Voix de Flic

Fusion des zones de police à Bruxelles

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Bonjour à tous. Bienvenue dans cet épisode de voie de flic qui portera sur la fusion des zones de police bruxelloise, le thème de la fusion des zones de police bruxelloise. C'est un peu comme le monstre du lochness. On en parle tout le temps, mais on ne le voit jamais. C'est un sujet qui est. Politique. Donc, c'est surtout les politiques néerlandophones qui aimeraient bien que les zones de police bruxelloises soient fusionnées en une seule zone. Donc, vous savez qu'actuellement, on a six zones de police. J'y reviendrai plus tard. Alors comment est structurer le podcast? D'abord, je vais vous rappeler rapidement la différence entre la police fédérale et la police locale. Qu'est ce qu'une zone de police locale qui décide de l'élection du chef de corps, de la police locale? Et quel est le contexte à Bruxelles? Il faut bien comprendre que dans la fusion des zones de police bruxelloises, il y a. Deux enjeux, un enjeu opérationnel. Donc, comment la police va fonctionner sur le terrain est ce que c'est mieux ou moins bien de faire une fusion et un enjeu politique. Moi, je vais surtout vous parler de l'enjeu opérationnel parce que c'est mon domaine d'expertise et l'enjeu politique. Ça c'est plus un politologue qui doit vous l'expliquer, même si j'ai. Je vous expliquerai quand même quelques tenants et aboutissants. Je pense pas avoir tous les insights pour faire un pour être tout à fait exact dans ce que je raconte. Ok, commençons par le point numéro un, fusion des zones de police locale. Quelle est la différence entre la police fédérale et la police locale? C'est assez simple. La police locale s'occupe de la police de première et deuxième ligne, c'est à dire c'est elle qui vous accueille dans les commissariats qui prennent votre plainte. Si vous appelez le 100 rien, c'est la police locale qui vient régler votre problème ou vous dites qu'on est en train de voler dans tes voitures à côté de chez vous. Vous appelez le 100 rien. C'est la police locale qui vient. La police locale fait des petites enquêtes. La police locale assure l'aide aux victimes et les tâches d'agents de quartier. Donc ça, c'est gross de la police locale, la police fédérale, elle, c'est la police de trois, quatre, cinq sixième ligne comme vous voulez. Et en fait, elle donne les moyens spéciaux à la police locale. Donc vous avez une manifestation. Si vous voyez des arroseurs, des blindés, si vous avez l'hélicoptère tout ça, ce sont des moyens qui coûteraient trop cher à une zone de police locale à mettre en œuvre. En un h de vol d'hélicoptère, c'est trois zéro par exemple. Donc aucune zone de police locale ne peut payer ça. Et en fait, c'est la fédérale qui le fait. La fédérale a aussi tout un pilier enquête. Donc la police locale fait des petites enquêtes et la police fédérale fait des grosses enquêtes. Je schématise très fort certains collègues. En attendant, ça vont avoir les oreilles qu'il est titi, mais c'est l'idée. Ok, après, comme toujours en Belgique, il y a quelques fins dans le système et parfois la police fédérale fait des missions locales. Parfois la police locale fait démissions fédérales. Mais on ne va pas rentrer dans ça aujourd'hui parce que ce n'est pas du tout le but. Alors qu'est ce qu'une zone de police locale? Eh bien, une zone de police locale. C'est plusieurs communes qui se mettent ensemble pour créer une police qui va agir sur la zone géographique de leur commune. Prenons un exemple à Bruxelles anderle forêt saint-gilles, qui créent la zone 12 h, donc les policiers. Dle de forêt et de saint-gilles sont susceptibles d'intervenir partout sur le territoire de la zone. C'est à dire à and à forêt et à saint-gilles. Les trois communes vont payer le budget de la zone et vont élire un chef de corps qui va lui décider de la politique à mettre en œuvre. Ce qui m'amène au point politique de ce podcast, c'est qui élit le chef de corps. Il faut bien comprendre que ce sont les bourgmestres des différentes communes qui élisent le chef de corps via le conseil de police. C'est un peu technique, mais bref, groso modo, c'est les chefs de, c'est