IMPOSSIBLE

#36 - Karl Talbot - Dépasser ses limites, rencontrer des célébrités et l'impact transformateur de l'ayahuasca

Raf Malenfant Episode 36

Avez-vous déjà franchi les barrières de l’impossible?

Karl nous partage une expérience inédite avec Bo Jackson, cet athlète multidisciplinaire qui a marqué sa jeunesse et transformé sa vision des icônes publiques. Il explore la puissance de l’ouverture d’esprit acquise aux États-Unis et comment cela lui a permis de forger des relations significatives dans le monde des affaires. Avec des anecdotes captivantes, comme l’interview pieds nus de Robert F. Kennedy Jr., candidat à la présidence américaine, il explique l’importance des connexions humaines authentiques et dévoile ses stratégies pour surmonter le stress.


Plongez dans le parcours d’un entrepreneur déterminé à éviter les chemins traditionnels pour embrasser l’indépendance. Influencé par des personnalités comme Tony Robbins, Karl raconte comment il a navigué ses productions de documentaires au fil des ans.


Son nouveau film « Inactive », nominé dans plusieurs festivals, met en avant l’impact de l’activité physique sur l’éducation et la santé, montrant comment le sport peut transformer la vie des jeunes et réduire l’obésité.


Découvrez également son exploration intérieure profonde à travers l’ayahuasca, une substance indigène qui aide à affronter les peurs. Karl partage son expérience personnelle lors de ces séances, les leçons qu’il a tirées sur la libération de ses phobies et sur la manière de vaincre la culpabilité.


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Des idées pour le podcast?: raf@betula.ag

Speaker 1:

Qu'est-ce qui, pour toi, te semblait impossible et que, finalement, tu t'es rendu compte que c'était possible.

Speaker 2:

Avoir accès à certaines personnes qui nous semblent intouchables et voir à quel niveau ils sont comme nous. Ça, ça a été la plus grosse découverte Pour moi, ça a été de faire Voyons, j'ai du fun à parler avec cette personne-là». Parce qu'on est habitué de voir certaines personnes dans des contextes professionnels, certaines qui sont considérées comme des célébrités ou whatever, puis on a des attentes, puis, quand on est avec eux, ils sont exactement comme nous, on a les mêmes conversations qu'on peut avoir là. Complètement Évidemment, quand on rentre dans des contextes qu'on parle d'affaires ou des trucs de même, c'est le temps de parler d'affaires Et ça, c'est là que tu réalises. C'est facile de connecter Ça. C'est vraiment la première fois que j'ai approché ce que je vais appeler une célébrité pour un projet, dans les années 90, c'était Bo Jackson, qui était un athlète au monde.

Speaker 2:

En fait, même souvent, si tu regardes sur Internet, ils vont dire que c'est Mohamed Ali ou lui. Ça se tire entre les deux, comme dirait l'autre. C'était les débuts d'Internet. Quand je l'ai approché, donc, j'avais fait ça par Internet J'avais approché son premier bras droit, qui m'avait répondu, puis on le voulait pour un projet Et finalement, on l'a fait venir à Québec. On avait passé trois jours à Québec, visite d'usine, tout ça. J'ai tellement trippé avec ce gars-là, c'était incroyable. Puis, après ça, on est resté en contact, en relation. Je suis retourné le voir à Chicago Récemment.

Speaker 2:

Je l'ai approché pour un autre projet Et c'était tout le côté humain d'un homme qui me paraissait, dans ma jeunesse, extraordinaire. C'était le plus grand porte-parole de Nike. Il n'y avait pas d'Internet à l'époque, ça fait que les gens n'ont pas pu le connaître. Il jouait deux sports professionnels baseball et football. En même temps, il a commencé sa carrière. Il faisait du track, de la course et du basket. Le gars, c'est un multidisciplinaire incroyable. Là tu te et c'est naturel, et ça, j'avais trouvé Ma perception de jeunesse, c'était wow, c'est hot. Tout à coup, c'est oups, j'ai accès parce que je l'ai contacté Et soudainement, je parle avec. Je fais comme oh my God, mais c'est à cliquer, j'ai fait OK.

Speaker 1:

Je pense qu'il n' qui a fait que tu as osé.

Speaker 2:

C'est l'héritage de mes parents. C'est littéralement l'héritage de mes parents, qui m'ont toujours montré que rien n'était impossible d'arrêter de se fier à nos standards sociaux, à les limites que d'autres veulent nous imposer. Quand quelqu'un te dit que c'est impossible, c'est parce que lui, c'est sa limite, ça ne veut pas dire que tu ne peux pas la dépasser. Sinon, il n'y a aucun record du monde qui se battrait, il n'y a rien qui changerait. On serait tout le temps sur le statu quo. On dirait que c'est comme ça que ça fonctionne. À partir de ce moment-là, j' et on me le permettait, mes parents me le permettaient. En plus, on a eu la chance de voyager. À l'âge de 5 ans, on est partis vivre un an aux États-Unis. C'est là que j'ai appris mes bases de l'anglais Solide. Je suis revenu de là, j'étais bilingue. Tu passes un an à l'âge de 5 ans aux États-Unis, tu vas à l' qui ont des visions, des idées différentes. Ça, ça m'a transformé. Et surtout, que le monde des affaires j'ai commencé aux États-Unis.

Speaker 2:

Là-bas, il n'y en a pas de limite, au contraire même. C'est comme comment on peut se joindre à ton rêve, comment on peut t'aider. Tu regardes, le silicone va aller faisant une, deux, puis trois faillites, avant de dire qu'on va te baquer parce qu'on sait que tu as pris de l'expérience. Puis, ils vont regarder ton bagage. Puis, au lieu de te juger sur une mauvaise expérience, il est fait de solide, il a réussi à passer à travers ces étapes-là, il s'est rendu à ce niveau-là, il a monté d'échelon. C'est comme pour battre un record dans un sport Si tu veux tomber en bas du 9 secondes, par exemple à la course. Au début, tu étais à 9,8. Tu as coupé 9,7, puis 9,6. Tu t'en perds un petit peu, tu souvent, et après ça, ça devient. Ça fait partie de ton ADN. Moi, ça fait partie de mon ADN. Quelqu'un me présente quelque chose. J'ai aucune limite. Je vois déjà tellement trop loin que je suis obligé de reculer, de dire on va y aller étape par étape. C'est vraiment ça qui?

Speaker 1:

C'est malade. Est-ce que, même enfant, t'avais des projets qui paraissaient impossibles pour certains autour de toi? Très jeune Ou même tu parlais? à 5 ans, tu étais aux États-Unis? Est-ce que, même adolescent, ou même dans ton enfance, tu étais celui-là qui amenait la progrès?

Speaker 2:

J'étais plutôt calme, j'étais hyper réservé, j'étais introverti. J'ai vécu une expérience, quand j'avais 5 ans, qui m'a, comme qui a été un traumatisme. Puis, après ça, j'ai appris à vivre avec et continuer tranquillement, pas vite, de regarder, mais je te dirais que commencer à rêver, par exemple, de me lancer en affaires, c'est au cégep, c'est littéralement au cégep. Je me souviens, au cégep, d'avoir eu le flash de dire non, moi je m'en vais en affaires, j'ai envie d'aller plus loin, j'ai envie de D'ailleurs. On va sûrement parler de lui, mais un des premiers livres que j'ai lus, c'est un des premiers livres qui m'ont inspiré. Donc, ce n'est pas le même homme qu'on connaît aujourd'hui, c'est un autre. Alors, c'est le genre de truc qui m'a inspiré. Puis, après ça, dans ma tête, c'était toujours clair.

Speaker 1:

Il fallait que je me lance en affaires.

Speaker 2:

Y a-t-il eu un élément déclencheur au cégep, devenu une possibilité pour toi? Je n'avais pas le goût de m'embarquer dans du 9 à 5, 5 jours semaine. Je n'en serais pas capable, j'en étais incapable. J'avais le goût de voyager, j'avais voyagé jeune. Donc c'était dans mon ADN de vouloir voyager, pour voyager, ça prend de l'argent. Alors, je me disais peu importe la profession que je fais, même si j'ai un bon salaire, je vais toujours avoir des limites. Tu as quatre semaines de vacances par année, ah quoi Non. Et c'est là Pour moi, ça ne fonctionnait pas. Je voulais faire mes études. Je suis allé à l'université, j'ai fait un bac, mais je n que j'avais déjà une compagnie d'incorpore, c'était comme je me lance en affaires, c'est certain. Il n'y avait pas d'autres options. Tu es étudiant à quoi? J'ai étudié en relations industrielles, ok. Puis j'ai fait un an en communication, puis un an en droit.

Speaker 1:

Qui peut t'amener?

Speaker 2:

où est-ce que tu es rendu aujourd'hui? Oui, carrément, ça fait bien. Tu touches le droit. Il y a des cours de droit du travail, alors tu touches à peu près tous les domaines, ce qui te permet d'acquérir une base de connaissances et surtout le jargon pour pouvoir aller plus loin. Puis, de toute façon, l'université, ça a été un grand party. Moi, j'aurais aimé ça, que mes gars y aillent pour faire le party.

Speaker 1:

Pour le vivre, pour le vivre, c'est ça. C'est vraiment cool, très cool. Là, tu es dans un processus avec un dernier accomplissement qui a un peu de traction dernièrement. Qu'est-ce qui fait que tu t'es approché du domaine des documentaires ou qui t'a intéressé? Parce qu'on s'entend les relations, c'est une ligne.

Speaker 2:

C'est une ligne d'incidents. J'aime beaucoup quand le président, le fondateur d'Apple, steve Jobs, disait Tu peux juste connecter les You can only connect the dots when you look behind. Tout ce qui t'est arrivé, c'est en regardant en arrière que tu arrives à dire Ah, c'est pour ça que ça m'est arrivé. Tu arrives à connecter des choses, qui est finalement ton cheminement de vie. Mais quand j'ai lancé ma première compagnie, on était dans la distribution de produits de santé, puis, à un moment donné, on lance un produit ici sur les ondes, en infopub au Québec. C'est le début de ma carrière, c'est l'infopub. Deux éléments me déclenchent en infopub. Me déclenche en infopub Anthony Robbins, que je vois à la télé à l'époque un motivateur. Je commande ses cassettes. Je me dis cet homme-là se paye une demi-heure de télé tous les jours pour vendre son produit. Il doit être milliardaire. Dans ma tête, c'était l'essentiel.

Speaker 2:

Le deuxième incident qui me déclenche dans ce milieu-là, c'est une situation politique. C'est Clinton contre Bush, et il y a un indépendant qui se présente, ross Perot. Je commençais à m'intéresser un peu à la politique, mais pas plus que ça. Ce qui a fait que je me suis intéressé, c'est une infopub d'une demi-heure Ross Perot, un milliardaire qui se paye une demi-heure de télé Et je dis my God, c'est ça une national, dire ce que tu veux, dire ce que tu veux. Et il a fait ça pendant un mois, il est devenu numéro un, il battait Clinton, il battait Bush Dans les sondages, les statistiques, tout est sur Internet Quand tu fais une recherche.

Speaker 2:

C'est intéressant. Et ce qui fait qu'il n'a pas gagné, c'est qu'il s'est retiré parce qu'il a reçu des menaces. Donc, étant venir quelques mois après, puis, les gens lui ont pas pardonné, celle-là Fait qu'il a perdu ses élections. Mais de voir ça, j'ai vu le pouvoir de l'infopub Fait que je lance mon premier projet ici, en infopub, au Québec. Puis je rentre dans toutes les pharmacies, j'ai un coup dessus FamilyPrix, uniprix, je fais de la titre Et je décide faut que j'a rien de ça. Mon associé avait passé, je crois que c'est par le consulat américain. Puis il nous réfère une compagnie, rimc qu'elle s'appelait à l'époque, et celui qui dirige ça, c'est Kevin Harrington.

Speaker 2:

Kevin Harrington, au Québec, n'est pas connu, c'est l'inventeur de l'infopub. Ça, je ne le savais pas encore, je l'ai appris en le rencontrant. C'est lui qui a inventé le modèle d'infopublicité Et le gars est un génie dans le marketing Et il a été sur les deux premières saisons de l'émission américaine Dragons' Den, pas Dragons' Den, excuse-moi. Shark Tank Ici au Canada, c'est Dragon's Den ou l'œil du dragon. Ça, c'est il y a quelques années. Moi, je l'ai connu avant ça. Je l'approche avec mon projet. J'avais un rendez-vous, je m'en vais en Floride. J'avais 15 minutes avec.

Speaker 2:

Le meeting a duré toute l'après-midi. Ça a cliqué, il dit j'embarque dans ton projet, on va filmer notre inf, comme ça. Puis, après ça, j'ai travaillé avec lui pendant 3-4 ans. Il s'est devenu mon mentor. Fait que c'est lui qui m'a fait connaître comment tu fais un tournage, comment tu fais une pub, comment tu fais une infopub, tout ça. J'étais comme aïe, c'est drôle.

Speaker 2:

Puis, après ça, mon chemin continue dans ce domaine-là. Donc, je suis resté dans ce domaine-là pendant plusieurs pour que je me dirige vers le documentaire. C'est un peu la question que tu me posais, c'est qu'une infopub dure une demi-heure. Ce que tu fais, c'est du storytelling, c'est-à-dire que tu racontes une histoire pour vendre un produit. Il y a plusieurs formats d'infopub. Au Québec, on a connu des cheap, mais il y en a des très sérieux. Apple faisait des infopub aux États-Unis. Donc, j'avais une demi-heure de création devant moi qui me permettait de comprendre un peu comment un processus fonctionne. Puis je suis tombé en 2014.

