
Ceci n'est pas du coaching
Dans le podcast "Ceci n'est pas du coaching", j'explore la liaison intrigante entre la science cognitive et le développement professionnel dans le monde des affaires. Expert en science cognitive et coach d'affaires, j'offre des conseils pratiques, des études de cas et des entrevues inspirantes. Découvrez les mécanismes de la pensée, les modèles de comportement et les stratégies mentales pour atteindre vos objectifs professionnels.
Que vous soyez entrepreneur, dirigeant ou cherchiez à améliorer votre performance, ce podcast vous offre des outils concrets pour développer votre potentiel. Explorez des thèmes tels que la confiance en soi, la prise de décision, la créativité, et plus encore, avec des stratégies basées sur la recherche scientifique. Plongez dans la science cognitive pour propulser votre réussite professionnelle. Découvrez votre voix unique en affaires et transformez vos aspirations en réalité concrète.
Ceci n'est pas du coaching
Épisode #19 - Adaptabilité et développement personnel
Dans cet épisode inspirant du podcast "Ceci n'est pas du coaching", rencontrez Sujata Vadlamudy, experte en coaching, leadership et productivité. Basée à Laval, Québec, Sujata partage avec nous plus de 20 ans d'expérience dans la création de stratégies de commercialisation pour de grandes entreprises, avant de se consacrer à aider les entrepreneurs et professionnels à équilibrer leur vie personnelle et professionnelle tout en atteignant des résultats exceptionnels.
Sujata, fondatrice d'Attitude Orange, propose des outils, des formations et des conférences pour guider les individus vers une vie alignée sur leurs rêves et passions. Après avoir surmonté un épuisement professionnel en 2005, elle s'est engagée à aider les autres à réussir sans compromettre leur bien-être. Sujata excelle dans l'art d'aider les entrepreneurs à articuler leurs offres et messages pour attirer leurs clients idéaux.
Dans cet épisode, découvrez les stratégies de Sujata pour planifier différemment et vivre pleinement, ainsi que son engagement à voir les autres prospérer en adoptant un changement d'attitude. Rejoignez son mouvement de transformation avec Performance 360˚ et découvrez comment un changement d'attitude peut transformer votre vie.
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Bienvenue dans le podcast captivant« Ceci n'est pas du coaching ». Ici votre animateur François Deschamps. On explore ensemble la liaison fascinante entre la science cognitive et le développement professionnel dans le monde des affaires. Avec une approche unique et clairée, ce podcast vous amène dans un voyage passionnant à la découverte de votre voie unique en affaires. Bonjour tout le monde, c'est un immense plaisir de vous recevoir dans un autre épisode de Ceci n'est pas du coaching. Donc aujourd'hui, j'ai le grand plaisir de recevoir une personne qui, à mes yeux, est extraordinaire, fabuleuse et merveilleuse. Je suis en train de lui mettre de la pression. Cette personne-là, je la connais depuis plusieurs années et c'est de sa faute si aujourd'hui je suis dans un domaine de coaching, de développement personnel, d'accompagnement, de mentorat et j'en passe. Donc, j'ai le plaisir d'accueillir une personne qui a le cœur grand comme l'univers et qui est au cœur de l'entrepreneuriat québécois et même à l'extérieur du Québec parce qu'on va y poser des questions là-dessus tantôt, fondatrice d'Attitude Orange. Donc, c'est une entreprise qui est tout à fait exceptionnelle et à découvrir, Attitude Orange. Donc de penser différemment, de parler autrement et de faire en sorte de prendre votre place dans une économie, dans votre économie, dans la société, avec un accompagnement qui est dynamique, un accompagnement qui est tout à fait naturel et inspirant. Et j'ai nommé Sujata Vadlamudi. Bonjour Sujata. Salut François. Aimes-tu mon intro? Écoute, j'aurais jamais pu demander mieux que ça. Merci. Écoute, c'est mérité, puis je reviens, je fais du coaching aujourd'hui, je fais de l'accompagnement aussi, on est dans le même domaine tous les deux. Je me rappelle de nos premières rencontres, t'avais été une personne marquante et inspirante pour moi. Et je trouvais tout à fait légitime de t'accueillir et de prendre le temps de partager ce que tu fais comme intervention parce que tu as marqué ma vie et la vie aussi de beaucoup de mes clients qui viennent vers moi et des entreprises. Donc, je trouvais vraiment intéressant que tu sois là et que tu acceptes aussi à pied levé de faire partie de mes invité(e)s. Écoute, merci encore. C'est tout un cadeau que tu me fais aujourd'hui. Et je m'en fais un en même temps. Allez, amusons-nous. Je suis coquin. Hey, dis-moi, d'entrée de jeu, Sujata Vadlamudi. Donc, là, on n'est pas aux île-de-la-Madeleine. Et non. OK. Parle-nous de tes origines, puis d'où tu viens, puis après ça, bien écoute, c'est sûr, ton parcours professionnel, ton parcours aussi, ton cursus scolaire, puis qu'est-ce qui t'a amené dans le domaine aujourd'hui, mais on va y aller étape par étape, mais tes origines, tu viens d'où, t'es québécoise de souche, t'es une québécoise adoptée, parle-nous de tes origines. Moi j'ai envie de dire que je suis Québécoise de souche, mais en fait ma mère est Québécoise, mon père vient de l'Inde. J'avais pas prévu que tu me poses la question, mais j'ai toujours la photo de mes grands-parents tout près de moi. Je me sens très connectée avec mon grand-père depuis toujours. Mon grand-père était chaman. On dit chaman, je dis chaman. En fait, tu sais qu'en Inde, il y a des castes. Et nous, dans ma famille, on vient de la caste des fermiers. Mais mon grand-père a été très malade quand il était jeune et on l'a amené dans un village se faire soigner par le le brahmane là-bas et il a vu le potentiel dans mon grand-père donc il l'a gardé comme apprenti et quand mon grand-père est retourné dans son village, il est devenu, il s'est imposé brahmane. Et là, il faisait la carte du ciel à tout le monde. Il planifiait les dates pour les mariages, pour les semences. Il était ramancheur aussi. Et moi, j'adore tout ce qui est mystique. Donc, j'ai toujours été très près de mon grand-père dans l'invisible. Même si, j'ai su cette histoire-là beaucoup plus tard. Donc, c'est ce qui fait que j'ai constamment une quête au niveau de découvrir toutes sortes de choses qui nous sort de notre petite coquille humaine rationnelle. Et c'est pas la question que tu m'as posée, mais éventuellement, c'est ça qui a fait que je suis passée du marketing au coaching. Wow! Là, je viens de comprendre. C'est la faute de ton grand-père. Tu pourrais très bien dire ça comme ça, parce que c'est lui qui avait déjà prédit à mon père que mon père irait vivre à l'étranger. Donc chacun de ses fils, il leur avait prédit ce qu'ils allaient faire. C'est arrivé pour tout le monde, mais mon père, étant le comique qu'il est dans la vie, Il m'a toujours dit, mais je ne sais pas si c'est lui qui m'a influencée ou si c'était vraiment mon destin. Tu sais, quand on plante une idée après ça. Puis je pense que c'est la question existentielle qu'on se pose tous. Est-ce que c'est un hasard, une coïncidence ou une synchronicité? Oui, très intéressant. Et oui, ton père, c'est un comique. Il est connecté sur mes réseaux sociaux. Il met toutes sortes de commentaires. Je rigole