
IMPOSSIBLE
De joueur de hockey à toxicomane, puis de technicien de son à entrepreneur en marketing, je documente mon parcours et mes observations au fil du temps. La seule chose dont je suis certain, c'est que j'ai encore beaucoup à apprendre. C’est pourquoi j’invite également des gens de mon réseau à discuter de leurs parcours, qui auraient pu sembler impossibles.
From hockey player to drug addict and then from sound engineer to marketing entrepreneur, I am documenting my journey and the observations I make along the way. The one thing I am certain of is that I have much to learn, and that’s why I also invite people to discuss their paths, which may have seemed impossible at first.
IMPOSSIBLE
#35 - Ariane Lefebvre - Concilier la famille avec nos ambitions.
Ariane a travaillé dans plusieurs industries et maintenant, elle se consacre à une mission qui peut sembler folle : faire méditer les gens au travail pour qu'ils se sentent mieux dans leur tête et leur corps. Elle réussit à jongler entre sa famille et son rôle d'entrepreneure, tout en faisant la paix avec les réalités qui s'y ratachent. Son parcours est vraiment inspirant et montre bien que c’est possible de faire une différence tout en se respectant.
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Qu'est-ce qui, pour toi, était impossible à un certain moment et que tu t'es rendu compte que c'était peut-être possible finalement?
Speaker 2:Être conciliée, concilier la business avec qui on est Genre, fondamentalement, concilier les ambitions qu'on a avec nos valeurs, concilier la famille avec les ambitions. J'ai souvent dit, et je l'ai même dit déjà publiquement dans une conférence, que je ne pensais pas que c'était possible d'être bon et heureux partout, parce que c'est vraiment compliqué de faire plaisir aux gens, de répondre aux attentes, de remplir notre mission, de remplir nos exigences, notre vision d'être intègre et de performer. Je me suis dit ça ne marchera pas. Je ne pense pas que ça marche. Je me disais, pour être une bonne mère, il faudrait que je sois pleinement présente, avec mes enfants peut-être. Mais la vérité, c'est que, des fois, quand je suis avec eux autres, il y a d'autres choses que j'ai envie de faire.
Speaker 2:J'aurais envie de donner un coup sur quelque chose, j'aurais envie de créer, parce que j'ai une idée. Je suis en train de faire la pâte à modeler, je pense à quelque chose. Je me dis ah, c'est bon, je sors un papier. Je ne pensais pas que ça arriverait. Finalement, en diminuant mes attentes, en essayant de ne pas dire comment je fais faire une stratégie, faire des horaires, bloquer du du temps, en essayant de le structurer, de le contrôler, je pensais pas que ça marcherait. Puis, finalement, j'ai lâché prise. Je me suis recentrée sur ce que je voulais vraiment. Puis, les choses se placent d'une façon insoupçonnée Avec la nouvelle business que je bâti, avec la vie que j'organise, dans laquelle je suis au centre de ma vie, et non mes enfants, et non ma relation amoureuse, et non la business, je me suis mis en premier, puis les choses se concilient autour.
Speaker 1:C'est plus facile qu'on pense.
Speaker 2:C'est plus facile Quand t'arrêtes de le planifier. tu planifies un peu, puis tu vas de l'avant.
Speaker 1:Ça se place.
Speaker 2:Moi, j'ai beaucoup d'amis en affaires qui me disent ça. Je donne un coup à la business, je me sens coupée avec les enfants. Les enfants, ça commence à avoir des problèmes de comportement à l'école. Je me sens mal. Je donne un coup là, mes partners. Ils disent Il y a tout le temps cette espèce de dualité-là.
Speaker 2:On fait une bonne amie, présente une bonne blonde. S Mon père est décédé, ma mère est. On veut s'impliquer, on veut faire le go pour la communauté, être un bon modèle pour nos enfants. Je trouvais que c'était énormément en même temps. Puis, tout à coup, je me suis dit OK, je ne fais juste pas, j'assume-le, j'ai nommé ces choses-là à mon entourage. Puis, tout d'un coup, j'ai baissé mes, plus simple, j'aborde la business d'une façon complètement différente. À cause de ça Juste, avec ce que je veux faire, ce qui fait du sens pour moi, le nouveau projet que j'ai parti, qui est un peu impossible, mais que je crois, sans aucun doute, ça marche. Ça marche parce que se rallier autour de moi des gens qui font comme Ah, oui, oui», ça parle, puis les choses s'organisent de façon vraiment naturelle, alors qu'en le contrôlant, en le planifiant, ça marchait juste pas.
Speaker 1:Je sais pas si j'ai entendu ça, mais c'est un gars qui racontait une histoire. Il disait qu'il boirait jamais ses portes de char. C'est un de ses chums, Je me souviens plus où, C'est une pew. Puis John me disait Tu ne bois pas tes portes de char. Sa réponse a été The universe got my back. Puis, tu sais, ce n'est pas grand-chose, mais il était comme Non». Il fait confiance, Moi je fais confiance à la vie, ultimement le karma. c'est un peu.
Speaker 2:Oui à dessiner le karma.
Speaker 1:Je ne fais pas de mal dans la vie, je laisse mes portes de char débarrées. J'ai l'impression que, vu que je fais pas chier personne dans la vie, je me ferais pas voler ce qu'il y a dans mon char. De toute façon, dans mon char, il y a pas grand-chose qui est volable, qui me ferait de la peine Si je perds les deux piastres qui sont entre les deux bains.
Speaker 1:Je Je ne bois pas mes portes de char. Je trouvais ça quand même fucking drôle. Mes meilleures années de vie ont souvent été les années où je mettais le moins d'efforts. Ah, ouais, fucké hein, hot, fucké ça. Mais en même temps, je sais que de juste ne pas faire d'efforts, ça ne m'amène pas où je veux.
Speaker 2:Exact, il y a une ligne qui est vraiment fragile. Tu peux, ça ne m'amène pas au ce que je veux. Exact, il y a une ligne qui est vraiment fragile. Puis, se victimiser de ce qui nous arrive ou de prendre du pouvoir personnel là-dedans, vraiment important. Moi, j'avais Ma belle-mère, quand j'avais 16 ans, m'avait dit là, tu fais une ligne, tu prends une page, tu la coupes en deux. Là tu fais, et que je veux, c'est très clair, ici, il y a des actions à prendre. D'un côté, tu as, c'est ça sur quoi tu as du pouvoir.
Speaker 2:Ce que tu veux, mais il faut que tu fasses une action. Peu importe c'est quoi, les finances, les états de vie. J'avais 16 ans, l'école, les voyages, mes rêves de vie, dans lesquels il fallait Je n'ai aucun pouvoir présentement, je ne peux rien faire, mais c'est clair, c'est défini. Moi, je veux ça, je veux faire ça, je veux être ça, je veux améliorer ça. Puis ça devient concret, ça devient ici. Bouge-toi Ici. il ne faut pas visualiser, se faire confiance, espère, clarifie, mais prends action ici. Arrête de te victimiser pour ce que tu n'as pas, qui est, c'est super important. Après ça, toute ta vie, tu as refait, tu en fais une juste pour la vie personnelle, juste pour les rêves d'affaires, les voyages.
Speaker 2:J'ai fait ça toute ma vie. Cette liste-là, à cause de Carole. Ça me sert parce que je vois clairement où je dois lâcher prise, où je peux espérer, je peux nommer. J'aimerais ça Hier. Je veux faire une croisière en Alaska. J'en ai parlé à quelqu'un hier, juste comme ça. On ne sait pas ce que la vie nous amène. Mais je sais que en clarifiant ce que je veux, sur quoi, je n'ai pas de contrôle présentement, ça ne marche pas dans mon horaire.
Speaker 2:La croisière en Alaska, pendant tout le temps, je l'ai nommée, par contre de l' enfants, ou si tu veux faire tout seul, fais-le. De savoir ça, ça te permet de lâcher prise sur tout ce que tu ne peux pas et d'arrêter de te victimiser ou de dire que tu ne peux pas quand tu peux quand, clairement, c'est dans l'autre colonne pour ce que tu peux, et de prendre action. Ce qui est dangereux, je pense, c'est d'être victime, de dire qu'on et moi, et de se trouver des excuses Parce que tu le sais plus que 20 du monde, tu le sais, il n'y a rien impossible, il n'y a absolument rien impossible.
Speaker 1:Moi, je dirais je vais le tweaker parce que c'est dangereux de tomber dans l'illusion, dans ce que tu, d'avoir un mindset de tout est possible. Je pense qu'à un moment donné, on peut finir, parce qu'on est des menteries. Moi, ce que j'aime beaucoup me dire, autant que le nom du podcast est impossible, mais ce que j'aime beaucoup me dire, c'est que c'est plus possible qu'on pense, c'est une tweak que moi j'aime beaucoup. Je pensais que c'était impossible pour mes raisons, pour mes limitations, pour mes croyances, whatever, c'est quoi qui faisait que c'était une limitation pour me rendre là? Puis, finalement, je me rends compte que Christ est arrivé, fait que là, ok, c'est plus possible qu'on pense, par contre, de dire qu'il n'y a rien qui est impossible pour moi, c'est comme d'aller à laes encore, je peux le comprendre, mais à un moment donné, il ne me poussera pas des ailes, je ne me mettrai pas à voler demain matin.
Speaker 2:Je vais pondérer ce que j'ai dit. Moi, je suis complètement d'accord avec mon affirmation que rien n'est impossible, parce que, dans le chemin, ce que je veux, ça va se transformer. Je vais me transformer Dans le chemin. Il se rend compte que ce n'était pas tant le but, c'était le chemin. Ce n'était pas le chalet sur le bord du lac que j'avais eu, c'était le chalet sur le bord du lac, avec ma famille qui est disponible, moi qui ne travaille pas trop pour en profiter. Puis le lac, qui n'est pas pollué, fait que c'est vraiment dans le chemin, pour pour lesquels tu travailles. Puis tu te sens plein de pouvoir personnel, dans l'action, en train de réaliser tes rêves, puis de faire de quoi pour toi, puis de contribuer, puis d'être là, de te dévouer à ton objectif. Il en arrive plein d'autres affaires. Puis, l'ultime objectif, étant donné qu'on change, étant donné qu'on découvre des choses, on vit des choses à travers le chemin, c c'est nourrissant aussi vraiment beaucoup. Je pense que l'objectif, il s'atténue un petit peu à un certain point. Tu sais la personne qui part d'une business et qui n'arrête pas de dire Moi, je vends à 50 millions, je veux 50 millions Dans le chemin, c'est présente à ce qui se passe, c'est présente à ce qu ça va te rendre compte qu'avec la richesse viennent les responsabilités, les multiples sous-employés, les stress, etc.
Speaker 2:Puis il y a d'autres choses qui vont prendre de la valeur Le temps de qualité, les belles rencontres, les relations saines, le plaisir que t'as, les loisirs que tu découvres. Puis, tout d'un coup, 50 millions. Ça peut rester. Qui est intéressant? Tu vas-tu mourir triste parce que tu n'as pas atteint 50 et que tu es à 35? Je ne suis pas sûre moi.
Speaker 2:Oui, mais je pense que ça sert d'avoir un objectif ambitieux. Ça nous élève, ça nous fait nous forcer plus. Ils disent de viser la Lune, au moins derrière les étoiles. C'est un peu ça, pareil.
Speaker 1:Oui. Ce que je me rends compte, par contre, c'est d'avoir trop d'attentes envers un objectif super clair Un moment donné. Il ne faut pas que tu fasses une dépression si tu tombes sur l'étoile à côté de la Lune En bout de ligne, c'est un peu ça que tu dis. Dans le fond, si tu te rends à 35 millions, c'est bon aussi.
Speaker 2:Tout ce temps-là dans la course.
Speaker 1:Pourquoi? Pourquoi tu n'es pas heureux? aujourd'hui aussi, j'en parlais avec mon coach. Il a trouvé ça. Bon, j'ai hâte de voir, louis-sam, si tu vas l'utiliser. Mais je parlais de deux lignes parallèles, mais qui ne sont pas nécessairement en connexion et qui sont vraiment fascinantes à analyser.
Speaker 1:Tu prends, par exemple, un problème qui t'arrive Il y a avant que tu réalises que tu as un problème, problème qui t'arrive Il y a avant que tu réalises que tu as un problème. Ça, c'est notre première ligne, avant que je réalise que j'ai un problème. Donc, c'est une ligne du temps. Mettons Le moment où je réalise que j'ai un problème, la prise de décision et d'exploration des solutions. Mettons l'exploration des solutions pour régler ce problème-là décider qu'on va prendre telle solution, appliquer la solution, puis ensuite, de ça, souvent, il y a un gap de temps entre j'ai fait l'action, puis le problème est réglé, puis là, le problème est réglé. Mettons c'est la fin de notre ligne du temps, en parallèle de ça, comment on se sent Avant de savoir que t'as un problème. Tu te sentais pas si mal que ça, mais pourtant tu avais le même problème que quand tu t'en es rendu compte. Fait qu'émotionnellement, happy, happy, joy, joy. Mais concrètement, rationnellement, tu as le même problème qu'avant que tu t'en rendes compte. Mais là, tu t'en rends compte, j'ai un problème. Les émotions vont s'envoyer Et là, tu es en mode solution. Émotionnellement, tu es plus en troubleshooting.
Speaker 1:Tu te poses beaucoup de questions remises en question Pourquoi je me suis rendu là, qu'est-ce qui a fait? On essaie de comprendre pourquoi on a eu ce problème-là, mais aussi on essaie de reverse engineering et de trouver une solution au travers de ça. Émotionnellement, il y a un paquet d'affaires qui se passent là. Puis ça peut devenir motivant. La résolution de problème, ça me craint dans la vie, ça m'active. Je suis comme oh yeah, il y a une espèce d'adrénaline. Ok, comment on va faire? Je rencontre un tel, lui pourrait m'aider. Non, ça, il faut faire ça, ça, j'ai plus besoin de ça. Il y a comme toute, rien qui a changé fondamentalement dans la situation. T'as juste pris connaissance, pis, t'es juste en train de brosser des affaires. Mais je veux dire, le problème, il est encore là, pis, il est pas réglé, encore Fait que. Et ta, concrètement, il n'y a rien qui a changé.
Speaker 1:Mais moi, je suis passé par un rollercoaster, déjà un début de rollercoaster émotionnel qui est super fascinant. Puis là, tu prends une action. C'est comme si tu as Ok, j'ai pris cette action-là, c'est fait, je suis en voie de régler mon problème. J'ai pris toutes les actions que je pouvais faire, je me suis fait un plan, je l'ai appliqué. Puis là, il y a une latence avant que tu vois les résultats, voir si t'avais raison de régler, et là, tu te sens vraiment comme Il y a comme un vide émotionnel. Moi, ça me fait ça à toutes les fois. Là, t'arrives à ce point-là, puis tu fais comme OK, je peux plus rien faire de plus. Puis là, on dirait qu'il y a une espèce de vide de j'ai plus le contrôle sur rien. Mais je pense que j'ai fait toutes les bonnes affaires, mais là, j'ai pas encore la preuve que ça a marché, parce que tu check les résultats Et pourtant rationnellement et concrètement en haut, les choses ont changé, mais je retombe émotionnellement d'une façon qui est complètement déconnectée de ce qui se passe réellement.
Speaker 1:Je devrais être content, je devrais être encore en mode yes, j'ai enfin réglé mon problème. Mais non, on attend encore le résultat avant de se sentir bien. Et là, quand le résultat arrive, s'il arrive, ça dure une fraction de seconde et il pleut Cette émotion-là de wow, j'ai réglé mon problème finalement, ça dure, je l'ai eu.
Speaker 2:On se tape des mains. Terminé, on ne célèbre pas, on passe à d'autres choses.
Speaker 1:On passe à d'autres choses. Je trouve ça tellement hâte de voir comment on se sent par rapport à ce qui se passe réellement et comment c'est déconnecté. En analysant ça et en en parlant, ça m'a fait réaliser que pourquoi je ne peux pas me sentir bien à n'importe quel état? D'abord, si c'est complètement déconnecté. De même, sans que je m'en rende compte, pourquoi je n'ai pas le droit de juste me sentir bien partout? Il est totalement droit.
Speaker 1:C'est ça qui est fascinant, pourquoi je ne me sens pas bien partout. d'abord en m'en allant naturellement. Là, c'est nos conditionnements. C'est très stoïque comme façon de penser. Ma forteresse est-tu assez forte? Mon inner power, je suis-tu assez en contrôle de ce qui se passe? Jusqu'à quel point j'utilise ces émotions-là pour prendre des décisions? Ou c'est l'inverse Est-ce que c'est ces émotions-là qui me font prendre des décisions, ou c'est moi qui s'en?
Speaker 2:sers.
Speaker 1:C'est du gut feeling, ça me joue-tu des tours ou ça m'aide. Là, on pourrait philosopher la vie pendant des heures. mais j'aime beaucoup cette façon de voir les choses-là, qui n'est pas vraiment, ce n'est pas une méthode, c'est plus une observation.
Speaker 2:Oui, c'est très imagé, Mais moi, je trouve que ça démontre clairement que le focus est sur le résultat, l'atteinte d'objectifs, la finalité.
Speaker 2:Puis on grandit même. Je veux dire on va à l'école, il faut réussir nos années, il ne faut pas doubler. Puis, après ça, il faut trouver un job, il faut avoir un appartement, il ne faut pas reculer, il faut avancer, il faut performer. Puis on est tout 2024. On comprend qu'on ne peut pas juste regarder en avant, il faut aussi profiter de ce qui se passe là, parce qu'on on a toujours un nouveau projet, un nouveau rêve, un nouvel objectif. Je veux dire la première fois que tu fais 50 000, tu en veux 70, après ça, c'est 100, c'est pas assez. Une maison, je veux dire, on peut aller longtemps dans le plaisir, dans l'objectif, dans l'excitation, mais tu peux aller longtemps dans la souffrance aussi, parce que tu regardes les autres. Ils progressent plus vite que toi, ils sont plus riches que toi, tu te compares pour commencer. Ça peut être souffrant longtemps Dans le royaume des émotions, de prendre conscience, à toutes ces étapes-là, dans ce graphique-là, c'est quoi les émotions qui nous habitent, pourquoi? pourquoi, elle nous habite. C'est très important.
Speaker 2:J'avais la discussion hier avec ma cordeau, qui travaille dans mon entreprise. Elle disait comment tu fais pour vivre cette situation. Elle m'a vu faire trois appels back-to-back hier. Puis là, tu es en train de créer ça, tout bonnement, tout content, les trois émotions différentes que tu avais. Tu es rendu là, tu es vraiment relax, tu fais ça tranquille, je relaxe, puis tu fais ça tranquille. Je suis comme.
Speaker 2:J'ai pas le temps de me laisser submerger par ça. J'ai pas le temps, je n'accepte pas. Moi, j'ai mes émotions, je les dénie pas, vraiment pas. Je les vis. J'ai besoin de pleurer, je veux communiquer, pas de problème. Par contre, il y a un temps même pour s'effondrer. C'est un choix. Les émotions souffrantes sont vraiment intéressantes.
Speaker 2:J'ai eu l'attitude, dans les deux dernières années, à quel point on est bien là-dedans parce qu'on connaît la peine, la colère, la souffrance, la haine, whatever. On y va, on y va, puis on est bien là-dedans, puis ruminé. Alors des facile, parce qu'on a déjà fait ça toute notre vie Avoir une chicane avec un ami à 6 ans, être fâché, être triste et s'en dire acheté. On peut rester collé. Mais si à chaque fois, on reste collé, c'est un choix. J'ai fait du Tony Robbins en masse.
Speaker 2:Quand tu te lèves debout et que tu tapes ta main, tu te dis Ok, je change mon mood. Mais quand tu choisis de le faire, tu es capable. Oui, ça se peut que ça revienne deux minutes plus tard, mais tu es capable de te relever, de changer ton mood, ton esprit, parce que c'est une cassette, qu'est-ce que tu as? le goût qui joue. Si tu as eu le country, puis, à un moment donné, tu es en train de travailler, tu te rends compte qu'il y a du country qui joue vraiment fort, tu es là, voy en B. Mais si je le fais à chaque fois, tu vas garder ton pouvoir personnel et tu vas choisir ta vie. Tu vas choisir tes émotions, tu vas choisir ce qui t'habite, mais si, à chaque fois que tu te victimises, il y a encore du country qui, joue change-le, puis plus tu vas le changer.
Speaker 1:Clairement, change-le bien, ça aussi. T'es au café la musique tu l'aimes pas, change-le Le.
Speaker 2:Rends compte que tu as des émotions qui te grugent, qui ne te font pas du bien, qui te font souffrir. rends-en compte, ajuste-les, ajuste ce qui t'habite, puis bouge. Puis, si ça revient, bouge. C'est le principe de la pleine conscience. Qu'est-ce que t'as en toi? Tu pars dans tes pensées, en prenant conscience. Je vais revenir à mon souffle, puis je continue, puis, quand je repars, en prenant conscience, je souffle. Les émotions. C'est la même affaire. Je suis tout le temps fâchée, mais je peux être bien un peu là-dedans. Il y a moyen genre de changer notre monde.
Speaker 1:Si on peut être accro à la dopamine, à scroller, à tout ce qui existe, qui nous procure de la dopamine, tu penses qu'on peut être accro aussi à tout ce qui nous empoisonne?
Speaker 2:qui nous rend stressés, c'est clair. C'est clair, tu n'as pas besoin de pouvoir. Quand tu es dans ton stress, tu es dépassé. C'est clair que tu peux te victimiser facilement. Tu te dis moi, j'en ai eu des anxiétés, je n'ai pas de jugement parmi tout, j'avais 19 ans, j'avais de l'anxiété sociale et j'avais de la difficulté. Mais il y a un certain confort d'être cloîtrée là-dedans, parce qu'on me dit que j'ai besoin de support, j'ai besoin d'aide, mais il faut la chercher. Je ne veux pas rentrer dans la victimisation. Les gens ne sont pas capables de s'en sortir. C'est juste qu'à un certain point, quand on va, et si ce n'est pas un enjeu de santé mentale, si tu es dans la colère, tu es dans la tristesse, puis tu y restes. Bien comment, tu y es confortable. Tu y es confortable un peu. Je ne dis pas qu'on est tous capables tout le temps d'être happy. Le positivisme extrême, ce n'est pas mieux, vraiment pas. C'est vraiment toxique. Vos émotions, vraiment, tu vas passer deux semaines fréquentes avec quelqu'un si c'est ton meilleur ami, ou tu vas peut-être choisir de dire Je vais l'exprimer, je vais au moins dire comment je me sens. Je ne serai peut-être pas capable de dire parler tout de suite. Je vais le sortir, je vais l'écrire, je vais faire un vocal pour le sortir. Clairement, on est confortable du monde. Même. Tu dis Tu sais, cette histoire-là, finalement, elle te sert.
Speaker 2:Tu te victimises là-dedans parce qu'elle t'avait volé ou whatever. Tu peux aussi changer ton histoire. Tu peux aussi décider de faire les choses autrement. Moi, je suis certain, à la manière qu'on le réalise, on est capable de faire. Ouais, dans le fond, moi, ce qui me fait du bien dans la vie, c'est d'écouter de la musique forte, d'aller marcher, c'est de faire du sport. Quand je ne me gère pas, quand je ne suis pas capable de me contrôler mes émotions, je sens que ça va.
Speaker 1:J'aurais-tu le choix, la possibilité de mettre un petit peu de ce qui me fait selon toi, peut-être par expérience personnelle, mais comment quelqu'un qui a tendance à être rancunier, qui peut se reconnaître dans ce qu'on a tendance à dire, peut tranquillement changer ça, être de mieux en mieux, pardonner? Fondamentalement, on n'est pas obligé, c'est vraiment personnel. Je te laisse répondre à la question. Je pense qu'on n'est pas obligé de pardonner les autres, mais on peut pardonner à large pour ne plus vivre avec cette espèce de rancune-là. Je veux dire, si quelqu'un a fait des coups de vraiment grave, selon moi, il y a des levels que c'est comme je pense que je n'ai plus envie de te voir jamais si tu t'es rendu là.
Speaker 1:Il y a des crimes graves dans la vie Tu ne peux pas pardonner ça, mais en même temps, peux-tu pardonner toi de faire la paix avec ça et d'aller plus loin? Comment on peut commencer à avoir ces réflexes-là pour quelqu'un qui est peut-être pris là-dedans, moi?
Speaker 2:je suis convaincue que, oui, ça peut avoir l'air psychopathe, mais ça peut avoir l'air psychopathe, mais ce n'est absolument pas. C'est que toute la haine, la tristesse qu'on a, même si c'est quelqu'un qui a fait quelque chose même si, honnêtement, je ne sais pas que je me victimise, mais si j'en ai subi, et c'était épouvantable, la personne qui en souffle le plus, c'est moi C'est vraiment s'asseoir avec. S'asseoir avec sa haine, sa tristesse, sa peur, son rejet, son humiliation, parce qu'on le fuit. On le fuit, on passe à d'autres choses, mais ça nous habite, ça nous porte, ça fait en sorte que la prochaine situation, on va overreact parce qu'on va avoir peur que ça réarrive. On ne rentrera pas dans les traumas, mais c'est un peu ça, ça nous blesse, ça nous fait en sorte qu'on est plus méfiant, qu'on est moins ouvert en relation, en amitié, en affaires, en amour. Les autres, ils payent un petit peu pour nos souffrances. Ce n'est pas parce qu'on est méchant, c'est parce qu'on est souffrant.
Speaker 2:Moi, je pense que de commencer par le reconnaître de mots à la souffrance, mais c'est ça pareil, c'est nos peines, c'est ce qu'on n'a pas digéré que notre mère nous a dit quand on était petit c'est ce que notre chum nous a fait à 18 ans et qu'on est encore un peu là-dessus, même si ça fait 10 ans, c'est de s'asseoir avec et de reconnaître que c'est là, c'est pas nous, ça nous habite un peu. Des fois, il faut se faire accompagner pour le faire. Des fois, tu n'es pas capable de vivre avec quelque chose de grand tout seul. Si tu es capable d'avoir un contact avec ces émotions-là, les récentes des fois, ce n'est pas l'avoir en toi, c'est de faire comme ça, elle va te donner de la présence. À un moment donné, ça s'atteigne, tu ne peux pas passer à autre chose.
Speaker 2:C' belle théorie, mais qui est vraie, c'est que tu ne peux pas passer à autre chose. Si tu ne l'as pas accepté, tu le portes en toi. C'est toi qui payes, c'est toi qui ne vis plus le grand amour parce que tu as été blessé, c'est toi qui ne veux plus faire de voyage parce que tu as vécu un traumatisme avec l'avion. Si tu veux, tu peux choisir, seul, accompagné, de les vivre un petit peu, ces émotions qui sont duces là, de les approcher. Ça nuance les choses, ça fait sortir des émotions. Puis, c'est pas pour banaliser, il faut adoucir un peu ces choses-là qui font mal pour être capable de passer à autre chose.
Speaker 2:Puis, après ça, la personne qui en bénéficie, c'est clairement toi, parce que si c'est plus un souvenir sensible, tu sais, il y a une journée dans ta vie, mettons où une fille qui t'a laissée quand tu étais jeune et que tu voulais pas la croiser, puis tu changeais d'arrêt d'autobus, c'était là Tu es arrivé, genre une peine d'amour, une chicane avec quelqu'un. C'était hard. Il y a un jour, tu l'as croisée dans un. Moi, je pense que, oui, le temps aide les choses. Mais aussi d'aller faire un bout de chemin pour apaiser nos émotions, c'est normal, puis c'est sain. Des fois, on est rendu à 40 ans, puis on se dit va faire le, c'est correct, là, c'est bon.
Speaker 1:Samy, j'espère que ça peut aider quelqu'un, cette façon de faire, mais moi, ça m'arrive moins parce que j'ai fait un bon ménage. mais à une période de vie où j'ai décidé de changer bien des affaires, je me suis rendu compte que j'avais de l'équité négative dans bien des relations, que j'avais des affaires, on dirait, qui n'étaient pas finies et qui me trottaient dans la tête sans que je m'en rende compte. C'est un, un affaire de local de musique que je n'avais pas payé. J'étais parti, mais ce n'était pas grand-chose, une couple de 100 piastres, mais ce n'était pas réglé.
Speaker 2:Tu l'avais encore dans toi.
Speaker 1:C'est un peu moi qui souffrais avec ça. Un moment donné, je me suis mis à Quand ça ça me revenait. Je le réglais. Je prenais contact avec la fille. Je voyais qu'elle ne me répondait pas à deux textos, mais je faisais un message vocal Check au P. Réponds-moi pas, mais check-moi, je suis vraiment désolé d'avoir Whatever, comment j'ai agi, etc. Là un autre Je peux-tu aller te voir? J'ai le lit, le 500$ que je te dois depuis, je ne sais pas combien de temps. Je peux-tu te le payer. Puis je vais cocher ça de ma tête. Puis je le faisais pour moi, prendre action Carrément. Puis je le faisais vraiment pour moi, parce que je savais qu'il y avait une pile d'affaires, ces tablettes qui prenaient la poussière dans ma tête, puis que j'étais comme ça m'empêche-tu d'avancer ça.
Speaker 2:Puis, dans tout ce que tu viens de dire là, beaucoup trop notre passé, alors que c'est le futur qui nous appartient, je dirais que c'est l'instant présent qui nous appartient.
