
LES AFFRANCHIS
Bienvenue dans LES AFFRANCHIS, le podcast des esprits libres, audacieux et ambitieux qui façonnent un nouveau modèle de réussite, à la croisée de l'art de vivre et de la parentalité.
Je crée la symbiose entre l'Intimité, l'Ambition, la Maternité et l'Héritage.
Guidé(e) par Laetitia – entrepreneure visionnaire et passionnée depuis 12 ans – ce podcast est une invitation à :
- Élever ton entreprise et ta vie de famille au rang d’œuvre d’art, empreinte de sens, d’ambition et de simplicité.
- T’affranchir sans te rebeller, en créant et incarnant un modèle entièrement nouveau, aligné sur tes valeurs profondes.
- Tisser un héritage puissant, pour toi, tes enfants et le collectif : un héritage qui nourrit l’âme et redéfinit les standards du possible.
Entrepreneur, parent, bâtisseur ou rêveur, ici, l’entreprise devient un outil d’épanouissement, de transmission et d’invention. Chaque épisode t’aide à simplifier, universaliser et réinventer avec audace – tout en honorant ta liberté et ta singularité.
Si toi aussi, tu veux bâtir une vie élégante et impactante, mêlant beauté, ambition et héritage… alors ce podcast est ton rendez-vous incontournable.
➡️ Mon métier :
Je m'appelle Laetitia Martos et je suis entrepreneur depuis 2013.
Je crée des espaces doux, confidentiels, intimes et bruts grâce auxquels tu oses et assumes pleinement qui tu es publiquement et rapidement.
Je me lève le matin pour créer des nouveaux chemins sociétaux qui peuvent être imaginés via ton parcours entrepreneurial et qui inspireront d'autres à faire bouger les lignes de nouvelles normes.
🫦 Je suis performante quand j’accompagne des entrepreneurs rapides, courageux et excellents dans leurs métiers.
🎁 Et si en plus tu es neurodivergent(e), mon profil te permettra d’exceller.
😋 Delicious Different Brains
Tous les codes concrets pour créer un business unique, sexy et prospère sans aucune méthode toute faite. On trouve ta méthode et on démultiplie tes succès.
🫦 eXpression
One To One pour révéler ton X Facteur, l’Assumer au niveau cellulaire, l’Exprimer et Oser le Révéler publiquement, le tout en un temps record.
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LES AFFRANCHIS
T'aimes-tu assez pour dire ta vérité ? | Saison 3 ✨
La grande question reste : Est-ce que tu t'aimes assez pour exprimer ta Vérité ?
Imagine être tellement à l'aise avec ta propre vérité que le jugement des autres ne te touche plus. C'est exactement ce que nous explorons dans cet épisode alors que nous naviguons à travers les eaux souvent tumultueuses de l'expression personnelle. Nous discutons des défis que représente le fait de partager ses pensées, que ce soit à voix haute ou sur les réseaux sociaux, et l'importance cruciale du contexte pour éviter les malentendus. À travers nos expériences personnelles, nous remettons en question les normes sociales et réfléchissons à ce que signifie vraiment le succès. Avec une attention particulière à l'adaptation des informations à son propre contexte, nous examinons comment la peur d'être mal compris peut affecter notre manière de nous assumer..
Dans notre conversation, nous mettons un accent tout particulier sur l'amour de soi comme moteur pour exprimer ses vérités personnelles, même lorsque celles-ci diffèrent de celles des autres. Nous abordons la question délicate de savoir si ceux qui nous aimeraient moins à cause de notre vérité méritent vraiment d'être dans notre vie. À l'aide de métaphores issues de la nature, comme les changements des saisons, nous célébrons la beauté du changement et de l'évolution personnelle.
Si toi aussi, tu veux m'écrire une lettre manuscrite clique ici et envoie le mot "LETTRE""
Bienvenue dans LES AFFRANCHIS, le podcast des audacieux qui osent bâtir leur propre modèle de réussite.
Je suis Laetitia, entrepreneure, ambitieuse et libre. Depuis 12 ans, je guide les bâtisseurs atypiques, les ambitieux et les esprits libres à transformer leur vie en véritables œuvres d’art.
Si tu veux bâtir une vie où beauté et simplicité se rencontrent pour laisser un héritage puissant – pour toi, tes enfants et le collectif – alors tu es au bon endroit.
