1+1=3 │Mélanie Potiron

Dieu au dessert : quand un gâteau déclenche un état de grâce

Mélanie Potiron Episode 2

Un appel discret qui frappe à la porte et demande un oui intérieur. Ce oui profond qui change la texture du réel. Deux voix qui racontent comment un appel subtil a traversé le cadre de manière inattendue. Une expérience rare où l'espace est gardé, non manipulé et où la souveraineté devient le cœur de la transformation. Pas d'ésotérisme tape à l'œil, pas de sur-imposition: simplement une écoute fine, un consentement intérieur, et la précision d'un accompagnement qui ouvre l'espace sans faire à la place.

Avec Jean-Luc De Wachter, on traverse l'étrangeté initial d'un message «hors contexte», la résistance du rôle social, puis l'abandon lucide qui permet de capter l'onde et de la décoder par soi-même. On nomme ce «on» qui guide: conscience supérieure, Dieu, le tout... peu importe le mot, seule compte la saveur. L'original contre la copie. L'espace devient sacré au sens simple: suffisamment sûr pour que l'être se déploie. De là, la perception change de résolution : le goût redevient goût, le corps entier devient instrument, et sur cesse de vivre à travers les filtres. Ce n'est pas un miracle fait sur toi; c'est un réalignement que tu fais, à partir de ce qui s'éveille en toi. Tu deviens le Miracle.

Nous parlons d'éthique du coaching, de souveraineté personnelle, d'intelligence somatique, de présence incarnée, et de leadership sensible. Des images fortes émergent: les mains qui s'allongent, les textures changent parce que le système, vu à la lumière d'un ordre plus grand, se réorganisent naturellement et ce sans retour: ce qui doit se fermer se ferme, ce qui doit s'ouvrir son s'ouvre à l'oeuvre disponible. Le plus surprenant, c'est peut-être la conséquence: moins d'intérêt pour la «spiritualité» abstraite, plus d'amour pour l'humain concret, ses choix, ses détails. Quand tout a déjà été donné avec un battement de cœur, on passe du prendre au don, du commentaire à l'acte, du flou à la responsabilité.

Tu cherches des espaces qui ne te sauvent pas mais te rendent capable ? Écoute cet épisode. Si cette exploration te parle, abonne-toi, partage l'épisode et laisse un avis: ton retour aide mon art à toucher ceux qui en ont besoin.


Jean-Luc De Wachter est Entrepreneur depuis 2008, il a lancé et contribué à plusieurs entreprises à 6 et 7 chiffres. J'ai fondé le Cercle Stelair, créé le Protocole CALL®, et guide aujourd'hui ceux qui veulent aller plus loin que le simple succès. J'invite les humains à plus de profondeur et d'alignement notamment avec les conversations singulières que tu peux retrouver juste ici : https://lb.jeanlucdewachter.com/papotte/



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Musique d'introduction sur mesure réalisée par Jordan Sery



Speaker 1:

A vous, chers humains, qui contenez cette part majestueuse en vous. Votre participation est essentielle pour cette mutation historique. Je suis Mélanie Potiron et je donne vie à la nouvelle élite. Artiste de l'invisible, messagère au service du tout, oracle des dirigeants sensibles, J'accompagne ceux qui entendent l'appel d'un nouveau paradigme et qui osent réinventer les systèmes plus justes, plus vivants, plus humains, Conscients que l'impact sur les générations à venir, c'est nous. Ça commence maintenant ensemble. Bienvenue dans 1 plus 1 égale 3. On se retrouve aujourd'hui pour un nouvel épisode, et cette fois en compagnie de Jean-Luc Devacteur. Il vient partager l'expérience qu'il a vécue à mes côtés dans un moment totalement insoupçonné. Alors, je vous souhaite une bonne écoute.

Speaker 2:

C'est étrange parce que ça commence par une sensation un peu étrange, comme quelque chose, si tu veux, qui viendrait me parler, mais qui ne viendrait pas me parler dans le canal habituel. Tu vois, j'ai un canal habituel de communication, un peu comme tout un chacun, où tu communiques avec la parole, et puis tu communiques sur une sorte de canal, qui est quand même plutôt un canal relativement mental, où soit on va être sur de l'intellect, soit on va être sur de l'émotionnel, mais on va rarement être sur des canaux plus subtils. Or, là, je voyais bien que je me retrouve à un endroit et j'entends bien que c'est comme si on me parlait, tu vois, me parlait, tu vois, sauf que ça ne me parle pas. Je n'ai pas d'éléments visuels ni qui passent par ces canaux-là pour avoir une information de ce type-là. Donc, c'est quelque chose dont je suis relativement familier. Ce n'est pas la première fois que je sens que ça me parle par un canal autre que ce qu'on peut entendre par l'oreille ou ce qu'on peut avoir dans sa tête, et je sens que ça parle, Et mon premier réflexe, c'est de dire c'est gentil, mais ce n'est pas le moment.

Speaker 2:

Je suis en train d'animer un groupe, je suis à table. Donc, si tu veux, au moment où ça se passe, je ne suis pas censé être disponible pour une réception, je suis plutôt en mode émission. Je suis plutôt là pour être présent à chacun, donc être réceptif et voir à quel endroit déposer quelque chose, et aussi être présent dans les interventions, en l'occurrence du mastermind, puisque c'est à ce moment-là que ça se passe. Et donc, mon premier réflexe, c'est de dire merci, mais je ne suis pas dispo. Donc, voilà, je repousse gentiment, mais ça insiste, et je vois que ça insiste, et je vois que ça insiste d'une manière, si tu veux que je connais qui est attends, oui, oui, tu es bien gentil, toi. Tu t'es bien raconté l'histoire, que tu étais là en mode émission, que tu es là pour les gens, ok, mais tu sais très, très bien qu'il y a quelque chose de plus important encore et que tu sais très, très bien que quand cette chose importante est présente, tu as posé le fait que tu es là, tu es ouvert, tu es disponible, puis que ça, tu l'as posé, par-delà tout ce que tu te racontes, en faisant ton boulot le plus sérieusement possible et en honorant les gens qui sont là le plus sérieusement possible, il y a quelque chose de plus important encore. Donc, je vois que ça insiste et je vois bien que c'est vrai. Ok, j'ai compris.