Speaker 2:

L'internet arrive, le marché de l'infopub télé se dilue Automatiquement. Les gens vont plus consommer sur le web, donc il fallait repenser le modèle. Je tombe sur un documentaire, un film documentaire, qui s'appelait Cowspiracy et non pas conspiracy. J'ai déjà vu le nom Conspiracy, c'est en résumé. C'est un documentaire qui dit aux gens arrêtez de manger de la viande, devenez plus végétariens, puis consommez moins de viande pour sauver l'environnement. C'est à peu près je le vulgarise comme ça. Mais dans le documentaire, il y a une compagnie qui apparaît de façon un peu neutre. Quand c'est un documentaire, on prend pour acquis toute l'information qui nous est transmise et véridique. Il y a eu de la recherche, ce qui est le cas aussi, mais mon œil fait comme on dirait une infopub, et la compagnie, c'est Beyond Meat. Donc, ça, c'est en 2014-2015, c'est leur début.

Speaker 2:

Eux autres se cherchaient du financement. Ils sortent ce documentaire-là qui était un hit. La première année, ils ont levé 32 millions. La deuxième année, 70 millions. Ils ont dépassé la compagnie Impossible, qui était une propriété de Bill Gates. Ils sont devenus numéro un dans les AIW, partout.

Speaker 2:

Puis, en 2019-2020, ils ont une valorisation à bourse de 1 milliard. J'avais contacté quelqu'un de cette équipe-là. Ils me disent que c'est eux autres qui ont financé le projet au complet. Oh my God, c'était carrément, littéralement, une infopub pour eux dans le but de se valoriser. Effectivement, ça a fonctionné.

Speaker 2:

J'observe ça. C'est brillant, c'est totalement brillant. Je me mets à travailler. Je consulte un groupe de médecins aux États-Unis. Ils veulent ouvrir des nouvelles cliniques. Ils se préparaient à investir des millions et des millions dans une campagne pour une raison X.

Speaker 2:

Ça n'a pas fonctionné. Qu'est-ce que vous diriez plutôt de faire une campagne qui vous génère de l'argent parce que le film se vend, il se loue. Comment on fait ça? On fait un documershow. J'ai inventé le mot documershow Pour vulgariser aux gens, parce que quand je leur disais infomercial, on ne veut pas d'infopub, c'est un documentaire. Et là, j'ai créé le mot documershow. Là, les gens comprenaient, je comprends. C'est là que j'ai sorti mon premier film, silenced as Mercury Rises, qui est sur la toxicité du mercure dans l'environnement. C'est la première fois que j'ai filmé Robert Kennedy Jr. En fait, c'est pas moi qui l'ai filmé, c'est mon équipe. Mais c'est là que j'ai eu le premier contact pour le rencontrer. Puis le film. Dans l'année qui a suivi, 31 dominations, c'est fou Ce que je ne m'attendais pas. Ben non, parce que je n'avais pas créé ce que je voulais. Je n'avais pas le budget que je voulais. Ça a donné ça comme, et là j'ai pris cette direction-là.

Speaker 1:

C'est en quelle année?

Speaker 2:

le premier. J'ai sorti mon premier documentaire document show en 2021.

Speaker 1:

2021. Oui, parce que OK, mais mais comment tu cognes à la porte de Kennedy Jr pour lui dire Salut, moi j'ai un projet de documentaire. Je pense que ce serait pertinent qu'on se jase. Je veux dire, ce n'est pas comme si tu googles son numéro de téléphone.

Speaker 2:

Je te dirais que j'ai parlé tantôt de Bo Jackson. La chose la plus importante, c'est la première minute où tu voudrais t'adresser à cette personne-là. C'est carrément là que ça se passe. C'est là qu'elle va dire je ne suis pas intéressé, je raccroche ou pas, ce qui fait qu'avant de parler à quelqu'un comme ça, je me pratique dans ma tête. Puis, de façon complètement naturelle, mon cerveau ne voit que les objections. La personne est tout le temps en train de me dire non, dans ma tête, c'est que ça ne m'intéresse pas, pourquoi tu me parles de ça Tout le temps. Ça peut paraître négatif, mais c'est totalement l'inverse, c'est naturel. Je m'en suis rendu compte avec le temps en analysant comment ça j'avais cette facilité-là. Quand je pars, ma première minute, deux minutes, je vais chercher l'intérêt, parce qu'on va chercher un sujet commun. S'il n'y a pas un sujet commun, ces gens-là ne me parleront pas. Ils n'en ont rien à foutre. Il faut qu'il y ait un intérêt pour eux.

Speaker 2:

Puis, après ça, je leur explique ma stratégie, puis, habituellement, en l'espace de quelques minutes, ça fonctionne et j'ai réussi Dans le cas de Kennedy. J'était Je suis sur le conseil d'administration de Fit America, un organisme qui vient en aide aux jeunes qui sont inactifs dans les écoles. Ils veulent ramener l'activité physique dans toutes les écoles. Donc, c'était leur documentaire à eux. J'ai dit si j'ai Kennedy dans ça, ce serait hot. Puis, comme je l'ai eu dans mon premier film, pour le rejoindre Et dans son cas à lui, j'ai passé par son adjoint. Pas de réponse. Pas de réponse. Un mois, deux mois, aucune réponse, même pas d'accusé de réception au tout.

Speaker 2:

Puis, à un moment donné, je relance, je savais qu'il était en campagne politique, c'était difficile. Ils me disent oui, on t'autorise de le filmer. J'avais envoyé beaucoup de documents d'informations. C'est ça nos objectifs. J'informais la personne pour qu'elle puisse l'informer lui. Puis il me disait OK, tu peux le filmer. Voici telle date, soyez à tel hôtel, puis on va vous dire où ça se fait, où le tournage se fait. On s'est ramassé. Puis, j' un partenaire d'affaires, un médecin avec qui je travaille, qui, lui, avait accès à la comptable C'était important dans l'équation parce que lui avait accès à la comptable de Kennedy OK, fait qu'on frappait de deux côtés, il la connaissait En même temps Fait que là, il était comme OK, j'ai des échos de là, j'ai des échos qui était là-dedans aussi.

Speaker 1:

Mais c'est fou, ce que le réseau, ça fait. Tu parlais tantôt d'y croire, de le voir, de dire bon, je vais être capable de le visualiser tout ça, mais on l'oublie souvent que toutes les affaires, avant que ça se peut et que ça se matérialise, ça part d'une idée, ça part d'une folie, ça part d'une folie, ça part d'une joke que tu dis Peu importe, c'est quoi l'étincelle, mais ça part de pas grand-chose. Là, tu parles de ton réseau que, finalement, t'avais quelqu'un qui te connaissait, puis il connaissait la comptable, chris. Puis, moi, j'essaie d'éduquer souvent avec des clients en marketing, mais en développement, des affaires bien simples. Des fois, je regarde les résultats. Combien de ventes qu'on a faites, qui sont les nouveaux clients qu'on est allé chercher? ils venaient de où ces leads-là, de où est-ce que ça venait? les nouvelles relations que j'ai bâties Puis, chris, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de la magie dans les cookies sur Google et dans notre Google Ads, mais, chris, la majorité des gros deals ou des plus belles relations qu'on a bâties, ça partait d'un quelqu'un dans mon téléphone, que je connaissais, qui, finalement, m'a présenté à quelqu'un que c'était le beau frère de cette personne-là.

Speaker 1:

Finalement, ça a donné qu'il est devenu notre client, puis ça a créé un super demandeur avec une super entreprise, puis qu'on a bâti de même, puis que tout ça, ça finit par faire là. Je t'écoute, c'était loin, mais ça a donné que ça a probablement fait partie de l'équation. Pourquoi vous vous êtes ramassé avec ce deal-là.

Speaker 2:

C'est fou. Quand je me suis ramassé le matin, ils nous appellent et disent Tu filmes chez Kennedy. Je dis Oh boy, ok». On arrive là, nos cellulaires ne fonctionnent plus. Tu fais Ok, c'est comme dans les films. Et c'est là, encore là, quand je parlais d'oser d'avoir peur, de ne pas avoir peur de rien. On installe notre équipement. Son adjoint était là.

Speaker 2:

Je lui dis est-ce qu'il y a possibilité qu'après le tournage je l'avais pour deux heures de tour dit je vais le filmer tout de suite, comme ça, je vais en profiter. Pendant que je l'ai, je peux avoir cinq minutes en privé avec lui. Elle dit je vais aller voir, elle va le voir. Elle revient, elle dit t'as cinq minutes, mais elle dit il est pressé, après ça, il faut qu'il s'en aille. Fait que là. Je fais ok, tu, on le filme, ça va bien. Puis, j'ai créé le lien de confiance. Je lui avais dit si jamais je te pose une seule question qui ne fait pas ton affaire, tu me réponds I'm not answering that. Je passe à un autre. La plupart des gens que je connais vont picosser. Ils vont me poser la question. La personne dit non, oui, mais on peut-tu? Je lui ai dit non, non, c'est non. Puis, à un moment donné. Je lui pose une question. I'm not answering that. Ok, next Talk. Puis je passe à d'autres choses. Ça a comme calmé. Il a comme vu que je n'étais pas là pour le plugger. Finalement, on finit les tournages. Je vais vous conter une anecdote que personne ne connaît ici.

Speaker 2:

Ça va être une première. Il était pieds, nus, nus pieds, il était nus pieds, il aimait être nus pieds, fait qu'il arrive en complet. Puis il me dit tu me filmes de où, à où? Bien, je dis de la taille à la tête. Puis un autre caméra, ça va être la tête. Il dit ça te dérange-tu si je serais ce nus pieds?

Speaker 2:

Bien, pas du tout en train d'interviewer un candidat à la présidence américaine, nu-pied, j'ai trippé au bout. C'est tellement cool, il était vraiment, il est sympathique. Alors, il fait l'entrevue, puis il dit OK, viens-t'en avec moi, t'as cinq minutes, et c'est là, c'est là que j'arrive. Puis, il y a un truc que j'étais nerveux. Elle me connaissait, j'étais un gars qui est relativement nerveux Ça ne paraît pas, mais dans certaines situations, comme ça. Puis, elle me disait quand tu arrives, fais juste dans ta tête dire showtime, fais juste te donner une phrase, clique, déclic, et ça a fonctionné.

Speaker 2:

Ça a fonctionné, je fais ça, ça. Maintenant, c'est arrivé ça. Il y a peut-être 14-15 ans qu'elle m'a appris ça Et je commence à lui présenter une stratégie marketing que j'aimerais mettre en place. Le 5 minutes a tourné en 40 minutes. Sa famille était là dans la cuisine. J'étais comme OK, je pitch avec sa famille, les 3-4 chiens qui sont là puis qui courent partout. Puis je suis comme all right, c'est intense. Créé une connexion, on a eu une connexion immédiate. C'est là, en quittant la maison, il s'apprêtait à partir, puis il dit Carl, tu m'as présenté un game changer. Il dit il y en a plusieurs qui viennent me voir avec des idées. Tu m'as présenté un game changer. Il dit on va se reparler, je débarque de l'avionitcher, tout ce que t'as pitché. Je dis alright, c'est go, on repart, let's go, showtime, exactement showtime. Puis, en plus, ma connexion Internet n'avait pas fonctionné au début. J'étais en retard de 2-3 minutes.

Speaker 1:

Le stress rentrait puis c'est la meilleure, a fait qu'en rentrant là t'étais aussi confiant. C'était-tu justement une habitude? tu dis que t'as développé des réflexes pendant des années. Mais c'est quoi, ces réflexes-là peut-être? puis sinon, y'a-tu d'autres méthodes que de te dire showtime. Tu parlais de re-hearser des objections c'est comme j'appelle.

Speaker 2:

C'est un défaut qui est une qualité. Tu dors là-dessus, ça me fait faire de l'anxiété, ouais, ouais. Fait qu'à un moment donné, quand j'ai su que j'allais le filmer, je me suis dit je vais demander 5 minutes si tu me donnes mon 5 minutes. Mon cerve, l'information-là, tout ça. Puis, là, ça m'empêche de dormir, ça m'amène des troubles de sommeil, parce que le cerveau est comme Il roule, il roule, le computer n'arrête pas. Puis, à un moment donné, quand je sens que j'ai fini cette partie-là, ça veut dire que mon cerveau a passé à travers tout. Peu importe ce qu'il va me dire, je suis capable de répondre. C'est que tous ces gens-là sont passés par ça d'épais de merde pour en arriver où est-ce qu'ils sont? C'est ce que j'ai vécu dans ma vie. Quand ils sont rendus de l'autre côté, il y a un côté humain qui est incroyable. C'est ce que j'ai découvert Quand je disais que ces personnes-là sont comme nous. C'est qu'ils ont un côté humain hyper profond, hyper grounded. Beaucoup vont dire qu'ils sont croyants, believe in God. Tu l'entends souvent du côté américain, des trucs comme ça.

Speaker 2:

Puis, ce n'est pas nécessairement religieux, c'est de dire avec tout ce que j'ai vécu, j'ai passé à travers, je suis rendu là dans ma vie. À ce moment-là, il écoute différemment des gens qui viennent leur présenter quelque chose qui peut les faire avancer. Puis il ne juge pas ton expérience passée. C'est-à-dire il dit OK, ce gars-là a passé, c'est le cours de Vallée. C'est le cours de Vallée, c'est comme OK, tu es passé à travers ça à vie. Puis tu es encore là, ok, j'embarque. Ça veut dire que tu es un fighter, puis tu vas te battre.