Bienvenue dans LES AFFRANCHIS, le podcast des esprits libres, audacieux et ambitieux qui façonnent un nouveau modèle de réussite, à la croisée de l'art de vivre et de la parentalité.
Je crée la symbiose entre l'Intimité, l'Ambition, la Maternité et l'Héritage.
Guidé(e) par Laetitia – entrepreneure visionnaire et passionnée depuis 12 ans – ce podcast est une invitation à :
🌸 Élever ta vie de famille au rang d’œuvre d’art, empreinte de sens, d’ambition
🌸 T’affranchir sans te rebeller, en créant et incarnant un modèle entièrement nouveau, aligné sur tes valeurs
🌸 Tisser un héritage puissant, pour toi, tes enfants et le collectif : un héritage qui nourrit l’âme et redéfinit les standards du possible.
Entrepreneur, parent, bâtisseur ou rêveur, ici, l’entreprise devient un outil d’épanouissement, de transmission et d’invention. Chaque épisode t’aide à simplifier, universaliser et réinventer avec audace – tout en honorant ta liberté et ta singularité.
Si toi aussi, tu veux bâtir une vie élégante et impactante, mêlant beauté, ambition et héritage… alors ce podcast est ton rendez-vous incontournable.
Retrouve moi dans des espaces intimes et puissants d'accompagnement, c'est mon métier depuis 12 ans sur www.laetitiamartos.com
Ce message s'adresse à toi. Si peut-être que tu appréhendes le fait de dire tout fort ce que tu penses tout bas, ou peut-être de communiquer sur les réseaux sociaux, ton site internet, parfois même, juste pour quelque chose qui te paraît tellement normal, et parfois, quand il est l'heure de déclencher la caméra, quand il est l'heure de déclencher un texte écrit, et bien, peut-être que tu n'oses pas. Et ce message s'adresse à toi parce que, moi, je n'ai aucun problème d'expression, c'est-à-dire que je n'ai aucun mal à dire tout haut ce que j'en pense tout bas. Et c'est là que c'est important, parce que tu vas voir que nous allons tout de même nous retrouver aujourd'hui, et c'est ce que je suis venue te partager. Il y a quelques jours, j'ai partagé, lors d'un enregistrement de podcast sur lequel j'étais invitée, une vérité qui, pour moi, est très importante.
Speaker 1:Et chaque fois que je partage des vérités, je m'attache vraiment profondément à partager un contexte. Pourquoi? Parce que le contexte, si on l'enlève, toute phrase sortie de son contexte n'a plus vraiment de sens. Et c'est très souvent d'ailleurs ce qu'on voit chez les médias les journalistes qui, pour faire de la presse un scandale, sortent une phrase de son contexte et, en dehors du contexte, on ne peut pas correctement l'appréhender, la comprendre. C'est aussi ce qu'on voit sur certaines images, parce que les images peuvent être prises dans un angle particulier qui donne à l'image une compréhension ou une incompréhension totale du même événement. Et donc, c'est vraiment toujours, toujours important d'avoir chaque geste, chaque phrase, chaque discours dans son contexte. Voilà pourquoi, quand moi, je fais des partages sur mon podcast, je m'attache à évidemment partager son contexte. Quand je dis aujourd'hui mon niveau de réussite, le fait que je travaille de cette façon-là, c'est toujours en rajoutant le contexte, évidemment. Le contexte qui fait que je suis entrepreneur depuis 12 ans, le fait que j'ai une expertise, le fait que j'ai 40 ans, le fait que j'ai une famille, et tous ces contextes sont importants à partager pour donner à l'autre toi donc qui écoutes, la compréhension totale de ce que ça veut dire, pour que toi, tu puisses l'appliquer avec ton contexte à toi et que tu n'aies pas besoin du même contexte pour appréhender la même information.
Speaker 1:Et donc, dans le podcast où je suis invitée, je partage une vérité et puis la personne qui m'interview me dit c'est très intéressant ce que tu racontes, parce qu'en gros, c'est une vérité que je pense aussi, mais que je ne peux pas dire compte tenu de ma situation, de mon sexe, de ma religion. Et donc, si je dis ça avec tout ça, ce serait trop mal perçu pour que je puisse le dire. Et donc, là, je me suis posé la question pendant les jours qui ont suivi ai-je donné suffisamment de contexte pour que ce que je dis soit appréhendé correctement? Alors, je pense que, comme je le partageais juste avant, je fais le nécessaire pour toujours donner du contexte, toujours, toujours Et en même temps.