Speaker 2:

C'est une sorte d'instant, alors on peut dire ça comme ça, mais c'est une sorte de mini instant cosmique, c'est-à-dire d'instant qui est plus important que tout le reste des choses que l'on fait en accord avec nos valeurs, en accord avec notre vie d'humain, avec tout ça. Il y a des moments qui sont plus importants pour ceux qui, je pense, décident d'accorder de l'attention à quelque chose de plus important que leur corps physique, la survivance de leur corps physique, leurs préférences, leurs émotions, leurs envies, leurs désirs, etc. Et qui se disent non, non, il y a quelque chose qui transcende tout ça, qui traverse tout ça, qui est plus précieux et, plus important encore, qui est prioritaire. À partir du moment où on a posé ça dans sa vie, il ne faut pas s'étonner quand ça frappe à la porte. Puis, là, c'était quelque chose qui vient gratter à la porte et puis, à un moment donné, il y a un truc à l'intérieur qui répond en disant ouais, tu sais très, très bien les choix que tu as fait. Donc, c'est cohérent. Donc, petit à petit mais ça a pris du temps il y a un état de plus grande disponibilité qui s'est installé.

Speaker 2:

Mais bon, là, je le raconte comme ça, mais ça se fait sur quelques minutes d'échanges, de regard avec toi, de silence, de trucs, où je perçois qu'il y a de l'info, mais je ne sais pas ce qui se dit, mais je perçois qu'il y a un truc qui est en train de me parler, comme une disponibilité qui s'installe. Et, encore une fois, elle s'installe et elle s'ouvre parce qu'à l'intérieur, c'est un consentement de moi à moi, si tu veux. Et ça, c'est important, parce que je ne supporte pas les gens qui font de la thérapie sauvage ou les gens qui vont venir tout à coup te regarder avec un regard très sérieux et te dire il y a quelque chose chez toi. Je pense qu'il serait à rééquilibrer.

Speaker 2:

Ça, c'est rédhibitoire, mais au plus haut niveau, ces gens-là, j'ai envie de leur mettre des claques tout de suite. Instinctivement, je me retiens parce que je suis un garçon poli, mais le premier truc que j' s'érisent, c'est toutes mes protections qui s'érisent. Alors, parfois, c'est pas de la malveillance, c'est juste de la maladresse. Mais peu importe, moi, je suis très, très réactif à ça. Donc, c'est pas de ça dont je parle, même si, verbalement, je t'ai pas dit Mélanie, j'aimerais bien qu'on fasse un travail spécifique ensemble Dans ce qui s'est passé entre nous. Ça répondait à un niveau de conscience supérieur par rapport à des choix que j'ai clairement établis et posés dans d'autres espaces. Donc, si tu veux, c'était vraiment Et c'est ça qui a fait que j'ai pu m'ouvrir et puis qu'il s'est passé.

Speaker 2:

Ce qui s'est passé, c'est que ce n'était pas une surimposition de ta part, c'était une réponse, à travers toi, de quelque chose que j'avais demandé dans d'autres espaces. Donc, il y avait quelque chose. Je reconnais la différence de saveur, tu vois. Donc, là, ça fait que il y a un truc à l'intérieur qui fait bon, c'est pas vraiment le moment, mais bon, ok, d'accord puisque c'est comme ça puisque c'est comme ça.

Speaker 2:

Tu vois, donc, il y a une résistance que t'as peut-être, peut-être ce serait intéressant d'avoir ton point de vue tu vois, sur ce démarrage là, comment toi tu l'as vécu, et tout. Mais il y a une résistance, évidemment, et puis qui, progressivement, s'est ouver.

Speaker 1:

Mais moi, de mon côté, j'entendais vraiment Ah, mince, non, comment ça? maintenant, j'entendais vraiment, et moi aussi, en tant qu'accompagnante, j'étais là. Non, mais ce n'est pas le moment. Les rôles sont censés être remerciés. Je fais partie de ce mastermind. C'est à moi de recevoir là, ce n'est pas à moiai plus cette crainte maintenant de donner, même dans le moment où c'est pas forcément le cadre et l'image qui correspondent. Mais j'ai tellement confiance dans ce truc, qui est organique, que je ne peux que m'ouvrir à ça. En fait, du coup, j'ai plus ce truc de Ah, je vais être, comment on dit, intrusive ou quoi, parce qu'en fait je suis guidée. C'est pas vraiment moi, il s'agit pas de, c'est pas à propos de moi, en fait, et ça, maintenant, c'est très clair. Donc, je me laisse traverser et avec cette conscience que je suis au service et je ne fais que ce qu'on me demande, même si je vois très clairement parfois, c'est super ce que tu dis.

Speaker 2:

Tu vois, si tu me permets, c'est juste que j'entends très souvent ça, je suis, tu vois, c'est pas moi qui fais, je fais que ce qu'on me demande, et moi, mon réflexe, quand j'entends ça de la bouche de quelqu'un, on se connaît. Donc, j'ai goûté, mais c'est OK, c'est quoi ce on? c'est qui, ce on? De quoi? tu me parles, tu vois, parce qu'on peut se poser la question Tu es au service de quoi, de qui, tu vois?

Speaker 1:

Tu veux que je réponde?