Speaker 2:

Et c'est ce qui a fait que j'ai réussi à créer des liens avec lui, avec d'autres personnes, d'autres personnalités connues. C'est le côté hum qui outre-passe. On se texte encore, moi et lui, aux deux jours. Et comme je dis tout le temps je sais que ça va paraître bizarre ce que je dis là, ça va peut-être en choquer, mais je me dis Colin, si Trump rentre, je rentre à la Maison-Blanche, moi là, parce que dans mon deal avec lui, s'il était élu, j'avais une nuitée à la Maison-Blanche, vip et la totale. C'est le lien d'amitié que j'ai créé avec lui, qui est passionnant. On va se revoir bientôt Dans différents contextes, autant professionnels que pour d'autres films qui s'en viennent. C'est vraiment le fun.

Speaker 1:

Pour dire que les relations, on met des gens des fois sur un piédestal et quand on les rencontre, on se rend compte que c'est du monde normal Bob Geldof.

Speaker 2:

ça te dit-tu quelque chose? Le film The Wall, l'acteur principal qui se rase des sourcils, tout ça, c'est Bob Geldof. Il y avait un band qui s'appelait Boomtown Rats. Tell me why I don't like Mondays.

Speaker 1:

Une chanson hyper connue.

Speaker 2:

Mais c'est lui qui a fait le Live Aid et le LiveAid, les deux plus gros spectacles au monde. J'ai eu la chance de le rencontrer. J'ai passé deux heures avec Même chose. Je présente un projet, je présente quelque chose, je débarque là-bas et quand j'arrive là, il est dans un état colérique. Il ne va pas bien. C'est avec son agent. Il m'a dit pars. Son agent m'a dit il part. Puis son agent m'explique ce qui vient d'arriver. Il y a eu un incident, il y a eu un accrochage. Puis la personne le poursuit, puis il était dans, il revient et c'est la bonne vibe. Il a pris cinq minutes pour partir, pour changer son état. Puis il vient s'asseoir Et là, on commence à parler d'une production et tu vas faire la meille, pas Deux heures d'attente. Je l'écoute, je suis comme Et encore là, la connexion se fait et le lien est resté. Donc, quand sa fille est décédée, j'ai envoyé personnellement un message. Ils m'ont répondu, ils étaient super contents, ils m'ont envoyé une lettre personnelle. J'essaie de garder ces relations-là parce que je trouve que c'est privilégié. Puis puis, souvent, je n'aurai plus jamais besoin d'eux autres. Je ne pense pas travailler avec Bob Geldof, mais j'ai la chance, par exemple, si je retourne au UK, de dire écoute, je m'en reviens. Je l'ai vécu, ça, avec Peter Gabriel, dans une autre fondation que j'avais créée. Je parle avec sa bras droit.

Speaker 2:

Un moment donné, elle dit ben, regarde, écris-y direct. Ben, c'est spécial. J'écris, on commence à s'échanger, ça va super bien. Il vient à Québec. Je ne suis pas là, je suis à l'extérieur, je le manque. À un moment donné, la mère de mes enfants, avec qui j'étais je ne suis plus avec elle elle m'envoie une photo. Elle a un autographe de Peter Gabriel. Qu Qu'est-ce que c'est ça? Elle m'a dit. Il s'est blessé, elle est technologue en radiologie. C'est moi qui ai passé la radio. Je suis une niaise. J'ai écrit Hey, t'es avec la mère de mes enfants. C'est elle qui t'a fait la radio. Elle était là, serendipity. Ça se peut pas. C'est complètement capoté. Fait que c'est à toi de décider comment tu prends ce qui t'arrive. Ça, c'est dur, ça, ça a été long à apprendre.

Speaker 1:

As-tu fallu que tu défasses des croyances pour être capable de te croire?

Speaker 2:

Absolument.

Speaker 1:

Absolument.

Speaker 2:

Quelle croyance t'es obligé de laisser en? c'est inaccessible ou c'est impossible, quand les gens mettent des limites à un projet au début je me mettais ces mêmes limites-là, je me disais ça ne peut pas, peut-être.

Speaker 2:

Puis, à un moment donné, j'ai comme non, pourquoi? Pourquoi je me mettrais ces limites-là, pourquoi? je vais prendre l'exemple extrême mais Elon Musk, qui va aller sur Mars, on va y arriver un jour. Il ne l'aura pas fait en 5 ans, comme il avait prévu. Il va le faire en 15 ans, mais il va le faire. S'il s'était mis ces limites-là, si n'importe qui lui avait mis ces limites-là, il ne se serait pas rendu là. Puis, quand tu perds cette crainte-là, ce qui est difficile des fois, c'est de transmettre la grandeur de l'idée que t'as à des gens qui, eux, se mettent une limite. Et là, tu fais comme OK, faut que j'arrête à leur limite. Pour l'instant, va falloir tranquillement que je monte de niveau pour les habituer, pour qu'ils arrêtent d'avoir peur, parce qu'on vit dans une société qui nous limite, faut pas se cacher. Tout est règlement, tout est punition, tout est punitif T Alors, quand tu t'enlèves de ces barrières-là, c'est d'autres choses. Y'a-tu des choses?

Speaker 1:

que tu croyais, même jeune, puis que ça s'est resté, puis que tu te dis ça ça fait partie de mon identité forever. Je suis dans le même quand j'étais kid, puis je vais toujours être dans le même.

Speaker 2:

Ma nature humaine a jamais, jamais lâché Ma sensibilité. Je suis un hyper sensible. C'est facile de me faire pleurer, t'as pas idée. Je suis bon là-dedans aussi. Et tout le monde pense que je suis rough tough. Oui, mais ce rough tough-là, c'est cette sensibilité-là. Alors ça, ça reste, ça part pas.

Speaker 1:

T'as combien d'enfants.

Speaker 2:

Deux, deux garçons, j'en voulais huit. Oh, deux garçons, j'en voulais huit. Avec les années, ça tombait à six, ça tombait à quatre. J'ai arrêté à deux. Deux garçons, 21 ans, 18 ans.

Speaker 1:

C'est le plus beau cadeau que l'univers m'a donné. Est-ce qu'il y a quelque chose qui a changé ou que tu as appris de majeur avec tes enfants?

Speaker 2:

J'ai tout réappris avec mes enfants. J'ai tout réappris avec mes enfants. J'ai réappris à me faire confiance, j'ai réappris à être moi-même. Dans une période qui était plus dure, j'ai eu le bon instinct de les laisser être qui ils veulent être et ils sont heureux Parce que les deux performaient dans des sports, un potentiellement olympique. Et puis, mon plus vieux était en water polo. Il nage depuis l'âge de 3 ans. Il a fait nager tous les deux.

Speaker 2:

J'aurais appris l'anglais à partir de l'âge de 3 ans. Je regarde, vous allez faire le tour du monde, vous autres. Vous ne vous limiterez pas, c'est sûr. On n'écoutera pas ce qu'ils nous disent de faire, un peu partout des fois. Puis, c'est sa mère qui a eu l'idée de le mettre au water polo, tellement il était bon en natation. Je prends toujours le crédit pour faire rire le monde, surtout quand elle est là. Je dis moi, à un moment donné, j'ai pensé à la marguerne. Et mon secret, il est simple, c'est pas compliqué. Tu leur fais faire leur sport. Puis, quand ils commencent, ils sont pas bons.

Speaker 2:

La première fois qu'il a sauté dans la piscine, il savait nager, mais au water polo, il était pas Bon. Et moi, c'était toujours de dire hey, quand t'as fait cette passe-là, c'était Parce que lui, il sortait. Il disait hey, je suis pas bon. Tous les jeunes, quand ils, lui, il commençait, je lui disais non, non, t'as peu.

Speaker 2:

Tu sais, quand t'as fait ça, quand t'as nangé jusqu'à la boule, que t'as fait une passe, c'était toujours d'aller chercher les premiers petits éléments positifs, puis de le laisser avec ça. That's it, pas de pression, jamais tu devrais viser telle équipe, viser telle équipe, jamais de ça. Puis au mais, à progresser, progresser, et il a pogné le déclic. Et là, à un moment donné, il a pogné le déclic solide. On est allé dans un tournoi à Montréal. Il a fait 26 buts dans la journée.

Speaker 2:

C'était une machine. Puis là, à un moment donné, l'organisation m'approche et dit écoutez, on a moi ça, vous parlez. Ok, qu'est-ce qui se passe? Il, je voudrais le recruter. Il est rentré dans l'équipe canadienne. Je l'allais conduire dans une équipe à Saint-Lambert, à Montréal. Je l'allais conduire Voyons, ils vont, ils vont. Moi je faisais le chauffeur, c'est tout. C'était naturel, il aimait ça. Et ça s'est arrêté avec la pandémie. La pandémie a tout coupé ça une ou deux fois. Tu n'as pas le goût de recommander le water polo. Non, trouve-toi une activité, trouve-toi un sport que tu aimes pour t'amuser et loisir. Je joue au baseball dans une ligue de baseball. Il y a du fun, c'est important. Je fais ça avec les deux jeunes et ça a fonctionné.

Speaker 1:

Toujours été actif toi-même.

Speaker 2:

Oui, j'ai eu une période d peu plus traumatique de ma vie. Puis, après ça, c'est l'activité physique qui m'a repris, qui m'a sauvé, littéralement. Mais toute ma jeunesse, c'était le ski alpin, le vélo, bouger, c'était ça. Les amis aussi. Tu partais en vélo, tu allais rejoindre tes amis, c'était ça qui était le fun, c'était le moyen de transport.

Speaker 1:

Tu en allant en bicycle. En tout cas vous, c'était ça, c'est ça, en plein ça, tu partais en bicycle. Puis si c'était loin, tu voulais aller au party. On allait faire le party en bicycle, mais il y avait quelque chose qui nous mettait en forme, pareil. Oui, c'est ça Exactement. On revenait en vélo, puis on survivait. Oui, on se rendait encore actif aujourd'hui. Là, je me suis créé une discipline.

Speaker 2:

Quatre fois par semaine minimum, je fais 35 minutes de cardio, du musculaire, pas dans le but de prendre la masse, mais dans le but de rester comme je suis là, costaud, et faire le job. Minimum quatre fois par semaine. Quand j'ai l'opportunité de faire des activités avec des amis, je les fais Faire du hiking. On va monter une montagne? All right, let's go, let's go, ça, ça me fait du bien. Alors, depuis que j'ai créé ce modèle-là, il y a à peu près presque un an, ça, ça a changé ma vie. Je m'entraînais, je faisais un peu d'exercice, mais pas tant. Puis là, c'est devenu même que je vais me ré. Ah matin, non, je n'ai pas trop dormi. Mon corps ne répond plus à cette pensée-là. Je me lève, je m'assois, je suis en train de me prendre, en train de m'habiller, je suis déjà habillé pour aller m'entraîner. Je suis comme OK, c'est bon, vas-y». Ce que les gens devraient comprendre c'est qu'il y a t'es actif.

Speaker 1:

Oui, pas mal. Moi, je suis un gars qui est assez accro dans la vie, je suis assez addictif.

Speaker 2:

Quand tu commences quelque chose, puis là un moment donné ça a été un super déclic.

Speaker 1:

Peut-être que ça peut aider du monde, mais je me suis rendu compte que quand tu as une habitude, c'est une façon d'être accro. Quand tu y penses, je t'accrois à quelque chose, c'est une habitude. Une habitude, qu'elle soit bonne ou qu'elle soit mauvaise, c'est dur à briser. Je suis aussi bien dans mettre des bonnes en place. Ils vont être aussi durs à briser que les mauvaises. Mais là, je vais être pogné avec plein d'affaires bonnes pour moi Dans l'extrême. J'ai flirté avec les deux extrêmes. Beaucoup de mauvaises habitudes, un peu trop de bonnes habitudes qui, à un moment donné, ça devient un peu obsessif. De se tempérer là-dedans, de faire la paix avec ça, je pense que c'est clé. Mais reste quand même tu parlais de sport l'espèce de maladie des coureurs. Ils ont toujours envie de courir, c'est parce qu'à un moment donné, ça secrète des hormones.

Speaker 1:

On est habitué de ça. Si tu veux me torturer, empêche-moi de bouger pendant une semaine. Je me sens mal. En maudit, on dirait que je me mets à avoir mal partout. Je me lève le matin, je suis encore plus raqué que quand je m'entraîne. C'est fucké. Pareil. Par contre, au début, c'est l'in, t'oublies, t'es ah.

Speaker 1:

Là, faut que je rajoute quelque chose dans ma routine, faut que j'aie du linge. De plus, ça me prend une autre paire de souliers. Mais là, j'y mets où, ah, le linge de sport, ça pue. Je peux pas mettre ça dans le même garde-robe que mon linge propre. Ça marche comme pas fait que là faut, comme tu, ce n'est pas tout le temps accessible. J'ai la chance d'avoir un garage dans lequel on met toute la linge de sport.