Speaker 2:Mais tout se passe là, aujourd'hui. C'est aujourd'hui que tu bâtis ton futur, c'est aujourd'hui que tu délais ton passé, aujourd'hui. Qu'est-ce que tu peux faire Aujourd'hui là, s'excuser dans le passé pour la fille que tu avais mal laissée, pour te faire du bien, tu vas te faire dire c'est pas pour elle, c'est pour toi. Mais d'assumer, de dire je veux pas te ramener ça. Mais moi, je me sentirais mieux si je t'expliquais que je suis vraiment désolée. Aujourd'hui, l'homme que je suis n'est pas d'accord faire du bien à toi. Elle va dire je m'en fous sérieux, ça fait 12 ans d'être sur mes ans Pas de problème.
Speaker 2:Mais moi, je me sens plus intègre en moi-même si je te le nomme parce que je l'ai encore en moi. Puis, oui, je le fais un peu pour moi, mais j'espère que ça peut te faire du bien à toi aussi. Peut-être qu'au fond de on n'est pas capable de le faire. Des fois, il faut l'écrire, la lettre, et ne pas l'envoyer. C'est correct. Mais c'est le principe de la main d'honorable dans les alcooliques anonymes. C'est ça, c'est la manière de se permettre de reconnaître. Mais avant de t'excuser, écrire, il faut que tu sois capable de pas correct. Souvent, ils le voient, Ils vont te juger dans la face ou dans ton dos, de toi à toi. Quand tu te rends compte que tu as quelque chose qui te, il faudrait que tu ajustes. Ouch, aïe, aïe, aïe. S'excuser, c'est pas toujours facile, c'est un apprentissage. Moi, je l'ai vu avec mon fils il y a quelques années. Il Je peux rien, un air, j'ai rushé une période de dodo. Après ça, je me sentais coupable, j'avais de la misère à m'excuser. Je disais.
Speaker 2:Mergueilleuse, ton enfant. Tu es en train de bâtir ce petit humain-là». Je me suis assise avec ma culpabilité, énormément. Maintenant, tout de suite, si je prends les'énergie, si ma voix augmente, je finis pas ma phrase. Je vais en prendre conscience. Je suis en train de monter le ton, clairement. Je suis désolée, je vais prendre une minute. Je me justifie pas, mais je m'excuse. Par exemple, Je pense que de prendre conscience de ce qu'on a en nous, ça nous aide à être meilleurs pour nous et meilleurs pour les autres. Je pense que c'est nécessaire.
Speaker 1:J'ai flirté, mais même avec l'impulsivité bien jeune genre de péter des bâtons de hockey dans le dos du monde et d'être suspendu jusqu'à me battre à l'école, envoyer chier les profs à devenir très, très, très neutre, mettons, parce que je me suis rendu compte que ça, ça ne me servait vraiment pas. Puis là, de devenir vraiment froid, puis, ça m'a quand même créé des problèmes aussi On peut développer là-dessus mais je me suis rendu compte que ça, justement, je suis devenu froid plutôt qu'en contrôle, puis c'était comme si je laissais percevoir que rien ne m'atteignait. Puis, là, des fois, pour les gens qui te communiquent quelque chose qui leur tient à cœur, qui ont de la passion, qui sont dans une relation avec toi et que tu sens qu'ils viennent et qu'ils parlent d'un enjeu, je me suis rendu compte que moi, d'être vraiment en contrôle et neutre, des fois, ça laissait paraître que je n'étais peut-être pas nécessairement connecté ou que je ne m'intéress care pas assez pour la situation que l'autre personne est en train de me véhiculer. Puis, je pense que j'ai trouvé un bel équilibre, pour moi en tout cas, qui m'aide beaucoup. Puis, c'est rendu.
Speaker 1:Maintenant, tantôt tu parlais d'accepter nos émotions et tout ça, mais tu sais, des fois, puis, avec ma blonde, c'était le pire, je serais même pas capable de te faire pogner les nerfs. Puis là, j'étais là, c'est intéressant. Puis, à quelque part, comment elle, elle peut se sentir de Elle. Va-tu vouloir s'ouvrir à moi si je suis tout le temps?
Speaker 2:Jamais vulnérable.
Speaker 1:J'ai fait un peu la paix avec ça. Puis, maintenant, je me permets un petit peu plus d'être un petit peu plus réactif quand même sur des affaires, en restant dans l'amour, puis, au pire, en me rattrapant vite, en faisant la chose Hey check, là, ça m'a fait de quoi. J'ai réagi vite, j'ai monté le ton un peu, mais c'est parce que je care à ce que tu me dis. Puis, en ce moment, je me sens de même. Ça ne me tentait pas de cacher ça. On est ensemble. J'ai le droit d'être ouvert, j'ai le droit, moi aussi, d'avoir ma petite montée de lettre de temps en temps. Clairement, j'ai flirté un peu avec les deux extrêmes. Je contrôle le focale, je contrôle tout. Ça m'amène à des C'était mieux pareil. Je pense que j'étais mieux neutre que fucking impulsif, moi, personnellement, oui, oui.
Speaker 1:Ça m'a amené beaucoup plus de problèmes, c'est ça. Mais ça ne m'amenait pas nécessairement dans mes relations où je voulais aller.
Speaker 2:Il y a deux choses là-dedans Être super impulsif, ça parle de ce que tu vis à l'intérieur. Le problème, ce n'est pas le bâton de hockey. On, ça parle de ce que tu vis à l'intérieur. Le problème, c'est pas le bâton de hockey, on se le cachera pas. Je suis allée voir des jeunes jouer au hockey la semaine dernière. La porte, quand ils sont pas contents, ils rentrent en pun. Ça me rappelle quand j'étais jeune, j'avais un chum qui jouait au hockey. Il faisait ça. C'était super agressif. On trouvait que c'était Oui, mais il y a de la passion là-dedans.
Speaker 2:Il y a de la passion, il y a de l'impulsivité, il y a du manque de maîtrise de soi-même, il y a l'ego qui veut témoigner de son inconfort à la situation et son je ne suis pas d'accord. Il y a tout ça. Puis là, avec mon œil de 39 ans, j'ai regard, puis que c'est des amis, des cas, il y a tout ça. Mais bref, pour revenir à ce que tu disais, l'impulsivité extrême, on va dire, qui blesse les autres, puis qui te met dans le trouble, versus la neutralité, qui est un manque d'empathie où tu ne te permets pas de te connecter avec ça, c'est pour te protéger clairement, parce que tu te dis, d'un bord, c'est pas correct, je me laisse aller.
Speaker 2:Puis, d'un autre bord, ils sont pas contents parce qu'ils sentent pas que je suis connectée. Mais entre les deux, t'as le droit de réagir, t'as le droit d'être fâché, t'as le droit d'être triste, t'as le droit même de monter le ton. Là, je vais marcher. ça touche quelque chose, il trigger, je peux me tasser aussi et respecter qu'il a besoin de son espace et qu'il vit de la colère. Ce n'est pas tout à propos de moi. si l'autre n'est pas un gêneur Souvent, ce n'est pas beaucoup à propos de moi, c'est que ça déclenche. de quoi, ce n'est pas nommé, ce n'est atténué. On est capable de dealer avec ça Dans une relation de couple. c'est vraiment important que tu sois capable de le faire. C'est vraiment important que tu sois capable d'être vulnérable et que tu as le droit de réagir et d'être accueilli par ta blonde qui fait comme Ok, je ne pensais pas ouvrir ça, mais vas-y».
Speaker 2:Je pense que c'est nécessaire de sentir qu'on a le droit de même en affaires, quand on dit que les femmes qui mettent leur poing sur la table, c'est des germaines, des contrôles, des hystériques, et que les gars sont en pleine possession de leurs moyens. ce n'est pas juste un cliché. Je l'ai vu la semaine passée. quelqu'un a pris une position et je me suis dit qu'une femme qui ferait ça présentement, elle se ferait dire J'ai eu devant moi et j'ai fait Wow. L'agressivité, la violence, l'espèce de témérité dans une dynamique. d'un point de vue d'un gars, ce n'est pas vu de la même façon. Est-ce que les émotions peuvent avoir leur place en affaires? Est-ce que tu as déjà été vulnérable? Est-ce que tu as déjà pleuré? Est-ce que tu as déjà été ému devant d'être triste, déprimé, anxieux devant leurs yeux des employés.
Speaker 1:Mais oui, j'ai vécu tous les roller coasters Puis tu t'es permis de le faire. Ben oui, ben un moment donné, tu arrives à quelque part que là, tu peux juste pas le cacher. tant que ça, t'es juste comme c'est bon, c'est de la marbre le gang.
Speaker 2:Qu'est-ce qu tout ton petit change pour penser deux semaines avant, comment je vais leur dire ça, je vais être vulnérable, comment ils vont me percevoir, je ne suis pas over-proting mais je vis quelque chose en ce moment qui pourrait se rapprocher de ça.
Speaker 1:Étant donné qu'on a vécu des hauts et des bas dans les trois dernières années, je me pose la question, et c'est dans ma tête ou est-ce que mes employés sentent ça aussi? Est-ce qu'ils perçoivent ça eux autres aussi? Mais étant donné qu'on a vécu des hauts et des bas dans les dernières années, est-ce qu'ils ont perdu une certaine confiance en moi comme leader? mettons, Étant donné que là j'arrive avec, on est en train de restructurer des affaires. J'ai fait des moves de structuration des dernières années, puis ils nous ont amenés pas où on voulait. Avec mes moves de restructuration actuelle, ça va mener vers des résultats. Quand t'as pas les résultats que tu voudrais, t'as pas les preuves qui appuient la validité de, peut-être, les méthodes que tu utilises et que tu veux amener dans le futur. J'ai un peu cette dynamique-là en ce moment. Je ne sens pas de désengagement de ma gang. Ils semblent être là Même. Au contraire, je sens qu'il y a un genre de momentum. Mais en même temps, c'est peut-être juste dans ma tête.
Speaker 2:C'est ta peur, c'est ta crainte.
Speaker 1:Oui, il y a comme une insécurité. Je suis sûr que je ne suis pas tout seul à vivre ça Non. Tout le monde, j'imagine Les autres, ça leur appartient.
Speaker 2:C'est de le courage de le nommer, ça, c'est super puissant, je trouve. J'ai peur de la façon que ça peut être perçu. Je souhaite que les gens croient encore en moi autant que moi. Je crois en moi. Le problème, c'est que moi, je doute de moi. C'est ça le nœud. J'ai besoin, peut-être un petit peu plus de certainité pour reprendre mon pouvoir personnel à côté, pour faire regarde, ce n'est pas le passé qui est garanti sur eux. Vas-y au fond, quand tu le sens. Si tu ne le sens pas, c'est vraiment dur de te croire en toi et de te faire croire que les autres croient en toi. Clairement, moi, je m'assieds avec ça. Moi, je m'assieds avec ça un peu. Cette insécurité-là, cette peur-là, ce ressenti-là de est-ce que je suis assez solide moi-même pour qu'on me perçoive comme solide? S'asseoir avec ça, c'est se rendre plus confortable avec cette peur-là, dé peur-là, puis déjà, elle va se diluer, elle va perdre son pouvoir, elle va perdre la place. Il y a d'autres choses qui vont prendre la place, par exemple Ta compréhension de toi, puis ton souhait de savoir à quel point Tu sais mettons, tu as une peur, tu vois le bout de la peur, mais tu n'es pas conscient.
Speaker 2:Elle est racine dans un commentaire que quelqu'un a dit un client qui est parti, c'est souffrant. Mais là, tu t'assoies et tu prends conscience que ce client-là a dit ça, mais c'est sa part à lui qui a fait en sorte qu'il est parti. Ce commentaire-là, c'est quelqu'un un peu jaloux que je prends des parts de marché, puis ça l'irrite, ce commentaire-là, non, ça, c'est beau, çaà un moment donné, je trouve que ça l'enlève un petit peu de la puissance de la peur, ça la réduit. Elle a juste la place qu'elle devrait avoir. Tu sais, tu galètes continuer en disant OK, je reconnais que j'ai ça. Comment je deal avec ça? Je continue d'avancer. T'es d'autant plus fort quand tu sais ta faiblesse, pas que t'es une petite fragilité, t'en es conscient. Tu sais qu'il est en toi, tu peux dire la vérité, tu peux savoir que ça prend de la place, ça shrink, ça se partage aux autres. Tu sais, c'est l'intangible. Puis, tantôt, tu parlais d'intuition, intuition, il y a des recherches scientifiques sur l'intuition.
Speaker 1:C'est mon gut feeling, c'est ce qui dicte mon jugement. La ligne entre le jugement et l'intuition, des fois, je trouve qu'elle est mince. C'est facile de juger quelque chose et après ça, prendre une action par rapport à ce qui est en train de se passer. Mais des fois, ça va être juste ton jugement. Tu vas juger quelque chose. Ça peut être niaiseux Ah, je ne vais pas là parce qu'ils jouent tel type de musique. Mais dans le fond, peut-être que l'opportunité de ta vie est là. Puis là, tu vas t'empêcher d'aller là parce que ça ne joue pas la musique que tu veux. Finalement, ce n'est pas mon intuition, ton raisonnement.
Speaker 2:C'est du jugement.
Speaker 1:Je juge la musique qui est là. J'aime pas tel type de musique. Fait que là, je vois pas. Finalement, ça vient altérer mon intuition à quelque part.
Speaker 2:Mais ton intuition, elle disait-tu d'y aller.
Speaker 1:Peut-être, mais là, à cause d'un jugement, d'un élément dans tout l'aspect de l'équation le racisme systémique, ça dicte plein de relations sur la planète. Les gens s'empêchent probablement d'aller vers plein d'opportunités juste à cause que je ne fais pas affaire avec ce genre de personnes-là.
Speaker 2:Mais ça, c'est la peur ou c'est le jugement. Je ne vois pas l'intuition là-dedans.
Speaker 1:Moi, je trouve que notre jugement des fois est d'un jambe de notre intuition. Vraiment, vraiment vraiment, les conventions sociales.
Speaker 2:Je vais te dire un autre jeu.
Speaker 1:Oui, Mon jugement est d'un jambe de mon intuition des fois.
Speaker 2:À cause des autres.
Speaker 1:À cause de moi, je pense, qui perçois des choses et qui me racontent ma propre histoire par rapport à mon passé probablement.
Speaker 1:Des croyances, des croyances ou peu importe, dans le jugement. Plus que j'ai de self-awareness, plus que je suis capable de l'observer, mon jugement, puis de ne pas laisser influencer mon intuition par mon jugement, de faire comme ok, je suis en train de juger, je suis en train de me fermer à quelque chose, juste parce que j'ai quelque chose dans ma tête qui me bloque. J j'ai quelque chose dans ma tête qui me bloque. J'ai mon subconscient. Il m'empêche d'aller là. Pourquoi, réellement, à ta minute-là, je peux-tu défaire ça? Mettons que j'essaie de ne pas avoir de jugement dans rien.
Speaker 1:Qu'est-ce qu'il y a réellement de ça? J'ai-tu le droit d'y aller? Y a-tu quelque chose pour moi? Y a-être l'autre personne que je ferme au premier degré mais que, finalement, il va être vraiment bon là-dedans? C'est un exercice vraiment super à faire dans le monde, juste en marchant, en allant à l'épicerie, dans le trafic. Moi, j'adore ça regarder le monde dans leur char et me demander qu'est-ce qu'ils vivent aujourd'hui, plutôt que de faire comme elle est tombée. Bizarre, son char est lait parce qu'on juge rapidement dans la vie. Il est riche, il a une Porsche, mais je ne sais pas si c'est ça ses problèmes.
Speaker 1:Il est peut-être pauvre justement parce qu'il a une Porsche et il n'est pas capable de la flipper. La balloune est trop grosse, il n'est pas capable de la renvoyer chez le concessionnaire et ça le fait chier en crisse.
Speaker 1:Mais tout ça, j'aime vraiment ça, observer ça autant qu'à l'épicerie, tu fais comme lui. Ce qu'il fait là, il achète bien que des chips et du fromage. Peut-être que c'est parce que le frigidaire il est bien plein de légumes déjà à la maison. Il manquait juste des chips et du fromage aujourd'hui. Mais dans le fond, il est peut-être fucking trois affaires qui ont de l'air pas bonnes pour la santé. Puis là, moi, j'arrive avec mes brocolis.
Speaker 1:Tu te sens fier, je me sens comme plus cool que lui mais dans le fond, j'ai aucune idée que peut-être qu'il est un super athlète olympique et je suis complètement dans le champ. J'aime vraiment ça m'auto-intercepter dans mon ju. On file souvent systématiquement.
Speaker 2:C'est la pleine conscience, prendre conscience de nos filtres, de ce avec quoi, les lunettes qu'on a aujourd'hui, avec lesquelles on observe une situation, quelqu'un, la vie, ce qui nous arrive De se demander justement pourquoi j'ai cette opinion, cette idée-là, c'est factuel ou c'est comme Je suis plutôt portée à penser que j'ai? Après, je suis favorable ou défavorable à avoir telle situation. Mais juste de le nommer, d'en prendre conscience, ça peut bien le faire, ok. Mais et si, mettons, moi, j'avais pas un traumatisme avec des, je sais pas des gars à lunettes qui m'ont déjà battu quand j'étais petite, et si, dans le fond, c'est juste quelqu'un qui promène son chien, il n'y a pas de menace ici. Il me fait penser à Médice, comment tu veux, ça appartient, c'est pas lui. Je pense que c'est plus des jugements, l'intuition, c'est documenté De façon familière. Vraiment, sans rentrer dans, je ne serais pas capable de bien l'expliquer de façon scientifique, capable de bien l'expliquer de façon scientifique, mais je peux l'expliquer de façon très vulgaire.
Speaker 2:Ton ressenti, c'est super sensible Quand tu es connecté, quand tu es grounded, pas quand tu es dans la course en train de faire énormément d'affaires, quand tu es capable de te mettre, je vais dire de façon régulière, parce que c'est comme ça qu'on a notre ressenti le plus aiguisé. Quand tu es connecté, à temps de vivre et tu sais comment tu te sens, tu vas sentir des choses très subtiles. Au début, quand on médite, on dit de ressentir notre corps. Tout d'un coup, on comprend que c'est vrai. Je suis capable de sentir sa pince-là, mais je ne savais pas passer trois minutes à prendre le temps.
Speaker 2:Jamais je serais arrivée à sentir que j'ai deux organes collés l'un sur l'autre, parce que je sens rien Mon ventre, il n'y a rien dans mon ventre. Puis, tout d'un coup, il y a beaucoup de choses. Quand tu te pratiques à ressentir dans ton corps et dans tes émotions, il y a du subtil. Il n'y a pas juste la grosse colère, le gros stress, la joie. Il y a des affaires beaucoup plus délic, où toute la richesse de la vie mais en tout cas, c'est une autre histoire Tu deviens c'est mon allégorie de l'outil la personne que tu arrives chez eux. Il y a une petite affaire qui est brisée en deux secondes.
Speaker 2:Le coffre à outils est sorti, il y a sa part de pain. Tu fais comme, comment, moi, j'ai un coffre à outils chez nous. Je ne sais même pas, il était dans le sous-sol, dans le cadre Toi. Deux secondes, on a fait Hey, il sonne, attends, tu le réparais en 30 secondes. Pourquoi? Pourquoi, toi, tu as tes outils si proches? Ah, mais je suis tout le temps en train de visionner. Mes outils sont proches parce que je répare des choses de façon régulière. C'est exactement où elle est.
Speaker 2:Tu es capable de retourner au calme, calmer ta colère, ton impulsivité, beaucoup plus vite, parce que ce n'est pas une pratique que tu fais deux fois par année de t'asseoir, de respirer et de te calmer. Ton outil, qui est ton retour à toi, très accessible, tu l'as utilisé hier, avant hier, il y a faire pour te «grounder», te calmer, puis retrouver ton bien-être. Quand tu es habitué de faire ça, t'es habitué de savoir ce qui se passe en dedans de toi, savoir pourquoi ça te rend comme ça, toute la subtilité des émotions, des ressentis, des perceptions, des sens, autant que de ce que tu as en dedans de toi. Comme c'est super visuel, c'est pratiqué, c'est un sport, c'est comme un muscle, c'est un sport que tu pratiques régulièrement, tu deviens bon, tu vas être capable de ressentir des petites choses, toutes petites, que tu ne peux pas nécessairement identifier avec ta tête, mais moi, je peux savoir que je ne sais pas.
Speaker 2:À chaque fois que je suis dans tel contexte. Je suis bien. Je ne peux pas te dire pourquoi. C'est l'odeur. Moi, j'en joue dans des cafés. J'aime ça. Ça sent bon, c'est cosy, les personnes sont smart à l'entrée. Je suis bien, j'ai un bon feel. Je ne décortique pas tant pourquoi Je suis capable de le dire.
Speaker 2:Il fallait que je décortique Il y a peut-être plus que ça, peut-être le confort des petites choses que je n'analyse pas, mais qui sont là et qui font en sorte que c'est une ambiance à laquelle je suis bien. Je rentre dans un café, je sais tout de suite si je m'installe ici et que je prends un gros bol de la thé, pas un petit café filtre vite, vite, parce que, dans le décor que je n'analyse pas, mon corps le décolle. Il y a des petites choses subtiles que, vu que ton corps est habitué de décoller, lui, il comprend. Il comprend peut-être la récurrence de la dernière fois qu'il y avait un stylo rouge. À chaque fois qu'il y a quelque chose, il va mettre à la porte, au bureau, mettons, il y a eu un stylo rouge.
Speaker 2:Ça rentre dans les petites informations subtiles, ok, que tu peux pas tout le temps analyser. Ça fait en sorte que tu reconnais, sans le savoir, des petites choses, des petits signes subtils, puis ça te fait une intuition, fait que c'est des petits, petits, petits ressentis, Petits, petits petits, que tu ne peux pas identifier tout factuellement, mais ton corps et ton ressenti est reconnaît, parce qu'il est sensible à ça, et ça te fait un feeling, ça te fait un gut feeling, tout simplement. Mais ce n'est pas ici, c'est dans le subtil. Si tu analysais pendant mille ans avec quelqu'un peut-être que tu préfères. C'est pour ça que je me sens bien, c'est parce qu'il y avait 16 éléments clés qui apparaissent à chaque fois que je me sens bien avec quelqu'un.
Speaker 2:Ça, ça vient de telles histoires. C'est tellement subtil, mais les intuitions viennent de micro-micro-choses perceptibles que tu ressens Pas ici. Donc, en étant plus connecté ici, c'est comme si ton corps, ton ressenti, avait une lecture de ce qui se passe autour. Ça fait en sorte que tu es capable de prendre une bonne décision de business. Pourquoi tu t'es assaissé avec un tel et pas un tel? Pourquoi tu n'as pas acheté cette maison-là? Tu fais comme chérie, je ne le file pas. Pourquoi je ne le file pas? Il y a quelque chose. Le vendeur a l'air crosseur. Qu'est-ce que ça? ou plusieurs fois, quand c'était le continent en vie, il y avait une attitude, il y avait un geste, il y avait des mots qui étaient dits. Ce n'est pas nécessairement ici, mais ça s'habite ici. Ça va faire en sorte que tu vas aller plus vite dans un deal, moins vite Tu vas t'engager dans un voyage. Pourquoi tu te dis je ne suis pas ce train-là.
Speaker 2:Dans des affaires comme ça, c'est des subtilités qui orientent tes choix. C'est une partie d'explication du gut feeling. Mais c'est pas avec notre tête, c'est l'outil à déployer, c'est la sensibilité, c'est l'écoute de nous. On me dit des fois comment on fait pour savoir si c'est pas une peur irrationnelle versus un vrai gut feeling. C'est une discussion que j'ai déjà eue avec mon enseignante de méditation, ma prof.
Speaker 2:C'est quoi la base?
Speaker 2:C'est quoi en dessous de ça? La peur irrationnelle? je ne dirais pas là, je pense qu'elle ne se prend pas. C'est quoi qu'il y a en dessous de ça? C'est-tu comme une mauvaise expérience? Tu as un jugement, tu as un billet. Tu as un billet qui va te porter à faire soit plus vite de quoi, parce que tu as déjà aimé ça le passé moins vite, ou peur Juste. Prendre conscience que, ok, il y a une expérience derrière ça qui me donne un billet pour prendre ou pas une action, versus quelque chose qui monte, qui n'est pas nécessairement infrénable, qui n'est pas nécessairement extra-explicable, mais qui persiste. Qui est là, qui veut parler. C'est pas nécessairement rationnel.
Speaker 2:Il y a des mouvs d'affaires, comme, des fois, il y a une partie de feeling. Tous les grands hommes d'affaires du Québec et d'ailleurs, je le feel pas, on le fait pas Pourquoi. Pourtant, c'est une décision qui est respectable. C'est une décision qui est dans une grande entreprise québécoise renommée. Tout le monde suit son gut feeling. C'est respectable. Ça se dit autour d'une table de l'actionnaire. Je le feel pas, on le fait pas. Il y a une réflexion à avoir derrière ça. Ça veut dire que ça a sa place, qu'on va justifier comme un gut feeling pour aller mettre l'argent où il ne faut pas, mais d'être à l'écoute de soi.
Speaker 1:Pourquoi Warren Buffett? il a juste fait des hits dans ses investissements, puis il y a plein de monde qui valorise ses fuckés, parce que ça peut être analysé.
Speaker 2:Est-ce qu'il travaille avec l'intuition?
Speaker 1:Le monde ne fait que lui faire confiance, basée sur son intuition.
Speaker 2:Lui, il le dit, il le nomme, c'est avec son code feeling Lui il dit écoute, je le feel, on va là.
Speaker 1:Il y a de la donnée pareille.
Speaker 2:Il analyse les chiffres.
Speaker 1:C'est correct, ce n'est pas juste. oh non, oui.
Speaker 2:Dans un contexte d'affaires, le ressenti subtil il y a de la donnée aussi.
Speaker 1:Mais ultimement, ce qui fait qu'il est différent, ce n'est pas parce qu'il analyse mieux des Excel sheets, c'est parce qu'il y a une intuition qui, historiquement, il rentre à 80 quelques années, puis il crie il a score, il a score, il a score. puis c'était juste parce que je me sens mieux Dans tel contexte, j'avais fait ça.
Speaker 2:Le contexte, le monde, le mood, c'est ça que le corps lit dans le feeling, c'est ça que le corps lit Après ça. Ça s'explique difficilement ici, ça se verbalise difficilement. À quelqu'un qui ne te fait pas confiance, il va te dire c'est quoi ce move-là? Je te dis suis-moi, si ça ne te fait pas confiance dans la personne, tu n'assureras jamais Le gut feeling de quelqu'un que tu ne connais pas ou que tu ne Moi le nombre de fois où j'ai attrapé des employés qui volaient.
Speaker 2:À cause de ça, tu rigolerais. Il faut vérifier telle affaire. Ce n'est pas arrivé deux fois, ça arrive de nombreuses fois. Comment ça s'est tombé là-dessus, je ne sais pas. Est-ce que c'est parce que l'employé m'avait regardé bizarre? Est-ce que tu fais des gestes? Je ne peux pas le dire, c'est pas ici. À un moment donné, j'ai ressenti un inconfort, ou tu sais engager quelqu'un qu'il faut pas. Puis je suis comme je pense pas, je pense pas bien, je suis comme je le sens pas, je le sens pas. Puis, finalement, c'est la personne qui se fait des virements. Tu sais ça, ça arrive. Puis après tu te dis comment t'expliques ça? Il y en a qui en ont des bien plus impressionnants Quand on les écoute et qu'on ne sait pas trop les écouter.
Speaker 1:Écouter quand ça fait du sens ça ne veut pas dire que c'est impeccable non plus. Combien de fois peut-être que tout ça s'est arrivé, mais combien de fois je suis arrivé à un point longtemps après, ou moins longtemps après, Puis que là, bon, finalement, on prend la décision de arrêter ça. Ça nous pète d'en face. Finalement, C'est pas nous autres qui décident, mais il y a de quoi qui arrive. Puis, finalement, ça chie. Puis là, tu repenses à avant, puis tu te dis je le savais depuis un crise de bout, Je me l'annotais pas, Mais je le savais déjà dans le fond, que ça allait chier, ou que cette personne-là n'était pas la bonne personne, ou qu'elle allait s'en aller. Après ça, tu revois le film un peu et tu es comme On aurait pu éviter ces deux ans-là. Dans le fond, ça aurait servi à quoi.
Speaker 2:Moi ce qui m'intéresse là-dedans. je trouve ça vraiment important. Pourquoi important? Pourquoi, au moment où tu l'as senti, ça n'avait pas assez de valeur pour que tu l'écoutes? As-tu la réponse à ça?
Speaker 1:Non.
Speaker 2:Parce que moi, je les écoute d'une façon qui est choquante.
Speaker 1:Je l'ai de plus en plus, la force de faire comme elle. Je le file pas, on va pas là. Point final.
Speaker 2:Donc c'est la force Oui. C'est la confiance en toi.
Speaker 1:Oui, je pense que oui.
Speaker 2:Ou, des fois, c'est social d'être avec des gens. Ça ne passera pas. Je leur dis que je ne le feel pas.
Speaker 1:Je ne suis pas l'être le plus rationnel. Je pense que ça m'aide là-dedans, ça me nuit parce que d'ailleurs, ça t'aide à les écouter. Vraiment, je fais comme ça. Je ne le feel pas au point Fini-le, l genre, si on va pas là, on va pas là, mais de plus en plus, je me fais confiance par rapport à ce gut feeling »-là.
