Coco Chanel (1/3) - Première partie : Une enfance misérable / Passé composé et imparfait - DELF A2/B1 - Intermediate level

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Cette transcription n'a pas été générée par intelligence artificielle (no AI). C'est le texte que j'ai moi-même écrit pour préparer l'épisode. Il s'agit du texte principal. Cela n'inclut pas la partie où je donne des explications supplémentaires.

Bonjour ! 
La semaine dernière, je vous ai parlé de la Fashion Week de Paris. Pour continuer sur le même sujet, j’ai choisi de vous raconter l’histoire d’une des plus grandes icônes de la mode française : Coco Chanel.  Aujourd’hui, je vais vous parler de son enfance misérable. La semaine prochaine, je vous dirai comment elle est devenue la grande couturière que l'on connaît. 

À la fin de cet épisode, je vous apprends comment utiliser le passé composé et  l'imparfait. Et comme d'habitude, je vous donne quelques explications sur le vocabulaire et les expressions utilisés dans le texte.

Merci beaucoup de m'écouter. 
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Transcript

La semaine dernière, je vous ai parlé de la Fashion Week de Paris. Pour continuer sur le même sujet, j’ai choisi de vous raconter l’histoire d’une des plus grandes icônes de la mode française : Coco Chanel. J’ai décidé de diviser ce récit en trois épisodes pour que ce ne soit pas trop long. Aujourd’hui, je vais vous parler de son enfance misérable.

Quand Coco Chanel, Gabrielle Chasnel de son vrai nom, est née en 1883 dans la petite ville de Saumur, rien ne prédestinait cette petite fille pauvre à devenir la grande couturière que l’on connaît. Ses parents étaient des marchands forains qui venaient d’Auvergne, une région située dans le centre de la France. Ils travaillaient sur des marchés. Ils étaient donc souvent en déplacement. Ils ne se sont mariés qu’un an après la naissance de Gabrielle, et deux ans après celle de sa sœur aînée. Si aujourd’hui le fait qu’environ 50% des enfants français naissent hors-mariage ne choque plus grand-monde, c’était autrefois très mal vu. 

Quand elle avait douze ans, sa mère est morte de la tuberculose, une terrible maladie des poumons que l’on surnommait la « peste blanche ». Vous verrez que ce n’était que le premier d’une longue série de drames dans la vie de Coco Chanel. Son père devenu veuf ne pouvait pas s’occuper de ses cinq enfants. Il a alors décidé de placer ses deux fils dans des fermes et ses trois filles dans un orphelinat tenu par des religieuses. Un orphelinat est un établissement qui accueille des orphelins, c’est-à-dire des enfants dont un des parents ou les deux sont morts.

Selon la légende, c’est grâce à son séjour de six ans dans cet établissement qu’elle aurait plus tard trouvé l’inspiration pour dessiner le logo de sa maison de couture. On peut en effet trouver une certaine ressemblance entre les vitraux de l’abbaye d’Aubazines (la ville où se trouvait son orphelinat) et les deux C entrelacés de Chanel. Un vitrail (des vitraux au pluriel), c’est une sorte de fenêtre colorée et décorative qu’on peut admirer dans des bâtiments chrétiens.

Les vitraux de la cathédrale de Reims, peints par Marc Chagall, sont par exemple très célèbres. Les vêtements sobres noir et blanc des religieuses auraient également eu une grande influence sur la future grande couturière, notamment quand elle a conçu sa fameuse petite robe noire. J’utilise ici le conditionnel parce qu’il n’est pas sûr que tout cela soit vrai. 

D’après un des biographes de Coco Chanel, elle n’aurait même jamais séjourné dans cet orphelinat. Il affirme qu’elle a été placée chez une cousine de sa mère pour y travailler comme employée de maison, autrement dit comme servante. Coco Chanel parlait très peu de son enfance, peut-être parce qu’elle en avait honte. Ce qu’elle a fait pendant la Deuxième Guerre mondiale n’est pas clair non plus (je vous en parlerai plus dans le troisième épisode consacré à sa biographie). Elle est restée très discrète sur ce sujet délicat. Il reste donc beaucoup de mystères concernant sa vie.