Speaker 1:

On a toutes nos limitations. Que tu habites dans un 1,5 ou dans une maison, il y a vraiment des façons de mettre dans notre routine des affaires qui sont saines pour nous autres, absolument Sans virer fou Le documentaire. S'il y a quelque chose que je retiens de ça, c'est juste bouger. Pas besoin d'être un athlète olympique, pas besoin de mesurer ta performance, juste de faire circuler ton sang. Ça s'additionne dans la société d'une façon qui est impensable, ça crée des résultats. Le gars dans le documentaire qui dit qu'ils ont été obligés de descendre les standards des Navy Seals parce que personne ne passait le test, ça n'a pas de bon sens, ça n'a pas de sens, c'est pas normal, chris les jeunes de 20 ans, Il y a une année.

Speaker 2:

Dans l'entrevue, on a des séquences qui vont sortir. Il y a du monde qui vient dans l'armée et perd du poids. T'es comme really, Pour vrai. Oui, oui, il y a du monde qui vient et qui a vraiment un surpoids. Je vais le perdre en m'entraînant avec votre entraînement. Non, c'est pas ça qu'on a de besoin.

Speaker 1:

Non, on est l'armée américaine, on vient de ça. C'est pas un plan d'entraînement, c'est pas trop long, c'est concis, c'est pertinent. Ça ramène, puis là, on va dire ou certains vont dire Ouais, mais on le sait bien, on le sait bien que. Mais répéter les affaires qu'on sait, puis les bases, puis d'entendre l'impact que ça a sur notre société en ce moment, ça fait allumer des affaires.

Speaker 2:

Puis aussi, c'est qu'il faut amener des solutions. Je veux dire, le téléphone cellulaire n'existait pas il y a 15 ans, nos jeunes ne connaissaient pas ça. Aujourd'hui, ils sont tous pris là-dessus. Alors, qu'est-ce qu'on fait? Les jeunes ne font plus de vélo comme on faisait nous autres, aller rejo. Puis, la base pour que le cerveau fonctionne bien, c'est l'activité physique. Donc, ramenons l'activité physique tous les jours dans les écoles Le soir. On a des infrastructures, ouvrez-les. Ils font ça en Suède. En Suède, les écoles sont ouvertes le soir. C'est les parents qui viennent, qui sont bénévoles, puis les jeunes jouent. Ça ne coûte rien, ça fait du sens. Qu'est ça? Il y a un paquet de trucs de même qu'on peut faire, qui sont simples. C'est un peu ça le but du documentaire. C'est de dire aux gens regardez, on peut se réveiller. Aux États-Unis, c'est tellement critique 52 % des écoles n'ont aucun programme d'activité physique Zéro. Ils ont des détecteurs de méta, votre histoire, ne vous demandez pas pourquoi il y a de la violence, de l'agressivité.

Speaker 1:

De même, il y a une autre statistique qui m'a frappé, je pense que c'est dans l'opening du documentaire, quand ils disent que c'est la première génération qui va probablement vivre moins vieux que ses parents. C'est fucké ça, avec la médecine moderne qu'on a, que l'espérance de vie est peut-être en train de repartir de l'autre bord pour les.

Speaker 2:

Pour une nouvelle génération complète. Moi, ça ne m'offre pas, ça n'a pas de bon sens. Ce n'est pas normal. Ça serait l'inverse. Dans les pays les plus riches du monde, on voudrait tous qu'ils deviennent centenaires. Puis là, c'est l'inverse. On fait l'inverse. C'est une comb que tu lui donnes Du sucre, de la caféine, fait que les energy drinks, tout ce qu'on peut imaginer quand t'en prends, que tu fais de l'activité physique, c'est une chose. Moi, je suis capable. Un Red Bull, un ride de bike, je suis capable. T'as une méchante ride de bike qui est avec pour te penser Tu fais comme vous êtes foutus, les boys.

Speaker 2:

Ça n'a pas de bon sens. Ça commence à l'école. C'est là que tous les jeunes sont réunis. Il faut leur réapprendre à jouer ensemble. C'est la beauté du sport. Tu arrives à gérer des conflits. Tu n'as pas un conflit avec un gars dans l'école Si tu joues au ballon, le gars te. C'est niaiseux. mais ça se passe là. La compétition. Je veux gagner, je veux aller plus loin. C'est important. Je ne veux pas donner un trophée à tout le monde. Vous êtes tous bons. Non, ce n'est pas grave. Si tu n'es pas bon, tu feras d'autres choses. Mais amuse-toi, C'est différent. Tu peux faire ce sport-là même si t'es pas le meilleur, amuse-toi. Pis, s'il y en a qui performent, qui veulent aller plus loin dans la vie, go T'as accès aux Olympiques, fonce défonce-toi puis amuse-toi.

Speaker 1:

Ben oui, non je, je pense que c'est en train d'évoluer aussi, t'sais les espèces de trophées de participation, pis tout ça. je pense qu'il commence à tout le monde parce que son présence, ça m'a donné des conditions à être pas bon dans tout, surtout que d'être curieux et de trouver dans quoi ils sont bons. Selon toi, de tout ce que tu as appris pendant ce documentaire-là, ce serait quoi une chose qu'à la maison on pourrait commencer à faire, qu'on soit avec des enfants, avec nos enfants, ou qu'on soit par nous-mêmes? Qu'est-ce qui est, selon toi, la première étape pour un rythme de vie un petit peu plus actif?

Speaker 2:

Faire des activités avec les enfants sans téléphone, et les inscrire dans des sports qu'ils aiment, des activités qu'ils aiment Pas ce qu'on veut qu'ils fassent, dans celles qu'ils aiment. Puis, je dis sans téléphone, c'est même pour le parent, c'est bon, c'est de dire. Puis, je vais donner un exemple même, mettons, je vais à la cage au sport avec mes deux gars, on a développé une habitude, on prend les trois téléphones, on les met off, on les met ailleurs, quand on va au restaurant, c'est un moment ensemble. Et en faisant ça, juste de dire aux enfants Viens-t'en, ça va marcher. On va aller marcher avec le chien, on va aller monter la montagne, on va aller au lac Beauport, on va parler, ça les habitue, ça les habitue aussi le parent à changer ses habitudes de vie et leur trouver un sport qu'ils aiment, une activité qu'ils aiment, puis d'y aller.

Speaker 2:

Si tu n'as pas le temps d'aller conduire ton enfant, pose-toi une question Pourquoi tu as ton enfant? Qu'est-ce qui ne marche pas? Je veux dire prends le temps, prends le temps d'amener ton enfant à une activité qu'il aime. Il fallait que j'aille à Saint-Lambert toutes les semaines, deux fois par semaine. Je me disais OK, c'est deux adultes. Ça fait que je les vois moins souvent maintenant, mais c'est la première des choses.

Speaker 1:

C'est quoi l'affaire la plus surprenante ou la plus mobilisante que t'as appris en faisant ton dernier documentaire?

Speaker 2:

Une équipe de tournage, habituellement, c'est entre 9 et 12 personnes. Puis est arrivée la pandémie. Donc, moi, j'avais mis pas mal d'argent dans mon film, j'avais des partenaires, des associés. Aussi, la pandémie arrive. Je fais ok, là, ça va pas bien. Qu'est-ce qu'on fait? Il a fallu se réinventer. On a réduit une équipe de tournage à deux personnes et il fallait tout. Qu'ils installent, qu'ils mettent tout le stock, et moi, ils me mettaient derrière un écran et je faisais l'entrevue à travers un écran à l'autre personne qui était là. Puis, des fois, j'avais une troisième personne qui était là pour, au cas où je perds la connexion Internet, qu'ils puissent faire l'entrevue. Ça fait qu'il a fallu réapprendre ça Et ça nous a servi. Qui a développé une technologie pour rendre les jeunes actifs dans les écoles. Alors je fais OK, parfait. Je contacte le président. Il est en Israël. Oh boy, un, je n'irai pas filmer là, c'est sûr. Avec ce qui se passe là-bas, c'est un petit peu plus dangereux, c'est un petit peu nerveux. Et je lui dis écoute, on va te trouver une équipe de tournage local, puis on va faire ça à distance.

Speaker 2:

Ça m'a donné cette expertise-là. Donc, je me suis mis à filmer à distance Un autre médecin aux États-Unis, même affaire. Ça me le prenait absolument. On l'a filmé à distance. J'étais derrière mon écran. On a eu un problème technique. La connexion ne fonctionnait pas bien. Il n'entendait pas mes questions.

Speaker 2:

Il a fallu se réinventer, puis ça a servi après.

Speaker 1:

Y a-tu quelque chose que tu ferais différemment si t'avais recommencé Le documentaire?

Speaker 2:

Oui, y a des tournages qui étaient pas nécessaires, on le savait, mais on les a faits quand même. Puis, maintenant, c'est parce que c'est du budget, l'histoire de la pandémie, ça, j'ai trouvé ça plate. J'ai même pensé, un moment donné, qu'on ne verrait pas le film sortir. J'ai comme fait OK, je pense que c'est fini. Puis, quand on a pu recommencer à se déplacer, à pouvoir tourner, j'ai fait OK, il faut finir ça le plus vite possible, parce qu'on brûle d'argent. Pendant ce temps-là, on n'a pas eu d'aide du gouvernement. Ton loyer continue de rentrer au bureau, les revenus n'arrivent pas, ton film ne sort pas. Puis, la crainte, c'était Mon film est différent du premier. Le premier est beaucoup mis sur l'accent sur les personnes que j'ai interviewées. Le deuxième, c'est une histoire qu'on raconte dans laquelle apparaissent des personnes. Est-ce que j'ai fait une gaffe? Est-ce que j'ai fait une gaffe? Est-ce que je me suis planté? Parce que moi, je veux battre mon record, le record des autres, je n'ai rien à foutre. Mais mon record de 21 awards que j'avais mon premier film, je veux le battre. J'étais nerveux, nerveux, nerveux.

Speaker 2:

Puis, les gens avaient des attentes, mes partenaires J' longtemps. Puis, on a eu des retards, des retards dans le montage, un paquet d'éléments qui sont arrivés, je fais comme Come on, c'est de l'argent que tu brûles. Fait que quand le film a sorti, j'ai gagné mon premier prix. Je fais Ok, c'est un premier, mais là, à vitesse que c'est allé, écoute, en deux mois, j'ai gagné plus de prix que mon premier film. C'est pas fini. Je suis encore pour huit mois dans le circuit des festivals de films. C'est fou, red.

Speaker 1:

Fait que là, tu vas à Cannes, ou en tout cas, t'es nominé, ouais.

Speaker 2:

Donc, je vais aller chercher celui à Cannes. J'ai le tapis rouge à Glasgow. Ouais, j'ai le tapis rouge à Rome. J'ai Bangkok, on a été considéré de tout le festival. Donc, il faut aller chercher mon. Ils appellent ça l'éléphant d'or. Fait que j'ai une couple de places. De même, je vais aller. C'est marrant, j'ai dit que je voulais voyager quand j'étais jeune. Ben, là, je vais être gâté. Let's go Pour des bonnes raisons. Oui, ça c'est le peu près un demi-million, c'est 500 000.

Speaker 1:

Est-ce que toutes les shots qu'on voit dans le film, c'est des shots originales qui vous appartiennent, ou si vous avez des shots que vous?

Speaker 2:

ajoutez On a les deux. Quand on voit, par exemple, au début, le bébé, c'est d'autres experts qui ont fait ce tournage-là, puis nous autres. on achète les droits.

Speaker 1:

Je comprends, Je m'en doutais un peu, parce qu'il y a beaucoup de shots complémentaires, que j'étais comme Chris, s'il a fallu. C'est pour ça ma question du combien ça coûte, parce qu'à un demi-million, je me doutais bien que tu ne pouvais pas faire. Il doit y avoir 300 shots de super autour que tu rajoutes. Il y en a, c'est nous autres Souvent les jeunes qui courent ça, c'est nous autres.

Speaker 1:

Oui, oui, oui Je n'aurais pas pu dire quel qui était quoi. Les entrevues, on s'en doute, c'était du vrai. Mais tout le reste autour, je me doutais qu'il y avait une partie que vous aviez acheté des droits. Puis, comment ça marche, un montage financier de ce genre de projet-là, tu finances une partie de ton rôle, c'est producteur.

Speaker 2:

Réalisateur, producteur, je mets mon argent au départ. J'ai des partenaires qui rentrent. Je comprends Des partenaires qui rentrent qui sont dans le domaine pas nécessairement de la production, qui disent OK, je bette là-dessus, ils embarquent et ils prennent le risque.

Speaker 1:

Comment tu fais ton développement des affaires par rapport à ça. Si Ça, c'est du monde que tu avais déjà dans ton réseau, tu ouvres des nouvelles portes. C'est tout du monde que j'avais dans mon réseau. Je comprends. Fait qu'un moment donné, t'es comme Hey, salut, j'ai un nouveau projet. J'ai un nouveau projet, ça vous tente-tu, es-tu intéressé? Go on, embarque, that's it.

Speaker 2:

Puis là, ces gens-là, trois semaines, on a signé une entente avec une entreprise. C'est un ancien exécutif de Netflix qui a lancé sa compagnie de distribution de représentation. Quand il a vu notre film, il a dit Je vous signe tout de suite. Il est en égo avec Netflix, amazon, tébou Toby, en tout cas, une compagnie que je ne connaissais pas. Il dit Écoute, c'est quasiment plus gros que Netflix, really? Ok, go amuse-toi, il se paye un pourcentage. Ça, c'est le fun. Plus le montant est élevé, plus il fait une belle commission.

Speaker 1:

C'est ça, C'est du capital que tu peux mettre en prod initialement.