Speaker 1:Plutôt que de me ramasser dans une situation plus tard et de faire comme crée, j'aurais dû écouter mon intuition. C'est plus payant pour moi actuellement. De plus, écouter mon gut feeling, que moi, maintenant, je vis mieux. Est-ce que ça m'amène à des places, à des meilleures places? on ne le saura jamais. Ben, tu ne le sais pas. Ben, je le saurai Ben. Ultimement, je ne peux pas comparer, parce que j'ai pris une trail, j'ai pris une trail, la trail parallèle. Tu ne vois pas ce qui est arrivé. Mettons Ben. Non, je ne pourrais pas le savoir.
Speaker 2:Non, mais des fois c'est parce si elle n'était pas compétente, whatever. Des fois la vie de tout le monde c'est, oh shit, c'était dangereux ça, Ce char-là, je ne l'ai pas acheté. C'est un gars qui l'a acheté et c'est un citron, whatever, tu comprends ce que je veux dire.
Speaker 1:Des dans une autre entreprise et tu performes super bien. Si je me dis Ah, mais Chris, j'aurais dû l'engager, elle aurait bien performé avec moi. Oui, mais le contexte? de mon entreprise n'est pas le même que la sienne. Après ça, tu peux te raconter des scénarios bien longtemps Et tu ne le filais pas.
Speaker 1:De toute façon, ça fait que tu t'es faire avec ça. Mes choix, c'est mes choix, justement, de ne pas trop regarder le passé et de penser au futur. Quand je disais tantôt de penser au futur, ce n'est pas nécessairement de faire de l'anxiété sur l'outcome que j'aimerais qu'il arrive, mais c'est plus d'investir mon énergie vers quelque chose qui s'en vient plutôt que quelque chose qui est passé, Parce que ce qui est passé, on ne peut pas voir. Ça qui est simple, mais qui me fait du bien, c'est si on valorise autant le passé, puis qu'aujourd'hui est le passé de demain, pourquoi on ne fait pas de quoi avec aujourd'hui, carlis, c'est comme une façon de faire la paix avec bon bien. Si, naturellement, les humains, on valorise toujours le passé parce que un tel a fait telle affaire, il est hot, il a joué pour telle équipe, il a vendu sa business pour tant, etc. On met beaucoup de valeur sur l'histoire, ton CV. Je veux voir ce que tu as fait dans telle année et telle année, combien d'années d'expérience que tu as.
Speaker 1:Ok, c'est parfait, on valorise ça beaucoup. Si, si aujourd'hui ça va devenir le passé de demain, pourquoi qu'on ne met pas encore plus d'énergie dans aujourd'hui Puis qu'on ne crée pas quelque chose? C'est un peu relié avec ce que tu disais tantôt. Pourquoi qu'on n'investit pas plus d'énergie dans le potentiel des insights qu'on a aujourd'hui. Est-ce que ça pourrait devenir demain? Moi, c'est ça qui me drive, c'est-ce que j'ai aujourd'hui sur ma table, que je vais être capable de transformer et de créer quelque chose d'insane.
Speaker 2:Comment je bouge le chemin aujourd'hui avec les informations que j'ai aujourd'hui.
Speaker 1:Oui, Parce que Tu ne le sais pas demain.
Speaker 2:La planète Strat qui ne bouge jamais. Ce n'est pas normal. On a une planète pour notre vie, ce qu'on veut, ce qu'on a commencé, juste pour dire OK, mettons là, c'est confortable de regarder en arrière Les autres, ils ont fait ça, moi, j'ai pas eu cette chance-là. C'est vraiment confortable parce que le pouvoir, c'est pas toi qui l'as, la faute, c'est pas toi qui l'as, t'es pas imputable. T'esputabilité, ça met une belle clé Tellement pour avoir du fun dans la vie. Mais le fun pas juste, le fun facile, le fun difficile aussi. Moi maintenant, hier, j'en avais trop de discussions Au travail. Je me disais moi, je suis responsable de tout, même les pires affaires qui m'arrivent, même si ce n'est pas moi qui l'ai faite, c'est l'autre qui me l'a faite, ou moi, je me considère comme responsable. Je me suis mise dans cette situation-là, j'ai toléré cette relation-là, j'ai fait ce choix-là. Je n'ai pas parlé, j'aurais dû parler, je n'ai pas bougé, j'aurais dû.
Speaker 2:Le jour où tu décides de prendre responsabilité pour tout, tu ne peux pas tant te taper sa tête longtemps, tu n'as pas trop le temps. Tu t'es tapé sa tête à toi et tu t'es victimisé toi-même. C'est toi la faute de tous tes malheurs. Ce n'est pas super bon Quand tu es responsable de pas mal de tout, tu te dis que tu n'aurais pas dû faire ça. C'est mon choix. La prochaine fois que je fasse Sérieux, ça va vite. Tu peux pleurer une heure ou deux, même six jours si tu veux, mais il faut vite que tu passes à d'autres choses, parce que tu n'as pas quelqu'un à haïr à part toi-même.
Speaker 2:Tu haïres toi-même. Excuse-moi, ce n'est pas un sport intéressant. Quand on prend la responsabilité de ce qui nous arrive. C'est vraiment difficile parce que tout le monde quand même pas, je ne sais pas. Mettons, essaie-le, essaie-le une heure, essaie-le une journée, une semaine, de prendre responsabilité de tout, même du prof qui ne t'a pas averti assez à l'avance qu'il fallait que tu remettes ton travail super important. Prends-le la responsabilité de dire dans le plan de cours il était à agir pour toi-même, à réaliser tes rêves?
Speaker 1:J'aime ça, que tu dises le sentiment, pour avoir pas débattu, mais pour avoir exploré ce sujet-là jusqu'à quel point la comptabilité est vraiment intense, si ça nous sert, ou après ça, au niveau de la société, si tout le monde pense que tout est de sa faute, qu'est-ce que ça crée de ça? Non, non, non, mais de toute façon, mettons les mots qu'on veut. Moi, ce que j'aime beaucoup, je le vois comme un mindset. C'est pas de la science Et non, c'est pas de la science.
Speaker 1:Puis, c'est vraiment important, je pense, de le mentionner, parce que ça m'arrive souvent quand, en char, pas de ma faute, point final, ses breaks ont lâché, puis il m'a rentré dedans, etc. J'étais là, émotionnellement. on peut le digérer, puis dire oui, mais c'est moi qui ai décidé de partir cinq minutes en retard, puis j'arrivais à cette coin de rue-là à ce moment-là, puis c'est l' faute, j'étais là à ce moment-là, puis le timing a fait, je suis arrivé là. je pense que c'est important de le dire, qu'on parle pas de science de façon de gérer nos émotions, c'est un mindset qui nous aide plus, qui nous nuit, je pense.
Speaker 1:Puis, c'est pas. On parle pas de physiquement. Ben oui, mais là, c'est plus de sa faute, c'est pas de sa faute, c'est pas de sa faute. Puis, là, on peut aller, parce que quand tu tombes avec des victimes de crimes graves, des viols, des meurtres ma mère s'est faite tuer en avant de moi et tu me prends pas à craindre que c'est de ma faute On n'est pas en train, c'est pas en cours qu'on parle de ça, c te sentir par rapport à ça. Essaye-les d'aller au pire, à l'extrême de la victime, voir comment tu te sens. Puis essaye d'aller à l'extrême de tout est de ma faute, voir comment tu te sens.
Speaker 1:Puis, si tu te sens mieux en victime, libre à toi. Oui, vas-y. Mais si tu te sens mieux, en tout est de ma faute. Puis, extrême accountability, peut-être que ça peut t'aider, justement, à passer au travers des affaires qui sont des traumas, qui sont des expériences hyper traumatisantes, que tu ne pensais jamais qu'il y avait de t'en sortir, mais que finalement, tu fais comme si je me mets en position de pouvoir de tout ce qui m'arrive. Je me sens mieux, même si, fondamentalement, les choses sont les choses.
Speaker 1:Scientifiquement, ce n'est pas réel, on s'en crisse. C'est un mindset, c'est important. je pense de le dire Souvent. quand je jase avec du monde qui sont plus du côté rationnel, ils font comme Ben, voyons de quoi tu parles.
Speaker 2:C'est bon que tu nuances. Pour moi, c'est absolument pas ça. C'est pas de dire justement, quand je me suis fait rentrer dedans, j'ai changé de voie, le. Le point, c'est pas de dire C'est tout de ma faute, j'aurais pas dû sortir cette journée-là», c'est pas un point de vue de faute, pas du tout. C'est pas une responsabilité. Fallait toujours, bien qu'il y ait quelque chose sur la route pour me faire rentrer dedans, fallait toujours, bien que j'ai un char et un permis pour le faire. Je peux pas me résoluter, j'en fais pasé de voie, il m'a quand même rentré dedans. Ma responsabilité, c'est que moi, je conduis une voiture, j'ai des interactions avec d'autres gens qui conduisent des voitures, point là, là-dedans.
Speaker 1:Puis, on s'en parle souvent. Genre, moi, je suis vraiment extrême par rapport à ça. C'est comme, aussitôt que je sens que ça ne m'amène pas nulle part, que ce que je suis en train de faire là, c'est comme fuck off. Je ne mets pas d'énergie là-dedans. Genre, on est allé en voyage dernièrement, puis l'hôtel, c'était de la marde. Le lendemain, je me suis le un autre hôtel à la plage. On est rentrés là, transat ne voulait pas transférer, j'ai juste payé l'autre hôtel sur le tas. Moi, dans ma tête, c'était coché. J'ai vécu mes vacances, j'étais revenu, je n'allais pas réclamer à Transat Perde mon temps. Moi, dans ma tête, c'était comme cette énergie-là Je revenais à gosser pour aller chercher 800 piastres de l'autre bord.
Speaker 2:L'argent, le sentiment d'attendre 60 heures avec votre vocale.
Speaker 1:Tu choisis comment ça coûtait Comment vaut ton temps? Tu peux le rationaliser genre combien vaut ton temps? Je vais-tu passer avec ce nombre d'heures? Mais même pas, parce que c'est même pas une question de combien de temps et combien tu fais de l'heure, le calcul, il marche. Tout C'est l'énergie que je mets là-dedans. Pendant ce temps-là, je ne suis pas en train d'en mettre en créativité, en développement. Je sais que ça m'empoisonne, mais en même temps, Qui m'attend la belle, La vidéo trompe?
Speaker 2:Là on va le valoriser.
Speaker 1:Puis, j'ai dit pas de trouble, si tu veux t'en occuper, let's. Mais je dis ne demande-moi pas de mettre de l'énergie là-dedans, par exemple. pour moi, il est perdu, c'est fini. Mais c'est ça En même temps. je ne suis pas quelqu'un qui valorise beaucoup les choses et l'argent dans la vie. Pour moi, je valorise des expériences, je valorise l'énergie je valorise ce que je suis en train de vivre.
Speaker 1:Puis ça donne qu'il in between l'affaire qui va me faire vivre une expérience que je valorise. J'ai besoin d'argent pour le faire. Ultimement, j'ai besoin de l'argent. Mais en même temps, pour moi, je n'ai jamais été très, je me tanne vite de tout. Vraiment, le genre nouveau char, c'est sûr qu'il'est pas capables. S'il fait plus qu'un an, je l'endure, arrête. Je suis content de l'avoir.
Speaker 2:Tu trippes-tu ses charges.
Speaker 1:Oui, quand même J'adore ça, mais en même temps Tu les prends-tu neufs. Non, j'ai acheté un troc-nœud un moment donné, je l'ai revenduipe. Puis, après six mois, je suis tout à tanné. Pareil.
Speaker 2:La satisfaction de quelque chose d'atteint, comme on dit tantôt, c'est vite fait.
Speaker 1:Puis, tantôt tu parlais de, puis. C'est un concept qu'on entend partout, puis je pense qu'il est un peu overhypé dans la culture populaire Enjoy the journey, pas une autre destination, mais populaire. Tu sais, enjoy the journey, tu sais destination, mais fondamentalement, c'est vraiment bon. Mais je veux dire, quand tu t'annes aussi vite des résultats, ben, t'as pas le choix d'enjoyer le journey, parce que t'es tout le temps dans le journey. On est tout le temps dans le journey, tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps.
Speaker 2:Pour vrai là.
Speaker 1:Pis les attentes. Je me fais tellement moins d'attente Des fois. je parle à du monde. je leur dis que finalement, j'ai rencontré cette personne-là et je risque d'avoir un meeting avec. Ils sont comme c'est malade. On va peut-être faire deux meetings et on va se rendre compte que le fait n'est pas bon. Je me crie Sur le coup. je suis comme cool. Ça ne dure pas longtemps. Après ça, c'est plus comme un. On va voir ce qui va se passer avec ça. Ça donnera bien ce que ça va donner. Mais c'est parce que si je commence à me dire L'outcome de ça dicte ma vie, je vais être malheureux en esthétique. C'est pas ça qui se passe. Je vais faire quoi après Tout ce temps-là? je vais avoir d'autres. Quand ça n'arrivera, je vais être en dépression, c'est ça. Fuck off.
Speaker 2:Mais c'est pas de lâcher prise trop non plus et dire ah bien, là, j'ai pas de contrôle, s'il va me rappeler, fait que je ferai pas de suivi. Il y a beaucoup de monde qui dit ça va se placer, si c'est aligné, ouais, fais ta ligne. Là, qu'est ce que tu ne peux pas? mais ça ne veut pas dire que tu ne peux pas parler aux gens de ton entourage et dire que tu souhaites rencontrer un tel si tu sais qu'il y a du monde qui le connaissent À un moment donné, ça va se placer.
Speaker 2:ça va se placer. Agis un petit peu aussi, Oui, puis.
Speaker 1:Tu parles d'intuition, mais à un moment donné, si que je voulais rentrer en contact depuis deux ans, puis, finalement, entre le dessert puis le mai principal d'un événement, je me suis ramassé au bar à côté, j'ai jasé 45 minutes avec le boss, puis finalement, j'ai eu son e-mail. Je ne veux pas name dropper, mais c'est quand même une entreprise que moi, je valorise beaucoup Mes âmes aussi.
Speaker 1:Ça fait deux ans que je gratte, il. Ça fait deux ans que je gratte, il n'y a personne dans l'entreprise qui veut m'ouvrir la porte. Je suis comme voyons. J'aurais pu, moi, c'est un bon fit. J'ai fait le tour de plein de monde Le directeur marketing, les communications, la création d'ici, un client, un ami à moi qui est fournisseur. Pour eux autres, la relation existe déjà. Il me fait une passe à la palette Une amie d'enfance qui travaille là depuis 10 ans Et elle, elle a pas réussi. J'ouvrais tout le temps une porte, mais jamais capable de la garder ouverte, puis dire que ça s'en va quelque part. Mais tu sais quoi? Fucked up. Puis là, je rencontre le boss, qui est comme semi-populaire. Tout d'un coup, on devient comme Trump, sur le bord de la table à l'événement. Ça se fait de ça. What the fuck? J'avais quasiment abandonné.
Speaker 2:J'avais D'être capable de demander. C'est un mindset d'entrepreneur, quelqu'un qui est employé, je ne sais pas à quel point peut-être. On demande Tu connais un tel? Oui, dans la culture des entrepreneurs qui sont un peu dynamiques, je veux dire, on vient de demander tu connais-tu un tel, j'aimerais ça rentrer. Tu as tel client, tu serais-tu à l'aise, serais-tu confortable de me rencontres? qu'on fait à cause qu'on introduit quelqu'un. Moi, ça me fait tellement plaisir.
Speaker 2:Si je l'ai dans mon réseau et que j'ai un bon lien avec, je me sens, je ne perds rien, au contraire, je contribue, je donne un petit coup de pouce, c'est tout ce que je peux faire. Volzi, demande-moi-le, c'est le plus grand service qu'on peut faire. J'ai appris ça à l'école rentrer comme une claque dans la face. Mais voyons, je suis super gênée de demander quelque chose. Puis là, tout le monde, voyons pourquoi déjeuner de même. Mais je ne sais pas, je ne vais pas l'éranger. Mais on ne s'érange pas Si je vais donner son contact. Si tu m'en as mis à moi, ça a normalisé la pratique du demander. Puis, pour des employés, ça fait, tu peux complètement changer ma business en un an. Ça peut être mon plus gros client dans six mois Si tu fais juste d'introduire la bonne personne. Ah, mais je n'ai pas le contact. Hey, il y a un bottin dans l'entreprise.
Speaker 1:Come on». Oui, un peu de support.
Speaker 2:Mais moi, je trouve que d'apprendre à juste dire à notre réseau, tu dis Ah, j'ai demandé à 175 personnes ce mois-ci, mais c'est important pour toi. Puis tu es capable de le faire, avec un petit peu de détachement quand même, de continuer à demander. Tu rencontres des gens, by the way. Moi, j'ai vraiment envie de rentrer en contact avec cette entreprise-là. Si vous pouvez m'aider, moi, ce que je fais, je retourne chez nous, je regarde mon réseau, je me dis qui connaît la un peu? C'est là genre, vraiment un bon lien ensemble.
Speaker 2:Je suis capable de valoriser le fait qu'une introduction, même si par personne interposée, peut avoir de la valeur. C'est quoi le coup de pouce de prendre 10 minutes, de regarder dans mon réseau Quand le monde part en affaires et dit j'aurais besoin d'aide, je regarde dans mon LinkedIn qui tu veux? Je vais te dire je connais bien de la fesse gauche, ça me fait mucho plaisir. Fais-toi un top 5. Et pourquoi qu'on ne s'aiderait pas comme ça? Je pense que c'est la moindre des choses. On n'a rien à perdre à contribuer, à donner un coup de pouce, ou même un coup de pouce sollicité.
Speaker 1:Je parlais de référencement hier avec une gang d'autres entrepreneurs, et la question qui sortit, c'était avez-vous des programmes de référencement avec vos clients pour qu'ils vous réfèrent Qu'est-ce que vous donnez en échange, qu'est-ce que vous donnez pas, qu'est-ce que vous avez essayé? qui marche, qui marche pas. Puis, c'est drôle parce que j'explorais ça dernièrement, quand même pas mal, voir quel genre de modèle On a essayé banque d'heures, whatever. Il y a quelqu'un qui est arrivé avec des coupes. C'est drôle parce que c'est de ça qu'on parle. mais ce qui a le plus de valeur ultimement, c'est drôle parce que quand tu inverses des rôles, tu te dis qu'est-ce qui me donnerait le plus le le goût de référer quelqu'un? Bien, il faut que tu fasses une bonne job. premièrement, je pense à la base Bon, on part de ça. Mais mettons, on prend pour acquis que l'entreprise fait une bonne job, la vibe que j'ai, que cette personne-là je m'entends bien avec, je comprends leur proposition de valeur, puis ils font une bonne job, parfait.
Speaker 1:Mais après ça, j'étais comme, c'est sûr que si cette personne-là me réfère du monde depuis deux ans, puis que j'ai closé la moitié du monde qu'elle m'a référé, puis qu'ils ont amené, ils ont drivé mon top line de business, que j'ai des super, de belles relations avec des gens dans son réseau, que ses amis deviennent mes amis, puis que ça a bâti un portefeuille de clients, c C'est sûr que j'ai encore bien plus envie d'y envoyer des clients que de dire Ils vont me donner 500$ si j'envoie un client. 500$, c'est quoi comme motivation? Ça m'a envoyé trois clients récurrents qui sont avec nous autres pour l'année et qui ont drivé mon top line de business. C'est bien plus une belle nugget, je trouve. On sous-estime le référencement, je façon. c'est quelqu'un d'autre qui m'a fait allumer là-dessus, mais il était comme qui, dans tes clients, a des contacts avec tes dream clients déjà?
Speaker 1:Puis qui, dans tes clients, aurait besoin d'eux autres, qui sont entre ton dream client puis toi, en ce moment, que tu pourrais les référer dans le fond, pour ça, fait que si, mettons bon, ici, t'as une entreprise qui est déjà en contact avec ton dream client, tu parles avec, puis tu te rends compte qu'ils ont un besoin aux finances, puis que toi, dans tes clients, t'as un super de CPA ou un directeur des finances fractional ou whatever. Bien là, tu sais, passe sa palette, peu importe. Cette entreprise-là, c'est une agence marketing. Puis un autre a besoin de marketing. Réfère-le Quand tu vas demander après ça dans ton réseau. Pouvez-vous me référer? Je cherche un client en agroalimentaire parce qu'on n'en a pas dans notre portefeuille de clients.
Speaker 1:Chris, ça fait 3-4 clients que tu envoies à tout le monde, puis que tout le monde fait plus de business à cause de toi. Ils vont bien plus être motivés que si t'arrives avec un Bonjour, j'ai un nouveau programme d'affairancement. On va vous donner 500 piastres pour nous rentrer un lit de qualifié quand il va se signer». Ça, c'est un email qui tombe dans la poutine, puis que personne ne renvoie.
Speaker 2:Clarifie que mal ou que t'es pas bon. Des fois on a cette perception-là.
Speaker 2:Moi quand quelqu'un m'arrive pour me prendre des placements, je suis comme Où est-ce que tu coules-casse tes placements? J'ai de la misère. Je dis pas que ça marche pas et qu'il y a pas des grosses business bâties comme ça, mais je préfère faire affaire à quelqu'un que, justement, j'ai de la misère à aller avec. Quand tu es en croissance, quand C'est normal, je pense de dire à ton réseau proche pas un réseau qui pourrait faire Oh, oh, oh, ça va pas bien leurs affaires puis de dire à ton concurrent mais juste être honnête et dire Salut, on a un contexte qui nous permettrait de prendre plus de clients. Peu importe le contexte.
Speaker 2:Si vous avez des gens, je fais Ah, c'est ça, ton client de rêve, t'as peur? Puis là, peut-être, je vais dire J'ai pas d'idée, mais check mon LinkedIn, puis that's it. Mais je vais être contente que tu m'offres l'opportunité de t'aider, par exemple, vraiment beaucoup. Par exemple, parce que dans mon day-to-day, des fois, il y a d'oser le dire, peut-être pas à ton réseau plus large, si on s'entend, mais ton groupe d'affaires, les gens proches de toi avec qui tu fais de la business, les clients que tu as actuellement, qui aiment tellement ton travail et qui te réfèrent n'importe quand, ils vont être contents.
Speaker 1:Ça se fait aussi organiquement quand tu donnes un bon service.
Speaker 2:Oui, oui, mais mettons que tu en veux du référencement, au lieu de lancer un programme, de le nommer, à un groupe de 15 entreprises qui sont proactifs, des gens qui vont juste répondre à ça. Moi, je pense que ça se fait très bien. Puis, effectivement, est-ce qu'on a besoin?
Speaker 1:d'un montant financier. Si mon modèle d'affaires, c'est de référer du monde, t'appelles ça un broker, quelqu'un qui t'en revient, c'est sa job. Tu lui mets des objectifs, c'est un autre patent. C'est plus vraiment du référencement. C'est une commission de vente, c'est quelqu'un qui fait du développement.
Speaker 2:Sinon, ce que je pense, l'esprit de contribution, c'est vraiment important. Quand nous ça va moins bien, on va avoir besoin. C'est comme du capital sympathie. Il ne faut pas que tu le fasses pour ça, mais ça se bâtit quand tu n'en as pas besoin.
Speaker 1:Oui, puis on sous-estime le produit. C'est un gros apprentissage de mes premières années. Quelque chose qui est vraiment bon finit par se marketer assez bien tout seul, puis il finit par se vendre parce que les gens aperçoivent la valeur. C'est tough trouver un market fit. Puis c'est tough de trouver un product. Un founder product market fit, c'est genre ce que je crée, c'est ma personnalité que j'ai créée, quelque chose qui est un produit, puis, en plus de ça, le monde en veut. C'est bien pricey, ça fit avec où le contexte économique est rendu. On s'entend c'est un timing. Tout ça, c'est beaucoup de petites choses, c'est tough. Mon takeaway de tout ça, c'est que c'est normal que ça soit dur, parce que si tout le monde avait un founder product market fit, impeccable, bullseye, premièrement, il n'y aurait probablement pas de place sur tous les marchés pour tout le monde, puis on n'y aurait probablement pas de place sur tous les marchés pour tout le monde.
Speaker 2:On n'est pas prêt nécessairement. Des fois, tu vas savoir que j'ai besoin de ton service Humblement, pas parce que tu es un gros vendeur et que tu veux vendre à tout le monde. Tu sais à quel point tu pourrais m'aider. Moi, je n'ai pas encore perçu. Je suis dans d'autres préoccupations où je n'ai pas catché l'opportunité que toi, tu vois Puis comme tu es en position de me vendre.
Speaker 2:Mais pas que je ne te fais pas confiance mais je ne le vois pas, puis tu n'es pas la bonne personne pour me dire à quel point. Ou j'ai un enjeu financier, comment tu me le donnerais, puis, à deux piastres, je ne le prendrais pas, ou je n'ai pas le temps. Ça alors qu'en théorie, un excellent produit bien commercialisé va trouver ses acheteurs. Ils ont du temps à une maison. Il y a un acheteur à faire une maison à juste prix. À juste prix.
Speaker 1:Oui, puis nous autres? c'est pas de bon exemple en service professionnel ou en marketing comme agent. Toutes les entreprises ont besoin de marketing. Il y en a qui en font plus, il y en a qui en font moins. Est-ce que tout le monde en a besoin? La réponse, c'est oui, sinon tu n'existes. Comme pas, on peut valoriser plus ou moins, ça ne veut pas dire que tout le monde a besoin de la même affaire.
Speaker 2:Au pire, ils ont besoin d'un marketing de marque employeur.
Speaker 1:C'est juste avec des contrats et des Tout le monde a besoin d'un marketing quelque part, à leur façon, adapté à leur contexte de communication. Tout le monde a besoin d'un logo minimum à quelque part. Je veux dire, peu importe, tout le monde a besoin à quelque part. Mais est-ce que tout le monde a besoin de la même affaire? Est-ce que tout le monde a besoin au même moment? Est-ce que tout le monde a besoin au même prix? Est-ce que de la même façon? Est-ce que ça fit avec toutes les entreprises, avec toutes les industries, ce que t'es en train de faire? Puis, tu sais, un moment donné, j'ai un peu fait la paix avec ça.
Speaker 1:C'était comme hey, on va aller chercher des clients, qu'on va aller chercher parce que ça va avoir donné, qu'on est arrivé là, puis que le fit est bon. puis, ceux qui vont rester, ils vont rester parce qu'il y moins bon. Est-ce qu'on va prendre du feedback de ceux qui ne sont pas restés pour, peut-être, améliorer des affaires, probablement? Est-ce qu'on va se dire que c'était juste un mauvais fait de personnalité, peut-être aussi. Ce n'est pas plus grave que ça. Je pense qu'un mix.
Speaker 2:Ça fait du sens, Vraiment, Quelqu'un s'en Super intéressant. Il faut qu'on voit derrière le commentaire. Qu'est-ce qu'il y? a. Qu'est-ce qu'il y a de frustration? Tu peux en prendre un bout et de l'autre côté, tu peux faire comme OK Des deux côtés 100 % Rendu.
Speaker 1:Là, je fais vraiment la paix avec ça. C'est comme oh shit, je l'ai échappé là-dessus, ça m'a donné ça. Qu'est-ce qu'on fait pour que je ne revive ça En même temps de l'autre bord? est-ce que je voyais cette personne-là avec nous dans 20 ans? Fuck all, c'est bien correct. Il y a une cause vraiment intéressante que j'ai entendue dernièrement, c'est Everyone is an A-player somewhere.
Speaker 1:C'est bon, c'est tellement bon Par contre ce qui n'est bon À cause qu'il n'est pas un player chez vous, qu'il n'est pas un player ailleurs, il n'est juste pas sur la bonne chaise, il n'est pas dans la bonne entreprise. c'est bien correct, c'est bon. Je peux le virer de bord.
Speaker 2:C'est elle qui est misfit avec nous autres mais on n'est pas un bon fit pour cette. La semaine passée je mangeais avec quelqu'un qui me disait si tu n'avais pas parti dans ce business-là, je voudrais vraiment t'avoir dans mon entreprise. Je pense que chez vous je pourrais être un A.
Speaker 2:Je te reparlerai dans quelques années. Si je vais à mon entreprise, ou whatever. Mais je dis moi au gestionnaire en place si la personne n'a pas le talk, je dois être triple C. Ça va durer environ 48 heures et je vais dire oh, je ne peux pas.
Speaker 2:Tu le sens, tu n'es pas genre 100 % dedans. Je pense que je pourrais être un HG, mais c'est vrai. Parce que quand on joue avec ça, avec nos employés, et qu'on les dévalue, lui, il s'est rendu un B, pourquoi? c'est un B? Contexte, il y a moins de support, c'est plus difficile. Il a perdu un membre de son personnel, il a perdu un membre de son équipe, il est rendu affecté, il est plus négatif, c'est passé de ça, on l'a pas à 5 clous whatever.
Speaker 1:On peut jouer. Je suis pas en train de dire que Jean-Léaissé peut venir donner des A. Je pense qu'un B, il faut que tu en mettes un A Après ça, le management, oui, la façon que lui en parlait, le gars justement qui a dit cette quote-là je ne sais pas si la quote vient de lui, mais lui, c'était un B peut devenir un A. Qu'est-ce qu'il y a entre le B et le A? C'est souvent. est-ce qu'il y a le bon coaching? Est-ce qu'est-ce qui fait que des A peuvent devenir des B? Est-ce que, justement, il s'est passé quelque chose de même des fois dans leur vie personnelle? On a-tu eu le talk avec Oh shit, ta mère est en train de mourir, c'est correct, tu viens de te congé, au pire.