Speaker 1:

Ah, bah ouais, ouais, pour moi, c'est quelque chose de plus grand. On peut le définir par Dieu, l'univers, peu importe en fait comment on le nomme D'ailleurs, moi j'aime bien ne pas le nommer, je trouve ça plus intéressant de ne pas mettre de mots, pas toujours en tout cas Mais c'est une forme de conscience supérieure, en fait. Mais c'est une forme de conscience supérieure, en fait, qui est là, qui est à l'œuvre et que je laisse traverser à travers ma voix aussi, et puis à travers mon corps, en fait tout mon corps, et c'est ce qui fait que moi, à ce moment-là, je me sens dans un état de réception autant que toi, mais d'une façon différente, et je me sens dans une hyper présence, genre, c'est que le coeur qui est en train de faire. puis, je vois bien dans mes yeux, je sens bien qu'il y a quelque chose qui est en train de se passer et qui est en train de jouer, parce que j'avais comme un état de attention avec ce mot, mais de jouissance d'être en fait.

Speaker 2:

Tu le qualifierais comment? ce attention avec ce mot, mais de jouissance d'être. En fait, tu le qualifierais comment cette conscience supérieure. Elle a quel goût, la conscience supérieure quand toi tu la.

Speaker 2:

Parce que c'est un acte fort, en fait, je trouve, de se laisser comme. de se laisser comme, tu vois, c'est un acte fort de se dire Bon, je vais arrêter une fraction de seconde d'être juste, jean-luc Devecter, ou Mélanie, ou un tel, ou un tel, et je vais laisser une conscience supérieure œuvrer dans l'espace d'accompagnement». Du coup, je me pose cette question. Excuse-moi, je te pose des questions, mais c'est, je trouve ça intéressant si qui vont écouter ça. Je sais pas si c'est pas qu'il va, dans quelles circonstances.

Speaker 2:

Mais ouais mais parce que moi, je sens quelque chose de très, très pur chez toi, tu vois, et il ya plein de gens qui pourraient dire le même type de mots que toi. Mais j'ai, je sens, mais je ne sens pas ça. C'est très rare que je m'ouvre, c'est vraiment rare. Mon système, il a plutôt tendance à être fermé à tout a priori. Donc, c'est vrai comment tu l'as qualifié, cette conscience déjà.

Speaker 1:

Je veux juste revenir sur un point. C'est quand tu dis je ne sais plus comment tu l'as nommé, mais ce que j'en retiens c'est pas rien de lâcher une partie pour s'ouvrir à une autre. Moi, j'ai pas cette sensation là, en fait, de devoir lâcher quelque chose. En fait, ça se fait, mais vraiment, genre, naturellement, j'ai pas, à un moment donné, un truc qui me dit vas-y, mets-toi de côté, ou quoi. En fait, il y a vraiment, on fait un. Du coup, ce n'est pas juste quelque chose d'au-dessus, ni quelque chose, et moi, c'est vraiment, il y a un. C'est pour ça qu'il y a un truc où c'est jouissif d'être, en fait, parce que c'est vraiment un, et donc, je suis à la fois capable de percevoir qu'il y a quelque chose de plus grand qui se passe, qui me traverse, et en même temps, je ne me sens pas plus, moi, qu'à ce moment-là. Donc, je me sens pleine, tu vois, je me sens complète, je me sens au service et du coup, le comment je le définirais, pour moi, c'est le tout, voilà. Et en fait, quand je regarde depuis cet espace, là, tout est à sa place, tout est, tout est parfait, tout est, même dans les trucs les plus, presque horrible.

Speaker 1:

En fait, ça peut être perturbant, mais vu que je suis dans cet état d'être, il n'y a rien qui me perturbe. Tu vois, c'est Voilà. Et il y a autre chose que je voulais dire par rapport à ce que tu partages, c'est que, souvent, j'entends des gens dire les mêmes mots que je peux utiliser, tu vois, ou même quand tu parlais de certains exemples tout à l'heure, je peux dire les mêmes phrases que certaines personnes, mais je vois bien que, dans ce que je dis, il y a du goût, il y a de la saveur, il y a quelque chose qui c'est un mot bateau, mais qui est incarné, en fait, que je ne sens pas.

Speaker 1:

Parfois, chez certaines personnes, je peux sentir que c'est un mot bateau, mais qui est incarné, en fait, que je ne sens pas. Parfois, chez certaines personnes, je peux sentir que c'est juste du discours, de l'enrobage pour nommer quelque chose. Et ça m'arrive des fois par moment d'être dans ces phases où ce que je dis, je suis là en mode, j'ai l'impression qu'il y a du blabla, mais en fait, dans cet espace là, il n'il y a du blabla là, mais en fait, dans cet espace là, il n'y a pas de blabla c'est la différence entre un original et une copie, quoi?

Speaker 1:

voilà, non, mais je pense qu'on a vraiment toute cette capacité. après, c'est différent selon chacun, ça va prendre des formes complètement différentes. mais quand tu reviens dans cet espace là, toute cette capacité, après c'est différent selon chacun, ça va prendre des formes complètement différentes.

Speaker 2:

Mais quand tu reviens dans cet espace-là de vérité à l'intérieur, je pense qu'on a tous cette capacité en potentiel, mais moi, je l'ai quand même rarement vu incarné, reconnu, exprimé, comme tu le fais. Donc, c'est pas pour te passer du baume, c'est juste, peut-être, pour que, en tout cas, de ma fenêtre à moi, ouais, ça tient bien la route, en tout cas, de ma fenêtre à moi, ouais, tu sais, c'est, ça tient bien la route. Je suis forcément comme tout être sentiant biaisé à plein d'endroits. Donc, il y a peut-être des trucs que j'ai pas vu, et l'idée ici est pas de dire que c'est parfait, j'en sais rien. De ma fenêtre, c'est parfait, mais après, chacun jugera pour lui-même. Je te le renvoie parce que je trouve que c'est important de Je trouve que c'est important de dire que, du point de vue du potentiel, il y a une disponibilité pour tous. Et c'est aussi important de reconnaître qu'il y a des endroits qui, par le travail, l'attention, l'amour, la discipline, un parcours de vie, un certain nombre de choses qui rendent disponible certaines qualités.