Speaker 2:

Remettre dans des nouvelles productions. Je comprends initialement Remettant dans des nouvelles productions.

Speaker 1:

Je comprends Puis pour toi, est-ce que c'est plus avantageux d'avoir plus de monde upfront qui vienne t'aider à financer le projet initial, ou il y a maintenant une limite que?

Speaker 2:

Ça sauve la peau. Ça sauve la peau d'avoir des partenaires, parce que plus le film prend de temps, plus il coûte cher. Il a coûté 500 000 à produire, puis tu peux rajouter à peu près 150 000 de montage. C'est rajouté à ça à cause des délais, à cause de tout le temps que ça a pris pour arriver aux résultats qu'on voulait. C'est toujours le fun d'avoir un partenaire. Puis c'est rassurant aussi, parce qu'ils savent dans quoi ils s'embarquent. Si ton film c'est un flop, ils savent très bien que ça peut être là avant qu'ils récupèrent leur argent. Au lieu de le récupérer en six mois, un an, ça va peut-être être en trois, quatre ans. L'avantage, avec les documentaires qu'on a aujourd'hui, c'est qu'en les mettant sur le web, t'as accès à, t'étais chanceux, puis ça restait là une semaine, puis c'était fini, tandis que là, sur Internet, cowspiracy est encore là. Ben oui, alors ils ont même fait des nouvelles éditions, des nouveaux montages, des nouveaux trucs.

Speaker 1:

Fait que l'Internet donne vie à mon film pour peut-être quatre, cinq, je veux dire l'activité physique. Je ne pense pas que c'est un sujet éphémère. Il y a un modèle social à changer Complètement.

Speaker 2:

Puis, ce serait tellement facile rentrer l'activité physique dans les écoles, obligatoires tous les matins, une demi-heure. On est obligé d'être 45 minutes, une heure, une demi-heure, tous les matins. Tu actives le cerveau de jeune, il est plus attentif, il écoute mieux, il a de meilleurs résultats scolaires. Tu laisses ton école ouverte le soir, puis tu laisses les jeunes faire des activités, ce qui devient un aide pour les parents. Fait que des fois, la mère qui finit de travailler à 5 heures, elle se dit pas il faut que j'arrive, le petit est à la maison. Non, non, il est à l'école, il fait du sport, ça stimule son cerveau. Il y aurait tout ça à créer, un peu comme le modèle suédois. Et ça, ça se fait sur des années. On voudrait qu'elle miracle que quelqu'un arrive et dise je suis le nouveau ministre et je change tout aujourd'hui. Non, ça va se faire sur des années, mais il faut le faire. Je pense que le Québec est un des endroits, c'est l'endroit, avec la Colombie-Britannique, en Amérique, où les jeunes ont le plus faible taux d'obésité et le meilleur taux d'activité physique. Ça, il y a une grosse partie qu'on doit à Pierre Lavoie.

Speaker 2:

Cet homme-là, ça fait des années, ça fait pas un an, deux ans, ça fait des années qu'il se bat pour défendre une cause. Il avait créé ses cubes d'activité physique. Que les jeunes arrivent. Moi, je me souviens que mes jeunes arrivaient avec leur cube Hey, père, il faut que je fasse mes cubes d'activité physique. Ok, on va les faire, mais ça m'obligeait à le faire, ça me portait mon attention là-dessus. Cet homme-là est influent. Moi, j'ai toujours dit que cet homme-là devrait être ministre. C'est lui qui devrait. Pour prendre le poste et amener ça plus loin, pour transformer le Québec. On parle de productivité. Tu veux de la productivité au Québec? Rends tes jeunes actifs, assure-toi qu'ils sont en santé. Ils vont être productifs partout. Moins de médicaments, moins besoin de médicaments sur le déficit d'attention. C'est juste du positif. On ne se concentre pas là-dessus.

Speaker 1:

Ça change tout. Pas là-dessus, ça change tout. C'est pas vaudou, c'est basic. Tu bouges plus jusqu'à un certain point. L'épuisement, ça existe aussi. On ne parle pas de faire des ultra-marathons. D'ailleurs, demain, j'ai un super épisode avec une ultra-runner de trail. On va aller à l'autre extrême de l'activité physique, mais tu parlais d'une demi-heure, de rentrer ça dans ta routine la journée. Que tu ne le fais pas, on dirait que tu n'es pas réveillé, on dirait qu'il y a quelque chose qui ne marche pas. L'autre affaire aussi, moi, que je remarque beaucoup, c'est de faire de l'activité dehors. Ok, courir en dedans sur un treadmill, sur un tapis roulant, je pense que c'est mieux que de ne pas courir pendant tout. C'est une grosse partie du bénéfice. Mais d'aller dehors, de s'oxygéner, d'être en contact avec le soleil direct, même quand c'est l'air, l'air frais, même la pluie.

Speaker 2:

C'est un beau contact.

Speaker 1:

Ce matin, je Je suis sorti courir. C'était un moment où la nature me parlait d'une autre façon Ton corps se stimule Tu reçois l'eau froide.

Speaker 2:

Tu es comme je fais du Wim Hof. Tu connais Wim Hof, Je fais du Wim Hof, c'est comme une façon naturelle de le faire, vraiment. D'ailleurs, j'ai commencé sur le treadmill. Maintenant, je suis rendu à l'extérieur pour faire ma course, justement pour connecter, ça fait une grosse différence.

Speaker 1:

C'est vrai, moi, personnellement, j'adore ça. C'est gratis. Oui, exactement, tu n'as même pas d'excuses, tu peux mettre n'importe quel petit soulier, tu sais, je veux dire même pour courir. Une demi-heure, d'après moi, tu peux y aller en sandales. Ben oui, ça va marcher. Vas-. Je fais de la marche rapide.

Speaker 2:

Souvent, je fais ça, je fais de la marche rapide, je ne marche pas, je me sers bien, c'est ça. J'ai moins besoin de café. C'est fou. Je reviens et je me dis que je n'ai pas besoin de café. Je suis correct le matin.

Speaker 1:

C'est drôle de timing, mais il y a un super épisode avec Andrew Uberman, qui est Uberman Lab, qui est un neuroscientifique à Stanford. Il parle dans le début du podcast j'ai écouté une demi-heure à matin, en courant d'ailleurs mais il parle de l'importance d'aller voir la lumière de dehors dans les premières minutes qu'on se lève et de l'impact sur la caféine, sur notre système. De toute façon, ça sert à rien de boire du café direct quand tu as le vent, parce que ton système, sur lequel la caféine fait effet, n'est même pas actif dans le début de ta journée, comme la première 90 minutes, la première heure et demie, ton système, ce système-là, n'est même pas actif. De toute façon, on boit du café finalement pour se réveiller, mais en vrai, on va se réveiller anyway dans une heure. Par contre, d'aller dehors, de bouger tout, ça, c'est instantané.

Speaker 2:

Tu reviens.

Speaker 1:

t'es craqué, t'es comme Ah 20 minutes, 15-20 minutes de mettre le nez dehors, courir, activer ton sang, monter un petit peu ton rythme cardiovasculaire, c'est capoter. Ce que ça fait, ça change complètement de vie, c'est underrated.

Speaker 2:

Oui, Je vais le dire, C'est exactement ça. Il faut avoir une promotion constante de ça et encourager la prescription médicale. Ton médecin pourrait te prescrire. Je sais que ça se fait, mais ce n'est quand même pas connu beaucoup. Ton médecin te dirait regarde, à partir de maintenant, tu vas marcher 25 minutes tous les matins et reviens me voir dans trois mois Mon père. C'est ce qui lui est arrivé. Mon père est allé voir mon père à 85 ans. Il va voir son médecin. Il y a peut-être trois ans. Le médecin dit M Talbot, il va falloir commencer à prendre des médicaments. Il dit non, il n'y en a pas question. Il dit qu'est-ce qu'il faut que je fasse pour prendre des médicaments? Il dit ça à la médecin. Il dit il faut que pas se blesser. Il monte des eskimos. Il habite un condo quatre étages. Il monte des Saint-Marches. Il a fait ça, fait ça, Il a perdu 25 livres. Il va voir sa médecin. Elle dit bien, là, c'est correct, C'est ce que je voulais savoir, Merci.

Speaker 2:

Puis, elle n'a jamais arrêt-Marc, C'est pas dire je vais prendre une diète en mangeant juste ça, puis pas de gras. Non, non, je continue de manger normal, mais je fais de l'activité physique, puis il arrête de puer, puis qu'est-ce qu'il va arrêter La simplicité.

Speaker 1:

Il y a beaucoup de pseudo-sciences au niveau de la perte de poids, surtout avec les médias sociaux. Ça s faire rire d'en écouter, mais aussi de consommer. De temps en temps, il y en a des bons au travers. Puis là, tu fais tes recherches, puis l'asseteur, avec ChatGPT, ça va bien avec l'IA, de faire des recherches rapides, de savoir qu'est-ce qu'il y a, puis là, tu peux lui demander en plus ça vient d'où cette info-là, pour être sûr qu'il ne te bullshit pas ou qu' super intéressant, la bonne vieille formule je mange tant de calories, je dépense tant un moment donné, si je suis en déficit calorique pendant un certain nombre de temps, je vais perdre du poids. Ça finit là. Il y a des contextes, il y a des maladies qui sont reliées à ça. Je suis loin d'être médecin, je ne donne pas de conseils de santé, mais j'aime ça des fois, voir comment la science nous ramène à des affaires qui sont tellement évidentes.

Speaker 2:

Oui, exactement, les gens essaient d'inventer des nouvelles recettes, des nouveaux trucs. C'est comme la base.

Speaker 1:

J'ai entendu, un moment donné, un gars dire qu'il n'y a pas de nouvelles solutions à des vieux problèmes. Tu sais, la forme physique, c'est un méchant vieux problème. Arrêtons de chercher des nouvelles solutions, carrément Les vieilles solutions. Bouge, dort, mange bien. La base, la base, c'est toujours là et ça va rester là. C'est ça Dans le cas des iPads, qui sont dans la vie de nos enfants à partir de leur naissance. On vient de créer un nouveau problème qui a un impact. Bon, là, ça c'est différent. Mais de leur enlever l'iPad s'ils sont moins en forme, puis de les faire bouger, je veux.

Speaker 2:

Ça reste quand même que c'est une vieille solution à un vieux problème standard Carrément. C'est fascinant. Tu regardes, par exemple, le iPhone, l'ipad. Nous, dans le temps, c'était l'écran de télé de 200 livres dans le salon, on n'était jamais là-dessus, eux autres, tout est rendu sur un écran. Ça fait qu'ils ont changé le comportement. C'est dur, l'humain, l'humain. On vit dans une société que je vois Le mot n'est pas bon quand je dis toxique mais on vit dans une société où on nous demande d'être d'une façon, mais l'environnement nous le permet moins. Et si nous, on ne change pas notre façon de faire les choses, on est foutus. Puis, je le vois des fois, même comme conseiller, consultant en marketing tu veux aider des gens, ils vont rester dans leur vieux pattern. Tu veux apporter des solutions, tu as des solutions, tu sais quoi faire? Non, non, puis ils restent dans leur vieux pattern. tu es comme, je ne peux pas t'aider. C'est plate.

Speaker 1:

C'est spécial, Un moment donné, quand ça fait assez mal le changement arrive.

Speaker 2:

Voilà, c'est souvent, mais c'est exact. Tu as mis le doigt dessus Et c'est là que si tu prends le changement comme il faut, ça change ta vie. Des fois, il faut que ça fasse mal. Tu fais OK, je suis allé là, je ne veux plus aller là.

Speaker 1:

La vraie quote, c'est quand la douleur de changer fait moins mal que la douleur d'endurer ce qu'on vit sans changer. Ça avait changé ma vie à un certain moment, parce que je me suis ramassé dans un cru et ça a été comme OK, là ça fait assez mal pour que l'effort que ça me prend et la douleur pour changer les choses, ça va faire moins mal que de rester assis sur mon cul ici, fait que let's go. Puis, c'est à ce moment-là qu'il n'y a plus d'autre option. Moi, c'est le même que je l'ai vécu. C'est à ce moment-là que ça a été, ça devient une certitude, ça devient une évidence, ça devient la seule façon d'avancer, c'est ça Que ça change. Oui, vraiment.

Speaker 2:

Dirais-tu que Je travaille sur un livre. Mon titre, c'est Rise Above Fear. Dirais-tu que c'est la peur qui t'empêchait de changer, ou c'était l'habitude? Avais-tu une peur de vouloir changer? Parce que je vois ça chez les gens. J'essaie d'aider du monde. Des fois, je les conseille, ils consultent en marketing. Y'a une peur, ils ont peur de changer. Ils sont comme non. Moi, je suis bien là, je suis bien là, ouais, non, t'es pas bien. Arrête de me dire t'es bien, t'es pas bien.

Speaker 1:

Il y a un paquet d'affaires en neurosciences que je ne suis vraiment pas qualifié pour parler des vrais termes scientifiques, mais je sais que nos patterns, nos comportements, la façon dont on réagit aux situations, c'est basé, c'est une réaction. Souvent, on fait face à quelque chose, on se sent d'une façon, en dedans de nous, à l'interne, on a un sentiment. Il y a une hormone qui est sécrétée, qui fait que après ça, on réagit selon comment on se sent. J'ai vu des infos un peu à gauche, à droite sur comment on peut devenir accro à ces mauvais patterns-là sans s'en rendre compte. Même s'ils nous créent du mauvais, on devient.

