Ceci n'est pas du coaching

Épisode #20 - La vie après la vie

François Deschamps Season 2 Episode 20

Dans cet épisode captivant de "Ceci n'est pas du coaching", nous accueillons Jean-Pier Gravel, ancien animateur vedette et désormais Président-fondateur du "Département des moments". Jean-Pier nous raconte son parcours inspirant : de son rêve d'enfant d'entrer dans "la boîte carrée" à sa réinvention complète en tant qu'entrepreneur du bonheur.

Après une carrière de plus de 8 ans à animer en direct sur Rythme FM et TVA, Jean-Pier a réalisé que, malgré son succès, il n’était pas heureux. À 33 ans, il a donc choisi de changer de vie et de fonder le "Département des moments", une entreprise unique qui crée des rituels lumineux et joyeux en lieu et place des funérailles traditionnelles.

Jean-Pier partage avec nous sa vision de la vie, de la mort, et l’importance de célébrer chaque moment de bonheur. Découvrez comment il a transformé sa carrière et sa vie pour répandre la joie, et laissez-vous inspirer par ce témoignage unique et sincère.

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Bienvenue dans le podcast captivant:

Ceci n'est pas du coaching. Ici votre animateur François Deschamps. On explore ensemble la liaison fascinante entre la science cognitive et le développement professionnel dans le monde des affaires. Avec une approche unique et éclairée, ce podcast vous amène dans un voyage passionnant à la découverte de votre voie unique en affaires. Bonjour tout le monde et bienvenue dans un autre épisode de Ceci n'est pas du coaching. C'est toujours un plaisir pour moi de pouvoir m'adresser à vous et de vous partager des moments vraiment extraordinaires avec des invités qui sont tout aussi extraordinaires. Ce podcast s'adresse aux entrepreneurs, leaders en affaires qui ont besoin et qui sentent le besoin de se ressourcer d'histoires inspirantes qui font partie d'un parcours très souvent atypique pour certaines personnes et qui viennent vous nourrir, vous alimenter, vous permettre d'avoir des idées et de sortir des sentiers battus et de découvrir de la nouveauté. En parlant de découvrir de la nouveauté aujourd'hui, j'ai un jeune homme, très jeune comparativement à moi. J'ai un jeune homme qui a tout un vécu à nourrir de lui malgré son jeune âge. Un vécu dans lequel il a eu l'occasion d'expérimenter la radio, la télévision et bien d'autres passions. Un gars qui est plein d'ambition, un rêveur qui réussit à matérialiser ses rêves, à les convertir en réalité, à sortir de la petite boîte de la petite boîte-corée, sortir de la boîte out<i> of the Box,</i> comme on dit, et de faire des choses d'une façon différente, inspirante. Donc, j'ai le plaisir de recevoir aujourd'hui Jean-Pier Gravelle. Bonjour Jean-Pier. Mon Dieu, c'est de l'intro, François. Merci des bons mots. Merci de l'accueillir aujourd'hui. Ça fait super plaisir. Je pense que le boomerang te revient, Jean-Pier. Ok. C'est ça, parce que moi, j'ai un ami qui me disait un jour avec un

langage très coloré:

François, Quand tu lances un boomerang chargé d'amour, il va te revenir avec de l'amour. Et quand tu l'envoies chargé de «m» , il ne te reviendra pas avec du sucre à la crème. C'est vrai, puis ça correspond, je te dirais, en toute humilité, où je suis rendu dans ma vie il y a 43 ans. Ça fait plusieurs années que je suis beaucoup là-dedans. On entend la bienveillance, puis il y a des gens qui ne sont plus d'ailleurs capables d'entendre ce mot-là, qui peuvent être galvaudés. Je trouve que son naissance, quand on décide de l'incarner, puis on n'est pas parfait personne, on est des humains, mais d'essayer d'être moins dans le jugement, d'être moins dans la critique, parce que chaque fois, c'est des petits boomerangs que tu envoies. Quand tu, par exemple, ça m'est encore arrivé hier sur les réseaux sociaux d'émettre un commentaire très poli, très courtois, mais de voir quelqu'un arriver tout de suite avec un boomerang, de faire son commentaire en dis tellement plus sur elle en tant que personne que sur moi. Ça, il y a une conscience dans ce qu'on vit en plus depuis la pandémie, c'était tellement difficile. Sur les réseaux, on voit du négatif, on voit une absence de débats, mais une présence décuplée d'attaques. Je vais retenir François cette phrase-là de ton ami: Allons plus essayer de s'habiller chacun à tout le moins une fois par jour d'envoyer un petit boomerang positif. Oui, un petit boomerang. Je te dirais que seulement un sourire. On se voit tantôt, on se rencontre pour la première fois, je te vois arriver tout sourire, c'est communicatif, puis ça fait donc du bien et ça coûte rien. Ton sourire, tu vois qu'il a la forme, justement, d'un boomerang, ça tombe à peu près à ça, le boomerang, quand on sourit cette forme-là? C'est à peu près ça. Regarde, on va lancer un trademark là-dessus, puis on va comme- Je te le laisse Il faut prendre le mérite là-dessus. C'est bon. Écoute, c'est vraiment un plaisir de te recevoir. Je te disais juste avant d'entrer en onde, moi, je ne te connaissais pas avant de te voir passer au Dragon, il n'y a pas tellement longtemps d'ailleurs. Il y a quelques semaines. C'est ça. C'est ma conjointe qui te connaissait parce qu'elle t'a vu via différents médias. Ça m'a fasciné ton histoire.

Je me suis dit:

Écoute, je ne peux pas passer à côté de ce gars-là à l'intérieur d'un prochain épisode de podcast.

Un:

le type de personne que tu es, le type de business que tu développes actuellement et aussi tout le volet social, communautaire, contributif, humanitaire qui est vraiment exceptionnel. Mon Dieu. Non, c'est vraiment exceptionnel. C'est beaucoup, mais François, il faut que je t'interrompe une seconde parce que les gens, tout le long de l'entrevue, vont me voir bouger le bras puis vont dire: Mon Dieu, qu'est-ce qu'il est en train de faire? Il est en train de flatter son Camilo, son petit «poppy» de quatre mois qui fait dodo. C'est ça le lapin, que vous voyez allez, il est en train de faire son dodo. C'est bon. Je vais faire un peu de blague.

Tu me dis:

Mon Dieu, c'est beaucoup. C'est beaucoup aussi que tu m'appelles Mon Dieu parce qu'on ne se connaît pas vraiment. Moi, je pars le même. Tu pars à 10, François. Tu ne pars pas à gagner. Il y en a, il faut que tu partes à zéro. Tu gagnes chaque point, briques par briques, tu es à 10. C'est bon. Écoute, on fait tout ça en humour, c'est merveilleux. Dis-moi, Jean-Pierre, peux-tu me parler et me raconter ton parcours personnel qui t'a amené au professionnel? À partir de ton enfance, parce que je sais que je parlais de sortir de la boîte. Tantôt, je lisais différents articles qui étaient sur toi parce que tu m'as fait une petite recherche sur les médias sociaux, sur Google, entre autres. Il y a de l'information. Oui, il y a des photos qu'on aime peut-être des fois un peu moins vieillissants, mais passons ce chapitre avec grand bonheur. En fait, c'est drôle parce que quand j'ai écouté ton intro tantôt, c'est la première fois qu'il m'est venue une phrase puis une formulation de la sorte. C'est que moi, dès l'âge de trois ans, je voulais entrer dans la boite, ce que j'appelais la boite carrée qui était la télé, même si j'étais là dans le fond de mon vie natale à Amos, c'était une des gens dont je suis toujours autant fier. Et dans les dernières années, en devenant entrepreneur, ce que j'ai cherché à faire, c'est ce que tu as évoqué tantôt, c'est à sortir de la boîte. Donc, pas juste la télévision, parce que ça, j'espère en refaire un jour, mais sortir des sentiers battus, sortir du carré de sable qui est aussi en forme de boîte. Pour ce faire, j'ai choisi tout un cheval de bataille, la plus vieille industrie du monde, donc le milieu funéraire qui existe de tout temps, parce que vous serez d'accord, ceux et celles qui écoutent, il a toujo urs eu des décès, et possiblement l'une des, sinon l'industrie la plus conventionnelle, parce que François, avant, il y a 10, 15 ans, en tout cas, à tout le moins au Québec, il n'y avait pas de questions qui se posaient. Le chemin était très clair, très tracé. Églises, salons funéraires, pendant des siècles, personne n'a remis ça en question. Puis, avec ce désir-là de plusieurs personnes de sortir un peu l'église de leur vie. Pour certains, la religion, de trouver ailleurs, de nourrir ailleurs sa spiritualité, l'humain se rend compte que dans une épreuve, dans une étape de vie comme celle-là, ça prend un rituel, il faut donner un sens à ce qui se passe. Donc, j'ai trouvé qu'il y avait une ouverture qui correspondait à, je pense, ma passion numéro un, qui est de créer des moments de bonheur sur mesure. Moi, autant dans ma vie perso que maintenant dans ma vie professionnelle, c'est ce qui m'alimente m'allume le plus.