les bourgmestre qui élisent le chef de corps. C'est un peu plus subtil que ça, mais. On est à non, juste quand on dit ça. Donc je ne vais pas rentrer dans ces détails là. Et donc il faut savoir qu'à l'heure actuelle, la plupart des zones de police bruxelloises. Donc cinq zones sur six, il y a trois bourgmestres, au moins qui décident du chef de corps. Donc, par exemple, à anderle for et saint-gilles, il y a trois bourgs qui se mettent ensemble qui disent lui il sera chef de corps. Et donc du coup, quand le bourgmestre de saint-gilles téléphone au chef de corps de la zone 12 h, il représente un tiers des voix de sa future réélection. Et donc, quand le bourg gomès de saint-gilles demande d'avoir des policiers devant telle école à 16 h jusque 19 h le chef de corps. Il est oui, ça ne dit pas toujours, oui, certes, mais vous avez compris l'idée, c'est que lui il a au téléphone, il a un tiers des voix de sa réélection en main. Et donc, du coup, il ne faut pas s'embrouiller avec un tiers des voix de sa réélection, surtout que le poste de chef de corps est un poste extrêmement bien payé prestigieux. Et c'est difficile. Une fois que vous avez été chef de corps de repasser à une autre fonction, vous avez été le boss. Eh après, vous redevenez le subalterne. Ce n'est pas le plus évident. Si on fait une fusion des zones de police, donc ça restera une zone de police locale, sauf qu'au lieu d'avoir six zones, vous en aurez une seule. Suivez moi avant vous aviez trois bourgmestre qui élisaient un chef de corps. Eh bien, si vous faites une seule zone pour Bruxelles, vous aurez 19 bourgmestre qui vont élire un chef de corps. C'est à dire que de nouveau. On fait une fusion des zones de police. Le bourgmestre de forêt ou de saint-gilles appelle le chef de corps disant, écoute, j'ai un problème. Il faudrait des policiers à telle heure pour la sortie de telle école, le chef de corps de la zone de Bruxelles qui regrouperait les 19 communes, lui, il a plus que un e des voix de sa réélection au téléphone. Vous imaginez bien que le pouvoir de décision change de camp. C'est le chef de corps qui peut dire oui ou non? Parce qu'en fait, s'il est ami avec eux, je pas plus de la moitié des bourgmestres. Eh bien, en fait, il y en a ou il peut les envoyer d'un gué. Je ne dis pas que c'est ce qu'il va se faire, mais il faut juste comprendre le changement de dami de pouvoir. Aujourd'hui, vous avez des bourgs qui sont quasiment. Des dieux, du puissant sur leur chef de corps. Le chef de corps a très peu de marges de manœuvre parce qu'il a besoin d'eux pour être réélu. En tout cas, il en a besoin deux sur trois pour être réélu. Si on passe à 19 bourgs qui décide pour un seul chef de corps, évidemment l'équation s'inverse. Donc vous aurez un e des voix par bourgmestre après, je pense que c'est peut être pondéré selon les sous qu'on met dans la zone de police, mais on ne va pas rentrer là dedans. Mais donc bref, le chef de corse serait beaucoup plus fort vis à vis du monde politique. Évidemment, quand vous êtes un bourgmestre, c'est pas du tout l'envie que vous avez. Vous avez envie de pouvoir décider à un maximum et de pouvoir influencer les décisions. Parlons un peu maintenant du contexte à Bruxelles. Donc vous savez qu'il y a six zones de police. Ces six zones sont la zone de police Bruxelles capitale ixelles dont qui compte Bruxelles, ville et ixelles la zone nord scarba saint-josse et vert la zone Montgomery. Qui regroupe les communes d'b wue saint-pierre wallier saint-lambert la zone marleau c'est cle water bofort auderghem la zone midi anderlecht forêt saint-gilles et la zone ouest molenbeek ganor behem sainte-agathe kelberg et jette alors. Ces zones de police. Il faut savoir qu'elles sont tout à fait indépendantes les unes des autres et qu'elles ne travaillent a priori pas beaucoup ensemble. Chaque chef de corps est baron dans sa baronnie et décide de l'organisation de son corps. Comme il l'entend. Évidemment, il y a quelques préceptes à respecter. Donc il faut qu'il y ait certains services, mais l'organisation de ces services, la façon de fonctionner de ces services, est à la discrétion du chef de corps. Donc, en fait, vous avez six polices