Speaker 2:

Une Ferrari, ce n'est pas une Peugeot, ce sont deux voitures, elles roulent et c'est super. Mais il y en a une qui est le fruit d'un savoir-faire, d'une passion, d'une attention au détail, d'une volonté qui fait qu'on n'a quand même pas la même expérience quand on est au volant d'une Ferrari, d'une Peugeot. Je ne parle pas du coup que ça, je parle vraiment de la qualité de la machine et de la qualité de l'expérience. Je n'ai jamais été dans une Ferrari, mais j'aurais pu facilement comparer Porsche à Peugeot, toute métaphore à ses limites Celle-ci aussi.

Speaker 1:

Bref, voilà.

Speaker 2:

Moi, je fais beaucoup de blabla, contrairement à toi. Je fais énormément de blabla parce que je sais qu'en faisant du blabla, à un moment donné, il y a une pépite qui va sortir. Donc, j'y vais, je fais allez, ouvre le flux. Quand je parle avec des gens qui sont des chercheurs d'or, tu vois, parce que sinon on perd notre temps, parce que moi j'envoie la rivière. Il y a de l'or dedans, je sais Ça, je n'ai pas de doute là-dessus. Après, voilà, c'est un peu moins précis comme façon de travailler.

Speaker 1:

Alors, dis-moi, qu'est-ce qui s'est passé après? après, une fois que tu as senti que ça s'ouvrait en toi.

Speaker 2:

Donc, il y a vraiment cette progressivité dans le fait de….

Speaker 2:

D'abord, j'entends cette espèce de flux plus informationnel, un peu comme une onde radio. On entend qu'il y a une onde radio en 30. Et puis, il y a quelque chose à l'intérieur de moi qui repère que c'est une onde qui est bienvenue, et donc, il y a, comme dans la forteresse que je suis, le pont-levis qui se descend et une détente d'abord, et puis un mode dans lequel c'est comme si je me mettais en dialogue. Donc, il y a un truc un peu comme ça, ça où j'écoute cette espèce de flux et je me questionne intérieurement au contact de ce flux, et puis il y a des idées qui me viennent. C'est comme si je fonctionnais un peu comme un dauphin J'envoie une onde et, en fonction de ça, j'essaie de me repérer un peu dans l'espace. Et puis, de temps en temps, je ne me souviens plus du détail, mais de temps en temps, je pose une question où j'essaye de te demander de traduire le flux pour moi, parce que, peut-être, à des moments, je suis fainéant, ou à d'autres moments, je sens que je ne capte pas le détail et donc, du coup, j'ai envie que t'orienter mon regard.

Speaker 2:

Donc, c'est un petit peu comme ça que je l'ai vécu, et c'était étonnant, parce que c'était vraiment comme si tu étais une partenaire dans le décryptage du message que j'étais en train de recevoir. Ouais, c'est pas mal ça, l'expérience que j'ai vécue, et avec une espèce de grande confiance dans le fait que si je te demandais de me donner une info, l'info que tu allais me donner était automatiquement quelque chose dont j'allais pouvoir me saisir pour continuer à décrypter, parce que, quelque part, je n'avais pas cette attitude de dis-moi la vérité que j'allais accepter comme une vérité absolue et dont j'allais reformuler toute ma vie parce que, tu l'as dit, j'ai besoin, moi, que ça me passe au travers. Et donc, du coup, il y avait quelque chose de l'ordre de j'entends bien qu'il y a une forme de conscience supérieure ou une forme d'inconscience qui est en train d'affleurer à la surface et qu'il y a comme quelque chose à l'extérieur qui vient faire fristouiller ce truc-là, et moi, j'y mettais les forces pour l'amener à la conscience, et tu étais un sublime outil pour m'aider dans ce travail-là. Mais j'étais vraiment dans. C'est moi qui fais le job Et il y avait quelque chose comme ça qui, pour moi, est très important aujourd'hui, parce que, sinon, je vois que si, à un moment donné, ce n'est pas toi qui le fais, ça te sera enlevé tout au tard, moment donné.

Speaker 2:

C'est pas toi qui le fait, ça te sera enlevé tout au tard. Donc, si tu es en face du plus grand maître spirituel de tous les temps et que c'est lui qui fait sur toi, cette chose là ne perdurera pas. Elle apportera peut-être des bienfaits, mais une bénédiction que l'on ne sait pas donner à soi même, par soi même, en soi, même moi a une certaine durée de vie. Ça peut être une très belle énergie, ça peut faire des choses extraordinaires, mais en dernier recours, là où je me trouve aujourd'hui, je sais que ça me sera enlevé tôt ou tard et, en fait, je n'ai pas envie de bâtir quelque chose qui soit juste dans le temps et l'espace, aussi belle soit-elle.

Speaker 1:

Ce que tu nommes là, c'est quelque chose d'hyper important. Même pour moi, une des valeurs primordiales dans ce que je fais, c'est la souveraineté. Ça va pour moi, c'est collé à la vérité c'est collé à la vérité.