Speaker 1:Dans un podcast, dans une communication, dans un texte écrit, tout peut être sorti de son contexte. Donc, je prends le risque, en effet, qu'il y ait quelqu'un qui écoute toute partie, mais surtout une partie, et qui ne comprenne pas ce qui est donné dans son contexte. Et en même temps et en même temps, de quoi ai-je peur, vraiment, quand je fais ça? de quoi ai-je peur? Est-ce que j'ai peur qu'on ne m'aime plus? Est-ce que j'ai peur d'être mal comprise? Est-ce que, du coup, j'ai peur de ne pas être reconnue? Est-ce que, du coup, j'ai peur de ne pas être reconnue? Est-ce que j'ai peur d'être bousculée, violentée, humiliée, harcelée? Voilà, il y a tout un tas de mots qu'on peut mettre. Là la question. Je ne te donne pas mes réponses pour l'instant, mais j'aimerais que tu te connectes, toi, à ce qui pourrait se passer pour toi.
Speaker 1:Si je dis ça et que c'est mal interprété, alors quelles pourraient être les conséquences? Et ça, c'est extrêmement important, parce que, souvent, quand on ne dit pas un message, quand on n'écrit pas ce post, quand on n'écrit pas ce blog, quand on ne fait pas cette vidéo, quand on a peur de se lancer devant la caméra sur certains sujets, c'est parce qu'en réalité ce n'est pas le sujet, puisque le sujet, passé un certain âge, on le connaît bien et si on ne le connaît pas, on s'abstient. Mais quand on n'ose pas, c'est souvent parce qu'on a peur. Et cette peur, elle vient troubler quelque chose qui nous assure une vraie fausse stabilité, une stabilité supposée. Mais si, finalement, à partir du moment où on partage un sujet, où on partagerait notre vraie vérité et qu'elle ne serait pas correctement appréhendée, et qu'on a des peurs, finalement, ce n'est plus une question d'expression, c'est une expression de nos peurs, ce n'est plus une expression de soi, c'est une expression de nos peurs. Et donc, avant de parler de ce message, qui n'est finalement une expression de soi, c'est une expression de nos peurs, et donc, avant de parler de ce message, qui n'est finalement que l'arbre qui cache la forêt, on va donc s'intéresser à la forêt.
Speaker 1:Et donc, de quoi j'ai peur? Et donc, dans mon exemple, je me suis posé cette question, évidemment, et je me suis dit mais en fait, maintenant que c'est enregistré, c'est dans la boîte. De quoi j'ai peur? Et en fait, ce dont j'ai peur, c'est de ne pas être comprise. J'ai peur de ne pas être comprise.
Speaker 1:Ah bah, oui, alors ça, c'est étonnant, quand on est un cerveau délicieusement différent, de toute façon, est-ce que, de toute façon, ça, ça ne va pas avec? De toute façon, c'est vrai que quand on est un cerveau délicieusement différent, l'incompréhension de certains autres est une constante. Donc, oui, c'est possible, et en même temps, comme d'habitude, comme toujours, comme depuis quasiment que je suis née, oui, je risque de ne pas être comprise, mais c'est aussi je risque. Je risque quoi? De dire ma vérité.
Speaker 1:Et en fait, quand je dis ma vérité parce qu'on part du principe que j'ai bien donné le contexte, bien sûr qu'est-ce que je risque En fait? je risque d'être vraiment vue comme je suis. Et quel risque je prends à être vue comme je suis, à être écoutée comme je suis. Et la réflexion que j'ai envie de vous partager aujourd'hui, c'est que le risque que je prends à être vue exactement comme je suis, à être vue par rapport à ce en quoi je crois le plus fortement du monde quand je suis en petit comité, ces phrases-là que je peux dire avec mes amis qui se comptent sur le doigt d'une seule main, ce que je peux dire à mes amis, ce que je peux dire à mes clients avec qui j'entretiens une immense relation d'intimité et de confiance, si je peux leur dire à eux en petit comité, c'est parce qu'ils me voient déjà, parce qu'ils me reconnaissent déjà, parce qu'ils m'invitent déjà dans leur vie.
