BLOSSOM Podcast avec Laura

Rupture amoureuse et alimentation : le pot de glace peut il vraiment nous sauver ? - Épisode 4

Laura Season 1 Episode 4

Bienvenue sur Blossom Podcast 🌸, le podcast qui aide ceux et celles qui souhaitent reprendre le pouvoir sur leur vie après une rupture et apprendre à mieux gérer leur stress et leurs émotions.

Dans cet épisode, je reçois Elsa Degrugilliers, naturopathe passionnée et amie très chère, pour explorer ensemble un outil souvent sous-estimé dans la guérison émotionnelle : l’alimentation.

Nous discuterons des aliments qui peuvent soutenir votre bien-être, de ceux qui risquent de compliquer la guérison, et de la place du fameux pot de glace dans le processus. 🍦 

Au fil de notre conversation, Elsa partagera des conseils autour des pratiques alimentaires et de bien-être qui peuvent réellement aider à retrouver l’équilibre, avec un focus sur les plantes adaptogènes et les bienfaits du cacao pour apaiser les émotions.

Nous aborderons aussi l’importance de routines comme la méditation, le yoga, et même l'exposition au froid, qui font une grande différence dans les moments de transitions de vie. 

Cet épisode est un guide pratique 📚 pour toutes celles et ceux qui cherchent à reconstruire leur identité et à rebondir après un moment difficile.

Pour nous suivre sur les réseaux et avoir accès à du contenu quotidien 🦋 :

@elsa_degrugilliers
@laura.blossom_

Speaker 1:

Bienvenue sur Blossom Podcast, le podcast dédié à celles et ceux qui souhaitent reprendre le pouvoir sur leur vie après une rupture, apprendre à gérer leur stress, à gérer leurs émotions. Moi, c'est Laura. Je suis entrepreneuse et nomade digitale et je vous parle d'ailleurs aujourd'hui depuis le Japon, où je suis depuis un mois et aussi le pays dans lequel je reste jusqu'à la fin d'année. Mais cette vie n'a pas toujours été aussi belle et aussi douce. L n'a pas toujours été aussi belle et aussi douce. L'année dernière, j'ai vécu une rupture extrêmement difficile qui m'a fait vivre une véritable descente aux enfers et, sur le chemin de ma guérison, j'ai découvert et j'ai adopté plein d'outils vraiment transformateurs qui m'ont aidé à pouvoir à nouveau ressentir de la joie, m'épanouir et être là où je suis aujourd'hui. Maintenant, j'aime accompagner les personnes qui sont en train de vivre cette épreuve de vie, partager les outils qui, moi, m'ont aidé pour les aider à retrouver la paix et à pouvoir vraiment se transformer.

Speaker 1:

Aujourd'hui, j'ai envie de vous emmener avec moi pour plonger et découvrir les pouvoirs de l'alimentation sur nos émotions, notre état émotionnel. Et c'est pour ça qu'on accueille sur le podcast Elsa, qui est naturopathe et aussi une grande amie D'ailleurs. C'est marrant, parce qu'on s'est rencontrés il y a un an, quand j'étais en pleine rupture amoureuse, j'étais au bout de ma vie Et on s'est rencontrés au Festival du Froid, donc événement à base d'exposition au froid, à base de respiration, de yoga, le meilleur endroit pour rencontrer ses nouveaux amis. Et depuis, vraiment, ça a été le coup de foudre amical. On ne s'est plus lâchés Et c'est pour ça qu'aujourd'hui je suis trop, trop heureuse, elsa, de t'accueillir comme première invitée sur mon podcast, trop contente de t'avoir. Salut, salut.

Speaker 2:

Merci beaucoup de m'accueillir. C'est une réelle chance de pouvoir intervenir sur ton podcast Et merci pour ta présentation. Et c'est exactement ça le meilleur des endroits pour rencontrer des amis exceptionnels. Et ça fait presque un an maintenant, ouais, Ça fait presque un an.

Speaker 1:

On va se régaler. Est-ce que tu peux un petit peu nous raconter ton parcours, les études que tu as faits? Je sais que tu as fait beaucoup, beaucoup de formations, que tu es en tout premier lieu de naturopathe, que tu accompagnes des gens qui sont dans les processus de transformation sur plein de niveaux. Donc, est-ce que tu peux nous parler un peu plus, nous raconter ce que tu fais et quelle est, à toi, ton histoire avec tout ça?

Speaker 2:

Alors, c'est un thème super intéressant. Je pense que des ruptures, on en vit à plein de moments de nos vies, que ça soit amoureuse, que ça soit professionnelle, que ça soit familiale, et je pense que les parcours et la richesse du parcours est fait de toutes ces ruptures et de toute cette somme de ruptures, et comment on vient également être de plus en plus fort à travers après ces événements là. Donc, je suis venue au chemin de la naturopathie en tirant un premier fil de l'alimentation végétarienne, il y a 10 ans maintenant. J'ai cheminé, puis je me suis d'abord formée à tout ce qui était urbanisme transitoire, donc rien à voir. J'ai fait un parcours universitaire. En parallèle, je me formais au yoga, à devenir prof de yoga. Puis je suis partie au Mexique, pendant un premier voyage en solo, et la naturopathie, ça avait toujours été un petit peu en toile de fond, mais je n'avais jamais osé faire la formation certifiante pour le devenir.

Speaker 2:

Du coup, je suis partie au Mexique, j'ai eu plein d'expériences là-bas, j'ai continué à me former au yoga, surtout là-bas, et à tout ce qui était méditation, état modifié de conscience, etc. Et je suis rentrée pour faire l'école de naturopathie que j'avais toujours voulu, donc celle du Sénato, qui est basée à Paris, il y a des antennes du coup en France. Moi, je l'ai faite à Toulouse Et en parallèle de ça, j'ai continué à me former, à faire mes propres expériences aussi, donc, comme le Festival du Froid. C'est aussi ça qui m'y a guidée Et donc, j'accompagne désormais des femmes sur leur chemin de guérison, à travers notamment ce désir de perdre de poids.

Speaker 2:

Mais au-delà de ça, c'est vraiment cette relation à l'alimentation, cette relation au corps, cette relation à également comment briller dans sa zone de génie aussi. Parce qu'au fond, reprendre soin de soi, reprendre le contrôle sur sa santé, comprendre également comment fonctionne son corps, retrouver cette autonomie face à sa santé et comment son corps fonctionne, c'est aussi reprendre le pouvoir, selon moi, et c'est aussi se remettre au centre, peut-être pour la première fois, mais c'est aussi se remettre au centre Et je pense qu'on y reviendra également la puissance de la naturopathie, la puissance de comprendre le fonctionnement de son corps, de se le réapproprier à travers ces espaces de rupture et ces espaces émotionnellement éprouvants.

Speaker 1:

Oui, c'est clair. De toute façon, c'est ce qu'on dit tout le temps, la phrase un peu bateau, mais tellement vraie sans ombre, pas de lumière. C'est quand tu es vraiment bien loin dans les ténèbres qu'en général, si tu veux remonter, tu es obligé de te découvrir, de tester plein de nouvelles choses et de pouvoir continuer ensuite à appliquer ce qui a fonctionné pour toi pour t'en sortir. Donc, trop intéressant tout ton parcours. Je sens qu'on va apprendre vraiment beaucoup de choses autour de tout ça Et moi, c'est aussi un sujet que je voulais aborder. Ça fait partie des premiers sujets que j'aborde sur mon podcast, parce que c'est vrai qu'on est assez habitués au principe de je suis en rupture, je vais prendre du poids Et, en fait, moi, dans mon histoire, ça a été vachement différent et je pense que ça va être très, très important d'en parler parce que c'était pas quelque chose auquel j'avais déjà vraiment pensé, mais je pensais même pas spécialement que c'était possible.

Speaker 1:

C'est à dire que moi, quand je me suis fait, quand je me suis fait larguer, me suis vraiment fait larguer il ya un an et j'ai été dans un état émotionnel tellement intense juste après que, en fait, pendant les dix jours qui ont suivi, j'ai rien pu avaler. Donc, c'est à dire que en dix jours, j'ai perdu quasiment 10 kg. Donc, je pense pas que dû au manque d'alimentation, mais aussi beaucoup à cause de l'intensité du stress émotionnel. Je dormais plus, je faisais plus, rien en fait, et en fait, c'est comme si j'avais commencé. J'ai toujours eu une histoire très saine par rapport à l'alimentation. J'ai jamais eu de problème particulier, j'ai toujours très bien mangé. Et là, c'est comme si j'avais eu des petits débuts, vraiment, de TCA, de trouble du comportement alimentaire.

Speaker 1:

C'est-à-dire que cette rupture, elle avait tellement impacté fortement mon identité, qui je pensais être et toutes mes valeurs, que j'en suis arrivée à un stade où je me faisais à manger toujours Et au moment de manger, je me remettais tellement en question de me dire non.

Speaker 1:

Mais en fait, ma rupture, elle a eu lieu suite à une infidélité de la part de mon ex-compagnon et donc, ça a remis vraiment en cause tout, absolument tout chez moi, toute mon identité, et je me suis dit mais vraiment, c'est parce que je suis pas assez bien, c'est parce que je suis pas assez belle, c'est parce que je suis trop grosse, qu'il allait voir ailleurs, alors que vraiment, ce n'était pas le cas. J'ai toujours eu un poids absolument normal. D'ailleurs, ce qui m'a sauvée, c'est le fait que, comme j'étais très sportive, j'étais aussi très musclée. C'est essentiellement du muscle que j'ai perdu, je pense, parce que sinon sans ça, c'est terrible, parce que là, je fais 1m73 et je faisais 60 kilos, donc c'était assez normal, et je suis descendue à… pas tout à fait 10, parce que je suis descendue, je crois, à 51 ou 52 kilos, mais j'étais vraiment dans ce truc de….

Speaker 1:

Je voulais manger et au moment de manger, j'avais toutes ces pensées qui arrivaient et toute la charge émotionnelle, comme si elle avait été dans la gorge, dans l'estomac, et en fait, je mettais les choses dans ma bouche et je pouvais pas avaler. Et je commençais à me dire, les premiers jours, je me disais bon, il y a un peu de stress, etc. C'est ok. Et ça durait, ça durait, ça durait, et je me disais oh, mais qu'est-ce que je vais faire, parce que là, c'est pas possible, je vais devoir aller voir un. Je commençais à stresser de me dire mais est-ce que tout va rentrer dans l'ordre? Et après, j'ai essayé aussi un peu de prendre ça en me disant ok, et ben, tu sais quoi T'as jamais fait de jeûne long? on va prendre ça comme un jeûne long, sauf qu'auids, je n'ai pas ressenti spécialement d'effet de détox, aucun bien-être particulier, vraiment, il n'y avait rien qui allait. Donc, du coup, mon histoire, c'est que je me suis fait larguer, j'ai perdu 10 kilos Et après, ça a été assez compliqué de les reprendre.

Speaker 1:

J'en reparlerai un peu plus tard, quand on arrivera sur tout ça, sur tout ce qui est en termes de sport, d'alimentation, etc. Mais du coup, moi, ça m'a fait beaucoup penser à ce cliché un peu qu'on voit tout le temps de la femme qui vit une rupture et qui se jette sur son pot de glace et qui regarde des séries. Et ça a été beaucoup, beaucoup popularisé, je pense, par les films américains, etc. C'est devenu un peu une Vraiment, un symbole universel. Et du coup, je me demandais Déjà, je trouve qu'on n'en parle pas beaucoup, de ce sujet-là, de ce qui se passe quand t'es dans une telle détresse émotionnelle que soit tu manges beaucoup trop, soit tu manges plus du tout. Et surtout, d'où ça vient vraiment cette image, ce cliché de la femme qui, après une rupture, se jette sur son pot de glace?

Speaker 2:

C'est super intéressant et ça me donne envie de rebondir sur trop de points. Mais c'est vrai que, du coup, après un gros choc émotionnel, cette idée que soit, on va perdre du poids, on va en prendre.

Speaker 1:

Attends, il y a les avions, c'est pas grave, ça fait partie, on est là, c'est la vraie vie sur ce podcast. On les entend pas trop.

Speaker 2:

Je pense que ça va s'intensifier du coup. Je pense qu'après un gros choc émotionnel, il y a vraiment cette idée que, d'abord, on ne se nourrit pas uniquement sur ce qu'il y a dans notre assiette, et c'est vraiment cette idée qu'on est composé de plusieurs plans qui interagissent en permanence et que notre bien-être va vraiment dépendre de la qualité de ces plans et de la libre circulation sur ces plans-là. Donc, c'est-à-dire que, très concrètement, si on vient s'alimenter, malgré les meilleurs aliments qu'on puisse choisir, si on vient s'alimenter dans la punition, dans le stress, dans la restriction, en fait, on ne digérera pas bien, on ne prendra pas poids ou on en prendra à l'excès, on n'assimilera pas bien et du coup, à l'inverse, notre état émotionnel va largement tenter. Notre rapport à l'alimentation se passe après une rupture, c'est que on doit faire une croix sur nos zones de connu, sur nos zones de confort, sur ce qu'on connaît, sur ce qu'on pensait contrôler, et du coup, ce qui se passe, c'est que, à la suite de ça, on va essayer de venir remettre du contrôle, de venir essayer de retrouver prise sur ce qu'on peut, et bien souvent, la seule chose qu'on a à contrôler, et la seule chose de palpable que l'on peut contrôler, c'est l'alimentation.

Speaker 2:

Et du coup, au même titre que moi, je pense fondamentalement que l'alimentation, elle est toujours émotionnelle, elle est toujours teintée et influencée par notre état émotionnel Et du coup, on y reviendra après également.

Speaker 2:

Mais soit on va vouloir arrêter complètement l'alimentation et du coup, manger beaucoup moins, parce qu'il va y avoir toute cette narration interne de, en fait, il faut que je retrouve et que je corresponde aux dictates sociaux de beauté, je suis trop ci, je suis trop ça, et du coup, je vais vouloir changer, parce que j'ai l'impression que c'est moi le problème et que, du coup, je mérite pas cet amour et que, du coup, d'abord, il faut que je me change moins physiquement pour que je sois une personne valable, et physiquement pour que je sois une personne valable et digne d'amour.