Speaker 1:

Et, en fait, dans cet espace, ce que j'adore et ce qui me fascine, c'est de voir à quel point ma voix, à ce moment-là, c'est un outil qui permet juste à la personne de faire le pas de plus vers elle-même, en fait, et de cheminer, comme tu disais, l'image du dauphin. Mais c'est exactement ça, je te voyais faire ça. On pourrait aussi dire le serpent, peu importe, mais il y a vraiment cette image de j'ondule, même presque de spirale aussi. Je fais le tour à l'intérieur de moi, j'observe, je sens, je goûte vraiment. Il y a comme une visite que moi, j'ai pu percevoir de l'extérieur et je suis en vraie connexion avec toi.

Speaker 1:

À ce moment là, je sens ce qui se passe en toi, mais je ne sais pas ce qui se passe. C'est ça qui est fou, c'est que je sens ce qui se passe. Donc, c'est pour ça que je respecte le rythme, que j'entends à quel moment je dois dire les choses, à quel moment je dois dire les choses, à quel moment je ne dois pas dire, à quel moment je dois poser une question pour que tu me dises si c'est oui, si c'est non, comment c'est, etc. Mais sinon, je ne sais rien de ce qui se passe, mais je sens, et ça je trouve ça fou, j'adore ce que je fais.

Speaker 2:

Oui, mais c'est génial à vivre. Alors, je pense que ça demande un certain niveau de maturité, de responsabilité de travailler avec toi, mais c'est génial parce que ta présence et ton écoute, elle permet de donner une espèce de sécurisation à l'espace. Parce que moi, c'est vraiment ce que j'ai vécu, c'est que, du coup, il y avait un espace dans lequel je pouvais visiter, et cet espace là, tu le gardais, il y avait, il y avait quelque chose qui était gardé, et donc, là, je pouvais aller voir des choses que j'ai pas l'habitude d'aller voir. Je pouvais, je pouvais, tout à coup, avoir un point de regard que j'aurais peut-être pas eu. Tu sais, on a, on a des fonctionnements où on pose, en tout cas, moi, j'ai ça où je pose plus ou moins consciemment des dénis sur certaines choses, parce que il faut fonctionner, qu'on peut pas.

Speaker 2:

Enfin, en tout cas, j'ai pas trouvé comment on peut fonctionner dans une lucidité totale tout le temps. Donc, quelque part, il ya des trucs, je les vois, mais je dis ok, ça, je vois bien que là, c'est pas, mais je vais m'occuper de ça. D'abord, je viendrai au petit coup de peinture, de finition après. Là, je finis. Par contre, dans cet espace-là, je vois bien qu'il y a des endroits, tout à coup, qui sont vus. Et ils sont vus, et ce que je ressentais, c'est l'heure de les voir, c'est OK que tu les vois, puis c'est l'heure qu'ils soient vus, puis c'est l'heure du coup de laisser cette vision-là être transformatrice Et donc, à ce moment-là, ce n'est plus moi qui décide.

Speaker 2:

Il y a une heure où on lève le voile là-dessus, et là, je sais que je dois faire le job, parce qu'une fois que c'est vu, il faut faire le job, sinon je peux attendre et me dire je ferai le job plus tard. Tu vois, donc, il ya quelque chose de l'ordre d'une révélation qui permet de se dire ok, pas là, je fais ce travail, là qui se fait tout seul, d'une certaine manière. Je pense que il y avait, il ya eu des choses dont dont je me souviens que qui était vu? et dans le moment où elles étaient vues, ben, tout le système était en train de se rebouger, de se réaligner, de de dire Ok, donc, ça, c'est plus possible, ça, c'est plus possible, ça, c'est fermé, ça, il faut l'ouvrir».

Speaker 2:

Et donc, tout le système était en train de se reformuler à partir de Bon, ok, cette information-là, maintenant, elle fait partie du système, point. On ne peut plus faire comme si elle n'existait pas, ou la reporter à plus tard. Et ça, c'est vachement cool parce que ça transforme d'une manière qui est irrespectueuse du fonctionnement de la personne, mais aussi irrespectueuse d'un certain ordre cosmique, parce que, tu vois, aujourd'hui, tout le monde vit sa vie à partir de son nombril et de son propre rythme Et, en fait, son propre rythme est totalement dissonant par rapport au rythme des autres, bien souvent, mais surtout de l'ordre naturel des choses ou de l'ordre cosmique. Et là, du coup, la personne ne se rend pas compte qu'elle est en train de se créer du désordre dans sa vie. Donc, elle payera les pots cassés plus tard.

Speaker 2:

Donc, c'est de l'inconscience, c'est malheureux, je connais bien. Donc, je m'assieds avec tout le monde là-dessus, ce n avec tout le monde là-dessus. Ce n'est pas un jugement, c'est juste dommageable et dommage de ma fenêtre de dire Ok, c'est ok de se tromper, mais c'est dommage de partir avec un logiciel qui fait que, d'office, on se trompe. Et c'est ça que j'aime bien aussi dans ton approche, c'est que, oui, la personne est regardée, elle est respectée, elle est respectée dans sa sou. En même temps lui est proposé quand même de se revisiter à la lueur d'un ordre qui la dépasse et avec lequel elle peut s'aligner plutôt que de juste fonctionner à partir de son nombril, ses désirs, sa vie, sa vision, quitte à s'entrechoquer avec les autres, le monde et elle-même.

Speaker 2:

Et ça, c'est vachement cool, parce que ça apporte de l'équilibre à soi. Mais équilibre à soi, mais depuis un équilibre qui lui est supérieur. Et youpi quoi? Moi, je suis tellement heureux que t'existes pour ça, parce que je déplore tellement que c'est présent, tu vois, et dans le monde de l'accompagnement et dans le monde en général. Donc, ouais, franchement, c'est cool, tu kiffes ton travail, j'adore ça je trouve ça très, très cool.