Speaker 1:

Mettons notre colère. Tu demandes à quelqu'un T'aimes-tu ça, être en colère? Personne ne va te répondre vraiment oui, mais pourtant ils répètent l'expérience à tous les jours et sont constamment en colère, les gens qui sont colériques À quelque part. Si t'aimes pas ça, mais t'aimes pas ça, mais t'es accro quand même à ça, t'es dans ce pattern-là tout le temps. Pis, tu restes dedans. Il y a quelque chose là quand même. Fait que tu parles de peur. Moi, je pense qu'il y a de la peur de changer à vie aussi, avec un bagage d'habitude. C'était pas fou, j'ai l'impression que c'était un peu dans. Ça fait partie de Oui, mais c'est intéressant, tu es là-dessus.

Speaker 2:

J'ai commencé à écrire un livre, peut-être une dizaine de pages d'écrit, c'est plus les grandes idées que je vais aller toucher. Mais j'ai réalisé que, des fois, on va dire Non, je suis bien. Non, tu n'es pas bien. Tu es capable d'observer une personne, de voir Non, je suis bien là-dedans. Tu ne peux pas lui dire non. Il faut que tu l'approches différemment Et que tout ce qui se passe, qui est vraiment beau et magnifique dans la vie, se passe de l'autre côté de la peur. Exemple sauter en parachute. Je ne l'ai pas fait. Trois fois, je vais y aller. Trois fois, l'univers me dit non, pour X raisons. Je fais comme on ne va pas l'avoir. La plongée Je fais de la plongée, mais la première fois, c'est comme je vais plonger dans l'océan Les requins.

Speaker 1:

Tu sais toutes les peurs qu'on peut s'inventer.

Speaker 2:

Puis, rendu de l'autre côté, c'était comme wow, tu veux plus arrêter, tu veux plus arrêter de le faire, tu veux plus arrêter de plonger.

Speaker 2:

Il paraît que le parachute, c'est aucune peur des serpents jusqu'à ce que je les confronte dans un autre univers. Mais ce qui m'a permis de confronter mes peurs, c'est ça. Cette expérience-là, j'ai réalisé essaye, si ça ne marche pas, ce n'est pas grave, mais tu as essayé, tu n'as pas peur. Même chose, quand j'approche quelqu'un, j'approche n'importe qui. Qu'est-ce que je veux lui parler? est-ce que c'est intéressant? ça va-tu l'intéresser? Allez, vas-y, essaye, let's go, let's go. Ça fait que c'est rise above fear, toute personne qui réussit à passer par-dessus sa peur. Plutôt que de prendre des médicaments, plutôt que de, il y a beaucoup de gens qui deviennent victimes. Il y a beaucoup de gens qui deviennent victimes. Et tu peux être victime d'un accident, tu peux être victime d'un incident, mais il faut que tu apprennes à te dé dévictimiser, dire à un moment donné OK, oui, j'ai eu ça, oui, ça m'est arrivé. Comment je deal avec maintenant? Je ne peux pas continuer de même Ça. J'ai vécu des expériences comme ça, où j'ai été confronté à des situations où j'étais prisonnier. Je me suis dit regarde, tu ne peux pas continuer de même. Justement comme tu disais exactement ce que tu disais c'est assez, il est temps que je passe à d'autres choses et que je change ça. Et ça fonctionne. C'est ça.

Speaker 2:

Rise Above Fear, c'est passer par-dessus ses peurs, c'est de dire la minute que tu as une peur, ou la minute que tu as un indicateur ou que tu dis non à quelque chose, pose-toi la question pourquoi, non, non, non, non, pourquoi? Ah, c'est parce que là, attends, écoute, relax, puis réanalyse la situation, puis fonce. C'est ce que je veux essayer de transmettre comme message dans ce livre-là. Qu'est-ce qui t'a aidé à surmonter tes peurs dans ta vie? À la base, l'éducation de mes parents, qui m'ont toujours appris à, par exemple, je faisais de l'équitation, j'ai eu un accident d'équitation. Ils m'ont fait rembarquer tout de suite sur le cheval, puis, c'est ce que tu sais, de même pour tout le monde. Ça commence avec des petits exercices de même. Sinon, ça commence avec des petits exercices de même. Non, non, tu vas remonter tout de suite.

Speaker 2:

Puis, éventuellement, il est arrivé une période de ma vie où j'ai eu une période assez stressante d'anxiété. Ça commence en 2012,. Puis, c'est solide. J'en ai une solide. Mon inspiration, c'était Nelson Mandela, mon bracelet que je porte ici.

Speaker 2:

Puis, quand c'est arrivé, je dis OK, mandela s'est battu pendant 28 ans, sois prêt à te battre Pour la justice, la cause go. Mais l'anxiété, il y avait un paquet de facteurs qui me rentraient dedans Et j'avais une avocate que j'avais embauchée, qui vient du Rwanda. Et pendant que je vivais cette période-là traumatique il ne faut pas se le cacher, mais on peut tous s'en sortir après, elle m'a raconté ce qui lui est arrivé au Rwanda. Elle a vécu le génocide, elle a vu devant ses yeux sa famille se faire assassiner à coups de machette, puis elle a été violée pendant deux semaines.

Speaker 2:

Puis je ne rencontre pas les détails de sa vie parce qu'elle est en train d'écrire le livre. Je vais la laisser finir son livre, raconter l'histoire. Mais bref, tu ne peux pas vivre d'histoire plus traumatique que ça. Ça m'a sauvé Parce qu'elle a pris le temps de me partager cette expérience-là. De façon complètement naturelle, elle dit je ne raconte pas à personne mon histoire, je vais te raconter. Et ce jour-là, je ne pouvais plus jamais être une victime. Je pouvais me battre. Je pouvais me battre pour la justice, je pouvais me battre pour ma cause. Mais je ne pouvais plus jamais être une victime, parce que je me disais c'est pas le cas. Mettons que tu arrives un matin au bureau, elle regarde et se fait oh OK, je vais être correct, elle a passé à travers ça.

Speaker 2:

Mais dans ce cheminement-là, je suis tombé sur un documentaire de Joe Rogan, et le documentaire porte sur le DMT. Initialement, j'écoute ça, puis je me dis voyons, c'est bien intéressant. Et dans ça, ils se mettent à parler d'une culture indigène, autochtone, amérique du Sud, qui pratique ce qu'on va appeler du ayahuasca. Je fais, what the hell is that? Je suis curieux, moi, je suis curieux de nature. Je ne suis pas une personne qui consomme. Donc, ça, c'est Un petit rhum, un scotch, c'est ce que j'aime, de la bière. Alors là, je suis dans un extrême.

Speaker 2:

Ceux qui ne connaissent pas ayahuasca, c'est un, ils appellent ça une médecine, les Autochtones appellent ça une médecine Mais qui a des effets qui durent une nuit complète. Donc, c'est une expérience. Ce n'est pas juste. Ceux qui vont là pour prendre une drogue vont se planter, regretter toute leur vie d'avoir pris ça. Il faut que tu vives l'expérience avec la culture qui vient avec chaman.

Speaker 2:

Et je fais de la lecture là-dessus et peu importe ce que je fais, je m'éduque avant de faire quelque chose. Je vais faire du parachute, je vais lire là-dessus, je vais m'informer Ça. Je fais la même chose. Puis, je regarde ça et ils expliquent que beaucoup de militaires vont le faire pour, pour enlever leur choc post-traumatique suite à des incidents qu'ils ont eus en allant à la guerre ou quoi que ce soit. Ok, post-choc, post-traumatique, c'est intéressant.

Speaker 2:

Et je me mets à parler de ça avec Arlette, qui avait subi le génocide. Ça fait un an à peu près que je lui parle de ça. Puis, tu sais, on parlait de peur. Tantôt, j'avais l'air un peu hot parce que je parlais de ça« Hey, ça serait hot, on pourrait essayer ça, on sait ça.

Speaker 2:

Puis, j'avais trouvé un réseau à travers les Autochtones où j'ai réussi à m'intégrer, me faire connaître, leur montrer que ça m'intéressait réellement. Je n'étais pas là juste pour faire un trip, donc créer la confiance. Et à un moment donné, je présente une vidéo à Arlette où tu ne m'en parles plus jamais de ma vie. Et ça a été l'élément comme j'ai fait OK, j'ai peur de le faire, c'est pour ça que je n'y vais pas. Alors, elle m'a fait passer par-dessus cette peur-là Et ça, ça a été extraordinaire, parce que j'ai dit OK, c'est bon, elle est allée avec toi, elle est venue avec moi avec une autre personne avec qui on était.

Speaker 2:

On était trois la première fois. On est allés faire ça sur un territoire autochtone aux États-Unis. Alors, on part là-bas, c'est une aventure. On part les trois en voiture, puis on est comme mais qu'est-ce qu'on fait là? C'est complètement capoté. Puis, on sait dans quoi on s'en va. Donc, c'est considéré comme ça. Et le iboga, qui est un similaire mais qui est plus long, c'est considéré comme.

Speaker 2:

Ceux qui vont appeler ça des drogues vont dire que c'est les drogues les plus fortes qui existent. Tel que tel, avec ce que j'avais lu, pour moi ce n'était pas une drogue. Je ne pourrais pas expliquer après pourquoi. Bref, on arrive là-bas, c'est le stress, c'est stressant. on arrive dans un environnement, on est dans la forêt, on installe nos tentes, on va coucher dans des tentes et on parlait de peur.

Speaker 2:

J'ai des petites phobies des fois. Alors, on arrive là, une des femmes autochtones vient me voir, puis elle sent que j'ai quelque chose. Elle me dit de quoi t'as peur? j'ai peur des serpents. Puis, je savais qu'en faisant ayahuasca, quand tu vas de l'autre côté, tu peux avoir des visions d'animaux, de serpents, des trucs de même, qui sont un bon signe. Mais quand tu en as peur, c'est une autre chose. Puis, même si tu n'as pas à avoir peur. Si tu vois un serpent, un anaconda, tu ne te dis c'est quelque chose de sirupeux que tu bois, avec un chaman qui te guide, et de la musique. Quand tu as les yeux ouverts, on se parle comme on est là, on est à jeun, l'équivalent d'avoir pris une bière en une demi-heure. Juste un petit. Ça va bien. Tu es conscient, tout va bien. Quand tu fermes les yeux, tu pars, et c'est une introspection de toi face à toi, c'est-à-dire que c'est comme s'il y avait une conscience qui disait écoute, t'as peur de ça ou t'as tel truc à régler, on va t'aider, tu vas passer à travers.

Speaker 2:

J'ai rencontré un homme, lui, ça faisait 15 ans, qui faisait une fois par année à Ayahuasca. Il n'a plus jamais retouché une goutte d'alcool. Mais avant ça, juste en le voyant, la façon que sa peau était brisée, la façon qu'il était brisé, cet homme-là, tu te disais OK, il en a mangé une, maudite. Puis il est allé à l'extrême, il n'a plus jamais retouché à ça. Ça fait que j'ai vu des militaires qui ont vécu Un chaman de porc et un rituel.

Speaker 2:

Puis là, moi, je pense à des extrêmes dans le style Je ne sais pas si tu connais l'histoire de Jim Jones dans les années 70. Non, c'est un chef d'un culte qui s'est ramassé. Il allait voir les présidents américains et il faisait la promotion de l'amour-religion. On va se partir de notre village, puis, éventuellement, il essaie d'empoisonner. Super, c'est un malade. Oui, oui, fait que là. T'es là-bas dans un petit groupe, t'as le chaman, t'as ses helpers, ils sont habituellement 5. Au total 5. T'as un petit groupe. J'aimais des gros groupes, 12, 14 personnes qui puissent contrôler et s'asseoir avec eux. Et là, il faut aller et je suis le premier à me lever pour y aller. Tout le monde est comme comment ça? C'est parce que j'ai vu qu'il y avait juste trois verres et je ne voulais pas boire dans le même verre que d'autres. Tout le monde me disait tout le monde est comme. C'est lui le premier qui s'est levé. Je ne veux juste pas boire après vous autres dans le même verre.

Speaker 2:

C'est une niaise eux-mêmes, et ça prend à peu près 20-25 minutes et ça kick in, ça rentre dedans, et là ça rentre, c'est solide, mais là t'es yeux ouverts. Quand j'ai les yeux fermés, ça va bien. Je me lève, je vais marcher, je vais aller aux toilettes, je vais aller, tu peux comme prendre une pause. Ça dure toute la nuit, c'est du coucher du soleil au lever du soleil. Je comprends, tu le fais deux nuits d'affilée. Les expériences sont différentes. Chaque personne vit une expérience qui est relativement différente, mais avec le même objectif. Puis, il y a des gens à qui ça ne fait aucun effet. C'est une des questions d'ailleurs qui se posent. C'est pourquoi il y a des gens qui prennent ça ça ne leur fait rien du tout.

Speaker 2:

Ça, c'est l'autre truc. C'est que sur les 200 000 plantes qu'il y a en Amérique du Sud, c'est deux plantes qui ne poussent même pas dans les mêmes régions. Il faut que tu aies une quantité exacte de ces deux plantes-là qui sont bouillies, mélangées pour faire une espèce de sirop brun. Tout le monde dit que c'est dégueulasse, moi, j'aime le goût. Oui, bois brûlé, acide un peu. C'est un espèce de côté acide. C'est comme si tu faisais trapper du bois qui a brûlé dans de l'eau. Ça donne un goût un peu rugueux, faut-tu t'en boire beaucoup.