différentes, six approches différentes si matérielles, six fois le matériel différent pour chaque policier, six philosophie différente et les frontières entre deux zones de police. Sont très compliqués à gérer tout simplement parce que la tentation est grande pour un chef de corps d'essayer déplacer le problème de l'autre côté de la frontière de la zone de police. Vous avez un problème à la frontière de saint-gilles avec Bruxelles ville. C'est très tentant pour le chef de corps de proposer qu'on attrape un peu les gens problématiques. On va dire ça comme ça et qu'on les jette de l'autre côté du boulevard. Pour qu'en fait le problème, soit pour bou bruxell ville et donc une autre zone de police, évidemment, l'autre zone de police va faire exactement la même chose et on peut insister à un ping pong comme ça pendant quelques années. Dans le contexte, il faut aussi se rendre compte que les zones de police actuelles ne sont pas logiques au niveau géographique. Prenons la zone de police cle water maal bofort auderghem il suffit d'ouvrir une carte ou de connaître un peu la géographie de cle et Edward demal braford au pour se rendre compte que pour passer de cle à water mall bois fort, il n'y en fait qu'une seule route. C'est la chaussée de la huppe, sinon entre cle et water mall bofort, vous avez le bois de la cambre. Vous avez la forêt de soigne. Donc un policier de hucles qui est appelé en renfort à water beaufort. Il n'a qu'une seule route. Et pour ceux qui connaissent pas la chaussée de la hule, c'est une chaussée, une bande dans chaque sens, ce qui est quand même relativement souvent embouteillée. Voilà. Vous avez la même ématique avec anderle saint Gilles et forêt, en fait, pour passer de anderle à saint-gilles et forêt. C'est très compliqué puisque vous avez un double rideau, le premier rideau, c'est le canal et le deuxième rideau. C'est la guerre du 12 h pour passer le canal, il y a trois endroits, quatre endroits peut être et pour passer le chemin de fer. En fait qui finit jusqu'à la guerre du 12 h, vous avez un ou deux ponts. Et donc pour passer de and à forêt saint-gilles, c'est très compliqué pour ceux qui essayent de tenter de temps en temps, passer par le pont vétérinaire qui fait le lien entre and et saint-gilles. Eh bien, voilà surtout depuis le plan good move ou le pont n'a été. La circulation a été refaite à une bande, une bande de chaque côté, alors qu'avant il y avait deux ou deux. Eh bien, en fait, ce pont est tout le temps bouché. Donc vous avez vraiment des gros problèmes comme ça géographique, la zone de bousset, le capital iel, par exemple, c'est une énorme bande de terre. Donc on va de har né de ru Bay, jusqu jusque le bois de la cambre. Vous imaginez un policier de har ou de verbeke ne va jamais. Venir donner assistance à un policier d'ixelles et en fait ces zones, pourquoi est ce qu'elles ont cette géographie là parce que ce sont des accords. Politique. Ce ne sont pas des accords opérationnels qu'on a faits. C'est à l'époque. Donc, dans les années 2000, quand il y a eu la fusion de la gendarmerie et de la police communale vers la police intégrée qu'on connaît aujourd'hui, les bourgmestres qui étaient chargés d'organiser la police locale, ont regardé avec qui pouvaient s'allier. Mais évidemment, ils sont alliés entre couleurs politiques et entre. Comme une riche et comme une pauvre. Donc vous allez toutes les comme une pauvres d'un côté, vous et toutes les comme une riches de l'autre qui sont alliées entre elles, tout simplement comme ça. Ils payaient moins dans le budget communal. Et donc ce n'est pas du tout des zones de police qui ont été réfléchies pour être. Opérationnellement efficaces. C'est, ce sont des zones de police qui sont le fruit de tractation politique. Et ça, c'est très, très important à comprendre parce qu'en fait, ça conditionne tout le débat qui va suivre sur la fusion ou pas des zones de police, si c'est pour faire une fusion politique. Eh bien, je ne pense pas que ça une bonne idée. Si c'est pour faire une fusion op opérationnelle là on peut discuter. Quels seraient les avantages d'une fusion des zones de police bruxelloise. Moi, j'en trouve deux, la mutualisation des