Donc, on s'est dit:

Parfait, département des moments, ça va être ça: concevoir des célébrations de vie sur mesure. C'est comme tout ce que j'aimais faire quand j'étais jeune, François. Moi, mon père était prof d'art plastique, ma mère était bibliothécaire. Là, tu m'entends? Mon Dieu, il n'allait pas finir comptable. Il y avait cette présence-là d'histoire, cette présence-là de beau, d'imaginaire, de créativité. Quand j'ai le privilège, que les jeunes, des fois dans les écoles où je donne des

conférences, me disent:

C'est quoi ton truc pour savoir notre première piste? Quel métier on peut choisir dans la vie ? J'aime les renvoyer à l'âge entre 3 et 7 ans, disons. Je lance le défi de rédiger cinq choses qu'ils aimaient faire à ce moment-là. Ils leur amène de demander aux parents qui eux ont cette mémoire-là, souvent: Plus le job que tu trouves et/ou que tu te crées une fois plus vieux inclue un nombre élevé de ces cinq passions-là, plus tu risques d'être sur la fameuse expression-là, sur ton «X». Moi, j'ai les cinq. Tu as les cinq? Oui, moi, j'ai les cinq. Moi, j'ai les cinq, ce qui me fait dire quand je me lève le matin, puis ça reste une job de rêve. Il y a des matins, comme tout le monde, de se nous tente moins, on est fatigués, on est stressé, on est anxieux. L'anxiété fait partie de ma vie, mais je sais que c'est ça que je veux et que je dois faire pour l'instant. Dis-moi, ces cinq-là, es-tu trop indiscret de savoir c'est quoi? Ça fait longtemps que je ne les ai pas relus, ce qui fait que je vais y aller en vrac puis me qui est sur la mémoire. Il y avait littéralement animé. Moi, je séparais les parties de famille. La famille en deux, dans le temps, la grosse émission, c'était la guerre des clans avec Luc Senay qui faisait la fuite. Moi, j'inventais des fausses questions, des faux pourcentages, puis on jouait jusqu'à ce que je sois tanné, c'est-à-dire on jouait toujours. Le désir d'animer, il y a ça aussi. Il y a cette animation-là qui est bien présente. Ensuite, il y avait le désir de... Pour moi, il y a une différence entre animer à être devant les gens, puis communiquer. Communiquer, ça peut se faire à l'écrit aussi, ça peut se faire dans des histoires qui sont racontées, ça peut se faire, dis-je bien. En «one-on-one», j'ai toujours aimé ça: Communiquer un sentiment, écouter aussi. La communication, c'est des deux côtés, donc recevoir les confidences. Ça, c'est la deuxième. La troisième, c'est créer. Que ce soit un bricolage, quand on a des célébrations de la vie, des fois, je ne sais pas moi, on a un petit carton, à suspendre un arbre avec des souhaits dactylographier des proches. Tout ça entre dans la créativité, en plus évidemment de trouver les concepts. Il y a plusieurs coachs qui parlent de zone de génie. François, moi, ma zone de génie, c'est la créativité. Quand, par exemple, une famille remplit un formulaire pour nous permettre à rendre à connaître leur être cher qui est à célébrer, on apprend à les découvrir un peu, dépouiller ces formulaires-là, ça fait tellement longtemps que je fais ça. C'est dur à mettre en mots. C'est comme s'il y a des passages du formulaire qui sortent de la feuille ou de l'écran d'ordinateur, qui sont en caractère gras, finis, italique, souligné, rouge. Je sais qu'elle est là ma première idée pour créer la célébration de la vie. Je pense que tous les humains ont des superpouvoirs. Moi, c'est celui-là que je me suis développé de mon côté. Il y en a d'autres où j'aurais besoin d'aide, mais je ne vois pas. Là, je suis rendu à quoi? Je suis rendu à trois. Je dirais cette envie-là de jouer. Quand j'étais jeune, je parlais d'animer tantôt, mais même au Scrabble, mettons, avec mon père, j'aimais beaucoup joué, mais j'étais très mauvais perdant. Là, un moment donné, dans ma chambre, je me suis rendu compte en pleurant, parce que j'avais perdu. Qu'est-ce qui me faisait le plus de peine?

C'était de perdre ou de me dire par après:

Mon Dieu, la prochaine fois que je demande

à mon père, il dit:

Je n'ai pas la forme pour ça. Ce que je sous-entends, même du haut de mes sept ans, entre les lignes, c'est qu'il n'y a pas l'énergie émotionnelle pour accueillir mon éventuelle défaite, c'est lourd.

Je me souviens de m'être dit dans ma tête:

Ce que j'aime, c'est jouer, donc mauvais perdant, ce n'est pas possible. Et pour vrai, encore à ce jour, je pense que je suis un excellent perdant. J'aime serrer la main des gens, j'aime dire: C'était une belle bataille, on se reprend la prochaine fois. Ça me rend beaucoup plus heureux que même la victoire. C'est le cinquième, quand tu m'as lancé la question, je suis comme: C'est vers où déjà je vais aller pour être sûr que c'était ces cinq-là que j'avais identifiés? Mais en tout cas, chose est sûre, ces quatre-là étaient très présents et ils se retrouvent dans mon job de rêve, dans l'entreprise que j'ai créée, parce que jouer, c'est aussi ce que je fais, notamment avec les 25 créatrices de moments qu'on a dans toutes les régions du Québec, quand on ensemble. Chacun, on va jouer, on va se lancer nos idées, nos perches, on va renchérir. Tout ça est dans l'humour. Souvent, j'aime beaucoup l'autodérision de plus en plus, qui est tellement un outil précieux que je n'avais pas en tout avant, ceci dit. Donc oui, c'est les quatre que je dirais. J'ai quatre sur cinq, François. J'ai 80%, je pense. Oui, puis le cinquième, je te dirais, c'est probablement la joie de vivre. Peut-être. J'étais vraiment un petit garçon qui avait tout le temps les joues rouges. On dirait que je venais tout le temps te pelleter, même en plein été, tellement j'avais une énergie puis une force de vivre. Elle est partie plus vieux, ceci dit, si je m'ouvre un peu de façon intime avec toi, avec l'angoisse, avec l'anxiété. Donc, je pense que le département des moments me permet de reconnecter à cette joie de vivre-là. Et c'est vrai que quand j'ai des épisodes de plus sombres, si je me mets à creuser un peu pour comprendre pourquoi, souvent, c'est peut-être lié au fait que ça fait plus longtemps que j'ai créé des moments, puis qu'il faut me remettre dans ce bain-là. Les gens vont peut-être recevoir ça comme: Mon Dieu, on l'entend, positive. Ce n'est pas toujours ça. Je peux être aussi chaleux ou bougon, mais ce que j'ai compris, c'est que dans créer des moments, il y a quelque chose de super égoïste dont je ne me cache pas. On donne, mais on reçoit énormément. Puis moi, ça me nourrit.

Même si les gens disent:

Justement, mon Dieu, il y a quelque chose d'égoïste, que ça te provoque autant de joie, je préfère ça à voler la sacoche d'une danse de 80 sur la rue pour te faire une envie égoïste. Là, au moins dans nos gestes, dans la création de ces moments-là, le bonheur est partagé, c'est win-win. Oui, tout à fait. Tu irais-tu à dire que quand tu te retrouves en mode de créativité de création, c'est un excellent remède pour toi afin de mieux gérer ton anxiété, ton angoisse? C'est le remède numéro un. Mettons que ce serait une période parce qu'on a eu une certaine pandémie, tout le monde le monde, ce qui fait que c'est sûr que département des moments, quand tu es dans le grand secteur, de façon large et événementielle, il n'y a rien qui se passait. Là, il y avait des grands trous. C'est drôle, je comptais cet exemple-là pas plus tard qu'une heure avant de venir te rejoindre, François. Moi, j'ai une voisine, pendant la pandémie, elle a eu 18 ans. Sa mère, Nathalie, était venue vers moi en disant: Elle n'aura pas son party. dix-huit ans, c'est une étape qui est majeur comment on va faire.

On s'est creusé la tête, puis j'ai dit:

Si tu nous donne le mandat, on va trouver quelque chose. C'est bien simple, ce qu'on a fait le matin, elle c'était fait bander les yeux par son amoureux. Quand on a enlevé ce fameux bandeau-là, elle était en face du grand lilas que j'ai chez moi. C'était fin mai, c'était le 31 mai, ce qui fait qu'on est presque à quelques jours près, trois, quatre ans plus tard. Et dans le lilas, il y avait des mots dactylographier de ses proches, il y avait des photos des différentes époques de sa vie, puis je lui ai dit: Désormais, le lilas de Jade, il est à toi. Alors, voici une échelle pour que tu puisses aller non seulement le sentir jusqu'en haut, mais découvrir ce qui remplacaient les carte de fête de ses proches. Évidemment, c'est pas un party de huit ans comme moi, j'ai eu et peut-être comme plusieurs à l'écoute ont eu, mais c'était une pensée créative, ça lui a fait du bien, mais moi, ça m'a porté aussi dans ce «rough» là de pandémie pendant quelques jours. Oui, je me rappelle, c'était vraiment le 31 mai 2020, ça va faire quatre ans. C'est ça. Ça fait un boom aussi parce que de vivre à l'intérieur de cette pandémie-là avec... On ne rentre pas dans tous les détails parce que les gens n'ont pas vécu le pandémie, tout le monde de la même façon, mais avec toutes les restrictions. C'est un baume. Déjà, de pouvoir faire autre chose que ce qu'il n'y avait pas d'accessible, c'est déjà beaucoup. Oui, ta ta formulation allait vers quelque chose que je répète souvent: Faire quelque chose qui ne se peut pas. Est-ce que ça se peut offrir un lilas qui a des dizaines d'années à quelqu'un? Non, ça ne se peut pas. Oui, ça se peut.