à chaque fois. Je pense à toi et tu me l'avais avisé. Il est perceptible. Effectivement. Disons qu'à l'écrit, sur les réseaux sociaux, il n'est pas très compréhensible, donc il est drôle d'une autre façon, mais en vrai, avec ceux qui peuvent passer du temps dans des parties avec lui, il est très drôle. Écoute, comme ça, t'es une Québécoise de souche, parce que bon, t'es née ici, puis ton prénom est le nom de famille, bien entendu, qui te lie à tes origines, à ta famille. Maintenant, mais écoute, là, t'as grandi dans quel coin au Québec? Quels ont été, pendant ton enfance, le fait? Est-ce que tu voyais une distinction au niveau de ton nom, ton prénom, ta famille, tes origines? Comment tu t'es intégrée dans la société? C'est une question qu'on se pose beaucoup aujourd'hui, l'intégration des personnes de différentes cultures. Moi, la famille que j'avais ici, c'est la famille du côté de ma mère. Donc, je suis née à Laval. J'ai grandi à Sainte-Dorothée, dans l'ouest de Laval. Et j'habite à peu près... Aujourd'hui, là, j'habite à cinq minutes d'où j'ai grandi. Et la rue que j'habite, c'est une anse. Et les maisons de mes deux meilleurs amis, quand j'étais jeune, bien, c'est sur ma rue. J'avais pas prévu revenir dans le coin, mais la vie a fait que je suis revenue pour des raisons pratico-pratiques. Cela dit, comme toute ma famille vient d'ici et que nous sommes nombreux, On est une cinquantaine chez nous, si on compte les générations de mes parents, ses sœurs, frères, les cousins, cousines. Avec les enfants, maintenant, on dépasse la cinquantaine. Et on était très, très unis. On passait beaucoup de week-ends ensemble. Les oncles travaillaient dans une maison un week-end, mais toute la trâlée s'en venait. La trâlée! Toute la trâlé arrivait. Nos mères faisaient le lunch pour tout le monde, puis les pères changeaient les toits, réparaient les portes et blablabla. Donc, on était très, très, très unis. Et moi, bien, j'ai un profil un peu individualiste, je pense. Et je suis très, hop, la vie, très joie de vivre et très aimable. Tu l'as dit tout à l'heure. Mais je connecte très facilement avec les gens. Donc non, j'ai jamais senti le besoin de m'intégrer, mais comme tout le monde, je sais que tu veux rentrer dans les confidences, moi j'étais pas blonde. À l'école, les filles qui avaient du succès, elles étaient blondes. Mais j'ai une amie qui est rousse, puis elle non plus, ça marchait pas plus. Donc, c'était pas mon origine, le problème. C'était juste que j'étais pas blonde. Par contre, j'étais LA sportive de l'école et j'étais bien meilleure que 90 % des gars. Donc, t'sais, j'étais respectée. Donc, je n'étais pas susceptible de vivre de l'intimidation. C'était pas dans mon énergie que de vivre de l'intimidation. Donc, je me rappelle pas... Ouais, peut-être une petite anecdote, mais là, j'étais beaucoup plus vieille, puis le monsieur, il était saoul, donc on va lui... On va lui donner une chance. Là, le petit commentaire qu'il m'a passé était un petit peu insultant, mais je pense qu'il ne savait pas trop ce qu'il disait. Dis-moi, tu irais-tu jusqu'à dire que t'étais sportive et compétitive? J'ai jam... Écoute, aussitôt, puis tu ne seras pas surpris, aussitôt que les projecteurs sont sur moi, j'ai plus envie de jouer. Donc, j'étais... Tu sais, je me rappelle au tennis. Moi, je jouais au tennis. J'adorais ça et c'était facile pour moi. Mais aussitôt que c'est devenu compétitif, je soutiens pas la pression. Je suis pas capable, je m'écroule, ou je m'écroulais. Et par contre, je suis très, très compétitive avec moi-même. Donc je m'en demande beaucoup. Ça peut être dur d'un certain côté, mais c'est très nourrissant d'un autre, la dualité. C'est bon ça. Je vais t'offrir une session de coaching là-dessus. Je le sais, ça fait longtemps que tu me le dis. Mais c'est intéressant. Puis comment c'est venu conditionner cet aspect-là de ta vie, le sport, l'école, etc? Puis là, je te vois toute jeune à ce moment-là. Je te taquine. Je n'ai pas répondu. Non, je le sais. Donc, je te vois toute jeune à ce moment-là, cette étape là de ta vie, puis comment s'est venu conditionner ça, là, ces premiers moments-là, tu sais, là, tu apprends à découvrir, bon, parents, grands-parents, puis bon, tes origines, etc. Mais comment s'est venu conditionner ton futur par la suite, tes choix, tu sais, quand tu es arrivé, par exemple, au secondaire, puis les cours post-secondaires, la formation post-secondaire? Est-ce que tu parles de mon esprit de compétition? Oui. Je ne sais pas si je le vois. Je vais commencer à parler pour voir si je vais le trouver. En fait, l'esprit de compétition avec les autres, c'est sûr que, comme à peu près tout le monde, ça va venir en se comparant. Donc, c'est sûr que je me demandais pas d'être dans le top 1%, mais il fallait que je sois dans le top idéalement, dans le top 15, dans le top 10. Ça, c'était extrêmement important pour moi parce que tant qu'à faire quelque chose, il faut que ça donne des résultats. Je ne me rappelle pas d'avoir été en compétition malsaine avec quelqu'un. Par contre, de voir toutes les qualités des autres et de ne pas percevoir les miennes faisait que j'étais où c'est aussi ma personnalité, mais faisait que j'étais plus en retrait. Je suis une personne qui était reconnue pour écouter. On me disait, « Toi, tu parles pas beaucoup, mais quand tu parles, ouch!». Et c'est resté? C'est resté. Donc, c'était toujours, quand tu parles, c'est quelque chose d'important ou de synthétisé. ou un bon punchline. Je ne me considère pas comme un clown, pas comme quelqu'un de très drôle, mais de temps en temps, je n'en suis pas une correcte. Et moi, les études, j'ai l'impression de m'être d'avoir suivi le courant. Chez moi, mon père, il voulait... C'est un Indien. Donc, en Inde, t'es soit ingénieur ou avocat ou médecin. T'sais, c'est que ces carrières-là qui sont valorisées. Et mon père, à son grand bras, a trois filles. Je dis ça un peu à la blague, mais... On n'était pas trois filles prédestinées à être ingénieurs, disons. Et moi, elle me disait, soit tu vas en science pure, soit tu vas en administration. Et si j'avais su ce que je voulais faire, je l'aurais choisi moi-même. Mais je ne savais pas ce que je voulais faire. Je voulais enseigner. J'étais très intéressée par la géomorphologie, par l'archéologie, pour finalement me rendre compte que c'est très intéressant. C'est des domaines que j'aime. D'aller faire une carrière là-dedans, ça ne résonnait pas. Donc, j'ai choisi l'administration parce que c'était certain que j'allais pas en science pure. Et en me demandant tout le long de mes études au cégep, à l'université, qu'est-ce que j'ai fait là? Je ne comprenais pas ce que je faisais là. Les projets parascolaires m'ont sauvée. Je me suis amusée dans des projets parascolaires beaucoup à l'université. Ça a été des expériences extraordinaires qui ont gardé mes notes élevées. Mes notes n'étaient vraiment pas fortes la première session et je me disais, oh mon Dieu, si je veux faire une maîtrise, il faut que je change. Puis il y a quelqu'un qui m'a dit, pourquoi tu ne t'impliques pas la dedans? Le fait d'être très occupé, mes notes ont remonté. Puis c'est... C'est en 2012 que j'ai fondé Attitude Orange. C'est en 2012-13-14 que j'ai compris pourquoi j'avais fait un bacc. en marketing et à quel point c'était