
Escargot - News & Culture in Simple French
Apprenez le français en écoutant des nouvelles et des histoires courtes à propos de la France. — Learn French through news and short stories about France.
🇫🇷Bonjour !
Je m'appelle Nicolas. Je suis professeur de français depuis plus de 20 ans au Japon. Chaque semaine, je vous parle pendant quelques minutes de l'actualité et de la culture françaises. Pourquoi "Escargot" ? Parce que je parle lentement et de façon simple pour que vous compreniez tout. Et parce que c'est un plat français délicieux. Bon appétit !
🇬🇧Hello !
My name is Nicolas. I've been a French teacher for more than 20 years in Japan. Every week, I talk about French culture and news for a few minutes. Why "Escargot" ("Snail" in English) ? Because I slowly speak in a simple way so that you can understand everything. Also because it's a delicious French dish. Bon appétit !
🇯🇵こんにちは!
ニコラと申します。私は日本で20年以上フランス語の教師をしています。毎週、フランスのニュースや文化について短く話します。
なぜ「エスカルゴ」なのか?それは、皆さんがきちんと理解できるように、かたつむりのようにゆっくりとそして簡潔に話すからです。そして、エスカルゴは美味しいフランス料理だからです。ボナペティ!
Escargot - News & Culture in Simple French
Il y a 80 ans, les femmes françaises votaient pour la première fois - DELF B1 - Compréhension orale / French Listening test - Intermediate level
Transcript link / Lien de la transcription :
https://www.buzzsprout.com/2374277/episodes/17083033
Cette transcription n'a pas été générée par intelligence artificielle (no AI). C'est le texte que j'ai moi-même écrit pour préparer l’épisode.
Site web de mon podcast : https://www.buzzsprout.com/2374277
Le 21 avril 1944, les femmes françaises ont enfin obtenu le droit de vote ; mais c’est seulement un an plus tard, le 29 avril 1945 qu’elles sont allées voter pour la première fois. C'était bien plus tard que dans d'autres pays. En plus de cet événement historique important, je vous parle dans cet épisode de quelques grandes féministes grâce auxquelles la condition des femmes s'est améliorée en France. Je vous explique aussi un peu comment les droits politiques y ont évolué depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Et à la fin de l'épisode, je vous propose un petit test de compréhension orale (listening test) pour vérifier que vous avez bien tout compris. Les réponses sont dans la transcription. Bonne écoute !
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Liens intéressants et sources :
Vidéo sur Louise Weiss et les suffragettes françaises :
https://youtu.be/-5L0DmiKmfM?si=eLCFZCgx9hEWZqsC
Histoire de Louise Weiss :
Vidéo du discours de Simone Weil à l'Assemblée nationale en faveur de l'IVG (=l'interruption volontaire de grossesse / l'avortement) :
https://youtu.be/cTAmCUgoSZ4?si=33qR7cP6MyQtHvPt
Citations de Georges Clemenceau :
http://evene.lefigaro.fr/citations/mot.php?mot=georges-clemenceau
Citations de Winston Churchill :
☕️ Buy me a coffee's link (tips and support website like Patreon)👇
Le 21 avril 1944, quelques mois avant la libération de Paris (en août 1944), les femmes françaises ont enfin obtenu le droit de vote grâce à une décision prise par le gouvernement provisoire du général de Gaulle en Algérie française ; mais c’est seulement un an plus tard, le 29 avril 1945, lors d’élections municipales (c’est-à-dire pour élire les maires des villes) qu’elles sont allées voter pour la première fois dans un contexte assez particulier.
Cet événement historique a en effet eu lieu quelques jours avant la fin de la Deuxième Guerre mondiale (c’est-à-dire le 8 mai 1945 en Europe). Beaucoup d’hommes français étaient alors encore déportés dans des pays étrangers ou retenus dans des camps de prisonniers de guerre (notamment en Allemagne) ; certains avaient donc peur que le vote soit déséquilibré, c’est-à-dire qu’il y ait plus de femmes que d’hommes qui votent.
Le combat des féministes pour obtenir le droit de vote semble remonter à 1848. Cette année-là, lors des élections, Napoléon III (le neveu de Napoléon Ier) a été élu au suffrage universel, c’est-à-dire que n’importe qui pouvait voter…sauf les femmes (sauf = excepté). Les Françaises ont dû attendre presque cent ans pour obtenir ce qu’elles réclamaient. « Réclamer », ça veut dire demander en insistant. Le 29 avril 1945, elles pouvaient enfin voter… On peut dire qu’il était temps ! (= « It was about time » en anglais). C’était certes une avancée très importante pour la condition des femmes, mais il ne faut pas oublier qu’en comparaison avec d’autres pays développés, la France était très en retard sur ce point.