Speaker 2:

C'est des petits barres, une gorgée tu pars, tu peux en prendre plus. Ça m'est arrivé d'en prendre 3-4 fois dans la nuit pour aller plus loin dans ce que j'avais besoin, et c'est là que j'ai été confronté à mes peurs. Et il y a un psychiatre dont je ne me souviens pas le nom, ça va me revenir, connu au Canada, qui l'a fait Et il disait c'est l'équivalent de faire entre 5 et 10 ans de thérapie en un week-end. Il n'en revenait pas. Il n'en revenait pas. Tu es seul avec toi-même, avec d'autres mondes. Tu as des chamanes pour t'aider, te guider. Il y a des trucs qui se produisent, qui sont complètement capotés. Tu te dis que c'est weird.

Speaker 2:

Pour moi, ça a été une connexion entre le monde spirituel et le monde de la physique quantique. Je me suis toujours intéressé à la physique quantique pour essayer d'expliquer la vie, l'univers, l'humanité. On se pose toutes des questions existentielles qu'on ne partage pas. On regarde ça pour nous-mêmes Et ça, ça a comme été une connexion. Vraiment, il y a un côté spirituel qui est dur à expliquer, mais qui est fascinant Et ça transforme. Ça transforme une personne Et il y a même des cas où tu peux avoir des visions de trucs qui vont arriver dans le futur. C'est vraiment weird. Les choses se produisent. Tu fais ben.

Speaker 1:

Voyons, c'est ce que j'ai vécu, c'est tombé un capoté, mais ça veut pas dire parceère, à l'expliquer, même sans ayahuasca, c'est comme une espèce de spot dans le cerveau qui délire un peu, on ne sait pas trop. C'est fascinant, tu en as fait combien de fois 2014-2015.

Speaker 2:

Je l'ai fait à peu près six fois. Après ça, je n'en avais plus besoin. Je l'ai faite à peu près six fois, puis, après ça, je n'avais plus de besoin. Je l'ai refaite il y a trois mois Et il y a trois mois, ça a été l'expérience la plus hot que j'ai vécue.

Speaker 2:

Il y a beaucoup de préjugés. Quand tu vas sur Internet, malheureusement, comme toute chose, les médias, qu'est-ce qu'ils font? Ils axent sur la peur. Les changements climatiques, les siliceaux, oui, ça arrive, ce n'est pas ça. Ce n'est pas d'en mettre ça en question, mais c'est toujours axé sur la peur. C'est ce qui vend. La peur vend. Si on parle d'un mariage à tous les jours qui a eu lieu à telle église, telle église, je m'en fous. L'église a explosé avec du monde. Ça on Alors parce que le cerveau est conditionné de même, c'est à réagir à la peur. Puis c'est payant. Alors, ayahuasca. Quand tu vas sur Internet, la majorité des trucs qui existent sont axés là-dessus. Beaucoup La peur. C'est ce que j'avais aussi Et c'est là que j'ai dit je vais passer à travers ma peur. Quand Arlette m'a challengé, j'ai dit regarde, je passe à travers. C'est la plus belle expérience que j'ai vécue de ma vie. Je le souhaite à tout le monde. Je sais que ce n'est pas tout le monde qui va y aller, mais tout le monde devrait le vivre. Ce qui est difficile, c'est de trouver le bon réseau. Tu ne veux pas te ramasser dans un endroit où c'est arrangé avec le gars des vues et ils fournissent d'autres drogues.

Speaker 2:

Ça a été long. Ça a. Ça se pratique en Amérique du Sud régulièrement. Il y a un endroit au Costa Rica qui est légal, où tu peux aller, qui s'appelle Ritmia. Arlette est allée. Mon avocate l'a faite beaucoup plus souvent que moi. Elle avait d'autres choses pas mal plus élevées que moi, réglées. Elle est allée passer une semaine là-bas. C'était extraordinaire. J'ai rencontré un couple de gens d'affaires il n'y a pas longtemps. Ça a connecté. Il y avait des synchronicités incroyables. À un moment donné, je fais Ayahuasca, ils m'ont dit Oui, on l'a fait». J'ai fait Ok, c'est cool ça. Ils sont allés là aussi. C'est un centre qui est vraiment bien fait.

Speaker 1:

Ils ont des médecins, ils ont des chamanes, ils ont tout ce qu'il faut, ta plus grosse réalisation ou ton plus gros apprentissage.

Speaker 2:

Avec Ayahuasca. Je dirais que c'est de se pardonner du qu'on pense que, finalement, on n'aurait pas à se reprocher Des trucs. L'humain a tendance à prendre quelque chose. Je vais donner un exemple À 19 ans, j'ai trompé une femme une couple de fois. Cette culpabilité-là, on la garde et on la grandit, on s'en est toujours coupé. Ah, je l'ai trompé, ah, je n'aurais pas su, ah, je n'ai pas fait ça, c'est fini, c'est passé. As-tu appris? oui, tant mieux. Sinon, écoute, apprends, c'est comme.

Speaker 2:

Ça t'enlève cette culpabilité-là, parce que la propriété d'ayahuasca pour une raison X 100 % des expériences, c'est une femme, c'est un esprit féminin qui est de l'autre côté. Make sense pour moi, c'est la femme qui fait des enfants. Il y a une espèce de logique pour moi qui s'est installée là Et dans 100 % des cas, le but, c'est de t'aider à te soigner, ce n'est jamais de te faire du mal. Où est-ce qu'il y a des gens qui ont des problèmes? ça, je l'ai vu. c'est quand tu t'astines. Je vulgarise, mais c'est comme si tu vas t'astiner avec l'expérience que tu vis. Qui va te dire, par exemple écoute, ce comportement-là, il faut que tu le changes. Puis, toi, tu dis non, je ne le changerai pas, je n'ai pas de problème avec ça. Non, il faut que tu le changes. Non, si tu t'assines, de même, la personne, elle va rusher jusqu'à ce qu'elle abandonne. C'est quand tu as cet abandon-là que tu fais OK, je viens de m'enlever un stress, je viens de m'enlever une pression je viens de m'enlever une culpabilité.

Speaker 1:

Ça me fait du bien, juste de penser.

Speaker 2:

Je ne sais pas si c'est quoi qu'il va y avoir comme vision, si je vois mais C'est incroyable. Écoute, je te disais faire face. Très dedans, j'ai eu la vision de ce que j'avais peur, que j'avais dit à l'Autochtone Une espèce de Nakonda géant. Pas un Nakonda, mais peut-être de même. C'était un géant. Je vois ça qui s'en vient, jésus fermé.

Speaker 1:

Je fais écoute, je te dis tout de suite Je me suis adressé à lui, mais c'est dans mon esprit. J'ai dit t'avais tout en dedans.

Speaker 2:

Immédiatement, l'expérience a changé. Il n'y avait aucun danger, aucune crainte. L'entité qui était là dans l'expérience que je vivais sur Ayahuasca était extraordinaire. Ça a été bien. Tout le temps, j'ai perdu ma peur des serpents, de tout. J'ai plus aucune peur. Je vois un serpent, je vais le prendre, je suis comme all right, c'est cool. À cause de cette expérience-là qui m'a fait partir de cette peur-là.

Speaker 1:

Ça va influencer ton subconscient à quelque part. Absolument Fascinant. Oui, qu'est-ce qu'a dit la science là-dessus?

Speaker 2:

Tu dis que tu as lu un peu là-dessus que c'est juste le DMT. Il y en a ceux qui classifient comme étant une drogue. Ils disent que c'est le DMT, que les deux plantes mélangées provoquent, sauf qu'il y a un paquet de trucs qui sont difficiles à expliquer. que les gens vivent de l'autre côté. Mais le plus important, c'est de s'assurer que l'expérience est vécue avec des gens qui savent ce qu'ils font. C'est ça le plus important.

Speaker 1:

Les chamanes, oui.

Speaker 2:

Ils font ça depuis 5000 ans.

Speaker 1:

C'est capoté.

Speaker 2:

Ça fait 5000 ans qu'ils font ça et on vient de découvrir ça. Puis, l'autre côté, qui est intéressant, c'est que tu ne changes pas. Tu restes la même personne, mais c'est comme si le meilleur de toi, ça n'arrête pas de vouloir grandir. Tu ne deviens pas parfait, comme je dis au monde. Tu ne sors pas de là avec une toche blanche, avec Krishna.

Speaker 2:

Ce n'est pas ça pour tout. Je suis encore le même gars d'affaires. Je prends encore un bon drink, tranquillement, relax, j'ai du fun. J'ai du fun à jaser. Avant, j'avais de l'anxiété sociale. J'ai plus de problèmes, j'ai plus ça.

Speaker 2:

C'est cette expérience-là qui m'a libéré de ça, qui m'a dit Regarde, arrête d'avoir peur. Si quelqu'un te juge, tu t'en Calisse, balance-toi-en, sois bien avec toi-même, assure-toi que ce intention pas faire du mal, pas À partir du moment où tu vis. De même, t'es correct, t'es libéré. Des fois, tu veux aider du monde. Ils veulent pas se faire aider. Tu fais OK, continue de te faire mal, puis tu viendras me voir quand tu iras mieux, pleure un bon coup, puis je vais t'aider. Ça fait que ça transforme ta vie. Ça te permet de mieux comprendre des trucs. Exem exemple la pression des fois qu'un parent peut nous avoir mis. Je n'ai pas vécu ça, mais j'ai connu des gens qui leur expérience avec leurs parents avaient été un cauchemar. Ils ont été capables de pardonner parce qu'ils ont compris la racine de ce que leurs parents étaient en vivant cette expérience-là, qu'ils n'auraient pas compris autrement.

Speaker 1:

Alors ça, il y a-tu des outils qu'en faisant ces retraites-là, ces expériences-là que t'as développées, pis que maintenant tes oeufs avec toi sont comme acquis?

Speaker 2:

je ne faisais jamais de méditation. J'en fais une le matin, de 15 minutes, pis une avant de me coucher, de 15 minutes, pis, des fois, j'en fais une le midi, pis une méditation pour, c'est pas, c'est simplement dire je m'arrête, je ferme les yeux, je respire, je me concentre sur ma respiration et j'essaie pas d'arrêter de penser. Je fais juste essayer de ralentir mon débit de pensée. C'est Puis là, je repars, arrête, c'est comme ralentir la vitesse. Je fais ça pendant 15 minutes. Je suis comme Wow, ok, c'est bon». Là, je peux repartir. Je ne faisais pas ça avant. Puis, je ne peux plus m'en passer Comme le gym, quatre fois par semaine. Je ne peux plus m'en passer Ça, je ne.

Speaker 2:

Il y a une période de ma vie où je dormais mal. Je ne dormais pas. J'ai déjà pris des médicaments pour dormir. Je ne faisais pas d'exercice. Il fallait que je travaille beaucoup, beaucoup, beaucoup. Je n'arrivais pas à mes fins. Je fais de l'exercice, Je dors bien, je fais de la méditation, mes projets vont incroyables, j'en fais plus que j'en faisais. Tu as beau expliquer ça à du monde des fois dire regarde, arrête de penser qu'il faut que tu travailles 7 jours par semaine, 16 heures par jour. Non, tu te plantes, tu ne fais pas la bonne chose, il faut que tu le fasses différemment.

Speaker 1:

On a besoin d'espace. Des fois, c'est une réalisation. En créant de l'espace, ça finit que je travaille plus, mais je travaille mieux. Puis, c'est pas tant. Je travaille pas moins, parce que C'est peut-être propre à chacun, mais moi, en tout cas, comment je le vis comme entrepreneur, c'est que la business est omniprésente, c'est toujours là. Ça, c'est.

Speaker 2:

Ça, c'est un enfant qui a une demande tout le temps et qui n'arrête jamais. enfant qui en demande tout le temps et qui n'arrête jamais Une business. c'est un enfant qui ne dort jamais, qui est tout le temps là, 24 heures sur 24, pour le reste de ta vie.

Speaker 1:

Qu'est-ce que tu?

Speaker 2:

arrêtes.

Speaker 1:

Tu en demandes tout le temps, tu en demandes tout le temps et ce n'est jamais la même chose qu'il te demande. Non, c'est différent. En avançant, c'est fucking, mais on n'aime ça. En même temps, c'est une espèce de vice que moi, je trouve simple Pour s'en vivre. Oui, je l'ai verbalisé l'autre fois, mais il y a une vieille quote qui existe Je l'ai lue en anglais l'autre fois et je l'ai traduite en français que je trouve vraiment excellente L'entrepreneuriat, c'est un véhicule de croissance personnelle déguisé en quête capitaliste. Oui, aïe, aïe, j'adore, faut que tu m'envoies ça. C'est puissant, hein? Comme quoi? tu sais, l'entrepreneuriat, c'est une quête de croissance personnelle déguisée. Non, je sais plus comment je l'ai dit.

Speaker 1:

Bref, c'est comme OK, on est là pour faire de l'argent, mais ton développement personnel devient la source de tout le reste. Ça devient une espèce de boucle infinie. Il faut que je devienne meilleur qu'hier. Puis, là, tu apprends à faire plus la paix avec ce qui t'arrive. Tu es moins réactif, mais en même temps, tu aspires à plus, parce que tu sais que c'est plus possible, parce que tu te vois dans l'autre. Il y a une espèce de roue de ultra-performance. Mélangé avec faire la paix de ce qui t'arrive, whatever happens, ça va être chill, mais en même temps, i want more.

