Une touche d'INSPIRATION par Guillemette Moreau

Les ÉMOTIONS dans la PRISE DE DECISION

Guillemette Moreau

Les émotions sont indispensables à la prise de décision. Mais si vous êtes débordé par vos émotions, vous risquez de prendre des décisions trop vite et de manière irrationnelle...

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Guillemette Moreau, coach de dirigeants, coach de carrière, formatrice en entreprise, je souhaite partager mes découvertes et outils pour aider à un monde professionnel plus heureux, motivé et efficient !

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Bonjour, Je fais suite à mes vidéos précédentes sur les biais cognitifs et culturels dans la prise de décision avec maintenant l’impact des émotions sur nos décisions. La prise de décision est centrale dans nos vies, et notamment dans certains métiers : docteurs, infirmières, juges… et dans les organisations ; plus vous montez en hiérarchie, plus votre rôle est un rôle de prise de décision par rapport au travail effectué par d’autres. Est-ce que cela vous est déjà arrivé de regretter une décision prise sous le coup de la colère ? D’une déception ou d’une grande tristesse… Ou dans l’euphorie d’une soirée animée… ou arrosée ? Ou de la peur ? Avec dans le cas de la peur, le risque au contraire d’être tétanisé et de ne rien faire. Voici donc une vidéo sur le rôle des émotions dans notre prise de décision. Et comment éviter de prendre des décisions irrationnelles sous le coup des émotions. Tout d’abord, les émotions sont nécessaires dans tout processus décisionnel. Un des points de départ de la recherche sur ce sujet était le cas d’accidentés dont une partie du cerveau – celle responsable des émotions – était détruite. Ils étaient capables de rester de marbre dans toute situation mais incapables de choisir

ce qu’ils voulaient manger sur un menu :

tout leur était égal. Et c’est ainsi qu’on a découvert que sans émotions, pas de prise de décision. En revanche, si vous êtes débordé par vos émotions, vous risquez de prendre des décisions trop vite et de manière irrationnelle. On appelle cela parfois la prise d’otage par votre amygdale. L’amygdale – celle du cerveau, pas celles de la gorge - c’est notre pilote de survie. Et quand elle est sous grand stress, en situation d’urgence, elle prend les commandes et pare au plus pressé, et pas forcément de manière subtile.

Au milieu de ces 2 extrêmes :

- plus d’émotions du tout et plus de décision- trop d’émotions et irrationnalité Il y a la vie quotidienne où pour toutes les décisions routinières, on ne réfléchit plus vraiment et c’est notre corps, en fait nos émotions, qui décide en fonction de notre expérience. Et cela marche plutôt bien tant qu’il n’y a pas de situation trop nouvelle. Pourtant, même dans notre vie quotidienne, nous prenons parfois des décisions incongrues ou illogiques qui nous surprennent nous-mêmes. Antonio Damasio, l’auteur de "l’Erreur de Descartes" a émis l’hypothèse des« marqueurs somatiques » pour expliquer comment cela fonctionne : les événements passés laisseraient une trace émotionnelle chez nous, et pas seulement les traumatismes. C’est un peu la notion d’ancrage que la PNL utilise de manière positive dans de nombreuses techniques, notamment pour booster les ressources de quelqu’un. Si vous avez eu un accident de voiture par temps de neige, vous allez peut-être hésiter à prendre le volant dans de mauvaises conditions climatiques. Là vous êtes relativement conscient de l’ancrage lié au passé. Mais dans certains cas, les événements ont été oubliés ou bien il y a association d’une émotion à un stimulus sans qu’il y ait de lien de causalité. Par exemple, j’ai été bien malade et cela commencé après un repas où j’ai mangé un certain aliment totalement inoffensif. Le repas et cet aliment ne sont pas responsables du fait que j’aie été malade, mais mon corps va assimiler les 2 événements et je suis dégoutée à vie de l’aliment en question ! Autre cas avec les phobies où le cerveau devient clairement irrationnel : Il y a distorsion entre la réalité et les conséquences imaginées de l’événement ou parfois au sujet de sa probabilité. La peur de l’avion chez certaines personnes est assez impressionnante : et même si elles savent rationnellement que le risque d’accident d’avion est extrêmement faible– bien inférieur à celui de conduire en voiture – les images mentales catastrophiques créent des émotions bien réelles et paralysantes. Là on parle de l’impact d’émotions plutôt intenses – la colère, la peur… sur la prise de décision, et c’est assez flagrant pour les personnes en question, et assez bien documenté scientifiquement. Mais notre état émotionnel du moment influe aussi sur nos décisions : Là c’est plus subtil - parfois on parle juste de notre « humeur ».- Par exemple si vous êtes triste, vous allez être plus concentré dans votre travail, mais aussi plus sensible aux ancrages émotionnels et au passé.- Si vous êtes irrité, en colère, vous allez avoir plus tendance à rejeter les idées des autres et à prendre plus de risques dans vos décisions, contrairement à ce qui se passe sous l’effet de la peur.- Quand vous êtes joyeux, vous êtes plus optimiste, plus créatif mais aussi plus sensible aux stéréotypes et prêt à accepter plus facilement les idées des autres. C’est une des raisons sans doute pour lesquelles on met de la musique entrainante dans les magasins. Je n’ai jamais entendu le Requiem de Mozart en faisant mes courses…

Bon, si je résume :

1. On a besoin de nos émotions pour décider mais quand cela déborde, on peut faire un peu n’importe quoi 2. Nous sommes influencés dans nos décisions par nos expériences passées, et en général sans en être conscient 3. Et notre humeur, notre état émotionnel du moment, a aussi une influence sur nos prises de décision. Alors maintenant, on fait quoi ? Comment éviter de prendre des décisions irrationnelles sous le coup des émotions ?

1. Pour éviter les débordements émotionnels :

il s’agit de prendre du recul, pour éviter de réagir dans l’instant. Une bonne hygiène de vie vous aidera à éviter le pétage de plombs 😊.

Cela rejoint la gestion du stress :

bien dormir, se reposer et faire des pauses régulières, manger, méditer. Et pour les décisions importantes, n’oubliez pas le vieil adage « la nuit porte conseil », un moyen simple de prendre du recul… 2. Pour le 2ème point par rapport à nos ancrages émotionnels, c’est plus difficile car il s’agit de comprendre et d’anticiper les influences plus inconscientes. On peut le faire en développant la connaissance de soi et de ses marqueurs émotionnels, donc en développant notre intelligence émotionnelle par l’observation, l’introspection… Et si vous avez des ancrages qui vous dérangent, parlez-en à un coach PNL… 3. Enfin en ce qui concerne l’impact de l’humeur sur nos prises de décision : là aussi bien se connaitre et être attentif à son état émotionnel va permettre d’anticiper les influences émotionnelles non désirées. Notamment si vous êtes dépensier ou dépensière, vous apprendrez à mettre vos écouteurs en entrant dans un centre commercial et vous trouverez une musique bien déprimante 😊Si ces sujets de psychologie vous intéressent, abonnez-vous maintenant à ma chaine, en activant les notifications pour être prévenu des prochaines vidéos. Et vous pouvez vous inscrire également à ma Lettre d’Inspiration mensuelle avec le lien ci-dessous. A bientôt !