J'aime aller vers:

Non, on ne peut pas faire ça.

Si tu me dis:

On ne peut pas faire ça, tu ne sais pas à quel point tu viens te mettre les yeux et pieds dans la m... Parce que là, tu viens d'activer quelque chose, je vais vouloir te prouver que ça ne se peut. C'est parti. Ça devient un défi, un challenge. Absolument, il n'y a rien d'impossible. Ça ne veut pas dire qu'on n'a pas des forces de découragement en tant qu'humain. Un de mes mots préférés, c'est ingéniosité. Ce que ça veut dire pour moi, c'est oui, la créativité, mais le côté que ça sous-entend, c'est des des fois, on n'a pas les moyens monétaires dont on rêverait. C'est beaucoup ça dans les médias actuellement, notamment télévision. Quand on nous dit de nous réinventer, c'est ça. On nous dit d'être ingénieux, puis de trouver d'autres façons d'arriver au même résultat. Je ne sais pas, peut-être tu le sais, François, quel savant, philosophe ou autre, et je n'aurais pas la formulation exacte, mais avait dit un jour que la contrainte, c'est la mère de l'ingéniosité. C'est souvent ça qui permet d'obtenir des résultats encore meilleurs que si on a accès à tout, ça devient quasiment limitatif, il y a trop de possibilités. Oui, changer son système de pensée, c'est travailler son système de croyances, parce qu'on a des croyances, tous les humains en ont, mais on a des croyances qui sont porteuses, mais on a des croyances qui sont limitantes aussi. Absolument. Je te ramène, puis les auditeurs aussi, sur un épisode d'Apollo 13. Peut-être que tu as eu l'occasion, mais tu as des astronautes qui ont une avarie dans l'univers spatial, qui sont poignés à mourir dans l'espace s'il n'y a pas une intervention qui est faite rapidement parce qu'ils vont manquer d'oxygène. Et l'ingénieur en chef qui sort des bouts de tuyaux puis du «duck<i> tape»,</i> il dit: Il faut trouver une solution avec ce qu'on a là. Je me souviens, dans le film, il y a quelqu'un qui dit: Écoute, c'est impossible.

Non, non, il dit:

Tu n'as pas compris quelque chose.

Exactement ce que tu dis:

Impossible et pas une réponse admissible. Ici, l'échec n'est pas une option. Donc, trouver l'option. Ils ont trouvé une option, mais c'est- Non, Dans ton schéma de pensée, dans tes croyances, tu ne vois pas autre chose que ce que tu connais déjà. Donc, c'est là où l'aspect créatif que tu soulèves est hyper important. Surtout que c'est facile. Dans cet exemple-là, j'ai eu le yeux que tu amènes: C'était impossible d'être où ils sont à peine quelques années auparavant déjà. Donc, s'ils ont parvenu à réussir cette mission-là, puis à aller dans l'espace, il y a comme quelque chose dans le cerveau qui est déjà ouvert pour se dire: Il y a sûrement une façon de régler ce problème-là pour nous permettre de revenir. Oui, tout à fait. Dis-moi, y a-tu... Parce que là, ce que je comprends, c'est que tes parents ne sont pas des entrepreneurs. Deux belles professions, toutes les deux, ils t'ont inspiré, mais ça vient d'où cette fibre-là? À quel moment de ta vie t'as su? Regarde, moi, j'ai mon business à moi. Chose est sûre, ce n'est pas une réponse qui est claire et détaillée avec une date précise que je me suis retrouvé en rouge dans un ancien agenda. Avec le recul, parce que je me suis posé cette question-là moi-même, quand j'ai débuté comme chroniqueur dans le métier, quand ça a commencé à fonctionner avec des émissions comme Flash, chroniqueur culturel à Salut-<i>Bonjour,</i> je me rappelle d'avoir eu l'appel d'un agent qui m'offrait de me représenter dans ce milieu-là, qui peut être parsemé de requin, qui est un milieu qui est difficile, beaucoup d'appelés, peu d'élus. Je n'ai pas et ainsi de suite.

Peut-être que je me suis dit:

Quand je veux être plus connu, finalement, je n'ai jamais pris d'agent. Je pense que ma première entreprise, ça a été ma grosse façe, ça a été moi-même. Je me représentais parce que c'était souvent d'aller vers les hauts dirigeants et de les convaincre d'un concept, d'un potentiel d'animateur. On pourra peut-être en reparler plus tard dans mes forces, quand je t'entendais décrire tes trois portions d'entrevues, Il y en a une qui est très, très claire là-dedans, qui s'appelle la persévérance, la persistance. Mais je me représentais, puis je négociais donc mes cachets moi-même, même si je détestais faire ça. Donc, je pense que l'esprit entrepreneur de mener sa barque était déjà là. Maintenant, à la fin de l'animation, de l'aventure de l'animation de Salut-Bonjour, week-end, en 2012, à 31, 32 ans à cette époque-là, je me rends compte, et ça, je l'ai déjà dit, ce qui fait que je n'irai pas en long et à large, mais que je qui a une espèce de vieux mononcle grincheux avant son temps, même si j'ai réalisé mon rêve de petit gars de trois ans d'entrer dans la télé. Donc, ma naïveté me pousse à me dire dans mon condo à Montréal à l'époque: Je vais réinventer ma vie, parce que ça ne peut pas être ça. J'ai 32 ans, si je suis privilégié, il me reste 50 ans, 60 ans. Je ne veux pas passer cet aller-là, être grincheux avant mon temps. Et là, la flash qui m'est venue, c'est parfait. Je vais lancer une entreprise. Donc, la seule et humble mission, ça va de répandre plus de bonheur autour d'elle. Puis, logiquement, si je fais bien ma job, ça va finir par me rejaillir dessus, c'est sûr. C'est ce qui est arrivé avec une première des business. J'étais à la radio à Rythme FM, on m'a surnommé le Missionnaire, j'aime voyager, j'aime aider les gens. Ça a duré cinq ans, François. Où on aidait les gens à réaliser leur aide. Il y a eu une émission de télé, un livre, un show sur du scèce, vraiment des projets fous. Puis après, c'est la transparence de se dire qu'il n'y aura pas d'expansion d'une entreprise qui porte ce nom-là, surtout pas à l'international, «Man on a mission». Donc, un petit pas de recul et c'est le département des moments qui est venu depuis juin 2009. Si tu m'avais dit à l'époque où j'étais animateur, que j'étais un gars d'équipe, je travaillais toujours dans les équipes de télé. En télé, c'est des immenses équipes, souvent. Que pendant les 10 prochaines années de ma vie, j'allais à, je ne sais pas, moins 90, 95% du temps, devoir travailler seul, devoir me motiver seul, devoir mettre un cadran et m'installer à mon bureau sur le comptoir de cuisine sans patron ou collègue qui me motive, qui me donne une mission, qui me dit: Allez, vite, on est dans le rush, il faut faire ça. Je ne suis pas certain que je t'aurais cru. Je ne pense pas que ça aurait été pour moi et pourtant, on se retrouve 10 ans plus tard, puis on se jase ensemble. Comment on fait maintenant? Parce que là, tu es dedans, tu as plongé dans la marmite, tu es dans la grande bassine. C'est un enjeu pour beaucoup d'entrepreneurs. Plusieurs se sentent isolés, se sentent tout seuls, puis briser cette solitude-là, puis de pouvoir alimenter aussi sa motivation. En partant, le mot motivation, moi, je l'ai décortiqué en deux. Je parle de motifs motivation. Je l'adore ça. Parce que la motivation qu'on connaît, tu vas assister à une conférence, à un podcast, peu importe, une formation, puis là, tu sors t'es toutes pépés, mais il reste quoi deux, trois jours après? Quels sont tes motifs, actions pour garder ton niveau d'énergie, puis être capable de briser la solitude à l'intérieur de ton modèle d'affaires? Ça s'applique aussi au niveau personnel. Pas plus tard qu'avant-hier, je suis un super amoureuse je suis très privilégié, puis on jasait de la réalité de partager ça bien avec un entrepreneur. Ce n'est pas évident.