utile dans ma vie aujourd'hui. Là, t'as trouvé un sens nouveau et différent, cette formation-là que t'as fait. Mais, tu sais, je reviens à ta formation. Donc, t'es allée dans ce domaine-là, puis quand t'es sortie de l'école, t'as terminé ta formation, tes premières expériences, c'était où, c'était quoi? Parce que t'as pas lancé ton entreprise, ton business tout de suite, là. Non, en fait, moi je suis tout de suite rentrée chez Bell comme directrice de la publicité, tout de suite à ma sortie universitaire, mais j'avais travaillé les étés précédents chez Bell. Le dernier été, j'avais participé à un projet cadre d'été, donc il engageait des étudiants de dernière année au bac. Puis pendant l'été, on occupait un poste cadre, puis ensuite ils nous mettaient dans un bassin. Et moi, au mois de mai de l'année suivante, mon nom est sorti du chapeau. J'étais au Mexique dans mon projet parascolaire. J'étais au Mexique avec un groupe de 15 autres étudiants. C'était juste avant la ratification de l'ALENA et nous, on allait étudier quatre industries là-bas sur une période d'un mois. Donc, au mois de mai, je suis au Mexique. Et à un moment donné, j'ai eu une conversation avec mon père, puis il disait, en passant, quand tu reviens, telle date, une entrenue chez Belle. Donc, ça a été quand même assez... Facile, mais il a quand même fallu faire les entrevues. Mais j'avais déjà fait mes preuves, donc c'était super de savoir qu'il y avait un emploi qui m'attendait. Donc j'ai fait la publicité chez Bell dans le temps, pour ceux qui sont aussi vieux que moi, dans le temps de monsieur B. Tu te rappelles de M. B.? Donc, coup de cœur québécois définitivement. Alors, j'ai eu la chance de faire partie des équipes qui ont travaillé sur les pubs avec M. B, puis ensuite les autres plateformes, Castor, Bon Vieux Temps, et j'en oublie peut-être. Bref, j'ai été chez Bell presque dix ans. Oh wow, quand même! Oui, bien, j'ai quitté Bell au moment où Bell a perdu son monopole. J'étais la plus jeune dans l'équipe, donc ils ont coupé la plus jeune. Mais je pense qu'après deux ou trois ans plus tard, je suis revenue toujours à la publicité. Là, je m'occupais du compte de Sympatico. Et c'est là où j'ai vécu mon burn-out. Ah, c'est là où t'es allée chercher tes couches, là, puis... C'est là où j'ai pleuré dans l'allée d'un Zeller's par, je pense, une soirée d'avril. Et c'est là que je me suis rendue compte qu'effectivement j'étais au bout du rouleau. Et c'est ça. Après, quand je suis revenue de mon burn-out, j'ai essayé de trouver ma place dans cette entreprise-là. Et quand j'ai réalisé que les valeurs de l'entreprise ne me convenaient plus du tout, c'est là que j'ai décidé de trouver un autre emploi. La journée que j'ai pris ma décision que c'était terminé, la journée que j'ai accepté que c'était plus l'entreprise pour moi, Bien, le soir, dans le train pour revenir à la maison, j'ai un collègue de l'université qui est assis devant moi, hasard, et on ne s'était pas vu depuis dix ans, on ne s'était pas vu depuis notre travail d'équipe, là, dans un cours. C'est la seule fois où j'avais croisé ce gars-là, c'est dans un cours. Puis là, on est face à face, puis il nous dit, « Ah! Tu cherches un job?» Il dit, « Bien, on cherche des gens chez Hydro. Et là, moi, de lui répondre, mais non, chez Hydro, vous n'engagez pas à l'externe. Et il me dit, bien, tu as raison, mais là, il dit, en marketing, il nous manque des gens, donc on s'en va chercher à l'externe. Et le lendemain, j'avais une entrevue. Et de fil en aiguille, je ris tout le temps parce que j'ai vraiment traversé la rue. Je suis passée d'un côté de la rue Ontario, j'ai traversé le parvis de la Place des Arts, puis je suis montée dans mon bureau au Complexe Desjardins de l'autre côté. Donc, c'est ça que j'ai dû faire. Je pense un 7-8 ans chez Hydro par la suite. Et éventuellement, bien, ça est venu me chercher, puis ils ont dit non, ça va être là, tu vas poursuivre ton prochain 10 ans. Ça étant ton agenda attitude orange. Exactement. Dis-moi, avant d'aller dans l'attitude orange, puis d'aller dans ton business actuel, donc, t'es en train de nous révéler ton âge, par le fait même, là. une université, dix ans chez Bell, huit ans chez Hydro. Puis depuis... Tu ne connais pas mon âge encore. Non. Tu n'as jamais osé. On ne demande pas l'âge à une femme, apparemment. C'est une croyance, ça. Mais je te le demanderais, je suis sûr que tu me le dirais, mais je te fais grâce. Qu'est-ce que tu retiens de ton expérience? Puis là, je ne vais pas te rappeler de mauvais souvenirs, mais qu'est-ce que tu retiens de ton expérience, de ton burn-out? Et comment cette expérience-là est venue conditionner et conditionne ta façon de faire aujourd'hui? Ça a été, de un, très difficile à accepter. Tu as compris que je suis une fille performante. Oui. Très exigeante envers elle-même. Et j'ai vraiment une grande capacité d'exécution et une grande résistance au stress. Donc, j'emmenais l'âge. Et j'aimais ça, et j'étais du genre à me valoriser d'être très occupée. Tu m'aurais donné l'étiquette, elle est occupée, et that's it. J'aimais, j'aimais, j'aimais vraiment ça. Ce que le burn-out m'a appris, parce qu'un bout de temps, j'ai pensé que c'était parce que j'étais pas assez. J'avais pas réussi à tenir tout ce que je tenais à bout de bras. Et avec le temps, j'ai compris que c'était mes valeurs qui étaient vraiment plus les mêmes que celle de mon employeur. Il y avait eu beaucoup de changements à l'interne. C'est drôle parce que mon équipe est restée la même. Puis honnêtement, mon équipe, je les aime d'amour. L'équipe avec qui je travaillais, c'était des gens brillants. On a travaillé ensemble dans cette équipe-là aux communications chez Bell à l'époque où j'étais là. C'était des gens extraordinaires. C'est comme ça que j'ai tellement appris aussi. C'était un beau climat, mais du jour au lendemain, les décisions arrivaient d'en haut et moi, en tout cas, je me suis sentie comme une exécutante. Et pour moi, de me traiter en exécutante, c'est un manque de respect. Et je n'accepte pas le manque de respect. Mais c'était aussi plate et ça allait contre mon bon jugement par moment. Donc tout ça mis ensemble avec le fait que j'ai deux bébés à la maison maintenant, là à l'époque où je fais mon burn-out, j'ai un enfant de deux ans et un autre de un an. parce qu'au moment du burn-out, ça faisait six mois que j'étais de retour au travail, mais là, ça faisait six mois que je faisais au moins une soixante heures semaine en déplacement à Toronto, en studio, des fois de jour, mais des fois de nuit, et la fameuse soirée des couches. Je suis en studio, je suis au studio MELS, et je reçois un téléphone de mon chum qui lui aussi est vraiment fatigué. Et là, il me dit, je viens juste de prendre la dernière couche, il n'y en a plus dans la maison. Puis là, il est à peu près comme 7 heures le soir. Fait qu'on a fait une grosse journée. Fait que je dis à ma coordo, je dis, « Regarde, je te laisse le reste de la soirée ». Je dis, moi, je rentre à la maison. Mais je suis stressée en permanence. Je suis toujours, on dirait, sur l'adrénaline. Et j'arrête aux Zellers juste avant d'arriver chez moi. Et on s'entend Zellers, c'est gros, l'étagère des couches, c'est une allée au complet sur trois ou quatre étages. Puis là, il y a des couches de toutes