Speaker 2:On le sait que d'habitude, c'est pas que tu veux, pas, c'est parce que t'es dépassé, Tu vis les choses.
Speaker 1:Non, non, il y a vraiment. Mais j'aime beaucoup cette perspective-là. Plutôt que de faire Ah, si ça me fait chier, ça ne performe pas, ou whatever, c'est comme Ah, le fit, tu sais peut-être pas bon, puis c'est correct, puis cette personne-là, Puis, souvent, en Tu vas aimer ça aussi. Je pense, Si on tolère des B et des C dans notre entreprise, est des B et des C dans notre entreprise? est-ce que c'est peut-être nous autres?
Speaker 2:qui n'est pas un A Tellement.
Speaker 1:C'est puissant, parce que ta job de leader, c'est de continuer de t'entourer de des A pour que ça drive ton projet, Si tu tolères des C et que tu n'arrêtes pas de dire que c'est de leur faute si ça ne va pas.
Speaker 2:peut-être que c'est confrontant. C'est un comité de direction qu'on fait ça, et on fait tous les A et les B et on se présente ça. Puis là, tu fais, comme tu as beaucoup de temps dans ton équipe, oui, mais là, je ne sais pas.
Speaker 1:C'est toi qui es intéressé.
Speaker 2:C'est dur à prendre, mais c'est comme une évaluation 360 que tu fais faire par. On veut grandir, il faut se mouiller. Ce n'est pas confortable croître, ce n'est pas juste la business qu'il faut continuer. La business, on veut qu'elle croie, on veut qu'elle aille bien. Il y a un leader là-dedans qui faut qu'il se regarde, il faut qu'il se fasse parler. On parlait de ça tantôt Se faire parler, des fois c' reformer, tu vas laisser du monde en arrière, peut-être des B qui auraient pu vraiment être des A, mais t'es pas sur la bonne chaise.
Speaker 1:Ah pis, c'est fucking dur pour quelqu'un qui start un projet ou qui est entrepreneur, startup, pme, whatever comment on appelle ça. Mais que tu startes de quoi ça t'appartient, fait que là, l'idée première, souvent, vient de toi. Ou tu drives ce projet-là, tu t'entoures de plein de monde, puis un moment donné, ça grandit, mais c'est parce que t'es peut-être pas un directeur général, puis c'est tellement correct, puis tu pourrais être actionnaire majoritaire ou à 100% de l'entreprise, puis pas être DG, puis c'est comme si je le sais pas partout ailleurs, mais moi je le sens beaucoup, c'est comme il y a comme un égo aussi qui se crée à quelque part. Pour de vrai, je le sais que je ne suis pas directeur général dans la vie, je le suis en ce moment et je fais beaucoup d'efforts, un bon.
Speaker 1:C, je suis un B directeur général.
Speaker 2:Un B conscient, qui est un B.
Speaker 1:C'est fort. Est-ce que le contexte de l'entreprise, en ce moment, fait que j'engage un DG et que quelqu'un qui va être capable d'être un vrai A, qui va être meilleur que moi à mon B, mettons comme DG en ce moment, pour le contexte d'entreprise, je ne pense pas Combien de temps ça va prendre, je ne sais pas, mais je le sais que, dans ma vision, dix ans, ce n'est pas moi qui est DG chez Bétula, je n'ai pas d'affaires. Je vais être président, peut-être développement des affaires, mais je ne suis vraiment pas un directeur général. J'haïs ça, tout savoir, ça m'énerve, non, mais c'est con. J'haïs encore plus ça Savoir que tout n'est pas géré, par exemple. Voilà, ça, ça me rend malade. Mais de gérer tout, ça me fait fucking chier.
Speaker 1:En ce moment, je me mets à mon B et je fais comme OK, je gère tout, parce que je n'ai pas le choix. Puis, j'aime mieux ça, que ça ne soit pas fait. Mais je n'ai pas les moyens et je n'ai pas le contexte d'entreprise qui fait que je peux mettre quelqu'un là comme DG. Et après ça, moi, je fais d'autres choses. Mais à long terme, je suis fucking conscient que je suis tombé en ce moment sur certaines affaires que je fais dans ma semaine, puis ça, ne peut pas durer.
Speaker 1:Mais c'était self-awareness. Puis, c'est fou comment, en jasant avec plein de grosseurs d'entreprises, je m'en rends compte, chez des plus grandes, chez des plus petites, chez des travailleurs autonomes, whatever, qu'est-ce que la self-awareness? c'est important. Puis d'avoir cette humilité-là de savoir quand est-ce que?
Speaker 2:non, j'ai pas d'affaires À 6, je ne peux pas être un VP. Ça ne fait pas de moi quelqu'un de moins. Bon exemple Pour pas en tout, c'est pas ça. Le président dans la vision, c'est facile de dire président, quand tu as une petite business, tu fais tout de toute façon.
Speaker 2:Oui, c'est ça, Tu es président tu es directeur de tout Plus haut, il y a un esprit de dégagement aussi, il faut le garder. Puis, ça, c'est difficile. Moi, je trouve qu'être président d'une entreprise dans laquelle tu as tout fait dedans, et garder ta distance, il faut gauger à cette étape de la vie. Qu'est-ce sept entreprises ici? puis dans une précédente, j'ai été capable de faire autre chose, mais ce n'était pas la même industrie, ce n'était pas le même contexte. Le contexte, présentement, est différent d'il y a dix ans. Les apprentissages qu'on a faits il y a dix ans ne sont pas perdus, au contraire, ils sont là. Mais je veux dire, après COVID, post-covid aussi, la business a changé.
Speaker 1:Ce n'est un peu la job du visionnaire dans l'entreprise de comprendre ces trends-là, pour que les opérations suivent, puis qu'après ça ça soit implanté. Puis, c'est ce qui est tannant aussi. Là, je suis comme DG, puis président du visionnaire en même temps. Non, mais c'est vraiment ça. J'aime pas tant dire ça, mais oui, c'est exactement ça.
Speaker 2:Pourquoi t'aimes pas tant?
Speaker 1:ça, je sais pas. J'essaie de pas être old school. Je dirais que j'aime pas les titres.
Speaker 2:L'inconfort des titres.
Speaker 1:Ça fait prétentieux, des fois les titres On a pas le choix d'en mettre des titres, mais ça sert à rien. Qu'est-ce que tu fais, toi? Tu drives les projets, bon, mais tu es directeur des opérations. Moi, je suis directeur général, mais je gère tout. Mais dans le bout de ligne, je ne gère rien. Aussi, si je n'ai pas mon équipe, ça ne marche pas, je suis plus.
Speaker 2:Mais ton inconfort est intéressant, moi je trouve Il est fucking intéressant.
Speaker 2:Il t'aide quand on a beaucoup à gérer. Puis ça va bien, c'est plus facile. Des portes. Moi, d'être coprésidente, directrice générale des Affaires à Manet, j'avais aucun misère aucun, parce que j'avais une shot, puis il y avait des choses qui étaient livrées, puis il y avait des endroits où il y avait de la belle performance. J'étais très à l'aise avec ça. Ça expliquait ce que je faisais Là, aujourd, marquée fondatrice, parce que mon entreprise a un an. Puis là, tu devrais être présidente, t'es présidente. Mais oui, je trouve ça un peu pompeux. Non, c'est pas pompeux. Si c'est ton rôle, je comprends, mais là, c'est une petite business qui démarre. Je trouve que d'être présidente de rien, quand ça commence, ça fait un an, c'est comme Là, c'est-à-dire que tu n'as aucun client, tu n'as jamais rien vendu encore. Mais oui, je trouve que c'est genre. Je trouve que c'est genre.
Speaker 1:On peut un peu Oui, puis après on est Il y a comme tout un côté légal à ça, comme obligé. Tu es administrateur de ton entreprise. Oui, absolument. Il y a comme des affaires que tu n'as pas le choix, tu n'as le CA ou peu importe comment.
Speaker 2:Légalement, oui, absolument, mais de là à le mettre dans ta signature courriel quand tu débutes. des fois ça fait une belle position, mais des fois, moi, en ayant eu vraiment plus gros à gérer dans le passé, j'avais en fait un petit peu d'imposteur. C'est une start-up, mais tu n'es pas moins présidente, parce que c'est une start-up.
Speaker 1:Non, c'est le président qui est écrit dans ma signature. Un moment donné, je lui ai fait la paix avec ça. C'est comme juste, parfait, c'est ça, t'as raison.
Speaker 2:Au début, quand j'ai fait ma signature, je débutais. Je me suis dit président, de quoi Ça démarre? Je trouvais ça, j'avais un employé. Dans le fond, c'est vraiment une imposteur de faire comme J'ai déjà été dans quelque chose qui était moins, plus gros. Puis là, je débute. Mais c'est ça, avec le courage de, avec le courage de débuter, il va falloir que j'ai le courage de mon titre.
Speaker 1:J'ai peur aussi des statuts. C'est ce qui m'énerve le plus, je pense de ça. Premièrement, ça crée des attentes, surtout dans la petite entreprise qui prend de la croissance. C'est qu'un. Puis là, finalement, l'entreprise grandit. Puis là, bon ben, tu sais, t'es là depuis avant, mais là faut-tu remplacer du monde, mais là, oups, cette personne-là n'a pas les skills nécessairement pour devenir directeur vraiment. Puis, quand tu commences à avoir un palier de directeur, tu sais, là il commence à avoir du middle management.
Speaker 1:Mais là, oh, chris, qu'il est là, fait que là, c'est comme si l'ancienneté, en petite entreprise capoté, ça crée un peu d'entitlement chez les gens, je pense d'avoir des titres, Puis le nombre d'années que t'es là. Puis, quand l'entreprise grandit, comme si, par ancienneté, il faudrait que tout le monde, tu rajoutes juste du monde plus bas.
Speaker 2:Mais je suis en piège ça.
Speaker 1:C'est fucking dangereux. Je l'ai vécu. Je le vis un peu, pas tant, mais un peu quand même. Je le vois aussi beaucoup. Oui, mais elle a travaillé, chrismant fort, les quatre dernières années avec nous autres. Elle a bûché, elle a vraiment fait avancer des affaires. Oui, mais c'est parce qu'elle sera pas directrice, la personne.
Speaker 1:Ah non, mais c'est des skills être directeur, Elle est chargée de projet, puis elle est très bonne en charge de projet. Cette personne-là Oublie ça, le management, Oublie la vision stratégique, oublie le 3-5 ans À voix du 1 an descendant, puis même au trimestre, il faut se le ce trimestre-là, c'est ça, va-t'en pas partout ailleurs, dans le micromanagement, c'est notre nugget, c'est ça. Puis c'est fucking correct, c'est des skills incroyables. Moi, j'ai de la misère à passer au D2D, ça me rend malade. Ce n'est pas mieux, ou ce n'est pas bon. Gérer du monde, c'est fucking tough pour des petites business qui grandissent.
Speaker 2:Un chargé de projet peut être un chargé de projet seigneur, avoir une meilleure bonification, des meilleures conditions, un meilleur salaire.
Speaker 1:Un actionnaire.
Speaker 2:J'ai une amie qui a une boîte de fiscalité, de comptabilité, puis tout ça. Puis elle a un frère qui, je pense, est technicien, oui Puis il est actionnaire.
Speaker 1:Bien, c'est ça.
Speaker 2:Puis c'est super, mais je veux dire, on n'a pas besoin d'avoir une charge de gestion de VIP pour être actionnaire. Ça n'a pas rapport avec ça.
Speaker 1:Il n'y a pas d'affaires à planer stratégique. Bien, si ce n que je vois encore, ok, planif stratégique, planif marketing, qui vient tout de suite après. Après ça, on déploie ça en plein d'actions. Il faut faire un suivi, implantation, etc. Dans planif stratégique, il y a huit employés, des cadres, non même. Ça fait longtemps qu'il est là, ah, mais là, lui, il se fait neuf ans qu'il est là, parfait. Rent est là, ah, mais là, lui, il se fait neuf ans qu'il est là, parfait. Rentrez-les dans le sondage.
Speaker 1:Allez chercher de l'info sur comment eux autres se voient dans l'avenir dans l'entreprise. C'est quoi, selon eux, les valeurs qui sont bien représentées, moins bien représentées? Continuez d'aller prendre de l'insight de ces gens-là qui sont des éléments clés. Mais après ça, il va-tu être imputable autant que vous autres, les actionnaires, administrateurs de l'entreprise, de ce qui se passe. Moi, j'ai un peu de misère avec, Quand, la journée qu'on va être au bat pour de vrai, tes huit employés clés, à part que leur job peut être en péril à quelque part, mais est-ce qu'ils vont être vraiment au bat autant que vous autres?
Speaker 2:Est-ce que tu vois le lien entre la planète strat et l'accénariat, toi? Mais moi, je pense que la planète strat, c'est des têtes stratégiques. Mettons que cette personne-là, ça fait huit ans parce qu'elle a démarré la business avec toi. Elle n'a pas des parts, mais elle a toujours été assez à côté de toi et elle comprend vraiment bien ta mission?
Speaker 1:Non, vraiment pas, c'est ça. Puis moi, c'est l'erreur que je vois le plus souvent. Ah bien, elle est actionnaire. Elle est là depuis longtemps, fait que par défaut, elle est là en stratégie.
Speaker 2:C'est vu comme une reconnaissance.
Speaker 1:C'est comme, ah, je vais faire partie de la solution long terme.
Speaker 2:Mais je comprends le réflexe On veut valoriser, on veut renforcer, on veut célébrer quand ils sont écoutés et qu'on les considère. Fait que de mettre une chaise pour eux à la table, c'est de leur dire je t'estime, je te respecte, t'as de la valeur. Puis ça, des fois, c'est vraiment plus qu'un chèque de paye, fait que ça peut. Mais est-ce que ça peut être une pré-consultation dans laquelle Une étape à faire avant interne, vraiment le fun pour considérer, puis de dire que la planète strat, c'est autre chose. Parce que ce n'est pas parce que tu as de l'ancienneté que tu es dans Vision, tu peux être un super exécutant, top notch, mais ça ne veut pas dire que tu comprends la stratégie non plus, ou ça t'intéresse, ça ne veut pas dire que tu as le pour nous, c'est génial.
Speaker 2:On ne te demandera pas d'avoir des skills de gestionnaire. Si tu n'as jamais eu des réponses Come on. C'est une erreur qu'on fait souvent, vraiment, mais ça ne fait aucun sens. Je ne pensais pas que tu allais me dire ça, mais de sentir la pression de mettre le titre Colin, si la personne elle veut, c'est encore plus une discussion difficile. As-tu développé des skills pour vrai humains, pour gérer? As-tu envie de gérer des budgets, de faire des rétroactions régulières sur ton travail. C'est vraiment ça que tu rêves, ou tu veux faire la strat? Je vais faire les deux. Ton nombre d'heures va diminuer automatiquement. Tu ne vas pas gérer des gens en pensant que ça se fait en 10 minutes le matin Les problèmes humains demandent du respect.
Speaker 1:Il y a des skills. C'est sous-estimé. Je reviens à ça. On peut-tu apprendre à se connaître. Si tout le monde se connaissait mieux dans les organisations, ça changerait la dynamique que tout le monde a. Ça serait comme On peut. Organisation, ça changerait la dynamique que tout le monde a. Ça serait comme. Je veux dire, on peut-tu juste savoir dans quoi qu'on est bon, dans quoi qu'on n'est pas bon, puis de faire la paix avec ça, puis de faire comme ça, je torche des culs. Je suis vraiment bon parce que x y raison, j'ai vécu ça, puis ça m'a donné ça, puis j'ai envie de développer ça parce que je suis bon là-dedans, puis ça, je ne touche pas à ça. Donnez-moi pas ça. Je le sais, bien que c'est le besoin de l'entreprise en ce moment, mais donnez-moi-le pas. Je vais le botcher. Ah OK, il faut que je le fasse pendant trois mois en attendant qu'on engage une autre personne. Je vais mettre les bouchées doubles parce que je crois au projet, mais Chris, ne peux pas me laisser sur ta chaise L'entreprise à un moment donné, life is life, Devenir un B quelqu'un
Speaker 2:différemment devenir un B pendant trois mois perdre un peu de motivation, perdre d'envie, être moins un modèle, être moins inspirant, être moins dédié, juste trois mois, parce qu'on n'a pas les sous Versus, aller chercher les quatre clients de plus que tu as besoin pour pouvoir l'engager plus vite.
Speaker 2:C'est confrontant comme questionnement, non, mais c'est des excellentes questions aussi, de passer en abondance plutôt qu'en, c'est-à-dire tu sais dans quel esprit ça nous met de faire. Moi, je l'ai fait à une époque Faire des affaires, ça me tentait vraiment de plus faire, parce que je me sentais obligée. Quand il y a des affaires qui t'en chient dans ta business, que tu es overstressed, que tu n'as pas de pouvoir sur certaines affaires, que tu veux changer, mais que la situation ne te permet pas, à quel point tu vas être ton AAA, à quel point tu vas être le leader inspirant? Parce que quand tu es stressé, tu es moins, vraiment en moins bonne version de toi-même, tu es moins patient, tu es moins. À l. À quel point? Je ne sais pas, c'est une question.
Speaker 1:Oui, vraiment, de toute façon, il n'y a pas une réponse à ce genre d'affaires-là. Il y a le contexte de la situation, mais des fois, on ne le voit pas. On est dedans, on fait comme moi, tu reviens, qu'est-ce qu'on fait?
Speaker 2:Je vais le faire, c'est sûr, je vais le faire. Puis, ça donne nos résult régulièrement. Ça se traîne d'une rigoureuse honnêteté envers nous-mêmes. Si je n'étais pas actionnaire majoritaire de cette business-là et que j'étais à l'extérieur j'étais un consultant je regarderais le profil. Honnêtement, je ne suis pas obligé de donner la réponse à personne, juste à moi-même. Qu'est-ce que je conseillerais? Se mettre deux heures à l'extérieur puis de regarder de faire.
Speaker 2:Ah, mais non, mais c'est pas nécessairement ça. Il y a peut-être une autre façon, des fois, de sortir sans jugement, vraiment comme si tu dis Hey, c'est mon meilleur ami, je veux l'aider, je inconfortables parce qu'on a tendance à être le pompier à les solutionner, parce que c'est notre business, on va y aller, on va faire ce qu'il faut. Puis on ne se rend même pas compte que, des fois, on tenterait de lui nuire en faisant la meilleure affaire qu'on juge dans les circonstances.
Speaker 1:On est vraiment sincère on est vraiment là, on tenterait que le contexte fait en sorte que c'est la meilleure affaire à faire. Il y a beaucoup d'apprentissage à faire là-dedans. Pour moi, c'est un gros takeaway aussi. Mais je pense que si tu es pour être entrepreneur, il y a un minimum. Je vais le prendre pour moi. Mais pour moi, si je veux être un bon entrepreneur, il faut que je comprenne les grandes lignes de tout ce qui se passe, pour qu'on soit capable de chauffer le bateau et s'en aller à la bonne place.
Speaker 1:Mais je n'ai pas besoin de savoir tout, j'ai besoin de savoir les grandes lignes et que les mots qui me servent, à moi, à prendre des bonnes décisions, je les comprenne comme personnellement peut-être que c'est à cause de mon profil je suis un fast learner. J'aime mieux être wide, pis pas trop deep, dans plein d'affaires qui me servent, plutôt que d'être super deep. Mais les 2-3 affaires dans lesquelles je suis deep, par exemple, genre je m'éclate, pis c'est comme, c'est parfait, pis je m'en vais là.
Speaker 2:Mais si c'est ça ton profil. Ce n'est pas un gars qui faut que ce soit dans les opérations, dans le micro, dans l'amélioration des processus, peut-être.
Speaker 1:Non, mais si ce n'est pas fait, ça ne me fait pas chier.
Speaker 2:Savoir que quelqu'un va très bien le faire.
Speaker 1:C'est ça que ça me rêle.
Speaker 2:C'est nécessaire de savoir ça Vraiment.
Speaker 1:Là, je parle de moi, mais dans tout, je pense, dans la vie, si on est capable d'être honnête avec ce qu'on est bon et ce qu'on est moins bon, et de juste être capable de s'observer. C'est la méditation, pareil, qui m'a amené à être capable de m'observer émotionnellement, qui a fait qu'après ça je m'observais. profession, elle a comme fait une espèce de loop de genre oh shit, ok. puis dans mes relations, Amoureusement, exactement Avec mes parents avec ça.
Speaker 1:On dirait que ça a comme été une espèce de nœud qui s'est défait Après ça. Ça a ouvert tout le reste. Vraiment Être capable de me regarder.
Speaker 2:Avec intégrité 100%. Puis, à Mané, t'as regardé avec intégrité, sans juger, à maner de regarder avec intégrité, sans juger.
Speaker 1:Oui, ça, c'est tough. Notre juge envers les autres, il est dangereux, mais notre juge envers nous, il est encore pire. Tantôt, on parlait de mensonges, mais on ne peut pas continuer de mentir à quelqu'un si on ne se l'est pas content de nous autres en premier. Ça me dicte vraiment. Des fois, je me dis jusqu'à quel point je suis en train de tweaker cette histoire-là pour que ça me Tellement. C'est pas de mentir, mais je suis en train pareil de la raconter pour que ça me serve plus à moi qu'à l'autre.
Speaker 1:Mais je suis-tu en train de me raconter une mentir à moi-même? C'est quoi la vérité en arrière de ça, pourquoi je suis en train de me tricoter une affaire que J' je parle de moi, mais il y a des gens qui ne savent pas qu'ils le font. Je vais le prendre. Moi, je me suis intercepté à faire ça plus que je pensais. C'est fucking fort quand tu commences à t'en rendre compte. Je m'en rends compte des fois après l'avoir fait un peu faire comme pourquoi je viens de raconter ça de cette façon-là. Ça me servait plus à moi qu'à la vérité. Puis là, la prochaine fois, je ne suis peut-être pas obligé.
Speaker 2:Mais t'assois avec.
Speaker 1:Oui, vraiment, Pourquoi T'assois avec? tu l'as dit.
Speaker 2:T'assois avec Pourquoi J'ai protégé mon égo? Parce qu'il aurait fallu que je dise que ça, je n'ai pas fait whatever, ou j'ai protégé qui est plus fragile, puis moi, je suis un sauveur, puis il faut que je protège l'image des autres, ou je ne suis pas prêt encore, je n'ai pas assumé que ça me fait encore mal. Je ne suis pas capable de dire je me suis plantée là-dessus, je vais comme dire ah non, c'est sur pause ça, parce que c'est plus facile. Puis, c'est correct, juste de le C'est correct de toute façon, ça allait moins bien De dire ça, mon Dieu, j'ai dit ça parce que c'était bien trop difficile pour moi, genre, de faire ouch, je peux s'en abandonner, ouch, j'aurais dû faire mieux pour cette personne-là. C'est bien trop difficile de s'asseoir là-dessus dans le feu de l'action, quand t'as pas le temps, fait que, regarde, il y a rien qui va, rien.
Speaker 2:C Puis c'est un réflexe pour se protéger, parce qu'il faut protéger notre égo. Je veux dire, tu ne peux pas t'effondrer tout le temps. Puis, on est des êtres fragiles, quand même Fragiles, mais qui doivent performer, qui doivent livrer, qui doivent inspirer, qui doivent faire pour que la cadence suive. Dans ce cas, dans un contexte, exemple de forte croissance où ça marche Fits, qu'on a honte de quelque chose ou qu'on est triste qu'un tel soit parti, entre nous-mêmes et nous-mêmes, il faut être calme. Ouch, c'est pas ça qu'il aurait fallu que je fasse.
Speaker 1:J'aurais voulu le faire mieux, j'aurais voulu le voir, j'aurais voulu prendre parce que c'est dangereux de rester pris, parce que je sais qu'il y en a qui ont des patterns qui peuvent être autodestructeurs par rapport à ça Et puis être 100% responsable de tout, mais être empathique de soi.
Speaker 2:Moi, j'ai une personne qui travaille pour moi, formidable. Elle dit elle va travailler entre telle heure et telle heure, puis, quand elle part plus tôt, elle, elle n'est pas gênée, c'est parfait, parce qu'elle se donne Moi, quand je suis là, je suis là 400 %. À la fin de l'année, si je n'ai pas atteint mon objectif, je me dis J'ai-tu donné tout ce que j'étais capable? La réponse, ça va être oui, parce que c'est soldat.
Speaker 2:Donc, elle n'est pas dans le ressenti, elle n Tu comprends Ça. Ça prend une force intérieure Parce qu'elle ne va pas commencer à douter d'elle-même. Elle a fait tout ce qu'elle pouvait. Elle prend du coaching De ne pas tomber dans la victimisation, quand on n'atteint pas nos objectifs, de faire qu'est-ce que j'aurais pu faire mieux, puis de demander du coaching Peux-tu me donner un feedback? Qu'est-ce? j'ai d'autres choses à faire? Puis j'entends quelque chose Non, non, vas-y. Tu es ouverte à la critique constructive, ouverte au feedback, ouverte à la le feedback dans le soir, elle adore, je te garante qu'elle adore Faux. Ça prend une force en soi. On s'entend Parce qu'en vente en plus, on s'entend. Si tu as moins de questions, tu n'as pas fini. Non, plusieurs clients que tu ne fais dire non plus que oui, il n'y a pas personne, en tout cas je n'en connais pas, mais il n'y a pas de vendeurs qui ont un ratio au-dessus de 2 pour 1, 1 pour 2.
Speaker 1:Tout le monde se fait plus dire non que oui dans la vie.
Speaker 2:Le classique, c'est 9 pour 1.
Speaker 1:C'est à peu près ça. Tu te fais dire 9 fois non, puis tu en closes 1. C'est ton bon pitch, c'est un bon client. C'est même pas dans la prospection. Dans la prospection, c'est plus 1%. Tu fais 5 autres calls, il en rend 1. Sur le 1,. Tu fais 1000 calls, il en rend 7. C'est tout le temps 10, 10, 10. T'en closes 1 à la fin.
Speaker 1:Faut que tu fasses la piste. Si tu fais tout le spectre de vente au complet et que t'es au début du processus de prospection jusqu'au closing, faut-tu fasse la paix de faire dire non. Si t'apprécies. Quasiment, moi, je suis rendu, j'espère que ça peut m'aider. Mais à cette heure, au début, en prospection, il y a comme un tri naturel qui se fait fucking rapidement, rapidement, puis elle se dit que je force plus. Après, c'est comme la discussion à flot. C'est peut-être le 1 sur 100 qui va closer, mais en ce moment, ce que je veux, c'est peut-être le 1 sur 10 qui va juste avoir un meeting d'explos, 1 sur 10,. Meeting d'explos, parfait, slide ça dans le CRM En plus. Ça devient un jeu à cette heure, avec nos plateformes, c'est le 1 sur 10 qui est rendu en meeting d'explos. Là, en rencontre d'explos, la vibe est quand même bonne. Finalement, c'est le 1 sur 10 que je vais faire un offre de service. Là, l'offre de service, ça devient concret. Je n'ai appris plus. Sa business est donc intéressante.
Speaker 2:J'aimeraiscies t'apprends des affaires, t'as une bonne discussion, t'as un humain sharp devant toi, t'apprécies. Il faut pas que tu t'oublies dans le chemin.
Speaker 1:Puis t'apprécies aussi quand c'est pas le 1 sur 10. Merci de le savoir. Maintenant, ça me fait tellement triper de faire comme oh shit, je suis en événement, j'ai rencontré 200 personnes dans ma journée. J les mains partout, puis là il y en a plein qui en la serrent les mains. Je suis comme qu'est-ce que toi? si tu es le 1 sur 10, tu vas me surprendre. Je me dis ça à moi et ça me fait rire Tu gamifies. Vraiment c'est une game de math.
Speaker 2:Anyway, ça devient des ratios, c'est juste comme tu fais la paix avec ça, faut que je passe, il faut que j'y passe les 9.
Speaker 1:Toi, même si je ne te closerais pas, tu fais partie de la solution, de celle-là que je vais closer plus tard. Puis, je suis vraiment content de te voir, même si, je le sais, qu'on ne se reparlera jamais. Mais tu fais partie justement du filtre. Puis, c'est bien correct, tu es resté pris dans. C'est un discours de gars qui a choisi d'être responsable. C'est clairement ça. En te faisant dire non, tu t'améliores plus vite parce que tu crées de l'expérience. Émotionnellement, c'est plus facile aussitôt que t'as vécu, aussitôt qu'on a de l'expérience dans quelque chose, quelque chose fait bien plus peur quand tu l'as jamais fait que quand tu l'as fait plein de fois. Ça, c'est vrai pour n'importe quoi, même le vertige, même pour nos phobies. Je veux dire une phobie, Moi, j'ai quand même peur des aiguilles parasympathiques, je peux perdre connaissance. Mettons Mais, chris, plus que je me fais vacciner et plus que je me fais prendre des prises de sang, j'ai l'impression que c'est moins pire en moins pire, pareil, même s'il est là que c'est quasiment une maladie. C'est fucked up, je vais te dire de quoi.
Speaker 2:La semaine passée, j'ai accompagné quelqu'un en méditation qui allait se faire une prise de sang, qui avait genre une peur de maladie, puis, tout à tout, il ne fait pas. Puis, il y avait comme 5 fioles à remplir. Je l'ai accompagné, couverte, lourde, bise, ses Bide, ses oreilles, méditation avant, méditation sur place, il y a une pleine fuyante. Ça s'est super bien passé. C'est dur, nos phobies. Si tu donnes ça, je ne savais pas que tu avais peur des aiguilles À quel point que Ça se travaille, ça se travaille aussi.