Ce n'est pas de dire:

Oui, de neuf à cinq, je pense à mon entreprise, c'est à cinq heures et une, je te dis: Chéri, je décroche. Les flashs, ils viennent de partout. Moi, je suis quelqu'un qui a l'immense privilège d'être souvent choisi par des idées. Moi, je crois au concept de l'idée vivante qu'Elizabeth Gilbert, l'autrice de«Mange, Prie, Aime» a développé. Je crois beaucoup à ça, que les idées nous choisissent, puis qu'elles sont vivantes. Il faut s'activer, sinon elles vont voir ailleurs, elles ne sont pas partientes, elles sont vivantes. Donc, c'est d'essayer encore, même après 10 ans comme entrepreneur, un, de parvenir à un certain équilibre. Je suis mieux au bout du compte. Et j'ai envie de dire par rapport à ce que tu disais, comment on trouve la motivation. On apprend de plus en plus à respecter son rythme. Il y a des matins où je devrais faire des pitchs à des entreprises pour des partenaires, etc. Et je sens que je ne serais même pas capable de faire l'appel, je sens la voix tremblotante, je sens les boules dans la gorge, je me dis: Mon Dieu, quand il faut laisser un message sur une boîte vocale, il y a des matins où

tu sens:

Je ne me rendrai pas au bout du message, je ne serai pas convaincant. Il y a d'autres matins où tu te lèves et tu as l'impression que tu pourrais, mon Dieu, graver l'Everest à genoux tellement tu as une force en toi, puis tu serais capable de vendre n'importe quoi et tu deviens inarrêtable. Ces journées là sont super et tu en fais le plus possible. Les journées où c'est moins ça, j'apprends — je suis loin encore une fois, d'être rendu là — mais à être moins dur, puis à me dire: Lire un livre de business inspirant — parce que j'adore ce type de lecture-là — regarder un épisode de série, même des séries qui ne sont pas liées au champ d'expertise de base du département des moments, je peux y trouver une idée. Dans une pub, je peux trouver une idée, dans un podcast, évidemment. Je me dit que c'est quand même du travail, puis il faut apprendre à être doux envers soi parce que pas parce qu'on n'a pas de patron, qu'on est relax. Moi, je fais partie des gens qui pensent que c'est tout le contraire. On n'a pas de patron, donc on est encore plus dur, les entrepreneurs, envers nous que s'il y avait un patron sur place. Comment tu fais pour intégrer la douceur envers toi-même? Parce que là, tu te vois comme une boule d'énergie sur deux pattes. Comment tu fais? Il nous reste souvent heure et demi pour cette question-là, François? Je pense que le mot qui me vient, c'est compassion. Je suis dans une entreprise où je dois, et mes collègues aussi, avoir énormément de compassion envers les gens qui nous contactent parce qu'ils traversent souvent une des épreuves les plus difficiles de la vie, le décès d'un proche. Je suis cordonnier mal chaussé si je ne suis pas capable de développer une façon de m'offrir un peu de compassion quand j'en ai besoin. Je pense encore une fois, j'ai employé tantôt le mot privilège, je vais le réemployer, d'être entouré d'une amoureuse qui peut non seulement être des fois en position d'écoute, mais en position des fois de dire: Hey, relax, sois doux envers vers toi. Avoir des parents qui, depuis ce que je te racontais tantôt, il y a trois ans, ont pointé la télé. Ils m'ont jamais, jamais, jamais fortement suggéré d'avoir un plan B, essayant de me décourager en me dit ça, qu'on était loin, pas de contacts, c'était un milieu difficile. J'ai toujours été encouragé à suivre cette voie-là, comme mon frère et ma sœur dans leurs rêves respectifs, c'est très, très rare. En vieillissant, tu te rends compte, quand tu es jeune, tu penses que c'est comme ça dans toutes les familles. Là, tu entends 1, 2, 4, 10, amis qui disent: moi, je suis allé quand même à la comptabilité au début. En ouin, tu as un intérêt là-dedans. Pas du tout. Mais mon père exigeait ça. Ok. Moi, je suis allé en soins infirmier. Puis, comprenez-moi bien, je ne suis pas en train de dire qu'être comptable ou infirmier, ce n'est pas de nobles métiers. Ben, au contraire, on a tellement besoin que ces gens-là... C'est juste que si ce n'est pas un intérêt que tu as et qu'on te force à suivre ce chemin-là, j'ai beaucoup d'empathie. J'ai beaucoup d'empathie. Moi, j'aurais été, en tout cas, malheureux dans mon parcours, qu'on me pousse vers autre chose. Quand on parle d'indulgence puis d'être doux envers soi-même, en tant qu'entrepreneur, puis même au niveau personnel, on a toujours des choses à faire. Tu arrives puis tu vas avoir une liste qui a ne plus finir, recto verso sur 30 pages. On appelle ça une to-do list. Moi, ce que je dis, avec ce que tu soulèves, c'est une to-do list, mais T-O-U-T-D-O-U-X. Ça l'extendrait. D'avoir un peu plus de douceur envers soi-même. En même temps, tu soulèves un point important, que tu n'as pas ressenti de pression, d'obligation de prendre une direction ou une autre. On va arriver dans le département des moments, mais écoute, quel serait le plus bel héritage, le plus beau lègue que tes parents t'ont laissé de vivant? Juste avant de répondre à ça, je fais une parenthèse avec ton tout-doux, François. Vas-y. Une affaire, ça peut inspirer une seule personne, la pire affaire qui va me drainer de l'énergie, est liée à la procrastination Donc, quand tu as quelque chose à faire, tu vois ça pire, plus les journées passent, pire c'est. Quand tu le fais, on sait c'est quoi la moyenne des gens qui ne sont pas entrepreneurs, ça peut être une tâche ménagère. Quand tu le fais, tu le fais tout le temps. Mais, comment ça, je n'ai pas fait ça. J'ai tellement mis d'énergie mentale là-dedans dans les dernières journées. Finalement, c'était vraiment moins pire. Si je m'étais mis une bonne toune que j'aime pour me motiver au début, ça aurait déjà été fait. Je suis cordonnier, mais je vois aussi, ça aussi, je n'ai pas encore intégré ça à 100%. Je ne serais pas un menteur de prétentions aujourd'hui, surtout que je suis enregistré. Il y a des proches qui pourraient me ramener à cet épisode-là, mais ça, je le dis à haute voix aussi pour me le rappeler à moi. Ça, c'est un truc que je veux développer de plus en plus, qui libère de l'espoir l'espace là-dedans où, vous l'aurez peut-être compris, il y a 8 hamsters, puis ils pédalent, ils ont des maudites grosses cuisses parce que ça pédale intense. Maintenant, le legs des parents. C'est certain, des deux côtés, c'est un même mot et c'est la créativité On l'a apporté un petit peu tantôt, puis je vais essayer de la définir un peu plus dans mon cas, parce que chacun a sa définition toute personnelle. Pour moi, la créativité, je t'ai dit au micro que je suis en train de flatter mon chien. Le premier chien qu'on a eu dans la famille, j'avais 12 ans. Moi, je suis le plus jeune de trois enfants. Mon frère Jean-François en a demandé un, ça a été non. Ma sœur André en a demandé un, ça a été non. Quand j'en ai demandé un, ça a été non. Mais moi, non. C'est un peu comme ce qu'on disait tantôt de: Ce n'est pas possible. Ouais, ce n'est pas possible. Je t'attends que tu me dises que ce n'est pas possible. Dans ma tête, le petit gars de peut-être 11 ans avant d' avoir, 11-12 ans, j'ai imaginé un concept où je prenais des bouts de papier, j'écrivais là-dessus une raison pour laquelle je devais avoir un chien et je te dirais, je ne sais pas, en trois semaines, j'allais mettre ça sous l'oreiller de mes parents. Donc, le soir, il se couchait, puis il trouvait un papier avec une nouvelle raison. Il était bien excédé sur le pis à bout, mais même s'il était à bout, il reconnaissait qu'il y avait là une persévérance. J'ai l'impression une force de persuasion qui était en train de... Les racines étaient en train de croire. J'ai le bonheur de te dire qu'on a accueilli, quelques mois plus tard, notre chien Whisky, parce que la vie fait bien les choses. Moi, je crois beaucoup au signe. Derrière chez moi, c'est mes cousines qui habitaient là. Leur chienne Zoé est tombée enceinte et on est allé chercher le premier des quatre rejetons. Mes parents avaient peur que je ne tienne pas toutes mes promesses, puis il y avait bien raison, ce n'est pas moi qui aurait ramassé de plus les fameux tas dehors, mais ce chien-là a fait de nos vies pendant 16 ans. Il a vraiment apporté, comme tous les propriétaires d'animaux vont comprendre, des moments absolument précieux à notre famille.«Flash<i> forward»,</i> des années après, Je quitte le poste de chroniqueur culturel à Salut-Bonjour. On était en 2008.

J'annonce ça à mes patrons six mois avant:

Ils ne veulent pas me croire, ils veulent que je reste. Moi, j'ai vraiment un sentiment que je dois quitter. Là, j'apprends que Star<i> Academie</i> cherche un potentiel nouvel animateur pour sa quotidienne, pour la prochaine édition qui va avoir lieu en 2009. Donc, j'ai réussi à obtenir une audition en février 2008, parce que j'avais tout fait dans cette équipe-là. Moi, avant d'animer, j'étais recherché, sculpteur, réalisateur, etc. Je n'ai pas de réponse à cette audition-là avant décembre, donc dix mois plus tard. Mais dans l'intervalle, me suis rappelé, moi, du truc de Whisky.<i>Je</i> n'ai pas fonctionné avec des papiers, puis avec un oreiller, puis avec mes parents, mais j'ai fonctionné avec Julie Schneider, Stéphane Laporte, puis France, qui était la patronne de TVA à l'époque. Et aux trois semaines, ils ont une nouvelle raison pour laquelle je devrais être animateur de la quotidienne de Star<i> Academie.</i> Et le 27 décembre, Stéphane Laporte m'a appelé pour me dire que j'avais le poste. Quand je dis créativité, c'est de sortir, oui, de la boite, on l'a abordé tantôt, mais dans notre façon de tenter de convaincre, dans notre façon de présenter notre couleur, développer notre marque, peu importe ce qu'on fait dans la vie, c'est toute une marque auprès de nos proches, auprès des autres. Moi, ça, je l'ai toujours gardé et j'ai eu le privilège d'être enseignant en CRTQ à Québec, au collège de radio télévision, pendant une session. J'espérais qu'il y ait une chose que les étudiants et étudiants entretiennent. Si tu veux te démarquer, si tu veux avoir quelque chose que tout le monde veut, retrousse-toi les manches et trouve vraiment des façons de prouver ton point. Parce qu'il y a des gens qui vont trouver la perche, la façon, l'idée. Il faut que tu le démarques. On est dans un monde de plus en plus où il faut se démarquer. Donc, c'est ça le lègue des parents, c'est cette créativité-là qui n'a pas de limite. C'est vraiment très bon. Et en même temps, tu partages ton histoire. Je sais qu'on va y revenir tantôt, mais la persévérance, tu ne lâche pas facilement. Non. J'ai dû apprendre à faire la distinction, par contre, entre persévérance et acharnement. Encore aujourd'hui, il y a des journées où je ne le sais pas. Moi, je suis quelqu'un, puis ça fait partie avec l'anxiété. Moi, ma boîte courriel, j'aime ça qu'elle soit vide. J'aime ça, ça me fait sentir bien. Ça ne veut pas dire que quand il y en a quelqu'un, je ne dors pas, mais il n'y en aura jamais 150. Je ne juge pas les gens que c'est ça. Moi, pour moi, ça ne se peut pas. Des fois, mettons, quand tu envoies quelque chose à quelqu'un avec une belle proposition, puis mettons qu'un mois après, ce n'est pas un deux jours, on n'est pas fou, personne, mais un mois après, la personne ne t'es pas revenu. Mais là, il faut que je persévère et que je renvoie quelque chose aussi de l'acharnement. Si je le fais un mois après, puis de façon délicate et courtoise, toujours, on ne veut pas être lourd, puis mettre la pression, les gens ont leur vie. Mais si un autre mois après, je le sais que la personne, il y avait un intérêt, on s'en était jasé ou je l'ai attendu d'un proche collaborateur, collaboratrice commune. Je n'ai pas de retour. C'est un signe de la vie? Est-ce que je fais confiance au signe?

Ou c'est un signe de la vie qui dit:

Si tu le veux vraiment, il faut que tu continues. Il y a plein de gens qui écrivent avec la même envie à cette personne-là. Cette ligne-là, pour moi, ça fait certainement partie des... Peut-être que c'est un gros mot, mais des combats, les combats de ma vie, d'apprendre à trouver l'excellent dosage. L'excellent dosage, puis en même temps, tu l'as soulevé à quelques reprises depuis tantôt, c'est de suivre ton intuition. C'est très rare que notre intuition va nous tromper.

La fameuse petite voix intérieure qui dit:

go, go, vas-y, ou l'autre qui dit: non, ce n'est pas le temps, timing. Donc d'écouter son intuition, parce que souvent, l'humain va beaucoup bouger sous l'effet, soit d'une émotion ou du rationnel. Je parle des trois cerveaux chez l'humain. Donc, au niveau de notre boîte crânienne, c'est vraiment la raison, la méthodologie, la structure, c'est cartésien. Les émotions se retrouvent au niveau de notre abdomen, puis au niveau de notre cœur, c'est notre intuition. Et si on parle bien entendu de spiritualité, on peut parler de chakras aussi. Quand on parle d'alignement des chakras, moi, je parle d'alignement des trois cerveaux. Et habituellement, quand tu laisses intervenir ton intuition à l'intérieur d'une décision, ça ne ment pas. Tu vois, là, je suis en attente d'un projet depuis quelques semaines qui est très, très cher à mon cœur, puis pour le futur de l'entreprise. Une super idée. Là, je suis en attente. Côté financement, le partenaire doit cogner à des portes.

Ta question avait été:

qu'est-ce que tu trouves le plus difficile dans toute là, en tant qu'entrepreneur? Ça aurait été ça. Cette intuition-là qui est tellement forte de: C'est là où il faut aller, c'est maintenant, c'est maintenant, puis de dire: Il faut s'en remettre à la vie, puis

de dire:

J'ai eu plein d'exemples dans la vie qui me l'ont prouvé par la suite, mais tu ne le sais jamais sur le coup. Si la porte ne s'ouvre pas maintenant ou jamais, c'est parce qu'il y en a une autre. On le sait, c'est beau rationnellement de se le répéter, mais des fois, maudit que l'on regarde la porte, on pense bien fort, on aurait cette envie d'avoir le super pouvoir de faire tourner la poignée juste avec la force de notre pensée. Oui, tout à fait. Dis-moi, pour en arriver à ton business, vraiment des moments, y a-tu un événement, une situation quelconque qui a été l'élément déclencheur

pour toi pour dire:

go, c'est là où je vais? Tantôt, je te disais, il n'y a pas de réponse fixe et précise à ce que tu me dis avec une date, là, c'est tout le contraire. 29 septembre 2013. Le décès de ma grand-maman Thérèse, qui était ma grand-maman d'amour. Elle disait toujours qu'elle a bien réussi son pari parce que tous les enfants étaient convaincu qu'on était son préféré, parce qu'elle avait bien fait la de job. Moi, je sais que c'était moi. J'aime ça laisser faire croire aux autres que c'est eux. Je dis toujours ça en riant. Ma grand-maman est décédée en maison de soins palliatifs. Ça a été le moment le plus précieux de ma vie. Il s'est passé là des choses. Il faut avoir été en maison de soins palles pour comprendre à quel point il y a de la magie qui se passe là-bas. Un arc-en-ciel géant qui s'est formé au moment où elle s'est envolée. Des trucs qui ne s'inventent pas, qui font en sorte que depuis, les petits enfants que j'évoquais, chaque fois qu'on voit un arc-en-ciel, on dit à haute voix, ça lui va grand-mère. J'ai un tout petit arc-en-ciel délicat qui est tatoué aussi sur moi depuis. Je porte son jonc dans mon cou, c'est mon symbole de croyance, ma spiritualité, beaucoup là-dedans et ça m'a fait, j'ai envie de dire, inconsciemment au départ, d'aller vers les fins de vie pour concevoir des moments de bonheur sur mesure pour les personnes elles-mêmes, mais aussi pour leurs proches. Depuis, il passe rarement une semaine, tant que je prononce le nom de Thérèse, qui était rare quand on a perdu sa grand-maman. Quand ça fait dix ans, c'est rare qu'on parle de son nom chaque jour qu'on la nomme. Nous autres, au département des moments, on aime ça, dire qu'une personne est véritablement disparue, dis-je bien, quand on ne prononce plus son nom, quand on ne se rappelle plus des moments précieux. Son départ a fait en sorte que l'entreprise à pris une direction de célébration de vie, on l'a abordé tantôt, en trois volets. Donc pour un départ, en lieu et place des funérailles traditionnelles, sachant, François, qu'il y a deux tiers des Québécois qui sont plus interpellés par... Qui a toujours été l'église et le salon. C'est des chiffres probants, ce n'est pas moi qui invente ça, c'est des chiffres actuels de 2023. On le fait aussi après. Peu importe, ça fait combien de temps que l'être cher est décédé. Et puis, on le fait avant. Puis là, avant, c'est un volet qui est large, qui touche autant les gens avec une grande maladie. On a d'ailleurs des partenariats avec plein de fondations, par exemple la Fondation Québécoise du Cancer. Ça peut être une personne en soins palliatifs qui demande l'aide médicale à mourir ou même en parfaite possession de ses moyens, mais qui a envie de magnifier une occasion spéciale, mettons un anniversaire ou une retraite. Donc, on couvre tout ça. Comme tu l'as vu, au Dragon, il y a une vingtaine de créatrice de moments qui m'entourent, privilégiées que je suis. Elles sont dans toutes les régions du Québec. C'est une approche où on souhaite... Tantôt, tu as aimé le mot rituel. On souhaite créer des rituels, j'aurais mille l'exemple à te raconter, qui font en sorte que dans la vie, peut-être pas tous les jours, mais chaque semaine ou chaque mois, il y aura un geste que la vie va t'amener à poser.

