes commentaires, de tes propos, tes expériences et je vais t'en demander un petit peu plus en guise de conclusion sur ce podcast. Quel est le conseil ou la suggestion que tu pourrais faire aux auditeurs ? Et je m'adresse plus particulièrement aux femmes entrepreneurs. Qu'est ce que tu pourrais leur dire ? Qu'est ce que tu pourrais leur livrer comme conseils ou comme suggestions pour atteindre leur rêve dans leur entreprise respective ? Écoute, je dirais d'entrée de jeu qu'on a toute notre place. Toutes les femmes ont leur place dans les entreprises, qu'il faut arrêter de marcher la tête basse. On doit marcher la tête haute, on doit pas jouer une game. On se doit d'être soi même avec notre vulnérabilité, avec notre vraie facette. Et c'est correct. Les gens nous aiment pour ça. Quand on est vrai, donc on a notre place. Soyez vulnérable, montrez votre côté arrêtez de jouer au tough, C'est pas ça qu'on recherche dans les entreprises. Entourez vous des gens qui vous aiment, qui vous croient en vous. Puis ce qui est toxique est toxique. Éliminez le pis. Soyez fier de la personne que vous êtes. Soyez fier de la femme, peu importe votre parcours scolaire, professionnel, familial, amical, peu importe. Soyez fier de la personne que vous êtes. Et si vous êtes là aujourd'hui, c'est parce que vous le méritez. Et parce que vous êtes vous êtes des bonnes âmes. Vous êtes bienveillantes, évidemment. Donc ça se fait, ça, mon conseil. Excellent écoute. Encore une fois, merci. Puis avant de clore pour pour la dernière étape, les personnes des entreprises qui veulent te rejoindre, qui veulent rejoindre Défis RH, ils elles le font comment ? On te rejoint ? Comment on a rejoint spirituellement ? On me rejoint via vos sites web. Donc triple www. Défis RH des défis RH Point com. Donc c'est toujours la meilleure façon de nous rejoindre. On est sur LinkedIn, Facebook, le site web évidemment, puis on est disponible. On est disponible pour répondre aux questions, aux interrogations ou juste pour un petit brin de jasette. Excellent. Donc c'est un immense plaisir de t'avoir reçu. Je suis une femme de cœur. Ma vieille mère avait une expression un petit cœur sur deux pattes. Donc toi tu es un grand cœur sur deux mains, donc tu es très généreuse. On voit qu'il y a toute la passion qui t'anime et tu es une personne qui est très chaleureuse et une approche humaine et conceptuelle avec les gens qui viennent vers toi. Donc merci beaucoup. Beaucoup de succès, des virages, beaucoup, beaucoup de succès à toi également. Très bientôt. Passe une belle journée.