Speaker 2:

Ou, au contraire, on va rentrer dans un schéma d'auto-sabotage et peut-être qui, d'abord, est un refuge où on va chercher du réconfort, du plaisir immédiat, et du coup, on va commencer à manger à l'excès et c'est là où on va prendre du poids. Et, en fait, il y a un petit peu ces deux schémas là et moi, pareil, sur une de mes ruptures qui a été particulièrement marquante, je suis rentrée dans ces schémas là de il faut que, en fait, c'est vraiment conscient, mais à travers le fait de perdre du poids, à travers le fait d'arrêter de s'alimenter, il y a également toute cette symbolique de Je coupe avec ma puissance créatrice aussi, je coupe avec le fait de prendre de la place, de m'imposer en tant que moi personne, et au contraire, j'ai envie de disparaître, j'ai envie de ne plus prendre de place aussi, et du coup, il y a ces deux versants-là aussi. Je ne sais pas si ça répond un petit peu à ta question et si ça fait sens.

Speaker 1:

Oui, c'est très clair. Comme tu dis, moi, ça me parle beaucoup l'idée. C'est vrai, je n'avais jamais réfléchi comme ça et pas fait le lien. Mais c'est oui, en fait, je coupe tout. C'est presque. C'est tellement douloureux que j'ai plus envie d'exister inconsciemment et, d'une certaine façon, il y a une partie de toi qui n'existe plus. Du coup, tu sais plus trop qu'est-ce que tu dois alimenter. Comme tu dis, c'est très L'alimentation, c'est une identité très forte et c'est beaucoup régi, en fait, par les émotions. C'est vrai ça. Donc, ouais, non, non, vraiment super intéressant. Et toi, tu parlais d'une rupture que tu avais vécue particulièrement marquante. Est-ce que tu avais eu troubles, justement dans ton alimentation après ça, ou pas du tout? parce qu'il existe aussi des gens qui ont eu une rupture et ils n'ont pas du tout de troubles du côté alimentaire. Ça se fait sur d'autres côtés, ou alors ils vont super bien après leur rupture. C'est ok aussi. Mais toi, un peu, comment est-ce que tu avais vécu ce côté-là après ta rupture?

Speaker 2:

Alors, moi, c'était particulier parce que c'était du coup, quand j'étais au Mexique, j'avais suivi un programme de six semaines intensives de méditation, d'hypnothérapie. C'était vraiment aller explorer, aller vraiment très loin. On avait également beaucoup de cacao cérémonie Je pense qu'on y reviendra Le cacao, c'est super intéressant quand il s'agit de rupture et un petit peu de plante médecine. Mais j'étais dans ce programme de six semaines et j'avais commencé une relation très forte avec quelqu'un Et la fin du voyage arrivait, moi, j'avais vraiment cette voix à l'intérieur qu'il fallait que je rentre en France pour faire cette école de naturopathie, absolument, et que ce n'était pas possible de poursuivre cette relation à distance.

Speaker 2:

Mais il y avait quelque chose de très fort, beaucoup d'amour, et c'était très intense. Et on s'est quitté parce que la distance était trop compliquée du Mexique à l'Europe, plus que par manque d'amour. Et du coup, c'était intéressant parce que je suis rentrée en France, j'avais tous les outils pour traverser et je pense que ça aussi, c'est important de le dire traverser, accueillir toutes ces émotions, les accepter. Donc, j'avais tout le processus et il s'agissait juste d'accepter exactement les émotions et de les vivre exactement comme elles sont, parce que, bien souvent, on va venir cristalliser une attention démesurée sur l'alimentation, ce sur quoi on peut contrôler, plus que le vrai travail qui est d'accepter ces émotions, les traverser, les vivre et les laisser passer.

Speaker 2:

En fait, les émotions, c'est vraiment cette idée, m'ouvrirer, c'est vraiment être en mouvement, c'est vraiment on vit l'émotion, mais on ne s'identifie pas, on la laisse passer, on l'accepte et voilà. Et ce qui est problématique, c'est que, dès lors qu'on refuse une émotion, qu'on la refoule et que, du coup, c'est ce qui va ensuite créer tout ce qui est somatisation. Sur ça, on peut partir encore plus loin.

Speaker 1:

La somatisation. Raconte-nous la somatisation très brièvement, pour ceux qui n'ont jamais trop entendu parler de ça.

Speaker 2:

C'est vraiment cette idée que toutes les émotions qui ne sont pas vécues, tout ce qui ne s'exprime pas, s'imprime Donc, par voie de conséquence, une tristesse, une colère, que toutes les émotions qui ne sont pas vécues, tout ce qui ne s'exprime pas, s'imprime. Donc, par voie de conséquence, une tristesse, une colère qui ne va pas être vécue, acceptée comme elle doit l'être, va venir se manifester dans le corps par une maladie, par un blocage, par une maladie physique qui vient créer d'autres troubles par la suite. Et donc, très concrètement, notamment en médecine chinoise, cette idée est très présente. Les poumons, c'est par exemple cet organe de la tristesse. Le foie, ça va être la colère. La vésicule biliaire, ça va être le ressassement, les idées incessantes.

Speaker 2:

Et, du coup, je suis également praticienne, enfin, je suis également formée à tout ce qui est massage, bien-être, et notamment au qi nian zhang, qui est le massage du ventre, la guérison du ventre. Et on voit que le foie est autant impacté par notre alimentation, par nos modes de vie, par les pollutions diverses et variées, que par des colères entrées, que par le ressassement. Enfin, le foie est concrètement, physiquement, beaucoup plus tendu, contracté, enfin, pas exactement comme ça, mais par notre alimentation, que par des émotions qui ne sont pas exprimées. Et, à ce titre-là, quand je suis rentrée en France, j'avais tous les outils pour traverser, accepter les émotions, à base de beaucoup, beaucoup, beaucoup de méditation et d'autres techniques. Mais en fait, la rupture, c'est tout un processus et c'est surtout accepter ce processus, ne pas être trop impatient pour s'en relever et se dire non, mais là il faut que j'avance. Je coupe tout ce que la colère et la tristesse vont venir m'apprendre. Je dois avancer, absolument, coûte que coûte. Et du coup, je prends pas le temps d'accueillir mes émotions, je prends pas le temps de les accepter et du coup, par la suite, en fait, il y a des conséquences et des choses qui ne sont pas guéries à 100%. Et donc, moi, par rapport à l'alimentation, je pense que j'ai mis très longtemps. Et donc, moi, par rapport à l'alimentation, je pense que j'ai mis très longtemps. Donc, pendant deux ans et demi, j'ai pas eu mes règles, je suis restée avec les 10 kilos en moins que j'avais également perdu au Mexique parce que j'étais tombée malade.

Speaker 2:

Mais du coup, j'avais associé cet état de minceur absolue avec cet état de bonheur absolu que j'avais associé à cette personne là, et donc, pour reprendre ensuite les 10 kilos en rentrant, ça a été très difficile Et on parlait de perdre du poids à la suite de la rupture. Mais il y a également l'impact de la rupture sur les cycles, sur les cycles menstruels. Parfois, ils disparaissent, parfois, ils sont complètement anarchiques. Parfois, bien souvent, quand on part en voyage, les cycles s'en trouvent également perturbés, parce que, bien sûr, il y a tout le décalage horaire, mais il y a également tout l'impact émotionnel que ça génère sur les cycles Et, en fait, les cycles, au même titre que le fait de s'alimenter moi, je n' cycles au même titre que le fait de s'alimenter moi, j'avais pas mes cycles.

Speaker 2:

Mais parce que j'étais dans cette situation où je refusais de retrouver peut-être le bonheur, le plaisir, je me refusais à ce plaisir, je me refusais à me réaliser en tant que femme. En fait, il y a énormément de symbolique derrière l'alimentation qu'on choisit, la quantité d'alimentation qu'on choisit, la qualité de nos cycles, la qualité de notre. On peut partir sur une infinité de sujets en lien avec ça c'est sûr.

Speaker 1:

Mais de toute façon, tout est intimement lié, comme pour tout dans ce qui est du corps, que ce soit l'émotionnel, le physique et c'est vrai que c'est une bonne idée, même pour un sujet de podcast futur mais la féminité, les cycles qui sont grandement impactés après une rupture, même tu vois, moi, dans cette perte de poids, je pense qu'il y avait aussi, maintenant que je vois tout ça, avec le recul, vraiment, cette volonté aussi de disparaître. En tant que femme, j'avais mes formes qui avaient disparu, c'est tout un ensemble de choses. Ouais, tu, comme s'il y a un bout de ta féminité qui avait pas été suffisant, qu'on t'a arraché, et du coup, tu te transformes et pour arriver à surmonter tout ça, tu plonges plein de balles dans la masculinité, un peu dans la, dans la bataille, que ce soit avec toi même ou dans le monde, pour essayer de t'en sortir. Et et moi, pour revenir à l'alimentation et au fait que, en fait, je n'arrivais plus à manger, j'avais vraiment l'impression que tu parlais beaucoup des émotions, de ce qui circule, la tristesse, la colère, etc. Moi, j'avais l'impression qu'il y avait rien qui circulait, c'était des feux rouges partout, C'était vraiment une gare SNCF en travaux, c'est-à-dire qu'il n'y avait plus aucun train qui partait dans aucune direction.

Speaker 1:

Dans un sens, dans l'autre, il n'y avait plus rien qui fonctionnait. Il y avait tous les gars sur le quai qui sifflaient, les gens qui attendaient un arrêt, mais mortel quoi? et ça, maintenant aussi, avec le recul, je sais que c'est beaucoup de choses que j'ai stocké, parce que j'ai essayé un peu de mettre sous cloche, parce qu'en fait, sur le coup, j'ai été tellement frappée par la vague que je me suis dit waouh, si là la vague la laisse, je vais mourir. Vraiment. Ça paraît dramatique de dire ça, mais sur le coup, c'est vraiment ça, et je me suis dit oh là, de toute façon, dans la société actuelle dans laquelle on est, c'est vrai que quand on traverse des moments de vie vraiment difficiles, on n'a pas trop le temps de s'en remettre et d'avancer, parce que il faut se lever à 6h, il faut aller au travail, il faut rentrer, il faut continuer de se faire à manger à l'avance, il faut continuer d'avoir le sourire pour pas que les gens s'inquiètent, et, en fait, ta vie doit continuer comme avant, sauf qu'il te manque de toi et que toi t'es plus entier.

Speaker 1:

Et du coup, c'est vrai que si t'as pas ces temps là, ces espaces là, je pense vraiment pour intégrer, pour pouvoir te reposer, pour pouvoir méditer, comme tu disais même, pour pouvoir prendre un peu juste de recul sur la situation et te dire, arriver à avoir le recul, pour te dire non, mais c'est terrible, où est-ce que je traverse? J'ai le droit d'être triste, etc. Mais c'est vrai que je sais aussi, au fond de moi, que j'ai la force que j'irai mieux et qu'avant moi, il y a 100% des gens, en fait, qui doit exister. Il doit y avoir de rares cas de personnes qui se mettent en couple et qui restent avec la même personne toute leur vie, qui n'ont pas de rupture, qui doivent être confrontées à d'autres épreuves, mais la rupture, c'est 99,999% des gens vivent une rupture. Il y en a une partie qui s'en relève plutôt bien. Il y a une partie qui cristallise beaucoup de choses, qui ressortira plus tard et qui a eu du mal à en parler.

Speaker 1:

Tu vois, et c'est vrai que après, quand tu prends le recul sur la chose, moi, maintenant, quand je me vois, quand je retourne dans le passé et que je me vois là, vraiment peu chère, sur le canapé, à manger mes curly et à pleurer sous l'arme de mon corps, je me regarde tellement avec douceur, avec amour, je me dis si, à cette époque là, j'avais été plus dans mon féminin, plus dans la douceur, plus dans l'acceptation. Je me serais dit non, c'est pas de ta faute, tout va bien pleure. Si tu veux pleurer pendant 6 mois, pleure pendant 6 mois et essaye de pas tout fermer, essaye de pas. Aussi, moi, j'avais beaucoup cette chose de de ne surtout pas en parler à mes proches parce que, du coup, moi, c'était une relation longue, c'était 7 ans de relation, et c'était l'homme de ma vie. Quoi? on parlait d'enfant, on parlait de maison.

Speaker 1:

J'étais avec lui depuis que j'avais 18 ans et c'était même, aux yeux de ma famille, quelqu'un de très présent et donc, vraiment, dans l'imaginaire de tout le monde, et même dans leien, c'est la personne avec qui j'allais finir ma vie. C'était donc aussi un membre de ma famille. Et donc, dire que c'était terminé, ça allait forcément donner lieu à des questions, ça allait forcément donner lieu à de l'inquiétude par rapport à moi, parce que je suis la petite dernière de la famille, je suis la fille aussi et donc, au niveau gestion des émotions, etc. Ça allait forcément causer des inquiétudes.

Speaker 1:

Donc, moi, j'ai juste dit à ma mère, j'ai dit on est plus ensemble, j'ai pas besoin de questions, tout va bien. Juste, fais le relais aux membres de la famille, parce que j'ai pas envie qu'on me demande comment il va, ni rien. Je dis tout va bien, vous inquiétez pas. Juste, on est plus ensemble que je veux plus entendre parler. Et maintenant, avec le recul déjà, je me dis que ce n'était pas juste pour eux, parce que c'est un membre de la famille qui a disparu du jour au lendemain et ils ont aussi eu, eux, à faire un deuil là-dessus, qui n'ont pas compris et qui ne se sont pas expliqués.

Speaker 1:

Et en plus, au final, quand tu veux protéger les gens en leur disant pas que ça ne va pas, ça les fait juste stresser encore plus, parce que l pires scénarios. Alors que si j'avais juste dit à ma mère bah non, ça va pas trop, je pleure, mais t'inquiète, ça va aller, tu vois, ouais, non, là ça va pas, là, ça va pas, mais ça va aller, tout va bien, au lieu de dire non, non, tout va bien, et pas communiquer, bah, en fait, je pense que, de façon assez paradoxale, elle se serait fait beaucoup moins de soucis. Donc, voilà, je lui ai pas dit aussi que je mangeais plus pendant 10 jours. Ça, je pense que j'ai bien fait de ne pas lui dire. Mais bref, pour revenir sur l'alimentation, parce que là la rupture. Mais on peut partir sur tellement de sujets. Il y a tellement de choses, d'ailleurs, si ça vous intéresse, qu'il y a des sujets qui vous plaisent la féminité, justement, la gestion des émotions, le fait d'en parler à ses proches ou pas.