Speaker 2:

C'est vraiment, c'est capoté. C'est ce que je vis avec Kennedy. Où est-ce que Je veux dire? j'échange avec un candidat à la présidence américaine qui est à peu près le poste le plus important au monde qui donne accès à la Maison-Blanche, puis ça devient un ami dans le parcours, puis là, j'ai deux autres films avec lui qui s'en viennent. Fait que je dis souvent. Il y a eu Johnny Depp avec comment il s'appelle, le producteur qui a fait Pirates du Caribe. Ils travaillent tout le temps ensemble. Je ne sais plus son nom.

Speaker 1:

Puis, je dis moi, c'est mon Johnny Depp. c'est à toi à l'aise de cruiser ou pas, mais il vient de joindre l'équipe de Trump, c'est fait. Comment ça impacte ta relation avec?

Speaker 2:

lui Au niveau personnel, rien Au niveau professionnel. Ça a changé beaucoup de choses. Je n'ai pas trouvé ça évident parce que quand il a pris la décision, je l'ai pas été dans le loop. Tu sais, il y a M Kennedy avec son équipe première qui est là, moi, je suis, comme plus dans des sous-équipes, puis, à la fin, c'était moi, puis lui, donc c'est moi, puis lui. On se change. Des fois, je disais écoute, sors, dis-toi l'affaire Là, j'ai envoyé ça. Il me répondait pas. Et quand j'ai appris la nouvelle pour Trump, j'ai fait oh, ça change toute la game. Lui, la façon qu'il me l'a expliqué, parce qu'il a pris le temps de me l'expliquer. Il dit écoute, dans mon cœur, dans mon âme, dans ma génétique, je suis un démocrate. Mais les démocr, les démocrates, m'attaquent comme les républicains l'auraient fait à l'époque, il y a 30-40 ans, c'est-à-dire qu'ils mettent des millions pour bloquer ces bulletins de vote, pour pas que les gens puissent aller voter. C'est sa propre équipe qui l'attaquait Et la seule façon qu'il pouvait arriver à ses fins, pour régler trois problèmes, soit la liberté d'expression, l liberté d'expression, l'activité physique chez les jeunes et l'alimentation, les frontières.

Speaker 2:

Puis il y avait, c'était de dire Puis, il l'a bien expliqué, il dit Trump, c'est pas mon ami. On s'astine à peu près sur tout, on s'entend sur rien, sauf sur ces trois points-là. Ben, ces trois points-là, moi, je vais les défendre pour essayer de réaliser, pour être certain que j'aide les Américains. Mon but, c'est d'aider les Américains. Alors, c'est pas que je vois Trump parce que je crois dans son idéologie, ou quoi que ce soit. Ils se sont envoyés chier une couple de fois eux autres. C'était public, c'était éveil. Mais ces trois points-là, on s'entend. Puis, Trump m'a dit go, je te laisse passer avec ça on ne comprend jamais tout vraiment.

Speaker 1:

de un, puis de deux, il y a des relations, puis il y a du big picture stratégique, j'imagine comme j'ai dit, j'ai dit écoute 2026, tu vas rentrer en campagne 2028,.

Speaker 2:

Trump ne peut pas se représenter. T'as une chance de te représenter dans 4 ans.

Speaker 1:

Il a quel âge? 70 ans, il est plus jeune que Trump. Il est plus que les autres. As-tu déjà vu sa shape physique? Je ne sais pas. Non, il faut que tu vois une vidéo. Il est toujours en habit.

Speaker 2:

Va voir une vidéo. Il y en a une qui fait en bedaine. Il est en shape, il est musclé, il a ses abdos. Écoute, il a la shape d'un gars de 30, a eu des expériences traumatiques. C'est ce qui fait qu'il est rendu là dans sa vie, ton père et ton oncle se sont fait assassiner publiquement. Après ça, les médias font de toi une vedette parce que tu es un fils canadien. Il est tombé dans l'emprise de la drogue, de l'alcool. Ça fait 45 ans qu'il est sobre. Une fois par semaine, il va encore à une formation pour aider du monde. Peu importe où il est, il va à une séance, il va aller parler avec les gens, il va les connecter là-bas. C'est fou. C'est toute une histoire Fou.

Speaker 1:

Qu'est-ce qui s'en vient pour toi? Un autre documentaire, un livre.

Speaker 2:

Documentaire livre un autre projet, un gros projet pour la ville de Québec. J'espère je me croise les droits qu'il va fonctionner. Je ne peux pas en parler, mais quand ça va sortir, tu vas le savoir assez vite.

Speaker 2:

Tu vas l'avoir en primeur. En fait, j'ai trois documentaires. Il y en a un, ça s'appelle What's Next Powering Tomorrow, mais c'est W-A-T-T, c'est donc What's? l'électricité, l'énergie, c'est sur l'énergie, l'importance de l'énergie, qui va être très important comme documentaire, parce que il y a de nouvelles technologies en énergie qui s'en viennent, qui sont incroyables. Je pense qu'on va changer le monde avec ça. Il y a Waters, our Last Drop, qui est sur l'importance de l'eau. Alors, ça, ça va être un autre film qui s'en vient. Puis, j'en avais un troisième qui s'appelle Follow the Trash au lieu de Follow the Cash, et on fait vraiment, on va suivre des poubelles un peu partout dans le monde, voir comment ça se ramasse dans l'océan, essayer de comprendre le processus pour changer le modèle qu'on a de recycler. Je vise beaucoup des films qui peuvent changer le monde, apporter, éduquer les gens. Mon but, c'est pas de changer tout le monde, mais si j'ai 1000, 2000, 3000 personnes qui écoutent ça, puis ça change leur vie, ça change leur façon de voir les choses, j'ai eu l'impact que je voulais.

Speaker 1:

Comment tu trouves ces sujets-là, c'est par simple curiosité.

Speaker 2:

J'appelle ça les synchronicités de la vie. J'appelle ça les synchronicités de la vie. Je sais que c'est bizarre, c'est la vie qui me les amène. C'est complètement capoté. C'est complètement capoté. Puis, ayahuasca a eu un gros impact pour moi, là-dessus, des synchronicités que je n'aurais jamais vues avant que j'aurais passées à côté. Puis, tout à coup, tu as l'impression que l'univers te porte-là et ça t'amène complètement ailleurs. Ça m'a amené, écoute ma co-animatrice à la radio. C'est une synchronicité, c'est carrément juste ça. Puis, quand on a commencé l'appel, un appel qui devait durer 4-5 minutes parce que je l'avais approché, je ne la connaissais pas du tout. Ça voudrait co-an. Voyons donc, tu connais tel peu. Ben, voyons donc, ça n'arrêtait pas, ça n'arrêtait pas. Après ça, j'encontre son mari le lendemain, la même affaire. Ben, voyons donc, et là, on s'est adonné qu'on travaille un projet ensemble, qu'on veut faire. Mais ça ne serait jamais arrivé si je n'avais pas eu cette intuition-là grâce à Ayahuasca de dire je suis mes synchronicités.

Speaker 1:

Ça fait que la preuve qu'en dedans de nous autres, des fois, Il y a de la magie dans la vie.

Speaker 2:

Il y a de la couelle, les gens la perdent. C'est comme les gens la perdent dans leur conditionnement social. On est conditionné par les nouvelles qu'on lit, on est conditionné par l'environnement des gens, ce qu'ils nous disent. On se fait plus souvent dire autrement qu'autrement Ah non, ne fais pas ça, ce n'est pas une bonne idée, pourquoi? Ça c'est la limite Et on a peur. Ben voilà, tu parlais de ton livre tantôt. Ah oui, c'est ça, les gens veulent nous bloquer. Par avoir vécu souvent dans ma vie maintenant, ce que j'ai compris, c'est que quand une personne te dit non, elle atteint sa limite à elle, elle ne veut pas aller plus loin. Alors tu n'imposes pas. Dans ce temps-là, plutôt que de t'assiner, tu l'écartes. Pas l'écarter dire va-t'en deai déjà fait ce qu'elle m'a dit, je suis correct, mais tu fais ce que tu as à faire.

Speaker 1:

J'ai appris il n'y a pas si longtemps que ça Pour moi, c'est probablement de la sagesse qui commence à rentrer Mais j'ai appris il n'y a pas si longtemps que ça que j'ai le droit de consulter. J'ai le droit de consulter. Je ne suis pas obligé de prendre tout ce qui m'est renvoyé. Quand je consulte des gens, puis de l'appliquer, puis de le considérer dans mon équation pour régler le problème que je suis là, j'ai le droit de m'en inspirer, j'ai le droit de l'écouter, j'ai le droit de fermer les yeux dessus, j'ai le droit de le supprimer si je veux, mais j'ai le droit de consulter, point. Peu importe ce que je vais faire avec Absolument Ça, sérieusement, ça a été un gros unlock quand même des derniers temps. C'est comme Avant. C'est comme si je consultais, j'étais obligé de faire de quoi avec, je comprends, parce que là, j'ouvrais cette porte-là. Je ne me permettais pas d'ouvrir cette porte-là par curiosité, parce que c'est comme si je m'obligeais après ça l'impliquer dans ma décision.

Speaker 2:

Comme une pression. tu disais, vu que j'ai consulté et qu'ils m'ont dit ça, il faut que je le prenne.

Speaker 1:

Oui, Si je ne le prenais pas. Il y avait quelque chose dans mon subconscient qui se chamoyait, puis qui faisait comme Ah oui, mais là il m'a dit ça, mais là il m'a dit ça». Peut-être qu'il a raison. Là, maintenant, c'est comme par curiosité, je vais consulter. Qu'est-ce que t'en penses, toi, carl? moi, ça m'est utile, ça m'est pas utile.

Speaker 1:

J'ai le droit de choisir de le prendre après avoir consulté, j'ai le droit de choisir de pas le prendre après avoir consulté aussi. Ça, sérieusement, ça m'a vraiment aidé. On dirait que tu fais la paix avec l'information que tu rencontres, tu restes ouvert, puis tu files t'après, plutôt que de te fermer en amont et de passer à côté d'un paquet de belles opportunités, d'un paquet de beaux wisdoms qui vont peut-être être utiles plus tard. C'est ça que j'ai Vraiment.

Speaker 2:

Ça, ça a été quelque chose qui m'a vraiment aidé.

Speaker 1:

Ça ne fait pas si longtemps, il y a moins de deux ans, que j'ai un peu plus de mindset. Ok, reste ouvert Au pire, m'aider dans la boîte à outils pour plus tard. Ça ne fait pas dans le projet pour lequel j'ai consulté, mais je ne sais pas ce qui s'en vient. Un moment donné, tu ressors ça de ton chapeau. J'entends des Très bon. Pour finir, quelques petites questions à rafale bien simples. Idéalement, on essaie de répondre le plus concis possible. mais ça a été quoi le pire conseil que quelqu'un t'a donné?

Speaker 2:

De me trouver une job. J'étais en affaires, je commençais, puis personne m'a dit pire que ça. Il m'a dit trouve-toi une vraie job, ça, ça fait mal. Puis c'était comme tout le temps en question, j'ai tourné la page, j'ai continué.

Speaker 1:

T'as consulté, mais tu l'as pas utilisé. Ça a été quoi le meilleur conseil qu'il t'a donné?

Speaker 2:

De jamais avoir peur. De jamais avoir peur. Tu peux te poser des questions, mais il faut pas que ce soit de la peur. C'est vraiment ça, à part un ours qui me sauve. Et encore là, c'est un ours qui me court après et qui veut me sauter dessus. Je vais crier, je vais faire du bruit, je vais tout faire pour lui faire peur, mais c'est dépendant de quelle sorte d'ours. L'ours noir, il va se sauver, mais le grizzly? t'as besoin de te coucher et de te mettre à rebouiller le pied.

Speaker 1:

Moi, j'aime beaucoup avoir la peste russie, c'est parce que si je pourrais mourir, c'est parce que tant qu'à avoir peur, je vais être mort. Après, ça fera rien, je vais être mort.

Speaker 2:

Je pense que la peur tue plus de monde que toutes les maladies, que toutes les raisons pour lesquelles on a peur. C'est incroyable. Je regarde la peur autour de moi, les gens qui ont peur, puis tu essaies de les aider, puis tu es comme OK, j'abandonne, i give up. Live in your fear, prends des médicaments. Tu penses que tu t'aides, vas-y, aide-toi. Mais je pense que la peur fait plus de dommages que Carl, ça a été un plaisir Moi aussi.

Speaker 1:

Merci, tellement On reste en contact. De toute façon, on est dans un petit groupe de souper des allumés, yes Avec d'autres mondes full allumés qui ont plein de belles choses à dire. Ma dernière question est ultra simple. Mais si tu avais une personne à me référer, à venir sur le podcast dans ton réseau que tu peux appeler, ça serait qui Français ou anglais? tu n'es pas obligé d'être canadien.

Speaker 2:

Laisse-moi y penser, parce qu'il y en a une gang Top of mind. Je vais penser à ça. J'ai une couple d'idées en tête. Malade Arlette, entre autres, mon avocate. Son histoire est intéressante. C'est impressionnant, est Son histoire est intéressante. C'est intéressant, c'est impressionnant. C'est à Québec? Oui, à Québec, j'ai une coupe de même.

Speaker 1:

J'adore. Je te remercie infiniment. Merci à toi. Bonne soirée.

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