Voix de Flic

S2E2 Les avantages d'une fusion des zones de police à Bruxelles

F A Season 2 Episode 2

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Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue dans voie de flic. Dans l'épisode précédent, on a parlé des enjeux de la fusion, des zones de police à Bruxelles, les aspects politiques, les craintes, les difficultés. Aujourd'hui, on va voir une autre face de la médaille. Les avantages parce qu'il y en a et pas qu'un peu. Et vous allez voir ça touche directement le citoyen avant de se plonger dans le sujet. Un dernier appel. Le projet de fusion à l'heure actuelle n'est pas encore ficelé de façon opérationnelle. Et c'est dans l'opérationnalisation de cette fusion que réside la réponse de savoir si oui ou non la fusion sera positive pour la sécurité des Bruxelles. Pour remettre rapidement le décor à Bruxelles, on a six zones de police indépendantes. Chacune avec son chef de corps, son dispatching, son matériel, ses procédures. Résultat, c'est comme si on avait si petites polices différentes dans une même ville. Et ça forcément, ça génère des doublons, des incohérences et parfois même une vraie paire d'efficacité. Ce qui m'amène au premier avantage d'une fusion, c'est la mutualisation des ressources. Prenons un exemple concret, les dispatching des six zones de police. Récapitulatif rapide de ce qu'est un dispatching. Quand vous appelez le 100 et un pour qu'une intervention de police puisse vous être envoyé, votre appel est pris en charge par les opérateurs du 100 et un donc, qui encode dans un système informatique une fiche. Et cette fiche qui reprend votre problème, votre adresse, votre numéro de téléphone est envoyée au dispatching d'une zone de police et ce dispatching est chargé de trouver une patrouille libre pour vous l'envoyer le plus rapidement possible selon la classification de l'urgence de la mission. Aujourd'hui, il y a six dispatching et comme ce sont des petites équipes, en règle générale, il faut toujours un manager par shift, ce qu'on appelle dans le jargon un subc, un inspecteur principal qui gère les inspecteurs qui font le dispatch. On a plein de subo qui ménagent, qui managent de toutes petites équipes avec une seule grande zone. Tout ça va être regroupé. Au lieu d'avoir six dispatching, on n'en aura plus que un et en fait, les opérateurs de base, ceux qui prennent les appels et qui envoyent les patrouilles, eux y vont rester bien là, mais par contre, le management l'if sera fortement réduit tout simplement. Pourquoi? Parce que. Aujourd'hui, le subc de la zone midi ne peut pas prendre la responsabilité d'encadrer les équipes de la zone marle. Et donc la zone marleau petites eaux, petites s, zone relativement petite à Bruxelles, grande zone en petite zone à Bruxelles et la zone midi. Et bien tout, toutes les nuits vont payer deux inspecteurs principaux, un pour chaque zone pour coordonner entre quatre et huit inspecteurs alors qu'un seul serait très bien pour 16. Et donc mécaniquement, on va faire des économies sur tout ce qui est hiérarchique, même logique pour le matériel. Aujourd'hui, chaque zone a ses propres caméras, ses propres logiciels et souvent les images ne sont pas compatibles entre elles demain, avec une seule zone de police, on aura un standard numérique unique plus de compatibilité pour plus d'efficacité. On va aussi, surtout faire un seul marché public unique. Aujourd'hui, on a différents marchés publics. Je ne vais pas rentrer dans l'explication de ce qu'est un marché public, mais retenir, c'est très compliqué et très technique. Puis il y a aussi tous les projets technologiques. Je vais vous prendre l'exemple des drones qui est frappant. Actuellement, on a six projets de drones. Par zone de police, bien entendu, six marchés publics, six types de matériel différents et six chefs de projet de drones au sein de chaque zone, alors qu'on pourrait avoir un seul projet pour l'ensemble de la zone et pour acheter le même matériel, parce que qu'est-ce qui risque de se passer, c'est que chaque zone achète un type de drone différent que les images quand ils sont renvoyés au dispatching, ne soient pas compatibles et ne puissent pas être envoyés aux autres dispatching. Et donc du coup, en fait, vous vous retrouvez avec six norme différentes et ça pose énormément de problèmes avec une seule zone, un seul projet de dr du matériel compatible, une stratégie commune ça coûte moins cher, c'est plus cohérent et surtout, ça fonctionne. Le deuxième avantage, il est un peu plus technique pour ceux qui ne connaissent pas l'organisation policière, mais ce serait d'avoir des services spécialisés plus solides. Aujourd'hui, je vais vous prendre l'exemple de Paul