Le premier pays qui a accordé le droit de vote aux femmes est la Nouvelle-Zélande, en 1893, c’est-à-dire plus de cinquante ans avant la France. Félicitations, mes amis « kiwis » ! Et en 1902, c’était le tour de leurs voisines australiennes. Au début du XXe siècle, principalement après la Première Guerre mondiale, de nombreux pays ont suivi cet exemple : la Finlande, l’Allemagne, les États-Unis et le Royaume-Uni entre autres. Grâce au combat des suffragettes, un mouvement féministe du Royaume-Uni, les femmes britanniques de plus de trente ans ont acquis (PS : du verbe acquérir) ce droit en 1918. Elles ont cependant dû attendre 1928 pour pouvoir voter à partir de 21 ans comme les hommes.
Beaucoup de politiciens anglais étaient en effet opposés à ce projet de loi. Par exemple, Winston Churchill n’était vraiment pas un défenseur de l’égalité homme-femme. On peut même dire qu’il était très misogyne (autrement dit sexiste), c’est-à-dire qu’il considérait les femmes comme inférieures aux hommes dans certains domaines, notamment en politique. C’est évidemment terrible mais il faut tout de même reconnaître que l’ancien Premier ministre anglais était parfois très drôle. Par exemple, après que la féministe Lady Astor, exaspérée par son attitude, lui a dit « Winston, si j’étais votre femme, je mettrais du poison dans votre verre ! », il lui a répondu « Eh bien moi, Nancy, si j’étais votre mari, je le boirais ! ». C’est ce qu’on appelle avoir le sens de la répartie ! « Exaspéré(e) », ça veut dire « très énervé(e), très en colère ». Je voulais imiter l’accent britannique mais j’avais peur que vous ne compreniez pas. Allez ! Je n’y résiste pas (mêmes phrases que plus haut mais avec l’accent britannique). Désolé pour cette mauvaise imitation. « Du poison », ça s’écrit pareil qu’en anglais mais ça se prononce différemment.
Bref ! Malgré leur réputation d’hommes galants (= gentils, délicats et polis avec les femmes), n’allez pas croire que les Français étaient mieux. Pas du tout ! Par exemple, Georges Clemenceau, un homme politique bien connu que Churchill admirait, avait une réputation de gros « macho ». Un « macho » en français, ce n’est pas un homme musclé. C’est juste un homme misogyne, quelqu’un qui ne respecte pas les femmes. C’est un mot familier et péjoratif (c’est-à-dire négatif, insultant). Clemenceau était comme Churchill : malheureusement très misogyne mais aussi très drôle et d’une intelligence rare. Dans la description de l’épisode, vous trouverez des liens de sites web où vous pourrez lire quelques-unes des phrases célèbres de ces deux hommes. En voici une de Clemenceau : « Les fonctionnaires sont les meilleurs maris : quand ils rentrent le soir à la maison, ils ne sont pas fatigués et ont déjà lu le journal ». Bon, ce n’est peut-être pas la plus drôle mais je voulais vous donner un exemple facile à comprendre et en rapport avec les femmes. Certaines sont à mourir de rire (= rire beaucoup / pleurer de rire) ! En fait, je vous ai déjà parlé de Georges Clemenceau dans mon épisode sur le président fou Paul Deschanel (l’épisode 31 publié le 8 novembre 2024).
Un jour, je vous reparlerai de lui car malgré ses idées rétrogrades concernant les droits des femmes, c’est un homme très respecté en France. « Rétrograde », c’est le contraire de « moderne ». En effet, en plus d’être un héros de guerre, Clemenceau a par exemple défendu Alfred Dreyfus, un officier militaire alsacien et juif qui a injustement été accusé d’espionnage et envoyé au bagne de Cayenne, en Nouvelle Guyane, un territoire français situé en Amérique du Sud. Si vous avez regardé le film Papillon avec Steve McQueen et Dustin Hoffman, vous connaissez cette terrible prison. Et concernant Alfred Dreyfus, vous avez peut-être déjà entendu ou lu le titre d’un article écrit par l’écrivain Émile Zola pour prendre la défense de cet homme en critiquant le gouvernement : « J’accuse ! ». Il l’a publié en 1898 dans L’Aurore, un journal dont Georges Clemenceau était le directeur politique. C’est d’ailleurs lui qui a conseillé le titre « J’accuse ! » à son ami romancier. Bref, c’est un sujet passionnant mais je vous en reparlerai une autre fois. Revenons au combat des féministes pour obtenir les mêmes droits que les hommes en France. Au fait, je viens de réaliser une chose : c’est un épisode sur les femmes mais je viens de parler un peu trop longuement d’hommes, dont deux étaient très misogynes, en plus… Pardon ! Je vais donc revenir au combat des femmes pour l’égalité avec les hommes. Je gardais bien sûr le meilleur pour la fin 😉.