ressources et la cohérence de la politique policière à Bruxelles. Je vous ai expliqué que, à l'heure d'aujourd'hui, deux zones de police pouvaient avoir des politiques complètement différentes et sur les frontières communes à la zone. Avoir un effet peut être un peu négatif dans le sens ou on essaye de déplacer le problème pour que ça ne soit plus notre problème au niveau de la mutualisation, il faut comprendre qu'à l'heure actuelle, une zone de police paye tout un tas de services pour soutenir ces policiers de terrain. Donc, vous avez l'intervention quand vous appelez le 100 et un, eh bien, il y a une patrouille qui vient qui règle le problème que vous avez signalé. Ok, donc ces gens là, on ne peut pas les mutualiser. Il faudra toujours une patrouille qui viennent répondre aux urgences du citoyen. Mais par contre, pour que la patrouille arrive là, elle a eu besoin de tout un tas de services. Déjà les premiers services, c'est avoir un dispatching. Donc c'est quoi un dispatching, c'est que ce sont des gens derrière des ordinateurs qui reçoivent des fiches informatiques de la police fédérale disant ah, tel citoyen a appelé le 100 et un et signale tel problème à tel endroit. Dispatching dit l'affiche trouve une patrouille de sa zone de police pour régler le problème et il l'appelle par la radio. Il dit, écoute, faut que tu te prendes à tel endroit. Pour régler tel problème. Actuellement, on a six dispatching pour l'ensemble de la zone de police pour l'ensemble des zones de police bruxelloises. Si on fait une seule zone, on n'aura plus besoin que d'un dispatching. Alors attention, il y aura besoin de plusieurs canaux dans le dispatching parce qu'actuellement on ne peut pas gérer tout Bruxelles sur un seul canal radio. Mais par contre, il y a des économies d'échelle quand même énormes à faire, c'est qu'aujourd'hui il y a des redondance. Chaque zone de police va avoir dans son dispatching. Des inspecteurs principaux des commissaires. Bref, tous ces services peuvent fusionner pour devenir beaucoup plus gros. On peut aussi prendre, par exemple, le service de maintien d'ordre. Donc c'est tous ceux qui font la réponse pour les manifestations, etc, etc. Actuellement la police de bruxell, le capitale XL, dont Paul bru, emploie oui peloton en permanence pour ne faire que du maintien d'ordre et des missions d'appui. Il est évident que si on faisait une seule grosse zone de police bruxelloise, on pourrait ajouter deux ou trois, voire quatre pelotons à ceux qui sont déjà existants à Paul brut et n'avoir que un seul service de maintien d'or pour l'ensemble des zones de police bruxelloise. Et en fait, ce faisant, de un avoir un meilleur service au niveau du maintien d'ordre et surtout, enlever. Le maintien d'ordre qui aujourd'hui est dévolu aux gens qui font l'intervention dans les autres zones de police. L'idée en fait, c'est qu actuellement on a beaucoup de petits services et avoir un seul grand service central pour tout un tas d'opération de police. Ça peut être intéressant. On peut citer le cas des des unités GPI 21. Donc c'est à dire les gros bras, tout ce qui est béa ses rue béat. BTS a scar ce sont des unités un peu spéciales. On va dire comme ça. Donc les cagoules qui font les perquisitions ou les interventions à haut risque, certaines zones de police en ont certaines zones de police n'en ont pas. Ils n'ont pas le même matériel. Ils ont plus ou moins le même entraînement parce que la police fédérale a un peu sifflé la fin de la récréation. Mais on pourrait mettre ça en commun et être beaucoup plus fort, par exemple comme le service trafic aujourd'hui, le service trafic. Donc, ce sont ceux qui font les contrôles de vitesse. Les accidents qui font les contrôles d'alcoolémie des zones de police ont un service trafic 24 h sur 24 et d'autres zones pas. Prenons la zone 12 h. À 11 h du soir, il y a plus de services trafic. Donc, quand il y a un accident, c'est l'intervention. Donc ceux qui font police, secours qui vont aller régler l'accident pendant ce qui font l'accident, ils ne sont pas disponibles pour aller faire d'autres missions. Donc, s'il y a des coups de feu, quoi que ce soit, pas de chance, ils sont déjà sur une