C'est tu :

humer une odeur comme le lilas chaque année, c'est tu entendre une pièce musicale, croquer une pointe de tarte aux pommes qui était le dessert fétiche de ta grand-mère. Donc, chaque fois que ce geste-là va être répété, tes faites, tu n'auras pas d'autre choix que de repenser à ce peintre cher-là, donc qui est toujours vivant. Ça, pour nous, c'est la base, c'est hyper important. Donc oui, longue réponse pour te dire que c'est le départ de Thérèse qui m'a aiguillé vers ce chemin-là qui était le mien. Puis dis-moi, avec le parcours que tu as eu avant de créer ton entreprise, mais comment? Peut-être que oui, peut-être que pas, tu vas me le dire, mais comment l'expérience, les expériences que tu as accumulées comme animateur, réalisateur, producteur, d'avoir ta binette un peu partout dans les médias, la télévision, comment ça t'a servi le lancement de ta nouvelle entreprise? Pour tellement de choses... Je ne sais pas le nombre de fois, peut-être que les gens l'ont compté à l'époque. J'ai dit le mot privilège depuis tantôt. Moi, c'est bien bien rare que je vais dire la chance. C'est un concept auquel je crois moins. Moi, à part être né dans le bon coin du monde, qui est une immense chance en santé et je dis toujours un peu cute, parce qu'on serait menteur de dire que ça ne sert pas des fois. Le reste, on pour moi, c'est du privilège. Je fais une distinction. La chance pour moi, c'est de gagner la loterie, puis même encore là, tu auras fait l'effort d'aller te déplacer au dépanneur ou aller acheter ton gratteur. Ça ne t'es pas tombé pendant que tu étais couché dans ton lit. La chance pure et simple, privilège, oui. Ça, j'en ai beaucoup. Le fait d'avoir animé, évidemment, il y a des contacts qui m'ont permis, très transparent, en te le confiant aujourd'hui, d'avoir peut-être plus d'entrevue, plus de médiatisation des offensives, des opportunités, des partenariats conclus avec mon entreprise que d'autres. Ça m'a permis aussi de me faire connaître. C'est toujours bien pour ça que ta femme s'est rappelée de moi quand vous m'avez vue dans l'œil du dragon. Quand tu es dans des émissions comme Salut-Bonjour, le matin où les gens te regardent des fois en pyjama ou en jaquette, les dents pas brossées, ça, c'est à l'image d'une intimité. Quand tu es sur une base quotidienne dans cette intimité-là, il y a un lien de confiance que tu as le d'avoir tissé pendant longtemps. C'est comme si et j'en suis bien bien reconnaissant, mais ça ajoute une certaine crédibilité. On peut y faire confiance. Lui, il était à la télé, je l'écoutais le matin, ça se tenait ce qui il disait, il n'allait pas tout croche, il n'a jamais fait d'esclandre dans les médias. Lui, on peut lui faire confiance. Je suis certain que l'oreille est peut-être un peu plus grande d'ouverte. Je suis certain que c'est un élément facilitateur par rapport à d'autres entrepreneurs, autant ou sinon plus talentueux, talentueuses, mais qui n'avaient peut-être pas cette petite échelle-là dans le jeu de serpents et<i> échelles</i> qui est le fait d'avoir une entreprise. Parce que c'est ça avoir une entreprise. Tu as des fois des échelles de fou et des fois des serpents qui arrivent où

tu dis:

Mon Dieu, je ne méritais pas ça. Mais personne, nécessairement, les mérite, mais c'est le chemin que tu dois emprunter. Là, c'est l'éternel recommencement pour remonter. Ils sont rares, François, ceux qui restent en haut et qui n'ont plus jamais de serpents. Moi, je n'en connais pas cinq. Tu touches un point important parce que je vois ta perception du mot chance. Moi, je te rejoins à 2000%, je ne crois pas à la chance, je crois plus aux opportunités. Il y a plein d'opportunités qui sont là dans la vie qui demandent qu'à être saisie. Puis, entre autres, faut-il être soi-même une opportunité? Parce que quand tu es une opportunité toi-même par ce que tu fais par qui tu es, la personne que tu incarnes, tu attires. La loi d'attraction, ça existe. Donc, tu attires à toi. Tu parlais de la loterie tantôt. C'est sûr qu'il est chanceux de gagner une loterie, mais tu l'as très bien décrit. Il est peut-être chanceux, son billet à sorti, mais il a pris de l'argent de ses proches. Il est allé au dépanneur, au magasin du coin, puis il est allé acheter un billet. Donc, c'est tu vraiment de la chance ou encore, il a forcé la main de l'opportunité? Qui m'énerve C'est encore plus que ça. Je trouve que c'est une tendance qu'on a beaucoup ici, c'est: Regarde, moi, je pars avec ma blonde dans quelques semaines en Italie. Ah que tu es chanceux. Écoute, je ne cacherai pas notre joie, puis encore une fois, le privilège, mais c'est énormément de travail, puis d'avoir fait des sacrifices pour mettre ces sous là de côté, puis ne pas faire autre chose. Ça ne veut pas dire que je nie le fait qu'il y a des gens qui mériteraient ce voyage-là, puis que les opportunités de la vie ne rendent pas ça possible actuellement. Absolument. Il est chanceux. C'est tellement facile de juste aller là-dedans. Alors que tu employais le mot opportunité, tantôt, ce n'est pas moi qui l'ai inventé, c'est l'opportunité, c'est la chance qui rencontre le travail. Il faut que tu aies travaillé pour quand l'opportunité se présente, tu es prêt à la saisir. C'est ça, dans le fond. À ce moment-ci, là où on se parle, c'est le temps des play-off dans la Ligue nationale de hockey. J'aime beaucoup faire des comparaisons avec le sport, mais des fois, tu entends parler d'un but chanceux. Le gars, il est en avant du but, la rondelle a dévié, puis un but chanceux. Quand tu es dans le trafic, tu es déjà en train de créer des opportunités.

Dans ton parcours, toi, tu sais:

Écoute, oui, la radio, la télé, et cetera, mais aujourd'hui, ce n'est pas la chance qui te court après. Si les gens te reconnaissent, c'est que tu as été dans le trafic, puis tu as créé des opportunités pour que les gens te voient, puis aujourd'hui, mais ça va bien d'une autre façon. Oui, il y a eu les bonnes personnes sur ma route que je pourrais toutes te nommer: Marie-Hélène, la première productrice à Flash, Marc ensuite, Pierre, qui malheureusement nous a quittés, qui est venu me chercher pour Salut-Bonjour. Ces gens-là ont été tellement précieux. Tu vois ce qui est en train de se passer, mettons, dans mon domaine. Je vais dire le monde funéraire, mais moi, j'aime bien appeler ça le monde de la vie, le milieu de la vie. Il y a plein de célébrantes qui sont dans ce milieu-là depuis des années, qui

m'écrivent actuellement, puis qui font:

Je ne comprends pas pourquoi tu parviens à signer des ententes avec des complexes funéraires qui nous ont toujours fermé des portes au nez. Bravo, tu dois avoir quelque chose qu'on n'avait pas. Mais moi, ce n'est pas ça que je réponds.

Je réponds:

Ce serait tellement être prétentieux de prendre ces mots-là, puis de les prendre pour du cash. Excusez-moi. Je n'oublie pas qu'il y a des gens qui ont mis le pied dans la porte beaucoup avant moi, qui ont fait en sorte que les gonds de la porte font un peu plus lourds. C'est que quand moi, je suis arrivé pour la pousser, elle ne se refermais plus. Il y a eu du monde avant qui ont essayé, puis qui ont essayé, puis le fruit n'était pas mûr. Tant mieux si Thérèse me guide vers ces endroits-là, puis que maintenant, la porte est ouverte, mais ce n'est jamais le travail d'une seule personne. Là, ce n'est pas juste moi qui décoche des partenariats, c'est les gens qui entendent qu'il y a 25 personnes partout au Québec qui ont choisi de se joindre au mouvement. Il ne doivent pas être si fous que ça s'il y a 25 personnes qui, d'ailleurs, sont beaucoup plus brillantes, talentueuses que moi, c'est des thanadoulas, des éducatrices en soins spécialisées, elles ont des compétences que je n'ai pas toutes. Pis c'est cette force-là du nombre qui fait en sorte qu'on est en train de faire notre place journée par journée. Ça va être ça aussi vite que je voudrais. La réponse est non, mais on travaille fort pour que ça arrive au rythme où ça doit venir. Là, tu viens de parler de la vie après la vie. On a abordé le sujet un petit peu tantôt avant l'enregistrement. La vie après la vie. Écoute, dans la vie après la vie, parle-moi un peu plus de départements, Départements des<i> moments.</i> Ça va jusque où? J'ai quelle dimension ça prend quand tu arrives dans une intervention où on lève

la main et on dit:

Écoute, Jean-Pierre, on a besoin de toi. Comment ça se passe? Comment on fait ça à ce moment-là? Vraiment, la poutine, je vais te rentrer dans comment ça fonctionne. Souvent, la demande va arriver au bureau chef, il y a le site Web, il y a nos réseaux sociaux. Quand je te parle de personnalisation, moi, je réponds moi-même, depuis toutes ces années, à chacun des commentaires et des messages privés, tous. Il n'y a pas d'intelligence artificielle, là.

J'y crois beaucoup, beaucoup à:

Tu veux faire du sur mesure? Il faut que ce soit dès le départ. La demande arrive. Comme tantôt, j'ai jasé avec une super dame dont la grand-maman, malheureusement, vient de décéder. Elle l'a fait dans le Grand Montréal, ce qui fait que c'est moi qui ai décidé de l'appeler, chapotant un peu cette... On s'est parlé ensemble. Elle m'a d'abord confié le lien qu'elle avait. Il faut avoir énormément d'empathie pis d'écoute. Ensuite, on décrit notre offre, donc les trois volets de tantôt. Là, c'est pour un départ. On a des tarifs de base, on fait du sur mesure, on a des tarifs de base qui sont partagés.

La personne dit:

Parfait, ça entre dans mon ordre de grandeur.

Donc, j'ai dit à cette dame-là tantôt:

Allez sur notre site dans la section équipe. Vous allez voir dans votre région, il y a trois créatrices de moments. Moi, je ne veux pas vous en affiner une. Je ne crois pas à ça. Vous allez lire le petit descriptif, puis on n'a pas mis reçoit leur bio. Elle raconte en toute authenticité le moment le plus précieux qu'elles ont chacun vécu en lien avec le deuil.