les grandes heures. Mais moi, ce soir-là, j'arrive et l'étalage de couches est vide. Il reste quelques numéros 5 et numéro 6. Et pour les non-initiés, Non, c'est l'inverse. Moi, je cherchais des 5 ou des 6. Il restait des 0 puis des 1. Des 0 puis des 1, c'est le bébé naissant. Fait que moi, j'ai des enfants d'un an et demi puis deux ans. Et ce qui m'est tombé... comme une roche. En fait, moi, ce que je dis, c'est que les deux genoux m'ont flanchée, puis je suis tombée par terre, puis j'ai fait... Tout ce que je pouvais dire, c'était « Faites que ça s'arrête, faites que ça s'arrête!» Je ne suis plus capable. Je suis capable de rien faire, même pas acheter des couches. Ça a été la goutte qui a. Fait déborder le vase. Ça a été dur. Puis, je me rappelle, ce soir-là, il n'était pas encore 9 heures, puis j'ai appelé mon médecin. Mais en fait, la réceptionniste, là, on recule un petit peu, fait que c'était encore possible des fois de parler à du monde. Et j'ai même pas eu besoin de rien expliquer. Elle m'a dit, tu passeras demain prendre ton papier d'arrêt de travail. Puis ça n'a pas été compris parce qu'elle m'avait vue la semaine d'avant pour les vaccins des enfants, puis elle m'avait demandé « Comment tu vas?» Puis j'ai dit « Je vais bien.» Donc c'est ça. Mais quand je suis arrivée le lendemain avec mon billet, puis j'ai expliqué la situation à mon patron, les deux bras ont tombé parce qu'ils n'ont jamais rien vu, eux. Donc ce que la vie m'a appris, c'est que les masques, qu'on a, ça cache tout. Ça cache tout. Et les autres ne voient pas. C'est ça, on veut bien laisser paraître ce qu'on veut laisser transparaître. Exactement. Exactement. Puis on refoule et on cache énormément de choses. Est-ce que c'est bien? Est-ce que c'est mal? C'est juste l'avenir qui va le dire. Mais je sais que moi, quand j'ai commencé à parler de mon burn-out, parce que même si ça a été très dur, je ne l'ai jamais caché. Et je l'ai toujours dit. Et quand je le disais, j'étais tellement étonnée d'entendre que je n'étais pas la seule. Parce qu'à l'époque, personne n'en parlait. Et je ne peux que dire merci au burn-out, parce que ça m'a aidée... Ça m'a obligée à me questionner sur mes valeurs. Ça m'a obligée à prendre soin de moi, parce que j'avais oublié que j'existais à travers ces jobs-là et ces deux enfants-là. Et ça m'a permis de rencontrer ma coach de vie, que j'ai suivi comme mentor. Au début, j'étais pas sa patiente. Sûrement qu'elle m'a jamais appelée de même. Mais éventuellement, la relation s'est vraiment développée. Elle m'a transféré beaucoup, beaucoup de ses connaissances. Et j'ai mis l'essentiel, la base dans l'agenda. Et c'est ça qui est devenu un produit quelques années après mon burn-out. Donc, tu es en train de me dire, en quelque sorte, nous dire, parce qu'il y a des gens qui vont écouter le podcast avec beaucoup, beaucoup d'intérêt, que finalement, ce burn-out-là, ça a été une forme de cadeau pour toi, pour t'amener là où tu es aujourd'hui. Le fameux cadeau mal emballé. Exact. Et je vais faire un petit clin d'œil à la situation que tu viens de décrire, c'est que Ça t'a fait un cadeau, parce que souvent, ces cadeaux-là, mal emballés, on le voit après un certain temps. Sur le coup, quand ça arrive, on voit pas ça du tout, on voit ça après. Mais t'as probablement fait un beau cadeau à Bell, parce qu'aujourd'hui, Bell cause pour la cause. Ça lui a peut-être appris des choses aussi sur la gestion interne au niveau des employés, mais ça, regarde, ça, ça lui appartient. Et t'as touché un point qui est crucial, puis je vais passer à attitude orange tout à près, les valeurs. Comment les gens, en général, souvent, prennent pas suffisamment garde à protéger, à identifier et protéger le valeur personnel? Parce que dès qu'on touche à une valeur personnelle, puis là je vois sur ton mur en arrière de toi un arbre, puis moi je fais le parallèle entre l'arbre, l'humain, et ses racines. Puis les racines de l'humain, les racines de l'arbre, c'est ce qui lui permet de rester debout, permet de rester fort, puis de résister aux intempéries. Là, tu as rencontré une intempérie sur ton chemin, mais quand on affecte les racines d'un arbre, les valeurs d'un humain, inévitablement, va entrer de l'infection à l'intérieur de l'arbre, de l'humain, et ça va venir affecter son bon fonctionnement, sa vitalité et sa viabilité aussi. Donc, c'est important. C'est un beau partage, Sujata. Merci beaucoup. Puis en même temps, tout de suite, je vais te lancer directement dans Attitude Orange. Attitude Orange. C'est pourquoi ce nom-là? Qu'est-ce qui a conditionné ça? Puis qu'est-ce que tu fais réellement à l'intérieur de Attitude Orange? Parce que je sais que t'es un peu touche-à-tout, OK? T'aimes beaucoup la variété, la diversité, pas uniquement culturelle, mais aussi au niveau opérationnel, relationnel, t'sais, t'es curieuse aussi de nature. Donc parle-nous d'Attitude Orange, c'est né comment, Attitude Orange? En fait, quand j'ai conçu cette agenda-là, j'avais une partenaire. En fait, c'est drôle parce que l'agenda mijotait en moi depuis un bout de temps, quand ma meilleure amie est venue me voir, puis elle me disait « J'ai envie de faire un calendrier ». avec des photos du yoga. Elle avait envie de se sentir bien. On est au début encore. Les calendriers de yoga n'existaient pas, si on remonte, ou en tout cas peu, à cette époque-là. Et moi, tout de suite, quand elle m'a dit ça, j'ai fait comme « Ah! Mais quel hasard!» Encore une fois, un autre hasard dans ma vie. Et j'ai fait « Mais qu'est-ce que tu dirais si on amenait l'idée un peu plus loin?» Et c'est là que je lui ai exposé l'idée de l'agenda dans laquelle on prend le temps de se poser, justement. et elle est graphiste de formation. Aujourd'hui, elle dirige des départements de marketing, mais à l'époque, je l'avais pour moi comme graphiste, donc j'étais correcte. Elle avait le temps. Et c'est elle qui a concrétisé l'outil. Il a évolué depuis, mais c'est elle qui a créé, c'est elle qui a extrait mes idées complètement flyées, puis qui les a structurées dans ce magnifique outil-là. Et, ben, comme on faisait imprimer des agendas pour les vendre, c'était la suite logique, on a eu la bonne idée de s'incorporer. Et quand tu t'incorpores, ça prend un nom d'entreprise. Et on a cherché longtemps toutes sortes de noms. Beaucoup, beaucoup de nos idées étaient déjà prises. Et je crois, si je me rappelle bien, le bureau d'avocat où on devait aller Il y avait le mot bleu dans leur nom et les deux, on s'est regardés et on a dit, ben oui, on va aller voir du côté des couleurs. Puis l'orange, c'est vraiment la couleur qui est ressortie parce que c'est la couleur du dynamisme, de la créativité, de la communication. Fait qu'on a dit, ok, on aime orange. Mais c'était toujours pas un nom. Et la veille d'aller chez l'avocat, quand je me suis couché, j'ai mis une intention de trouver le nom cette nuit. Puis dans mon intention, il y avait une urgence parce que c'était le lendemain qu'on allait signer les papiers. Et à 4 heures du matin, qui est mon heure, mais pas juste la même, je sais qu'il y a bien des gens qui se lèvent à 4 heures avec de l'inspiration, je me suis levée en sachant que l'entreprise allait s'appeler Attitude Orange, parce que le premier bout de l'histoire, c'est qu'est-ce qu'on veut de mieux pour