Speaker 1:

N'hésitez pas à laisser des commentaires, envoyer des messages sur le podcast, parce que c'est le début d'une longue série. On va se régaler. Et donc, pour revenir à l'alimentation, le fait de manger, de ne pas manger, tu pensais que c'était beaucoup lié à l'émotion. Et du coup, est-ce qu'on peut vraiment dire qu'en fait, ce qu'on mange reflète notre état émotionnel? C'est-à-dire, que est-ce que tu peux te dire d'une fille qui, justement, pour rester dans le cliché, mange des chips et des glaces toute la journée? est-ce que tu peux établir un diagnostic de l'état émotionnel dans lequel elle est à ce moment-là?

Speaker 2:

En fait, il y a pas mal de choses sur lesquelles j'ai envie de partir là, mais après, choses sur lesquelles j'ai envie de partir là, mais après. Alors, je vais partir en deux points. Mais après, du coup, un petit peu dans le même sens que j'ai dit tout à l'heure, cette idée que on se nourrit profondément sur tous les plans et quand un plan est carencé, on a tendance à tout reporter toute notre attention sur les autres plans. Donc, dès lors qu'on vit une rupture et un gros choc émotionnel, on va venir mettre davantage d'attention sur l'alimentation, peut-être manger encore plus, peut-être, au contraire, venir contrôler davantage l'alimentation. Typiquement, on voit je ne sais pas si peut-être les gens qui vont nous écouter ont tous l'expérience d'être partis en vacances, en voyage, etc. Et peut-être que, dans leur quotidien, ils font extrêmement attention à ce qu'ils mangent ou peut-être pas du tout. Extrêmement attention à ce qu'ils mangent ou peut-être pas du tout, mais on a cette. Ce qui se passe quand on part en voyage, c'est qu'on est tellement nourri sur tous les plans, on est tellement stimulé sur différents plans que, bien souvent, l'alimentation, c'est le dernier de nos soucis, où on mange quand on a faim, ou on revient à une alimentation intuitive de on va manger super tard, ou on va un petit peu s'écouter, peut-être manger moins, etc. Parce qu'en fait, tous les autres plans sont complètement nourris et stimulés Et dans une rupture, directement, on va se retrouver avec ce plan émotionnel qui est complètement carencé.

Speaker 2:

On se sent complètement vide, on se sent complètement coupé de tout. On n'arrive plus à rien ressentir. C'est vraiment d'abord. On traverse cette première phase de choc, puis d'acceptation, puis de deuil, puis là, on retrouve les ressources pour transcender tout ça et être, le traverser et se renforcer l'hormèse.

Speaker 2:

Et du coup, l'alimentation, qu'on soit plus attiré par du sucré, par du salé, par ci, par ça, ça vient évidemment directement faire état de notre état émotionnel et notre état émotionnel vient influencer nos envies alimentaires. Donc, typiquement, cette envie un petit peu persistante de grignotage, c'est parce que on a certainement une part de nous qui est complètement carencée, qui est complètement vide, et du coup, on a besoin de se remplir, de se sentir plein d'une autre façon. Ce côté sucre, ce côté alimentation très réconfortant, donc très sucré, etc. Ça va être ce besoin, cette recherche de plaisir immédiat, tout ce qui est plutôt stimulant, donc se diriger plutôt vers du café, vers du chocolat, vers des excitants. Ça va être un état de stress, un état d'épuisement un petit peu chronique, où on cherche à relancer en permanence notre corps, ou alors au contraire, en fait, quand on est dans une joie et dans un épanouissement extrême, l'alimentation également, ça va être plutôt des choses également gourmandes, des boissons festives, des choses comme ça.

Speaker 2:

Donc, dans ce sens là, l'alimentation est toujours émotionnelle. On va avoir également envie de tel aliment parce que ça nous projette dans tel souvenir, ça nous raccroche à notre mère, à notre grand-mère, et donc, les aliments sont toujours connotés au regard de notre état émotionnel et au regard de tout ça, de notre état émotionnel et au regard de tout ça. Donc, poser un diagnostic directement de Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es. L'alimentation, c'est toujours émotionnel. Le fait d'avoir un régime végétarien, d'avoir un régime carné, d'avoir un régime carné, d'avoir un régime complètement vegan, ça fait état de notre identité, de nos croyances, nos mentais. On a tendance à faire de notre alimentation notre identité, alors qu'il s'agirait juste de le remettre à sa juste place de carburant et de carburant pour notre corps, pour qu'il fonctionne de manière optimale.

Speaker 2:

Mais que ça ne nous définit en rien, parce qu'on tombe bien souvent dans ce truc de je suis carnivore, je suis végétarien, je suis ci, et du coup on s'enferme dans des espèces de cadres, on s'enferme dans des espèces de dogmes aussi, bien souvent, et de croyances qui peuvent, en fait, nous couper complètement de ce que, profondément, notre corps a besoin à cet instant T, et là, on tombe plutôt dans tout ce qui est alimentation, et on peut développer encore plutôt dans tout ce qui est alimentation, et on peut développer encore plus dans ce sens là, mais c'est pas vraiment le sujet.

Speaker 2:

Mais voilà, je pense que l'alimentation fait état de notre, de notre équilibre émotionnel au moment T, mais qu'il s'agit de ne pas en faire notre identité non plus, parce que, profondément, l'alimentation, c'est juste un carbur, mais qu'il s'agit de ne pas en faire notre identité non plus, parce que, profondément, l'alimentation, c'est juste un carburant qui s'agit, qui nous permet de fonctionner de manière optimale c'est ça donc, vraiment, remettre l'alimentation à sa juste place, le voir comme un carburant, comme un plaisir aussi, mais c'est vrai, comme un carburant pour pouvoir avancer et pouvoir remercier ce corps d'avancer toute la journée et de fonctionner tout seul, en fait, sans qu'on ait besoin d'y penser.

Speaker 1:

Et c'est vrai que, comme tu dis, tout ce qui est les rapports à l'enfance, les envies de sucre, les envies plutôt de sel, le fait d'avoir besoin de se sentir remplie, etc. C'est forcément des reflets du côté un peu plus émotionnel. Mais justement, pourquoi est-ce que, quand on a vraiment besoin de réconfort, qu'on est un peu stressé, que ça va pas fort? pourquoi est-ce qu'on a la plupart du temps envie de sucre? Qu'est-ce que c'est qui appelle le sucre comme ça? Pourquoi on a envie de grignoter du sucre? Je veux dire, moi, je n'ai jamais envie de grignoter une entrecôte.

Speaker 2:

Tu vois, Ouais, alors c'est intéressant. Il y a plusieurs choses et je pense que je partirais d'abord sur ça. C'est vraiment ce shot de Donc, il y a toute la symbolique du sucre qui fait appel à Le sucré, c'est plutôt tout ce qui fait appel à la mer sur une dimension plutôt symbolique de la nourriture, mais c'est vraiment cet appel à la mer, au réconfort. voilà, mais sur un aspect plutôt physiologique. en fait, le sucre, ça va être vraiment ce shot de plaisir, ce shot de dopamine en fait, et en fait, l'alimentation, l'alimentation va venir directement impacter également nos producteurs, enfin, l'alimentation va venir directement impacter les attends. en fait, je pars sur trop de choses en même temps.

Speaker 1:

Il y a tellement de choses à dire. Il y a tellement de choses à dire. Donc, là, pourquoi l'émotion de tristesse appelle le sucre? On disait essentiellement, c'est vrai, la notion de réconfort. Mais est-ce qu'il n'y a pas quelque chose? Je ne sais pas. Je te dis ça, mais je ne sais pas Une histoire de neurotransmetteur, de besoin, de Est-ce que, par exemple, le sucre ça permet de faire? Parce qu'on entend beaucoup dire que quand tu manges un petit plat réconfortant, une petite dose de sucre, etc. Ça te fait du bien à court terme, parce que ça te libère, ça te fait un petit shot de dopamine dans le corps et donc un état de bien-être. Est-ce que ça, c'est vrai? Est-ce que c'est qu'une vue de l'esprit, Qu'est-ce qui se passe en fait?

Speaker 2:

Oui, en fait, le sucre, ça va venir libérer des endorphines Et du coup, c'est ça, c'est ce shot de joie. On met un petit truc, les bains froids. Mais, et c'est ce truc que, pour le coup, actuellement, on est dans cette recherche, on est dans des modes de vie de plaisir immédiat, d'être stimulé en permanence, et le sucre, c'est ça aussi que ça crée dans le cerveau, c'est ce plaisir direct, même si ça nous donne un pic de plaisir et que derrière, c'est pas durable. Et le truc, c'est que il y a maintenant des pédiatres qui, justement, déconseillent le sucre jusqu'à 5 ans, parce qu'en fait, ça rentre en interaction avec notre équilibre nerveux. Le sucre, c'est un stimulant également au niveau du système nerveux et du coup, c'est bon. Sur un court terme, on a l'impression que ça vient nous réconforter, que ça nous apporte du plaisir, mais en fait, c'est un plaisir qui est illusoire, parce que derrière, il y a une rechute et ce plaisir n'est pas durable. Quoi?

Speaker 1:

ok, donc, quand ça va pas, le sucre plaisir illusoire, ce n'est pas la bonne technique pour aller mieux. En tout cas, ça fait aller mieux sur un court terme. Donc, de temps en temps, pourquoi pas? Mais du coup, si justement ces émotions, elles impactent vraiment sur ce qu'on a envie de manger et sur notre désir d'alimentation, est-ce qu'on peut tourner la chose dans l'autre sens et se dire que l'alimentation qu'on prend a, elle, un impact sur les émotions, pour qu'on puisse rentrer dans quelque chose d'un peu plus vertueux et arrêter vraiment de fonctionner à la fin émotionnelle, et de reprendre le pouvoir sur ces émotions en essayant d'adapter ce qu'il y a dans votre assiette?

Speaker 2:

Oui, je pense que, pour le coup, ces moments de rupture, ces moments de profonde tristesse, c'est exactement des opportunités et des moments de chance où il s'agit de qui nous invitent en fait à revenir vers l'intérieur, à regarder vers l'intérieur et à regarder ce que nos émotions viennent nous livrer comme informations et viennent nous livrer comme connaissances sur nous, sur notre fonctionnement, sur nos blessures, sur ce qu'on a besoin de transcender pour dépasser ça. Et par rapport à ça, je pense que c'est le moment idéal pour venir également se remettre au centre. Euh, faire attention à la qualité un petit peu, élever les standards sur chaque plan de sa vie, c'est vraiment se dire je me suis toujours considérée à deux et là, c'est vraiment se reconnecter de soi à soi, se redonner la valeur que l'on mérite et, du coup, faire ce pacte avec soi-même de je mérite le meilleur et je vais te donner le meilleur au quotidien, que ça soit sur tous les plans. Donc, au niveau de l'alimentation, il faut vraiment savoir que l'alimentation vient directement impacter la production de nos neurotransmetteurs. Les neurotransmetteurs, c'est du coup une molécule qui transmet les informations entre les neurones à travers une synapse et du coup, ça va venir en fait équilibrer plein de choses, ça va venir en fait tout équilibrer. C'est un petit peu la centrale nucléaire de notre corps.

Speaker 2:

Donc, l'alimentation va venir impacter les neurotransmetteurs, nos hormones, qui sont aussi en jeu dans notre équilibre émotionnel, dans notre équilibre de l'humeur. Donc, il y a les neurotransmetteurs, les hormones, le microbiote intestinal qui vient également impacter, et ces trois facteurs sont directement influencés par l'alimentation. Donc, très concrètement, le neurotransmetteur de la bonne humeur, du bonheur, le fait d'être en joie, etc. C'est vraiment la sérotonine. On l'appelle souvent l'hormone du bien-être Et, en fait, la sérotonine, elle est impliquée dans la régulation de l'humeur, dans la régulation du sommeil, de l'appétit et, du coup, des émotions aussi. Et un faible taux de sérotonine, ça va vraiment expliquer tout ce qui est troubles de l'humeur, la dépression, l'anxiété. On se retrouve souvent.

Speaker 2:

En fait, les antidépresseurs viennent directement jouer sur ces niveaux de sérotonine pour venir relancer la machine. Et il faut savoir qu'il y a des aliments ou des modes de vie qui viennent directement stimuler cette production de sérotonine. Donc, notamment le fait de consommer des aliments riches en tryptophan. C'est cet acide aminé qui est précurseur de la sérotonine. Donc, ça va être les noix, les amandes, la banane, le cacao, donc toutes les graines, et du coup, c'est des aliments qui vont venir augmenter la production de sérotonine, mais également le fait de s'exposer à la lumière du jour dès le matin, le fait de venir être en nature le plus possible, ça va venir réguler nos cycles, nos rythmes pardon, nos cycles circadiens, nos rythmes circadiens, pardon et du coup, influer directement sur la production de sérotonine, qui est particulièrement produite le matin et en début d'après-midi, et la sérotonine impacte directement la qualité de notre sommeil aussi.

Speaker 2:

Derrière, mais il y a également un autre neurotransmetteur que je mettrais en prio, dans le fait d'avoir envie, dans le fait d'avoir envie d'entreprendre, le fait d'être en forme dès le matin, qui est vraiment notre starter, et c'est vraiment la dopamine. Et la dopamine, les aliments qui sont précurseurs de dopamine. Ça va être, on va le retrouver, à travers une alimentation riche en protéines, en protéines de bonne qualité, mais ça va être également la dopamine. C'est vraiment ce neurotransmetteur qui est associé à la récompense dans le cerveau. Donc, on parle souvent de dopamine détox, parce qu'en fait, on est dans un mode de vie où on est accro à la dopamine, mais à la dopamine immédiate. Donc, là où, avant, on prenait le temps de lire, on prenait le temps d'assimiler l'information, etc.