brut. Donc la zone de Bruxelles capitale XL. Elle possède huit pelotons de maintien d'ordre. Donc les pelotons de maintien d'or, ce sont des pelotons qui font plus ou moins 40 personnes et qui prennent en charge toutes les manifestations. Quand n'y a pas de manifestations, ces pelotons renforcent les patrouilles classiques. Ils prennent en charge des tâches chronophage comme par exemple garder une scène de crime ou transférer des suspects. Le fait de faire tout cet âge chronophage. Ça permet de libérer des patrouilles dont, par exemple, s'il y a un décédé, une patrouille arrive sur place, fait les constatations. Et puis elle doit garder la scène de crime, le temps que le corps soit évacué et que le magistrat dise eh, on peut lever la scène. Mais pendant ce temps là, cette patrouille ne prend plus de mission avec. Le système de Bruxelles capital, iel. On a des gens qui sont censés faire le maintien de l'ordre. Donc ils ne font pas d'intervention qui arrive et qui reprennent la gestion de la scène de crime, libérant la patrouille qui peut elle se remettre au service du dispatching pour aller réaliser d'autres interventions. A Bruxelles, si demain on fait une grande fusion, eh bien, en fait, on pourrait reprendre le même modèle que Bruxelles capital, iel avec ses oui pelotons et les étendre à l'ensemble de la zone unique. Gonflant les effectifs de ces pelotons et ce serait beaucoup plus efficace aujourd'hui. Pourquoi les autres zones de police ne font pas le même système tout simplement parce qu'elles sont trop petites. Une zone comme la zone midi, par exemple, ne pourrait pas se permettre d'avoir oui peloton d'intervention simplement parce qu'elles n'en a pas les moyens humains, mais évidemment si elles les partageaient avec l'ensemble de Bruxelles. Mais là, tout le monde mettrait un peu plus d'hommes dans ces pelotons et vous auriez ouï peloton qui qui couvrirait complètement Bruxelles. Un autre exemple, les unités dites GPI. Pour ceux qui ne connaissent pas, ce sont des unités spéciales locales. C'est les gros bras. Elles interviennent dans des situations les plus dangereuses, fusillades prises d'otages à voir avec des issues donc les forces spéciales fédérales. Tout ce qui est perquisition renforcée. Elles sont mieux armées. Elles sont mieux entraînées que la patrouille classique. On va le dire comme ça. Sans vouloir vexer les patrouilles classiques. Moi, j'ai fait fait de la patouille classique, pas de l' GP 80. Donc il ne faut pas le prendre aujourd'hui. La nuit à Bruxelles, seul Paul bru à ce genre d'unités disponibles via la bé a brigade anti agression les autres zones. Eh bien, elles n'ont pas ces unités. Faute de moyens. Elles ont ces unités en journée, mais comme pour pouvoir fonctionner, donc toute l'année, tout le temps, il faut beaucoup plus de personnel. Eh, elles peuvent juste pas payer ça. Donc il n'y a que une zone de police sur six qui a ça à l'heure des fusillades à Bruxelles. C'est quand même affolant de se dire que la nuit à anderlecht ou à molenbeek, il n'y a pas d'unité spéciale de la police locale qui est sur le terrain. Pour réagir le plus rapidement possible, elles doivent demander l'intervention d'une autre zone de police. Alors dans les faits. Ça se passe très bien dans le sens où la b veut toujours bien intervenir ailleurs. Mais par contre, c'est pas optimal. Pourquoi? Puisque la b le fait x Excel bruxell capital quand elle doit arriver dans le fin fondant anderlecht, même avec les gyrophares, ça reste une voiture, pas un hélicoptère. Donc il y a un temps de latence qui est souvent exploité et les auteurs ont déjà pris la fou. Donc la coopération entre zone au niveau des unités GP fonctionne, mais ce n'est simplement pas op naval. Avec une fusion, on centraliserait toutes ces ces unités GP un. On créerait une seule unité spécialisée forte, présente jour et nuit avec du matériel et des procédures uniformisées. On passerait de si petites structures incomplètes à une grosse unité solide et réactive. Évidemment, tout dépendra des détails de commencera. Cela sera mis en œuvre. Moi, je vous décris une situation idéale. On est bien d'accord que même avec une fusion, il est possible, si ce n'est pas fait par des gens qui comprennent les réalités du terrain, on est bien d'accord, qu'ils rate le point et que ce soit peut-être même pire qu'avant ça, c'est une possibilité. Il faut être honnête quand on l'explique. Un troisième avantage, c'est la cohérence pour le citoyen. Aujourd'hui, chaque chef de corps est un petit roi dans son royaume. Résultat si politique de sécurité différente dans une seule ville pour les citoyens, c'est difficilement compréhensible. Ils ne comprennent pas que la police à huques ne soit pas la