notre attitude. La bonne communication, du dynamisme et de la créativité. Mais l'orange, c'est aussi la couleur de la construction. Et c'est un agenda, donc ta vie, elle est en construction à chaque jour. Donc à chaque jour, tu dois porter attention à ce que tu fais, sinon les murs vont peut-être être croches. Oui, tout à fait. Je connais très bien ton outil. C'est plus qu'un agenda. Pour les gens qui ne le connaissent pas, je les invite vraiment à aller voir sur ton site. On pourra parler des adresses tantôt pour te retrouver. Mais à quelque part, c'est un outil qui est fabuleux, tant au niveau développement personnel, professionnel, que la gestion de l'ensemble de ses activités. C'est un outil qui est très intéressant et je dirais même très puissant. Je fais un petit lien avec l'attitude orange. C'est un slogan que j'utilise depuis plusieurs années, que tu connais probablement, mais ton attitude plus que tes aptitudes te conduiront vers l'altitude. Donc, c'est très bien. Ça ne veut pas dire que les aptitudes ne sont pas requises, mais l'attitude est vraiment très importante. Et donc, si tu voles le bas, ça le dit ici. Change d'attitude, change de vie. L'attitude, c'est vraiment le regard qu'on porte sur la vie. Aussitôt qu'on change son regard, on change ses possibilités. Une autre comme ça, je l'utilise souvent, celle-là, je pense que je l'ai déjà partagée, c'est avec Jack Sparrow, Johnny Depp dans Le<i> Pirate</i><i> des</i><i> Caraïbes.</i> Il dit « le problème n'est pas le problème, le problème c'est ton attitude face au problème ». Change d'attitude. Elle est excellente. Elle cogne fort. Je parle d'attitude avec les clients, mais je parle également que ce n'est pas uniquement l'attitude, mais c'est de changer de vision, changer de perception, regarder la situation d'une façon différente. Des fois, ce n'est pas uniquement l'attitude, mais c'est des éléments plus globaux, plus généraux autour d'une situation. Oui, parce qu'on s'entend, l'attitude, ça peut être blessant. L'échange d'attitude, ça peut être blessant, mais ce n'est pas dans ce sens-là que nous deux, on... Non, non, c'est ça. C'est sûr que s'adresser à quelqu'un qui a la tête orange, ce serait autre chose. C'est un autre sujet. On n'entrera pas là-dedans aujourd'hui. C'est bon. Parle-moi des premiers moments de ton entreprise, tes premiers clients, tes premiers pas. Parce qu'écoute, là tu parles d'un domaine où marketing, t'es dans deux grosses boîtes, Bell, Hydro-Québec, ok, puis là je vais en beurrer épais là, mais écoute, le salaire est là, les conditions de travail sont là, fort probablement les régimes de retraite et tout et tout, puis à un moment donné, du jour au lendemain, on prend tout ça, on met ça de côté,
et on le dit :Attend un peu, moi, dorénavant, je travaille pour moi, à mon rythme, à ma cadence, avec mes valeurs, avec ma personnalité qui est rayonnante, qui est inspirante, OK? Puis là, je me lance comme une grande dans la cour de l'entrepreneuriat. Wow! Écoute, je ne savais pas pantoute ce que je faisais. Il y en a beaucoup qui vont me dire ça. C'est quelque chose que j'ai dû faire. Je ne sais pas si je mens quand je dis ça, mais ce n'est pas nécessairement quelque chose que je voulais faire. C'est un mix de j'aime ma sécurité et j'aime le luxe que ça procure de travailler dans une grande entreprise pour le type de projet qu'on gère. Il y a quelque chose de vraiment le fun là-dedans. Et en même temps, ça ne me nourrissait pas assez. Dans la dernière année, ou les dernières années, non seulement je faisais mon travail, mais j'ai aussi lancé des projets de télétravail bien avant la COVID. Et ça, il fallait faire accepter ça par la haute direction. Donc, j'ai travaillé ces dossiers-là pendant presque un an. Je lançais des idées comme le comité social, le 4 jours. Donc, j'étais très impliquée dans la qualité de vie aussi au travail. Mais je me sentais toujours comme, c'est pas ça, c'est pas ça, il manque toujours, c'était jamais, je me sentais pas complète, jamais. Donc c'est sûr que je m'attendais, en fait je priais pour quelque chose, que quelque chose m'arrive pour que je trouve ma place, parce que tu sais avec... Ben, toi tu l'as peut-être pas vécu, mais toutes les femmes qui ont été en congé de maternité arrêtées pendant un bout de temps, ont le temps de se questionner sur: est-ce que je suis heureuse, est-ce que je ne suis pas heureuse, est-ce que je retourne, est-ce que je ne retourne pas. Et moi je me disais toujours, dans mes congés, j'ai eu trois congés de maternité, je vous ai parlé de deux enfants, mais j'en ai eu un troisième un petit peu plus tard. Et chaque fois je me disais, Ok, ça va-tu venir la nouvelle idée? Mais non, c'est pas venu. Mais mon troisième, j'ai commencé avec un guide qui s'est appelé Le retour au travail après un congé de maternité. préparer son retour au travail après un congé de maternité. Et pendant mon congé de maternité, je suis allée voir Desjardins pour savoir s'ils pouvaient me donner le contrat d'écrire le guide. Et c'est ça qui est arrivé. Donc, ça a été comme le premier outil créatif. Puis après ça, il a fallu que ça fasse son chemin. Mais j'ai mis beaucoup, beaucoup de temps à prendre la décision de quitter parce que, comme tu l'as dit, c'est tout un changement de vie. Puis c'est de mettre une croix sur beaucoup de choses que beaucoup de gens auraient aimé avoir à ma place. C'est comme, OK, est-ce que je suis folle? Mais à l'intérieur, ce que ça dit, c'est... Tu sais pas... Tu ne sais pas où tu vas mettre le pied, mais ce que tu sais, c'est que les deux pieds où ils sont maintenant, tu ne seras pas heureuse. On peut prendre nos décisions juste sur ce qu'on sait. Et ça, je savais que ça ne m'amenait pas au bonheur. Alors, j'ai choisi le vide. Mais j'avais un agenda qui n'était pas du tout commercialisé. Je n'avais même pas de site Internet. C'était le bouche-à-oreille. C'est ce qui m'a dit que c'était une bonne idée. Tu sais, quand t'en vends 200 en deux semaines, bouche-à-oreille, tu sais que t'as une bonne idée. Mais après ça... C'est le syndrome de l'imposteur qui est arrivé parce que j'ai réalisé que je m'étais lancée pour un produit de développement personnel, mais je n'étais qu'une directrice marketing, moi.