Speaker 2:

Maintenant, il nous faut énormément d'informations, en permanence, tout le temps, mais du coup qu'on ne prend plus le temps d'assimiler, et c'est pareil là où on a envie d'avoir des shots de dopamine à travers le sucre. En fait, on va aller se tourner plutôt vers des shots de dopamine, qui auront un effet plus durable et plus bénéfique sur la santé. Donc, ça va être des aliments avec de la densité nutritionnelle, ça va être des aliments plutôt ceux qui stimulent la dopamine. La dopamine, ça va être plutôt les protéines et le fait d'apporter du gras dès le matin, parce qu'en fait, la dopamine, elle est sécrétée dès le matin. Donc voilà, il y a pas mal de choses. Il y a d'autres neurotransmetteurs qui sont intéressants, l'anoradrénaline, le GABA, etc. Qui vont jouer aussi Et au niveau hormonal, ça va être tout ce qui est gérer les taux de cortisol, les oestrogènes, la progestérone, qui vont jouer également sur l'humeur, au même titre que ça joue, au fil du cycle, sur notre humeur et sur nos émotions aussi.

Speaker 1:

C'est trop intéressant. Ça fait beaucoup d'informations. Restez jusqu'à la fin. À la fin, on vous fera une petite routine, un petit repas-ti et la liste des aliments à consommer et ceux à éviter. Comme ça, ça vous fera un petit récapitulatif de tout ce qu'on a vu. Mais ça me donne envie, là, tout de suite, de rebondir. Donc, l'émotion qu'on ressent détermine ce qu'on a envie de manger, mais ce qu'on mange détermine notre émotion et ce qu'on ressent. Ça peut être soit un cercle vicieux, soit un cercle vertueux. Et c'est super intéressant d'arriver, comme tu dis, à rapporter de l'intention sur ce qu'on mange, à se dire qu'on veut apporter le bon carburant dans son corps pour bien fonctionner et se dire qu'au-delà de bien fonctionner, c'est aussi notre alimentation, notre état dans lequel on est émotionnel dépend de la construction de notre alimentation.

Speaker 1:

Et ça me fait penser, il y a quelques mois, j'étais au festival, un festival Limitless Project, où il y avait eu une intervention de Jack, de Jack's Team, qui est un coach fitness et nutrition et qui parlait donc de de façon très raccourcie parce que c'était une longue conférence très intéressante.

Speaker 1:

Mais ce que j'en ai retenu, c'est que il y a des aliments pro-inflammatoires qui font, qui vont apparemment déclencher ton taux de cortisol et qui vont activer ton système nerveux sympathique, donc c'est le système nerveux responsable des réactions de combat ou fuite, et que ça pouvait être les aliments riches en sucre raffiné.

Speaker 1:

Tu me dis, si je me trompe, les aliments riches en sucre raffiné, tu me dis, si je me trompe, riches en sucre raffiné, la caféine, et que c'était notamment des aliments qui, du coup, entretenaient ton état d'anxiété et de stress permanent par l'inflammation que ça créait dans ton corps et que, du coup, ton corps est tout le temps poussé à réagir comme s'il était face à un danger, alors qu'il n'y a pas de danger, mais que c'est cette alimentation dont tu te nourris au quotidien qui crée le danger dans ton corps. Et donc, du coup, s'il y a ces aliments qui impactent le système nerveux sympathique, on peut dire qu'il y en a aussi qui activent le système nerveux parasympathique. Est-ce que tu peux nous donner quelques exemples? et aussi la question sera pour plus tard, on va se focaliser sur ça est-ce que tu as quelques exemples de ce qui active le système nerveux parasympathique et donc celui qui est plus responsable de la détente, du repos, de la détente, du repos, de la relaxation?

Speaker 2:

Et ouais, donc, c'est super intéressant. c'est super intéressant, c'est vraiment cet état de méta-inflammation chronique de bas grade auquel on fait état aujourd'hui. En fait, comme on fonctionne sur cet état de stress chronique, on arrive dans des états d'épuisement au niveau des surrénales et, en fait, on vient stimuler l'organisme en permanence alors qu'il n'a aucune réserve vitale à disposition. Du coup, c'est comme si on stimulait quelque chose qui ne peut plus se remettre en route Et du coup, au même titre que donc voilà, tu les as cités le sucre, le café, l'alcool, les excitants, les produits laitiers à l'excès, viennent accentuer ces états inflammatoires. à l'inverse, je dirais, plus qu'activer cet état parasympathique, c'est plutôt rassurer le corps et lui donner ce dont il a besoin. rassurer le corps et lui donner ce dont il a besoin. En fait, je pense qu'il rentre également dans un état d'inflammation chronique. un, parce qu'il y a l'alimentation qui vient l'enflammer, parce qu'il y a l'alimentation qui vient dégrader le terrain, que ce soit le café, etc.

Speaker 2:

Mais également, le corps rentre dans cet état de stress parce qu'il n'a pas les apports nutritionnels et micronutritionnels suffisants Et du coup, il se retrouve carencé Et, en fait, cet état de carence, il vient créer cet état d'inflammation de bas grade. Et du coup, je pense qu'à l'inverse, pour contrebalancer cette tendance-là d'un système sous alerte permanente, il s'agit de venir apporter toute l'alimentation et la micronutrition dont le corps a besoin pour fonctionner de manière optimale. Et c'est dans cette condition-là que le système parasympathique et orthosympathique vont pouvoir s'activer au bon moment, parce qu'en fait on a besoin des deux systèmes. Il ne s'agit pas de venir se retrouver que dans un état de parasympathique, parce que ça donnerait quelque chose d'un petit peu, un petit peu embêtant, un petit peu trop léthargique, on dira, mais qu'il s'agit de venir plutôt réguler et rééquilibrer ces deux états là.

Speaker 2:

et du coup, on rentre également dans cette question de la qualité d'une microbiote intestinale, parce qu'en fait, cette inflammation, elle vient directement impacter la qualité de notre microbiote intestinal. Et on sait aujourd'hui que le microbiote intestinal et sa qualité, sa richesse, est interconnecté avec la qualité de notre système nerveux et que notre système nerveux impacte directement la qualité de notre microbiote intestinal. on retrouve toujours les mêmes règles L'alimentation physiologique, c'est vraiment veiller à la qualité de la densité, enfin, une densité nutritionnelle et micronutritionnelle, donc des aliments qui apportent des vitamines, des minéraux, mais également des macronutriments de qualité, donc toujours veiller à la qualité de nos aliments, des aliments bruts, pas transformés ou peu transformés de bonne qualité. donc, ça va être des protéines de qualité animales, végétales, variées au maximum, ajoutées au maximum de la couleur dans l'assiette, des aliments bruts, donc des légumes, des fruits également de bonne qualité. Également, pensez bon peut-être qu'on y reviendra également sur la routine et très concrètement quels aliments, mais ça va être essentiellement joué sur des aliments, des aliments bruts, pas transformés, colorés, variés et surtout de saison.

Speaker 1:

ok on évite aussi après la rupture, on évite la classique je vais me retourner la tête en soirée avec l'alcool. Parce que, du coup, pardon, en voulant oublier sur le coup ce qui te fait du bien, tu te retrouves le lendemain avec un état inflammatoire dans le corps et dans l'esprit qui est au max, parce qu'en fait t'as consommé des sucres raffinés, parce que t'as mangé pizza, t'as consommé de l'alcool à outrance, donc t'as complètement acidifié et inflammé ton corps, t'as un manque de sommeil, donc ça n'aide pas à l'état général du truc. On essaie du coup de se tourner donc, comme tu disais, plus vers, en fait, finalement, des repas équilibrés protéines, légumes, produits non transformés et produits de saison. Donc, ça paraît vraiment basique et classique à dire, mais je pense qu'on le répète jamais trop, parce que, oui, finalement, beaucoup de gens qui ont ce type d'alimentation, même si tout le monde le sait, il n'y a pas beaucoup qui l'appliquent.

Speaker 1:

Et du coup, pour une question super concrète, là, je suis dans un cas concret, là, je suis dans un état de stress maximal. Je suis à deux doigts de renvoyer un message à mon ex Est-ce que tu as un super aliment à donner pour me faire redescendre, pour diminuer mon stress, pour diminuer mon anxiété, pour me remettre un peu les pieds sur terre et pour éviter de continuer d'alimenter le feu de mon esprit et faire n'importe quoi.

Speaker 2:

Oui c'est intéressant parce que, du coup, là, c'est vraimentest vraiment en fait tout ce qu'on se dit malheureusement, il y a zéro pilule magique. Il n'y a pas d'aliment magique, il n'y a pas de de super aliment magique. Ça va être une synthèse, un cocktail de bonnes habitudes, de bons outils à réimplémenter dans sa vie pour retrouver cet état de bien-être et d'harmonie. Et c'est pour ça que ces espaces de rupture, ça fait vraiment cette croix avec la personne qu'on était avant. Ça vient heurter complètement tous nos schémas, toutes nos zones de connus Et ça nous invite, et ça nous incite à venir explorer qui on est vraiment au-delà de notre schéma de couple. Ça nous invite à réinterroger qui on est au-delà de notre réalité, avec cette personne, qui on est au-delà de notre routine de sport, qui en est au-delà de notre alimentation Et, en fait, ça vient vraiment heurter notre identité.

Speaker 2:

Et c'est des espaces hyper inconfortables, hyper douloureux, hyper déstabilisants, parce qu'en fait, ça vient confronter cette zone de connu avec une infinité de possibilités et de potentialités qui s'ouvrent, mais dans lesquelles on est invité à plonger, sauf qu'en fait, on ne sait pas vraiment à quoi s'attendre, on ne sait pas vraiment comment on va trouver les ressources. Et c'est ce truc de cette zone de transition qui est hyper instable, mais qui est en fait hyper intéressante et hyper fructueuse, parce que tout est un petit peu possible à nouveau Et du coup, un petit peu des aliments, je pense par rapport à ça, aliments, je pense par rapport à ça, c'est vraiment aussi un moment où il s'agit de ne rien s'interdire. Tu vois, si, si, ben là, on est dans cet espace où on est hyper triste et, en fait, notre seul espace de consolation, ça va être de manger des glaces. Bon, ben oui, au niveau émotionnel, ça va être, au niveau physique et physiologique, c'est pas l'idéal et c'est pas optimal, mais en fait, ça va être vraiment un espace où il va s'agir de ne rien s'interdire, parce que si on rentre dans cet interdit, dans cette restriction, ça va faire l'effet inverse et c'est là où on va rentrer dans un rapport troublé à l'alimentation.

Speaker 2:

Et c'est plutôt venir retrouver une richesse, une abondance, venir se nourrir sur tous les plans, et c'est plutôt venir se remettre au centre et se dire là, je veux le meilleur sur tous les plans, parce que je mérite le meilleur et que là, je veux me nourrir de moi à moi, plutôt que de se dire bon, j'arrête la glace parce que c'est pas bon pour moi et que, en fait, c'est pas bon pour mon poids, c'est pas bon pour mon corps, je sais pas quoi. C'est plutôt, en fait, élever ses standards et se dire mais en fait, je mérite le meilleur et ça, c'est pas un aliment qui va venir me mettre dans un état émotionnel et physique optimal. Ça vient un temps mettre un pansement sur cet état émotionnel qui est compliqué pour moi. Ça m'apporte un petit plaisir immédiat, mais là, il s'agit vraiment de réévaluer sur chaque plan, qu'est-ce qui peut venir, qu'est-ce qui peut venir me nourrir profondément, mais par rapport à ce qu'on a dit juste avant.

Speaker 2:

On a dit protéines, des légumes, des fruits, mais également ne pas oublier les bons gras, qui sont hyper importants dans la qualité de nos membranes cellulaires, mais également dans tout notre système nerveux, dans le fonctionnement de notre système nerveux, dans le système hormonal aussi. Du coup, c'est vraiment ajouter du gras dans notre alimentation, et notamment des oméga-3, donc des va être très concrètement plutôt des céréales complètes ou semi-complètes et ou plutôt des légumes racines, des pommes de terre, des pâtes à douce, des choses comme ça. Donc, ça va être revenir à une alimentation brute, pas transformée, de saison, colorée, variée, qui nous nourrit sur tous les plans et qui nous apporte tous les vitamines et les minéraux dont on a besoin.

Speaker 1:

Ok donc, pas de Désolée, les gars, pas d'aliments miracles pour ne pas renvoyer de messages à son ex, c'est plutôt une hygiène de vie globale. Et c'est vrai, comme tu dis, quand tu vis une rupture, tu es vraiment dans une refonte complète de ta personnalité, de ton identité. Et cette refonte, comme tu l'as très bien dit, elle passe par élever ses standards, vouloir le meilleur pour soi-même sur tous les plans Et donc ça inclut le milieu de l'alimentation et de te dire Ok, de temps en temps, je m'autorise une petite douceur parce que ça me fait plaisir et que je la prends en conscience, par contre, j'en mange une, j'en mange pas dix, parce qu'en fait, je mérite le meilleur, mon corps mérite le meilleur. C'est pas le meilleur carburant, tout le monde le sait, il n'y a pas besoin de beaucoup d'éducation pour savoir ça. Et donc, à la place, peut-être, essayer aussi, petit à petit, de remplacer par des snacks plus sains des repas plus sains.

Speaker 1:

Est-ce que tu pourrais nous donner, soit un exemple, les deux d'ailleurs Un exemple de snack sain si t'as vraiment envie de craquer, mais sauf que c'est la dixième fois de la journée et que tu commences à te dire je vais manger quelque chose, mais quelque chose de plus sain. Qu'est-ce que ce serait Et la deuxième question, c'est toi, en tant que naturopathe, ce serait quoi tes conseils d'un repas type facile à faire, parce que quand même on est en rupture, flemme de cuisiner pendant 3h, mais qui apporte tout ce qu'il faut, qui permet de se sentir bien et qui a quand même ce côté de plaisir et de remplir?