Speaker 1:Avec l'hypnose, il y a plein de monde. Les phobies avec l' réglées, avec ça, C'est fascinant. Moi, c'est quand même léger. Ça ne m'empêche pas de vivre. J'ai une prise de sein.
Speaker 2:Je rebondis là-dessus parce que tu as fait de pensées à ça.
Speaker 1:Je le dis aux infirmières parce que je suis déjà tombé.
Speaker 2:Puis là 200 livres l'infirmi idée-là.
Speaker 1:Non, mais je médite, je parlais avec, tantôt on parlait de quelque chose, puis j'aimerais ça vraiment qu'on en discute. Mais personnellement, la méditation, mon journey, m'a fait apprendre beaucoup sur moi-même. Mais je me suis rendu compte que la méditation pour la méditation, c'était pas ça que je cherchais. Je cherchais de l'équité à traîner dans ma vie, parce que je voulais pas méditer pour méditer, je voulais être mieux dans la vie. Fait que là, je me suis rendu compte très vite, au début surtout. Puis, c'est pas parfait, j'ai encore mes phases, des fois je médite plus, des fois je médite moins. Par contre, je médite de plus en plus inconsciemment, dans le sens que dans le D2D, dans la vie, quand je suis dans le trafic, quand je suis à la job, quand je fais le line-up à l'épicerie, quand je suis partout, j'ai une capacité de me recentrer que j'ai créé de l'équité vraiment.
Speaker 1:Puis, ultimement, il y en a qui écoutent ça, puis qui se demandent genre, la méditation n'est pas de rester en méditation guidée nécessairement. Pour moi, ça a été Je veux juste me sentir mieux dans tout ce que je rencontre dans ma vie et être juste, bien avec moi-même. Le chemin que ça prend pour te rendre. Il existe plein de types de méditation Ultimement. Ce n'est pas juste de prendre du temps les yeux fermés dans une pièce pas de son. Chez vous avec de l'essentiel, ce n' chez vous avec de l'essentiel, c'est pas obligé avec une chandelle.
Speaker 2:Un coussin, les mains de main.
Speaker 1:C'est ça.
Speaker 1:L'enceinte les clichés Pour commencer à développer ces réflexes-là. Essaye pas ça au volant, dans le trafic, ça marchera pas. Mais de créer cette équité-là. Pour moi, ça a été ça, ça a été méditation guidée, isolée, pas de son autour, pas de distraction, etc. Puis de créer cet espace mental-là, tranquillement, tranquillement, tranquillement, tranquillement, tranquillement, avec des heures, puis des heures, puis des années après ça. Bien là, un moment donné, je me suis rendu compte que j'avais créé le muscle qui s'était développé et que là, tout d'un coup, quand il y a quelqu'un qui m'envoie le chien, elle me fait moins de quoi. Quand je me sens stressé, tout d'un coup, je respire deux fois. Je retrouve cet état d'esprit-là que j'ai créé, de l'équité, justement, en dehors.
Speaker 2:Tu prends conscience.
Speaker 1:Tu es conscient que tu as du stress. À à moitié fait, j'ai encore du stress. C'est ça la nuance aussi que je pense que certains des fois, qui connaissent un petit peu moins le mindfulness, ont tendance à Ils pensent qu'il y a des choses qui disparaissent. Non, c'est juste qu'on les gère mieux.
Speaker 2:Oui, on atténue l'impact des facteurs de stress et d'anxiété. C'est pas une diminution du stress. C'est pas une diminution du stress, c'est ta réaction au stress. Je ne traque pas ton divorce. Je vais t'apprendre à respirer pour que tu puisses être capable de vivre avec des émotions inconfortables comme la peur, l'insécurité, le régime, la tristesse, la colère, whatever, qui vont faire en sorte qu'ils ont moins de poids, moins d'impact, moins de pouvoir sur toi. Donc, tes émotions, comme on parlait au début que tu vas être mieux pour faire face à le reste de la vie, parce qu'en dehors de ton divorce excuse-moi tu as probablement des enfants, une job, une maison, une vie, des ambitions, une carrière et un bonheur à continuer. Donc, pour ne pas que tout ce qui est plus difficile prenne la place, la méditation va être vraiment ça. Ça passe par la pleine conscience. Mais c'est dr commencé avec les méditations guidées. J'ai commencé à la dure, avec mon orgueil. Je me disais on va voir que ça prend un coup de méditer.
Speaker 2:Moi j'aime ça. Acheter des livres pour apprendre des affaires, J'aime ça. Je suis autodidacte. J'étais orgueilleuse dans une position que ça ne se peut pas que quelque chose d'aussi simple voyons ça prenne une formation, un cours ou du sport. Ce que ça faisait, c'est que ça m'enlève le chemin. Vraiment plus lourd, vraiment plus complexe, moins agréable, donc moins engageant. Je méditais moins et moins souvent. Ça a pris des années avant que j'aie une vraie pratique intègre. Puis, quand j'ai Des années plus tard, j'en ai fait un peu de méditation guidée. J'étais dans l'ego, j'avais l'impression que ce n'était pas la vraie méditation Parce que ce n'était pas par moi-même.
Speaker 1:Tu étais à l'inverse de la méditation, oui.
Speaker 2:J'étais dans la performance, je voulais être puriste Parce que je voulais bien faire. On veut bien faire, on veut performer, on veut plaire, on veut rencontrer les normes sociales. Méditer, il faut être capable de méditer par soi-même. Jouer au basket, il faut être capable de faire un trois points Le top, tout le temps, alors que, finalement, je guide de la méditation, je fais de la méditation et j'adore la méditation guidée. Je me rends compte en parlant avec des femmes qui enseignent et qui guident avec moi, qui ont une pratique de 15, 17, 20 ans, qui enseignent et guident. Ils disent il y a les deux dans ma vie. Je suis comme OK, moi aussi, c'est vraiment ça. Je trouve l'équilibre. C'est de dire des fois, je suis plus anxieuse, je suis plus fatiguée, je suis plus stressée, ce que j'ai besoin, c'est quelqu'un qui me guide, c'est ça que j'ai besoin, that's it. Puis, d'autres fois, je veux mon expérience à moi, je veux la faire comme je veux, je sais sur quoi je veux méditer. Ça c'est parfait. Mais dans mon quotidien, sur l'heure du midi, ce que j'ai besoin, c'est une voix. Je le garantis.
Speaker 2:Puis, vendredi soir, si je ne dis pas les enfants, puis je suis toute seule, rien, je sais ce que je vais amener dans ma méditation. Mais il y a ce préjugé-là de penser que, dans le fond, tu commences avec la méditation guidée, puis après ça, tu es capable de dire tout ça. Ça dépend de ton moment, ça dépend de ta préoccupation, ça dépend de ce que tu as envie. Aussi, il y a des voix qui nous bercent. Ma prof de méditation, ma prof qui m'a appris à enseigner sa voix pour toujours. Jamais je ne refuserais une méditation de cette femme-là parce que sa voix me fait tellement bien, alors qu'en d'autres moments, il y a différents tons, différents flots, il y a les vocabulaires, il y a les accents, il y a différentes choses qui font À quel point ça t'affecte, voie-le, il y a des choses qui sont plus porteuses, des choses qui donnent le goût de revenir, alors qu'il y a des choses qui peuvent être moins touchées. Puis, c'est correct, mais en situation de stress, d'avoir une voix qui te guide, ça peut être un must.
Speaker 1:Moi, c'est le moment que j'utilise encore la méditation guidée, c'est quand je sens que j'ai un trop plein d'énergie que je ne voudrais pas mettre en moi. Je m'en vais pour me couper et je me dis Chris, peut-être que je vais avoir de la misère à dormir, t'anticipes, ça n'a pas rapport. Je suis en train de me raconter ma propre histoire. Je suis comme OK, guider, ça va peut-être faire du bien, ça va empêcher mon singe de partir et de fesser des mœurs partout. Ça ne m'arrive pas souvent, je suis vraiment un dormeur en plus, mais les peu de fois que ça m'arrive vraiment, plus que je médite, plus que je vieillis, moins je fais de la méditation guidée. C'est vraiment personnel. Puis, un qui est mon discovery, ça a été mon snooze le matin, parce que il y a des études là-dessus de plus en plus. Mais dans nos zones de subconscient, entre le sommeil et l'éveil, c'est vraiment fort. Comment on peut diriger notre subconscient et nos croyances. Je me suis rendu compte qu'en me levant le matin, mes snooze d'iPhone sont de 9 minutes.
Speaker 1:Je fais la paix avec snoozer mais dans le fond, je snooze, pas je médite, par toi-même ou guidé, non par moi-même, C'est des blocs de 9 minutes entre mes snooze que, tranquillement, m'amènent vers l'éveil. Ah, c'est hot. Fait que là, la relation avec mon snooze est rendue vraiment différente. Parce qu'avant un snooze, c'est comme négatif, faut-tu te lèver, Tu vas être en retard, whatever Tandis que là, c'est comme non, non, j'ai le droit de snoozer.
Speaker 2:C'est ton espace pour méditer. C'est chouette.
Speaker 1:C'est mon étape suivante. Je suis semi-endormi encore. C'est vraiment un bon moment, apparemment, pour influencer notre subconscient. C'est là que je commence à méditer, tout de suite, je commence à souhaiter le mantra que j'ai besoin pour ma journée C'est quoi mes intentions pour la journée? Le soir, la majorité du temps, je n'ai pas de méditation guidée, mais c'est un peu introspective. Introspection sur moi-même, comment ça a été ma journée, Comment j'ai envie de me sentir. J'ai commis bon coup? Y a-t-il des affaires que je voudrais améliorer? Tu?
Speaker 2:le fais mental, tu ne l'écris pas.
Speaker 1:Non, j'ai un journal aussi. Des fois, j que j'ai envie d'écrire dans mon journal, mais ça, c'est vraiment plus cérébral, c'est vraiment plus Tu n'as pas l'écriture automatique.
Speaker 2:Non, tu n'es pas comme.
Speaker 1:Oui, j'écris ce qui me passe par la tête. Maintenant, je fais une page. Je fais juste vomir ce qui me passe par la tête.
Speaker 2:Tu considères ça comme cérébral.
Speaker 1:Je trouve que c'est très conscient, vraiment plus conscient. C'est vraiment souvent plus. j'ai parlé à mon frère aujourd'hui de telle affaire. J'ai un employé qui m'est venu avec telle affaire. J'ai l'impression qu'on va closer, telle idée. Ça me rend. Je suis bien avec ça. Je comprends À la fin. je sais que souvent, je finis avec une question.
Speaker 2:J'aime ça finir avec une question.
Speaker 1:Je ne veux pas finir, on dirait. Je ne veux pas que mes journées soient des finalités, Je veux que ça soit juste une continuité de réflexion, d'idées. Ça m'amène toujours ailleurs En m'enlisant. J'aime ça aussi parce que je suis comme Ah, j'ai arrêté cette question-là, cette journée-là». C'est comme C'est le fun, tu vois ta progression.
Speaker 2:Tu vois ce qui te préoccupe, ce qui te nourrit, ce qui te challenge. C'est intéressant.
Speaker 1:Fini avec une question.
Speaker 2:je suis ça, Je suis fini avec une question.
Speaker 1:Sinon, les autres pratiques que j'ai, c'est vraiment juste. Dans mon étude d'émail, j'ai créé plein d'ancrages. Je me rappelle tantôt, tu parlais un peu de trauma. C'est fascinant comment Je n'ai pas la science en arrière de ça, mais je sais que, en tout cas, je le vis et j'ai l'impression que ça marche. Tu sais, il y a des affaires qu'on peut créer des ancrages nous-mêmes pour se sentir d'une façon Bien oui. Puis, à l'inverse, il y a des affaires qui nous font sentir quelque part dans notre enfance ou peu importe, c'est lié à l'intuition.
Speaker 2:Je ne sais pas si tu comprends le lien avec l'intuition, c'est pour ça que tu en parlais tantôt.
Speaker 1:J'aime ça, mais ça, je trouve pour moi, c'est comme un deuxième level d'awareness. Le premier, c'est juste je, je suis en train de faire quelque chose. C'est un premier level of awareness pour moi. Ce n'est vraiment pas scientifique. Mon deuxième, c'est vraiment les sens qui nous ramènent dans notre subconscient, sans qu'on s'en rende compte. C'est rugueux, ça me fait penser à tel tissu ou à tel manteau que j'avais. Ça sent ça, ça me ramène dans mon enfance, peu importe. Pour moi, c'est comme un deuxième niveau. L'autre niveau, c'est vraiment si je n'avais pas de sens et qu'il me restait juste moi, ça serait quoi Quand je médite? c'est un peu là que j'essaie d'aller, parce que dans des techniques de méditation, tu peux être vraiment centré sur une sensation physique, surtout dans la méditation guidée, Mais pas nécessairement guidée en pleine conscience.
Speaker 1:Oui, on peut se le dire, j'ai des tensions, j'ai un genou qui me fait mal. Focus sur la respiration. Ça, pour moi, c'est un petit peu moins dé, c'est personnel.
Speaker 2:Ça dépend où tu vas dans ton ressenti.
Speaker 1:Exact. Mais la place où je me perds, c'est quand j'oublie les sens. J'oublie que je peux toucher, que je peux sentir, que je peux voir, que je peux goûter, j'oublie que je suis là carrément physiquement. Il reste juste l'énergie. Ça, c'est le bout qui est le plus tough à atteindre pour moi et que je me rends le moins souvent. Mais quand je réussis à me rendre là, ça me fait évoluer. C'est souvent là que j'ai les plus deep thoughts créatifs. C'est pour ça que j'ai commencé à faire ça entre l'éveil et le sommeil, parce qu'on est un peu là entre l'éveil et le sommeil naturellement, parce que tu te dis c'est là où je me perds.
Speaker 2:Puis, moi, c'est juste des mots. Dans la méditation pleine de conscience, on commence à prendre contact avec les sens Les jeans trop serrés, la ceinture, les émotions. Après ça, tu prends ton souffle, puis là, tu étires les moments entre ta guidance Et c'est dans celle-là que, justement, tu n'es plus dans tes sens. À un moment donné, tu vas dans une autre couche, parce que dans une méditation de X nombre de minutes, tu peux rester juste dans le conscience. C'est le fun. Mais quand tu as le temps d'approfondir ce n'est pas nécessairement l'objectif, mais tu peux aller vraiment plus gros.
Speaker 2:Si tu es bien, c'était bien. Puis là, oui, tu n'es pas dans tes sens, tu ne sais pas dans quoi, justement parce qu'il faudrait que tu conceptualises. Il faudrait que tu conceptualises pour être capable de définir c'est quoi? C'est juste que tu vis quelque chose, un moment donné.
Speaker 1:Quand je dis que je me perds, c'est que je perds la notion du temps je perds la notion, je ne suis plus là.
Speaker 1:Tu es dans ta méditation, dispenser. Il dit souvent que si on retourne à la base, c'est que t'as l'énergie pis la matière. Quand t'es dans l'énergie, t'es entre la matière, mais t'es ce qui fait bouger la matière ultimement. Quand il m'a fait voir sa perspective par rapport à ça, j'étais là, hostie, ok, c'est là. Quand je suis plus là, c'est là Quand je ne suis plus là, c'est que je ne suis plus dans la matière, je suis rendu dans l'énergie. C'est quoi, je ne le sais pas, mais c'est fascinant. C'est lui qui m'a fait réaliser ça. Je le disais dans un de ses livres, je pense. Il était comme tu sais, si tu ne voyais plus, tu ne sentais plus, t'as plus aucun sens physique. Puis, t'es là, t'es quand même encore là. La conscience, ça va être l'énergie. C'est quoi cette énergie-là? C'est quoi cette conscience-là? Puis, là, j'étais là, oh shit, ok, c'est là que je vais de temps en temps.
Speaker 1:T'es bien là? Bien, ça dépend parce que, la majorité du temps, oui, mais par contre, je trouve que c'est là qu'on défaite le plus de nœuds, de nos traumas, de nos croyances, c'est là qu'ils sont ancrés, les affaires qui forgent notre identité. Je trouve, vraiment, quand tu as besoin d'aller là pour changer quelque chose qui est fucking ancré profond, là, tu es moins bien là. Mais t'as besoin d'y aller là, je pense, pour changer fondamentalement des affaires.
Speaker 2:Là où tu parles, ça doit être pas loin de. L'ego.
Speaker 1:Mais l'ego, il peut venir dans cette conscience-là. Tout peut être là. En fait, Ça t'appartient d'aller. Où est-ce que t'as besoin?
Speaker 2:d'aller Vraiment. Quand tu parles d'identité et qui on est, c'est lié aussi à ce qu'on veut être, notre capacité à se projeter, à être vue par l'autre, comment on est perçu, se protéger, c'est intimement lié à l'ego. Je pense, ce que tu dis À ce moment-là, dans l'inconfort, pour laisser aller des choses. Comme tu dis, il y a probablement un petit bout de ça. Je trouve Viens là, c'est cool. Quand tu es moins confortable, il faut que tu respectes aussi ta zone. Vraiment.
Speaker 2:Aller revenir, c'est correct. On n'est pas obligé d'aller dedans dans notre coma, Vraiment pas. On n'est pas obligé de faire ça seul?
Speaker 1:Non, vraiment pas.
Speaker 2:Oui, oui, 100 %. Quand tu dis ça, ça me fait penser.
Speaker 1:Est-ce que tu as?
Speaker 2:déjà fait du breathwork exercices de respiration. Des arrêts Oui, oui, On en reparlera, parce que, pour atteindre un état comme ça, il y a des exercices de respiration qui amènent dans Je ne vais pas dire ça, mais je vais le dire quand même. Je ne vais pas dire un état second, mais qui amène d'une façon plus facile, parce que c'est de la méditation active, en tout cas, moi, celle que je suis formée pour, c'est de la méditation active à cause du souffle.
Speaker 2:Donc, tu ne seras pas nécessairement dans Avec toutes tes facultés, comme là. Tu vas aller dans un autre endroit où tu es moins un peu préoccupé, ton esprit est apaisé, où tu peux vraiment lâcher prise. Puis c'est amené par le souffle, Donc tu n'es pas dans la conscience d'exemple de ton souffle et de te ramener. Ah, je suis encore en train de passer dans mes pensées, je me ramène.
Speaker 1:C'est ça, méditer on s'entend quatre étapes, c'est juste ça. Comme je disais, tantôt, c'est par là que j'ai commencé à méditer, puis c'est comme mon deuxième degré à moi De genre juste intercepter le singe puis de le ramener sur des trucs physiques ou sur ma respiration.
Speaker 2:Mettons, Et ça t'amène en quelque part. Des fois, à un moment donné, oui, t'arrêtes de l'intercepter, puis ça t'amène.
Speaker 1:Oui, bien, ça, souvent, c'est la première bas, mais l'autre level en bas, je ne suis pas capable d'aller là en groupe encore. Je ne suis pas capable d'aller là avec de la méditation guidée. Ça se passe tout seul avec moi-même.
Speaker 2:Je suis curieuse quand tu fasses essayer le breathwork.
Speaker 1:Vraiment, parce que je n'ai jamais été capable de me rendre là. Quand je me rends là, c'est un accident de parcours. En même temps, je suis fucking bien là. Ça marche quand j'ai à être bien, mais des fois, c'est là que mes plus grosses réponses sortent. Je suis comme écrit. C'est pas ça que j'avais envie d'entendre. Finalement, on dirait que tu te réveilles dans une espèce de rêve. C'est comme oh shit, j'ai pas le choix.
Speaker 2:Ça prend. L'endroit sécuritaire, la confiance, il y a tout ça. Quand tu fais ça en groupe, c'est un groupe dans lequel tu sais Ça peut pleurer, ça peut crier, c'est correct, c'est un droit pour ça, il n'y a pas de jugement. T'es couvert, t'es couché à terre, tout le monde respire, tu te sens en sécurité avec la personne qui te guide. C'est pas ouh-ouh. On parle de système nerveux central.
Speaker 2:Ça a l'air toujours parce que le monde, on est grande, couverte, ça fait du corps, c'est correct. Viens tel que tu es, sois prête à faire face à qui tu es, un peu. Accueillir ce qui va dans toi, ça passe la méditation D'accueillir, de respecter et d'accepter ce qui se présente. Tu suis l'heure du midi, tu es chez vous, tu penses méditer 15 minutes parce que tu te dis j'ai un gros meet cet après-midi, j'ai envie d'être focus Et finalement, montre une émotion que tu n'as pas vu venir tant de toutes. Puis, ça ne concerne pas ton day-to-day, puis là, tu ne l'as pas vu. Ça se peut, ça arrive. Fait que là. Après ça, c'est ton choix. Je peux-tu vivre cette expérience-là? puis, je peux-tu prendre conscience que si ça monte, c'est parce que c'est quelque chose de pas traité. Il va falloir que je m'assoie avec. Éventuellement, on va me faire ce cadeau-là si ça monte. On médite pour être bien, pas nécessairement pour aller mieux parce qu'on va mal. Au contraire, il y en a qui vont méditer pour être.
Speaker 2:À un moment donné, on lâche un peu l'objectif et dans le chemin, on découvre plein d'affaires, le fun. Le numéro un, que j'utilise tout le temps, c'est la capacité et la compréhension de nos limites, le game changer de ma vie en méditation, je ne pensais pas ça. Reconnaître mes limites, savoir qu'elles sont toutes dépassées et que je ne mets rien pour les respecter passé, puis que je ne mets rien pour les respecter, ça a transformé ma vie Tellement. Parce que là, tu comprends ce que tu veux, ce que tu ne veux pas, ce que tu as l'air, pourquoi tu ne veux pas l'air. C'est un peu choquant. Ça peut choquer l'entourage, parce que quelqu'un qui ne met pas ses limites et qui commence à les mettre ça bouge.
Speaker 3:C'est une petite surprise, Mais ça c'est le même depuis 4 ans.
Speaker 1:Tout d'un coup, c'est plus ça. Qu'est-ce qui a changé?
Speaker 2:C'est un classique. Mais de se connaître, de se comprendre, de ressentir, alors que t'as toujours passé à go go, go faire, faire, faire puis ce qu'il faut, pas, ce que je ressens, qui suis-je pour me freiner ce qui est en cours biais à moi? Mais je trouve que c'est un des promesses. Si on peut dire de la méditation, il ne faut pas dire ça, parce qu'il ne faut pas méditer avec juste des objectifs en tête. C'est dangereux de dire ça, parce que sinon on devient à la performance. Il y a des fruits sur le chemin, d'être capable de reconnaître qu'on dépasse. Après ça, ça vient. Je pense qu'on avait déjà parlé Après, quand tu sens que t'es quelque chose qui te convient pas, au lieu de t'en rendre compte trois mois plus tard, frûle, stressée, quand t'es juste un petit peu, un degré pas correct, tu te dis ça peut être quelque chose, je peux te payer avec ça ou je veux tout de suite le nommer. Non, c'est correct. Je sais que c'est situationnel de le nommer.
Speaker 1:Puis ça, c'est la science qui commence à baquer de plus en plus. C'est le fun Maintenant ils sont capables de mesurer un paquet d'affaires Oui.
Speaker 2:Elle est full d'études. Oui, c'est correct. Rigoureuse scientifique De plus en plus.
Speaker 1:Ils mesurent toutes les hormones anémites. Qu'est-ce qui sort de là? Les hormones de stress? C'est fucking fascinant.
Speaker 1:Tout de la biologie qui est le moins bien expliqué en ce moment? Le cerveau, le système nerveux, la colonne vertébrale, les nerfs, c'est la seule affaire qu'ils ne sont pas capables de reconnecter ensemble. Mettons tu as un nerf qui est coupé, ils le reploguent, ils commencent à essayer de stimuler des affaires, ils envoient des chocs électriques. Il y a un muscle qui, le nerf, a été sectionné. Ils l'ont replogué, puis ils ont dit ben, tu sais, on attend, puis on voit si le muscle revient. Puis, le muscle est juste, rend mystique encore. Mettons Puis, de plus en plus, avec la méditation et la science, ce que j'aime beaucoup en ce moment, c'est que ça évolue assez vite. La science évolue assez vite pour être capable de rattraper des bouts du mystique. Oui, ils n'étaient pas capables de comprendre L'énergie. Oui, vraiment, mais pourtant ils le savent que l'énergie fait partie. Le monde est composé de 99,9 % d'énergie. La matière, oui, c'est ça, c'est fucking intéressant. Puis, la matière, finalement, que pourtant c'est la plus tangible, n'est pas bien grosse dans l'équation, Mais pourtant c'est elle, c'est celle qu'on valorise beaucoup Les choses.
Speaker 1:Le palpable le visuel, puis une affaire que ça a été récemment. Ça fait peut-être un an ou deux que j'ai cette façon-là, mais c'est la cohérence entre le corps et l'esprit qui, quand je me sens stressé, il y a une déconnexion entre mon état d'esprit et mon corps. C'est comme si ta guire vire à une vitesse et l'autre ne vire pas à la même vitesse. C'est comme quand tu essaies de changer de vitesse avec ton char et que tu ne pèses pas sur la clutch au bon moment, ça donne un coup. Je me rends compte vraiment de ça Quand je suis dans un état créatif, le flow, ou ce que le flow, le flow embarque plus ou moins dans une conversation, quand ça va bien ou moins. Mais il y a une cohérence entre le corps et l'esprit qui se crée De plus en plus. On est capable de mesurer ça. C'est fascinant. Avec les brainwaves, on est capable de voir quand il y a une espèce de déconnexion.
Speaker 1:La respiration serait apparemment un des outils qui te permet de coller ces deux morceaux-là ensemble, le cœur, puis tout, comment ton cerveau résonne finalement par rapport à comment ton corps résonne les deux ensemble. Puis, c'est là qu'on trouve une espèce de paix, ça synche. C'est fou. En tout cas, moi, c'est ça que je cherche, même si je ne veux pas aller dans la performance. C'est un peu contre-intuitif, mais quand je ne me sens pas en phase, cette phase-là est simple à expliquer parce que tu le sens tout de suite. Souvent, c'est le premier trigger, c'est une respiration. C'est ça pour dire que tantôt, tu parlais de breathwork, mais je serais curieux de faire plus d'exercices. Oui, vraiment.
Speaker 2:C'est très puissant, la perception. Je comprends 400 % quelqu'un qui trouve que ça a l'air ésotérique. Ça a l'air, mais il y a des assais scientifiques, des neurosciences. C'est juste qu'on entend beaucoup plus parler du système cardiaque parasympathique. Il y a de l'éducation à faire Quand tu n'as pas un titre de scientifique, d'aller expliquer des choses qui sont de la science. C'est un bien. Les gens disent tu ne connais pas ton affaire.
Speaker 1:Je ne suis pas un expert. Je dis ce que je remarque.
Speaker 2:Après ça, on a l'air d'avancer des choses. Après ça, on l'explique de façon très familière, très vulgaire, un concept avec peut-être un petit peu d'imprécision. Puis ça peut induire les gens à dire Ah, gaffe, actuellement, c'est trompé. Disant ça, c'est pas le bon mot. Puis là, tu ne sers pas ta cause. Finalement, il y aurait de l'anxiété. Tu dis il ne faut pas performer, il ne faut pas juste performer, il faut être bien Pour être bon, il faut être bien. Puis, la santé mentale. Je parlais de ça en fin de semaine. Le plus beau corps performant possible d'athlète qui s'entraîne, qui est bien, qui est possible, d'athlète qui s'entraîne, qui est bien, qui est capable d'aller grimper des sommets et de réaliser des exploits parce qu'il a envie de le faire. Génial, riche, génial, femme et entourée. Belles relations saines. Génial. Part ta santé mentale avec tout ça. Part ta santé mentale, deviens anxieux social. Devi ta santé mentale avec tout ça Par ta santé mentale. Deviens anxieux social, deviens genre paranoïaque, genre sérieux.
Speaker 2:Tu vas pouvoir faire le tour du monde avec tes amis en chaise roulante. Il va falloir que tu te parles pour dire que tu ne peux peut-être plus faire les courses habituelles que tu faisais. Tu vas faire celles adaptées, mais tu vas pouvoir profiter de la vie à fond, mais adapter. Mais tu vas pouvoir profiter de la vie à fond, mais ultra riche dans ton corps, performant, avec la famille, les gens qui t'aiment, en psychiatrie ou dans ton sous-sol, parce que tu as de la difficulté à être bien à l'extérieur de chez vous. Tout ça, ça n'a rien. Tes beaux enfants, ta belle blonde, ça arrive De prendre en compte la santé psychologique comme le facteur, peut-être pas le numéro un, mais un des facteurs les plus importants de la santé globale.
Speaker 2:La santé psychologique va faire en sorte qu'on va prendre des bonnes décisions Et pour toutes les autres sortes de santé qu'on a dans notre vie, parce que notre jugement ne va pas être affecté par, justement, les peurs, les mécanismes, les traumas. Est-ce qu'on peut, dans les scènes d'habitude de vie, c'est la base Dormir, gérer notre stress, bien manger, bouger, blablabla, ça, puis avoir des scènes de relation, ça fait partie des scènes d'habitude de vie. Des fois, on ne le nomme pas, on parle que c'est des fruits du sport, du stress géré. Les scènes de relation, c'est un critère pour On est-tu capable de faire un peu plus de stress en faisant un tout petit peu une minute par jour? Moi, je pense que oui. Moi je pense que c'est à notre portée. Ça devient ça la mission Que toi tu trouves impossible. Que tu dis c'est ambitieux ton truc. Oui, c'est ambitieux.