« Qu'une » directrice, ah.... Ouais mais directrice, en tout cas... Non, non, mais qu'une, qu'une. Tu dis qu'une. Oui, oui, j'ai fait exprès de le dire. J'ai fait exprès de le dire. Mais c'est... étant tellement intègre, puis... étant tellement désireuse de changer la vie des gens, c'est une pression pour moi que je me mets. Tu veux pas dire une chose de trop, tu veux pas faire de la peine. Puis là, à ce moment-là, je suis une coach de quoi je le sais même pas vraiment, tu sais, à l'époque. Et... et... Et toute cette pression-là a fait que j'ai passé plusieurs années un pied sur l'accélérateur parce que... Je pense que je fais les bonnes actions. Je sais comment faire. Et quand j'ai une idée, puis comme vous l'avez vu, la vie sait déjà ce qui est mieux pour moi bien avant que moi-même je le sache. Donc la vie, elle met les bonnes personnes sur mon chemin, elle met les bonnes occasions sur mon chemin. Ça, là, des fois, je dis, c'est comme mon enfant, là. Il a une vie, il vit cette affaire-là. Puis même quand moi, j'ai voulu mettre un terme à cet outil-là, tu le sais, on en a parlé plusieurs fois dans ma carrière, mais il veut pas mourir. Il a une vie à lui tout seul. Fait que là, cette année, j'ai fait comme, OK, parce que je me bats avec depuis très longtemps, puis c'était pas différent dans la dernière année. Mais là, j'ai fait comme, OK, tu veux marcher tout seul, marche. T'sais, j'ai vraiment fait ça, puis là, il se passe des choses, puis je peux pas te le compter parce que c'est comme des amasses de choses. On va voir où ça va amener, mais il y a des choses qui bougent, fait que ça va être curieux de voir. Tout ça pour dire que j'ai mis... T'sais, je disais que j'étais coach, puis je montais des programmes, mais je le disais pratiquement pas. T'sais, c'était comme en privé, puis t'sais, parce que j'avais bien trop peur de recevoir le pot après les fleurs. Et je pense que c'est quasiment deux ans plus tard. Écoute, c'était une éducatrice à la garderie d'un de mes enfants que j'ai vue dans un colloque, une grosse conférence de gens d'affaires. Fait que là, j'ai dit, « Hein? Qu'est-ce que tu fais ici?» Elle a dit, « Bien, je viens de démarrer mon entreprise, puis c'est une fille avec beaucoup d'ambition.» Et elle m'a raconté ça. Puis là, elle dit, « Est-ce que tu fais du coaching d'affaires?» Puis là, je fais comme, dans ma tête, est-ce que je fais du coaching d'affaires? Puis là, je tourne en rond pas mal pour répondre, mais elle, elle mange pas ses mots, puis elle sait ce qu'elle veut, puis elle s'en va, puis elle me dit... Elle me dit, tu sais, dis-moi là si je suis pas ta cliente idéale. Oh boy! Et là, j'ai fait, tu me niaises là? Bien non, t'es ma cliente idéale, c'est sûr. Et ça a été, je pense, en tout cas, oui, j'ai pas mal sûr que ça a été ma première cliente. Ça a fait taire l'imposteur qui se mêlait en toi. J'ai pas dit qu'il était parti. Ça l'a fait taire. Oui, c'est ça. En fait, c'est ça. Il a pris son coup. Puis, effectivement, ça a été mon premier coaching. Puis, après ça, ça a été un gros mélange de coaching de vie, coaching de carrière, si je peux faire une autre niche, puis coaching d'affaires. Puis, tu vas me demander qu'est-ce qui lie tout ça aujourd'hui. Ce qui lie tout ça, c'est que j'ai fait mon premier coaching. c'est que j'ai une grande capacité à lire ce que les personnes sont. Donc, quand une personne est en transition, car les gens, quand ils viennent me voir, ils savent plus. Ce qu'ils veulent, ils ne savent pas parler d'eux. Et à travers ce qu'ils me disent, ce qu'ils sont, je comprends profondément leur force. Je comprends leur vision. Je comprends leur fragilité aussi. Et à cause de mes 20 ans d'expérience en communication marketing, je sais créer les messages qui vont régler leur sentiment d'imposteur avec leur grandeur. Et c'est pour ça que j'ai toujours dit, j'aimerais donc ça avoir une coach comme moi dans la vie. Parce que ma fragilité, des fois, elle prend toute la place, puis c'est bien tannant. Puis tu vois, je vais revenir sur un point que tu as soulevé tantôt, mais tu sais, Comment ton intuition, parce que tu sais, tu parles de ton intuition, mais comment ton intuition te sert encore aujourd'hui? Est-ce que tu l'écoutes, cette petite voix-là à l'intérieur de toi qui dit, regarde, go, vas-y, là, t'es à la bonne place, continue là? Le truc, je sais pas si c'est là que tu t'en vas avec ta question. Vas-y, je te le dirai. J'écoute beaucoup mon intuition. Mais soit c'est moi qui n'ai pas assez évolué encore, que j'ai des étapes à faire, mais regarde l'agenda. Mon intuition, en fait la logique, puis je me suis encore fait dire la semaine passée, par quelqu'un que je connais depuis mes tout débuts, et elle me dit, « Hein? C'est encore ça l'agenda?» Elle dit, « Depuis que je te connais, que t'es en conflit avec ton agenda.» L'affaire, c'est que mon intuition me dit qu'il a sa place, l'agenda. Fait que, là maintenant, c'est... Est-ce que j'aime l'opérationnel qu'il m'amène? Est-ce que j'aime certaines décisions? Puis le cycle de l'agenda, c'est un cycle qui est vraiment annuel. C'est pas périodique. Dans deux, trois mois de l'année, il est toujours là, toute l'année. Fait que c'est comme un enfant qui est à la maison tout le temps. T'as le goût que tu sortes de temps en temps, mais... L'ado qui veut plus partir. Donc, mais je pense que, tu sais, les conflits, il faut toujours chercher pourquoi tu es en conflit. Et j'essaie de changer ma perception avec l'agenda en disant, bien, c'est sûr que si tu focalises toujours sur ce qui est compliqué, Tu ne peux pas t'en sortir, tu focalises là-dessus, focalise sur le bon. La seule affaire, c'est qu'à chaque fois, il y a quelque chose de nouveau et d'imprévisible qui arrive, qui me ramène le nez dans ce qui est moins le fun. Et là, je me disais, OK, non, faut-tu regarder ce qu'il y a de beau. Mais en même temps, je me disais, mais je suis-tu obligée de m'infliger ça? Parce que cette année, bien franchement, je me sentais tellement bien supportée. J'avais des nouvelles ententes. Et il y avait vraiment, il y a encore, je m'excuse de dire, il y a encore tout ça, mais il est quand même arrivé des imprévus, que c'est la faute de personne, mais des imprévus qui sont tellement imprévus, puis tellement, c'est venu me chuter à terre encore. Puis jeter à terre, tu sais, je l'ai dit tout à l'heure, moi je la gère à la pression. Puis j'ai presque le goût de venir encore émotive, mais je n'ai pas envie d'aller là-dedans. Mais j'étais là encore. Là, j'avais tout fait cette année. Puis pour me simplifier la vie, puis j'ai lâché prise sur plein d'affaires, puis j'ai eu de l'aide. On en a parlé, toi puis moi, mais avec mes partenaires d'affaires là-dedans, j'ai eu beaucoup d'aide et j'en ai encore et je me sens encore bien équipée. Mais c'est tellement gros que tu te dis, mais où est-ce que ça s'en va cette affaire-là? Sais-tu quoi? Sais-tu quoi? Vas-y. C'est probablement que t'as encore quelque chose à apprendre. Bien, c'est ce que je me dis aussi. Et c'est probablement ce que mon intuition dit, bien, regarde, c'est correct, c'est de la bouette, mais vas-y. C'est pas la première bouette que je prends. Puis autrement, tu as toujours la solution, ou je t'ai fait une proposition de racheter ton agenda. Oui, il y avait des détails à régler là-dedans, mais si tu veux, on peut aller au bout de cette conversation-là, c'est peut-être ça mon destin, moi je ne suis pas contre. On va s'en prendre. Dis-moi, l'agenda c'est fantastique, mais tu sais, Sujata ne fait pas que l'agenda, elle fait plein d'autres choses. Donc, tu sais, tu parlais de coaching tantôt, c'est un domaine dans lequel tu oeuvres, tu travailles avec une clientèle qui est variée, donc t'as beaucoup d'entrepreneurs, t'as beaucoup de solo-preneurs, de travailleurs autonomes aussi, mais peux-tu nous parler du genre de type d'intervention, si on parle d'un co-type, quel genre d'intervention tu fais, puis comment tu contribues à amener ces entrepreneurs-là à cheminer, à progresser, à trouver leur sens, s'écouter aussi, on parlait de ton intuition, mais écouter la leur aussi. Peux-tu nous parler de ton intervention dans un castype client? Oui. C'est dur de dire un cas type quand tu viens de dire j'en ai trois, mais je te dirais... Moi, une des particularités de mon coaching, c'est que je commence toujours avec un trois heures. Je suppose qu'il y