Le mois dernier, je vous ai parlé d’Olympe de Gouges, une révolutionnaire qui est connue pour avoir rédigé la Déclaration des droits de la femme en 1791. Comme je vous l’ai déjà raconté, elle a malheureusement fini guillotinée et ses belles idées ont vite été abandonnées. Il y en a eu beaucoup d’autres dont j’aimerais parler mais, parmi les féministes qui ont fait avancer les choses en France, on peut citer le nom de Louise Weiss. C’était une journaliste qui a mené plusieurs actions militantes très médiatisées dans les années 1930. Ses camarades et elle se sont par exemple enchaînées au Sénat car les sénateurs, très conservateurs, s’opposaient au droit de vote des femmes alors que les députés y semblaient plus favorables. Une autre fois, en 1935, Louise Weiss s’est présentée comme candidate lors d’élections parallèles organisées à Montmartre, un quartier de Paris, celui où a été tourné le film à succès Amélie (titre complet en français : le fabuleux destin d’Amélie Poulain).
PS (post scriptum) : À cette époque, les femmes ne pouvaient pas être candidates à une élection.
Bien sûr, ce n’étaient pas des élections officielles et le préfet de Paris n’a pas du tout apprécié la « plaisanterie ». Il a envoyé des policiers pour faire partir les militantes féministes. Petit détail amusant : pour se défendre, Louise Weiss et ses amies n’ont pas usé de violence mais elles ont sorti leur matériel de maquillage et ont soufflé de la poudre de riz sur les agents de police qui se sont retrouvés tout blancs (PS = c'était d'ailleurs un jeu de mots : elles n'ont pas utilisé de poudre de canon ou de pistolet mais de la poudre de riz, quelque chose de typiquement féminin et non-violent) ! Louise Weiss a été arrêtée mais heureusement, elle n’est pas restée longtemps en prison. Contrairement aux suffragettes britanniques qui ont parfois eu recours à (= utilisé) la violence pour faire entendre leurs voix (notamment avec quelques attaques à la bombe), les féministes françaises de cette époque préféraient rester pacifiques tout en étant provocatrices. Louise Weiss avait beaucoup de talent pour attirer l’attention des médias. C’était vraiment une femme brillante et courageuse. Par la suite, elle est devenue députée européenne. Elle a même été la doyenne (c’est-à-dire la personne la plus âgée) du Parlement européen. Elle est morte en 1983 à l’âge de 90 ans.
Bien qu’il y ait encore de nombreux progrès à faire, la situation des femmes en France s’est beaucoup améliorée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En politique par exemple, le pourcentage de femmes parmi les députés était de 37% en 2022 (et presque 39% en 2017) contre moins de 2% en 1967. En 1947, une femme a été nommée ministre pour la première fois. Bien qu’il y ait ensuite eu plusieurs femmes secrétaires d’État (ce qui est tout de même un poste important), aucune (= 0) n’a été ministre jusqu’en 1974, juste après l’élection du président de la République Valéry Giscard-d’Estaing (un homme de droite). Cette année-là (1974), pour le poste de ministre de la Santé, le président a nommé Simone Veil (à ne pas confondre avec Simone Weil, la philosophe dont le nom commence par un W). C’est notamment grâce à elle (ou « à cause d’elle », selon les points de vue) que les femmes françaises ont eu le droit d’avorter, c’est-à-dire d’interrompre volontairement leur grossesse quand elles ne désirent pas avoir d’enfant pour diverses raisons personnelles. Avant la loi Veil de 1975, même en cas de viol (= rape), l’avortement était interdit en France.
Concernant le poste de Premier ministre en France, il a fallu attendre 1991 pour qu’une femme y accède. Elle s’appelait Édith Cresson. C’est le président socialiste François Mitterrand qui l’a nommée. Malheureusement, on ne peut pas dire qu’elle ait été populaire… Après avoir été la cible de nombreuses critiques souvent sexistes, Mme Cresson a démissionné moins d’un an après avoir pris ses fonctions, ce qui est très court en France. Il faut tout de même dire qu’elle avait fait quelques bêtises. Elle a par exemple provoqué un incident diplomatique avec le Japon en disant des choses désagréables, voire racistes, sur les gens de ce pays où j’habite depuis plus de vingt ans.
La deuxième femme Premier ministre, Elizabeth Borne, est entrée à Matignon en 2022 au début du second mandat d’Emmanuel Macron. Elle y est restée pendant deux ans avant d’être remplacée en janvier 2024 par le jeune Gabriel Attal. Matignon, c’est le bâtiment où le Premier ministre travaille. Le président, lui, réside et travaille au palais de l’Élysée.