Et après, revenez vers nous en disant:

Moi, mon intuition, c'est vers elle, qu'importe, c'est elle que je veux qu'ils s'occupent de la célébration de grand-maman. Parfait. Donc, la créatrice envoie le cahier de présentation. La personne va choisir, on a un prix de départ, mais nous, finalement, on peut prendre jusqu'à ce montant-là. Parfait. Tantôt, je t'évoquais notre formulaire, notre questionnaire ludique et touchant. Il est éprouvé depuis 10 ans, donc c'est une douzaine, une quinzaine de questions. Le complice de la famille, une personne répond. Évidemment, elle peut demander à tout le monde de l'aider. La créatrice va dépouiller ça d'abord seule. Ensuite, on le fait à deux. Moi, je suis présent dans tous les«brainstorm» et on va envoyer notre scénario. Ça reste de l'événementiel à petit déploiement.

La personne signe:

Oui, c'est exactement ce qu'on voulait. Et là, la créatrice commence la planification de A à Z. Y a-t-il un lieu à trouver? Y a-t-il un fleuriste? Y a-t-il un traiteur? Y a-tu une chanteuse connue? Y Elle veut tu être sur un bateau? Elle veut tu versé des cendres au sommet d'une montagne? Elle veut tu que ça se passe dans une montgolfière? Il n'y en a pas de limite. Ça se fait tu ici? Elle veut tu aller à l'international? On en revient toujours à quel est le budget disponible pour que nous, on vous le maximise. Mais notre promesse, c'est que ce sera vraiment quelque chose d'inédit qui va venir ajouter un nouveau moment à votre collection de bonheurs. La créatrice, donc, accompagne la famille début à la fin. Elle est évidemment présente sur les lieux pour célébrer. Et là, c'est un moment, c'est trois, c'est sur une journée, combien de personnes? Chacun de ces détails-là est important. On n'a pas de forfait. Tu ne peux pas arriver sur notre site, François, puis dire: J'aurais aimé ça, avoir le forfait du «Cuisinier» ou du «Sportif Étoile» ou de «L'art». Nous, chaque fois, on repart de zéro pour bâtir quelque chose. Comme je t'évoquais tantôt que 25% des créatrices ont des racines d'ailleurs, ce n'est pas parce que toi, tu n'as pas de stars autochtones que tu ne peux pas être touché par un rituel qu'ils font dans une communauté Atikamekw,

et dire:

Eille, ça toucherait tellement ma mère. J'ai envie de l'inclure. Est-ce que je peux? Bien entendu, on va leur rendre hommage à quelque chose qui est plus grand que nous, à une culture qui n'aurait pas été sur ce chemin-là de vie, mais qui parle tellement. On tombe dans les rituels qui nous parlent tellement tous les deux, toi et moi. Oui, tout à fait. Il n'y en a pas de limite. Ma réponse claire, c'est ça. Oui, puis tantôt, on parlait également, tu fais allusion à rituel. Je partageais que j'ai fait un voyage en famille à Los Cabos il y a quelques années. Il y a les mœurs aussi, les mœurs, les cultures qui sont différentes d'un pays à l'autre, d'une région du monde à l'autre. Je te partageais que j'avais vécu vraiment une expérience incroyable de vivre deux jours consécutifs. Une célébration. Une journée, ce n'était pas de la tristesse, c'était de la joie, c'était une célébration de la- C'était la fête des morts. C'était une fête. C'était une célébration vivante. Il y avait une journée spécifiquement le lendemain pour les enfants. Ça m'a vraiment marqué, touché beaucoup. D'ailleurs, c'est le lien qui s'est fait dans ma tête quand je t'ai vu passer au dragon l'autre fois. Il n'est pas dit qu'on n'annoncera pas quelque chose. Il n'a pas dit qu'on n'annoncera pas quelque chose en lien avec ça bientôt. Donc, ceux qui sont interpellés, le site web départementdesmoments. com, les réseaux sociaux département des moments, suivez-nous. Très bien. Puis dis Quel est l'impact, hormis tout ça, que tu espères de tout cœur, du plus profond de toi-même, avoir sur les personnes qui participent à ces moments de célébration-là que vous créez?

Ça rejoint un peu la phrase de tantôt:

Pour nous, il faut trouver des façons que cette personne-là demeure vivante dans le cœur. Ça, c'est la base de notre numéro un. Il faut qu'il y ait un nouveau souvenir qui a été créé, qui ne se pouvait pas, sauf si on l'a dit tantôt, mais qui a été ajouté. Il y a même eu une dose de bonheur dans une célébration d'avis. Et on n'aurais pas cru ça possible. Après ça, je ne te cacherai pas de prononcer le mot ambition tantôt. Le nom de l'entreprise a été choisi aussi parce que c'est «Department<i> of Moments».</i> Il y a ce désir-là, après avoir bien étendu nos tentacules dans chacune des régions du Québec, de faire notre pieuvre à l'international, parce qu'il y a de belles choses qui se font. Avec notre couleur propre, dans toutes les recherches que j'ai faites, il y a de la place. Ça, c'est un souhait très concret, parce que je rêverais plus tard de voyager, d'aller donner des conférences en entreprise, parce qu'on le fait aussi en entreprise. Je vais moins en parler pour ne pas confondre les gens, mais on célèbre aussi les gens en entreprise. J'appelle ça les trois R, la reconnaissance, la rétention, puis le recrutement. D'aller voyager, de parler de cette entreprise-là qu'on a créée de A à Z, de partager des célébrations parce que ça devient super touchant pour les gens. C'est différent des conférences habituelles. De continuer à écrire des livres, il y en a un prochain qui est en chantier. De peut-être arrivé avec des concepts télé. Évidemment, avec une entreprise où je continue à m'impliquer dans le développement des affaires, dans les«brainstorms» de la créativité, mais pas dans le «day-to-day» de gestion parce que ça me fait plusieurs chapeaux. Des fois, j'ai une tête à chapeau, ils me font un peu bien, mais je ne peux pas tous les prendre. C'est ça, que la notoriété le vent dans les voiles, permette à l'équipe de s'agrandir, puis tu es encore mieux entourée. S'il y a quelque chose qui mérite d'être connu de ton business, donc de département des moments, qui n'est peut-être pas nécessairement très connu des gens qui nous écoutent, ce serait quoi? Quel est l'élément particulier que tu aimerais mettre en relief, en

valeur ici pour dire:

Regardez, ici. Oui. Je parlerais du volet «avant». Dans les prochains mois, il y aura beaucoup d'offensives, d'efforts mis dans, par exemple, les aînés, pourquoi on ne célèbre pas nos grands-parents de maintenant, ce que je n'ai pas pu faire avec grand-mère Thérèse. Pourquoi dans notre société, on attend les décès? Pourquoi on attend le coup de pelle dans la face, comme par exemple, le cancer

d'un proche pour se dire:

Si j'avais su avant que la vie était fragile, on le sait, les amis en 2024. Pourquoi aussi on est dans une culture où on attend la fin de semaine, on attend Noël, on attend les vacances d'été, on est toujours dans l'attente. On célèbre les chiffres ronds, les 5 - 10- 15 en oubliant que sans e neuf, on n'a pas le 10, puis que sans, le 69ᵉ anniversaire, on n'a pas le 70. Pourquoi on ne se prend pas nos conjoints/conjointes un petit mardi en se disant qu'ils n'ont pas d'attente alors que le samedi, c'est comme un peu... Ben oui, on va faire quelque chose de particulier. Être dans le célébrer nos proches, ici et maintenant, sachant que toi comme moi, oui, ça sonne cu-cul, puis c'est galvaudé mais notre vie peut se terminer avant la fin de la journée. Personne le sait pis c'est de même. Arrêtons de faire comme si on avait ce super pouvoir-là de vivre à perpétuité, ce n'est pas le cas, ni pour nos proches. Alors oui, c'est ce que j'aimerais lancer et répéter aux gens qui sont à l'écoute. Merci. C'est vraiment C'est vraiment très pertinent. Dis-moi, rendu à ce moment-ci, là, je vais parler de tes compétences, de tes caractéristiques. Vraiment, ce qui définit- Tu m'en as demandé deux. Oui, je t'en ai demandé deux, mais je t'en ai trois, tu peux y aller. Sens-toi libre. Écoute, c'est sûr qu'on a parlé de persévérance. Ça va toujours revenir dans mon discours parce qu'être entrepreneur, il faut rechoisir ce chemin-là, pas chaque année. Chaque jour, j'ai même envie de dire chaque heure, il y a toujours le chant des

sirènes qui va retentir de:

Eille avec les contacts que tu as, ce serait facile de trouver une job payante dans une entreprise où tu célébrerais justement en ces temps de célébrer puis de reconnaître les forces vives. Dans une banque, tu ferais un bon salaire à six chiffres mon chum, tu n'aurais pas à

te questionnée de:

J'ai d'autres contrats à aller chercher d'autres clients à convaincre. Il n'y a pas d'incertitudes. Tu es dans une créativité payée. Tu vois, tu as des semaines de vacances, ça ça me fait rire. Des semaines de vacances payées, imagine. Tu peux peut-être même avoir un fonds de pension pour ta retraite. Écoute, il y a des journées où c'est... Je t'ai dit le chant des sirènes, c'est vraiment ça. Il y a des journées où j'entends ces voix-là plus fortes que d'autres. Ça prend une persévérance, lâche une tête de cochon. Je te parlais de mon petit mon petit Bouvier bernois, Camilo. C'est une race qui est réputée pour être<i> «stubborn»</i> un peu. Ben l'entrepreneur doit être «stubborn» un peu.