même qu'à molenbeek que. La façon dont ait organisé un corps de police, même si ça peut de façon opérationnelle, se comprendre parce que les problématiques ne sont pas les mêmes pour un citoyen. C'est très compliqué de comprendre qu'il y a six polices différentes et que le niveau de professionnalisme n'est pas forcément le même entre les six zones de police. Avec une fusion, on aurait une seule politique de sécurité pour toute la capitale plausible plus claire et j'espère plus cohérente. Un quatrième avantage, ça, ça dépendra des points de vue. C'est plus d'indépendance vis-à-vis du politique aujourd'hui, dans certaines zones, trois bourbes suffisent pour élire le chef de corps. Ça donne beaucoup de poids politique aux locaux avec une fusion. Ce sont 19 bours qui doivent s'entendre pour nommer le chef de corps. Résultat, le chef de corps devient beaucoup plus indépendant. Il peut travailler sur une vision stratégique au lieu de céder. À des demandes locales parfois très ponctuelles. Je vais vous prendre un exemple fictif. Si vous êtes bourgmestre d forêt ou de saint-gilles, vous valez pour un tiers des voix de la réélection du chef de corps. Quand vous appelez le chef de corps de votre zone de police et que vous lui demandez une demande complètement extravagante, je ne dis pas que c'est le cas, mais ça peut arriver. Disons que c'est déjà arrivé par le passé dans d'autres communes. Eh bien, le chef de corps va vous dire oui. Chef. Tout simplement parce qu'il sait très bien que vous voulez un tiers de sa réélection. Donc parfois, ça peut quand même provoquer des situations cocasses pour les chefs de corps qui sont pieds et poing, lis par des gens qui ne comprennent pas forcément le mieux de la police et qui leur font des demandes qui ne sont pas tout à fait orthodoxes. Avantage n on aurait enfin une base de données communes à Bruxelles. Alors. Ça risque de choquer certaines personnes qui vont écouter ce podcast. Mais aujourd'hui, il y a six banques de données séparées. Un exemple concret, un enquêteur d'anderlecht qui enquête sur un suspect. Eh bien, il ne va pas pouvoir voir les PV dont les procès-verbaux qui sont faits à scar. Il va devoir téléphoner, attendre qu'on lui envoie ça par mai, autant dire que c'est une paire de temps énorme. Donc, si quelqu'un enquête sur un suspect et que ce suspect a été arrêté dans une autre zone de police bruxelloise. Eh bien, il va devoir téléphoner à cette zone pour se faire envoyer les documents. Il ne pourra pas les voir depuis sa banque de données. À lui, c'est complètement difficile à comprendre au XXIe siècle. Bien entendu, la fusion ne réglera pas toutes tous ces problèmes, tout simplement. Pourquoi? Parce qu'on va régir la banque, de donner des six zones bruxelloises, mais toutes les zones de police hors Bruxelles auront évidemment leur propre banque de données. Différente ça, c'est un problème de la police fédérale. Mais par contre, ayant été enquêteur, je peux vous garantir que non des PV et que vous souhaitez accéder sont des PV bruxellois, tout simplement. Pourquoi? Parce que la plupart des gens commettent quand même des faits majoritairement dans leur ville. Où ils habitent en tout cas à Bruxelles, la criminalité et fort bruxell bruxelloise, on a rarement des anversois ou des montois qui viennent faire des faits à Bruxelles. Mais par contre, ça peut être un molen beco qui vient à cle un hu clo qui va à scar bé. Et dans ces deux exemples, l'enquêteur de la zone de police où le où le fait aura eu lieu n'aura pas accès à tout le dossier de la personne. Avantage numéro une rationalisation des patrouilles le sixième avantage c'est peut-être le plus concret pour les citoyens. Un petit exemple réel. Il y a quelque temps, une fusillade a éclaté à la sortie du métro clemenceau. La ligne de métro était à l'arrêt. La zone midi était débordée pendant ce temps-là dans la zone marlot du côté ducle, tout était calme. Les patrouilles étaient disponibles. La logique voudrait que les patrouilles de marleau viennent soutenir la zone midi en prenant en charge leur omission classique, puisque toutes les patrouille de la zone midi sont sur l'incident au niveau du métro, il y a des appels, notamment à saintgilles. Qui rentrent pour des tapages nocturne des véhicules devant garage qui ne sont pas traités parce que l'urgence de la zone 12 h, c'est la fusillade et tout ce qui en découle. Même quand c'est fini, il faut tenir les périmètres. Il faut rechercher les douilles, il faut faire des auditions, ça consomme des moyens humains. Et à l'heure d'aujourd'hui, Il n'y a pas, il n'y a pas d'aide entre les zones, en tout cas, pas d'être systémique entre les zones. Et donc le résultat, c'est que la zone midi a dû