Speaker 1:

Est-ce que tu te souviens parce que tu as parlé d'un moment donné où le système était en train de bouger. Moi, j'ai une vision très particulière de ce moment. Est-ce que tu te souviens de tes mains, de ce qui s'est passé dans tes mains à ce moment-là?

Speaker 2:

alors, je me souviens pas, mais là, il y a quelque chose qui serait actif dans mes mains, mais je n'ai pas le souvenir. Ah oui, si, si ça y est, ça me revient. Oui, j'avais l'impression d'avoir comme des doigts hyper extensibles, très longs, qui vont un peu partout. Il y avait quelque chose de l'ordre de presque un peu du poulpe, mais il y avait quelque chose de très ouais, c de presque un peu du poulpe, quoi tu vois? mais il y avait quelque chose de très ouais, c'est comme si mes mains devenait des assez, comme si elle devenait capable de capter, devenait des antennes, est aussi capable de devrait dans d'autres espaces. C'était un truc un peu comme ça, dans mon souvenir tout cas, c'est ce que je goûte par effet de résonance.

Speaker 1:

Là maintenant, mais, mais peut-être à d'autres, tu as eu d'autres moi, je me souviens que alors, c'est voilà à entendre avec des oreilles qui sont peut-être pas celle ci, mais je me souviens, il ya une de a une de tes mains qui était en train de changer de couleur. Oui, la couleur n'était plus la même, en fait. Alors, je ne parle pas qu'elle ait passé du beige au rouge, mais sa couleur, vraiment, était en train de changer, et aussi sa forme, la texture de ta peau, elle était différente. Il y avait vraiment quelque chose qui était factuel au niveau visuel, ok, c'est-à-dire physiquement, ouais, physiquement, et en même temps au niveau plus subtil.

Speaker 1:

Oui, je voyais en effet que tes mains, notamment une, surtout parce que j'étais là, moi. Wow, je voyais vraiment qu'il y en avait une qui était vraiment en train de s'allonger et qui avait des doigts très, très longs quoi enfin, je n'avais pas la même vision que toi, parce que toi, tu parles plus de poulpe et moi, j'avais la vision tout de suite d'Edouard aux mains d'argent. Tu vois qui avait vraiment les grandes mains.

Speaker 2:

c'est dur et c'est solide et comme quelque chose de plus souple. Mais oui, c'est ça Carrément c'est ça.

Speaker 1:

C'était drôle de voir à quel point tu étais en train de sentir pile à ce moment-là. Mais moi, je le sentais aussi d'une façon diffé. C'est ça que j'aime. Il y avait tous les deux dans cette posture de découverte de ce qui est en train de se vivre. Pour moi, c'est là où tu parles de bénédiction. Je me sens bénie quand je suis dans cet état. Cette posture-là, c'est du recevoir autant que du donner. C'est la même chose.

Speaker 1:

Il n'y a plus de ce qu'est l'un, qu'est ce que l'autre et je me souviens qu'à un moment donné, un morceau de gâteau gâteau.

Speaker 2:

Elle voit des mains qui changent de couleur. Ouais, ouais, ok, ok, ok, ouais. C'est ça, qu'est-ce qu'ils ont mis dans le gâteau? tu vois, c'est sûr que le gâteau, c'était pas avant. Comment ça se passe.

Speaker 1:

Qu'est-ce qu'elle mange, qu'est-ce qu'elle bo? parce que moi, je gardais l'espace. Donc, à la fois, j'entendais ce qui se passait autour et, en même temps, j'étais tellement focus avec toi que je ne prêtais pas attention, mais j'entendais, et je voyais bien qu'il y en a certains qui étaient en mode qu'est-ce qu'ils font? donc, oui, ça peut être surprenant de pouvoir te donner un morceau de gâteau et te dire tiens, mange alors là, en toute honnêteté, j'ai pas le souvenir de ce moment là.

Speaker 2:

Ça date un peu. Et puis j'ai une particularité, c'est que je retiens pas grand chose. J'ai vraiment une mémoire qui qui oublie beaucoup, beaucoup. Donc, là, j'ai pas le souvenir de ça, là je me fierais plus à ta mémoire, à toi. Peut-être que ça va venir réactiver la mienne, mais comme ça je n'ai rien.

Speaker 1:

Moi, je me souviens qu'une fois que l'expérience s'est terminée ou a commencé vers autre chose, je t'ai demandé justement qu'est-ce qui s'est passé? Parce que moi, il y avait mange une partie de de ton ego. Mais c'est pas malsain du tout quand je dis ça, c'est vraiment une partie de toi qu'on peut manger pour laisser la place à autre chose. Quoi et et quand? je t'ai demandé, c'était hyper intéressant, parce que toi, tu m'as dit moi, j'ai eu la sensation de goûter la vie pour la première fois oui et j'étais là, wow oui, c'est vrai, ça me revient maintenant.

Speaker 2:

Oui, parce que l'état dans lequel j'étais était un état de grande présence, tel que c'est rarement le cas, parce que je crois que des espaces dans lesquels tu te sens véritablement en sécurité sont rares, pour moi en tout cas, dans mon expérience, je dirais de la vie, les tu vois. Tu parlais des gens qui sont autour. Il se se demandaient qu'est-ce qui se passe. Ça veut dire qu'ils n'étaient pas en capacité de percevoir que l'espace qu'ils avaient devant eux était un espace, normalement, devant lequel tu dois te faire le plus petit possible pour ne rien troubler. Donc, il n'y a pas ce réflexe-là chez l'humain. Il ne sait pas reconnaître un espace sacré les trois quarts du temps. Donc, il n'y a pas ce réflexe-là chez l'humain. Il ne sait pas reconnaître un espace sacré les trois quarts du temps. Donc, il a tendance à le profaner sans même s'en rendre compte. Il les fend dans un magasin de porcelaine.