mission. Ils peuvent la quitter, bien entendu, mais ce n'est pas une façon qualitative de travailler. Commencer à quitter d'émissions pour en répondre à des plus urgentes, c'est qu'il y a un problème capacitaire quelque part. Tandis que la zone de Paul bru eux, ils ont un service trafic 24 h sur 24, sept jours sur sept, il y a un accident mortel à deux heures du matin. C'est le service trafic qui s'en occupe et pas l'intervention. Chacun fait son domaine tout le temps. Si vous avez une seule zone de police, vous pourriez imaginer que les zones, les petites zones qui n'ont pas les moyens d'avoir des services 24 sept autres que l'intervention. Eh pourrait créer un énorme service qui pourrait reprendre toutes ces missions. On peut même aller plus loin. Donc il y a tout ce qui est service. Ressources humaines. Mais tout ce qui est RH, achat de matériel, ne plus avoir six zones de police qui font six marchés publics différents, mais un seul marché public pour l'ensemble de Bruxelles. Pour vous donner une idée aujourd'hui, au niveau des caméras, chaque zone de police a son standard de caméra et les images qui sont récoltées de ces caméras sont pas forcément compatibles avec les images qui sont récoltées dans une autre zone de police parce les logiciels ne sont pas les mêmes, la définition n'est pas la même. Le matériel n'est pas le même. Et donc, en fait, parfois c'est difficile d'intégrer les images de la zone 12 h. Si elle devait être vue par police, Bruxelles, capitale ixelles c'est même relativement impossible pour l'instant. Vous allez avoir le même problème avec les drones un jour ou l'eau de Bruxelles va acheter des drones. Mais si on a six systèmes différents, un pour chaque zone de police, on est de nouveau mal parti pour faire quelque chose de cohérent. On peut voir aussi ça au niveau des voitures. Actuellement, chaque zone de police achète un type de véhicule qui lui convient le mieux. Je ne dis pas qu'il faut une seule voiture pour l'ensemble de Bruxelles, mais par contre, est ce que c'est vraiment logique que l'intervention de la zone 12 roule en soda, que l'intervention de b West roule en tiwan que l'intervention d'une autre zone roule en Toyota. Tout ça, ça fait des chaînes de logistique pour entretenir ces véhicules, ça veut dire qu'il faut des garagistes spécialisés. On pourrait faire un seul garage police pour l'ensemble de la région bruxelloise. Et qui réparait toutes les voitures police et on limiterait le nombre de modèles à trois, quatre, cinq. De façon opérationnelle. Évidemment, un service GPI des gros bras qui transportent des armes longues et du gros matériel des boucles balistiques n'a pas besoin du même véhicule que l'intervention. Mais l'intervention de molenbeek et l'intervention de hucles et l'intervention de scar be a probablement pas de grands besoins différents au niveau des véhicules. Et si on faisait un seul service commun, tout le monde aurait le même véhicule. C'est beaucoup plus facile. Pour la gestion pour la réparation, pour l'entretien, parce que vous achetez seulement un seul type de pièce de rechange. Et je ne vous parle même pas des gilets par balles qui sont relativement différents selon les autres qui n'ont pas tous les mêmes spécifications, etc, etc. Le deuxième aspect intéressant d'une fusion des zones de police à Bruxelles. C'est la cohérence. Donc la cohérence dans la politique sécuritaire à Bruxelles aujourd'hui, six zones, six chefs de corps si logiques différentes, six organisations différentes. Le problème d'avoir six chefs de corps, c'est que chacun est roi dans son royaume. Il faut comprendre qu'un chef de corps, c'est le patron chez lui. Il fait ce qu'il veut, pas dans les mesures légales, évidemment. Mais s'il veut que ces hommes aient des taser et c permis par la loi, il peut leur en acheter. S'il veut telle marque de voiture, il peut ouvrir un marché public pour les acheter. S'il veut des droits, il peut lancer le projet. Il n'y a pas de division à long terme commune. Ce sont des barons chez eux qui font ce qu'ils veulent et comprenaient bien mon propos. Je ne juge pas si cela est bien ou mal. J'explique en quoi cela peut être un problème de perception pour les