Speaker 2:

ouais, je pense qu'on y reviendra aussi après. Dans ces espaces de rupture, il faut vraiment une alimentation qui apporte de l'énergie, donc, c'est vraiment une alimentation qu'on dit vitalogène. Les aliments n'ont pas tous, on y reviendra après mais un snack sain, c'est déjà un snack qui nous apporte du plaisir. Parce qu'encore une fois, malgré la meilleure alimentation qui soit, si on la consomme dans la restriction, dans la punition, ou qu'on n'aime pas, forcément ça ne va pas nous nourrir de manière optimale. Forcément ça ne va pas nous nourrir de manière optimale, comme si on prendrait un aliment qui nous fait plaisir et qui vient vraiment alimenter chaque plan de notre être. Donc, un snack sain pour moi ne sera pas le même snack sain pour une autre personne, mais je pense que s'il y a vraiment un repas à prendre en compte dans la journée et un repas à faire attention dans la journée, c'est vraiment comment on démarre sa journée. Du coup, si je devais donner un exemple de petit déjeuner idéal, c'est vraiment déjà se lever et s'hydrater, s'hydrater au max pour poursuivre cet état de nettoyage et de drainage des toxines qui suit la nuit, puis suivre avec un petit déj composé de protéines et de bons gras, justement pour stimuler cette synthèse de dopamine, de dopamine dès le matin et de bons gras, justement pour stimuler cette synthèse de dopamine dès le matin et de sérotonine qui va venir déterminer la qualité de notre sommeil le soir. Donc, très concrètement, ça peut être des protéines animales, donc des œufs, du fromage, ça peut être des tartines de pain au levain avec des oléagineux, avec des purées d'oléagineux, ça peut être, si vous préférez plutôt des des goûts plutôt sucré, ça peut être tout ce qui est pudding de graines de chia avec des oléagineux, avec plutôt des fruits rouges, des choses comme ça. Ça peut être du saumon, des avocats dès le matin, des produits bruts Et de snacks sains. Plutôt aller sur tout ce qui est, si c'est sucré, plutôt vers 17h, mais plutôt de snacks sains. Ça va être tout ce qui est noix, ça va être tout ce qui est chocolat noir au dessus de 80%, des fruits, des choses comme ça. Ça, c'est vraiment le snack sain pour la naturopathie. Mais voilà, encore une fois, l'alimentation. Quand il s'agit d'alimentation, tout est affaire d'individualisation, tout est également affaire de de vos prédispositions, de vos fragilités aussi, et également dans dans ce que j'avais envie d'ajouter, je pense qu'on va y revenir aussi. Mais il y a des super aliments.

Speaker 2:

Donc, cette idée d'apporter des aliments vitalogènes, ça veut dire des aliments qui sont très chargés en énergie et qui apportent ce petit boost énergétique. Notamment, dans ces aliments vitalogènes, on va avoir tout ce qui est graines germées. Les graines germées, ça regroupe énormément de vitamines, de minéraux, mais ça également, ça regroupe tout le potentiel de développement de la plante. C'est vraiment la plante qui vient juste de germer, donc des lentilles germées, des choses comme ça. En fait, c'est un boost de vitalité.

Speaker 2:

Donc, c'est très intéressant à ajouter sur ses plats, sur ses salades. C'est beaucoup plus digeste aussi. C'est des petits super aliments qu'on va pouvoir ajouter sur ces plats pour les compléter. Mais il y a également le pollen frais. J'adore le pollen frais, c'est une bombe de nutriments, de minéraux. Pour les sportifs, c'est super intéressant aussi. Ça vient nourrir le microbiote. C'est à garder au congélateur et on peut s'en prendre une cuillère à soupe par jour, voire plus. Pour les sportifs, c'est génial, et même pour nous, pendant l'hiver, c'est super intéressant et ça, c'est vraiment un boost de vitalité. Et ensuite, il va y avoir des super aliments qui vont directement venir soutenir le système nerveux. Je sais pas si tu veux qu'on en parle maintenant. Ouais, bah, si carrément, si t'as directement venir soutenir le système nerveux, je ne sais pas si tu veux qu'on en parle maintenant ou Oui, vas-y carrément.

Speaker 1:

si tu as des exemples concrets de choses qui sont faciles, qu'on a dans le frigo et qu'on peut prendre pour apaiser le système nerveux, c'est parti.

Speaker 2:

Oui, donc, toujours, il n'y a pas de pilule magique, mais c'est vraiment des. En fait, c'est plutôt à concevoir comme des petites béquilles, comme des petits soutiens au quotidien et qui vont venir nous aider aussi à traverser cette période. Donc, je les recommande également, particulièrement en période de stress, en période de surmenage nerveux. Mais du coup, j'en ai sélectionné un petit peu 5, 4-5 que j'aime beaucoup, 5, 4-5 que j'aime beaucoup. Alors la clamate, c'est une algue qui pousse dans un lac et qui est une blend de minéraux, c'est vraiment, je dirais, la plante du système nerveux. Je la préconise beaucoup dans tout ce qui est dépression, terrain dépressif, et s'il y a une prise d'antidépresseur, en fait, ça vient potentialiser la prise d'antidépresseur, ça vient potentialiser les circuits nerveux, pas les circuits nerveux, mais ça vient potentialiser Attends Mince.

Speaker 1:

C'est pas grave. Je me doute que les cours de naturopathie, ils doivent être tellement riches.

Speaker 2:

Ils sont.

Speaker 1:

Surtout que moi déjà cette algue-là, je n'en ai jamais entendu parler de ma vie. Mais Si tu m'aurais dit que c'est un champignon, c'est le nom d'une ville, peu importe. J'aurais dit oui, d'accord. Donc, c'est fou, mais ça se trouve facilement. Cette algue, est-ce que c'est comme la spiruline?

Speaker 2:

par exemple. Ouais, alors, en fait, c'est comme Tu peux le trouver sous forme de comprimé pareil. C'est juste que la clamate, ça a cette dimension plus plus rare parce que ça pousse dans un lac Et du coup, il y a On peut plus difficilement la trouver, comme la spiruline, les conditions dans lesquelles elle se développe, c'est plus difficile. Du coup, c'est vraiment que ça vient optimiser les connexions neuronales et, en fait, ça vient également booster tout ce qui est production de neurotransmetteurs dont on a parlé précédemment. Mais du coup, sur un terrain déprimé, etc. C'est vraiment super intéressant.

Speaker 2:

En numéro 2, la plante également, pour traverser un petit peu tout ce qui est état de déprime, ça va être le griffonia. Je ne sais pas si tu en as entendu parler également, mais le griffonia, c'est une plante qui est originaire de l'Afrique de l'Ouest et elle est principalement bénéfique sur tout ce qui est équilibre de l'humeur, bien-être mental, et elle est en fait précurseuse de la sérotonine dont on a parlé tout à l'heure, l'hormone du bien-être. Du coup, elle va venir réduire tout ce qui est état de dépression, tout ce qui est état d'anxiété. Elle aide à réduire tout ce qui est état de dépression, tout ce qui est état d'anxiété. C'est vraiment toujours un cocktail. Elle améliore le sommeil, la gestion de l'appétit.

Speaker 2:

Ensuite, on va avoir la rhodiole. J'aime beaucoup la donner pour se préparer à des états très stressants. Les états très stressants, ça peut être tout ce qui est émotionnellement, beaucoup de stress, surmenage professionnel, mais également dans la vie perso. Donc, la rhodiole, en fait, c'est une plante adaptogène. Les plantes adaptogènes, c'est des plantes qui vont pousser dans des conditions particulières, atypiques, donc à très haute altitude ou dans des endroits très arides, ou des choses comme ça, et en fait, elles vont développer des propriétés qui vont nous permettre de, par exemple, nous adapter à des conditions très extrêmes. Au même titre, donc, du coup, la rhodiole pareil, elle pousse dans des régions très montagneuses et très froides, donc montagneuses de l'Europe et de l'Asie, et du coup, elle est particulièrement utilisée depuis des siècles pour améliorer notre résistance au stress et au surmenage nerveux, donc au stress et à la fatigue que ça génère, ça, ça se transforme en forme de tisane.

Speaker 1:

Comment ça fonctionne?

Speaker 2:

Alors, tout ce qui est phyto, ça va dépendre. La rhodiole, on va pouvoir la trouver également sous forme de complément alimentaire, qui est de complément alimentaire. Moi, je la recommande essentiellement sous cette forme-là, mais il y a d'autres plantes qui vont pouvoir être consommées sous forme de plantes sèches, donc par tisane, etc. Mais c'est vrai que le fait de le prendre en complément alimentaire, on va pouvoir avoir des dosages plus importants et plus intéressants. Compléments alimentaires, on va pouvoir avoir des dosages plus importants et plus intéressants. Les plantes adaptogènes, elles ont un effet sur le long terme. Donc, ça veut dire qu'il faut faire des cures de plantes adaptogènes sur deux, trois semaines, un mois, pour avoir un effet notable. Mais déjà, dès quelques semaines de prise, on va avoir déjà des effets. Et une avant-dernière, ça va être vraiment le magnésium couplé à de la B6. Le magnésium, c'est vraiment un des incontournables qui va vraiment venir soutenir tout le système nerveux, mais également venir assurer la qualité du sommeil. C'est vraiment indispensable.

Speaker 2:

Et le fait de le coupler à la B6, ça va vraiment venir directement travailler sur la nervosité, le système nerveux, donc, c'est un incontournable. La nervosité, le système nerveux, donc, c'est un incontournable. Et une dernière plante sur laquelle je veux vraiment revenir, qui va un petit peu faire la synthèse de tout ce qu'on s'est dit et qui, moi, m'a particulièrement, pour le coup, aidée dans tout ce chemin de guérison et d'acceptation de la rupture, etc. C'est vraiment le cacao. Le cacao, c'est une plante médecine, notamment en Amérique latine, et en fait, c'est vraiment.

Speaker 2:

On dit que ça permet l'ouverture du cœur, mais parce qu'en fait, très concrètement, c'est également Elle stimule la synthèse de sérotonine, de toutes ces hormones du bien-être et de ces hormones De ces neurotransmetteurs pardon, du bien-être Et c'est également une plan de médecine où elle nous invite à nous reconnecter à notre féminin, à notre puissance créatrice et, en fait, elle accompagne tout le processus de guérison. Elle ne nous pousse pas dans le travail qu'on n'est pas prêt à amorcer, mais elle vient vraiment comme un soutien, comme une béquille sur ce chemin de guérison. Donc, il y a tout le côté très biochimique, où elle vient stimuler la synthèse de neurotransmetteurs, mais il y a aussi tout le côté plus subtil de c'est une plante médecine qui nous drive sur ce chemin aussi.

Speaker 1:

Qui est incroyable. J'en entends pas mal parler ces derniers temps, de tout ce qui est cérémonie, cacao, plan de médecine, cacao, et c'est un truc qui m'appelle de plus en plus. Au début, je me disais un peu, c'est encore un truc de cercle de femmes de l'enfer où on boit du chocolat chaud. Tu vois, et plus j'en entends parler, plus même toi, la façon dont t'en parles, et tout La féminité, l'ouverture de cœur, c'est quelque chose qui m'intéresse de plus en plus. Donc, c'est peut-être quelque chose que je creuserai par la suite. C'est un outil intéressant. Donc, pour résumer, on a ce qui est plutôt complément alimentaire. Du coup, tu me dis, si je me trompe, clamate Griffonia, c'est ça. Magnésium et ensuite cacao. Pour venir soutenir tout ça. Est-ce que c'est à dire que cacao, on peut consommer cacao?

Speaker 2:

tout à l'heure, tu disais plus de 80%, c'est ça pour le coup, le cacao, le cacao de cérémonie, ça va être un cacao 100%, comme ça reste une, pour le coup, comme ça reste une plante. Médecine on en entend beaucoup parler, il y a beaucoup de, il y a beaucoup de cérémonie qui apparaissent un petit peu partout, et, pour le coup, ça reste en fait une plante sacrée qu'il s'agit d'honorer et de ne pas surconsommer. Et, en fait, c'est bien d'être guidé, d'avoir une première initiation à l'utilisation du cacao également, parce que ce n'est pas comme simplement consommer un chocolat chaud. Ça a des vraies vertus au niveau nerveux et psychologique. Mais du coup, il s'agit un petit peu d'être guidé pour être initié à comment on fait, comment on pose une intention, comment on honore la plante, comment on se connecte à elle aussi.

Speaker 2:

Mais s'il n'y a pas tout cet aspect subtil de guérison, etc. Ça peut être déjà, selon une certaine dose, utiliser cette plante pour accompagner des états de méditation, accompagner des exercices plutôt introspectifs, et déjà ça, en fait, ça va venir équilibrer l'énergie, ça va venir apaiser le mental Et du coup, c'est vraiment un super outil, un super allié à intégrer dans ces routines d'introspection, de respiration, de méditation. Mais du coup, le cacao de cérémonie pure et dure, c'est bien à l'idée, ok, c'est super intéressant, mais c'est vraiment.

Speaker 1:

Je sens qu'il y a tout un truc à explorer autour des cérémonies cacao, etc.

Speaker 1:

On pourrait faire un podcast entier. Moi là, vraiment, je suis absolument novice, Mais c'est vrai que ça m'appelle. Donc, ça va peut-être finir par se retrouver autour d'une cérémonie cacao Et, du coup, en dehors de ces cérémonies, dans la vie de tous les jours, pour arriver à consommer cette plante médecine et en avoir les effets. Comment ça se passe? Est-ce qu'il existe des compléments alimentaires? Est-ce que c'est un truc que tu consommes que dans le cadre des cérémonies? Comment ça se passe? Parce que tout le monde ne fait pas tous les jours des cérémonies cacao.

Speaker 2:

Oui, non, non, non. Donc, non, pas de complément alimentaire, c'est vraiment trouver du c, une chimie et une fabrication hyper spécifique à la réalisation du cacao de cérémonie, pour que ça ait ses effets sur le système nerveux aussi. Du coup, il s'agit de vraiment choisir du cacao de bonne qualité, dont on est sûr du processus de fabrication. Ensuite, il faut le préparer. L'idéal, il est vendu en bloc. Il faut venir le couper très finement, puis on en met entre 20 grammes jusqu'à 47 grammes. 47 grammes, c'est vraiment les cérémonies de cacao, pardon, 42 grammes, c'est les cérémonies de cacao. Mais en fait, le dosage va vraiment varier en fonction de l'objectif que l'on a derrière. Est-ce que c'est plutôt pour méditer, est-ce que c'est plutôt pour libérer, libération émotionnelle, est-ce que c'est plutôt pour? enfin, voilà, le dosage varie vraiment.