en a quelques-uns qui fonctionnent comme ça aussi, mais ce trois heures-là, il est non négociable. Et on le remplit pleinement, tout simplement parce que Pour connecter avec la personne, j'ai besoin de connaître sa vie. J'ai besoin de savoir d'où elle vient, quels sont ses défis. Donc, la première chose que la personne va faire, c'est qu'elle va remplir les premières pages de l'agenda. Je vais lire ça et après, on se rend compte parce que moi, je vais avoir besoin de connecter les points et je vais avoir besoin d'approfondir les choses. Ensuite, on travaille aussi avec des archétypes. Je sais que tu connais les archétypes, le profil Nova. Mais je travaille aussi avec d'autres archétypes qui sont beaucoup moins cartésiens. Donc, c'est basé sur la même science que tous les autres, mais ils ont vraiment un côté où on rentre dans les émotions et dans les conflits. et on prend, j'en ai une sorte de l'image de Marc, donc on découvre qu'est-ce qui attire les gens vers toi. Pour un entrepreneur, c'est comme avoir... C'est ça que je suis, pas parce que je ne le savais pas, mais parce que c'était, wow, je sais que je suis comme ça, mais des fois, nos qualités, ça nous paraît comme des faiblesses. Puis là, tout d'un coup, tu l'as noir sur blanc, tu fais... Ça c'est moi. Tout d'un coup, tu as ton diagnostic. Tu deviens fort avec ça, mais ça exprime aussi soit des nuances. Quand on parle des archétypes d'image de marque, c'est qu'il y a un signature puis un influenceur. Puis de voir comment on va travailler avec les deux dans notre marketing, ça rend le marketing émotif. Tu sais, quand on parle d'offres irrésistibles, la plupart des gens, ils ne savent pas ce que c'est, ils ne savent pas comment faire ça. Et c'est très difficile de parler en bénéfice versus en attribut. C'est un talent à développer. Donc, moi, de travailler avec les archétypes, je fais du copywriting pour mes clientes. Mes clientes, souvent, n'ont pas d'offres claires, n'ont pas de messages clairs. Elles veulent aider tout le monde, comme tous les coaches, comme tous les professionnels de la santé. Mais moi, ça me permet de clarifier leur message et de les aider, tranquillement, pas vite, à accepter qu'ils vont se nicher. Ça, c'est vraiment le plus grand défi que je vis avec mes clients, à part le syndrome de l'imposteur, mais se vendre. Donc, travailler avec les archétypes, ça permet d'amener le marketing au niveau plus émotif, puis d'ancrer ça avec leur force. Donc, c'est drôle, j'ai eu l'image de l'arbre quand j'ai fait ça, puis c'est qu'on, là, on ancre les racines, comme tu disais tout à l'heure, puis on laisse émerger l'arbre, puis avec les expériences, avec les conversations qu'ils vont avoir avec leur client potentiel, bien, tranquillement, l'arbre va prendre, va créer des branches puis des feuilles et tout. J'ai des archétypes au niveau de l'argent aussi, donc les archétypes financiers, qui pour moi, c'est ceux-là qui ont changé. Il y a beaucoup de moments charnières dans une vie, mais quand j'ai découvert mes archétypes financiers, ça a été un... En fait, ça a été la journée où j'ai compris que j'étais dans le bon chemin. Parce qu'au début, je voulais pas faire du coaching. Je voulais, mais je voulais pas, mais je voulais, mais je voulais pas. C'était l'histoire de ma vie. Et je portais un stress. Quand j'ai eu ma première coach d'affaires, À la fin, on avait eu une journée off-site, là, et à la fin, elle faisait une vidéo, puis elle disait, « Dis-moi comment t'étais avant, puis maintenant ». Puis je mettais des cris. Je dis, moi, je suis rentrée ici comme un lapin apeuré. un lapin commence à être nerveux, là, j'étais comme « Oh my God!» C'est comme ça que je me perçois, mais je me sentais de même. Mais quand j'ai fait mes archétypes financiers, mon premier archétype, c'est le dirigeant. Et le dirigeant, c'est le bâtisseur d'empires. Et quand on lit le descriptif, Moi, j'ai arrêté de respirer littéralement parce que là, on s'entend, quand j'ai fait ces archétypes-là, j'avais 40 quelques. Et ça décrit ce qui me manquait depuis toujours. Parce que moi, j'ai été élevée. Le résultat que j'ai construit suite à mon éducation m'a appris que le dirigeant C'était mon égo, et que cet égo-là, ce n'était pas bon. J'ai toujours vu grand, j'ai toujours voulu grand, et je me suis toujours fait dire de reprendre ma place. Toujours. Me suis fait dire la semaine passée. Encore. Pourquoi tu veux ça? Pourquoi tu te contentes pas de ce que tu as? Et le dirigeant, il fait, bien là, c'est normal que je ne me contente pas de ce que j'ai, je suis fait pour bâtir. Et quand j'ai eu mon archétype, ça a fait comme, oh mon Dieu, je venais de comprendre mon burn-out, j'ai dit que c'était ça le vide. C'était ça le vide dans ma vie. Moi, j'ai besoin de créer, puis j'ai besoin de savoir que ce que je crée, ça peut être pour moi un peu, mais il faut que ça soit pour les autres. Moi, j'aime ça changer le monde, tu sais. Changer le monde. Un pas à la fois, un jour à la fois. Oui, des fois, c'est beaucoup changer le monde. Des fois, c'est trop, mais tu sais, ça vient d'une bonne intention. Oui, tout à fait. Tout à fait. Dis-moi, le temps avance, puis en même temps, bien, écoute, c'est très intéressant, puis je vais faire un petit résumé de tout ce que tu nous as partagé tantôt, mais regarde. Non, tu prends des notes, toi. Oui, je prends des notes. Il y a quelqu'un qui m'a éduqué comme ça. Oui, je prends des notes pour faire un bon résumé synthèse à la fin tantôt. Mais avant d'aller plus loin, tu sais, je t'ai demandé, je t'ai même proposé d'identifier des valeurs chez toi, des talents, des compétences qui te permettent de te démarquer. C'est sûr que tu as mentionné plusieurs choses dans notre entretien, mais s'il y avait deux valeurs ou deux compétences chez toi qui te permettent de te démarquer dans ce que tu fais aujourd'hui, pas seulement dans ton entreprise, mais dans les interventions que tu fais qui font une différence dans la vie des gens, ce serait quoi ces deux compétences ou ces deux valeurs-là, fondamentales chez toi? Je vais t'en donner une pour mes clientes en coaching, Il y a comme trois mots pour dire ça. On peut dire empathie. On peut dire sensibilité. Puis la troisième, je l'ai oubliée. Mais tu comprends ce que je veux dire. C'est vraiment ma capacité. Puis je pense que c'est l'expérience humaine que j'ai, elle est très vaste aussi. Et je suis très, très, très rapidement capable d'aller me mettre dans les souliers de l'autre, puis de comprendre, puis de dresser la table. Donc ça, c'est pour un coaching. Puis je te dirais, pour la personnalité publique, c'est la vulnérabilité. dire à quel point je me plante. Écoute, je trouve ça très drôle. Je suis la première à dire que j'ai fait un burn-out. Je suis la première à dire que j'ai figé devant une salle de 250 personnes et que j'ai vécu vraiment un mauvais moment. Je suis la première à dire que j'ai le don de la misère et que je ne me trouve pas comme une entrepreneur. Mais je pense que c'est aussi toute ça la vie de l'entrepreneur, parce qu'une chose qu'on m'a dit, c'est l'entreprenariat, c'est l'université du développement personnel. Oh my God, je suis sûrement en train de faire mon PhD. Ça fait 40 ans que je suis à l'université. C'est bon, c'est bon. Écoute, oui, puis effectivement, tu sais, c'est des