Speaker 1:Le plus grand risque, finalement que je prendrai à dire ma vérité de manière publique, n'est-ce pas justement de trouver les miens, n'est-ce pas justement de pouvoir être en lien avec les mêmes extraterrestres que moi? Parce que, finalement, à force de lisser, d'arrondir les angles, à force vraiment d'avoir une expression qui tend vers la vérité sans être la vérité absolument crue, est-ce que nous n'arrivons pas, finalement, à toucher uniquement des gens qui sont une presque, une presque personnalité comme la nôtre, un presque client, un presque ami. Pourquoi? Parce qu'ils se connecteraient à une version édulcorée de nous. Alors, évidemment, ça ne veut pas dire dire ces quatre vérités sur les réseaux sociaux, balancer tout et n'importe quoi. Bien entendu, c'est dans le contexte des affranchis, on est bien d'accord, mais c'est vraiment se positionner, en se disant pour me connecter d'une personne à une personne, dans la vraie vérité, ça suppose que je dise la mienne, avec son contexte.
Speaker 1:Et peut-être, peut-être que je ne serai pas reconnue par d'autres. Peut-être, peut-être que je ne serai pas reconnue par d'autres, peut-être que je serai incomprise, oui, peut-être. Et alors, et alors, et quand on se pose cette question de et alors surviennent encore d'autres peurs. Et alors, et si j'étais incomprise, et alors, et si j'étais incomprise Et que Et c'est là que les peurs secondaires interviennent, et alors, et alors, je pourrais ne plus avoir de clients, et alors je pourrais ne plus être aimée par mes clients, ne plus être aimée par des gens qui m'aimaient et qui m'écoutaient et qui me faisaient grandir jusque-là, je pourrais ne plus être aimée, je pourrais ne plus être reconnue, je pourrais ne plus satisfaire, je pourrais ne plus donner du plaisir, je pourrais ne pas.
Speaker 1:Je ne sais pas comment toi tu l'exprimes. Et en fait, c'est cette peur Et dans la façon dont je travaille. Finalement, il y a plusieurs étapes. Il y a une vraie étape, c'est oser, c'est assumer, bien sûr, mais en fait, avant tout ça, c'est assumer de soi à soi, avoir un avis, pas avoir d'avis sur certaines questions aussi Et se dire ben oui, c'est peut-être loufoque, bizarre, étrange, que je pense ça, mais oui, je le pense Avec mes amis, en petit comité, avec des gens intimes qui me reconnaissent, qui me connaissent de plusieurs facettes différentes.
Speaker 1:Ça, je le dis, qu'est-ce qui m'empêche de le dire à plus grande échelle? dans un petit groupe, avec des gens que je connais moins, dans un séminaire, une formation, avec des collègues de travail, avec des gens de la famille, avec des gens un peu plus lointains, puis des gens que je connais pas, puis des gens que je connais moins, puis beaucoup de gens que je connais pas, et puis lors d'une conf, lors d'un séminaire où je prendrai le micro, lors d'un post sur les réseaux sociaux, d'un live, d'un podcast, d'une interview, et, en fait, plus on ose, plus on assume, plus on prend le risque aussi d'agrandir le nombre de personnes à qui on s'adresse, d'agrandir ce cercle-là et donc, potentiellement aussi de tomber sur des gens qui, sans connaître toutes les parties de nous, ou en tout cas de nombreuses parties de nous, pourraient, en prenant connaissance d'une seule facette de notre personnalité, juger, juger et donc activer ces peurs dont on parlait jusque-là, et donc activer ces peurs dont on parlait jusque-là. Et en même temps, c'est exactement en faisant ça aussi, en donnant notre vibration, notre fréquence, notre avis, notre vision du monde, notre perspective du monde, que, exactement, en même temps, nous nous permettons de toucher plus de cœur, d'ouvrir plus de cœur aussi, parce qu'en faisant ça, nous touchons plus de gens, potentiellement, qui ont besoin d'entendre ça, qui ont envie d'entendre ça, qui sont inspirés d'entendre ça, pour qui ça fait du bien de l'entendre. Alors, je sais que, dans les affranchis, on aime sortir des cases, être hors cadre, non pas parce qu'on aime, mais parce que, de toute façon, on y est. Je sais qu'on a envie de s'affranchir donc de toutes ces règles, de ces règles de communication, ces règles de communication lissées où tout le monde pense pareil, tout le monde fait pareil, tout le monde reprend les mêmes mots. Oui, je sais, mais jusqu'à quel point? Jusqu'à quel point, en fait, on a envie de faire ça et jusqu'à quel point on est capable de le faire.