Aucune femme n’a été présidente de la République. Cependant, la candidate d’extrême-droite Marine Le Pen (dont j’ai récemment parlé) a obtenu un peu plus de 41% des voix au second tour de l’élection présidentielle en 2022. Il y a tout de même un point positif : depuis l’élection de François Hollande en 2012, le président de la République et son Premier ministre ont toujours essayé de respecter la parité, c’est-à-dire un nombre égal d’hommes et de femmes au gouvernement. Ce n’est pas toujours parfait mais c’est déjà une bonne avancée.
Voilà, c’est fini pour aujourd’hui. J’aurais aimé vous parler d’autres grandes femmes françaises comme Simone de Beauvoir (la célèbre philosophe qui a écrit Le deuxième sexe) ou de l’avocate Gisèle Halimi grâce à qui les lois concernant le viol et l’avortement ont changé ; j’aurais aussi aimé vous parler plus longuement de la politicienne Simone Veil mais cela aurait été trop long donc ce sera pour une autre fois.
Bien ! Je vous propose maintenant, comme d’habitude, un petit test de compréhension orale pour vérifier que vous avez bien tout compris. Mais avant cela, j’aimerais encore remercier les gens qui me soutiennent. Ça m’aide beaucoup et me motive pour faire d’autres épisodes intéressants. Si vous appréciez mon travail et que vous souhaitez me soutenir financièrement, vous trouverez le lien (the link) dans la description. Merci d’avance. Merci aussi à tous les gens qui m’ont laissé de gentils commentaires et de bonnes notes dans leur application de podcast. Au fait, si vous ne l’avez pas encore fait, merci de vous abonner (please follow me).
Allez, je vais maintenant vous poser des questions sur le texte. N’hésitez pas à réécouter l’épisode en prenant des notes avant de faire cet exercice. Prenez bien le temps de répondre aux questions, si possible à l’écrit. N’oubliez pas non plus de justifier vos réponses. Ne répondez pas juste oui ou non, expliquez. Vous trouverez les réponses dans la transcription de l’épisode. Vous êtes prêt(e)s ? Je commence.
Compréhension orale / Listening test
1. Que s’est-il passé le 21 avril 1944 ? Et le 29 avril 1945 ?
Réponse : Le 21 avril 1944, les Françaises ont obtenu le droit de vote ; et le 29 avril 1945, elles ont voté pour la première fois.
2. Pourquoi peut-on dire que la France était très en retard concernant les droits des femmes ?
Réponse : Parce que, par exemple, les femmes néo-zélandaises ont obtenu le droit de vote en 1893, c’est-à-dire plus de 50 ans avant les Françaises. Beaucoup d’autres pays développés étaient aussi en avance sur ce point : les États-Unis, l’Allemagne, l’Angleterre, etc.
3. Winston Churchill et Georges Clemenceau étaient-ils des défenseurs de l’égalité homme-femme ?
Réponse : Non, pas du tout. Ils étaient très misogynes et opposés au droit de vote des femmes.
4. Qui était Louise Weiss ? Pour quoi a-t-elle milité ? Qu’est-ce qu’elle a fait, par exemple ?
Réponse : C’était une journaliste qui a milité pour que les femmes obtiennent le droit de vote. Elle a mené plusieurs actions militantes pour faire changer les mentalités des Français : élections parallèles (et illégales), enchaînement au Sénat (PS : et blocage de la rue Royale à Paris), etc.
5. Les féministes françaises des années 1930 étaient-elles violentes ?
Réponse : Non, elles étaient pacifiques. La seule poudre qu'elles ont utilisée, c'était de la poudre de riz, c'est-à-dire inoffensive. 😂
6. La situation des femmes françaises en politique s’est-elle beaucoup arrangée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ?
Réponse : Bien que ce ne soit pas encore parfait, on peut dire que oui car le pourcentage de femmes députés et ministres a beaucoup augmenté. Cependant, il n’y a eu que deux femmes ayant eu accès au poste de Premier ministre ; et il n’y a jamais eu de femme présidente de république.
7. Qui étaient Simone de Beauvoir, Gisèle Halimi et Simone Veil ? Qu’est-ce qu’elles ont fait d’important ?
Réponse : Simone de Beauvoir était une philosophe qui a écrit le Deuxième sexe (un ouvrage de référence en matière de féminisme). Gisèle Halimi était une avocate grâce à qui les lois concernant le viol et l’avortement ont changé. Simone Veil était une politicienne qui a fait voter une loi autorisant l’avortement (= l’IVG - l’interruption volontaire de grossesse) en France.
Voilà, c’est terminé. Merci beaucoup de m’avoir écouté et à la semaine prochaine pour un nouvel épisode d’Escargot ! En attendant, je vous souhaite un excellent week-end.