Speaker 2:

Du coup, c'est assez rare de se retrouver dans un espace sacré dans lequel tu dis ok, cet espace est suffisamment protégé pour que je puisse déployer l'être que je suis. Et dans ce déploiement, du coup, tous les sens sont réels, l'expérience est faite et pas faite à travers des filtres de protection. Et donc, quelque part, je pense qu'on goûte avec nos sens, mais je pense qu'on goûte beaucoup avec notre mental plus qu'avec nos sens, en réalité. Donc, on vit plus à travers des mémoires et des trucs que ce qui est vraiment présent et qui demande une grand niveau de détente. Donc, tu vois, tout ça me revient un peu maintenant par la bande, maintenant que tu me recales dessus.

Speaker 2:

Mais oui, à ce moment là, je goûte, et je goûte dans un état d'être qui me permet de vraiment goûter, parce que je suis ouvert dedans et parce qu'aussi il y a de la disponibilité à ce qui est là. Tu vois, en discutant avec toi, je prends conscience d'à quel point c'est important d'ouvrir des espaces qui sont sécures, parce que sinon, on ne peut pas vivre, on ne peut être qu'en dissociation, plus ou moins. Mais je pense que, sur cette planète, tout le monde est à peu près plus que moins en dissociation, parce que sinon, c'est invivable, ou en tout cas, c'est. Ça demanderait de changer les règles depuis de toute la systémie, ce qui est pas évident. Mais ouais, donc, c Mais ouais, ça me revêt vraiment là-dessus, sur le goût d'être avec la chose, tellement fort que je goûte vraiment. C'est une expérience à vivre, il faut la vivre.

Speaker 1:

C'était très, très fort. Merci vraiment de poser les mots là, parce que je me sens touchée d'être cet outil, en tout cas sur Terre, qui est humaine, qui est en train d'explorer, et de jouer à ce jeu là pour contribuer c'est la fonction de la prêtrise, bien comprise, c'est la fonction vraiment du prêtre.

Speaker 2:

Il ouvre un espace dans lequel le divin ou la conscience supérieure peut venir, parce que l'espace est ouvert et gardé et, à l'intérieur, les êtres qui sont, qui ont le privilège d'être à l'intérieur, peuvent du coup goûter le divin qui, oui, dans l'absolu, est partout. Mais quand tu ne le goûtes pas, tu ne le vis pas Parce que, oui, il est en potentialité dans toute chose. Mais il est quand même rarement dans le morceau de gâteau que tu manges, il est quand même rarement dans le regard que tu croises, il est quand même rarement, voire jamais, dans le quotidien. Si le quotidien n'est pas sanctifié ou sanctuarisé, c'est juste un quotidien comme plein d'autres dans lequel, mécaniquement, tu prends soin de tes besoins organiques et animaux.

Speaker 2:

Pour moi, c'est la fonction bien comprise de la prêtrise qui est j'ouvre un espace dans lequel Dieu est appelé et ceux qui ont le désir, l'élan de venir résonner pour que ça s'anime en eux. Parce qu'en fait, en dernière course, c'est ça que tu fais, c'est ouvrir un espace qui réanime eux, parce qu'en fait, en dernière course, c'est ça que tu fais, c'est que tu ouvres un espace qui réanime, réactive chez la personne quelque chose qui est chez elle, en fait, et qui veut du coup un peu plus se déployer. Je trouve ça canon. C'est cool, franchement. Ouais, quoi, je suis en train de me dire. Mais il faut que je reprenne le rendez-vous avec Mélanie. Qu'est-ce que je fous?

Speaker 1:

le mec est en train de s'auto-vendre, le truc, c'est intéressant tu parles de divin et moi, ce que j'ai pu voir, c'est à quel point, justement, quand il y a cette connexion, t'es automatiquement presque plus humain Et, en plus, c'est vraiment Il me semble que ça a été une intention quelque part qui a fait partie de ce processus. Il y a quelque chose dans l'humain qui était très présent. En fait, il y a quelque chose dans l'humain qui était très présent. Et quand je vois après, c'est-à-dire une fois que là, on a terminé à table, t'as goûté, et qu'on reprend, alors forcément je peux avoir une vision qui est un peu aussi, qui est tentée, de ce qu'on vient de vivre. Mais je te vois complètement différent et je te vois encore plus, toi, pétillant, plein de vie. En fait, je suis là. Wow. Je sais pas comment toi t'as senti ça, si tu l'as vécu de cette manière, mais en tout cas, de mon point de vue et de l'extérieur, c'était magnifique je pense qu'il y a plusieurs personnes qui me l'ont reflété.

Speaker 2:

Oui, oui, c'est sûr, j'étais beaucoup plus dedans, ça c'est sûr, et c'est ce qui se vérifie dans ma vie depuis. J'aime bien que tu dis ça, c'est ce qui se vérifie dans ma vie depuis. J'aime bien que tu dis ça, c'est parce que je vois bien qu'en fait, la spiritualité ne m'intéresse pour ainsi dire plus. Ce qui m'intéresse, c'est l'humain. Ce sont des choses qui sont là et c'est ça qui m'intéresse. Mais c'est juste que ça m'intéresse depuis un autre point de vue. Ça ne m'intéresse, mais c'est juste que ça m'intéresse depuis un autre point de vue. Ça ne m'intéresse pas pour les prendre, ça m'intéresse pour donner. Il y a quelques jours de ça je ne sais plus pourquoi je parle trop haut, parce que ça m'arrive Et il me vient l'évidence qu'à partir du moment où il y a un battement de cœur, absolument tout a été donné, parce qu où il y a un battement de coeur, absolument tout a été donné, parce qu'il ya la vie, et donc derrière, tu peux utiliser ce battement de coeur pour prendre, où tu peux utiliser ce battement de coeur pour, pour donner, mais en fait, il n'y a rien devant de nécessaire.