Speaker 1:Et ce partage, il vient vraiment d'une situation très inconfortable que j'ai passée après l'enregistrement de ce podcast, où ma première peur a été ai-je ajouté suffisamment de contexte pour que les gens aient compris ma perspective? Est-ce qu'ils ont bien compris? J'ai fait le nécessaire, puisque c'est un enregistrement qui a duré deux heures et demie. Donc, le contexte, il y était, mais, suivant cela, les peurs activées derrière, c'était et si j'étais mal comprise, et alors, et alors, je pourrais déplaire. On pourrait penser que je suis quelqu'un d'autre de qui je suis. On pourrait croire que je suis une femme qui, alors qu'en fait je suis une femme qui, autre chose.
Speaker 1:Et donc, quelle est la peur? Et alors, et alors, et alors, je pourrais être moins aimée. Et si je suis moins aimée, si on m'aime moins de dire ma vérité, cette personne qui m'aimerait moins de dire ma vérité, est-ce la personne avec qui je suis censée grandir? Est-ce la personne que je suis censée faire grandir? Est-ce mon client de cœur d'âme? Est-ce la personne qui a besoin de moi sur le chemin? Non, non.
Speaker 1:Est-ce qu'on s'aime au point de dire notre vérité? Est-ce que tu t'aimes au point d'énoncer ta vérité, cette vérité-là peut-être, en dehors de ce qui est attendu aujourd'hui, no-transcript. T'aimes-tu au point de pouvoir annoncer, de pouvoir énoncer, d'exprimer ta vérité aux gens que t'aimes, à la personne que tu aimes, aux gens qui t'entourent, à tes clients, à tes partenaires, tes collègues, ton chef de service, ton directeur, le dirigeant, ton pays, l'endroit où tu vis, tes parents, tes amis, tes ex-amis? T'aimes-tu au point de pouvoir énoncer ta propre vérité. C'est là que je pense à toute la question. C'est là que je pense à toute la question. Et parfois, nos peurs sont dirigées tellement sur l'extérieur, sur ils, qu'on oublie de se poser la question Qui Ils? De qui nous parlons quand nous faisons ce gros paquet de Ils? De qui a-t-on peur vraiment? Et alors, dans ce qui s'est passé, je vais essayer de répondre à cette question.
Speaker 1:J'avais peur de ne pas être compris par des gens qui n'ont finalement, avec l'analyse, qui n'auraient pas besoin de moi, qui n'auraient pas envie de moi sur leur chemin. Et donc, si cette vérité les dérange, si cette vérité leur donne envie de me jeter des tomates dessus, tu sais, ça n'en reste pas moins que ma vérité. Et il y a quelques mois, j'avais très peur Et je disais tu sais, moi, je change beaucoup d'avis et ça, peut-être que ça n'est plus vrai. Et je ne veux pas forcément dire quelque chose de tranché, parce que je n'ai pas toujours un avis tranché sur tous les sujets.
Speaker 1:Et quand j'ai un avis tranché, cet avis tranché, il peut changer. J'ai été une pré-maman, une maman, je disais un certain nombre de choses, et puis, quand j'ai été maman, je dis d'autres choses, et puis, c'est comme ça par rapport à tous les sujets. Et donc, je me disais, du coup, je ne peux pas dire ma vérité parce que tout ce que je sais, c'est que ma vérité évolue. Et donc, ça laisse aussi le fait de se dire voici ma vérité maintenant. Voici ma vérité maintenant. Ce qui nécessite très souvent de mettre du contexte Et accepter qu'on puisse changer, c'est accepter aussi que les autres puissent changer de vérité.
Speaker 1:Et donc, quand j'ai fait cette analyse et que je me suis rassurée je me suis rassurée en me demandant est-ce que je m'aime vraiment au point de publiquement énoncer cette vérité-là, cette vérité-là dans ce podcast que je pourrais te partager avec grande joie, c'était de dire, avec tout le contexte qui est là je suis maman, on fait l'instruction en famille, j'ai un business depuis 12 ans qui tourne, un beau business à 6 chiffres qui me rémunère très largement puisque je suis seule à travailler, donc c'est quasiment du revenu. La vérité que j'énonçais était que depuis que les mamans avaient été quasiment obligées et pour lesquelles la norme était devenue de travailler, notre société avait commencé à socialement décliner. Et donc, je ne disais pas que la place d'une femme était à la maison, je disais que la place de n'importe qui doit être exactement là où c'est choisi, sans maltraitance. Et je disais que, peut-être, il y avait des hommes qui partaient travailler et qui auraient préféré rester entre guillemets à la maison, ce qui ne veut pas dire dans l'enceinte de la maison, mais ça voulait dire rester avec la famille. Il y a des femmes pour qui c'est une maltraitance terrible, avec des pleurs, avec de terribles choses physiques, de partir travailler et d'arrêter d'allaiter leurs enfants.