Speaker 1:Ce n'est pas impossible pour moi.
Speaker 1:Moi, ça se tente. Dans mon corps, ça se tarte. Physiquement, le cerveau suit. Pour de vrai, c'est vraiment, c'est personnel. Je suppose que la science, après ça, je m'en sacque un peu, je te dirais, parce qu'en bout de ligne, c'est ma réponse à moi, c'est pas compliqué, sommeil, il fait des push-ups. Tout le reste va suivre. En faisant des push-ups, je vais avoir soif, je vais avoir envie de manger plus de légumes parce que j'ai fait plus de sport. En faisant plus de push-ups, je vais avoir le goût d'aller plus dehors. Il va me manquer de soleil à quelque part. Je vais être comme voyons pourquoi je suis en dedans. Je vais aller plus dehors. En faisant plus dehors, je vais faire plus de cardio. En faisant plus de cardio, je vais avoir encore plus push-ups. Yes, c'est aussi simple que ça, pour de vrai.
Speaker 2:Ça part avec 20 push-ups. J'adore ça.
Speaker 1:Ça, c'est ma réponse à moi, quand je sens que ça revole, même s'il me manque de sommeil. no joke, il me manque de sommeil, ou whatever. Dernièrement, j'en parlais avec quelqu'un d'autre, sur le podcast aussi, parce qu'on avait entendu un peu la même affaire. mais c'était comme pour battre le jet lag, la meilleure façon d'aller au gym, genre, tu rentres au gym, tu fais un workout de fou, jet lag gone.
Speaker 2:Ah, ouais, tu te couches après non, selon la journée.
Speaker 1:J'imagine, mett, si tu t'en vas te coucher puis le lendemain, pas mal plus de chance que ton jet lag. C'est plus clean après ça. La science je ne sais pas c'est quoi en arrière, ton expérience, on s'en fout En bout de ligne. Pour moi, ça part avec 20 push-ups, plus que 20. Plus que 20?
Speaker 2:de faire 60.
Speaker 1:Je ne me suis pas rendu à 100. 60, c'est mon milestone, mais 20 au début, quand tu commences à t'entraîner, même si tu es déjà en forme, le fait de faire 20 push-ups, c'est quand même un gros step.
Speaker 2:Le fait de s'activer.
Speaker 1:Ce n'est pas la quantité. Si tu n'es pas capable de faire un push-up, on s'en fout. Fais un redressement assis.
Speaker 2:Un jumping jack on s'en fout.
Speaker 1:On s'en fout. C'est quoi l'exercice-là? Je parle de moi en ce moment-là mais de activer, de faire bouger ton sang dans ton corps. Pour moi, c'est le trigger qui start tout le reste après. Parce que là, voyons, je tombe à Galstead. Ah, je bois plus d'eau, Ah, j'ai faim, j'ai pas le goût de manger de la crap. Quand tu viens de faire du sport, fait que tu manges mieux, ça te dit. C'est comme le premier domino Clac, fais 20 push-ups, le domino, après ça ça va partir et on dirait que tout le reste, ça place.
Speaker 2:On aime souvent les recettes parfaites et toutes faites, avec des gros changements, Les gens qui veulent perdre un peu de poids. Je ne quand je vais prendre les vacances, je vais commencer à m'entraîner. La grosse affaire. Je suis en train d'installer mon studio au sol. Je vais me prendre l'adoption au nouveau gym qui ouvre dans deux mois. C'est la grosse affaire. Parce que ce n'est pas sexy de dire je vais aller marcher 10 minutes avant le souper. Ce n'est vraiment pas sexy. Moi, je vais aller de l'école à danser. C'est pas assez hot, c'est pas assez gros, c'est pas assez bold, c'est pas assez impressionnant, C'est pas le 150 livres perdu, C'est ça. Mais on veut tout le temps la grosse affaire, alors que dans le bien-être, dans le plaisir, dans la satisfaction, dans le chemin parce que moi, je m'entends pas du chemin, C'est la vie. Le chemin Entre, Tu meurs.
Speaker 2:Oui, il va y avoir des objectifs, mais à travers ça, il faut être heureux, il faut en profiter. Notre existence humaine, notre bonne tête, notre bon corps, nos relations, nos amis, ce qu'on se bâtit, Bouger, se lever, fait partie de ça. Faire une affaire, puis pas attendre la recette parfaite, Je ne peux pas parce que je n'ai pas les conditions idéale, C'est comme quand le monde dit moi, je n'ai pas d'endroit chez nous pour méditer. Je suis comme ah, tu n'as pas de chaise.
Speaker 1:Oui, c'est ça.
Speaker 2:Tu n'as même pas besoin de chaise en plus Moi je vais prendre la méditation assise sur une chaise, pour normaliser, juste. Pour normaliser, juste, pour qu'on ait le contact de dire tu n'es pas obligé d C'est parce que là, on voit les filles habillées en blanc et avec les mêmes bras, qui méditent en tailleur. Puis, cette image-là, nous, on cherche un petit peu à la casser, parce que ça, c'est comme, il y a de l'encens aussi, il y a des fleurs, des chandelles, puis c'est une pièce, juste pour ça, avec une petite musique douce. Ce contexte-là, c'est un contexte peut-être, puis pas pour tout le monde, paradisiaque pour certains, et voient leur esprit, leur corps, beau, zen, confortable, là-dedans. Déjà, c'est un frein, parce que tu te dis j'ai pas de pièce, je ne saurais pas où faire ça. Je veux dire le nombre de fois où je fais ça dans mon salon, avec les enfants qui crient, je mets mes écouteurs parce que je fais comme c'f un matin, sérieusement, je me suis énervée, sérieusement, ça bouge beaucoup.
Speaker 2:Je le fais là, entre un panier à plier qui déborde, puis tous les Legos éparpillés partout en cinq minutes, je ne sais pas pourquoi. Parce que si on attend dans les conditions idéales pour prendre des saines habitudes de vie ou faire des choix pour nous, c'est qu'on va attendre longtemps, c'est vrai. Passe à l'action maintenant.
Speaker 1:Petite chose, oui, puis après ça, en le faisant, je pense que de créer un environnement qui peut être plus idéal au début, ce n'est pas mauvais nécessairement.
Speaker 2:Ce n'est pas ça que je dis Propice est favorable, oui, Mais conditionnel à débuter.
Speaker 1:Non, c'est ça.
Speaker 2:Tu n'as pas dit une autre chose. Ma soeur Bright, quand elle était jeune, elle faisait ce passage de vitesse. Elle prenait un 2 litres de jus de pomme en canne Je ne sais pas si tu sais quoi, tu as l'image Au lieu d'acheter des pois, elle les rangeait dans la canne Parce qu'elle disait C'est quelqu'un qui veut s'entraîner, c'est quoi que j'ai, c'est pour ça que je parle des push-ups.
Speaker 1:T'as besoin de foccoles, t'as besoin d'un plancher, t'as besoin de la gravité. Y'a-tu de la gravité aujourd'hui, oui.
Speaker 2:C'est ça, finis-le. Je peux-tu faire ça?
Speaker 1:dans un petit espace, oui, à côté de Merci bonsoir. Le sang circule parfaitement. On va déjeuner, on part la journée, ce n'est pas de le faire tous les jours non plus.
Speaker 2:Ce n'est pas de le faire tout le temps puis de regarder ce qu'on n'a pas fait. C'est de faire regarde, aujourd'hui, je le fais. Oui, ça fait trois semaines que je ne l'ai pas fait, mais ce n'est pas un prétexte pour dire je Juste pour te voir à quel point c'est plus simple et que tu es capable de ne pas se taper dessus quand on ne le fait pas. La culture de performance, on l'a. la culture de performance, on vit dedans Depuis qu'on est jeune. Le beau dessin. j'ai gagné un concours.
Speaker 1:Moi, je suis un performer. C'est qui ça? Il faut que je me batte avec moi-même pour ne pas essayer de performer en méditation, Même qu'au début, quand je parlais avec d'autres gens, je disais que sur Adispay, je suis rendu à 1000 heures. C'est encore lisse.
Speaker 2:Tu te fais penser à quelqu'un que je connais. Des scores tout le temps, c'est encore lisse.
Speaker 1:Je ne regarde même plus, en fait, adispay, je ne m'en sers presque plus, peu importe Un moment donné. J'ai fait comme non. Non, c'est pas ça le but de la méditation, pas en tout. On s'en va pas gagner une course de méditation. Les monks, ils sont monks, c'est tout. Ils sont même pas.
Speaker 2:C'est un filtre qui t'habite. Maintenant, t'en es vraiment conscient. C'est juste ça. C'est pas en jugeant. Je vais dire une phrase. Elle est dure un peu Quand tu es rendu à méditer avec de la performance, ça parle de notre société. Par contre, on ne sait pas qu'il faut aborder la méditation sans performance. On pense que ce n'est pas normal. Lors des pensées, tu parles avec une strike Là on n'a personne.
Speaker 2:C'est super cute. Moi, j'ai vraiment essayé, je voulais vraiment Je ne suis pas capable d'arr pensée. Puis je fais comme ah, j'ai full empathie, been there. C'est parce que on vous a dit que la méditation, c'était de ne penser à rien. Je bien, il faut juste vous dire que vous êtes normales, vous avez un esprit sain qui génère des idées, des. C'est tout à fait normal. Puis, quand ça va faire 25 ans que vous allez méditer, vous allez avoir encore des pensées. Ceci étant dit, ah, on pense que réussir, c'est quelque chose, on veut réussir. On m'a dit que c'était bon pour moi, puis moi, je pense que c'est ça, je vais aller faire ça, puis je vais réussir. Puis je vais faire des heures sur Edspace, moi aussi, pour être performant genre logger, genre logger du temps, c'est ça pareil, c'est capoté on a une vie de même, on a une vie avec des KPI.
Speaker 2:ton rang cinquième, c'est ça notre vie.
Speaker 1:En même temps ça a du bon. Il faut comprendre quand est-ce que ça a du bon et quand est-ce que ça ne l'a pas.
Speaker 2:Juste savoir qu'à certains endroits ça ne l'a pas.
Speaker 1:C'est déjà hot, tu ne rate pas des relations sur un scoreboard. Tu ne rate pas de la méditation sur un scoreboard. Par contre, il serait le fun de savoir combien de ventes qu'on a besoin de faire dans le mois pour que la business ne prenne pas le clos.
Speaker 2:Consilier, c'est l'équilibre, à quel endroit je dois exercer du contrôle? Le monde se dit le contrôle, ce n'est pas un bon mot, c'est factuel. On a l'arcave qu'on dit Moi, je suis plutôt contrôlant, là-dedans, ça ne paraît pas bien, je, je ne veux pas confronter personne, mais si on est dans le déni du besoin de contrôle qu'on ressent, on va en reparler plus tard. Je ne peux pas faire semblant et faire le détour, je peux dire qu'on n'en parlera pas présentement parce qu'on n'est pas confortable. Mais le besoin de contrôle, on l'a dans tellement d'affaires, tellement d'affaires. Ah non, on veut des résultats, on veut être bien, on veut des relations satisfaisantes. Quand ça ne marche pas à notre goût, qu'est-ce?
Speaker 1:qu'on fait. Oui, tu n'as pas besoin de contrôle. Catapulte-tu en Afrique, à quelque part où il manque tout de tes besoins essentiels. Tu vas voir que tu vas vouloir contrôler en esthétique ce qu'on mange à soir.
Speaker 2:Pas d'eau chaude à soir, pas d'Internet pendant trois jours. T'es-tu contrôlant un peu? Vas-tu l'appeler Belle, je sais pas Quand ça va bien. T'as pas besoin de contrôler Dans ton entreprise, il est tellement pas contrôlant notre gestionnaire, les enfants. Vous travaillez vraiment bien, vous atteignez vos objectifs. Il vous récompense Clairement qu'il a pas besoin de vous contr. C'est un dur terme, le contrôle, mais c'est de prendre action.
Speaker 1:Qu'est-ce qui t'a le plus aidé en méditation dans la vie en général? Puis, vice-versa, y a-t-il des choses que tu faisais dans la vie qui t'ont aidé à mieux méditer ou à être juste mieux avec le fait de méditer, sans dire qu'on médite mieux l'un que l'autre, mais que toi, toi t'as senti, t'as fait, ah ok, ça, ça m'a aidé.
Speaker 2:À méditer, oui.
Speaker 1:Et l'inverse. Qu'est-ce qui, en méditation, t'a aidé dans la vie? puis, qu'est-ce que la vie t'a aidé en méditation?
Speaker 2:À méditer, m'a aidé de fractionner, j'en pense tout le temps.
Speaker 2:Il faut les préjug, une demi-heure Là, ce qu'il faut, c'est la fréquence Ce qu'il faut, c'est l'habitude Fait que si, pour prendre une habitude, tu fais 30 secondes, une minute, trois minutes, go, go, go, yes, yes, on bouge à rien. De façon naturelle. De façon naturelle, à un moment donné, tu vas être bien, tu vas avoir le goût d'en faire quatre, cinq sept, faire Oui, mais ça n'a pas d'impact, on n'est pas à l'impact, on est à prendre l'habitude à être bien, aimer ça, y voir quelque chose, ne serait-ce qu'une minute pour toi, après ça viendra la régularité, après ça viendront peut-être un peu plus de durée, après ça viendra de ça, des bénéfices, des bienfaits. Et là, tu vas être avec le fait qu'il faut que tu fasses minimum 25 minutes toutes cinq fois par semaine. Ça, puis un coup de pied dans le ventre en partant c'est pareil pour vraie performance.
Speaker 2:Fait que de fractionner, de réviser justement les attentes par rapport à ça, de normaliser les pensées en méditation, vraiment de dire c'est normal, c'est correct. Si tu fais ta liste de Costco, t'es pas tout seul. Il y a des méditations, il ne faut pas les qualifier, mais il y en aura où tu vas dire je ne me sens pas tant mieux qu'avant. Ce n'est pas une panacée, ce n'est pas une recette magique, ça ne va pas transformer ta vie du jour au lendemain. Est-ce que tu peux trouver un endroit vraiment confortable pour toi pour être bien, soit refuges ou soit d'endroits où tu peux, genre bloom, où tu peux, genre t'éclore, devenir mieux avec toi-même ou avec ce que tu ressens? Oui, clairement, mais d'aborder la méditation comme un outil qui se déploie et qui donne des bénéfices dans une perspective super réaliste, super mollo, puis d'accepter que il est possible que, pour prendre l'habitude, tu aies besoin de support.
Speaker 2:C'est de ça qu'on est nés le bar à la station Bloom, à cause des rendez-vous, à cause que tu vois ton guide, à cause que tu peux choisir la voix. Tu as 15 ou 20 personnes différentes par semaine. Trouve ton match, prends pas l'accent qui te gosse, prends la petite voix que tu fais. Je sais pas pourquoi, mais je tri son flow, j'aime ce qu'elle dit. Puis, de voir quelqu'un, je trouve que le eye contact, le rendez-vous, le sourire que tu peux échanger si tu ouvres ta cam ou même si tu ne l'ouvres pas, tu sais c'est quoi le sourire de cette personne-là, parce que tu l'as vu une fois ou deux. Tu as l'impression d'aller prendre un café avec quelqu'un, pas un autre.
Speaker 2:Pourquoi tu as envie d'aller super bien, c'est pas que t'es pas bien, ça te parle moins. Le rendez-vous à l'agenda, le petit bouton dans l'application qui permet que ça bloque dans ton petit 10 minutes, c'est game changer. Sinon tu mets des dames dans ton cellulaire, tu fais quelque chose, mais souvent j'ai pas eu le temps, j'ai pas pensé, j'ai oublié. Pour y penser, pour ne pas oublier, pour te mettre à l'arrivée, pour te prioriser, moi je disais toutes mes raisons de ne pas méditer. Puis, après ça, les groupes d'imputabilité. Moi, je suis bonne quand je suis engagée, je suis engagée à avoir quelque chose.
Speaker 2:Ça se peut que je ne lâche pas jusqu'au bout. Je vais me faire mal avant de lâcher, mais c'est juste pour moi-même que je suis capable de me mettre en sixième, huitième, dixième priorité En ayant un, même quand tu ne les connais pas. C'est drôle. Je pense que je l'ai déjà dit Des fois. Il y a quelqu'un qui est là Je n'ai jamais vu de ma vie. Je vois son nom sur le meet. Je suis comme Il est 6h, elle est encore le jeudi. Il y a quelque chose là-dedans qui a un sens de la communauté. C'est super subtil.
Speaker 2:Pas communauté au sens de sur Instagram, j'ai une grande communauté. Communauté au sens de gens rassemblés, possiblement pour des raisons similaires, et que la présence fait en sorte que on est ensemble. Je suis seule dans mon lit, moi, ça sonne à ce genre 5h50, 5h57,. Je joue de la méditation, je, je joue de la méditation, je me recouche, puis là, je participe à quelque chose qui est bon pour moi. Puis, j'ai pas besoin, tu sais, des fois c'est des 15, puis des fois c'est des 20, des 30, le matin, j'ai pas besoin de faire une heure partie à ma journée, mais je pars ma journée avec cette intention-là, avec cette action-là pour moi.
Speaker 1:Parce que oui, c'en pas extrêmement actif. Je suis pas là-dedans, c'est fucking actif.
Speaker 2:quand t'es Actif, c'est pas physique.
Speaker 2:Non, vraiment pas, mais Il y a quelque chose De dire que, justement, c'est pas parce que je l'ai pas faite depuis certaines années, j'avais dit à ma proche j'ai pas médité pendant deux mois, j'ai vécu quelque chose. Moi, je suis revenue de Vipassana et je n'ai pas visité pendant un mois Toi. Ça, c'est comme ok, normaliser la pratique, c'est correct, mais ce n'est pas une raison pour ne pas y revenir, ce n'est pas une raison pour j'en faire. Ah bien là, j'ai arrêté. Non, non, tu n'as pas pris le temps dernièrement, tout ça, de descendre ça au plus simple et vrai possible, ce qui fait en sorte que c'est une pratique qui fait du bien. Ce n'est pas une pratique culpabilisante. Les applications de méditation que tu payes et que tu n'utilises pas, quand tu passes dessus avec ton téléphone, tu n'es pas bien, tu dis c'est réfrigéré je l'annule, je n'est pas du bien, c'est pas bon, ça je te dirais.
Speaker 2:Je ne veux pas dire diminuer les attentes, mais d'être réaliste et concret dans une approche, de faire des petits accents pour méditer. Ça m'a aidée, au lieu de voir ça comme quelque chose à atteindre, quelque chose de big. Pour la première partie de la question, ça serait ça.
Speaker 1:Faire la paix avec tout ça, finalement, parce que la méditation, c'est de faire la paix. En tout cas, moi, c'est mon but. Je peux-tu faire la paix avec tout ça?
Speaker 2:Être bien. Dans ton autre question, qu'est-ce que ça a amené dans ta vie? Je retourne à réaliser mes limites. Pas les limites dans mes incapacités, pas ça. Les limites, c'est les limites dans qu'est-ce que ça ne me tente pas moi, qu'est-ce que je ne suis pas bien, que je ne veux pas ou que je ne veux plus, ou que je ne voudrais pas, puis le ressentir. Si je ne suis pas bien avec toi et que je suis en train d' Je m'excuse Pour vrai, je vais quitter, avec le risque que ça comporte que tu fasses comme What the»?
Speaker 2:Socialement, ça n'a pas de bon sens, avec ce risque-là, parce que là c'est rendu tellement important, parce que j'ai pris conscience à quel point que je les ai dépassés et que ça ne m'a pas servi Avec cette capacité-là à faire. Je ne vais pas dire que je suis confortable de le faire, je ne suis pas vraiment mal à l'aise. Je m'excuse, mais je vais me choisir Et que je vais me choisir Parce qu'au final, il y a des gens qui ont des attentes envers moi. Pour remplir mes attentes de mère, de partenaire, de whatever. Il faut que je sois bien pour être bonne. Si je ne bien, et je me pile dessus Des petits choix tout le temps qui ne me conviennent pas. Qu'est-ce que je suis? Quel modèle que je suis pour mes kids? pour vrai, il y a beaucoup de gens qui disent il faut que je fasse ça pour mes enfants. Quasiment, la victimisation dans la maternité. C'est un peu Mère heureuse enfant heureux.
Speaker 2:Oui, mais là je ne peux pas faire ça. Tu as toujours le choix de dire À un moment donné, il faut que je remplisse ma coppe à moi aussi. Je ne peux pas juste passer ma vie à me coucher tard, brûler, m'occuper de tout le monde, me lever le matin pendant un job que je n'aime pas, Se choisir un petit peu. Pour se choisir et choisir ce qui nous plaît, il faut s'arrêter et ressentir. Des fois, c'est sentir ce qui nous plaît. Des fois, c' venus pendant 4, 5, 6, 8 ans, et il a manié de faire comme Ce n'est plus du tout juste. C'est dur. C'est d'autant plus dur de mettre ses limites quand ça implique d'autres gens. Mais la clé là-dedans, qui est vraiment intéressante, c'est les gens qui ne respectent pas tes nouvelles limites, qui ne sont pas capables. Ça les ramène à une chose. Ce n'est pas moi qui dis Tu sais, quand tu vois quelqu'un se choisir, puis qu'il est capable de le faire, puis ça te choque, ça te ramène à toi qui n'es pas capable de choisir.
Speaker 2:Puis, c'est choquant, quelqu'un qui fait comme Ink, lui, mais c'est limite. Je sais pas quand tu réagis à ça, Lui, mais c'est limite, puis pas moi. C'est à ça que ça te ramène, ou ce qu'on veut. Puis tu sais limite. Je parle du terme limite, mais c'est vraiment. Tu sais ce avec quoi on est à l'aise, ce qu'on a envie de faire. Ce n'est pas genre des incapacités où je ne veux pas me forcer. C'est quelqu'un qui dit, à chaque semaine, il faut aller au party d'amis, Puis moi, genre, je suis fatiguée, je vais rester.
Speaker 2:Ça, c'est pas une limite franchie, Ça, c'est genre je fais un effort pour l'autre, Ça me purge. Puis je pense depuis jeudi que samedi, il va faire le tapeur. T'es plus vraiment dans l'inconfort. Puis tu devrais te respecter, Puis tu devrais, au moment où tu seras prêt, en parler à l'autre puis le dire. Mais quand tu fais ça, tu deviens, après le choc, des quelqu'un qui se respecte, qui s'aime assez pour se choisir.
Speaker 2:Ça incite les autres aussi à faire ça. Qu'est-ce qu'il y a de plus sain qu'un environnement, qu'une communauté, qu'une gang de chums qui sont capables de se respecter, de s'aimer assez pour faire comme? Je suis tannée, c'est ton huitième déménagement cette année. Ça ne me tente pas d'y aller. Je trouve que tab respecter, ça ne me tente plus d'aménager Être un mauvais ami. Tu dis ça, mais si tu es capable de le ressentir, puis de le dire, puis de l'expliquer de façon respectueuse, c'est parce que tu as ressenti une limite. C'est pas facile à faire, mais c'est limite De se ressentir puis d'être capable de découvrir ce qui est juste pour soi, puis de le nommer. Big, big big game changer pour moi.
Speaker 1:Moi, je fais pas le ménage. puis je fais pas la pelouse Fuck off, ouais. puis ma blonde, ça a été au début. Hein, t'as une femme de ménage, j'ai du femme de ménage, mais peu importe, ça donne, c'est une femme. Puis la pelouse j'ai pas de tondeuse. Fuck off, le Chris. il y a 30 000 pieds carrés de En plus, je fais des allergies. Je vais être en arrière de ça, je le ferai pas. ça va pousser Là. non, on paye, il y a quelqu'un qui vient le faire, qui est mandaté pour faire ça, puis ça finit là. Mes parents, quand ils viennent, ils viennent d'un autre mindset, complètement plus travailleur, plus do-it-yourself, sauf trois scènes-là, parce que tu vas pouvoir le placer, puis ça va te faire une retraite. Moi, je suis complètement à l'envers Gamble, everything. Je creverai avec ce qu'il me restera. Je m'en calisse, mais je me respecte tellement là-dedans. À un moment donné, j'étais comme pourquoi je perdrais une journée par semaine pour faire du ménage partout dans la maison.
Speaker 2:Pour plaire aux gens autour de toi qui sont inconfortables avec ta décision disons toi ça fait chier au point de vouloir payer de l'argent pour le faire. Let's do it.
Speaker 1:Oui, puis même que c'est une priorité dans le budget, c'est tes valeurs à toi. Il y a plein des affaires que je vais enlever avant ça. Oui, on va magasiner d'autres affaires, puis on va étirer au pire d'autres zones de confort avant que je me mette à passer à la motte et la balayeuse partout.
Speaker 2:Mais ça n'a pas créé un conflit avec ta blonde.
Speaker 1:Non, mais elle par contre, a eu une adaptation. Au début, elle était comme ça coûte cher à faire ça, c'est comme je le fais moi-même, je suis capable de le faire. Pourquoi Moi? c'est l'inverse. Aussitôt que ça n'a pas de valeur, je délègue ça et je ne veux pas. Un moment donné, je n'avais pas de parking Au centre-ville. J'allais au bureau, je prenais des étiquettes tout le temps à cause d'un 60 minutes meeting a défoncé, etc. Fuck off, ça prend un parking Paie 100 piastres par mois, finis-le. 100 piastres par mois, il faut. Ce n'est pas juste avec la relation pour l'argent, mais il y a des affaires qui sont.
Speaker 1:Moins non négociable.
Speaker 2:Dans tes relations. Es-tu capable d'en mettre tes?
Speaker 1:limites, plus que jamais en fait, parce qu'avec le temps, j'ai appris et j'ai vécu des hauts et des bas sur plein d'affaires. Oui, oui, vraiment, mais je suis quand même quelqu'un. Oui, il y a des choses sur lesquelles c'est non négociable. Puis, il y a d'autres choses que je m'en crisse complètement. Ce n'est pas tes limites. Non, mais il y a des affaires pour lesquelles en voyage sérieusement à long terme, si on est pour rester à quelque part où c'est sale, j'ai bien de la misère. Quand c'est sale, ça m'écœure. Puis là, on va dire ma maison est-tu la plus propre au monde? Non, mais je suis dans mes affaires. Ça me dérange probablement à moi.
Speaker 2:C'est ton niveau de tolérance, de propreté versus.
Speaker 1:Mais d'arriver dans un hôtel, puis c'est comme semi-crade un peu. J'ai plein de la misère avec ça.
Speaker 2:Bien payer. Un bel endroit sale. C'est choquant.
Speaker 1:Ça fait chier, c'est le double fuck off. J'aime mieux ça. Au moins, je vais dormir plutôt que de ne pas dormir. Je valorise tellement mon sommeil, fuck off. La bouffe, c'est l'autre affaire.
Speaker 1:Les places où on ne mange vraiment pas bien après deux ou trois jours, si je n'ai pas un espace propre pour dormir et qu'en plus on ne mange pas bien, tu viens de jouer dans mon sommeil, mon alimentation. Là, je vais avoir envie de m'entraîner. Je m'entraîne, mais je ne dors pas bien et je ne mange pas bien. Là, tu viens finir par jouer sur mon humeur. Tout ça finit. Comme je disais tantôt, je start avec 20 push-ups, je start avec 20 push-ups, mais je n'ai pas tout le reste, je m'en fous d'où on va, il peut faire chaud, on peut changer les activités qu'on fait, j'ai aucun trouble. Mais il faut que ça soit basic, clean et qu'on mange basic correct, parce que sinon, à long terme, je ne serais pas capable Surtout si on est en vacances et qu'on a juste 7 jours, j'aimerais ça, pas le passer à me demander si je mets le pied dans une bibitte à terre ou si je mets du migogoun pour aller dans la douche.
Speaker 1:Ça ne, mais ça, c'est une limite. Ma blonde est pas mal plus backpack. Elle est plus yolo un peu avec les choses, avec où on vit ce qu'on mange. Ça la dérange moins. Mais pourtant, ce n'est pas parce que j'ai des restrictions alimentaires, ce n'est pas parce que je n'aime pas découvrir des goûts, c'est juste qu'il faut que j'aie des nutriments.
Speaker 2:Si elle a tripé tant que ça dans cet hôtel-là où t'es pas confortable, tu préférais mettre ta limite et dire je vais le payer l'autre hôtel. Je ne suis pas bien, je le feel pas, ça pourrit mon voyage présentement. Avant de te rendre à ce que ça te pourrit, c'est juste de faire comme Ça me gosse plus que toi. Clairement, ça me préoccupe, je pense.
Speaker 1:Je vais être capable de faire un compromis à court. Hey, on s'en va au Chili Les deux premières journées, on n'a pas le choix. On est dans une auberge de jeunesse, il n'y a rien d'autre dans ce village-là. Let's do it. On va juste se regarder. Elle va me regarder de temps en temps, elle va voir ma face, face à des affaires. Oh shit, tu trouves ça vraiment de la m, de la marge. J'ai rien dit, mais on est rendu là un peu dans notre relation et c'est bien correct. À l'inverse, il y a des situations qui sont complètement inverses. C'est moi qui suis comme ça te challenge, je fais le compromis, on est ensemble et on le vit Dans le compromis c'est cool Dans le compromis.
Speaker 2:ça veut dire que c'est vivable.
Speaker 1:Je comprends que je stretch un peu ma limite à moi. On peut-tu, s'il vous plaît, pas rester là trop longtemps, mais qu'en ce moment, je t'aime.