Speaker 2:

Et du coup, donc, on a coupé très finement le cacao, on met de l'eau chaude, mais pas brûlante, avec, on peut ajouter de la cannelle, on peut ajouter du piment. Le piment, ça va venir accélérer le passage des principes actifs du cacao, la théobromine, dans le sang et du coup, directement les effets dans le sang et du coup, directement les effets. Mais l'idéal, c'est de vraiment consommer le cacao avec de l'eau chaude et directement. Donc, c'est très amer, ça peut être très fort. Il faut faire varier le dosage aussi de manière progressive, parce que ça peut générer des maux de tête, etc. Parce que ça peut être trop fort d'un coup pour le foie si on n'a pas l'habitude. Mais le cacao, c'est vraiment un super aliment fascinant qu'on peut également intégrer plus. On peut l'ajouter également sur ses plats, dans ses petits déj, et choisir un cacao cru en poudre qu'on va retrouver, mais là, on l'aura plus pour ses qualités antioxydantes également de ressources et de sources de magnésium, qui est super intéressante, essentiellement soit en cacao à boire, soit parsemé sur ses super bols avec ses fruits, etc c'est génial.

Speaker 1:

Mais c'est vrai que là, tout ce que tu dis autour du cacao, autour des effets, et aussi des effets un peu plus intuitifs, énergétiques, autour de l'ouverture du cœur, etc.

Speaker 1:

Ça paraît tout indiqué aussi dans le cadre d'une rupture amoureuse ou d'un deuil, ou de toutes les gestions, comme ça, relationnelles. Donc, pourquoi pas aussi, après une rupture, c'est le moment de se réinventer et de découvrir des nouvelles choses. Moi, c'est le moment où j'ai découvert un autre sujet, encore une fois, mais tout ce qui est exposition au froid, bain, glace, douche froide, respiration, c'est un monde qui s'est complètement ouvert à moi. C'est un monde auquel j'étais déjà sensible, mais qui s'est complètement ouvert à moi après ma rupture, parce que c'est des outils très forts qui m'ont permis d'autres podcasts sur le sujet. Je crois que c'est l'épisode 2, il me semble, de mon podcast où je parle de l'exposition au froid. Il y en aura encore d'autres, parce que, moi, c'est vraiment mon outil quotidien le plus fort. Mais c'est vrai que, pourquoi pas, c'est quelque chose qui vous parle, renseignez-vous, c'est Raymond Nika Kao. C'est aussi chouette comme moment pour, en période de rupture, faire des petites retraites.

Speaker 1:

Moi, du coup, c'est ça que j'ai rencontré Elsa, parce que le Festival du Froid, c'était une petite retraite sur trois jours, perdue au fin fond du Cantal. J'ai roulé six heures de route pour arriver là-bas toute seule. Je me dis mais qu'est-ce que je fais? Je me disais mais ça va être génial En même temps va se baigner dans un lac glacé au mois de janvier. Et au final, ça a été trois jours absolument transformateurs Respiration, froid, yoga, rencontre d'Elsa qui est ici quasiment un an après.

Speaker 1:

C'est extraordinaire. Donc, c'est le moment de tester des nouveaux trucs. Si le cacao vous appelle, allez-y. Si le froid vous appelle, allez-y. Si c'est complètement autre chose que vous avez envie de vous mettre à la peinture, allez-y, parce que c'est chouette de remodeler son identité comme on en a envie. Donc, super intéressant. Et pour quelques petites questions, pour aussi terminer, il y a une question autour de la rupture. Moi qu'on me pose beaucoup, qui revient souvent quand je fais des contenus sur les réseaux à propos de la rupture, c'est qu'on me dit comment faire pour distinguer la faim émotionnelle de la vraie faim, justement pour les personnes qui ont tendance à grignoter, qui ont tendance à prendre du poids, comment je fais pour distinguer si c'est mes émotions qui appellent de la nourriture ou si j'ai faim et que ça va être mon carburant.

Speaker 2:

Alors, c'était super intéressant et je me suis aussi posé cette question. Pour moi, ça fait un petit peu écho à ce qu'on a dit avant, mais selon moi, en fait, tout est fin émotionnel, enfin, tout est teinté par l'émotion. On est toujours guidé en fonction de notre état émotionnel vers telle alimentation, telle quantité d'alimentation, etc. Donc, je pense que pour moi, tout est fin émotionnel. C'est plutôt s'interroger, donc, pour venir en fait réguler. Je pense que la vraie question derrière, c'est plutôt comment on vient réguler ces pulsions alimentaires et le fait d'avoir tendance à grignoter à l'excès pendant ces périodes-là, ou le fait de venir manger alors qu'on n'a pas faim pendant ces périodes-là. C'est plutôt tout ce qu'on a dit auparavant, c'est venir utiliser et c'est plutôt vivre cette période pour venir s'interroger sur Ok, aujourd'hui, qu'est-ce qui me nourrit profondément, et se dire qu'au niveau de l'alimentation, donc, choisir le meilleur, il n'y a pas de sujet, etc. Mais c'est plutôt venir nourrir les autres plans de notre être.

Speaker 2:

Donc, il y a vraiment sept plans de l'être Le plan physique, le plan émotionnel, spirituel, énergétique, mental, écoplanétaire, socioculturel. Donc, tous ces plans, s'il y en a un qui est carencé, on aura tendance à venir compenser avec les autres plans. Donc, là, ces pulsions alimentaires, ces grosses, ces grignotages permanents, etc. C'est peut-être parce que ce plan émotionnel-là, il est carencé, il est vide et qu'il s'agit de venir le nourrir. Donc, c'est plutôt comment on vient nourrir ce plan émotionnel ou ce plan énergétique.

Speaker 2:

Donc, au niveau de l'émotionnel, ça va passer par accepter, laisser passer les émotions et surtout s'y confronter. Ne pas essayer de venir se distraire, de venir aller faire la teuf et se prendre des grosses cuites, c'est plutôt ok. J'accepte les émotions exactement comme elles viennent. Je fais le deuil, j'accepte le processus du deuil pour venir le transcender et en ressortir, donc, par différentes techniques, moi, mes vraies techniques chouchous qui m'ont aidé à moi, qui aideront peut-être d'autres, mais il y a une infinité d'outils. Ça va être vraiment l'hypnothérapie et la méditation et tout ce qui est utilisation du cacao, libération émotionnelle, et aussi tout ce qui est technique de respiration, les breathwork, vraiment, donc tout ce qui est pranayama, breathwork. Toi t'es également formé à tout ça, mais moi je pense que, vraiment, c'est un outil, mais incontournable dans tout ce qui est libération émotionnelle et en lien avec tout ça, du coup de quoi on se nourrit au niveau émotionnel.

Speaker 2:

Donc, retrouver des choses qui nous apportent du plaisir, mais juste à soi, chaque jour, c'est un exercice que je propose à toutes les personnes que j'accompagne, et c'est un des incontournables, et c'est vraiment le matin, les premières minutes qui suivent le réveil, c'est vraiment se dire bonjour à soi, s'honorer, prendre ces quelques secondes pour s'honorer et se dire bonjour et se dire, ok, comment je me sens aujourd'hui, physiquement, émotionnellement, qu'est-ce qui se passe? rajouter de la conscience et, dernière question, qu'est-ce qui me ferait plaisir aujourd'hui? et c'est vraiment venir indiquer à son cerveau, à tout son être, qu'on est la personne centrale de cette journée et que notre bien-être dépend centrale de cette journée et que de notre bien-être dépend ben, enfin, honorer notre plaisir, honorer nos besoins, va venir directement impacté notre bien-être.

Speaker 2:

Et et enfin, ouais, au quotidien, quoi du coup, pour venir alimenter toute cette sphère émotionnelle. Là, ça va être venir alimenter tous ces côtés là, au niveau mental, ça va être retrouver de la stimulation intellectuelle, retrouver de l'attrait pour un sujet, pour un autre, venir se nourrir au niveau intellectuel, être stimulé, éveillé, tiré vers le haut. Au niveau spirituel. Peu importe nos croyances, mais à quoi on se raccroche? Avoir confiance, croire, avoir ce plan plus subtil aussi, qu'est-ce qu'on se raconte, quelle est notre narration interne? il y a tout ça qui vient jouer aussi planétaire, à quel point notre environnement social va être hyper important et qu'il impacte directement notre bien-être, et notre bien-être et la capacité de résilience.

Speaker 1:

C'est ça, tout s'impacte, toutes les sphères sont interdépendantes. C'est marrant de t'entendre dire que, pour toi, en gros, toutes les fins sont émotionnelles. Moi, il y a eu un moment où, après mes dix jours où je n'ai pas mangé et où j'ai repris une alimentation normale, même en dehors de la rupture, il y a des moments où, quand je suis soumise à du stress, ou même quand je réfléchis, quand j'étudie, quand je fais des études, etc. Je mange un petit peu par réflexe, et du coup, c'est pour ça que j'en ai arrivé à cette question où, des fois, je me posais, je me disais mais là, est-ce que tu as vraiment faim?

Speaker 1:

Est-ce que tu as vraiment faim ou est-ce que tu as juste envie de manger, parce que ça, c'est deux choses super différentes. Et moi, je crois que c'est quelqu'un que j'avais entendu dire ça au détour d'une conversation, une astuce que j'avais trouvé absolument géniale et que moi, depuis ce jour là, je me pose toujours la question, et c'est ok, est-ce que j'ai faim, est-ce que c'est une faim émotionnelle ou est-ce que j'ai vraiment faim? la question que je me pose, c'est est-ce que là, j'ai envie d'un oeuf dur? Personne n'a jamais envie d'un oeuf dur, c'est-à-dire, que personne ne dit jamais qui.

Speaker 1:

J'ai trop envie de manger un oeuf dur. Ça n'existe pas. Donc je me pose cette question, et si la réponse, c'est ouais, je pourrais carrément manger un oeuf dur. Ouais, ok, là t'as faim, c'est ok, mauvaise technique que j'applique depuis des années. Attention, on va débunker peut-être quelque chose, ou est-ce que c'est quelque chose qui peut être malin à faire pour les gens qui sont beaucoup soumis au grignotage?

Speaker 2:

En fait, c'est intéressant parce que moi aussi je l'avais entendu Et je pense qu'au-delà de toute faim émotionnelle c'est plutôt ce que je voulais dire C'est que la faim est toujours teintée de notre état émotionnel, au même titre que si on vient se dire que le plan, enfin, si on vient se dire que non, c'est plutôt ce que je veux dire, c'est plutôt, donc, c'est une bonne technique, parce qu'en fait, c'est vraiment remettre de la conscience sur l'acte de manger et se dire queon va manger par réflexe, parce que c'est ce plan le plus facile à contrôler, c'est le plus palpable, c'est celui sur lequel on a le plus de prise. Du coup, on est stressé, on va venir manger parce que c'est facile, mais en fait, au même titre qu'on est stressé, on pourrait venir directement impacter notre niveau de stress en venant intégrer un exercice de respiration ou en revenant au corps et en venant ramener de l'activité physique. Mais sauf qu'en fait, ça demande plus d'efforts et ça demande plus de discipline, et du coup, c'est plutôt ramener, comme tu le fais très bien, même si c'est une bonne technique, la technique de l'œuf, mais c'est plutôt ramener de la conscience dans chaque chose que l'on fait, et notamment dans le fait de se nourrir, parce que, bien souvent, ce truc qu'on assiste, c'est qu'on n'écoute plus nos sensations de faim et on n'écoute plus nos sensations de satiété Et du coup, avant chaque repas, ce que j'aime bien aussi implémenter, c'est vraiment un état pour conscientiser son alimentation, conscientiser qu'on va manger, qu'on s'apprête à manger et surtout conscientiser son alimentation. Conscientiser qu'on va manger, qu'on s'apprête à manger et surtout, conscientiser qu'on est dans l'abondance, c'est-à-dire qu'en fait, là, on mange et on se nourrit sur tous les plans, parce qu'encore une fois, on veut se nourrir du meilleur, mais que si, dans la journée, à un autre moment, on a faim, si dans la journée, à un autre moment, on a faim, on aura accès à cette nourriture aussi et on aura le droit de manger.

Speaker 2:

Parce que, du coup, très souvent, ce que j'observe, c'est qu'on se dit Bon, là, je m'autorise à manger, mais ce soir je mangerai un peu moins, ou ce soir je mangerai…. Et en fait, on rentre dans des systèmes de compensation où, du coup, le corps est habitué à manquer et se prépare à une potentielle moment de famine, et du coup, on va être dans ce truc de oh là là, mais j'ai abusé, j'ai trop mangé, du coup, c'est pas grave, ce soir je mangerai moins. Mais en fait, c'est vraiment revenir, casser tous ces schémas de compensation et troubler à l'alimentation et se dire là, je mange parce que j'ai faim, j'écoute ma satiété, je prends le temps, je conscientise, je mastique, etc. Et se dire que, après ce repas, même si, même si peu importe ce que j'ai mangé là, si ce soir j'ai mangé là, si ce soir j'ai encore faim, c'est ces petits schémas là de ramener de la conscience sur notre alimentation et avant chaque repas. Donc oui, ton exemple de l'oeuf, c'est intéressant c'est ça, c'est beaucoup ce que tu parles.

Speaker 1:

Ça me fait penser. On voit beaucoup passer, notamment sur les réseaux sociaux, un peu cette traîne de mindful eating, donc vraiment rapporter de la conscience à ce que tu manges, donc exactement comme tu disais, en fait pas rentrer dans des schémas de punition de se dire je mange ça maintenant, je mangerai pas plus tard, ou à l'inverse, je mange pas maintenant, donc ce soir, je peux me gaver, et vraiment c'est ça de ce que je peux être dans cet instinct présent de se dire je mange ça parce que j'en ai envie, parce que j'ai faim, parce que, en fait, ce que je mange, ça m'apporte du bonheur.

Speaker 1:

Et la vérité, c'est qu'il y a aussi une partie où c'est l'identité que donne, parce que moi, je connais des gens, je connais des femmes qui, vraiment, ne mangent pas bien, vraiment, ne mangent pas de la qualité et ne mangent pas, on va dire on ne mange pas équilibré, et qui sont trop belles et qui ont un beau corps. Alors, il y a peut-être une partie de chance et de génétique, mais sauf que elles, le discours qu'elles se font quand elles vont bouffer des pizzas et des burgers, c'est non, en fait, je kiffe ce que je mange, je suis trop contente, je suis trop canon. Et la vérité, c'est que, dans leur corps, elles ne prennent pas de gras. Et moi, c'est vrai que j'ai cette chance aussi d'avoir ça. C'est vrai que, à l'inverse, il y a aussi des femmes qui, quand elles font un écart, elles prennent un kilo.