Speaker 1:C'est de la maltraitance. C'est de la maltraitance Pourquoi? Parce que notre société est devenue la maîtresse du travail comme épanouissement de soi. Et donc, j'expliquais que, pour moi, si on laissait le temps à chacun d'être à sa place et de choisir sa place vraiment sans contrainte extérieure, peut-être qu'il y aurait des hommes et des femmes qui resteraient à la maison. Et je disais que c'était ma vision de l'entrepreneuriat au féminin, ce qui ne veut pas dire l'entrepreneuriat pour les femmes, mais l'entrepreneuriat qui utilise le féminin.
Speaker 1:Ce qui peut donc être porté par une femme ou un homme, cela n'a pas du tout d'importance, qui peut donc être portée par une femme ou un homme, cela n'a pas du tout d'importance, c'était de choisir sa place et de pouvoir choisir que le travail n'était pas le centre d'une vie. Voilà, et donc, mon partage était celui-là et je me suis dit waouh, ça peut être compris comme un truc complètement rétrograde. En fait, la femme doit être au foyer, rester au foyer, s'occuper des enfants, parce que sinon, c'est à cause de ça que notre société se barre en couilles, et ce n'était pas l'objet. L'objet était de faire une analyse et de dire que, depuis qu'il n'y a plus personne à la maison, la société se barre complètement en couilles. Et donc, ça voulait dire soyons présents pour nos enfants, présents, présents.
Speaker 1:Et ça, parfois, c'est incompatible avec une vie extérieure, parfois pas tout le temps, et cela demanderait une autre formalisation de notre société qui puisse nous permettre, quand nos enfants sont fatigués, quand nos enfants en ont besoin ou envie, qu'il y ait quelqu'un qui puisse rester avec eux, que ce soit un homme ou que ce soit une femme. Et donc, je disais, pour n'en déplaire à certains, que finalement, j'étais une femme au foyer avec un business à six chiffres, parce que j'ai une vie de femme au foyer. En vrai, dans les tâches que je réalise, je suis une femme au foyer. Ma vie ressemble beaucoup plus à une femme au foyer qu'à une chef d'entreprise, telle qu'on pourrait imaginer ces deux situations de manière théorique. Voilà.
Speaker 1:Et donc revient la question parce que ça, j'en suis sûre et je le dis, je suis certaine au fond de moi. Mais ça pose la question de se dire est-ce que je m'aime suffisamment pour pouvoir énoncer cette vérité pour des gens pour qui ce n'est pas la même vérité? Est-ce qu'on m'aimera moins si je dis ma vérité? Alors, moi, je parle beaucoup d'amour parce que c'est un sujet qui est évidemment emprunt de mon chemin à moi.
Speaker 1:Mais la question là-dedans, c'est et toi, parfois, on s'aime jusqu'à un certain point, mais pas au point d'éviter d'être aimé, de prendre le risque de ne pas l'être, de prendre le risque qu'il y ait des gens qu'on aime qui ne soient pas d'accord.
Speaker 1:Et la question que je pose là-dedans, et que j'ai posée après cet inconfort, c'était de me poser la question, et c'est celle que je te partage ici Est-ce qu'on pourrait s'aimer au point qu'il n'y ait pas autre chose derrière? Est-ce qu'on pourrait s'aimer au point de ne pas avoir peur, s'aimer inconditionnellement soi-même, au point de ne pas avoir peur de nos propres ressentis, de nos propres perspectivesnous capables de nous aimer au point de dire ce que nous pensons et de penser aussi que nous pouvons changer la vie? Est-ce qu'on s'aime au point de réaliser que nous sommes vivants et que, dans le vivant, tout change, tout peut changer. Est-ce que ça empêche un arbre d'avoir des feuilles vertes sous prétexte qu'un jour elles vont tomber? Est-ce que ça empêche un arbre de faire des fruits sachant que tous ne seront pas bons? Est-ce que ça empêche un bourgeon de naître un sachant peut-être qui ne sera jamais regardé?