Speaker 2:on le vit ensemble, Mais as-tu toujours de la facilité à les mettre en affaires? T'as les partners.
Speaker 1:Non, moi j'ai tendance. Je suis vraiment un plaisir.
Speaker 2:Là, tu vas te rendre trop loin.
Speaker 1:Je veux que le monde soit bien. Je veux vraiment que les gens soient bien dans ma relation. Mais à force de développer cette relation-là, elle a compris. j'ai compris où c'est qu'on est. On plaçait nos propres limites à nous autres. C'est bien correct, Mais en affaire, si tu as double tranché, no-transcript.
Speaker 2:J'ai voulu plaire, j'ai voulu respecter ma parole, j'ai voulu être loyal, j'ai voulu rendre service, j'ai voulu être empathique pour le client qui n'avait pas beaucoup de sous, tu l'as fait pour moi aussi.
Speaker 1:Je veux dire que rien que pour eux autres. Des fois, je le fais juste parce que je suis comme non, c'est pas vrai qu'on va faire un projet de marde, genre, go, fuck off, on brûle le budget, puis on n'est plus rentable, mais au moins on va avoir de quoi sur notre portfolio, on va être fiers, etc. Ça vient peut-être un peu de mon passé en musique, c'était comme no matter le budget, un moment donné, tu rentres, ça finit là. Oui, il faut faire attention à ça vraiment Dans les relations. C'est dans la communication qu'on découvre tout ça. On est-tu capable d'en parler? Moi, j'étais un awful communicator, vraiment. Dans bien des relations précédentes, j'étais vraiment fermé. On pourrait rajouter des facteurs qui faisaient ça, mais oui, ça a été un travail.
Speaker 2:Tu l'as fait le travail, Je ne suis pas parfait. Là, tu es dans le résultat.
Speaker 1:Oui, mais si je veux dire Tu l'as fait le travail.
Speaker 2:Ça a été un travail, comme tu le dis, ça a été difficile. Oui, on va célébrer.
Speaker 1:Je suis fucking fier. Je pense que je suis la meilleure version que j'ai jamais été de moi-même, dans toutes les sphères de ma vie. Oui, c'est ça, je suis capable de le dire, mais genre, est-ce que?
Speaker 2:T'es-tu tout de suite à faire performance? On est mal fait. T'es-tu tout de suite? en train de regarder ce que t'aurais pu faire de plus, à quelle vitesse t'aurais pu atteindre déjà ce que tu vas faire et comment tu vas le faire mieux, plus vite, plus efficace.
Speaker 1:Qu'est-ce qu'il me reste à changer? aussi Que ce n'est pas parfait. Je ne prends rien pour acquis. Je suis. le hockey, c'est bien cool. C'est la meilleure relation que j'ai jamais eu de ma vie. On communique mieux, mais c'est parfait. On a nos petites journées, nous autres aussi, moi aussi. de temps en temps, je dis des petits commentaires de travers. Je pense que c'est la beauté aussi de la vie. Tout est dynamique, tout est un peu une opinion aussi. Ce qu'on perçoit n'est jamais la réalité. On est tous d'altonier. Je ne parle pas nécessairement juste du plan, mais on est tous d'altonier de la vie au complet.
Speaker 2:Quand on comprend ça, je trouve tellement que ça amène une lumière intéressante sur, justement, tous les conflits, tous les endroits où on se dit que ça ne fait pas. C'est-à-dire, dans ma perspective à moi, c'est ça qui est important. Mettons qu'on a un conflit, ce qui a raison, tu as peut-être peu. Moi, ce que je comprends, c'est que la façon que je t'ai parlé, tu t'es senti comme ça. Je ne peux pas le négocier. Comment tu t'es senti, ce n'est pas ça que je voulais dire Moi, je n'ai pas l'impression que mon ton était comme ça, mais toi, au résultat, tu t'es senti de même, ça t'a fait être de même.
Speaker 2:Je peux m'excuser, même si mon intention, je ne suis pas en train de dire que j'étais pas correct. Je suis en train de dire que je suis vraiment désolée Que ça t'a fait vivre ça. Mais c'est ça l'affaire De comprendre qu'il y a deux perspectives et que toi, avec tes blessures, tes valeurs, ton vécu, tes enjeux, tes objectifs, tu vas percevoir les choses différentes de moi. Puis, on n'a pas les. Je ne peux pas prendre doute. Tu vas faire comme Aïe, pourquoi tu ne peux?
Speaker 2:rien dire pour ça Si je te le dis, je vais m'exploser Mais de comprendre qu'on a deux points de vue. Vraiment, les deux sont vraiment valables, même si tu te dis Ce n'est même pas ça qui s'est passé. Mais moi, je l'ai ressenti et je l'ai vécu de cette façon-là. C'est comme ça que je OK, t'es capable d'accepter ça, t'es capable d'être plus empathique, en tabarnouche, avec des gens qui t'ont déconflit, je comprends, t'as réagi de même, t'es allé dire ça, t'étais blessé parce que tu t'es senti comme ça. On est-tu capable, par contre, de dire que, d'accord, mon intention, c'était pas ça, ce que j'ai fait, de résoudre des choses? on est capable de se parler, on est capable de se comprendre. Il y a vraiment des versions à concilier, des fois en ayant de l'empathie et en enlevant nos filtres et nos jugements.
Speaker 1:Nous autres en création. je viens de la musique. maintenant, on fait des campagnes, on fait du branding, des idées, whatever. On est dans l'idée, on est dans la créativité. C'est tellement subjectif, qu'est-ce qui est bon, qu'est-ce qui l'est pas.
Speaker 1:Si je commence à prendre ça personnel, à toutes les fois que la personne à qui je présente quelque chose voit ça de son oeil et me donne un commentaire, me dit que ça aurait pu, que c'est donc bien, que c'est peu importe, c'est quoi? C'est parce qu'à un moment donné, il faut que tu fasses la paix avec ça en tout cas pour moi, parce que sinon tu vas arrêter de dormir Mais de ne pas avoir un détachement sur la qualité non plus. Puis, ça, c'est un peu la ligne qu'il faut tout le temps flirter. C'est comme jusqu'à quel point je suis passionné, je tiens à ce que je veux faire, jusqu'à quel point je considère l'opinion des autres qui est valable, et pas en même temps par par rapport à ce qu'on est en train de faire, parce qu'ultimement, c'est de la création et ça va donner ce que ça va donner. au travers, on reçoit des insights, on reçoit de l'information, on se fait briefer on comprend la situation à notre façon.
Speaker 1:Tu as ton expérience, tes fils, ton jugement, tes goûts aussi, tout ça, je pogne ça, je mélange tout ce que moi. Bien, ça donne ça, ça donne ça Après ça, tout le temps, tu arrives, tu m'as engagé pour faire ça, puis tu me donnes ton opinion là-dessus. Bien, tu sais, tout le monde voit au travers de tes filtres, tu vois au travers de ton angle, de la façon qu'il est reflété là, puis tu vas avoir tes commentaires, puis c'est bien correct. Puis, genre, en création, surtout en marketing, en musique un petit peu moins, en marketing on sert toujours un purpose commercial à quelque part. Peu importe s'il est en vente, l'objectif, ou il est en n'importe quoi. Ce que tu veux créer, c'est quoi l'objectif de faire? ce qu'on est en train de faire, c'est super important. C'est peut-être un peu la nuance entre l'art et le marketing, parce que l'art, souvent, se fait pour It's on's sake, pour être Exprimer une vision, pour être ce que c'est, tandis qu'en marketing, on a beaucoup plus d'objectifs, On a beaucoup plus de commerce. Rattaché à ça, on a beaucoup plus de business. Puis, c'est un peu la beauté de coller l'art avec le commerce. Moi, c'est ce qui me fascine beaucoup du marketing créatif.
Speaker 1:Puis, tu sais, ce qu'on essaye souvent, c'est de créer quelque chose qui vient de notre perspective, qui passe au travers de notre filtre, mais qui est guidé par des insights qui sont super rationnels, qui font que ce qu'on est en train de créer là, finalement, est tellement attaché avec le rationnel que ça devient beaucoup moins subjectif. Puis ça, pour moi, c'est de la vraie bonne création. En marketing, c'est quand tu es capable d'attacher un paquet de points qui viennent d'un contexte. Exemple on est dans tel marché, notre objectif, c'est de développer telle affaire, on parle à ce type de personnes-là Et notre histoire, c'est ça, et notre produit, c'est XYZ. Donc là, tout ça, c'est tous des insights.
Speaker 1:La culture populaire, en ce moment, se comporte de telle façon. Ça c'est à la mode, ça c'est pas à la mode. On prend tout ce data-là qui vient de partout, puis là, avec tout ça, on crée quelque chose qui, là, en attachant tous ces points-là ensemble, on est arrivé à ça, nous autres, au travers de notre filtre, mais c'est quand même backé par beaucoup d nulle part. C'était pas juste. Je me suis levé, j'ai pris une toile avec un pinceau, puis j'ai dessiné quelque chose, puis ça a donné ça.
Speaker 2:C'est une culture. T'es allé rassembler des pièces, vraiment.
Speaker 1:Petit. Puis ça, moi, c'est quelque chose que j'aime beaucoup aussi en marketing, parce que ça fait partie de notre job, moi, je pense, comme agence créative, parce que le marketing, c'est assez large, mais mettons en création trouver l'idée qui fait que les gens s'en rappellent, trouver la couleur, la façon de passer le message, les textures, etc. C'est ça pour moi, quand c'est bien, il y a une bonne stratégie en arrière et qu'on comprend bien les insights et qu'on est capable de tout attacher à ça et de créer quelque chose que tu es capable de faire OK, Parce que, dans ton marché, tu es le seul, Tu serais le seul à être en jaune. Je dis ça parce que c'est un contexte qu'on a en ce moment. Mais on a fait une analyse concurrentielle. Puis ça, c'est un truc qui vient. Ce n'est pas moi qui invente ça, ça vient d'un de mes mentors.
Speaker 1:On a fait une analyse concurrentielle Dans l'industrie, il y a beaucoup de monde qui sont dans le bleu, le jaune pétant. Il n'y a personne. Nous autres, on utilisait ça comme insight. On n'ira pas dans le bleu, Tout le monde est là. On n'ira pas dans le mauve. Le plus gros concurrent direct est dans le mauve et dans le rose. On ne va pas là, c'est sûr. Qu'est-ce qui reste tout le tour. Qu'est-ce qui nous inspire Le jaune? ça serait cool qu'en ce moment il sert le purpose de ce qu'on veut faire.
Speaker 1:On veut te détacher de la compétition, on veut que t'aies de l'air unique, on veut que tu sortes de là, fait que tu sais. Là, ça devient plus une question de opinion, c'est plus.
Speaker 2:C'est quoi ta couleur préférée. C'est-tu démarqué Ou c'est un plus dans le paysage? Ça se peut que ce soit genre, même si ça c'est choquant. Puis que tu n'aimes pas le genre, mais que tu décides d'y aller, ça sert.
Speaker 1:Puis, en musique, c'est quelque chose aussi que j'ai appris à la rough. Mais tout le monde donne son opinion, tout le monde jamme sur des idées, tout le ça amène ses affaires, etc. Mais at the end of the day, la seule question, c'est le projet. Est-ce que ça sert, le projet? Ça sert pas moi, on s'en fout de moi. En ce moment, j'écoute les deux parts. Mettons, j'aimerais ça que le refrain sonne de même, j'aimerais ça que le refrain sonne de même. OK, parfait, on essaye les deux. Puis là, ok, bien, avec l'insight qu'on a de la toune, les paroles, cette option-là, c'est pas parce que je l'aime mieux, c'est parce que ça fit mieux. Tout le monde s'entend que c'est ça qui fit mieux. Pour les mêmes raisons, ça devient plus, c'est pas personnel.
Speaker 2:C'est facile dans l'idée, c'est facile, dans l'idée, c'est la meilleure idée qui gagne, même si elles sont toutes excellentes dans un autre contexte, ça fait complètement l'autre qui gagne. C'est pas nécessairement de gagner, mais il faut vraiment s'effacer.
Speaker 1:Ça fait Oui, ego at the door. Moi, c'est tout souvent ça que je disais. On a besoin de l'ego lâché après ça, Aussitôt que tu n'es plus dans les premiers jets, aussitôt que tu es rendu dans les révisions, l'analyse après, tu sais, Il faut que tu sortes le cœur un peu de là, puis que tu fasses comme Qu'est-ce qui va mieux servir le projet? Pour moi, en tout cas, c'est Parce que sinon tu reviens. Il faut qu'est-ce qui va mieux s'en revient le projet, Pour moi, en tout cas, parce que sinon tu reviens et il faut qu'il mène dans les deux.
Speaker 2:Tu ne comprends pas pourquoi il boque sur ça. Lui, ben oui, il se fait comme ça ne passe pas. Puis, là, c'est ça, il y a un agenda. Il y a quelqu'un qui a un agenda dans la gang, puis C'est ça qu'on aurait placé, mais lui, il s'est dit que ce serait malade, vu que c'est sa campagne. Il ne lui dit pas plus, il va prendre une orientation. Je ne comprends vraiment pas.
Speaker 1:Mais quelqu'un qui a ménagé dans la gang, Une des raisons pourquoi je ne fais pas de musique cette année aussi et ça a été la réalisation que j'ai eue c'est que j paye et que je suis le client tourne ce piton-là de cette façon-là. Je ne dis pas que c'était tout le temps le même, mais ultimement, je sentais un peu cette dynamique-là de genre vu que je t'engage pour faire ça, en bout de ligne, même si tu me dis que ce n'est pas bon, je veux que tu tournes ce piton-là, moi je vais le tourner. Le piton, ça va être ça. En marketing, je vis un peu la même affaire aussi. Des fois, La meilleure idée selon nous, des fois, soit le client n'est pas à l'aise d'aller là, soit, peu importe, il n'aime pas ça, le fameux, j'aime pas ça En musique, la raison pourquoi j'ai un peu déconnecté, c'était à cause de ça.
Speaker 1:Puis là, je vis un petit peu ça en marketing, puis je suis en train de pivoter. En fait, mon modèle de musique, puis mon modèle en marketing, ça en va un petit peu à la même place, mais de plus en plus, j'ai envie de mettre du skin in the game dans les projets de nos clients, puis de partager le risque avec eux, mais en échange de l'attitude par rapport au projet, c'est-à-dire que, bon, c'est ta campagne, peut-être que tu n'aimes pas ça, mais regarde, au lieu de te charger 20 000, je vais te charger 10 000, sauf qu'on partage tant de pourcents des profits de cette campagne-là. Puis, là, la relation change en crise, parce que là, ce n'est moi qui paye, c'est comme non, non, la performance de tout le monde. Mon profit à moi, il est dans les décisions qu'on est en train de prendre. Puis, tu m'engages parce que c'est moi l'expert dans l'affaire que tu veux que je règle comme problème dans ta business. On vient de changer complètement.
Speaker 2:La dynamique n'est pas la même, elle est en collaboration.
Speaker 1:C'est ça la, ça devient pas une dictature, ça devient une plus grande collaboration. Je trouve que, plutôt que de faire comme le mandat, c'est ça, je te paye pour ça, on va livrer de la marde parce qu'il décide que lui, sa compagnie, a envie que ça soit ça. C'est pas blindon, c'est pas binaire, c'est vraiment plus. Je sens cette dynamique-là que j'ai vécu en musique, que je la sens en ce moment Spoiler alert. Mais on est en train de pivoter le modèle d'affaires de plus en plus pour aller vers ça. C'est dans la vision long terme, c'est d'investir dans les projets de nos clients, avec eux, puis de partager le risque.
Speaker 2:Quand t'es excellent, pourquoi pas?
Speaker 1:En fait exact, c'est qu'on s'est rendu compte de ce point-point-là par rapport à la réputation que les agences avaient dans le milieu des affaires, le manque d'imputabilité par rapport aux résultats que les agences avaient envers leurs clients, l'évolution aussi de ces différents modèles-là des retainers versus chargés à l'heure, versus chargés à forfait, etc. Les retainers, sérieux.
Speaker 2:Des fois, ça manque un peu de transparence. Tu startes ma campagne, ça coûte tant. Les mois suivants sont aussi chers, Pour vrai. Les tweaks que tu fais dans tous les mois après, j'en ai déjà fait moi aussi. Je sais que ça ne coûte pas le même nombre de temps les semaines qui vont suivre, mais que t'es troué ton point En Le temps de charger à l'heure d'un autre sens.
Speaker 1:ça fait comme un peu pas de sens parce que tu ne vends pas de valeur, tu vends du temps. Puis, le temps, ça ne veut pas dire que quelqu'un passe plus de temps, que c'est nécessairement meilleur ce qu'il fait. Ça finit que le client paye pour du temps alors que l'autre, comme mesurable, ce n'est pas du temps, c'est à la valeur.
Speaker 2:Chris, quand même J'ai des discussions avec Justine, qui sont vraiment intéressantes, sur la valeur.
Speaker 1:Moi, j'haïs les heures, je suis allergique, allergique, allergique, allergique. J'haïs ça, j'haïs ça, je déteste ça. Dis-moi combien ça coûte, dis-moi combien Le résultat que je vise.
Speaker 2:Et combien tu vas faire avec ce résultat-là, toi, au bout. Moi il y a ça. Je trouve ça gossant. Des fois Je me dis mon Dieu, 8 000 pour ça, mais pourquoi? Ah bien, attends, attends, attends, entends. Je sais comment ça coûte, je suis capable de le faire. Moi, je vais le faire. Ça va me coûter 400 piastres. C'est quoi? cette histoire-là?
Speaker 1:Oui, mais la valeur, t'as peu la entreprise ou si la Tu sais. OK, mettons, tu veux que je designe un nouveau logo. J'ai le meilleur au monde pour désigner des logos dans mon équipe.
Speaker 2:T'es-tu obligé de péder sur le crayon au bout?
Speaker 1:Mais lui, ça prend 30 minutes de faire sa job, Mais c'est le meilleur au monde. Fait qu'il va désigner ton logo. probablement que t'auras pas besoin de rechanger ton logo pendant 50 ans.
Speaker 2:La valeur, l'impact du meilleur logo, tu le quantifies? comment C'est-tu 400?
Speaker 1:millions, c'est-tu 20 piastres.
Speaker 2:On ne le sait pas, je suis d'affaires qu'on va faire, comment tu vas faire estimer la valeur, Moi, c'est là que je trouve que c'est la valeur.
Speaker 1:C'est parce que tu ne peux pas l'estimer. Pour tout le reste, Si on décide qu'on fait une campagne ensemble et qu'on se rend compte que le branding de l'entreprise est dans les jambes de la performance de notre campagne, ça c'est tout le temps, Chris, combien de fois c'est comme on n'est pas capable de faire une campagne qui a du bon sens. Les couleurs, ça ne marche pas. Le ton de qui est faite depuis 5 dernières années, Ça s'en va n'importe où. Puis là, on fait une campagne, du jour au lendemain, ça coupe frais de sec. Puis là, il y a un nouveau ton, mais on ne peut pas changer le logo en haut. Puis là, on espère que ça performe. Qu'est-ce?
Speaker 2:que tu fais? Tu fais genre la création de contenu pendant 3 mois pour transitionner.
Speaker 1:C'est comme Chris, on peut-tu travailler ensemble sur ces vrais enjeux qui vont driver le niveau de tout le monde. C'est ça, genre, avant de faire une campagne dans le vide parce que toi tu penses que tu as une campagne et que là, tu as cogné la porte en disant j'ai besoin d'une campagne À ta minute, c'est quoi le vrai point. Ok, tu n'es pas capable de passer dans ce marché-là. Ok, ton brand s'appelle telle affaire. Puis là, tu t'en vas dans un marché anglais Déjà là, ok, le nom il fait dessus, ça se dit-tu bien dans la gueule de tous les Anglais? Si oui, ça sert-tu. Est-ce que tu sais, dans cette nouvelle niche-là encore là, t'arri, que tous les concurrents ont les mêmes couleurs et que là, toi, ici, tu arrives avec une affaire de toutes les mêmes couleurs et que là, en plus, tu fais une copie-collée. Tu veux copier-coller du type de pub que vous faites dans le domaine des assurances et que là, ça ne te démarque pas pendant tout. Pourquoi tu me payes? En tout cas, n'engage-moi pas, on ne va pas là ensemble.
Speaker 1:Mais c'est ton intégrité, ça Oui puis on peut-tu faire une stratégie ensemble qui va faire qu'on va mettre les bons objectifs, puis on va s'entendre sur les bons objectifs, que c'est vers ça qu'on veut s'en aller, puis ensuite, de ça, on va y mesurer où est-ce qu'on se rend, est-ce qu'on est plus proche qu'où est-ce qu'on était? changer les actions Plutôt que de continuer à s'en aller dans le mur. Il y a vraiment cette notion-là, je trouve, qui manque dans notre industrie. Je ne pousse pas la science infuse Comment on peut partager ce risque-là et améliorer les relations À bout de ligne. Je pense que c'est ça par-delà, parce que ça nuit aux relations. Carrément Payer et ne pas savoir à quoi ça a servi, c'est épouvantable.
Speaker 2:C'est clair. Non, mais c'est clair. Ça ne donne pas confiance. Après ça, tu es comme genre oh, mon Dieu, la dernière personne avec qui j'ai travaillé en marketing, ça m'a chargé, tant les résultats sont tant. Tu es frileux du prochain, c'est sûr. Tu es frileux de façon. Il me promettait ça et ça, moi, je n'ai rien fait encore. Je ne sais pas pourquoi tu me parles de ça. C'est son trauma à lui, cher client. J'aimerais qu'il se mette en sœur avec toi. Étant donné que l'autre agence, elle, t'a vraiment brûlée, prends-en un autre. Je serais prête à te reviendre avec nous autres, parce qu'on est les meilleurs. Raison Le modèle d'affaires adapté, avec des discussions franches, dans laquelle tu partages puis, pas que tu ouvres les lits nécessairement, mais moi je trouve ça bien en transparence. Tu peux aussi.
Speaker 1:Vendre un produit. Chris, dis-moi laisse écouter tes marges, au lieu que je te fasse une offre de service que tu te demandes, puis après ça, tu envoies ça à ton CFO. t' tu te demandes, puis après ça, tu envoies ça à ton CFO Salut, il faut rajouter. Tu es sur le top de la campagne parce que notre agent nous a dit ça. Puis, après ça, tu me reviens et tu dis oh non, on ne peut pas. Chris, dis-moi, c'est quoi les marges de manœuvre que tu as? On va travailler ensemble. le budget.
Speaker 2:Les gens ont peur. Je te dis je remplis ton budget, nous autres on charge tant de l'heure. Fait que là, tu as tant de budget, fait que là je divise ça par le nombre d'heures et je te dis que tu vas avoir tant l'heure ou pas, toi tu le calcules, il faut que tu le calcules de toute façon, ton objectif, c'est ça.
Speaker 1:J'aimerais ça, t'aider à ce qu'on se rende là. Tu me dis que ton budget, c'est ça. Moi, je pense que j'ai besoin de tout ça de budget pour qu'on se rende là. Check bien ce qu'on va faire. Je vais te charger ça, moins des carottes parce qu'on va se rendre là, et plus, si tu m'écoutes et qu'on s'en va à la même place ensemble, qu'on est imputables les deux, que tu m'ouvres tes livres et que tu me dis Moi, ce produit-là, j'ai une économie de volume rendue à telle braquette, on va essayer de se rendre au plus calice ensemble. Mais en attendant, tu n'est pas grave, regarde, es-tu capable de me faire un dépôt? Moi, je vais te financer une partie de ça, mais c'est parce qu'on le sait que la carotte, c'est d'arriver à ton économie de volume, parce qu'à partir de là, tu vas l'avoir ce budget-là. Puis, en plus de ça, by the way, je ne pense pas que ton logo va nous amener là, est-ce Là?
Speaker 2:tu commences à jaser de collaboration, Ça c'est des belles discussions, Ça c'est des vraies discussions.
Speaker 1:Ce n'est pas. Ah non, je n'ai pas le budget. Fais-moi une offre de service, j'ai tant de budget, J'aimerais ça me rendre là». Puis là, tu n'as pas le contexte, tu n'es pas capable. Ça prend vraiment une transparence, une humil Quel business ça. Ça, c'est écœurant, Ça, c'est le genre de relation.
Speaker 2:Ça, c'est concilier les affaires avec qui on est. Parce que ton intégrité, depuis que je connais toi, mais que je commence à comprendre, transparaît dans tes actions, parce que tu as le goût de t'offrir de quoi à tes clients et de les livrer pour vrai, je le fais pour moi aussi, c'est ton intégr, ok, mais tu veux te regarder, moi j'ai envie d'être fier.
Speaker 1:On a travaillé avec ce client-là, on a move de needle de temps. Tout le monde se rappelle de la campagne. On avait une toune qu'on a mise. Les kids dans l'autobus chantent la toune Parce que la pub a tellement scoré. Tout le monde trippe Win, win, win, win, win, win, win. Tout le monde se rappelle plus de ses affaires. Moi, j'ai un beau projet portfolio. Le monde au partenariat de Noël en parle. Hey, t'imagines-tu comment on est heureux? Oh non, finalement, le projet n'a pas marché parce que personne ne voulait se dire les vraies affaires dans le premier meeting Fait que finalement, abort, c'est ça.
Speaker 2:Moi, j'y crois. ça, C'est juste là pour m'utiliser. On peut-tu contribuer l'un et l'autre Comme client, je peux-tu t'aider, moi, comme professionnel, je peux-tu t'aider En es-tu capable de dire des choses au-delà de ce qui est, je ne veux pas dire socialement admissible, mais oui, de dire je peux-tu ça m'a te posé une question Puis là, ça m'a tout fait dire que oui, c'est vrai, il y a un directeur marketing. oui, il ne veut pas travailler avec vous parce qu'il fallait le faire à l'interne. Là, là, là, on parle. Puis, là, tu es capable, je comprends ton contexte.
Speaker 2:Là, tu es capable de faire que, ok, il n'est pas juste le logo il y a Tu as un risque à pousser là, à avoir une discussion franche, parce que tu peux ouvrir une boîte de Pandore. Ça rend le gendarme à l'aise. Par exemple, si on est capable d'aller là et d'avoir des vraies discussions, on va peut-être travailler dans plus de sincérité, de transparence. Il ne faudra pas parler de ça. On peut-tu y mettre notre intégrité, notre passion, ce qu'on est, qu'on se laisse avec nos valeurs, parce que ce qu'on veut, c'est pas juste un travail, c'est pas juste une mission, c'est bien plus que ça, c'est une petite part de nous qu'on fait quand on travaille.
Speaker 2:Je comprends qu'il y ait des gens qui punch in, punch out, puis qui travaillent dans une usine, puis qui se foutent des faux clous. Mais dans notre contexte, est-ce qu'on peut être plus sincère avec les clients? Ça permet d'être aussi plus vulnérable par la bande, de s'ouvrir et de faire de la business différemment, de concilier qui on est avec nos ambitions d'affaires, en étant vraiment intègre et en étant à l'aise. Moi, je suis convaincue que oui, c'est peut-être ça la mission qui est tout à fait possible.
Speaker 1:Il y en a beaucoup qui en parlent, surtout sur la côtoise américaine. C'est quoi le modèle d'affaires du futur? Il y a comme un gap qui est en train de se créer entre les très petites entreprises et les grandes. Il n'y a plus bien de middle market, les entreprises de 100 employés. Ils risquent d'en avoir de moins en moins. On va avoir des Google, des Meta, puis on va avoir de micro, des entrepreneurs du 5 à 25-30 employés, puis des travailleurs autonomes qui sont spécialisés vraiment narrow, dans quelque chose, genre des ingénieurs, des consultants hyper focus sur une affaire, puis de plus en plus, ce qu'eux semblent dire, c'est qu'ils vont avoir un disconnect entre, justement, la valeur perçue, puis on va travailler de moins en moins à l'heure. Probablement, ça va être check. Moi, j'ai ce problème-là. Combien ça coûte pour régler ce problème-là?
Speaker 2:Viens-t'en régler ce problème-là, ça coûte tant Si on est capable de le chiffrer, parce que des fois tu ouvres un truck, tu ne sais pas combien de temps ça va prendre.
Speaker 1:Oui, non, mais 100%, justement dans l'expertise, dans l'expérience d'être capable de mieux prévoir les projets, ça va être tout ça Avec un bon buffer. Ben oui, 100%, ça amène une partie de risque. Pourquoi je suis arrivé là, c'est que je me suis dit pourquoi c'est le client qui devrait absorber tout le risque d'un projet, quand c'est moi qui est l'expert dans ce qu'il veut.
Speaker 1:J'avais ce disconnect-là. C'est comme c'est le projet du client. Nous autres, On va le laisser se planter. Quel genre de service que c'est ça, tabarnak? Oui, mais c'est son projet. C'est toi l'expert, c'est toi qui le consultes.
Speaker 2:C'est une belle maladie, moi, je trouve c'est le risque et le courage de ton intégrité, t'es capable de dire je vais le choquer, il veut vraiment pas entendre ça. Mais moi, je pense qu'il en a pas qu'à le continuer sans lui dire ça, parce qu'il peut quitter la plogue, parce que lui, il perçoit que la marde c'est la bonne affaire. Je vais prendre le risque d'y dire que c'est pas ça qu'il a besoin, même si ça l'écorche un peu. Puis on verra. On a du calme à bâtir ensemble.