gens. Comment expliquer à quelqu'un que la police d'ixelles n'est pas la même que celle d' de game est parfois de façon assez radicale. Ce système a aussi des avantages. Il y a eu et il y a toujours de grands chefs de corps qui ont amené leur zone de police, a fonctionné efficacement. Et à être d'excellentes zones de police parce qu'ils ont eu les coudées franches comme c'était les boss. En fait, quand ils avaient une idée, tout le monde avançait, c'est un peu le problème de la dictature face à la démocratie, chacun aura son avis là dessus. Mais voilà. Au niveau des problèmes qu'entraînerait une fusion des communes, une fusion des zones de police, pas des communes. Ça, c'est encore un autre débat politique. C'est la différenciation. En fait, chaque territoire a sa spécificité. On n'intervient pas à molenbeek comme on intervient à uccle et donc, en fait une fusion des zones. Il faudra quand même refaire un redécoupage local du territoire. Et garantir un ancrage local de la police. Il faudra refaire des zones d'intervention. Il faudra juste les refaire de façon plus intelligente que celles qui sont faites aujourd'hui, de façon à ce que les zones géographiques permettent à ce que un même nombre de policiers couvre une zone de façon plus qualitative. Et qu'il n'aient pas des distances de fou à faire, tout simplement parce que leur zone de police est très étirée en longueur et pas en largeur. Bref, l'idée, c'est toujours d'avoir des bulles d'intervention autour d'un commissariat d'intervention. On n'est évidemment pas sur l'idée de faire un méga giga commissariat au centre ville et que toute la police part de delà. En tout cas, si c'est le cas, je suis pas sûr que ce sera une grande réussite. Donc ce découpage va devoir être fait avec expertise. Et celle là, en fait, que le problème se trouve. C'est quand, en fait, aujourd'hui, on va demander à des politiques qui n'ont pas spécialement de compétences policières de faire ce découpage et eux, ils vont s'appuyer son qui ils vont s'appuyer sur leur chef de corps et sur leur état. Major. Qui eux ont des intérêts, évidemment parce que si on passe de six chefs de corps à un seul chef de corps, les places vont être très, très, très, très chers. Et donc, du coup, il va falloir un peu voir si est ce que la fusion des zones va être une distribution des bons postes aux copains ou une vraie logique opérationnelle d'amélioration de la police sur le terrain. Moi, je suis un peu plus pessimiste par rapport à ça, mais bon, je suis peut être. J'ai peut être des mauvaises expériences à ce niveau là qui justifient ce sentiment. Donc, voilà. En conclusion, la fusion des zones de police bruxelloise. Peut être positive. Comme elle peut être très négative, ça dépendra de comment elle est faite. Sur sur le principe, il y a quelque chose qui peut être positif. La fusion des zones de police n'est pas uniquement négative, mais elle doit être fait avec une considération d'améliorer la police de façon opérationnelle et pas de façon politique. Et c'est là que. Ça risque d'être compliqué, tout simplement parce que tout ça va répondre à des logiques politiques et à des logiques de pouvoir là ou le but d'une fusion devrait être de répondre à des logiques opérationnelles et à augmenter l'efficacité de la police à Bruxelles à moyen constant, parce qu'il ne faut pas rêver. Les moyens des zones de police à Bruxelles ne va pas augmenter. Et donc, en fait, peut être que par une meilleure organisation, un meilleur process. On peut arriver à budget égal à augmenter la qualité de la police à Bruxelles. Alors vous augmenterez pas de 200 Ça, c'est sûr et certain. Mais par contre, il y a peut être des des synergies à trouver et on peut peut être augmenter de 10 à 15. L'efficacité de la police à Bruxelles par une réforme un peu à droite et un peu malines au niveau au niveau d'une fusion dans une grande zone de police. Évidemment ça, c'est un débat que chacun fera avec lui. Même le but de cette vidéo était de vous donner quelques pistes de réflexion et un peu un peu le contexte de la fusion des zones de police à l'heure actuelle, j'espère que vous avez apprécié ça. Si oui, n'hésitez pas à la partager et à bientôt.