belles valeurs, c'est des belles compétences, puis on retrouve ça à l'intérieur de ton parcours. Également, mais écoute, avant qu'on se quitte, j'aime bien ça demander à mes invités de partager un truc, une astuce, une stratégie. qui fait partie de Sujata, qui fait partie de ton parcours, de ton cursus, ou encore quelque chose que tu fais avec tes clients, tes clientes, pour le bénéfice des auditeurs. OK, je vais en donner deux. C'est bon ça. Parce qu'il y en a deux qui viennent de popper. Le premier, c'est pour le plaisir. OK? Dans l'agenda, après quelques années, j'ai ajouté une page. Et cette page-là, c'est la fameuse page des huit choses à faire juste pour le plaisir. Et juste pour le plaisir, elle est importante parce qu'on... En tout cas, ça a été mon cas à un moment donné où j'avais du plaisir, mais il fallait que ça soit utile aussi, t'sais. À un moment donné, c'est que t'es toujours en train de penser à la business. T'es toujours... Donc, je me suis mise des choses à faire juste pour le plaisir. J'ai pas besoin d'expliquer à personne pourquoi j'ai envie de faire ça, juste parce que c'est le fun. Donc, ça, c'est une première chose. Puis, huit, Tant mieux si vous êtes capable de remplir les huit rapidement. Et si vous ne pouvez pas, gardez la liste pas loin. Dans les prochaines semaines, voire mois, elle va se remplir, c'est correct. L'autre chose, parce que c'est dans mon univers, cette semaine, en fait dans les dernières semaines, je remarque que les gens s'empêchent en fait, bloquent souvent parce qu'ils ne font pas le tour de la question.« J'ai peur qu'il arrive telle affaire si je fais ça.» On a peur des conséquences. Et la réflexion s'arrête là, donc on reste figé parce que c'est une relation, c'est une balle qui arbondit.« Je veux aller là, mais j'ai peur d'y aller là.» Puis on passe notre temps à faire ça. Donc, pour débloquer, Une des choses qu'on peut faire, c'est d'explorer la question, c'est d'accord, j'ai peur qu'il arrive ça, donc je vais aller au bout. Qu'est-ce qui va arriver si le pire arrive? Et quand le pire va arriver, quelles sont les ressources à ma disponibilité avec lesquelles je vais pouvoir me dépatouiller de ça? Et la dernière chose, c'est maintenant qu'est-ce que je peux mettre en place pour que le pire n'arrive pas, pour éviter, autant que faire se peut, éviter le pire. Et si vous arrivez à faire ça, à chaque fois que vous êtes bloqué dans la peur, Ça va vraiment vous calmer parce que l'esprit, il ne voit pas ce qu'il y a derrière la peur, donc il ne peut pas se démêler. Vous devez l'aider un petit peu. C'est-tu correct ça? Très pertinent. est très généreuse. Maintenant, les gens qui t'écoutent, on a parlé d'attitude orange, on a parlé de ton agenda, un très bel outil, un formidable outil de développement personnel, professionnel, qui est entrain de beaucoup, beaucoup d'éléments pour favoriser l'introspection, compréhension, Puis bon, passer à travers plusieurs étapes de vie. On se rend où? On fait quoi pour avoir l'agenda? On se rend où? On fait quoi pour entrer en contact avec Sujata? Je ne sais pas à quel moment. Écoute, dépendant au moment où les gens vont écouter ça. Généralement, il y en a toujours sur mon site, mais pas tout le temps. Donc, commencer par le attitudeorange. com. Et je dirais que de juillet à janvier, mais des fois jusqu'en décembre, des fois en janvier il est trop tard, il y en a en magasin. Donc allez voir les librairies, les bureaux en gros. Et y a-t-il d'autres? Non, pour cette année, ah les pharmacies aussi, certaines pharmacies. Donc c'est nouveau cette année. Donc voilà. Et pour te rejoindre toi-même, parce que là, il y a probablement un line-up de personnes qui veulent avoir ton numéro de téléphone, tes coordonnées, parce qu'ils te trouvent intéressante, ils trouvent que ton parcours, puis la vitalité dans toute ta vulnérabilité les interpelle. Donc, on fait quoi pour entrer en contact avec toi, puis aller chercher, par exemple, de tes services, des conseils, du coaching ou de la formation? Bien, le plus simple, je vais donner l'adresse courriel. Je suis vieille, je suis très courriel. Et je suis bombardée de partout ailleurs, ça me dérange. Donc, info@attitudeorange. com. Wow, c'est facile. D'ailleurs, quand le podcast va sortir, on va mettre les coordonnées pour pouvoir te rejoindre, mais je voulais t'entendre le dire. Donc, je me permets un petit résumé. Donc, le grand-père, une source d'inspiration et d'influence, un chaman. Donc, d'origine indienne, mais une Québécoise de souche, donc je vais m'amuser à dire que t'es une amère indienne. Je suis sûre que mon père aimerait ça, mais il aimerait ça. C'était pas préjudice. Amer pour Amérique. Amer pour Amérique. Mais on ne dit même plus Amérindien. Tu le sais. Première nation. Première nation. Donc, c'est pour ça que je reviens avec Amérindien. Mais c'est revenu dans ma vie tout le temps, ça. J'ai longtemps été Amérindienne. Sportive, compétitive, performante, mais d'abord et avant tout, avec soi-même. Donc, vise de l'excellence, marketing qui fait partie de ta vie, choix de carrière, bon, qui est arrivé comme ça. Mais j'ai pris une petite note ici que, tu sais, quand t'étais toute jeune fille, tu voulais enseigner. Regarde ce que t'es devenue aujourd'hui. Je voulais être archéologue. Maintenant, je déterre les émotions. C'est en plein ça. Donc, belle expérience chez Bell. Et là, tu parlais que t'es allé dans un bassin. Puis là, je me suis amusé. J'ai dit, ah, mon Dieu, un bassin. Elle est comme Keanu Reeves dans La Matrice. Elle sort d'un bassin chez Bell. Elle est programmée. Donc, un alignement très important sur tes valeurs qui te servent et qui sont très importantes aujourd'hui. Le cadeau mal emballé qui t'a permis de prendre conscience de plein de choses et de faire en sorte que tu te retrouves à faire ce que tu fais aujourd'hui. après avoir passé chez Hydro. Et là, Hydro-Québec, on parle d'Attitude Orange, l'agenda, outils, guides, tu sais, c'est varié. Et bien entendu, tu te laisses porter par ton intuition. Et ici, je me suis même amusé à dire, bien écoute, avec les archétypes, tous les outils que tu utilises, tu es finalement devenu une sorcière qui est apparentée au domaine du chaman et que tu es dans l'habit de tendance toute pure de tes ancêtres. Donc, grande capacité à exprimer sa fragilité, à être en relation avec les gens. Tu parlais de tes valeurs, donc empathie, sensibilité, vulnérabilité, et je te dirais que tu es une personne qui est vraiment connectée parce qu'aujourd'hui, dans le domaine de l'entrepreneuriat, on entend parler beaucoup de B2B, B2C, et toi, tu es vraiment dans le H2H, humain à humain, c'est vraiment ce qui t'interpelle et c'est ton air moteur qui te permet de te démarquer dans ce que tu fais. Donc, Sujata, merci infiniment pour ta grande générosité et à ta participation dans ce podcast. Merci, François. Quelle belle entrevue. C'est bon. Et je te rappelle qu'au tout début, tu me disais, avant qu'on entre en enregistrement, je ne sais pas si j'aurais quelque chose à dire pour une heure. On est rendu, je pense, à 1h15. Je pense que je vais avoir de l'anxiété de performance. Encore une fois. Ce que j'attends, merci infiniment, à très bientôt et garde cette belle joie de vivre que tu communiques si bien autour de toi. À très bientôt. Merci, bye bye.