Speaker 1:

Et moi, je peux faire une semaine d'écart, vu que, dans mon identité que j'ai construite, je suis vraiment quelqu'un de sportive, quelqu'un qui mange bien, je me trouve jolie, j'entretiens mon image, en fait, même si je fais une semaine d'écart, je ne prends pas de poids. Et si je prends du poids et que je vois que j'ai pris du poids, ça ne m'affole'est pas parce que ce soir, tu manges une pizza, que tu vas prendre du poids et que tu devras te punir. En fait, mange ta pizza en étant trop contente de manger ta pizza, et en fait ta pizza, même si la liste d'ingrédients fait que c'est quelque chose de mauvais, et remettre sur le devant de la scène.

Speaker 2:

Ah, mais complètement. C'est vraiment cette idée, encore une fois, qu'on se nourrit sur différents plans et que l'aliment le plus délétère pour soi, c'est vraiment celui qui est pris dans la restriction, dans la punition. Peu importe si vous choisissez les meilleurs aliments, de la meilleure qualité possible, si vous ne les aimez pas et si vous le prenez parce que c'est juste bon pour la santé, mais que, en fait, ça vous fait chier de les manger, mais en fait, ça n'aura pas du tout le même impact et vous n'allez pas du tout assimiler tous les nutriments, tous les minéraux qu'ils proposent et toute leur densité nutritionnelle de la même manière. Donc, c'est vraiment ramener du plaisir, ramener de la joie et de la conscience dans chaque acte.

Speaker 1:

Ça, je pense que c'est le plus important et que ça fait un résumé et une conclusion qui est vraiment parfaite Pour terminer, parce que je sais que moi, j'ai beaucoup de petits outils en dehors de l'alimentation. Et toi aussi, si tu devais te parler à la toi qui était en rupture au bout du rouleau au retour du Mexique et que tu devais te donner une recette, une routine d'une journée parfaite pour être au maximum de tes capacités, de ton esprit, pour être dans un état émotionnel stable, en paix, etc. Aujourd'hui, avec le recul, les outils que tu connais et tout ce que tu mets en place, quelle serait cette routine? Et après, je te partagerai la mienne.

Speaker 2:

Ah, yes, trop bien Pour le coup. Je pense qu'une chose que j'aimerais lui dire, c'est vraiment fait confiance au processus, accepte le processus, fait confiance. Et donc vraiment le point central, ce petit mantra que j'aimerais lui glisser je me réveillerai super tôt. Oups, je parlais vraiment réveille super tôt. C'est un petit peu la routine que j'ai aujourd'hui et qui vient vraiment équilibrer tout mon équilibre nerveux, hormonal, etc. Donc, un réveil le plus tôt possible, avant le lever du soleil, si possible. Exercice j'ai toujours ma petite routine de respiration, exercice, ma petite pratique de yoga, méditation et visualisation. Et la visualisation, je pense que c'est un outil dont tu parleras également, mais moi, je trouve que ça change également beaucoup, beaucoup de choses et qui donne, qui accélère ce processus, qui accélère ce processus de guérison. Ensuite, directement, je vais venir beaucoup boire, beaucoup, boire d'eau chaude, processus de guérison. Ensuite, directement, je vais venir beaucoup, boire, beaucoup, boire d'eau chaude. Brossage à sec de la peau c'est pour venir faire circuler toute la nerf et douche froide, douche froide directe. Donc, ça, c'est vraiment la journée idéale commencer par le mental, la douche froide, avoir un bon petit déj protéiné, de bonne qualité et après, commencer la journée avec avec de la lecture, de la stimulation intellectuelle, des sujets qui me passionnent, sur lesquels je peux creuser pendant des heures et des heures sans soucis. Donc, ça va être la nature, le monde du yoga, de la respiration. Pour le coup, il n'y a aucun souci de passer des heures et des heures sur des bouquins de physio ou autre. C'est trop intéressant, ça.

Speaker 2:

La qualité de mes interactions, prioriser des interactions avec des gens qui te rechargent, qui te stimulent intellectuellement, d'autant plus si vous êtes dans un moment, enfin, d'autant plus si je suis dans un moment où je suis un petit peu down et que j'ai pas d'énergie à partager particulièrement, vraiment prioriser ça. Et ensuite, si je dois faire attention à un autre point dans ma journée, c'est aller au lit tôt, parce que la qualité du sommeil, c'est vraiment central. S'il y a vraiment trois points sur lesquels je fais attention tout le temps, c'est vraiment sommeil, hydratation, mastication, et ces trois points-là, en fait, on peut régler tellement de choses. Et après, j'ai des petites béquilles que j'adore, ça va être les huiles essentielles qui vont venir aussi stimuler et accompagner tout le système nerveux, émotionnel. Donc, l'ilanguilang, notamment, la lave, en vrai l'encens, ça vient vraiment apaiser, ça vient vraiment apaiser, et voilà, il y a déjà pas mal de choses, mais il y a déjà pas mal d'outils là, c'est génial, en plus des trucs vraiment concrets et faciles à mettre en place.

Speaker 1:

Et c'est est-ce que c'est très différent de la routine que t'avais à ce moment-là, quand toi t'étais, on va dire vraiment dans tes journées de down, de bout du rouleau, après ta rupture.

Speaker 2:

Non, parce qu'en fait, j'ai toujours eu. La méditation et le yoga ont toujours eu une place très importante dans ma vie et je me suis toujours remis très rapidement des ruptures. Mais celle-là même, elle m'a affectée particulièrement, mais j'ai toujours eu un côté très, très, très indépendant. J'ai toujours adoré être avec moi-même. Donc, la méditation, etc. Ça a toujours été des espaces, mais indispensables dans l'équilibre au global. Donc, non, ça ne diffère pas beaucoup. C'est juste que j'avais Enfin, non, ça ne diffère pas beaucoup. Je vais partir sur autre chose.

Speaker 1:

Non, mais c'est génial d'entendre ça, parce que ça veut dire que même dans les périodes de dard, de difficultés émotionnelles, tu avais la maturité de garder ce recul et de te dire non, mais je sais ce qui me fait du bien, donc je vais l'appliquer. en fait, c'est génial.

Speaker 2:

Et ce que m'a beaucoup apporté le yoga et la méditation, et notamment la méditation vipassana, c'est vraiment cette idée d'impermanence et se dire que, vraiment, tout passe et qu'on n'est pas nos identités, on n'est pas nos émotions, on n'est pas triste, on expérimente de la tristesse, on expérimente de la colère, mais tout passe profondément, et c'est ça qu'il s'agit de garder en tête, exactement c'est beau.

Speaker 1:

J'avais lu je ne sais pas si c'est vrai ou si je vais déformer, c'est possible mais j'avais lu quelque chose auquel je pense souvent et qui m'aide. Donc, même si ce n'est pas vrai, vrai, ne me le dis pas, je rigole c'était que une émotion qui arrive, que tu ressens, elle dure que 4 à 6 secondes dans ton corps.

Speaker 1:

La vraie émotion et en fait l'état de mal-être, et ce qui dure après, c'est quelque chose, entre guillemets, un peu de ta faute, que tu continues d'entretenir parce que tu as un moment, ok, tu respires un peu et normalement, au bout de quelques secondes, cette émotion, elle est passée, elle a été intégrée, elle a été entendue, elle s'en va, et après, il faut travailler un peu cocotte. C'est que là, tu n'entretiens pas ton émotion. Tu vois, moi, c'est un truc auquel je pense souvent. C'est vrai, quand j'ai des gros états, ça aide pas à tous les coups. Ce n'est pas non plus magique, parce que, de toute façon, quand ça ne va pas, ça ne va pas.

Speaker 1:

Mais c'est vrai qu'il y a encore quelques jours, j'ai eu une émotion forte, je ne sais plus à quel sujet, c'était Un peu d'énervement, de colère qui est venu. Je me suis dit non, mais on va se calmer, ça va passer. Respire. La meilleure chose à retenir, et à savoir ce truc de attends quelques secondes, on pète pas le cap tout de suite, on respire et, en fait, ouais, si ton émotion, tu l'écoutes, tu l'entends tu la processes et ben après, elle s'en va».

Speaker 2:

Mais moi, ça m'aide énormément, énormément et c'est ça qui m'a également fait shifter. enfin, quand j'ai découvert, du coup, au Mexique, avec notre mentor de méditation et tout ça, et c'est vraiment, il est venu nous dire en fait, on est en permanence en train de se raconter des histoires Et on a en permanence cette voix dans notre tête qui nous raconte des histoires, et on est dans cette boucle infinie de, à chaque pensée, une émotion, Et du coup, on est triste. Ouais, mais je suis triste parce que ci, parce que ça, parce que nanana, et du coup, on est dans cette boucle infernale Et alors qu'en fait, il s'agit juste de couper le flot incessant ce bavardage mental en permanence qui, en fait, n'est pas notre identité, c'est ce qu'on se raconte de qui on est, c'est ce qu'on se raconte de la réalité. Mais en fait, ce n'est pas la réalité, c'est sur un fond d'illusion. Et du coup, notre émotion, il s'agit juste de se confronter, de face it vraiment, de la regarder, de se dire ok, là, j'expérimente de la tristesse, de la colère, qu'est-ce que ça vient m'apprendre sur la situation? ok, let's go et on cut. et il s'agit pas d'alimenter cet état-là.

Speaker 2:

et bien souvent, on reste bloqué dans notre ego qui nous raconte des histoires. et du coup, les histoires de rupture, les histoires de couple, etc. en fait, elles durent, de manière, elles sont infinies, elles s'arrêtent jamais parce qu'on est bloqué dans les histoires qu'on se raconte en permanence de ah mais si j'avais ça, si j'avais ça. mais en fait, la réalité aujourd'hui telle qu'elle est, il s'agit de l'accepter et de composer avec exactement comme elle est.

Speaker 1:

C'est exactement ça. C'est vraiment ça. Notre cerveau, notre esprit, notre mental est tellement fort pour te raconter des histoires. C'est aussi comme ça que tu peux différencier les histoires qui viennent de ton mental et les histoires qui viennent de ton cœur. C'est que les histoires qui viennent de ton mental et les histoires qui viennent de ton cœur, c'est que les histoires qui viennent de ton mental, elles sont toujours négatives, elles sont toujours angoissantes, elles sont toujours sources d'anxiété, et c'est toujours à partir d'un tout petit truc. Tu développes tout un scénario catastrophe et tous les comme. Tu dis et si, et si, et si. Moi, c'est vraiment ce que j'ai vécu dans le cas de l'infidélité. C'est vraiment t'imaginer tout un scénario du pourquoi, du comment la personne a fait ça, alors que la vérité, c'est que le pourquoi du comment n'a rien à voir avec toi. C'est 99% du temps, même 100% du temps.

Speaker 1:

En fait, tu n'es pas la cause de l'infidélité, ça n'a rien à voir avec toi Et moi. C'est même quelque chose que mon ex m'avait dit. Il m'avait dit non, il m'a dit mais j'ai juste merdé. En fait, toi, t'es parfaite comme tu es. C'est quelque chose que tu peux pas entendre à ce moment-là. Et ton cerveau, il est là, il te fait toute une liste Elle est longue, elle peut être très, très longue de pourquoi tu n'a rien à voir. Et c'est aussi là que si tu n'arrives pas à bien gérer ton mental et ce qui se passe, ça peut devenir une partie de ton identité.

Speaker 1:

Ça peut créer des comportements après où on peut voir des gens qui refusent complètement de retourner dans une relation, qui disent non. Mais les hommes ou les femmes, les hommes, c'est tous des cons, tout le monde est est infidèle de toute façon. On vit dans un monde de trahison. Je ne peux faire confiance à personne.

Speaker 1:

Tout ça, c'est des discours du mental qui veut oeuvrer pour bien te protéger à la base, pour aller dans ton sens, sauf qu'il t'enferme dans une cage de laquelle tu ne peux plus sortir et qui reste en fait dans cet état d'angoisse permanente qui font que tu ne vibres plus la joie, tu ne vibres plus le bonheur, tu ne vibres plus des choses positives. Donc, tu attires des situations qui sont négatives, des hommes infidèles, des situations où tu te retrouves encore confronté à ça parce qu'en fait, tu n'as pas transcendé le truc, tu n'as pas réussi à aller au-delà de l'endroit où ton mental voulait te guider et à réouvrir ton cœur et du coup, tu te retrouves bloqué dans des schémas ultra répétitifs desquels il est super difficile de sortir. Et ça aussi on pourrait le fait de vibrer, c'est ça.

Speaker 1:

Là, on s'en sort plus, on va se calmer là. Mais ça rapporte aussi à la visualisation que tu parlais changer ton état vibratoire, etc. Je note, c'est que des bonnes idées. Ça rapporte aussi à la visualisation que tu parlais changer ton état vibratoire, etc. Je note, c'est que des bonnes idées de podcast. Mais ouais, arriver à dompter ce mental. Et c'est notamment dans ce cadre-là aussi, en général, qu'arrive la méditation, le yoga, la visualisation, la douche froide. Moi, c'est la douche froide. J'ai un mental très, très musclé. Heureusement, j'ai un cœur très musclé aussi, mais qui, pendant un temps, pouvait me faire croire. Mais n'importe quoi, même un scénario qui n'était pas arrivé, qu'au bout de quelques jours, j'en venais à me dire mais ça existe, est-ce que j'ai vécu ça ou pas? Et je me disais mais pas du tout, que tu t'es approprié, alors que vraiment, ça n'existe pas. Et moi, c'est, dans ce cas là, les douches froides qui m'ont permis de remettre les pieds sur terre, parce que quand tu prends une douche froide, le mental s'arrête, parce qu'il est tellement choqué que c'est vraiment ton côté reptilien, ton côté de survie qui prend le dessus et qui te dit ok, il faut survivre. Donc, dans ce cas là, ça fait du bien. Mais c'est aussi, quand tu te rends compte de l'impact quand t'es pensée négative sur ton corps, sur tes émotions, sur la façon dont se passe ta journée, juste si t'arrives à switcher avec des émotions positives. Bah, c'est exactement la même chose en fait, mais dans l'autre sens, sauf que quand t'es dans des émotions positives, t Là, tu te régales, mais ça va peut-être pas durer.