Speaker 2:

C'est ce battement de coeur, il t'est donné, tu peux le donner ou tu peux le gaspiller, c'est toi qui vois. Et cette vision là de dire mais en fait, tu ne manques de rien, parce que, à partir du moment où il y a la vie, il y a tout ça commence à bouger pas mal le regard sur plein de petits détails, parce que derrière, c'est, c'est jusqu'au bout du bout du bout des doigts. En fait, si tu veux que le jeu se joue et les grandes compréhensions, c'est bien. Du coup, se dire il faut que je bouge mes fondations, c'est bien. Mais une fois que les fondations sont faites, derrière, il faut, il faut reposer un peu les murs et, en fait, tu vas de plus en plus dans le détail.

Speaker 2:

Et je ne sais pas s'il y a une fin à ça, mais j'observe que c'est vraiment cette dimension là d'aller toujours plus dans le détail et dans l'humanité. C'est juste. Dans l'humanité, quoi pas dans ce nombril sur patte de trois ans, d'âge mental, qui pense qu'il y a droit parce qu'il ressent le besoin. Non, dans l'humanité. Puis, l'humanité, c'est pas rien si on l'entend comme tu le poses.

Speaker 2:

Donc, ouais, très beau, très voilà, merci, voilà, merci ça donne une petite idée, en tout cas, du type d'expérience et du type de résonance et d'effet qu'on peut avoir, tu vois, dans des espaces tels que ceux que tu ouvres. C'est important pour moi de rappeler qu'en dernier cours, la différence qu'il y a entre les espaces que tu ouvres et d'autres espaces qui sont ouverts, c'est que toi, tu ne fais rien. Du coup, si on espère, dans ces espaces-là, être pris en charge et que quelque chose soit fait sur nous et qu'on soit sauvé, qu'on soit, vas-y, fais moi ton truc, que ma vie aille mieux. Voilà, tu vois. Donc, c'est important pour moi de donner cet espace en en disant que, oui, c'est un espace dans lequel des choses sont rendues possibles, mais le taf et le job, c'est à nous de le faire, de soi à soi, pour soi en soi. Sinon, il faut aller voir quelqu'un qui fera de la surimposition.

Speaker 2:

Ça ira mieux pendant quelques temps Et puis après, une fois que l'influence de la personne ne sera plus présente, les effets ne seront plus présents non plus. On se retrouvera exactement comme au point de départ. Ça existe aussi. Moi, je valorise et je privilégie plutôt les espaces tels que ceux que tu ouvres. Mais oui, il faut comprendre que ce ne sont pas des espaces. D'abord, ils sont rares vraiment Dans une vie humaine, quand on en croise un.

Speaker 2:

Moi, le conseil que je donne à toute personne, c'est que si, par hasard, tu as l'impression de croiser Dieu, ne laisse pas passer ce train-là, parce que ce n'est pas tous les jours Des charlatans, tu peux en croiser tous les jours, mais la présence divine, c'est-à-dire quelque chose en toi qui, tout à coup, se rappelle à lui-même. Il faut un nombre incalculable d'éléments qui s'alignent pour que ça se produise, malgré le bruit, malgré tes désirs, malgré tout ça. Si tu as l'impression que c'est là, go, vas-y.

Speaker 2:

Quoi donne toi cette chance, mais il faut s'agripper à ça et ouais, et c'est pour moi ce qu'il ya de plus précieux comme espace, c'est l'espace qui se ment et qui se méritent, avec de la responsabilité, avec un désir profond de vérité, et puis, en laissant à la porte ces besoins d'être pris en charge, d'être sauvés, qu'on fasse quelque chose qui ne nous coûte rien, mais qui se fasse tout seul. Non, non, non, non. C'est pas ça, le pour moi en tout cas, ça, c'est pas ça que j'ai vécu, ce passé qui s'est passé pour moi, et j'ai pas l'impression que ce soit ça que tu permettes.

Speaker 1:

Donc, ouais, non, par contre, ces états sont souvent normaux, dans le sens où ça arrive très souvent qu'il y ait des états un peu, tu vois, de manque ou de faiblesse. Au-delà des états, c'est des ressentis Et, en fait, si la personne, elle est en vérité avec ça, c'est ok bien sûr, parce que c'est. Il n'y a plus de lutte en fait contre ce qui est et c'est déjà une ouverture pour le travail qu'on peut faire ensemble et parce que ça fait aussi partie de l'humanité le manque, la perte de foi, le sentiment d'être perdu, etc.

Speaker 1:

Et je dis souvent que l'amour, ce n'est pas quand tout va bien, c'est aussi quand on s'en fout du trou. Par contre, pour l'avoir vu, en vérité, c'est qu'il y a déjà eu une responsabilité de prise. Pour moi, c'est OK tout ça.

Speaker 2:

C'est cool que tu amènes cette nuance de viens en force ou viens en faiblesse, ou en fragilité. Mais viens en sincérité, viens comme tu es et viens pour toi-même. Mais ouais, c'est cool. Bon, ben voilà, on va prendre rendez-vous en off. Merci, en tout cas, avec grande joie, avec grand plaisir. C'était chouette d'échanger avec toi.

Speaker 1:

Nous voilà à la fin de cet épisode. Alors, pour ceux qui désirent aller plus loin avec moi, vous pouvez soit rejoindre la lettre privée, dans laquelle vous recevrez des contenus totalement imprévus, des invitations privées et des offres réservées aux abonnés, Et vous pouvez aussi échanger directement avec moi en cliquant sur le lien dans la description de ce podcast. Si vous avez aimé cet épisode, pensez à cliquer sur j'aime et à vous abonner pour recevoir les prochains no-transcript.