se débrouiller quasiment seule. Et ça pour le citoyen, c'est difficile à comprendre parce que vous habitez forest saint-gilles et qu'il y a un gros truc sur and eh bien que vous, votre, votre accès à la police soit fortement limité à cause de ça. Alors que au bout de votre rue qui est à hucles, eux n'y a pas de souci. Avec une fusion, ça changerait parce que une seule zone voudrait dire qu'il y aurait une meilleure répartition des patrouilles et donc une meilleure adaptation en temps réel. Là ou c'est calme, on envoie des renforts et là, pardon, là ou ça chauffe, on envoie des renforts deux là ou c'est calme. Donc, dans notre exemple, on a eu des patrouilles de huques qui auraient été réglées les problèmes de forêt saint-gilles sans pour autant a abandonner ucle, mais tout simplement pour garantir un accès équitable et juste à tous les citoyens à la police. L'avantage numéro sept, c'est un redécoupage géographique plus logique. Aujourd'hui, les zones actuelles ne sont pas dessinées pour être efficaces d'un point de vue géographique, mais pour des raisons politiques. Résultat, on a des frontières absurdes. Vous fais deux exemples que j'ai déjà cités dans d'autres podcasts. Donc je vais les faire rapidement. La zone cle water bofort auderghem pour passer d'uccle à water fort. Il n'y a qu'une seule route, la chaussée de la hulpe, sinon, il faut travailler pas. Sinon, vous devez traverser la forêt de sw. Ça va être compliqué. Donc un policier duc qui est appelé en renfort à water beaufort, mais il doit emprunter une seule rue qui est souvent bouchée. Donc opérationnellement, ça n'a aucun sens. Même problématique avec anderlecht for saint-gilles pour passer dle à forêt saint-gilles il y a un canal. Et puis il y a le chemin de fer. Donc, en gros, il y a quatre ou cinq chemins grand grand max. C'est très compliqué. Bruxelles, Bruxelles, capital XL. Quand vous êtes à ixl, vous n'allez jamais aider un policier du centre ville parce que le temps que vous arriviez tout est fini. Donc ces zones ont été créées à l'époque sur base d'alliances politiques entre communes, pas pour des raisons de sécurité. Avec une fusion, on pourrait redessiner les bulles d'intervention de façon logique, des territoires cohérents, des commissariats bien répartis et des zones d'intervention calculées pour pour assurer une vraie réactivité. En fait le but, normalement qu'on designe des zones d'intervention, c'est qu'il y a une réflexion de se dire ok, si je mets une patrouille sur telle zone, telle zone, telle zone, elle doit pouvoir accéder rapidement à tous les endroits de sa zone et pas un à un, un endroit ou elle peut accéder très rapidement et à un endroit ou elle va mettre 30 minutes. Ça, ça n'a pas de sens, mais pourtant c'est ce qu'on fait aujourd'hui. Alors attention, la fusion ne veut pas dire qu'on va supprimer les commissariats locaux. La police du quartier doit rester. La proximité doit rester ce qui change avec la gestion et la coordination, pas la présence dans les rues. Pour résumer avant de conclure, les avantages sont clairs, des ressources, des projets et des matériaux. Avoir des services spécialisés plus solides. Offrir une politique cohérente pour toute la capitale. Donner plus d'indépendance aux chefs de corps face aux politiques. Mettre en place une banque de données communes rationaliser les patrouilles pour être plus réactifs. Redessiner les zones géographiques de manière enfin logique. La fusion bien pensée, c'est plus d'efficacité, plus d' cohérence et surtout, un meilleur service aux citoyens. Reste la grande question. Est-ce que cette fusion sera faite dans une logique opérationnelle ou dans une logique politique? C'est ce qu'on verra dans dans l'avenir. Il n'y a pas de réponse à l'heure actuelle par rapport à ça. Par contre, il y a une chose qui est claire. C'est que la fusion des zones de police ne sera pas la panacée au niveau sécuritaire. Le but de la fusion, c'est de faire mieux avec les moyens actuels. À enveloppes budgétaires constantes. La fusion bien réalisée pourrait permettre d'amener un degré de sécurité plus haut pour les bruxellois. Mais par contre, ce n'est pas la fusion qui va lutter qui va mettre fin au narco trafic à Bruxelles. Ça c'est sûr et certain. C'est pas la fusion qui va faire en sorte que Bruxelles devienne le nouveau Singapour ou on peut jeter son portefeuille par terre et personne n'y touchera. Et d'ailleurs, ce ne sont pas les buts de cette fusion. Le but de cette fusion, c'est que la police fonctionne mieux, plus simplement et de façon plus cohérente avec le budget qu'elle possède actuellement. Merci de m'avoir écouté et le prochain épisode sera sur les désavantages qui pourraient être imputé à la fusion.