Speaker 1:

Ou alors, oh là là, mais il est bien lui. Mais est-ce que tu peux vraiment lui faire confiance? Est-ce que tu vas pas encore retomber dans la même chose et ressouffrir? Et au bout d'un moment, il faut lui dire bah, ouais, bah. Et au pire, bah, au pire, t'as déjà guéri une fois. Au pire, c'est ok, peut-être qu'il y a certaines choses que tu devras expérimenter plusieurs fois pour les comprendre. Et ben, let's go après. Je te dis ça maintenant, avec le recul et ma vie rêvée que j'ai aujourd'hui.

Speaker 1:

C'est vrai que, sur le coup, quand t'es dans le truc, tu te dis waouh, oui, mais c'est ça c'est pas deux fois ça, mais Mais ouais, moi là, pour revenir à ma question de tout à l'heure, si je reviens à l'état émotionnel et mental dans lequel j'étais, moi, c'est un peu comme toi.

Speaker 1:

J'avais déjà, je me rends compte avec le recul, une routine très saine. On enlève les dix jours de jeûne, involontaire là, qui étaient causés par la panne de la circulation des énergies, mais je me dis qu'en fait, au final, j'ai abordé ma rupture avec un côté assez mature et sain, dont je suis très fière aujourd'hui. Et donc, moi là, ma routine idéale, que je me conseillerais, que je me programmerais d'ailleurs, ce que je faisais aussi, vraiment, de me mettre des heures avec ce que je fais, à quelle heure, pour ne pas, ça serait lever très tôt, 6 heures, ça serait tout de suite au saut du lit, une technique de respiration simple, parce qu'on n'est pas là pour se prendre la tête. Donc, ça serait respiration carrée 4, 4, 4, 4. Tu inspires sur 4 secondes, tu bloques sur 4 secondes, tu expires sur 4 secondes, tu bloques sur 4 secondes et sur 4 secondes, tu bloques sur 4 secondes, tu expires sur 4 secondes, tu bloques sur 4 secondes et tu fais plusieurs cycles comme ça. Le temps passe très vite. Des fois, tu te retrouves à avoir fait 10 minutes de respiration carrée et tu t'en es même pas rendu compte.

Speaker 1:

Ça permet de s'ancrer, de bien commencer la journée dans un état assez stable et surtout, de le faire au saut du lit. Ça permet d'entretenir cet espace de paix que tu as le matin avant que tout se mette à tourner, quand tu es encore un peu dans le flottement et dans le bien-être de la chaleur de ton lit, parce qu'une fois que ça commence à turbiner, c'est très dur, par contre, de revenir à cet état. Donc, ça serait ça, ça serait un Moi. Il y a une longue époque, je me faisais vraiment des petits déjeuners que j'aimais trop. C'était granola, fruits rouges, yaourt végétal, et souvent je me faisais petits smoothies. Mais ça, je le faisais après être allée me mettre une dose dans la salle de sport. Donc, c'était réveil 6h, respiration, salle de sport, au moins une heure, voire une heure trente. C'est aussi pour ça que je me levais très tôt, parce qu'après, il y a un moment, il faut aller au travail.

Speaker 1:

Voilà, petit déj, et après, pour la routine du soir, dans la journée, moi, toujours une activité en extérieur, même une petite balade dans un parc, quelque chose pour prendre l'air, parce que quand t'es toute la journée derrière ton ordi, oui, c'est clair, et le soir, petit moment détente, lecture. Alors, moi, je n'étais pas comme toi dans des lectures, on va dire, qui t'apprennent des choses du côté intellectuel et enrichissante, c'était plutôt dans le côté s'évader. Donc, c'était beaucoup livres de devs perso, mais par exemple à travers des histoires comme les livres de mode en kawa, où c'est vraiment des personnages qui vivent des aventures et tu évolues en même temps qu'eux, ou alors des livres d'héroïque fantasy, là, vraiment, pour partir dans un monde et vivre des aventures qui permettent vraiment de décrocher de la journée, ça, c'est top. J'ai aussi beaucoup, je me dirais, d'implémenter beaucoup plus tôt que ce que j'ai fait, là, je le fais en ce moment, mais au plus tôt tu commences, au mieux. C'est.

Speaker 1:

C'est un petit exercice de journaling de gratitude où tu te dis tous les soirs, tu prends par exemple 5 ou même 10, si tu veux te challenger, tu te dis ouais, tous les soirs, j'écris 10 choses qui m'ont rendu heureuse aujourd'hui, et ça peut aller de le petit chiot d'une mamie dans la rue il était au max. Ah, les fleurs en bas de chez moi sentent trop bon. Ah, j'ai eu une trop belle interaction avec ma maman. Ah, je suis allée faire du ski, enfin, peu importe tous ces petits moments qui font que ah, bah, c'était cool, et de t'entraîner à faire ça, ça t'entraîne dans tes journées après suivantes à te dire ouais, mais en fait, à vraiment te recentrer dans l'instant, de te dire ah, ouais, mais là j'ai un moment de gratitude, je suis trop contente.

Speaker 1:

Ma journée ça va pas fort, mais il y a des petites étincelles de joie qui sont chouettes à entretenir Et donc, le soir, c'est génial de faire ça Et en plus, ça prend vraiment pas de temps. C'est pas un exercice qui prend du temps, quelque chose que moi, j'adore faire de cartes avec des tarots que tu peux trouver en maison de jeunesse, en librairie. Des petits tarots, attends, je vais te les chercher comme ça. Je le montre Trop bien Parce que je suis en voyage au Japon, mais je pars avec mon tarot dans le sac. C'est des petits trucs comme ça.

Speaker 2:

J'aime les petits tarots.

Speaker 1:

Pour ceux qui écoutent le podcast, celui-ci s'appelle le champ de l'âme. C'est les cartes oracles et c'est pas des tarots, des choses qu'on peut imaginer. Tirage de cartes ce que vous allez vivre ou mourir, enfin bref, peu importe des tirages de cartes de l'enfer, ça, c'est des tirages de cartes. Dans tous les cas, c va te faire du bien et si tu le fais, après une respiration, un moment vraiment aligné, ou quoi, tu tires une petite carte. Je montre, pour ceux qui regardent la vidéo, à quoi ça ressemble.

Speaker 1:

C'est des trop jolies cartes tu vois des trucs comme ça et un petit carnet dans lequel il y a les explications pour chaque carte. C'est hyper court, c'est sur une page. Encore une fois, on n'est pas sur un jeu de l'enfer avec des interprétations et tout. Mais où? voilà, ça va te dire. Des fois, ça va juste mettre les mots parfaits sur ce que tu ressens à ce moment et c'est comme si, en fait, ça faisait tout redescendre, parce que tu te dis wow, mais c'est trop ça que je ressens, et tu te sens un peu, un peu comme guidée. Ça paraît un peu. Moi, je suis pas trop dans les trucs hippie, ou, ou et tout, c'est pas trop mon délire, mais c'est vrai que le tirage de cartes, et ben, c'est quelque chose qui m'a souvent guidée et 90% du temps, tu tires une carte et tu te dis oh, là là, mais elle est trop bien, elle est trop pour moi. Et t'as toujours les gens, bien sûr, qui te disent Ouais, mais toutes les cartes te correspondent Déjà. Si c'est le cas, et alors Pourquoi pas? Si toutes les cartes te font du bien, bah écoute, tu tires au hasard et dans tous les cas, t'as une carte qui te fait du bien, c'est génial.

Speaker 1:

Mais moi, dans mon cas, c'est vrai qu'il y a des cartes très précises de trucs sens interdit ou quoi. Dans ce jeu, il y a vraiment des trucs super précis et en fait, non, si tu tombes dessus, selon ta question, si tu tombes dessus, ça n'a pas de sens et ça arrive quand tu tires d'ailleurs une carte en n'étant pas alignée. Des fois, tu tires une carte, tu luis, tu dis oh, vraiment mauvais tirage. Mais quand ça fonctionne, c'est un accompagnement et une douceur comme si, comme si vraiment l'univers t'envoyait une petite capsule de douceur pour se dire hé, tout va bien, je suis là, tout va aller bien, tout est écrit, tu t'en sors à merveille.

Speaker 1:

Des fois, ça te donne des petits conseils de choses à mettre en place et c'est toujours très juste. Donc, moi, ça, le soir, petite bougie, petit journalique de gratitude, petit tirage de cartes, c'est que des trucs en plus qui prennent quelques minutes, et franchement, on se prend au jeu et on se régale. Et parfois, quand j'avais du mal à m'endormir, je m'étais, j'écoute beaucoup une femme qui fait des méditations guidées, qui parle beaucoup des guides de lumière, etc. Qui s'appelle je ne sais pas si je vais bien dire son nom de famille, mais qui s'appelle Sophie. Non, je le mettrai aussi dans la description.

Speaker 1:

Elle fait des. Il y a des petites méditations gratuites Moi, j'avais acheté des formations qu'elle faisait qu'on se partage avec ma maman parce qu'on adore Et non seulement elle a une voix très douce, extraordinaire, et c'est pareil, en fait, elle te fait rentrer dans des esthètes, juste avec sa voix. Donc, elle, c'est un systèmein en fait, un soin énergétique où elle t'emmène dans tout un voyage un peu entre méditation, visualisation, énergie, etc. Mais il se passe vraiment des choses dans le corps et ça te met dans une détente telle que moi, souvent, en fait, je m'endormais, je finissais pas en fait les méditations, parce que, dès le départ, t' met le couvercle sur la marmite, direct, en fait, ça te permet vraiment de redescendre et de t'endormir et de tellement bien dormir. Et donc, moi, ça, c'était des Elle, en fait, de tous les formats.

Speaker 1:

Il y en a qui durent des fois une heure, il y en a qui durent 20 minutes, il y en a des fois c'est juste des petits shots de 10 minutes Et franchement, elle est Moi, c'est un outil que j'ai découvert un peu plus tard, grâce à ma maman d'ailleurs, et franchement, si je pouvais, je le donnerais même au mois de 12 ans qui galéraient au collège, parce qu'elle est vraiment extraordinaire pour arriver à se recentrer, à se ralligner, à s'ancrer, et quand tu sors de là, tu te dis oh là, là, mais rien n'est grave, tout va bien en fait, parce qu' rares sont les situations vraiment catastrophiques de chez catastrophiques elles sont vraiment rares au quotidien occidentaux, on est rarement dans des situations de vie ou de mort.

Speaker 1:

Donc déjà, rien qu'à partir de ce moment là, la plupart du temps, ça va. C'est ça, c'est déjà pas mal. Donc voilà pour les petits outils. J'avais un autre truc qui m'avait traversé la tête, mais là ça m'échappe. C'est pas grave, on a déjà donné beaucoup de valeur, beaucoup de contenu, beaucoup d'outils. C'est génial. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu aimerais rajouter ou dire en plus?

Speaker 2:

Non, mais c'est trop chouette. Je pense que c'était le podcast que j'aurais aimé écouter quand j'y suis, mais revenir à pareil. J'ai les mêmes soucis que toi. Cette routine de gratitude, de visualisation aussi, je le faisais beaucoup avant de dormir. Et voilà, t'as déjà tout dit. Je vais pas revenir sur de dormir, et voilà, t'as déjà tout dit. Je vais pas revenir sur les cartes, non, mais voilà t'as déjà beaucoup de choses.

Speaker 1:

Je pense que ce qu'on peut conclure, c'est que les moments d'une rupture, c'est une chance, parce que, ouais, tu plonges dans l'inconnu, t'as tous tes repères qui sont bouleversés, tout le futur que tu t'étais imaginé qui disparaît. Tu te sens seul, tu te sens trahi, tu es au bout du rouleau. Mais en fait, c'est grâce à ça que c'est des moments dans lesquels tu peux te réaliser, où tu peux te reconcentrer sur toi-même, tu peux commencer de nouvelles choses. Tu peux commencer de nouvelles choses, tu peux te lancer de nouveaux projets, de nouveaux défis et redéfinir vraiment ton identité qui t'est propre, qui est aussi parfois ce qui est normal, parce que l'identité, elle, est changeante, elle se module tout au long de ta vie, de tes expériences et de tes rencontres.

Speaker 1:

Et c'est vrai que ton identité que t'as quand t'es en couple avec quelqu'un en permanence, que tu vis avec depuis des années, et ben, elle a forcément un petit peu changé de l'identité que tu as de toi, avec toi-même, quand tu prends soin que de toi, que tu t'occupes, que de toi, que tu fais, que ce que toi tu as envie, et que tu réétablis un petit peu tes standards à un niveau élevé, que ce soit pour ce que toi tu fais dans ta vie, les activités que tu mènes, les gens que tu acceptes dans ta vie, l'alimentation que tu mets, créer une version de toi idéale qui, du coup, à ce moment-là, attirera le partenaire qui sera idéal pour toi parce qu'il matchera tous ces standards, qui sont élevés et qui font que tu vas être dans une relation où tu grandis, où tu t'enrichis et où tu te développes, la relation que tout le monde souhaite avoir.

Speaker 2:

Oui, mais exactement, et c'est vraiment garder en tête qu'il n'y a pas de pilule magique et c'est que des petits pas, chaque jour, des petits choix chaque jour qu'on priorise dans notre quotidien et cette régularité, cette discipline, cette progressivité aussi, accepter chaque phase de reconstruction, de guérison, être patient avec soi et être son meilleur allié, vraiment, pour briller à nouveau dans ces zones de génie, parce qu'on est Exactement, on est bien là.

Speaker 1:

On a dit pas mal de choses, que des choses vraiment, que moi aussi j'aurais aimé entendre. Aussi, avec le fait d'entendre de savoir que t'es pas tout seul à traverser ça, c'est déjà un truc qui aide beaucoup. Alors, vraiment, 100% des gens traversent ça. Donc, c'est ok et voilà. Merci beaucoup, elsa, pour toutes tes lumières, tous les conseils sur l'alimentation que tu nous as donné. Je pense qu'il y a déjà une batterie d'outils très efficace pour commencer à avancer là-dedans. Si vous voulez aller plus loin, bien sûr, je vais mettre tous les contacts d'Elsa, entrepreneur, créatrice de contenu, aussi sur les réseaux, le compte Instagram, vous pouvez la joindre si vous voulez un accompagnement personnalisé en description. Et voilà, vous aura aidé autant que ça nous a plu de tourner cet épisode. N'hésitez pas à aimer à vous abonner, à laisser un commentaire, à rebondir, à poser vos questions pour un nouveau podcast. Et puis on vous dit à bientôt sur Blossom Podcast. À très vite.