Dire :

Non, je continu.

Oui, mais là, les autres disent:

Tu serais bien là-bas, mais les autres parlent d'eux-mêmes. Les autres parlent d'une difficulté qu'ils ont. Pour eux, ça serait difficile, ils ne peuvent pas savoir pour toi. Oui, l'atout numéro un, la persévérance. Et l'autre, c'est, sans vouloir trop répéter, de voir... De voir ce qui n'est pas devant, de voir ce qui n'existe pas encore, de voir ce que les gens ne te permettent pas d'accéder maintenant, de voir comment je peux faire, moi, en 2024, pour faire une publicité pour mon entreprise dans un domaine qui est très délicat. On ne peut pas aller cogner chez le monde puis dire: Hey, avez-vous quelqu'un de malade qui va mourir bientôt? Ça serait un peu mal vu. Comment je peux faire aussi dans des notions un peu

environnementales, de ne pas juste dire:

Je vais imprimer 10 000 cartes d'affaires pour faire imprimer 10 000 cartes d'affaires. Dans un monde où tout coûte de plus en plus cher. Je viens de la télé, j'aimerais ça faire des pubs de télé. Je suis pas rendu là, François. Ça serait le fun parce que les gens me connaissent la télé. Il y a quelque chose dans ma tête qui tourne très, très rond. Je n'ai pas ces moyens-là. Des moyens qui en plus, la télé est dans une crise où la télé conventionnelle, il y a moins de gens l'écoutent, mais paradoxalement, ça coûte des fois un peu plus cher. Parce qu'ils ont besoin de sous et, je les comprends, pour continuer à faire vivre notre belle télé dont on a besoin. Comment je fais? Il faut voir, il faut imaginer des façons. Tantôt, le mot ingéniosité, c'est tu de créer des «stunts». On l'a déjà fait dans un vieux photomaton,«vintaged», du métro «Berri-UQAM». Le matin, 7h00, François, les gens sont pressés.

Ils arrêtent et je leur dis:

Si vous me donnez deux minutes, en échange, je vous donne la photo d'un des moments les plus précieux de votre vie. Ça ne se peut pas. Ça se voit dans le photomaton, je mets les quatres 25 sous à l'époque. Je leur tends trois cartons blancs, puis je leur dis de le lever devant eux pour chacun des trois premiers flashs du photomaton.

Le premier:

J'ai une grande nouvelle pour vous. Le deuxième, êtes-vous prêts? Et le troisième, vous êtes en vie. Et le quatrième flash, c'est leur réaction à ce rappel-là. Et là, tu as des gens, moi, j'ai vu toute la gamme des émotions, des gens émus, des gens qui prennent parce qu'on avait chacun notre petit ''quatre photos''. Nous, on en gardait un, puis on leur en donnait un. Moi, je vais mettre ça au bureau pour me rappeler tous les jours: Non, moi, je suis en train de ça dans le portefeuille. Il faut que j'ai ça dans les moments difficiles. Donc, c'est un «stunt» qui permet de nous faire connaître et je ne peux pas avoir l'ambition de ratisser et puis d'avoir tous les gens au Québec qui vont perdre un proche, qui ont un proche malade au cours des prochaines années. Mais si Les gens tombent là-dessus. Ils ne savent même pas qu'on est Département<i> des moments,</i> mais ça leur permet, quand ils vont venir à la maison, de serrer leur amoureux, amoureuses leurs enfants un peu plus fort. Écoute, à quelque part, ma mission est déjà faite. Tout à fait. C'est sûr qu'on aimerait ça, qu'ils soient clients. On est une entreprise. Là, tu vas les avoir comme clients, mais dans l'autre volet que tu parlais tantôt de célébrer pendant qu'ils sont en vie. Absolument. C'est génial. Dis-moi, Avant de terminer, parce qu'on arrive sur la fin, j'aime bien demander un cadeau. Je sollicite de ta part un cadeau pour nos auditeurs qui peut être une pensée, une citation, une suggestion, un conseil. Je dirais, ta dit le mot citation, puis il m'est resté en tête. Pendant des années, la citation de mon ce courriel venait d'une phrase d'Albert Einstein qui disait: N'essayez pas d'être un homme qui a du succès, essayez d'être un homme qui a de la valeur. Je pense que ça te caractérise. Je trouvais ça très parlant. Tu es fin, il y a le travail à faire, mais je trouvais ça très parlant, surtout en signature de courriel, parce qu'il y a beaucoup de courriels qui sont professionnels. On le veut tous, c'est tout le succès. Mais si on est capable Il n'y a pas de valeur meilleure ou pire que d'autres. Chacun a un système de valeurs. Si on est capable de développer le nôtre et d'essayer le plus de journées possibles dans une semaine ou le plus d'heures dans une journée, pis ça aide si on dort huit heures, huir heures où l'on se dit: On est fidèles à nos valeurs, ce qui fait que le tiers de la journée est faite. C'est un petit truc. Si on est capable d'être fidèles aux valeurs qu'on a choisies, c'est juste ça qui compte. C'est ça que je dirais, François, en toute humilité. C'est très pertinent et Je te rejoins, on se rejoint dans la spiritualité, puis je m'amuse à dire que l'être humain est un être parfaitement imparfait et que le meilleur est par développement. Dis-moi-J'adore, j'adore. Dis-moi, là, il y a des gens qui vont nous écouter, qui sont curieux. Il y a des personnes qui te connaissent, d'autres pas du tout, qui ne connaissent pas ton entreprise. Ils sont curieux, ils veulent en savoir plus. Ils font quoi pour rejoindre Jean-Pierre, puis rejoindre Département<i> des moments?</i> C'est tellement simple. On a trouvé un nom d'entreprise qui avait une rime, qui restait en tête et qui était bilingue, je l'évoquais. Donc, Département des moments. com. Là-dessus, on a bonifié le site. Vous avez des histoires, une galerie photo, des vidéos, des témoignages, puis nos témoignages, tu clique et tu entends en audio sur une belle photo de l'événement, la personne qui évoque ce qu'elle a vécu avec le Département<i> des moments.</i> Il y a un paquet de choses là-dessus. Nos réseaux sociaux, Page Facebook, plus de 25 000 abonnés qui nous suivent. Département<i> des moments</i> en un seul mot. Plein de célébrations sont inspirantes, qui sont partagées. Instagram est plus récent, mais déjà, on approche le 2 500 à un abonné. Toujours Département<i>des moments</i> en un mot. Je le disais tantôt, sachez qu'on va vous répondre personnellement. Il n'y a pas de façon de ne pas nous joindre. On est partout et il y a même sur le site web, dans la section contacts, oui, la formulaire pour nous écrire. Il y a même sur le site web, dans la section contact, oui, le formulaire pour nous écrire. Il y a un numéro de téléphone encore en 2024. Si vous, c'est comme ça que vous voulez fonctionner, appelez-les. Si jamais c'est un message, on les prend les messages et on va vous rappeler personnellement. Oui, puis à l'intérieur du podcast, on va se faire un plaisir de mettre les coordonnées. Je me suis amusé pendant-Tu es bien fin. Je me suis amusé pendant tout le long de mon entretien de saisir des mots, des mots M-O-T-S, qui, selon moi, soulagent des mots M-A-U-X. On a parlé de de bienveillance. On a parlé qu'à trois ans, tu voulais entrer dans la boîte, mais une fois rendu entrepreneur, tu is de la boîte. On a parlé de rituel, de prendre le temps et de savoir nourrir sa spiritualité, de créer des moments de bonheur, de transformer le négatif en positif. C'est un choix. J'ai ici impossible et ça me ramène à Audrey Hepburn dans une citation qu'on a

vue passer souvent, c'est:

«I<i>am possible, et pas impossible».</i> Un missionnaire. Donc, tu es quelqu'un qui est en mission, ça, j'adore. Donc ça, c'est très marquant. Et bon, les motifs, action, la tout-doux, donc être tout doux envers soi-même. Le lègue vivant de tes parents, la créativité — Dieu sait que tu en as de la créativité avec tout ce que tu nous as partagé aujourd'hui — et également ton intuition, ton feeling qui te sert. Et un grand merci à ta grand-maman Thérèse qui a été un point de bascule pour toi. Donc, créer des moments de bonne heure, la chance, le privilège et l'opportunité qui font un bel amalgame à un tout. Savoir te mettre dans le trafic, tu es en action, tu bouges. On ne peut pas te repérer. Donc, je pense que c'est quelque chose pour des entrepreneurs qui est très important. Et de célébrer la vie après la vie, mais de célébrer la vie de son vivant. Ça, c'est hyper important. C'est maintenant que ça se passe. Et que tu fais vivre des expériences uniques et que tu fais du sur-mesure, donc tu es un tailleur. Tu tailles des moments sur mesure. Absolument. Donc, Jean-Pierre- Moi, tu as plein de beaux mots pour moi, mais moi, je veux te dire merci. Merci de ton écoute, mon pote. Merci de l'invitation. J'espère que ça a pu faire encore une fois humblement un peu de bien à ceux à l'écoute. Merci, c'est un grand privilège de pouvoir te recevoir. C'est un grand privilège aussi de pouvoir partager ces moments-là avec toi. Donc, merci Jean-Pierre et à très bientôt.

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