Speaker 1:Je me suis rendu compte que c'est ça qui m'empêchait de dormir. Il y a pas grand-chose qui m'empêche de dormir Mais ce qui m'énervait, c'était pas On avait-tu le budget? Il était-tu gentil? Il était-tu cave? Il était-tu Tu sais? parce qu'on voit de toutes les couleurs, puis des relations. Des fois, tu fais comme Chris, qui est fondamentalement méchant en ce moment, cet humain-là en avant de moi, puis ça, ça m joue dans la tête, ça se traîne partout dans ma vie. Je ne sais pas si c'est ma maladie, je l'assume.
Speaker 2:C'est une belle maladie, je trouve.
Speaker 1:Oui, mais en même temps, c'est moi qui vis avec ça. Ça ne crée pas nécessairement de détachement. Ceux qui veulent cloquer in, cloquer out, ce n'est pas la meilleure maladie à avoir, parce que ça te suit partout. Pour moi, comme entrepreneur, je trouve que c'est une qualité, mais il faut que ça soit bien canalisé.
Speaker 2:Moi, je pense qu'en le nommant, quand tu es dans une situation comme ça, tu te soignes en tabarnouche, parce que tu es bien plus capable de cloquer une, cloquer l'autre. On est arrivé dans une situation, encore une fois, où je trouvais que ce n'était pas le bon. J'ai développé le modèle dans lequel je suis allée dire l'affaire inconfortable à mon client et que c'est ma plus-value Tu es allée vendre ton brand comme étant le no bullshit brand Ici. Dans le contrat, il est marqué Si on sent qu'on fait fa à cause d'indications qui viennent du client, nous, on s'engage à vous le dire. Êtes-vous prêts à signer cette clause-là? Parce que pour nous c'est important, parce que ce qu'on veut, c'est servir la mission. Qu'est-ce qu'elle s'est dit? On est arrivé à la clause 5 aujourd'hui. C'est quoi la clause 5? Tu sais la?
Speaker 1:clause de nos bullshits. Puis t'es, je vais mettre en clause un.
Speaker 2:Mais why not? Why not?
Speaker 1:Ça, choque Ça choque.
Speaker 2:Tu sais, moi, je suis considérée comme quelqu'un qui dit des fois trop les choses. Puis, je veux m'assumer comme je suis Moi. Je ne veux pas ça faire semblable. J'aime ça être vrai. Dans mon expérience de ce qui est vrai, ça se peut que je choque, ça se peut plaise, fait que là, qu'est-ce que je fais? Je suis honnête envers moi-même, je suis rigoureuse envers ce que je pense, puis je ressens, puis je le nomme, même si ça rend les gens inconfortables. Mais là, moi, j'ai fait le choix de oui, Ça va venir avec le reste, c'est que les bonnes affaires, les gens qui vont comme Shit, c'est ce que je pense. Personne me dit Ça va venir avec les deux. Mais moi, dans un, je suis vraiment nourrie. Je fais ça, intègre. Je me dis cette personne-là, elle voulait l'entendre. J'ai juste fait ma job de dire ce que je pensais, essayer de le faire avec humilité, bien entendu, pour remettre le monde à leur place, dire les choses telles qu'elles sont. Je pense que le no bullshit, il y a des ISO, je ne sais pas quoi?
Speaker 1:C'est le futur, c'est ISO. Je vais être B.
Speaker 2:Corp et No Bullshit, Parce que je trouve ça important. Puis la pièce de plus, pour moi elle est gênante. Il a fallu que pas juste mentir, omettre de dire quelque chose. Je ne suis pas très confortable.
Speaker 1:C'est beaucoup de valeur pour un client qui care à bord de son projet, ce qui est la majorité des gens. Ça arrive des fois qu'il y a juste la situation fait que c'est pas la priorité. Ça, c'est un autre dossier, mais la majorité des gens care about leur projet. Puis pourquoi ça ferait pas partie de la proposition de valeur? Hey, check-me, tu me payes plus cher que le voisin, mais c'est parce que moi, je te dirais pas de la merde.
Speaker 2:Pour encaisser un plus gros chèque. C'est ça.
Speaker 2:Pour vrai dans mon autre vie quand il arrivait un client qui voulait changer le barbec à cause qu'il pensait que ça ne marchait plus, puis qu'il y avait quelqu'un qui avait l'intégrité, souvent la même personne disait Ah non, ça peut. Ça peut, change ta grille. Tu vas faire encore deux ans, c'est correct. C'est correctce qu'il fait le client Aujourd'hui. Ok, c'est beau, tu aurais pu faire plus. Par contre, qu'est-ce qu'il fait ce client-là? Il fait comme Ben oui, puis là, tu construis ta valeur. C'est ça ta valeur. Moi, je trouve que c'cérité, bien doucement dit, va nous amener à quelque part d'autre, dans un nouveau monde des affaires dans lequel on peut collectivement, ensemble, contribuer, ensemble, se soutenir, s'épauler, être en transparence, être en vulnérabilité, puis que ce ne sera pas juste une affaire de chiffres, ça va être une affaire de sens aussi. Ça fait pas de sens, i'm out, puis j'espère. Il y aura des moments où je le tiendrai pas. Puis, quand je vais me rendre compte, j'espère que je serai rapidement revenu de l'autre bord.
Speaker 1:Deep down, on le sait, c'est con, mais Moi je marche avec des points. C'est des faux points, mais c'est des points dans la vie.
Speaker 2:Non, on ne peut pas faire ça, on va perdre des points.
Speaker 1:Ah, non, on ne fait pas ça, on va perdre des points. Puis là, Oui, mais personne ne va le savoir». Oui, mais toi tu vas le savoir, tu vas perdre des points.
Speaker 2:Tu aimes ça, c'est bien dit. Vraiment Et puis ça tu perds des points Des fois.
Speaker 1:c'est niaiseux mais c'est des bonnes maladies. Ben oui, ben oui, ben oui.
Speaker 2:C'est une bénédiction, quelque chose.
Speaker 1:Un virus, ça ne veut pas tout le temps dire que c'est malin, ok. Un virus, ça veut juste dire que c'est viral. Une maladie, ça veut dire que ça se répand. Une maladie, ça veut dire que c'est là, ouais, on peut aller dans la définition. Mais on peut aller dans la définition, mais dans l'interprétation, on peut utiliser des mots. J'aime ça souvent utiliser, tu sais genre.
Speaker 2:C'est éloquent.
Speaker 1:La mort mettons. Il y en a qui n'ont pas le droit d'aller là, tu sais, mais pour moi, tu sais on est mort parce qu'on n'a pas fait telle affaire. Puis, là, le projet, ça va pas bien, ma maladie. Mais exemple, je mets du gaz, puis, en marchant aller payer en dedans, je vois un papier à terre, puis je le ramasse pas. Puis je me dis Christ, c'est pas moi qui l'ai mis là, faut que je le ramasse pas. À cette heure, c'est rare que je fais deux pas de plus. C'est fucké, mais c'est genre.
Speaker 2:Je l'ai vu, christ, c'est tellement, ça me prend rien t'es pas habillé en blanc, pis y'a plein de bout dessus faut pas être fou, mais t'sais j'avoue, y'a quelque chose de ramassable, pourquoi je le ferais pas? y'a quelqu'un qui te voit, qui t'en vient de dinguer pis, qui pense à ça, pis au-delà de la personne qui me voit.
Speaker 1:Je le fais pour moi. C'est comme si je le ramasse pas pis là, je ressors du dépanneur, puis je leur vois en passant, puis je retourne à mon truc, puis je ne l'ai pas ramassé, Je suis d'abord Deux incohérences. Oui, c'est ça. J'ai perdu des points deux fois.
Speaker 1:Souvent, à cette heure, c'est rendu juste comme automatique. Puis, à l'inverse, je fais la paix aussi des fois, quand je perds des points. Puis je m' le prochain petit papier, je vais le ramasser en me disant qu'il faut que je refasse mes points un peu. Même si personne ne le sait, on le sait, nous autres, en dedans, des dons, on le sait. Je trouve que ça, ça finit par forger notre personnalité. Quand tu es tout le temps Je l'entends souvent dans mon réseau. C'est comme. J'ai acquis cette affaire. J'ai hacké cette affaire, j'ai été capable d'aller sur le site et j'ai eu un billet gratuit en rentrant l'autre code que j'avais déjà utilisé. J'ai trouvé le backdoor pour rentrer dans la place. J'ai compris comment.
Speaker 1:Toutes ces petites affaires de micro-hacking qui servent à Focal. Est-ce que je trouve que c'est de affaires-là de micro-hacking qui servent à fuck all? est-ce que je trouve que c'est de l'énergie de penser à des places qui ne servent à rien? Ça ne sert pas toi-même, ça ne sert pas la société, ça ne sert pas le monde, ça ne sert pas rien. Je suis d'accord. Est-ce que ça me fait cap autant vouloir gratter, sauver, whatever? Puis, c'est peut-être la même maladie que j'ai de, tu sais, de ne pas vouloir mettre d'énergie pour aller récupérer l'argent de l'hôtel que, finalement, c'était de la merde. Puis, une fois qu'on passe à d'autres choses, pour moi, c'est tout le temps la même famille, on dirait de mindset. Je suis comme non là, genre le petit papy. Je vais le savoir. Si je l'ai pas ramassé, je le ramasse, je fais des petits points.
Speaker 2:Il t'empêche pas de dormir le soir. C'est juste que c'est super cohérent de dire Il faut juste te traîner un sac de poubelle avec une pince partout. C'est pas ça. C'est juste de dire j'ai le pouvoir de faire plein de petites bonnes actions que moi seul sais et aussi ne sais pas qui me regarde, je ne sais pas qui que je peux toucher, influencer, inspirer. Je l'ai fait pour moi, simplement pour moi. C'est cohérent, avec qui je suis, je me sens bien, fin. Mais après ça, c'est comme par une fête.
Speaker 1:Tu es seul dans le bois souvent. Tu sais, mettons, je suis en bike, ici, à côté, je ride, et je vois, mettons, je la ramasse pas avec la nette, elle reste là. mettons, mais entre mon char et le dépanneur qu'il y a une poubelle de retes là, que je vois ça. Là, c'est genre je mets ça là, sérieux. Ça veut pas dire de passer l'après-midi avec des cochonneries dans tes poches. Partout où tu vas, tu ramasses de ta terre. Pour moi, c'est un peu ma limite de genre fuck off Les gommes des autres. Si c'est dégueulasse, je ne mettrais pas ça dans mes poches parce qu'on a quelqu'un qui a laissé ça à la terre. Ça pour moi, je ne vais pas là pour ramasser des points, mais par contre, quand c'est super simple, c'est un super bon exemple. Mais la faudrait que je la mette dans mes poches, je peux la ménagrer, elle serait sale, elle me piquerait peut-être dans la cuisse. Puis je suis comme oh, un fois qu'elle est dans la trail, il n'y a pas de poubelle, pas loin. Non, mais Chris, ça a ru l'autre fois ici en m'en allant ramasser de la trail. Bien, c'était le soir des vidanges, le lendemain, whatever. Puis j mon cible, je l'ai mis.
Speaker 1:Ça ne fait pas de moi une meilleure personne? Non, mais ça parle de toi pareil. Ce que je veux dire, c'est que ça, pour moi, c'est des quick wins, que si on pouvait tout faire, ces petits efforts-là, tout le monde. Je ne parle pas nécessairement d'écologie, je parle d'un n'importe quoi, d'aider quelqu'un, peu importe. C'est notophe. Elle n'est pas capable de décoller les deux paniers. Je vois quatre personnes rentrer avant. Je suis le royaume. Il n'y a pas personne qui a vu la petite madame.
Speaker 2:Ils l'ont toutes vue, la fille qui la poussait de poignard entre les deux portes. Lève-toi de ton café confortable, Arrête de la regarder. C'est gênant. Pourquoi c'est si difficile de faire comme? Je vais faire un petit effort pour l'autre. Ça arrive des fois. ça peut être effectivement choquant. C'est comme l'ignorance intentionnelle, mais on protège qui là-dedans?
Speaker 1:Oui, c'est ça Ton confort. C'est comme si c'était pas mon problème. Ça va être long. Je suis vraiment individualiste en plus dans la vie. Oui, mes résultats, mes affaires. Je n'ai pas besoin d'aider tout le monde, fuck off. Moi, dans ma tête, tout m'appartient. Si je décide que ça m'appartient, c'est mes objectifs. Je n'ai pas besoin de personne. Je suis indépendant, je fais mes affaires.
Speaker 2:C'est individualiste, ça Ben, tu es responsable de toi.
Speaker 1:Tu n'attends pas personne. Moi, je pense que c'est de l'estime de toi, mais en même temps, je care vraiment à propos de Je suis un peu over-giver, puis C'est équilibre, je sais pas, j'imagine, c'est-tu un équilibre?
Speaker 2:Ben, tu t'équilibres en ce sens que t'attends pas après les autres. Tu dis pas parce que les autres sont pas prêts pour avancer, t'y vas quand t'avances, puis de te faire comme ah, t'as ce peu. Peut-être prendre un break ici, quelqu'un qui bénéficierait d'un échange un café avec moi? Non, non, je suis busy.
Speaker 1:On n'est jamais en retard pour être gentil. Moi, je dis tout le temps ça, même avec ma blonde, je dis tout le temps. on n'est jamais trop en retard la journée, qu'on va partir trop stressé ou en bougonnant, puis qu'on va partir chacun de notre bord pour la journée, puis il y en a un qui va faire un accident de char.
Speaker 2:Hey, dis pas ça.
Speaker 1:Non, non, non, non. Il faut le dire ça. Moi, je pense qu'il faut le dire ça. Il faut le dire ça parce que ça nous ramène dans le D2D. Après ça, c'est comme pour avoir vécu des affaires qui pètent dans la face. On le sait jamais. Quand ça arrive, ces affaires-là, fait que, en vivant au jour le jour, en se disant que c'est peut-être notre dernière journée, moi je sens une gratitude et une paix interne. Puis on profite pas mal plus du moment présent. Comme on parlait tantôt, ça change nos relations parce qu'on ne prend rien pour acquis. Dans ce temps-là. Même quand je suis en meeting, j'ai tout le temps ma blonde, ça dérange moi. Quand tu es pour t'en aller, je m'en sac, ça va prendre deux secondes, je vais me mettre sur mute, je vais te donner un bec et je vais te dire bonne journée. Puis, d'ici, puis à part, au moins, on ferme le mini-itre tout le temps, puis ça sera pas genre je te retors.
Speaker 2:T'as vraiment ce souci-là, toi, de bien faire les choses avec la qualité. Puis, ça répond rien.
Speaker 1:Pourtant, je suis botcheux en même temps. C'est fucké.
Speaker 2:T'es choisi, moi je pense.
Speaker 1:Oui vraiment.
Speaker 2:Moi aussi, je suis une professionnelle botcheuse dans certaines affaires et il n'y aura pas de discussion sur la qualité dans d'autres. Pourquoi, Priorité-valeur, C'est ça Priorité-valeur Avec mes enfants. Il n'y aura jamais de concession sur la qualité et la présence que tu vas leur donner. Je suis capable d'annuler un voyage d'affaires si je sens que la personne qui est supposée être avec eux autres n'est pas disponible émotivement pour en prendre soin Des, et je suis comme non, c'est non négociable, Alors que je pense que ça s'équilibre tellement.
Speaker 1:Je pense qu'il faut se respecter là-dedans aussi. S'il y a des gens pour qui c'est du super power de ramasser un papier à terre entre leur char et le dépanneur, il y a peut-être ailleurs que tu peux compenser, il y a des affaires qui, pour toi, vont être peut-être moins lourdes à supporter, mais que tu vas être capable de faire tes points là, et c'est bien correct aussi. c'est pas de la science, c'est ce que je dis là, c'est plus, c'est un concept à appliquer. je pense que selon ce que tu aimes, Et selon tes priorités.
Speaker 1:Pour toi l'environnement clairement c'est important.
Speaker 2:Tu joues dehors, donne-moi pas un char électrique, chris, j'ai isso. C'est ça T'es priorité. Tu fais ta part, tu protèges l'environnement, tu le protèges. T'es pas prêt à faire certaines affaires, mais c'est correct. Puis, t'aides des gens, tu mets en valeurin des gens autour de toi, mais il y a des affaires que tu ne ferais pas. Puis, ça, c'est parfait. Les affaires que tu n'endures pas, que tu m'as compté, c'est parfait. Tu mets tes limites. Mais, par exemple, ce qui est une évidence pour toi, tu prends action. Ce qui est simple, facile, cohérent, puis qui est à ta portée, tu bouges, c c'est parfait. Mais ça parle de toi.
Speaker 2:Moi, je trouve que c'est de prétendre être des grandes choses par des grandes valeurs, puis avoir les valeurs sur notre entreprise, sur nos murs, puis tout ça, demain matin, comment j'agis quand il y a une situation avec un employé, avec un fournisseur, avec un client, ça va définir bien plus d'affaires que les valeurs que j'aurais pris deux jours à réfléchir avec une firme pour définir quelles sont nos valeurs actualisées versus comment, au quotidien, je vais gérer un conflit, comment je vais m'exprimer avec quelqu'un qui me dérange, avec quelqu'un qui n'a pas le rendement, quand personne regarde comment tu agis, moi, je trouve que ça paye cette phrase-là. Si personne regardait, il saurait Qu'est-ce que tu ferais.
Speaker 1:Quand on est venu, parce qu'on vient de sortir une boutique web de l'entreprise, on a repassé avec tout ce qu'on a brassé il y avait, définitivement, ça reprenait un positionnement. Il fallait comprendre notre proposition de valeur, les offres de services, comment on interagissait avec nous. Puis c'est drôle ce que tu dis là. Au début, quand on a starté, ça s'est fait un peu dans le vent de on n'a pas de historique, on ne se connaît pas, on n'a jamais fait ça. Quand on est venu pour le refaire, c'est moi qui ai travaillé majoritairement dessus, mais avec beaucoup d'insights des gens, de l'équipe, des clients, de notre vision. Puis ça ressemble un peu à ce que tu disais, mais on s'est basé. Puis Éric, notre DC, qui est directeur créatif, sa façon de comprendre ce qu'on fait pour Betulus, c'est qu'il m'interview tout le temps. Il dit comment tu dis ça aux clients quand tu parles de telle affaire? Mettons, on faisait les sections de service. Il disait comment tu expliques aux clients qu'est-ce qu'on fait? Je fais ça de même, je fais ça de même. Je leur dis que c'est ça.
Speaker 1:Puis on est différent à cause de ça, ça, ça. Ils disent ah, ok, parfait, on remange ça. Puis on fait quoi qui est plus structuré, qui est plus marketing avec ça. Puis go, on y va. C'est fou, on est arrivé avec Moi. Je trouve, en tout cas à ce moment, qu'on est le plus positionnement. Ce n'est pas vraiment un slogan, c'est un tagline qu'on utilise quasiment uniquement sur le site web, mais c'est Engagé à marquer Avec tout ce qu'on se disait tantôt. C'est comme l'engagement marquer. Les gens s'en rappellent. On a été tellement chanceux de tomber sur Dequai, qui est driveé par nos comportements, qui fait partie de la mission. On est engagé. Ce que je valorise le plus chez mes employés, c'est quand ils sont là, puis qu'ils sont all-in, puis que ça leur tente d'être là, puis qu'ils innovent, qu'ils trouvent des nouvelles solutions.
Speaker 1:Ça n'a pas de prix ça Fait que là, c'était du côté client, c'était du côté employé, c'était du côté moi. Parlà, l'engagement, puis marquer, puis que les gens s'en rappellent. On a été capable de se laisser d'attacher sans ça. Mais c'est fucking tough d'arriver là. Puis, on dirait qu'il faut que tu déboules les marches une couple de fois avant de trouver toutes ces affaires-là. Puis, ça ne prend pas juste. C'était tous ces insights-là qu'on a trouvés. Puis, quand on s'est dit OK, les valeurs de l'entreprise les plus importantes pour nous autres, c'est quoi? L'engagement, c'en était une. Mais là, il est dans le tagline, il est dans la mission de l'entreprise, il est dans l'offre de service qu'on veut avoir avec nos clients.
Speaker 2:On veut être engagé envers les résultats. Tout ça, ça aussi pour engager tes gens Vraiment. Parce que si tu te tolères, c'est sûr que le niveau d'engagement, quand les gens arrivent, ils sont dans le tapis parce qu'ils capotent avec les bêtises là, ou ils sont Medzo. T'es allé chercher un super bon joueur, il ne connaît pas le plan, il ne connaît pas les gens, puis il va s'engager, s'attacher, ça va avec ça, soit que c'est un. Puis ça peut justement se foirer dans l'engagement, ou ça va aller doucement. Mais au bout d'un certain point, d'avoir des gens moins engagés, très bons, très compétents, mais pas très engagés, ça ne correspondra pas à vos valeurs d'entreprise. Puis, il va falloir avoir le courage de mettre tes limites et de faire, à l'endroit où on veut s'en aller avec la gang, avec l'équipe, que ça nous prend. Est-ce que ça nous prend encore? des gens engagés? Oui, mais il y a un mouvement à faire, ici, demain, plus tard, mais on le sait, on le sait, il faut faire quelque chose.
Speaker 2:Puis, ça, c'est de l'intégrité envers ton entreprise, c'est bien plus nécessairement envers toi. Si ton entreprise c' d'entité, quel est le meilleur move pour elle? Même titre que les titres tantôt. Quel est le meilleur titre pour moi et quel est le meilleur move pour la business. On peut trouver un million d'excuses de ne pas remercier quelqu'un. Il n'est pas si mauvais, il est quand même bon. C'est difficile à trouver, oui, mais au fond de toi-même, tu as une idée de l'intégrité à faire.
Speaker 2:Est-ce qu les conséquences à moyen terme. Oui, parfait, tu vas être 100 % responsable plus tard, full circle.
Speaker 1:C'est ça, oui. Puis arrange-toi avec les décisions que tu prends. C'est ça. C'est peut-être ta faute, même si on ne dit pas de la faute, mais tu es responsable. Tu es responsable de tout. Oui, c'est fou, le temps. Est-ce que Il? est rendu quel âge. Je ne veux mieux pas regarder Pour toi. qu'est-ce qui? Je vais tweaker ça pour accélérer. C'est quoi le pire conseil que quelqu'un t'a donné?
Speaker 2:Je ne sais pas, je n'en écoute pas beaucoup des fois, j'écoute les conseils qui font mon affaire. Quand j'étais jeune, mon Dieu, j'écoutais tous les conseils. Je pense que tout ce qui a été je vais être sincère je pense que tout ce qui a été dans la direction pas un conseil en particulier, mais tout ce qui est plus comme pour fêter, pleurer, rentrer dans le moule, répondre aux attentes et aux conventions, ne me sert pas. C'est stratégique. Et moi, je suis stratégique dans un autre sens. Je suis stratégique dans la contribution, la différenciation, ce qui est pour m'assurer que ça marche, que ça fit. Aller à l'école, avoir des diplômes, participer à tout le contrôle pour te faire voir, tout ça qui n'est pas intuitif, qui n'est pas créatif, qui n'est pas senti, qui est, ça a servi des dimensions de ma vie, mais ça ne m'a pas nourrie. Rester dans un endroit parce qu'il fallait, parce que je m'étais engagée, ça, c'est des belles valeurs.
Speaker 2:J'ai la valeur de la loyauté. Moi, je suis loyale, mais extrême Au point où tu n'es plus loyale envers toi-même, tu fais et apprends De respecter les conventions établies, parce que moi, je n'étais pas quelqu'un qui est très pétant que ça, ces conventions, j'étais plus du genre une autoroute, une forêt, yes, ça a fait un parcours, quand j'étais jeune, très différent. Chaque fois que quelqu'un essaie de me repitcher dedans avec des arguments tellement rationnels, puis que je finissais par vouloir pleurer et écouter par l'air de quelqu'un qui, ça m'amenait loin de moi, loin de ce que je suis. Je me suis écartée beaucoup de ce que je suis pendant de nombreuses années en voulant pleurer, en voulant répondre aux besoins, aux attentes, en voulant performer Vraiment. Ça ne veut pas dire que tout est négatif. Tu vis des expéri C'est incroyable à travers ça, mais tu t'éloignes de qui tu es.
Speaker 2:Il arrive un moment dans la vie où le sens prend beaucoup plus d'importance que les résultats. Oui, ah, mais voyons, te changerais-tu tant d'argent contre le sens? Et là, au point où j'en suis, là, je peux dire oui, oui, oui, oui, il n'y a pas un, à une certaine époque, par exemple, je comprends, on veut se prouver, on veut se valider, on veut du succès, en nos termes, à nous, que ce soit un titre, un statut, du cash, une réussite, un accomplissement, ça c'est normal à la trentaine, c'est, comme je pense, se prouver. Puis, à un certain point, faire des choses, c'est la course à l'argent que je la comprends.
Speaker 2:Faire des choses qui ne font plus de sens pour soi, pour tenir parole, rencontrer les attentes, performer dans les termes de l'autre, plaire ou rentrer dans les rangs tabarnouche. Je sais que ce n'est pas correct de dire ça, mais moi ça ne me fit pas. Si quelqu'un me demandait si je devrais faire ça, je dirais écoute-toi. Écoute-toi, pas genre de façon réfléchie, stupide ou pour éviter les règles, juste pour ça. Mais si tu le sens, pas une maudite bonne raison, tu devrais faire quelque chose que tu sens pas.
Speaker 2:Puis là, on parle de diplôme, on parle d'acheter des actions dans une entreprise avec un. Il y a beaucoup de personnes qui me disaient pourquoi tu vends dans telle situation. Ce serait vraiment payant de garder. C'est pas ce que je veux, c'est pas ce que je suis. On me semble que c'est pas logique. J'ai pas besoin que c'est logique, j'ai pas besoin que tu comprennes ou que tu approuves. Je suis ma propre maître dans mes émotions. Je vais pas essayer de faire ça. Ça vous déplaît, ça vous attriste, vous êtes embarrassé. Non, je pense que de s'écouter quand ce n'est pas un égo démesuré ou mal placé, quand il y a qu'à t'asseoir avec de faire comme non, c'est ça la chose que je sens juste pour moi, c'est honnête, ce que j'ai un critérium, je suis responsable de chaque année, mais je pense que on encourage beaucoup les gens à se faire ce qui fait du sens.
Speaker 2:Mais c'est quoi le sens? Ce que ça fait pour toi? Ça, c'est une mauvaise question. On dirait que c'est juste à un certain niveau de réussite que tu as le droit de suivre ton gut feeling. Avant, ça, t'as l'air un peu, voyons, c'est quelque chose qu'on peut faire. Ça prend des prouves comme ça pour avoir le droit de faire ça. Puis, moi, je suis comme je sais pas. Si t'as une bonne tête, t'as un bon jugement, t'es bien entouré, t'es grounded, pourquoi tu te fierais pas un peu plus à ce que tu ressens être plus en cohérence avec qui t'es? et, guess what, on regardera où ça te mène.
Speaker 1:Tu as répondu à la deuxième question de fin. Ça serait quoi le meilleur conseil que quelqu'un t'a donné? Ça serait pas mal d'écouter ton vieux de fille. La dernière question est vraiment plus facile, beaucoup moins philosophique, mais si tu avais quelqu'un à me recommander que je pourrais inviter sur ce podcast-là, ce serait qui et pourquoi?
Speaker 2:Catherine Dubé, ta connue-tu De Coboom, je ne pense pas Comment ça se fait.
Speaker 2:Catherine Dubé de Coboom, une firme de management. C'est une femme, une bombe À 32-34,. Catherine, moi, je veux dire plus connue cette année. J'avais échangé des courriels dans le cadre de l'école d'entreprise de Beauce. J'étais rentrée avec elle, entre en contact avec elle parce que je suis sur le CA. Je parle aux étudiants pour ramener la voix des étudiants de l'école à la table du CA. J'avais parlé avec elle quand j'ai ma maternité. C'est une bombe, une jeune fille avec de l'énergie, de la sensibilité. C'est une jeune femme d'affaires en feu qui est en reprise de l'entreprise familiale avec son père. C'est quoi CoBoom? CoBoom, c'est du management stratégique. Ils font de la planète strata autant que différentes affaires de l'intervention en entreprise. C'est une femme qui a vraiment et inspirant.
Speaker 2:Il n'y a pas juste un parcours rose. J'adore ça quand tu es à la profondeur.
Speaker 1:Oui, les up and down, ça forge Je te conseille Catherine. Très cool. Merci, ce n'est pas plus compliqué que ça. On a passé beaucoup trop de temps, mais c'était super pertinent, tant mieux. Merci à toi. On doit être en retard à nos journées, probablement, mais ce n'est pas obligés de se parler juste dans le contexte d'un podcast, on peut se jaser en dehors. Merci pour vrai. t'as amené beaucoup de valeur, puis t'as validé, mais t'as challengé certaines pensées que j'avais. puis je suis vraiment, vraiment reconnaissant que t'aies pris ce temps-là pour venir échanger aujourd'hui.
Speaker 2:Merci, j'espère que je n'ai pas été trop challengeante, pas du tout. Je me permets, dans un échange, de faire. On est capable. Ce n'est pas pour squeezer, c'est plus dans le sens de Je trouve ça correct d'échanger, je ne suis pas d'accord, je trouve ça intéressant.
Speaker 1:Les idées, il faut être capable de les partager. Je pense que c'est dans les bons débats qu'il y a sorti les meilleures idées. Je n'ai pas senti qu'on débattait. J'ai plus senti qu'on avait une conversation.
Speaker 2:Merci pour vrai Vraiment.